It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez

Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyVen 22 Juin - 18:52

Javier Ҩ Ayhalina
« Thank you for coming »

Après être passée le récupérer à l'aéroport, je décidais d'inviter Javier à passer quelques jours chez moi, le temps qu'il se retourne et trouve un endroit décent où vivre. Pour le connaître un minimum, je savais qu'il se faisait déjà suffisamment de soucis pour moi ou pour le rapatriement de sa femme, raison pour laquelle je voulais lui éviter d'avoir à se lancer dans une recherche d'appartement immédiate. La quasi-totalité des hôtels respectables de cette ville étaient complets et bien que Javier ait toujours été quelqu'un de débrouillard, je n'avais aucune envie de le savoir dans un taudis. Et puis de toute façon, je me sentais affreusement seule en ce moment et mon appartement étant définitivement trop spacieux pour une seule personne, je serai ravie d'avoir un peu de compagnie. C'est sans trop de protestations que Javier avait accepté mon invitation. D'abord, parce que nous nous connaissions suffisamment pour que notre cohabitation se déroule sans accros ensuite, parce que vivre avec moi lui permettrait d'être constamment à mes côtés et de cette manière, il pourrait plus facilement me protéger du moindre danger. Mieux vaut prévenir que guérir, pas vrai ? Tout ça pour dire que cette proposition arrangeait tout le monde.

Lorsque nous arrivâmes à l'appartement, je lui fis visiter les pièces principales avant de le conduire dans la chambre qu'il occuperait. Tandis qu'il posait ses affaires sur son lit, je lâchais, légèrement mal à l'aise. « J'ai choisi cette chambre, mais si tu en veux une autre, n'hésites pas à en changer. Il y a en à deux autres en plus de la mienne, donc si tu ne te sens pas à ton aise » je conclus en me grattant nerveusement la tête. Je n'avais hébergé personne depuis que j'étais arrivée ici et à dire vrai, je vivais seule depuis que j'avais quitté l'Australie. Je n'aimais pas particulièrement la solitude et c'est peut-être pour ça que je m'étais empressée de lui demander de passer du temps avec moi. Si j'étais égoïste? Peut-être un peu, oui. « Tu veux boire? Manger quelque chose? Pour avoir fait de nombreux voyages en avions, je sais comme leur mets peuvent être écœurants alors, je peux toujours te préparer quelque chose » je lui proposai quelques secondes plus tard en souriant. J'adorais cuisiner, vraiment. C'est juste que je n'aimais pas cuisiner pour moi uniquement. « Gâteaux en tout genre, biscuits, ou ce que tu veux. Je sais faire pas mal de plats aussi, il te suffit de choisir. Tant que tu ne me demandes pas quelque chose de trop compliqué, je devrais pouvoir m'en sortir ! ». En ce qui me concernait, je n'avais pas eu le temps de déjeuner à midi et je mourrais de faim. D'ailleurs, j'avais une folle envie de cookies. Sur ces belles paroles, nous rejoignions la cuisine. « Javier. Je voulais te dire... Merci. J'ai jamais aimé être surveillée tu le sais, mais j'avais pas le choix et puis... tu es la seule personne avec laquelle je me sente vraiment en sécurité ».
fiche par century sex.


Dernière édition par Ayhalina M. Kostas le Lun 25 Juin - 17:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptySam 23 Juin - 22:03



✖ Ayhalina & Javier ✖
« Thank you for coming »

Je me passais une main lasse sur le visage dû à la fatigue qu’entrainait ce genre de voyage. En temps normal, j’étais alerte et je savais lutter contre ce genre de maux mais aujourd’hui, j’avais simplement envie de me laisser aller. Je connaissais suffisamment Ayhalina pour baisser ma garde et lui montrer ce genre de signe de faiblesse. Elle était mon amie presque une sœur pour moi. Néanmoins, j’essayais de lutter le plus possible, attendant d’être à l’abri dans son appartement pour abonder dans le sens de me reposer. Le trajet ne dura heureusement pas des heures et très vite, j’eu loisir d’avoir une visite des lieux. L’appartement était chaleureux et lumineux comme sa propriétaire et je m’y sentis bien de suite. « Cette chambre m’ira très bien querida, ne t’en fais pas ! » lui souriais-je notant toutefois qu’elle était mal à l’aise. Ma présence la gênait-elle à ce point ? J’allais sincèrement reconsidérer son offre car je voulais tout sauf m’imposer dans son quotidien. Du moins plus que nécessaire car je savais la demoiselle friande de sa liberté. C’était d’ailleurs un des sujets principaux de nos disputes lors de nos tous débuts. Christopher avait dû intervenir plus d’une fois pour calmer les choses. Ce souvenir m’arracha un sourire nostalgique mais bien vite je repris mon air neutre. Enfin pas tout à fait car je savais me lâcher en présence de cette femme dont ma confiance était toute acquise. « Si cela ne te dérange pas, j’aimerai bien prendre une douche histoire de me décrasser » commençais-je tout en posant mon sac de voyage sur le lit double. Je m’approchais de la fenêtre ensuite pour admirer la vue mais aussi pour avoir une vue du quartier. Quartier calme à première vue. S’il y avait bien une chose que j’avais gardé de mes années chez les marines était bien cette foutue paranoïa mais comment m’en plaindre réellement quand celle-ci m’avait sauvé la vie plus d’une fois. « Par contre, je ne dirais pas non pour tes cookies. Personne ne les fait mieux que toi et ils m’ont affreusement manqué surtout quand ils sont accompagnés d’un verre de lait » souriais-je plus franchement tout en la couvant d’un regard tendre. Sans m’en rendre compte, je m’approchais à nouveau d’elle et brusquement, je la serrais dans mes bras. « Tu m’as vraiment manqué ma belle ! T’es ma cliente préférée après tout. » Lui dis-je dans un élan chaleureux.

Sans me dévêtir de mon sourire, je la relâchais et lui ébouriffait sa tignasse blonde avant de la suivre dans la cuisine. Celle-ci me remercia alors et je retrouvais mon allure grave et professionnelle. « Je t’ai fait la promesse à la mort de Christopher de veiller sur toi et je tiendrais promesse. Je sais également que m’avoir sur le dos ne va pas être facile ni agréable tout le temps mais je ferais en sorte d’être le plus discret possible. J’ai déjà vu avec ton agent pour ton emploi du temps des semaines à venir. Tu n’as pas à changer quoi que ce soit à ta vie, je m’adapterai et si je sais qu’il n’y a aucun danger, je te laisserai te débrouiller comme une grande. La seule chose que je te demanderai est de toujours avoir avec toi le biper que je te donnerai. Il est dans mon sac. Peter a mis au point un petit appareil qui permet d’une pression d’un bouton de m’envoyer une alerte sur mon portable tout en me donnant ta localisation instantanée. Ainsi, je n’aurais pas besoin d’être constamment avec toi. » Terminais-je mon briefing avant de me frotter ma nuque raide. « Je vais aller prendre ma douche si tu permets. »

Je sortis de ma chambre un gros quart d’heure plus tard, vêtu d’un jean délavé, torse nu avec un t-shirt à la main que j’enfilais arriver à la cuisine. « Au fait Ayhalina, tu connais l’adresse d’une bonne agence immobilière ? Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité trop longtemps. »





code by shiya.



Dernière édition par Javier E. Del Toro le Lun 9 Juil - 15:58, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyLun 25 Juin - 17:30

Javier Ҩ Ayhalina
« Thank you for coming »
Je ne comprenais pas tellement ma réaction. D'un côté j'étais heureuse d'avoir Javier à mes côtés, je me sentais soulagée et en sécurité, mais de l'autre cette situation m'effrayait. Je n'étais plus habituée à vivre avec quelqu'un et je craignais que les choses se passent mal à un moment donné. C'était stupide parce que Javier était un homme tout ce qu'il y a de plus sympathique et respectable et, je savais pertinemment qu'il me donnerait un coup de main et puis, on s'entendait à merveille lui et moi. Il n'y avait aucune espèce d'ambiguïté entre nous et on passait généralement de bons moments tous les deux. Enfin, quand on ne se disputait pas en tout cas. Mais j'en sais rien c'était différent cette fois, un peu comme si quelque chose me poussait à rester sur mes gardes. Et j'ignorai ce dont il s'agissait. De là à penser que j'étais devenue paranoïaque au point de me méfier de mes propres amis, je ne sais pas, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Quelque chose de parfaitement insensé et contradictoire. Un sentiment d'appréhension que je ne m'expliquai pas. C'était vraiment très bizarre. De toute évidence, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond là-haut. J'étais d'ailleurs tellement préoccupée par cette histoire que j'écoutai à peine ce qu'il était en train de me raconter, raison pour laquelle je ne lui répondis même pas lorsqu'il me demanda s'il pouvait aller se doucher. De toute manière, il allait vivre ici pendant quelques temps alors, ça tombait sous le sens, non? Je veux dire, je n'allais pas lui interdire de prendre une douche? Et puis s'il fallait qu'il me demande ma permission dès qu'il voulait utiliser une pièce ou un objet, on n'était pas sorti de l'auberge! Retrouvant mes esprits, je finis par reprendre le fil de notre conversation et je ne pus d'ailleurs m'empêcher de sourire lorsqu'il me dit ce qu'il voulait manger. « Non, mais attends tu lis dans mes pensées ou quoi? » Pour toute réponse, il se contenta de froncer les sourcils, intrigué. « Non parce qu'en fait je n'ai pas eu le temps de manger ce midi et je rêvais d'une énorme fournée de cookies! D'habitude je n'aime pas manger ce que je fais, mais je dois bien avouer que mes cookies sont les meilleurs que j'ai jamais goûté! » je lâchais au moyen d'un petit rire enfantin, dont moi seul j'avais le secret. Même Javier finissait par se laisser attendrir, c'est pour vous dire. Il était d'ailleurs tellement attendri qu'il finit par me serrer à nouveau dans ses bras. J'accueillis son étreinte avec une joie non dissimulée et je me surpris même à soupirer. Mais pas d'un soupir lassé non, plutôt d'un soupir de soulagement, d'apaisement, de bien-être. Quand je vous disais que quelque chose ne tournait pas rond chez moi... Je ne savais plus où donner de la tête. « Toi aussi tu m'as manqué » je déclarai en relâchant notre étreinte. « Mais maintenant ça suffit avec ces mièvreries ! Je crois qu'on a eu notre lot pour la journée! ». Je n'avais jamais été très démonstrative et à dire vrai j'étais plutôt maladroite lorsqu'il s'agissait d'exprimer mes sentiments et c'est sans doute pour cette raison que j'avais coupé court à ce 'moment de pure émotion'. Mais Javier me connaissait suffisamment bien pour ne pas s'en formaliser de toute façon.

Nous rejoignîmes ensuite la cuisine et une fois que je l’eus remercié d'avoir chamboulé sa vie pour venir me retrouver, il m'expliqua qu'il m'avait fait une promesse et que jamais il ne la briserait. Bien sûr j'étais touchée par ses paroles, mais le simple fait qu'il ait évoqué Christopher me retourna complètement. C'était la première fois depuis bien longtemps que je me retrouvai en face de quelqu'un qui l'avait vraiment connu. J'avais parlé de mon mari à tellement de personnes. Aaron par exemple avait séché mes larmes de si nombreuses fois, il m'avait consolé, sans pour autant connaître la merveilleuse personne pour laquelle je pleurais. Javier lui l'avait connu, il l'avait apprécié. D'aussi loin que je m'en souvienne, ils avaient même commencé à tisser une amitié et, l'entendre prononcer son nom, lire toute cette mélancolie sur son visage, ça m'avait totalement chamboulée. Mais je m'étais empressée de retrouver mes esprits et de faire comme si de rien n'était parce que j'en avais assez de pleurer sur mon triste sort. « Je vais aller prendre ma douche si tu permets. » Pour toute réponse, je me contentai d'acquiescer d'un signe de la tête et je commençai à sortir les ingrédients nécessaires à ma préparation.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, je m'activais toujours en cuisine. J'étais même en plein rangement à vrai dire. L'avantage avec la pâte à cookies, c'est que c'était très simple à faire, mais aussi très rapide. Ce n'est que lorsque l'on en venait à la cuisson que les choses se compliquaient. Il fallait rester à côté du four et ne surtout pas commencer à faire autre chose, auquel cas les biscuits seraient immangeables. « Au fait Ayhalina, tu connais l'adresse d'une bonne agence immobilière ? Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité trop longtemps ». Une agence? Mais pour quoi faire? Il ne se sentait pas bien ici? Mais pourquoi? Cela faisait à peine une heure qu'il était chez moi et puis je ne m'étais pourtant pas montrée désagréable, si? « Euh... non! Enfin, si, mais rien ne presse ! Et puis, tu ne me déranges pas ! Bien au contraire. En toute franchise, je me sens même un peu seule alors... On verra ça plus tard, d'accord? » Ayhalina Mary Kostas, ou l'art de changer de sujet. « En plus, » dis-je en ouvrant le four « les cookies sont prêts! Alors, manges au lieu de dire des bêtises » je conclus en lui tendant son verre de lait.
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyMar 26 Juin - 14:22



✖ Ayhalina & Javier ✖
« Thank you for coming »

La douche m’avait fait un bien fou ! Je me sentais enfin propre, détendu et remis de ce fichu voyage. Il me hâtait maintenant de déguster ses fameux cookies. Il faut dire que ma protégée les faisait mieux que personne et gourmand comme je l’étais, je risquais donc de me régaler. Je partageais ce trait avec mes mères, j’étais raide dingue de tout ce qui était à base de chocolat ainsi que des pâtisseries. Une fois, j’avais fait un voyage en France, je m’étais plus que régalé ! Je me demande d’ailleurs si cette petite boulangerie à New York existe encore depuis toutes ces années. Je revenais donc vers mon amie, attiré comme un aimant par la bonne odeur qui se dégageait de son four. Ah le paradis existait bel et bien ! Toutefois, avant de nous détendre et de profiter de l’instant présent, je lui demandais si elle ne connaissait pas une agence immobilière car j’avais bien senti son mal être même si je me l’expliquais pas. Néanmoins, Ayhalina balaya le sujet de conversation d’un geste de la main pour mieux changer de sujet. « Femme, tu es un amour avec moi ! » fis-je plein de cérémonie tout en prenant mon verre de lait dans lequel, je bus une grande gorgée. « Pour en revenir au sujet précédent, si tu te sens seul alors je veux bien rester mais explique moi pourquoi tu es si nerveuse en ma présence ? J’ai fait ou dit quelque chose de mal ou… Tu as rencontré quelqu’un ? Si tu veux être seule avec lui, je saurais me faire discret. » Et là, c’était moi qui me trouvait nerveux. Pour une raison que j’ignorais, le fait de savoir qu’il y avait un autre homme dans sa vie ne me plaisait guère. Je mis cela sur le fait que cela faisait une personne de plus à contrôler, à vérifier s’il était digne de confiance ou non. Oui, cela devait être surement cela. Je m’étais toujours montrer très protecteur vis-à-vis d’elle peut-être voire trop. C’était un réflexe, une nécessité, je tenais trop à elle pour qu’on la blesse. C’est presque comme spectateur que je m’entendis enchaîner sans lui laisser le temps de me répondre : « J’espère que c’est un type bien ! Qu’il prend soin de toi et qu’il sait la chance qu’il a que tu l’aimes.. S’il te fait souffrir, il entendra parler de moi. D’ailleurs, je devrais avoir une conversation avec lui, juste par précaution. »
Ok, vu de l’extérieur, je passais pour un mec jaloux mais non, c’était juste pour sa sécurité, rien d’autre. Nerveux, je préférais me taire et enfourner dans ma bouche un cookie histoire de ne pas m’enfoncer plus que de raison. Je marmonnais juste un « décalage horaire » pour m’excuser de mon comportement. Mon tic revint et je me massais la nuque tout en mangeant les délicieux cookies. Heureusement pour moi, mon téléphone portable sonna à cet instant. C’était Angelina, une de mes dernière clientes. Je l’aimais bien et je m’étais bien amusé avec elle. Angelina Welsh était une texane exilée en Australie de 85 ans, adoratrice de Bridge et fière dame qui adorait plus que tout le poker mais aussi le strippoker. Honte à moi, elle m’avait plumé mes curly plus d’une fois et mes fringues aussi. Dès le départ, je l’avais adoré, et l’avait considéré presque comme ma grand-mère. J’avais été un peu peiné de la quitter mais revoir Ayhalina était plus important pour moi. « C’est une cliente, je reviens. » m’excusais-je tout en m’éloignant vers le salon pour décrocher. J’ignorais si elle pouvait m’entendre mais si c’était le cas, elle aurait entendu quelque chose dans ce genre-là. « Hey Angelina.. Que me vaut le coup de fil de ma beauté préférée ? […] Vous serez sur New York à quel moment ? […] Bien sûr, je ne dirais jamais non pour protéger votre corps de déesse […] Ahahah non, hors de question que je retente une partie de poker avec vous, la dernière fois il ne me restait plus que mon boxer pour pleurer […] A très vite Angelina. » Terminais-je presque hilare. Ma mamie était toujours aussi folle et enjouée. Il faut dire qu’elle avait divorcé de son huitième époux il y a peu. Je revins vers ma protégée, un grand sourire aux lèvres. « Alors, tu veux faire quelque chose ? Sortir, regarder un film, t’empiffrer avec moi de cookie ? »

code by shiya.



Dernière édition par Javier E. Del Toro le Dim 8 Juil - 22:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyJeu 28 Juin - 22:56

Javier Ҩ Ayhalina
« thank you for coming »
J'aurais dû me douter que Javier ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement. Comme si lui proposer à manger allait suffire à lui faire tout oublier. Ca marchait peut-être avec la plupart des hommes, mais Javier étant un garde du corps, c'était d'autant plus difficile de le berner. Ce que je pouvais être désespérante quand je m'y mettais! Je m'en souviendrais. Le pire dans tout ça, c'est que j'étais dans l'incapacité de lui répondre. Des pensées toutes plus contradictoires les unes que les autres se bousculaient dans ma tête et j'avais beaucoup de mal à remettre de l'ordre dans mes idées. D'ailleurs, j'aurai pu choisir n'importe quel garde du corps, maintenant que j'y repensai. C'est vrai ça, à New-York ce n'est pas ce qui manquait ! Les agences se bousculaient, quant à leurs hommes de mains, ils étaient tous plus réputés les uns que les autres! Alors, pourquoi m'étais-je mis dans l'idée de le faire rappliquer? Par caprice? Par pur égoïsme? Qui sait? Tout ce dont j'étais certaine, c'est que c'était Javier que je voulais à mes côtés. Lui et personne d'autre. Alors, j'avais chamboulé sa vie en le priant de rappliquer dans les plus brefs délais, ce qu'il avait fait. Il avait surement un tas d'attaches en Australie. Sa vie était là-bas, sa femme aussi. J'avais vraiment honte de mon comportement. Je me sentais tellement égoïste. C'est juste que je me m'étais réveillée un matin en réalisant que quelque chose manquait à ma vie, que j'avais besoin de lui. Je le voulais à mes côtés, j'avais besoin de savoir que je pouvais compter sur lui. Le fait de recevoir des lettres de menace n'avait été qu'un prétexte pour le faire revenir dans ma vie. Bien sûr, ces menaces étaient bel et bien réelles, mais encore une fois, un autre aurait pu veiller sur moi, n'est-ce pas? Le cœur à ses raisons que la raison ignore dit la croyance générale. Et bien ce foutu proverbe venait de prendre tout son sens pour moi.

C'est alors qu'il commença à me parler du petit chanceux qui partageait ma vie. Il avait lancé le sujet comme un cheveu sur la soupe et commencé à fabuler à propos de cet homme mystérieux censé combler ma vie. Homme qui serait d'ailleurs à l'origine de ce malaise resté jusqu'alors inexpliqué. Qu'est-ce qu'il allait chercher? Ça n'avait aucun sens voyons ! D'ailleurs je manquais de m'étouffer avec un morceau de cookie en l'écoutant parler. Il était devenu complètement frappadingue ou quoi? Javier savait très bien que je n'étais pas prête à me recaser et puis avec des paparazzis sur le dos H24, si j'avais eu quelqu'un dans ma vie, je vous prie de croire qu'il en aurait entendu parler. La moitié du pays aurait même été mis au parfum à l'heure qu'il est. Et puis pourquoi s'emportait-il de cette manière, d'abord? J'avais encore le droit de fréquenter qui je voulais à ce que je sache. Et puis, depuis quand s'intéressait-il à ma vie sentimentale? Nous étions bons amis j'entends bien, maintenant ce genre de choses ne le concernaient en rien. Sa réaction frisait d'ailleurs le ridicule, on aurait presque dit qu'il était jaloux. Jaloux d'un type qui n'existait pas. Cette pensée me fit sourire bien que je continuai de tousser comme une malade, sous le regard inquiet de Javier qui se demandait surement ce que j'étais en train de nous faire là. M'empressant de me servir un verre d'eau, je finis par stopper cette vilaine quinte de toux. OUF! Tout ça pour dire qu'il ne me laissa pas le temps de répliquer quoi que ce soit, partant déjà dans des élucubrations délirantes en argumentant sur le fait que ce mystérieux jeune homme avait de la chance de m'avoir et qu'il n'avait pas intérêt à me faire souffrir s'il ne voulait pas avoir à faire à lui. Javier Del Toro, - pensais-je alors - serait-ce une pointe de jalousie que je décèle dans votre voix? Bizarre. Vraiment très bizarre. Voilà encore une chose que je ne m'expliquai pas. C'était limite embarrassant comme conversation. Et si on changeait de sujet, juste pour voir? « C'est bon t'as fini? Je peux en placer une? » je finis par lâcher sous le ton de la plaisanterie. Pipelette comme j'étais, c'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité, mais bon la situation m'amusait. « Non parce que t'es bien mignon avec tous tes scénarios abracadabrantesques là, mais je crois que tu t'emballes un peu trop! » je poursuivis, plus amusée que jamais. « Pour votre gouverne, je ne fréquente personne, monsieur l'inquisiteur ! Si j'ai l'air mal à l'aise, enfin si j'agis bizarrement c'est parce que je n'ai plus l'habitude de vivre avec quelqu'un. Et encore moins avec un homme. Alors va pas chercher midi à quatorze heures, non plus! Pour le coup, t'es complètement à côté de la plaque ! Maintenant, j'admire ton ingéniosité! C'était très subtile comme manière d'aborder le sujet. Mais toi comme moi; nous savons pertinemment que je ne suis pas prête à refaire ma vie ». D'ailleurs, je doutais du fait d'en être capable un jour, mais bon je n'avais pas envie de m'étendre sur le sujet. C'était délicat d'en parler, surtout avec lui. Sa femme étant dans le coma, je savais qu'il comprendrait, mais je ne voulais pas le lancer sur un sujet aussi difficile. Subitement mal à l'aise, il mit sa longue tirade sur le compte du décalage horaire, au moment même où son téléphone se mit à sonner. Il s'excusa alors, avant de s'éloigner. Pourquoi? Était-ce le travail ou bien autre chose? Peut-être bien qu'il s'agissait de sa femme? Dans ces conditions, je comprenais parfaitement qu'il n'ait pas envie que j'entende sa conversation.

Il revint quelques minutes plus tard et tout en rejoignant sa place initiale, il se racla la gorge, un peu mal à l'aise. N'ayant entendu que des brides de sa conversation, je décidais de ne pas poser de questions. Je ne voulais pas savoir et puis cela ne me regardait pas de toute façon ! Changeant brusquement de sujet (tant mieux, je n'avais pas spécialement envie de m'étendre sur ma vie amoureuse), il me demanda ensuite ce que je voulais faire. Considérant sa question un instant, je finis par répondre : « En ce qui me concerne, je n'ai pas spécialement envie de bouger. Quitte à choisir, j'aimerais autant qu'on reste ici. Ça te dit qu'on se regarde un film? Je sais que tu n'es pas trop télé, mais ça nous permettra de nous poser. Je sais pas pour toi, mais j'ai eu une longue journée! En plus, on a des cookies, du lait » je dis en agitant la brique « et au pire des cas, si vraiment ça ne suffisait pas, on pourra toujours se commander une pizza! T'en penses quoi? ». Pour toute réponse, mon invité se contenta de hocher la tête à l'affirmatif. « PARFAIT! » je répliquai, enthousiaste, avant de lui demander « Tu veux regarder quoi? Du moment que je ne suis pas dedans, ça me va ! Je déteste me voir à l'écran! Je te jure c'est insupportable ! ». Moi? Un véritable moulin à paroles? Oh, ça va ! « Oh et encore une chose » je lançais en m'approchant de lui « la prochaine fois, faudra trouver autre chose que le décalage horaire comme excuse, d'accord? Mais merci » j'ajoutais en passant mes bras autour de son cou dans le but de lui faire une bise « ça me touche que tu te fasses autant de soucis ».

fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyDim 1 Juil - 17:21



✖ Ayhalina & Javier ✖
« Thank you for coming »

Je me sentais con à mesure qu’elle m’expliquait par A + B que oui, j’étais con ! Toutefois, ce sentiment était amoindri par une seule chose. Une toute petite information que je n’aurais pas du garder en mémoire et encore moins réagir si promptement : elle était célibataire. Je déraillais complétement et je mis cela sur le compte du décalage horaire. Valait mieux que je reste sur cette explication –foireuse, que de chercher à comprendre tout ce qu’il se passait en moi depuis nos retrouvailles. « Je te présente mes excuses. C’était totalement déplacé de ma part d’aborder ce sujet querida » dis-je en m’excusant platement alors que je sombrais dans de sombres pensées. Peut-être que Peter avait raison en disant qu’espérer après un mirage allait me rendre fou. Grace me manquait atrocement chaque jour que dieu fasse. Son sourire, sa voix, son regard si tendre et si amoureux, son rire comme par exemple la fois où j’avais tenté de réparer le joint de la cuisine et que j’avais fini par tout inonder. Son absence me mettait au supplice mais mon corps aussi. Il devenait de plus en plus dur de vivre comme un moine. La fidélité était aisée quand vous retrouviez l’être aimé mais quand vous étiez soumis à la tentation lorsque votre femme est considérée comme un légume, comment lutter ? Comment trouver la force de repousser ce réconfort ? Lorsque j’ai annoncé à mes mères que je revenais sur New York pour protéger Ayhalina, elles m’ont posé une question simple mais qui m’a bouleversé : aimais-je encore Grace ou m’obligeais-je à l’aimer pour honorer sa mémoire. Sur le moment, je n’ai pas compris la raison qui les poussait à me poser cette question. A présent, je commençais doucement à entrevoir la vérité. J’avais été si prompt à tout quitter, à sortir de ma routine. Ayhalina avait été l’excuse parfaite. Elle avait besoin de moi mais je crois que le contraire était autant valable. J’avais besoin d’elle pour trouver une excuse et recommencer ma vie. Je ne l’avais dit à personne mais un soir de cuite mémorable comme il m’en arrivait très peu, j’avais appelé mon avocat pour entamer une procédure de divorce. Imaginez ma surprise lorsqu’à nouveau sobre, j’avais reçu un colis urgent contenant ces fameux documents.

La honte m’avait submergé et j’avais enterré cette idée loin de moi. Toutefois, je ne les avais pas jetés. Pire, ils se trouvaient toujours dans leur pochette marron, bien rangé au fond de mon sac de voyage. Seulement, je n’avais pas le courage de l’abandonner une seconde fois. Je vivais, elle non. Aurais-je le droit de recommencer une nouvelle vie ? J’en doutais. Ayhalina me tira de mes sombres pensées et je hochais distraitement la tête à son idée. Pas fan de cinéma, je n’allais pas montrer de toute manière, un fol enthousiaste. « Pizza ? Si tu me parles d’une pizza quatre fromages, je suis ton homme ! Je ne sais même plus ce que j’ai mangé dans l’avion mais j’ai retenu que ce n’était pas terrible. » Avouais-je tout en repiquant un cookie. Toujours autant délicieux. Ma douce me demanda ce que je désirais voir mais je n’en avais fichtrement aucune idée. Toutefois, j’esquissais un sourire lorsqu’elle déposa un baiser sur ma joue et me taquina sur ma piètre excuse. « On fait avec ce qu’on a sous la main querida » fis-je en me déridant. Je déposais un baiser également sur sa joue avant de lui demander où étaient ses dvds. J’optais pour une comédie que j’avais déjà vue et qui m’avait bien plu : Very bad trip. Tiens, elle possédait la suite. Pourquoi pas. Je lui montrais donc ma trouvaille : « Il est bien ? Je n’ai vu que le un quand Peter m’a demandé de garder ses monstres un soir. Tu sais que Katy et lui ont décidé de renouveler leurs vœux ? »

Tout en l’écoutant me répondre, je m’occupais de lancer le dvd avant de me vautrer dans son canapé, une assiette de cookie en équilibre sur la cuisse, mon verre de lait, sur la table basse devant moi. J’étais fin prêt pour une séance ciné avec ma protégée. Par précaution, j’éteignis néanmoins mon portable pour être tranquille tout en étouffant un bâillement. Il ne manquerait plus que je m’endorme durant le film. « Au fait pendant que j’y pense, tu as le bonjour de mes mères. »

code by shiya.



Dernière édition par Javier E. Del Toro le Dim 8 Juil - 22:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptySam 7 Juil - 3:12

Javier Ҩ Ayhalina
« thanks for coming »
La mine de Javier se décomposa à mesure que je lui expliquai que je n’étais pas prête à refaire ma vie et tout en l’écoutant se confondre en excuses, je ne pus m’empêcher de m’en vouloir de l’avoir mis à l’aise. D’un autre côté c’était sa faute, il aurait dû éviter d’aborder le sujet. Surtout qu’il savait pertinemment qu’il s’engageait sur un terrain glissant et que lorsque l’on en venait à parler de ma vie sentimentale, je me braquai facilement. Pourtant, j’avais conscience que j’étais ridicule. Je ne pourrais pas pleurer mon mari éternellement et un jour viendrait où je me verrais contrainte d’ouvrir mon cœur à quelqu’un d’autre. Un jour viendrait où je devrais aimer à nouveau. Mais même en sachant tout cela, je n’arrivai pas à m’en convaincre ou à me déculpabiliser ne serait-ce qu’un tant soit peu. Parfois même, il m’arrivait de repenser tellement fort à Christopher que ça me faisait du mal. J’essayais de me souvenir de notre quotidien, de son parfum, de ses mimiques, du temps qu’il passait sous la douche le matin, de son plat préféré, des aliments qu’il détestait et tout en faisant cela, je réalisai que j’avais fini par en oublier la moitié et ça me déprimait. Pire encore, j’étais en colère. Contre moi-même, contre lui à moindre échelle. Et j’espérai sincèrement qu’un jour tout cela changerait, mais j’en doutais. La preuve étant que je n’avais pas eu une seule histoire depuis son décès. Si j’avais ne serait-ce qu’embrassé quelqu’un? Pas que je m’en souvienne. Il y avait bien eu quelques baisers de cinéma et les rumeurs à mon sujet s’accumulaient, mais ça n’avait aucune importance au final, parce que tout cela n’était pas vrai. La vérité était que j’étais incapable de m’attacher à qui que ce soit et mine de rien, ça me pesait. Ça me tuait de voir les gens heureux tout autour de moi alors que j’étais incapable d’aller de l’avant et de vivre pour moi. Plus de deux années s’étaient écoulées depuis le décès de mon bien aimé et pourtant, il continuait de rythmer mon quotidien, et pourtant, toutes mes pensées lui étaient destinées. A quel point cela était-il ridicule? Enfin, nous avions fini par changer de sujet alors, ces sombres pensées n’avaient plus lieu d’être.

Me déposant - à son tour - un baiser sur la joue, Javier se leva de sa chaise et rejoignit le salon. De là, il entreprit de répondre à mes questions, en n’omettant pas de me signaler son goût prononcé pour la pizza quatre fromages; pizza que je m’empresserai d’ailleurs de commander. « T’as de la chance, j’adore ça! » je lui dis depuis la cuisine, tout en tâchant de mettre la main sur le numéro du livreur. « D’ailleurs, je pense que je vais commander dès maintenant. Tom est plutôt débordé, mais il se débrouillera pour venir au plus vite. Faut dire que je suis une bonne cliente aussi ». Tellement fidèle que les paparazzis sont aller jusqu’à me prêter une liaison avec lui. J’esquissai un sourire amusé à cette pensée, tandis que Javier continuait de fouiner dans mon meuble télé à la recherche de la comédie parfaite. Une fois qu’il eut trouvé son bonheur, il me demanda ce que je pensais de son choix. Manque de pot, je ne l’avais pas vu celui-là. « Pour être tout à fait honnête » je répondis en passant ma tête dans l’embrasure de la porte de la cuisine « je n’ai pas vu la suite. Mais il paraît que ça ne vaut pas le premier. Comme la plupart des suites de films que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui, tu vas me dire ! Mais on verra bien! » je conclus en lui adressant un franc sourire. « Je ne sais pas ce qui devrais me surprendre le plus. La perspective que tu aies pu jouer les baby-sitter ou le fait qu’ils renouvellent leurs vœux? » je repris quelques secondes plus tard, taquine. « Non, mais sérieusement je trouve ça formidable! ». Mélancolique, moi? « Au fait pendant que j’y pense, tu as le bonjour de mes mères ». A ces mots, je ne pus m’empêcher de sourire. Du peu que je la connaissais, la famille de Javier était adorable. Légèrement atypique, certes, mais absolument formidable! « C’est vrai? Comment vont-elles? Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas eu de leurs nouvelles. Tu vas me dire, je ne les connais pas plus que ça, mais… » Mais j’avais passé beaucoup de temps avec Javier suite au décès de Chris et elles s’étaient montrées très présentes et vraiment sympathiques. « Bon! C’est pas le tout, mais cette pizza ne va pas se commander toute seule » dis-je en m’affalant dans le canapé, mon téléphone en main.

Une fois la pizza commandée, nous lancions le film que nous commencions à regarder sans grand attrait. Peu concentrée sur les dialogues, je ne pouvais m’empêcher de lancer des regards distraits à Javier qui semblait piquer du nez à mesure que l’histoire avançait. Son voyage l’avait épuisé, mais j’étais trop heureuse de le retrouver pour accepter qu’il n’aille - déjà - se coucher. Et puis, une question me brûlait les lèvres. « Dis… je me demandais, comment va… Grace? » je bafouillai en passant ma main dans mes cheveux, mal à l'aise. « Du nouveau? ».
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyMer 11 Juil - 9:16



✖ Ayhalina & Javier ✖
« Thank you for coming »

« Hey, je sais m’occuper des enfants ! Je t’ai bien surveillé toi ! » La taquinais-je en dardant sur elle un regard moqueur et affectueux. « Tu aurais vu Peter, il était fier comme un paon, surtout que Katy est enceinte de leur sixième enfant. Ils vont finir par faire une équipe de foot s’ils continuent mais la grossesse n’a pas l’air de se passer dans les meilleures conditions mais rien de grave, elle doit juste rester alitée. En somme, Peter doit s’occuper des cinq gnomes et ça croit moi, c’est une sacrée vengeance pour m’avoir envoyé chez la nymphomane » rigolais-je. L’atmosphère se détendit à mon plus grand plaisir et surtout soulagement. Je n’aimais pas mettre les pieds dans le plat et je l’avais fait en beauté. Seulement, je devais m’assurer de tout avant d’assurer pleinement sa protection. Une petite voix rigola ironiquement mais je la fis taire. J’avais d’autres chats à fouetter avant de faire un état de conscience. De toute de manière, je n’étais plus trop frais à cause du décalage horaire et rêvait d’aller me coucher mais je n’avais pas envie de quitter Ayhalina trop vite. Ma petite princesse m’avait trop manqué pour que je songe même à écourter notre conversation. Le DVD était donc une très bonne idée et avec la pizza en prime, je serais comblé de toute part. D’ailleurs, je venais d’engloutir le dernier cookie de l’assiette en bon morfal que j’étais. Bah, elle connaissait mon travers depuis des années : la gourmandise. Je reposais donc l’assiette sur la table basse alors que le film débutait. J’en profitais pour lui passer le bonjour de mes mères. Ces dernières adoraient Ayhalina malgré le peu de temps qu’elles avaient eu. Si je leur disais qu’elle habitait New York, la pauvre, elle allait subir un débarquement de la famille Del Toro dans son salon. Sacrées mères ! Pour rien au monde, je ne changerais ma famille atypique. Certes, la présence d’un père me manquait parfois mais j’étais heureux dans la mesure du possible. « Elles vont bien, elles habitent dans le New Jersey à présent. Elles me demandent fréquemment de tes nouvelles, je crois qu’elles t’ont adopté la dernière fois que tu les as vu. Si tu veux dans trois semaines, je vais passer un week end chez elle, accompagne moi, cela te changera un peu ! » Lui proposais-je peu avant qu’elle n’aille commander la pizza.

Le film était bien entamé et je dois dire que j’avais du mal à rester éveillé qui plus est l’estomac bien rempli entre les cookies et les parts de pizza. Pourtant, j’essayais de tenir, clignant parfois des yeux pour me réveiller. Les films et moi, ce n’était vraiment pas le grand amour. Je m’ennuyais le plus souvent du temps et il ne fallait surtout pas me montrer un film d’action car je ne pouvais pas m’empêcher de commenter toutes les absurdités. Le pire film qu’on m’ait forcé à voir ? The Marine. J’ai cru que j’allais m’arracher les cheveux. Puis, Ayhalina brisa le silence entre nous pour me poser une question qui me fusilla sur place. Grace. Ma femme, ma vie, mon tout. Automatiquement mon corps se tendit et je m’éloignais d’elle imperceptiblement. La douleur me vrillait la mâchoire sous la pression que mes muscles avaient exercée à cette simple question. Je crois bien que je devais refléter parfaitement l’expression : être tendu comme un arc. J’avais toujours du mal à parler de Grace mais surtout à dire : rien, aucun changement. Merde, je n’en pouvais plus de cette situation. Dès fois, j’avais simplement envie de secouer le corps sans vie de mon épouse dans l’hypothétique espoir qu’elle se réveille. Je ne supportais plus le regard compatissant des médecins quand je lui rendais visite ni leurs diagnostics de plus en plus pessimiste. D’ailleurs le dernier, un jeune interne qui avait cru judicieux de me sortir sa science s’en rappelait encore. Je l’avais tout bêtement collé au mur avec l’envie de lui mettre mon poing dans la figure. Plus le temps passait et plus ma frustration devenait rage et violence. C’est pourquoi je gardais le silence, le temps de me détendre suffisamment pour ne pas être blessant dans mes propos. Ayhalina n’était pas là pour que je passe mes nerfs sur elle. « Il n’y a aucune évolution, ce n’est ni mieux ni pire. Les médecins m’ont dit peu avant mon départ que ce serait un miracle si elle se réveillait. Et que si elle se réveillait, elle aurait surement des séquelles irréversibles. En gros, je suis marié à un légume ! » Dis-je en me levant brusquement n’ayant plus réellement le goût à rester derrière un film. « Je vais faire un tour, j’ai besoin de me dégourdir les jambes » puis je sortis prendre l’air sans lui laisser d’autres choix. Je devais sortir sinon j’allais exploser.

Je ne rentrais qu’une heure après, l’esprit apaisé. Ayhalina était toujours là et je me passais la main sur le visage. « Excuse-moi d’avoir réagi si violement c’est juste que je ne sais plus quoi faire. Dois-je l’attendre ? Dois-je passer à autre chose ? J’ai essayé de fréquenter une autre femme en Australie mais je n’ai pas pu ne serait-ce que l’embrasser. J’aurais tout donné pour être à sa place car cela me tue à petit feu de la voir. Tu l’aurais connu.. Elle était pleine de vie, toujours un sourire aux lèvres, le cœur sur la main. Je crois bien que c’est sa voix qui me manque le plus. Crois-tu que je devrais essayer de passer à autre chose ? De rencontrer des femmes ? » Lui demandais-je sans oser croiser son regard. [color=#96CA2D] « Laisse tomber. Je suis juste fatigué »v ajoutais-je après un court silence. Ayhalina avait besoin d’un garde du corps fort, qu’il soit un roc.. Pas cet homme brisé qu’il était devenu.


code by shiya.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptySam 14 Juil - 17:20

Javier Ҩ Ayhalina
« thanks for coming »
« Attends, t'es sérieux là? », je demandai en écarquillant les yeux sous le coup de la surprise. « Ils songent sérieusement à élever un sixième enfant?! » Pour toute réponse, Javier se contenta de hocher la tête à l'affirmatif tout en m'adressant un sourire ravi. « Ces gens sont fous! » je finis par déclarer après quelques instants. « Je n'ai rien contre les grandes familles, mais je ne sais pas comment ils font. Rien que financièrement parlant ça doit être un véritable casse-tête et je ne te parle même pas des courses et de l'organisation à la maison » j'ajoutai en le gratifiant d'un rire significatif. « Et puis, des petits monstres qui courent partout à longueur de journée, des cris, des disputes à répétitions et du linge à traîner partout?! Personnellement? Je crois que je ne pourrais pas supporter. Ce serait l'enfer! ». A qui je voulais faire croire ça? J'avais toujours adoré les enfants, le courant passait bien entre eux et moi et je pouvais passer des heures à jouer avec eux sans me lasser de leur compagnie. Ils ne m'agaçaient jamais et j'étais toujours partante pour les écouter parler. Ces petits êtres me passionnaient et Javier le savait. Après tout, ce n'était pas pour rien que j'avais eu a cœur de créer une fondation destinée à améliorer le quotidien des enfants défavorisés. Considérant ma remarque quelques instants, mon invité finit par secouer la tête, visiblement amusé. Quoi? Je mentais si mal que ça?! « D'accord. Ça va, ça va! J'avoue! J'adorerais ça! » je rectifiais quelques secondes plus tard en levant les yeux aux ciels. « D'ailleurs, nous avions prévu d'avoir une grande famille nous aussi. Avec Ch... ». Je m'interrompis brusquement, comme prise d'une légère crise de panique. Il fallait que je change de sujet. Et puis, pourquoi je trouvais toujours le moyen de remuer le couteau dans la plaie? Je me faisais du mal toute seule, c'était ridicule! Il fallait que ça s'arrête! Mal à l'aise, je décidai de me concentrer à nouveau sur le film en espérant que Javier n'agrémenterait pas le sujet. Il eut la délicatesse de ne pas relever et préféra rester silencieux. Tant mieux ! Je le vis alors se saisir du dernier cookie de manière furtive et fus amusée de le voir l'engloutir goulument. Son geste m'arracha un grand sourire et je ne pus m'empêcher de comparer le comportement de mon ami à celui d'un enfant de quatre ans. « Et moi j'ai adoré passer du temps avec elles. Elles sont formidables. Tu as de la chance de les avoir. Beaucoup tueraient pour avoir des parents comme ça » Et en l'occurrence, j'étais l'une de ces personnes. Certes, mes parents n'étaient pas des monstres et je n'avais jamais manqué de rien, maintenant j'aurai aimé qu'ils se montrent un peu plus compréhensifs. « Il faut que je jette un œil dans mon agenda, mais si je n'ai rien de prévu, je me ferais un plaisir de venir avec toi. Mais tu dois me promettre que tu leur en parleras au préalable. Je ne veux pas m'imposer. Elles ont surement envie de retrouver leur petit garçon adoré » je dis en pinçant tendrement sa joue. « On en reparle, d'accord? » Il me sourit et je m'éloignai un petit moment pour commander notre repas.

Décider de parler de Grace avait été une grossière erreur, un acte inconsidéré, quelque chose de stupide. Je m'en rendais bien compte maintenant. Son visage devint blême, son regard s'éteignit brusquement. Il avait à peine ouvert la bouche que je me maudissais déjà d'avoir posé la question. Je ne fus que moyennement surprise d'apprendre qu'il n'y avait aucun changement. Sa femme était à l'état végétatif depuis trop longtemps maintenant et bien que je me sois toujours gardée de le lui dire, en ce qui me concernait, je n'avais aucun espoir qu'elle se réveille un jour. D'ailleurs, Javier semblait s'être fait à cette idée lui aussi. Tout du moins, il envisageait plus sérieusement cette hypothèse. Il se leva brusquement et sans me laisser le temps de répliquer quoi que ce soit il quitta l'appartement. Je restai prostrée dans le canapé. Le film était terminé depuis bien longtemps lorsque Javier réapparu, mais je n'avais pas bougé. J'étais toujours assise en tailleur dans le canapé. Je m'étais contentée de fixer le plafond et de penser à Christopher, à Javier et à sa femme, aux drames qui avaient bouleversé nos vies. A toute cette injustice. « T'en fais pas pour ça, je comprends tu sais. Tu n'as aucune raison de t'excuser, ta réaction est tout ce qu'il y a de plus légitime et c'est ma faute. Je me suis montrée maladroite. Je n'aurais pas dû poser la question ». Je m'en voulais sincèrement d'avoir ravivé tout ça. Javier était dans un état second, il allait très mal et pour le connaître un tant soit peu, je savais pertinemment qu'il n'aimait pas se montrer aussi faible et surtout pas devant moi. « J'aimerais pouvoir te répondre Javier, j'aimerais vraiment, mais je ne suis pas la personne idéale pour ça. Regarde moi, ça fait plus de deux ans que Chris est parti et contrairement à toi, je n'ai plus aucun espoir de le revoir; pourtant je m'accroche. Je m'accroche à lui, à nous avec une telle force que ça me fait du mal. En ce qui me concerne je ne suis pas encore prête à tourner la page et je crois que je sais ce que tu ressens. Tu te dis qu'en t'autorisant à refaire ta vie, tu vas la trahir. Je le sais, parce que c'est ce que je pense aussi. Et malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de remède miracle à ça. Il suffit juste d'être patient et d'attendre jusqu'à ce que tu rencontres la bonne personne. Celle qui saura te rassurer et t'aimer. Peut-être pas aussi fort que Grace, mais... excuse-moi, c'est un peu trop pour moi » je conclus en me retournant pour chasser mes larmes. J'avais essayé d'aider Javier, mais la vérité était que mon beau discours m'avait surtout atteint moi. Dire ces mots m'avait fait prendre conscience de ma situation et je venais de comprendre qu'il était plus que temps de lâcher prise, de tourner la page et j'avais du mal à accepter tout ça. C'était juste affreusement douloureux.
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming EmptyJeu 19 Juil - 13:39



✖ Ayhalina & Javier ✖
« Thank you for coming »

New York by night. C’était à la fois magique et mélancolique. Du moins, c’est ainsi que je le ressentais alors que je marchais sans vraiment de but en tête. Pauvre Ayhalina, elle devait s’en vouloir d’être la cause plus ou moins directe de mes tourments. Seulement, je me connaissais. Si j’étais resté une minute de plus dans son appartement, j’aurais eu des mots qui auraient dépassé ma pensée et je ne voulais pas la blesser. Ce n’était pas de sa faute si Grace était un légume. Ni la mienne. Tout cela, c’était la faute de ce putain de chauffard ! Je le haïssais de toutes les fibres de mon être et il avait fallu toute la persuasion de Peter pour que je n’aille pas le tuer à petit feu. Le type avait une famille, il était bourré et alors ? Grace était ma famille également ! Une mise à l’épreuve de cinq ans et deux ans de prison avec sursis. Ouaw ! Cela me faisait une belle jambe car ce n’était rien en comparaison d’une vie bousillée. Qu’allais-je devenir si ma femme ne se réveillait jamais ? Des fois, j’avais l’impression de l’entendre me parler ou rire à mes côtés mais j’avais conscience que peu à peu mes souvenirs s’estamperont. Les sons dans un premier temps puis peu à peu ça sera une image. Un évènement. Je ne voulais pas l’oublier, je ne voulais pas à avoir à l’oublier. J’étais malheureux à en crever. Comment faire le deuil d’une personne qui respirait encore ? Comment faire le deuil d’une personne dont le cœur battait encore ? Je n’avais honnêtement pas les réponses à mes questions d’où ma colère et ma frustration.

Je me rappelle très bien d’avoir essayé de passer une agréable soirée avec une femme rencontrée par hasard. Elle était belle, cultivée, charmante et drôle. Tout pour me plaire mais elle n’était pas ma femme et mon être s’était révulsé à l’idée de l’embrasser, de la toucher. Etait-ce trop tôt ? Au bout de trois ans, je pensais pouvoir assouvir au moins certains besoins primaires mais non, l’image de ma femme restait imprégnée en moi. J’allais devenir dingue si cela continuait. Je n’en pouvais plus ! Soit j’explosais, soit j’implosais. J’ignore quelle solution serait la meilleure mais en attendant de trouver, mon boulot restait ma manière de vivre. Une habitude prise au quotidien. Rassurante, persistante, habituelle. Dès fois, je me demandais si je n’étais tout simplement pas fait pour reprendre la route. Mercenaire ou même essayer de retrouver ma place dans les Marines. Ok, la dernière solution était plus qu’improbable mais bon, j’avais l’impression de faire du surplace. Bordel, j’aurais aimé un signe, n’importe quoi ! Sans m’en rendre compte, mes pas m’avaient ramené chez ma protégée et amie. Je devais arrêter d’être égoïste peut-être ? Ou tout simplement l’être au moins une fois.

Ayhalina n’avait pas bougé du canapé. Elle tourna la tête vers moi et je m’excusais platement. C’est alors que je craquais et lui demandait conseil mais elle n’avait pas non plus la réponse. Elle-même se débattait au quotidien pour accepter la mort de son époux. Peut-être n’aurais-je pas du revenir dans sa vie ? J’avais l’impression d’avoir ramené dans mes bagages un lot de souffrance. Christopher, mon ami, si tu voyais à quel point ta mort la tue à petit feu. Désolé mon ami de ne pas pouvoir la protéger de ton souvenir mais le voulais-je seulement. Dans un sens, je lui en voulais de la faire encore souffrir deux ans après. La sentant lâcher prise, j’oubliais mon propre chagrin et l’attirait dans le creux de mes bras pour la bercer avec tendresse. Je la protègerai coûte que coûte et quand elle n’aura plus besoin de moi, alors je partirai loin pour lui permettre de recommencer une nouvelle vie loin des fantômes de son passé. C’était une promesse que je me faisais. Lorsque je sentirais qu’elle n’a plus besoin de moi alors je sortirais définitivement de sa vie. Une petite voix me souffla que je ne le pourrais jamais mais je la fis taire. Sans une parole échangée, je la conduisis sur le canapé où nous nous assîmes devant un film quelconque. Les émotions fortes de la journée aidant, ni l’un ni l’autre ne se rendit compte que Morphée nous accueillait les bras ouvert dans son monde onirique. C’est ainsi que s’acheva ma première journée à New York, dormant sur le canapé d’Ayhalina, étreignant avec tendresse cette dernière comme pour la protéger même dans ses rêves.

TOPIC CLOS



code by shiya.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming Empty

Revenir en haut Aller en bas

Javier&Ayhalina Ҩ Thank you for coming

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Ayhalina&Javier •• I'll always be there for you
» nemo & ayhalina ◈ please, help !
» AYHALINA&LULA • ❝ nice to meet you ❞

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-