Sujet: I can't forget the past, a man stay a man...or not... | Harold Jeu 16 Aoû - 0:58
En arrivant aux Etats Unis, Norah avait toute sa vie à construire. Elle avait bien sur eut une vie avant mais elle n’avait qu’un souhait : l’oublier. Bien sur, elle n’oubliait pas sa mère, ses petites sœurs et ses grands parents qui avaient tant fait pour elle, toutes des personnes qui avaient su être là pour elle tout au long de sa vie ou au moment où elle avait eu besoin d’eux. Elle les aimait plus que tout mais bizarrement elle n’avait pas eu de mal à prendre la décision de les quitter pour aller vivre le rêve américain. C’était un peu fou que de tout laisser dans un pays pour aller vivre dans un autre mais c’était dans les gênes. En effet, ses grands parents d’origine américaine avaient tout quitté pour aller vivre en France, et sa mère elle-même avait quitté les Etats Unis pour la France puis pour les Philippines. Au final, ce n’était qu’un retour aux sources, un besoin d’assouvir la curiosité de savoir d’où elle venait vraiment. Malgré toutes les réticences que sa famille avait pu avoir à la laisser partir à l’inconnu, elle avait tout de même eu le dernier mot et elle était partie. Norah avait pris l’avion avec pour seul bagage, autre que ses vêtements, un peu d’argent de côté et un dossier d’inscription à l’université de New York pour la rentrée de septembre. Arrivée sur le sol américain ce n’était pas sans peur qu’elle avait commencé à parcourir les rues de la grosse pomme. Elle avait tout d’abord trouvé un hôtel pour déposer toutes ses affaires, puis elle avait cherché un petit boulot et finalement elle avait été s’inscrire à l’université. Heureusement, elle avait été aidé pour l’inscription car elle ne comprenait pas tout, et oui, Norah même si elle était américaine et parlait l’anglais ne l’avait jamais vraiment parlé du moins pas de manière courante. Elle se rendit compte de cette première difficulté, cette première barrière qu’elle aurait à dépasser mais c’était bien trop tard pour faire demi-tour. Une fois tout cela fait, elle se mit en quête de trouvé un petit studio, quelque chose de peu cher qui ferait bien l’affaire pour simplement dormir. Finalement elle avait trouvé quelque chose de pas trop mal, une chambre bien aménagée dans un appartement dans le cœur de New York. Lorsqu’elle avait vu l’annonce il n’y avait pas de prix pour la chambre et ce n’est qu’en allant visiter que le jeune homme lui avait annoncé la bonne nouvelle : c’était tout à fait abordable pour elle, elle n’aurait jamais trouvé moins cher pour si bien. C’était donc une bonne chose de faite, une bonne chose oui mais vivre avec quelqu’un, Norah ne savait pas si elle en était réellement capable, de plus ce quelqu’un s’avérait être un homme et depuis ce qu’il s’était passé avec son père, elle avait peur des hommes et ne leur faisait pas confiance les associant à cette image de personne qui ne fait qu’abuser de vous. Malgré ses craintes, la jeune femme avait sauté sur l’occasion, elle avait pris sur elle et finalement elle ne regrettait pas. Même si ils n’étaient pas de grands amis pour le moment, en même temps ils ne se connaissaient que depuis début juin, ils passaient de bons moments ensemble, sans vraiment se parler beaucoup, sans trop se poser de question, sans trop s’embêter en clair. Les angoisses de Norah disparaissaient quelque peu même si elle ne lui faisait pas pour autant confiance et se méfiait toujours de lui, la preuve, tous les soirs, la demoiselle ferme sa porte de chambre à double tour. Bref, la jeune femme ne pouvait pas se changer du jour au lendemain, ce qu’elle avait vécu était beaucoup trop marquant. Cependant, elle y travaillait et son principal travail était d’affronter tous les jours des dizaines d’homme puisqu’elle était serveuse dans un starbuck. Heureusement, elle ne servait pas de vieux alcooliques qui lorgnaient sur elle, un travail comme cela elle ne l’aurait jamais accepté, mais même si elle servait des petits étudiants elle se méfiait d’eux comme de la peste. Les viols par des jeunes existaient aussi et cela n’arrivait pas qu’aux autres. Enfin… Certains diraient qu’en voyant le mal partout on ne fait plus rien mais lorsqu’on a vécu avec le mal partout cela peut se comprendre. Les journées au starbuck étaient fatigantes comme tout emploi à plein temps, car oui pendant les vacances Norah travaillait tout le temps, de l’ouverture le matin à la fermeture le soir avec une petite pause au milieu. Elle avait convenu cela avec le patron pour les vacances d’été, cela lui permettait de gagner plus d’argent et donc de pouvoir mettre de côté pour les dépenses qu’elle aurait prochainement avec la rentrée universitaire. Cependant, ce rythme élevé était plus qu’éreintant pour la jeune femme et elle rentrait chez elle tous les soirs sur les rotules. Malgré cela ce soir, elle ne put dire non à son colocataire, Harold qui lui demanda de mettre en scène quelque chose, enfin plutôt de jouer. Il était scénariste et parfois il avait besoin d’elle pour pouvoir s’imaginer certaines scènes. Jamais elle ne lui avait dit non mais jamais elle n’avait été aussi fatiguée jusque là car la fin des vacances approchant, les étudiants se remettaient petit à petit le nez dans leur bouquin et passait de plus en plus de temps au starbuck, au final, elle courait tout le temps dans tous les sens. En mettant sa fatigue de côté, elle s’installa à côté de lui lorsqu’elle rentra et qu’il lui demanda ce service attendant de savoir ce qu’elle aurait à faire. Elle avait appris à ne pas contrarier un homme, la seule fois qu’elle l’avait fait, elle en avait pris pour le reste de sa vie. De plus, Norah était toujours très reconnaissante par rapport à la chambre qu’il lui louait et l’appartement qu’elle avait pour si peu cher alors elle ne se voyait pas le laisser dans la panade alors qu’il faisait tant pour elle. En s’essayant et en retenant un bâillement elle lui dit alors un petit sourire aux lèvres ! « Vas y ! Dis moi ce pourquoi tu as besoin de moi… Autant te dire que je ferais de mon mieux la journée a été dure. » Elle ferait de son mieux et le mieux serait comme d’habitude le maximum qu’elle pouvait donner pour ne rien avoir à se reprocher et qu’on ne lui reproche rien. Tout était calculé, calculé en fonction de la personne qu’elle avait en face d’elle et non en fonction d’elle.
Sujet: Re: I can't forget the past, a man stay a man...or not... | Harold Mer 22 Aoû - 7:07
« I am a little bit of loneliness, a little bit of disregard. A handful of complaints, but I can't help the fact That everybody can see these scars »
redsky
« Tatataaaa tatatatatatataaaaaaaaa ! » profitant de ma solitude temporaire au sein de l’appartement j’hurlais l’air du générique d’ouverture de la saga Star Wars tout en brandissant au ralenti mon sabre laser plus vrai que nature qui était d’un rouge pétillant. Bien que transportait dans un tout autre univers je m’arrêtais en plein milieu de ma scène, quelque chose n’allait pas, quelque chose qui faisait que tout ceci sonnait faux et rendait la chose beaucoup moins crédible qu’elle ne devait l’être à la base. Levant les yeux au ciel une demie seconde je me dirigeais ensuite vers mon ordinateur pour mettre le véritable générique. Ma voix n’était malheureusement pas équipé pour retranscrire toute l’émotion que susciter ce passage du film, c’était donc d’un air satisfait que je reprenais là où je m’en étais arrêté. Sabre à la mains, je gesticulais à présent avec vivacité et agilité dans l’enceinte de tout l’appartement prêt à décapiter le premier sith qui croiserait mon chemin. Malheureusement, les minutes m’étaient comptées et je le sauvetage de la galaxie allait devoir attendre au détriment de l’arrivée, imminente, de ma colocataire. J’avais l’étrange impression que si elle me voyait comme ça elle risquerait d’être effrayée, voir même choquée, et garder des bonnes relations avec qui l’on vivait était importante. C’était en tout cas ce que mon psy m’avait fait remarquer le jour où je lui avais annoncé la nouvelle d’une nouvelle personne dans ma vie. Il fallait bien avouer que la présence d’une seconde personne dans ce qui ce voulait être mon havre de paix se justifier par la simple suggestion de l’homme que je devais voir une fois par semaine. Soit disant qu’il était important pour quelqu’un « comme moi » de se sociabiliser et quoi de mieux qu’avoir un/une colocataire ? Tout ? Anyway, basé sur plusieurs critères de sélection Norah était celle qui se rapprochait le plus de la colocataire idéale. Méfiante, elle ne se mêlait pas de mes affaires, à moins que je ne lui propose, ce qui me laissait encore une grande partie de ma liberté. La seule chose à laquelle je devais veiller était d’adopter un comportement ordinaire en sa présence; mais après tout lorsque l’on savait qui on était il ne s’agissait pas d’un gros problème de changer pour les autres même si cette dernière ne m’avait rien demandé, je le faisais dans l’intérêt de tout le monde.
L’arrivée de Norah se faisant imminente je me postais devant un des films de mon réalisateur préféré, le grand maître Tarantino. Ayant besoin d’inspiration pour un nouveau scénario, l’idée semblait être des plus judicieuse, Quentin avait toujours été d’une grande aide pour moi. Le film avait à peine commencé depuis une trentaine de minutes que la jeune femme faisait son apparition. Totalement absorbé par ce qui se passait à l’écran je ne détournais pas le regard, pas un mouvement de bras, ni même un battement de cil quand soudain j’eu le déclique dont j’avais besoin. Gratifiant le Tarantino d’un sourire en guise de remerciement je me tournais d’un geste de brusque vers ma colocataire qui avait à peine eu le temps de se poser sur le canapé « HI Norah, j’espère que ta journée c’est bien passée. » Bien trop excité pour lui laisser le temps de répondre je reprenais de nouveau la parole, encore un manque de tact de ma part je suppose. « J’aurai besoin de toi pour m’aider à la rédaction d’un nouveau projet de script. Ca te dérangerai pas de m’aider ? » La réponse ne se fit pas attendre et cette dernière me fit chaud au cœur, une preuve que j’avais bien fait de choisir la jeune femme au détriment des autres, elle était toujours d’accord pour m’aider dans mes projets. Me levant d’un ton décidé je tendais la main en direction de mon interlocutrice attendant que celle-ci s’en saisisse pour ensuite l’entraîner à travers tout l’appartement jusqu’à ma chambre. Une fois dans cette dernière je levais les deux bras au ciel et prenais la parole tout en me tournant vers Noah « Sois la bienvenue dans mon repère. » Telle un super héros, à cet instant même je faisais de la jeune femme mon acolyte pour une durée indéterminée Lui faisant signe de me suivre je la conduisais jusqu’au fond de ma chambre ou se trouvait un fort dont les fondations étaient entièrement constituées de coussins et de draps, ainsi que de balais. Y entrant dedans sans aucune hésitation suivi de près par la jeune femme je m’asseyais en tailleur avant de prendre de nouveau la parole « Bienvenu dans un monde où les seules limites sont celles imposées par ton imagination. » Pourquoi l’emmener ici plutôt que de rester dans le salon ? Une question à laquelle je ne préférai pas répondre immédiatement, comme dans tout bon film il fallait savoir garder le suspens pour ainsi mieux introduire les rebondissements. « Pour mon prochain scénario j’ai décidé de faire un film à huit clos, mais j’ai besoin de toi pour trouver des idées originales qui amèneraient plusieurs personnes à se retrouver dans une telle situation, c’est pourquoi je fais appel à ton imagination. »
Sujet: Re: I can't forget the past, a man stay a man...or not... | Harold Ven 24 Aoû - 12:18
Norah était épuisée par sa journée de travail certes, mais elle ne pouvait pas dire non à Harold. Après tout, il l'aidait chaque jour en lui louant la chambre de son appartement à très bas prix alors elle pouvait bien lui apporter un petit soutien en l'aidant lorsqu'il avait besoin d'elle. En effet, il lui demandait parfois de se mettre en situation, des situations qu'il avait imaginé. Cela ne la dérangeait pas tant qu'il ne lui demandait pas des choses impossibles, cela ne la dérangeait pas lorsqu'elle n'était pas épuisée mais bon, ça ne pouvait pas toujours tomber au bon moment... Et ce soir n'était pas le bon moment mais elle se força un petit peu quand même pour lui faire plaisir, elle ne pouvait pas le mettre dans le pétrin, elle s'en voudrait si rien n'aboutissait de son projet ou si c'était quelque chose de très mauvais et qui ne marchait pas qui en ressortait. Enfin, avec le peu d'énergie qu'elle avait, elle n'était pas sûre de pouvoir faire quelque chose de bien ce soir mais bon, elle pouvait toujours essayer. « Ma journée s'est bien passée mais je suis épuisée, alors je t'aide rapidement puis je file à la douche, manger un bout et dormir si tu n'y vois pas d'inconvénient ! Et ne m'en veux pas si je n'arrive pas à faire ce que tu veux hein ! » Tant qu'il ne s'énervait pas sur elle c'était l'essentiel mais il y avait très peu de chance, Norah ne l'avait jamais vu s'énerver à par peut être sur l'un de ses jeux vidéos, des jeux qui étaient ses amis tellement il y passait du temps. Et oui elle vivait avec un grand enfant et la situation qu'il avait imaginé pour son prochain script le montrait. Elle le suivit dans sa chambre, prenant légèrement peur de ce qu'il allait lui demander avant de se souvenir que c'était Harold et pas un gros lourd qui la draguait souvent, et découvrit un fort construit de couette et de coussin. La brunette rigola légèrement, vraiment doucement pour ne pas le vexer, il avait vraiment des idées tordues parfois il fallait bien l'avouer. Ils s'installèrent dans le montage, Norah espérant bien que cela ne lui tombe pas sur la tête et qu'elle ne soit pas assommée sous les couverture, et le jeune homme expliqua son idée. Alors ils étaient dans un fort en coussin et couverture mais elle devait s'imaginer dans un endroit à huit clos, très bien. « Je veux bien te proposer des idées mais tu veux que tes bonhommes se retrouvent enfermés dans quoi ? Pas un château fort hein parce que là je devrais vraiment te dire de sortir un peu des jeux vidéos mon cher colocataire ! Bref, si tu veux que se soit réaliste oublie le fort, sauf si tu as décidé de faire un bon en arrière dans le temps ! » Elle lui donnait son avis, qu'il en tienne compte ou non c'était son problème. Sachant qu'elle n'allait pas sortir de là avant un petit moment elle lui demanda alors en rigolant. « Il te reste un coussin au moins pour le mettre sous ma tête que je puisse m'allonger, je suis crevée ! Je serais sûrement plus productive ainsi ! » A peine demandé qu'un coussin débarquait dans la tente et Norah s'allongea alors qu'Harold en faisait de même à côté. Si il n'y avait pas eu les couvertures et des étages entre eux, ils auraient pu avoir la tête dans les étoiles, mais non. « Bon maintenant le but est de ne pas s'endormir pour avancer ton script ! Je ne dors pas hein même si j'ai les yeux fermés, je réfléchis. » Certes pour le moment elle ne s'était pas assoupie mais cela n'allait sûrement pas tardé, ce n'était pas bien grave après tout car elle ne travaillait pas le matin le lendemain, elle aurait donc le temps de dormir sans avoir à mettre de réveil mais tout de même ce ne serait pas une situation très confortable que de s'endormir dans la chambre d'Harold, il restait un homme, elle restait sur ses gardes.