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Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande]

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MessageSujet: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMar 24 Avr - 7:10

Est-ce que la journée pouvait être plus ennuyeuse et irritante que ça? Tout avait commencé - à 8:00 du matin- avec une vibration assez désagréable provenant de son cellulaire qui l'avait tirée de son précieux sommeil. Déjà que la jeune femme n'était pas quelqu'un à se mettre tôt au lit, elle avait à peine dormi ses huit heures de sommeil. D'humeur assez grincheuse, elle avait décrochée en disant d'un ton assez sec ''Brewster''. Quel ne fut pas surprise lorsqu'elle entendit au bout du fil ''Ju, tu pourrais être un peu plus agréable le matin''. L'appel venait de sa mère... Encore sur le même ton, elle lui avait répondu ''Je ne suis pas une fille du matin, qu'est-ce que tu veux? Il est 8:00 du mat.'' ''Voyons Ju, je m'ennuyais de toi et je ne savais pas qu'il était si tôt à New-York!''. Exaspérée, la brésilienne leva les yeux au ciel. ''M'man, tu vie au New-Jersey...'' Après plusieurs minutes de ''tu me manque, quand est-ce que tu va venir nous voir ton père et moi, est-ce que tu as trouvée quelqu'un?'' Juliana était maintenant saturée de sa mère pour au moins une semaine... Elle avait le don de l’appeler à des heures impossibles, pourtant elle connaissait les habitudes de vie de sa fille. Elles n'étaient pas super proche, mais lorsqu'on connaissait un tant soit peu la brésilienne, on comprenait assez vite qu'elle aimait dormir le matin et qu'il fallait absolument ne pas la réveiller, surtout lorsqu'elle était en congé. Parfois, elle se demandait si elle ne devait pas travailler de nuit, mais son futur partenaire n'allait peut-être pas être d'accord avec se changement d'horaire....
Sans se presser, Juliana s'assit sur le rebord du lit tout en passant ses mains dans son visage. Elle jeta un coup d'oeil au cadran sur la table de chevet. 8:15 du mat... Encore deux heures à tuer avant d'aller travailler et - par la faute de sa mère - l'inspectrice était maintenant totalement éveillée. Autant attaquer la journée avec un café...
Après avoir accompli le rituel du matin, bu son premier café de la journée, s'être habillée avec son éternel tailleur-pantalon qu'elle portait toujours pour aller travailler - c'était plus confortable qu'une jupe ou une robe, surtout lorsqu'il fallait traquer les criminels - la brésilienne était fin prête à partir à son lieu de travail...
Assise à son bureau, le temps d'effilait lentement. Juliana ne pouvait pas s'empêcher de fixer à toutes les demi-heure l'horloge fixé au mur. Aujourd'hui, c'était assez mort, alors la jeune femme avait été reléguée à la paperasse. Une petite pile de dossiers attendaient tranquillement d'être retranscrit, archivé, signer et ranger dans un classeur. Rien de bien palpitant pour une femme qui avait de la difficulté à rester assise à rien faire. Enfilant des tasses de café assez rapidement pour éviter de sombrer plus profondément dans l'ennuie, ses yeux se posèrent sur une autre pile de dossiers. Cette pile était ses enquêtes qui étaient en cours. Sur le dessus de cette pile, le premier dossier portait l'inscription ''Bathilde F. Hollande''. Selon les documents, cette fille trempait dans des histoires de drogue et de meurtres depuis un bon moment sans jamais avoir écopée d'une peine de prison. Lorsque se dossier était tombée sous la main de la brunette, cette dernière avait suppliée son patron de lui laisser cette enquête. Au début, il avait fait la sourde oreille, disant que cette enquête était trop dangereux pour une femme sans partenaire. Était-ce de sa faute s'il était en mission sous couverture!? Au bout d'une semaine, il avait enfin flanché, mais à une seule condition; Elle n'allait être rien d'autre qu'un appât. Quelqu'un s'était chargé de mettre son nom sur la liste des personnes à éliminer de Miss Hollande. Pour attirer au maximum son attention, on avait mit un très gros montant sur sa tête, alors si la jeune femme sortait seule la nuit, elle devrait être extrêmement prudente...
Quand 6:00 du soir s'afficha enfin sur l'horloge du département de la criminelle, Juliana poussa un soupir de soulagement. Cette longue journée allait connaître une fin. Malheureusement, la policière s'était réjouie trop vite. Son patron s'avançait vers elle avec un air qu'elle lui connaissait trop bien... Il allait lui demander de faire des heures supplémentaires. ''Oh non... Je n'ai pas envie de prendre racine sur cette chaise à rédiger des dossiers...'' Avec un sourire maladroit, il alla droit au but rendu à sa hauteur '' Brewster, j'ai un service à vous demander. Le policier qui était supposé de patrouiller pour la ronde du soir dans le Bronx Park à décidé de ne pas se pointer au travail tout à l'heure. J'ai essayé de le remplacer, mais entre les policiers en vacance ou malade, personne ne pouvait prendre sa place, je voulais savoir si vous vouliez vous chargez de cette ronde jusqu'à la prochaine?'' Bronx Park... Dans la journée, cet endroit était attrayant et sans réel danger, mais une fois la nuit tombée, il fallait éviter d'y traîner. Déjà par sa grande superficie, en faire le tour ne finissait jamais et toutes sortes de gens pouvaient y accéder. Plusieurs fois par semaine, un policier arrêtait des camés, des petits revendeurs et bien d'autres types peu fréquentable...
''Ironique comme situation'' pensa l'enquêtrice, son patron ne voulait pas qu'elle enquête seule sur une affaire trop dangereuse, alors on la transformait en gratte-papier, mais aller faire de la patrouille dans un parc le soir et qui plus est, encore une fois seule, là il n'y avait aucun problème! Enfin, au moins elle allait pouvoir occuper sa soirée. Avec un simple hochement de tête, elle accepta l'offre de son patron et s'apprêtait à partir quand se dernier lui dit d'être prudente...
Après avoir affrontée le trafic de New-York, la jeune femme gara sa Honda Civic noir dans le stationnement du parc. Avant de sortir, elle vérifia si elle avait tout ce qu'il lui fallait. Ses clés dans sa poche, sa plaque de police, son arme et son cellulaire. Tout était là. Sans réel trace d'intérêt, Ju ferma sa portière et commença sa longue ronde jusqu'à la relève qui allait être dans un bon moment... Personne en vue, tout était calme et silencieux. Enfin pour le moment, car quelque chose au fond d'elle-même lui disait qu'elle n'était peut-être pas si seule finalement...


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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMar 24 Avr - 10:25

Juliana T. Brewster

Dès le matin, la journée avait mal commencé, Impossible de remettre la main sur le pot de Nutella que j'avais eu tant de mal à trouver. Je ne voit vraiment pas ce que les américains trouvent au beurre de cacahuètes, à croire qu'il font ça juste pour m'embêter. Et bien évidemment, je m'apperçois juste après que la brique de lait est vide et que si je veux prende mon petit déjeuner, je vais devoir sortir à neuf heures du matin. N'ayant pas vraiment le choix, j'allai dans le supermarché le plus proche. Pour couronner le tout, plus de lait demi-écrémé. Raaaah, on est pas un vendredi treize, pourtant !
Je me résolus donc à abandonner l'idée de prendre mon premier repas de la journée, et décida d'aller voir à la banque si ils avaient retrouvé ce foutu chèque qu'ils ont réussis à perdre. Deux mille dollars dont si ça se trouve, je ne verrais jamais la couleur. Je ne sais pas pourquoi j'y suis allée, ils m'ont sortis le même refrain: Nous faisons tous notre possible, et patati, et patata... Quoi de mieux pour continuer la journée ?
N'ayant aucune envie de continuer à enchaîner les mauvaises nouvelles, je décidai de rester dans mon appartement à Brooklyn jusqu'à ce soir, où je passa l'après midi à regarder les prochaines personnes de ma liste. Juliana Brewster, 29 ans, enquêtrice à la brigade criminelle. Et il y a une très grosse somme à la clé en plus, donc plus vite je m'en débarrasse, plus vite je récupère l'argent. Son nom me disait vaguement quelque chose... enfin, si ça se trouve, je la connais juste grâce à ce papier, à moins que ce soit dans le New York Times... quoi qu'il en soit, j'espère qu'elle a réalisé tous ses projets, car bon, on dit peut être que je suis une personne sans scrupules mais je penses quand même un peu aux autres, parfois !
Le soir venu, je guettais les sorties du commissariat, jusqu'à voir la brune que je cherchais sortir. J'entendis Bronx Park, et prit de l'avance. Malgré les légendaires embouteillages de New York, je réussi à me garer avant elle. Elle sorti de sa voiture, et commença sa ronde. J'attendis une dizaine de minutes avant de faire quoi que ce soit. Je sorti mon arme, et levai le bras.
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMer 25 Avr - 5:50

En ce moment, Ju se résumait la situation de la façon suivante : Faire une ronde à 19:00 du soir - car avec les embouteillages qui ne finissait jamais, elle avait mit une heure à arriver au Bronx Park - c'est nul. Pour couronner le tout, son appartement se trouvait à 15 minute - de voiture bien sûr - du parc. Tout en maugréant intérieurement, la jeune femme se promit que lorsqu'elle rentrerait à la maison, elle allait s'offrir une bière pour oublier cette journée longue et irritante. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas bu de l'alcool - elle préférait largement le café, car une policière sous l'effet de l'alcool n'est pas très brillant - alors son organisme en réclamait une haut et fort. Autant céder à ses pulsions une fois de temps en temps...
Tout en marchant tranquillement dans l'atmosphère silencieuse et pesante du parc, la jeune femme arriva à hauteur d'un petit pont en pierre qui passait par-dessus d'un des nombreux ruisseaux du Bronx. C'était tranquille, même un peu trop. Il n'était pas rare qu'à cet heure certaines personnes faisaient une petite ballade dans ce coin-ci du parc puisque le zoo et toutes les autres attractions étaient fermées. Enfin, c'était peut-être son imagination et de toute manière, elle n'avait fait que deux ou trois fois une ronde dans ce parc - sauf que c'était la première fois qu'elle se retrouvait seule -. ''Bah au moins j'ai mon arme et mon cellulaire en cas de besoin'' pensa-elle pour se rassurer. Quoi que cette fois-ci, la situation allait être un peu plus différente...
Cela faisait à peine 15 minutes qu'elle avait commencée sa ronde, qu'un sentiment de malaise la submergea soudainement. Avant qu'elle ne réussisse à mettre le doigt sur l'origine de cette sensation, quelque chose à l'intérieur d'elle lui cria de se mettre à l'abris. L'enquêtrice ne se posa pas de question, car elle reconnaissait cette ''voix''. Son instinct lui envoyait un message que quelque clochait. Non, elle n'était pas seule, quelque chose ou quelqu'un la suivait... Elle eue à peine le temps de se cacher derrière le premier banc de parc qui se trouvait le plus près, qu'un ''PAW'' assourdissant surgissait derrière son dos. C'était un rêve ou quelqu'un venait d'essayer de l'assassiner!? Prudemment, elle se releva un peu observant les alentours pour trouver l'origine du coup de feu. À plusieurs mètres, avant qu'elle ne disparaisse de son champ de vision, une jeune femme blonde aux traits asiatique tenait quelque chose dans une de ses mains. C'était la seule personne qui se trouvait sur place et normalement et lorsqu'un coup de feu était tiré, tout ceux qui se trouvaient sur le lieu d'une fusillade, prenaient leurs jambes à leur cou...
Étrangement, la suspecte lui disait quelque chose, comme si elle l'avait déjà vue quelque part... En une fraction de seconde, une petite lumière s'alluma dans l'esprit de la policière. ''Bathilde Hollande!''. Ça s'était mauvais signe, car Ju ne devait jouer les appâts que d'ici un jour ou deux! Maintenant, elle allait devoir faire fonctionner sa cervelle pour se tirer de se mauvais pas. Tout d'abord, la jeune femme ne pourrait pas rester éternellement cachée derrière ce banc. Elle allait devoir bouger si elle voulait survivre. Si elle survivait à cette soirée, ce n'était pas une bière qu'elle allait s'offrir, mais bien une bouteille de vodka!
La policière réfléchissait aux différentes possibilités qui s'offrait à elle. L'idée de s'enfuir vers sa voiture était à éliminer car Miss Hollande se trouvait dans cette direction et en plus le terrain était à découvert. La meilleure idée était de se diriger vers les arbres. Prenant son arme dans sa main, la brésilienne prit une profonde inspiration, puis elle se mit à courir en direction de la piste cyclable, sauta en bas par dessus le mur béton qui séparait la route de la forêt. Intérieurement, l'enquêtrice remerciait ses nombreuses heures à s'être entraîner d'arrache-pied pour obtenir une bonne forme physique. Après quelques minutes de course, Juliana s'adossa à un arbre et dirigea sa main libre vers son cellulaire... qui ne se trouvait plus à sa place dans sa poche... Prise d'une légère panique, elle tapota toute les poches de ses vêtements pour arriver à la conclusion qu'elle l'avait perdue! Dans sa course, il avait du glisser de sa poche et tomber sur le sol! Maintenant, elle était laissée seule à elle-même avec une tueuse à gage qui voulait sa peau...!


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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMer 25 Avr - 10:19

Juliana T. Brewster

C'est vrai que s'attaquer à une policière est loin d'être la chose la plus intelligente que j'ai faite, mais en revanche, rien que la somme élevée me faisait oublier le risque que je courrais. Sauf que, cette fois, j'ai bel et bien l'impression d'avoir tiré à côté. Ou alors elle avait eu le temps de se cacher. Quoiqu'il en soit, j'ai bel et bien tiré dans le vide. On dit que les flics ont de l’instinct, mais j'avoue que j'y crois pas trop. Après tout, ils n'ont jamais su où chercher des preuves contre moi !Je disparu derrière un arbre et observai le parc. Où avait-elle bien pu se cacher ? J'apperçus une ombre courrant sur la piste cyclable. Pourcentage de chance que ce soit quelqu'un d'autre que Juliana: quasi inexistante. Je me lançai donc à sa poursuite. Dans ma course j'eu l'impression de marcher sur quelqu'un chose, mais je ne pris pas le temps de regarder quoi. Plus vite ce sera fait, plus vite je pourrai m'offrir une arme plus prefectionnante ou alors une de ces sublimes robes de chez Chanel. Au bout de la piste, il y avait un muret en béton séparant la piste de la forêt. Persuadée qu'elle ne pouvait se cacher qu'ici, je pénétrai à mon tour dans la forêt, et commençai à la chercher.
« Où es-tu passé...? »
Je vais la trouver, je vais le trouver !De toute façon elle n'a pas pu aller bien loin, quoique je suis loin d'avoir son niveau d'endurance. Mais je vais la retrouver, j'en suis sûre. Je cru entendre un bruit derrière un arbre, me dirigeai vers ce dernier, et reconnu la brune au prix tant élevée.
« Eh, eh, fais tes prières ! »
Dis-je d'un air « diabolique » si l'on peut dire ça comme ça. J'appuiai sur la gâchette. Eeeh ?!Le seul bruit que j'entendai était le clac clac de la gâchette. Non, comment c'est possible ?Comment c'est possible d'avoir une telle mémoire de poisson rouge ?Je n'ai quand même pas oublier de remettre des balles dedans ??Génial, je me retrouve seule avec une policière cherchant sans doutes à m'arrêter sans pouvoir me défendre.

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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyJeu 26 Avr - 8:53

Pendant que la jeune femme cherchait désespérément son cellulaire pour appeler des renforts, elle n'avait pas prêtée attention aux bruits de course de la tueuse à gage qui se dirigeait droit vers sa cachette. Au moment qu'elle voulu changer d'endroit, il était maintenant trop tard, car l'asiatique se tenait devant elle, son arme pointée sur sa tête. Ju ne voulais pas mourir, pas comme ça en plein milieu d'un parc! Ce qui était à la base un plan pour piéger la criminelle se retournait maintenant contre la policière! Alors qu'elle savait que toute tentative de défense était inutile - le temps qu'elle puisse se servir de son arme, une balle se serait déjà loger dans son crâne - la brésilienne ferma les yeux, espérant un quelconque miracle. Au moment qu'elle entendit Bathilde lui dire de faire ses prières, la jeune femme comprit que s'était la fin et qu'elle allait mourir en service pendant une ronde qui se devait plus au moins banale. Les poings serrés elle attendit la balle qui ne vint jamais. La seule chose qu'elle entendit était le ''clac'' que l'arme produisait quand la criminelle appuyait sur la détente.Juliana ouvrit les yeux, puis releva un sourcil devant la mine déconfite de son assaillante. Sa chance avait tournée et maintenant elle se retrouvait totalement désarmée devant une policière qui ne se ferait pas prier deux fois pour la coffrer et l'amener directement en tôle pour le restant de ses jours. Lentement, la brésilienne leva son bras et pointa son arme en direction de Bathilde, un sourire satisfait sur les lèvres. Au moins elle pouvait être sûre d'une chose, son arme était chargée, elle ne quittait jamais le poste sans s'assurer qu'elle pouvait se défendre en cas de problème. D'une voix calme mais autoritaire, Ju s'adressa à la jeune asiatique;

- Jeter votre arme sur le côté et mettez vos mains derrière la tête. Maintenant!

Même si son arme ne contenait plus aucune balle, Ju n'allait pas prendre le risque inutile de recevoir un coup de fusil en pleine tête. Maintenant, elle avait l'avantage. À croire que son adversaire n'était pas plus brillante que ça... Quoi qu'il en soit, il fallait toujours éviter de sauter au conclusion, son assaillante avait quand même failli l'avoir quelques minutes plus tôt si son instinct ne lui avait pas dit de se mettre à l'abris...

-Bathilde Hollande, vous êtes en état d'arrestation pour tentative de meurtre sur un policier.Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être ou sera utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour.Avez-vous compris ce que j'ai dit ? Voulez-vous répondre à nos questions sans un avocat ?

Donc, une main tenant son arme et l'autre se dirigeant vers sa ceinture pour prendre ses menottes, Ju lui posa une question en espérant qu'elle lui réponde malgré le récit de ses droits, pendant qu'elle se dirigeait vers elle;

- Êtes-vous seule où il y a quelqu'un d'autre qui vous accompagne?

D'un geste expérimentée, l'enquêtrice attrapa les mains de la tueuse à gage pour lui passer les menottes. Avec elle, mieux valait restée prudente, car elle pouvait encore lui réserver d'autres surprises...

HJ: Excuse moi, c'est un peu court ^^''


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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMar 8 Mai - 1:01

Juliana T. Brewster

J'aurais du rester chez moi, et ne plus sortir après la banque, j'aurai du me douter que cette journée se finirai mal. Si seulement il était vide. Je n'aurai pas pu tirer une première fois et je ne me serais donc pas fait repérée. Mais le pire dans tout ça, c'est surement la tête que j'ai fait à ce moment-là. Digne de mangas ou de bande dessinée. Juliana pointa son arme sur moi, comme le font tous les policiers.

« Jeter votre arme sur le côté et mettez vos mains derrière la tête. Maintenant! »

N'ayant aucune envie de rejoindre Ian maintenant, même si je sais que les flics -français tout du moins- n'utilisent leur arme qu'en cas de véritable danger, je préférai quand même obéir. Aux Etats-Unis, je m'était déjà fait arrêter pour trafic de drogue, mais pour tentative de meurtre. De toute façon, grâce à ma famille de politiques, je m'en suis toujours tirée. Enfin, mon père ne sait rien ne mes activités. C'est mon cousin qui me sauve la vie à chaque fois.

« Billy Hollande, vous êtes en état d'arrestation pour tentative de meurtre sur un policier.Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être ou sera utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour.Avez-vous compris ce que j'ai dit ? Voulez-vous répondre à nos questions sans un avocat ? »

Eh oui, elle est contente, elle va pouvoir montrer à son commissaire qu'elle a attrapé une dangereuse criminelle sans l'aide de personne !!Tout ça pour frimer.

« Nan, moi j'veux mon avocat. Les frais de déplacement depuis la France sont offert, bien évidement ? »

Ah, ça, quand on cherche, une Hollande, on la trouve. Bien évidemment que j'ai un avocat sur New York. Ça doit être une des premières choses que j'ai cherché à mon arrivée aux USA. J'avais dit cette phrase sur un ton sérieux faussement ironique.

« Êtes-vous seule où il y a quelqu'un d'autre qui vous accompagne? »

A mon tour de rigoler un peu.

« Mon complice s'appelle Ian Kazuka. »

Cent dollars que cette idiote y croit. Peut être que la police à eu accès à son acte de décès, mais bon, je peux quand même espérer !Et puis, un peu d'humour dans une telle situation ne me fait pas de mal... bon Dieu, faites que je m'en sortes. Même si ça ne m'empêcheras pas de récidiver, l'amour et la vengeance sont plus forts que tout...






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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyVen 11 Mai - 8:06

La première impression qu'avait eue Juliana lorsqu'elle procédait à l'arrestation de Bathilde, c'était que la jeune femme n'était pas du tout nerveuse. Normal, à chaque arrestations qu'elle avait subit aux États-Unis, elle avait seulement héritée d'avertissements sans réelles conséquences. Aujourd'hui, la policière allait tout faire pour éviter cette situation encore une fois. De toute façon, elle voyait mal la jeune asiatique se tirer de se mauvais pas sans aucun problème puisqu'elle venait d'essayer de la tuer en plein milieu d'un parc...
Quand elle lui annonça - sans surprise pour la brunette - qu'elle refusait de répondre aux questions sans la présence de son avocat - en faisant preuve d'un quelconque humour -, la brésilienne garda le silence, mais son expression faciale laissait voir son agacement. Même avec une paire de menotte aux poignets, elle trouvait le moyen de rigoler tranquillement comme si de rien n'était. Enfin, peut-être allait-elle moins rire une fois rendue au poste de police... Au moins elle s'était donnée la peine de répondre à sa question. Comme elle allait relever la jeune femme, cette dernière prononça sur un ton sérieux le nom de son complice, Ju arrêta son geste, portant son attention autour d'elle. Entre les arbres, il était difficile de distinguer s'il y avait quelqu'un ou non de cacher, prêt à l'attaquer. Pendant qu'elle jetait un coup d'oeil rapide, son esprit fonctionnait à 100 à l'heure afin de ne pas se faire avoir. Ce nom, Ian Kazuka, la brésilienne avait déjà entendue ce nom quelque part et puis le lien se fit dans son esprit. Ce jeune homme était mort depuis un moment et selon certaines informations, il avait eu une relation avec la jeune femme. Prenant une profonde inspiration, l'inspectrice releva brusquement Billy du sol tout en s'adressant à elle d'un ton sec et froid;

- Vous avez le droit de garder le silence. Vous allez venir avec moi jusqu'au poste, nous allons vous gardez en garde à vue jusqu'à ce que votre avocat soit arrivé.

Replaçant son arme dans son étui, Juliana empoigna le bras de l'asiatique pour la traîner jusqu'à sa voiture. Dès qu'elle se serait rendu là-bas, la jeune femme n'aurait pas le choix d'appeler son patron avec sa radio pour lui dire qu'elle avait arrêté Bathilde Hollande et qu'il faudrait un policier sur le champ pour la remplacer au Bronx Park. Malencontreusement, avec la course qu'elle avait du faire pour lui échapper, la promenade - qui n'avait rien à voir avec une promenade de santé ainsi qu'agréable- allait durer un petit moment. Après quelques minutes de marche, tout était silencieux et calme au point qu'on entendait chaque petit bruit provenant du parc. Enfin, la brunette avait l'impression que ce silence n'allait malheureusement pas durer éternellement.


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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptySam 12 Mai - 22:42

Juliana T. Brewster

A quoi sert de stresser dans une telle situation ?Mis à part rendre encore plus fière la policière, absolument rien !Et puis, c'est vrai que je n'ai aucune raison de m'inquiéter. Je n'ai reçu que des avertissements... quoique cette fois c'est autre chose, c'est n'est pas sur n'importe qui que j'ai essayé de tirer... Quoique, même s'il m'arrive quelque chose, son air agacé suite à ma demande de frais offerts aura valu le coup. Et oui, même si les extra terrestres envahissaient New York, je suis sûre que je trouverai quelque chose à dire pour me faire rire. Il n'y a qu'à une unique situation tragique où c'était vraiment impossible de faire autre chose que de ne pas retenir mes larmes. Juliana regarda les environs à la recherche de mon soi-disant complice. Que je m'aperçue qu'elle s'était rendue compte qu'on était seules, je ne pu m'empêcher d'éclater de rire. C'est vrai quoi. Elle était quand même en train de chercher un fantôme !
« Vous avez le droit de garder le silence. Vous allez venir avec moi jusqu'au poste, nous allons vous gardez en garde à vue jusqu'à ce que votre avocat soit arrivé.
-Ah bah, il va être content qu'on le réveille à deux heures du mat' ! »

Je ne sais pas d'où ça me vient cette habitude de toujours tout prendre à la légère, en ajoutant ma touche d'humour. Mes parents sont ce qu'il y a de plus coincés. Elle me traîna jusqu'à sa voiture. Le parc était à présent calme. Trop calme.
« C'est stressant ce calme...»
Genre, la fille qui est emmenée au commissariat pour tentative de meurtre qui stresse non pas pour son futur mais parce que c'est trop calme. Ça fait longtemps que j'ai arrêté d'essayer de me comprendre, de toute façon.






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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMer 16 Mai - 9:45

Pendant qu'elle ramassait l'arme de Bathilde pour la glisser dans un sac qui servait pour amasser les preuves, Ju lui dit froidement;

- Ça, ce n'est pas mon problème, de toute façon, il est à peine 20:30.

''Celle-là c'est la meilleure! Elle se fait arrêtée, mais elle trouve le moyen de rire!''. La jeune femme soupira tandis qu'elle traînait la détenu jusqu'à sa voiture. Autour d'elles, il n'y avait aucun bruit, comme si tout les animaux du parc avait décider de masquer leur présence. Le reste de la petite ballade se déroula dans le calme et - au grand bonheur de la policière - dans le silence. Déjà que sa journée n'avait pas été des plus passionnante et agréable, Ju n'avait pas envie de se retrouver coincer avec une femme qui ne savait pas la boucler cinq secondes. En ce moment, la brésilienne ne voulait qu'une chose, acheter une bouteille de vodka - comme elle se l'était promis si elle survivait - pour ensuite tranquillement la boire sans être dérangée par qui se soit. Malheureusement, elle pouvait mettre une croix là-dessus. Puisque c'était son enquête - même si son rôle consistait à être l’appât - elle allait devoir ''s'occuper'' de la jeune femme pour le reste de la soirée...
Arriver au niveau de sa voiture, Ju fit une inspection rapide de la jeune femme afin de s'assurer qu'elle ne cachait rien d'autres sur elle ou des informations qui risquait de servir comme preuve, mais elle ne trouva rien d'intéressant. Après sa fouille, elle inséra sa clé dans la portière arrière, installa Bathilde à l'intérieur, referma la porte, puis elle fit le même manège pour le côté conducteur. Une fois installée derrière le volant, la brunette synchronisa sa radio avec le dispatcher pour lui dire qu'il fallait une nouvelle patrouille au Bronx Park puisqu'elle avait du procéder à une arrestation. Une fois fait, elle glissa sa clé dans le contact, puis démarra rapidement pour se rendre le plus vite possible au poste de police...
Après un moment à rouler dans les rues de New-York, elles furent rendu au poste de police. Juliana sorti la jeune asiatique de sa voiture pour l'entraîner par le bras à l'intérieur du bâtiment. En gravissant les quelques marches, l'inspectrice lui expliqua ce qui allait se passer même si elle doutait que la petite blonde avait déjà entendu ces explications par d'autres policiers;

- Je vais vous conduire à un téléphone, comme ça vous pourrez contacter votre avocat. Avec les accusations qui vont peser sur vous, vous allez devoir rester en garde à vue même après le départ de votre avocat.

Une fois à l'intérieur, la jeune femme lui retira les menottes, lui trouva un téléphone et la laissa faire son appel tout à attendant à ses côtés. Elle ne voulait pas la lâcher d'une semelle. Puisque cette dernière semblait douée pour s'en sortir à tout coup, autant minimiser ses chances, mais elle se doutait que son avocat devait être un des meilleurs de la ville... Une fois l'appel terminée, Ju l’entraîna vers l'endroit où ils mettaient les détenus en garde à vue. Avec un demi sourire, la brésilienne lui pointa la cellule qui se trouvait un peu plus loin.

- Tu vois la jolie petite cage, elle est juste pour toi.

Avec ses clés, elle ouvrit la cellule, puis enferma Bathilde à l'intérieur.

- On se voit un peu plus tard.

Lentement, Juliana commença à s'éloigner...


Dernière édition par Juliana T. Brewster le Dim 2 Sep - 7:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyJeu 17 Mai - 0:12

Juliana & Billy


« Ça, ce n'est pas mon problème, de toute façon, il est à peine 20:30. » Finalement, peut être que cette soirée allait bien se passer. C'est pas de ma faute, déjà en temps normal, je suis du genre à rire d'absolument tout et n'importe quoi, mais quand je suis stressé, le nombre d'idioties que je peux débiter est incroyable. Bon, bah, maintenant, je fais sans aucun doute passer la nuit en garde à vue, que voulez-vous, je n'ai aucune envie de me sauver. Elle me fouilla, comme si que j'étais assez débile pour laisser des indices sur moi, et me mit dans sa voiture. Elle prévint le commissariat qu'il fallait la remplacer, car elle avait dû arrêter quelqu'un, mais ne précisa mais qui. Je suis sûre que ce qu'elle pensait c'est qu'elle pourrait frimer devant son chef en disait qu'elle avait arrêter une dangereuse criminelle. Enfin, c'est ce que je pense d'elle en la voyant. Quelques temps plus tard, on arriva, et en montant les marches elle me sortit le discours habituel:« Je vais vous conduire à un téléphone, comme ça vous pourrez contacter votre avocat. Avec les accusations qui vont peser sur vous, vous allez devoir rester en garde à vue même après le départ de votre avocat. » Elle me retira enfin mes menottes, je fis bouger mes poignets afin de vérifier s'il bougeait encore, ce dont j'étais sûre, attrapai le téléphone, et composai un numéro. « Allôôô ?Oui, c'est moi, c'est Billy mon cher cousin. Dis, tu te souviens du numéro de mon avocat à New York ?Eh oui, j'ai encore oublier son numéro. [...] Oki, merci, à la prochaine fois, et encore félicitations pour les élections ! » Ayant dit tout mon appel en français, je doutai que Juliana ai compris le moindre mot de ma conversation téléphonique. Dans le cas où elle parlait le français, eh bien, ça serait bien, car elle saurait de qui est composé ma famille, niark niark niark. J'appelai ensuite mon avocat, à qui je parlai cette fois en anglais, sur un ton plus sérieux que quelques minutes auparavant. En tout, j'avais passé vingt minutes au téléphone: quinze avec mon cousin, cinq avec mon avocat.
« Tu vois la jolie petite cage, elle est juste pour toi.
- Cool, mais c'est pas dangereux ?Avec mes cheveux tes collègues risquent de me confondre avec un canari et de me libérer. »

Oui je sais, je suis désespérante. Mais je suis comme je suis et j'en suis fière. Et même si je ne la connais pas, je ne l'aime pas cette Juliana. Et quand je n'aime pas quelqu'un, là je peux vraiment sortir ds trucs débiles.
« On se voit un peu plus tard.
- A plus, mon amie !! »

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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyJeu 12 Juil - 5:08

En plus d'être une tueuse à gage, la jeune femme devait avoir un caractère assez désagréable aux yeux de Juliana. Elle allait sûrement être à l'ombre pour un bon moment, mais elle trouvait le moyen de faire des blagues douteuses. La policière ne releva pas le commentaire, à la place, elle leva les yeux au ciel dans un signe de désespérance. Elle ne dormirait sûrement pas de la nuit puisque l'adrénaline continuait de parcourir ses veines. Une fois que l'asiatique fut derrière les barreaux, la brésilienne prit le cap vers le bureau de son patron pour le mettre au courant. Heureusement, lui aussi faisait des heures supplémentaires ce soir. D'un pas rapide, elle arriva devant la porte entrouverte vers le fond du couloir de l'étage de la brigade criminelle. Un petit coup à la porte plus tard, la jeune femme lui expliqua ce qui venait de se passer dans le parc. Surpris, ce dernier resta sans voix pendant quelques secondes avant de lui demander d'écrire sa déposition. Elle devait mettre ça sur papier pour que ce soit recevable à la cour. La brunette soupira intérieurement. De la paperasse. Encore. Dieu qu'elle détestait se retrouver devant une feuille de papier à remplir! Une vrai perte de temps. Mais bon, elle ne pouvait pas râler devant son patron...

Environ une vingtaine de minutes plus tard, Juliana tentait tant bien que mal d'écrire sa déposition, mais son esprit pensait à des milliers de choses en même temps. Elle essayait de mettre de l'ordre dans sa tête pour que tout soit clair une fois couchée sur le papier, mais s'était plus facile à dire qu'à faire. Comment pouvait-on être parfaitement en contrôle de ses pensées lorsqu'on venait de frôler la mort et d'arrêter une tueuse à gage recherchée depuis un bon moment? C'était tout simplement impossible et pour ne pas aider son cas, l'inspectrice buvait du café noir. Cela allait faire décoller sa carrière en flèche, tout le monde la respecterait enfin, mais il fallait avant la coffrer pour un long moment.. Malheureusement, quelqu'un devait absolument venir l'embêter...

- Hey Brewster! Ta détenue arrête pas de geindre! Elle dérange ceux qui travail proche de la salle de détention.

*Rhaaa... Pas lui!* Un collègue qui avait la réputation d'être un vrai chieur de première venait lui dire des conneries. Pour faire changement. Il se croyait meilleur que tout le monde et il n'hésitait pas à se montrer hautain avec la brésilienne. Voir une femme dans la brigade criminelle était pour lui quelque chose d'étrange. Il tentait souvent de lui faire comprendre clairement qu'elle n'avait pas sa place ici, mais plutôt à l’accueil ou comme une secrétaire quelconque. Bref, un vrai crétin de première.
D'un regard glacial, Ju le dévisagea une seconde avant de lui répondre sur le même ton;

- Et alors? Je suis pas sa nounou .Soit clair et dit qu'elle te dérange toi tout court. Il y a un gardien pour ça.

- Il est en pause. Alors fait quelque chose.

* Imbécile. Fait le toi même.* La jeune femme se retint de justesse de lui dire cela, mais elle devait faire attention, sinon il allait certainement trouver un autre moyen pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Après lui avoir adressée un dernier regard noir, la policière se dirigea d'un pas déterminé vers la salle de détention. Loin d'être calmée sa voix se fit tranchante;

- Hey! Tu peux la fermer! Qu'est-ce que tu veux?

C'était fini l'usage de la politesse et du vouvoiement. La jeune femme n'avait pas envie de passer le reste de la soirée ici même si le gardien revenait d'ici une demi-heure. Décidément, Ju n'allait pas pouvoir rentrer chez elle tout de suite après sa déposition...


Dernière édition par Juliana T. Brewster le Jeu 26 Juil - 4:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyVen 13 Juil - 15:33

Juliana & Billy


Juliana partit, sans doutes aller prévenir son commissaire ou je-ne-sais-qui que je suis là. Oui, elle a arrêter une soi-disant dangereuse criminelle qui en fait est juste une personne complètement perdue depuis la mort de sa seule raison de vivre et qui ne trouve rien d'autre pour se venger que de tuer des parfaits inconnus à la place d'autres personnes. Je regardai les gens qui travaillaient à proximité, cherchant si j'en avais déjà vu auparavant. Pourquoi ? Eh bien, pour m'amuser un peu. Ces imbéciles ont la mauvaise manie de parler avec leur collègues quand ils arpentent les rues de New York, si bien qu'il est facile d'être au courant de leur petite vie privée qu'ils dévoile si facilement aux inconnus. Il ne s'en rendent même pas compte, et à chaque fois, ils tombent dans le panneau. Je m'explique. Des policiers entament une discussion bien intéressante sur leur vie privée. Si on reste là, à les écouter, ils risque de le remarquer. Cependant, si on a la bonne idée de faire semblant d'écouter les messages de sa boîte vocale, eh bien, ils se font avoir. J'en ai souvent entendues des choses qui auraient dûes rester secrètes. je balayai la pièce du regard, jusqu'à trouver un qui à présent essaiera à coup sûr de faire attention à ce qu'il dit. J'arrêtai donc d'imiter le cri des canaris (qu'il paraît que j'imite à merveille, d'ailleurs) afin d'adresser la parole au blond.
« Dis-moi Josh -c'est bien ça hein ?- ta copine elle a découvert que tu l'avais trompée avec ta collègue, là, Canelle ?Quels prénoms ils vous ont données dans les années soixante-dix, j'te jure, ça fait peur...
- Hein ??Mais comment elle sais ça elle ? »

Il parti donc dans la direction qu'avait empruntée Juliana quelques temps plus tôt, et ce ne fût pas lui qui revint mais elle.
« Hey! Tu peux la fermer! Qu'est-ce que tu veux?
- Oh bah il a peur le Josh ? Il a peur de Billy et il envoie Juliana à sa place ? Tu crois que j'ai peur d'elle ?! »

Je continuai ma conversation avec le policier, bien décidée à énerver le plus possible Juliana.
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyJeu 26 Juil - 6:00

Pourquoi cette soirée devait absolument tourner au cauchemar? Déjà qu'elle avait dû se taper du temps supplémentaire, manquer de mourir sous des coups de feu, arrêter une criminelle notoire - en plus de devoir la contrôler -, mais en plus de cela, elle devait jouer les nounous car cette dernière s'amusait à déranger ses collègues - elle avait choisi le plus chiant de tous -. Même en allant avertir sa détenue de se taire, son collègue l'avait suivi comme son ombre. Il jouait à quoi celui-là? Il pouvait très bien reprendre son travail sans qu'elle est besoin d'un soutien quelconque...
À quelques pas de la cellule, la jeune femme ne fit pas attention au commentaire de l'asiatique. Elle cherchait simplement à la faire sortir de ses gonds et en ce moment, la policière n'avait pas besoin de cela. Pendant que son collègue essayait tant bien que mal de faire taire Miss Hollande, Juliana voulu tourner les talons pour terminer sa déposition. Au moment où elle fit un pas pou rejoindre le couloir, la voix de l'autre enquêteur se fit entendre;

- Tu devrais rester avec elle pour la surveiller.

Surprise, la brésilienne laissa tous ses mouvements en suspend. Venait-elle entendre cet idiot lui donner un ordre? Non, elle devait avoir rêver. Ce n'était pas de son ressort de jouer les gardiennes.

- Eh pourquoi sa serait à moi de faire ça au juste? En plus, sur quel autorité tu me donne des ordres?

- Souvient toi Brewster, je suis un grade au-dessus de toi, alors fait ce que je te dis.

Sans plus de cérémonie, il s'éloigna, enfin il battit en retraite jusqu'à son bureau. L'envie de lui lancer la tasse qui traînait sur le bureau du gardien se fit insistante, mais la brésilienne devait absolument garder son calme.
Pourquoi elle!? De plus, pourquoi le gardien avait du prendre sa pause à ce moment précis? Il aurait pu attendre une heure, temps qu'elle finisse sa déclaration et qu'ensuite elle puisse rentrer chez elle histoire de tenter de dormir quelques heures avant la longue journée qu'elle allait devoir affronter le lendemain...
Une fois ce crétin parti, Ju s'installa sur le bureau - et non sur la chaise - tout en lançant un regard noir à Bathilde. D'une voix glaciale elle lui demanda;

- Qu'est-ce que tu as fait pour qu'il vienne m’emmerder? C'est trop difficile de rester sagement ici sans rien dire?

Trop occupée à passer ses nerfs sur la blonde, ses doigts manipulaient inconsciemment avec un crayon à l'encre. sans s'en rendre compte, Juliana exerça une pression trop forte sur le stylo et celui-ci se brisa net entre ses mains. L'encre bleue dégoulina entre ses doigts, coulant tranquillement sur le sol.

- Génial...

Jetant un coup d'oeil à la ronde, la brunette essaya de repérer quelque chose pour nettoyer le dégât. Ne trouvant rien d'autre qui pouvait faire l'affaire qu'un tas de serviettes en papier sur le coin du bureau, la policière les prit et les étendit sur le sol pour éponger le plus gros de l'encre...


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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyLun 30 Juil - 9:01

Juliana & Billy


«Qu'est-ce que tu as fait pour qu'il vienne m’emmerder? C'est trop difficile de rester sagement ici sans rien dire?
- Moi ??Je n'ai rien fait !C'est toujours moi, alors qu'il n'y a même pas de preuve que j'ai fait quelque chose de mal !Nan mais vraiment, à quelle époque vit-on pour accuser ainsi tous ceux que l'on voient ?»

Bon d'accord, là j'avais peut être exagéré. Mais bon. C'est pas moi qui a commencer, c'est vrai que je suis innocente !J'ai juste dit la vérité. Quand on leur cache quelque chose, il ne sont pas contents, et quand on leur dit ce qu'on sait, ils ne sont toujours pas contents. Mais quel métier, être policier !Il en faut des défauts. Ne jamais être content, être le plus parano possible, et j'en passe. La justice est injuste, c'est moi qui le dit. Et quand je dis quelque chose, c'est que c'est vrai !Enfin, non, pas toujours. Bon, d'accord. Pas souvent. Mais on s'en fiche.Je continuais de la regarder avec les yeux que je faisais m mère quand je voulais lui faire croire que je n'avais rien fait, mais là, c'était plus pour essayer d'énerver encore plus Juliana. Certes, elle semblait déjà bien énervée, à en croire la façon dont elle jouait avec le stylo étant dans ses mains, et comme un malheur n'arrive pas seul, elle finit bien évidemment par le casser.
«Génial...
- Ah bah bravo ! Te rends-tu comptes que les fournitures dans les commissariats ne sont pas données !C'est comme dans Plus belle la vie, une fois. Il y en a un qui a cassé sa chaise en jouant avec, eh ben ils ont étés obligés de ramener leurs chaises !!»

Je me souvint juste après que cette série étant française, elle ne peut pas connaitre. Vraiment, ces américains, ils ne savent pas ce qu'ils ratent !Je la regardais nettoyer le sol quand un détail me revint en tête.
« J'y repense, la somme qu'on m'avait promise si je ne t'avais pas loupée, je l'aurais eue ?Car ça faisait une somme intéressante tout de même... »
Enfin, c'est vrai que l'on ne peux pas dire que je manque d'argent, mais c'est toujours bon à prendre quelques milliers de dollars !
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyMar 7 Aoû - 9:33

Essayait-elle de jouer à la plus maligne? Voir une meurtrière tenter de jouer la pauvre victime était loin d'émouvoir l'enquêtrice. Juste avant de briser le stylo et que l'encre s'écoule partout sur le sol, la blonde lui avait offert un nouveau commentaire pour la faire sortir de ses gonds. Pour le bien de sa santé mentale, la brésilienne inspira profondément tout en évitant de lui répondre. Normalement, les détenus qu'elle attrapait était majoritairement des hommes et elle avait eue droit à toutes sortes de réactions qu'elle connaissait maintenant par coeur. Cela pouvait passer de la drague aux menaces de mort. Avec une femme, c'était différent.Soit elles se taisaient, soit elles n'arrêtaient pas de parler. Pour Bathilde, la situation était un peu plus singulière, puisqu'elle s'amusait à jouer les idiotes pour l'énerver le plus possible. Malheureusement, cela marchait quand même bien...

Pendant que la jeune femme s'évertuait à nettoyer le dégât d'encre, l'asiatique ne pu s'empêcher d'y ajouter son petit grain de sel pour l'énerver un peu plus. Elle fit allusion à quelque chose de français et autre chose en rapport avec des chaises. La policière tentait de se calmer intérieurement, mais elle ne put retenir un flot de frustration qui s’accumulait depuis le début de la journée. D'une voix qui trahissait sa colère, Ju se mit à débiter un flot de parole en portugais, c'est-à-dire sa langue maternelle. Elle commença par se plaindre de sa journée jusqu'à parler du comportement de Bathilde de manière peu élogieuse. Heureusement qu'au bout de quelques secondes, sa colère descendit quelque peu et elle releva enfin la tête vers la détenue qui venait de lui poser une question par rapport à son contrat.

- Tu en pense quoi Mademoiselle Hollande?

N'étant pas autorisée à parler de son dossier d'enquête, Juliana n'allait tout de même pas déballer toutes les informations qu'elle savait à son sujet et encore moins le lui dire. Si elle voulait absolument une réponse, elle allait devoir le deviner toute seule. La situation était plutôt ironique, puisque celle qui avait presque réussie à l'éliminer un peu plus tôt dans la soirée lui demandait maintenant si elle allait recevoir l'argent...
Au bout de quelques minutes, la jeune femme regarda la tâche d'encre sur le sol. La plupart de l'encre bleue avait disparu, mais l'équipe de nettoyage allait devoir terminer son boulot. Retrouvant encore une fois assise sur le rebord du bureau du gardien, Ju jeta un coup d'oeil à l'horloge. Pourquoi n'était-il pas encore de retour? Se pinçant légèrement l'arrête du nez pour retrouver une quelconque paix intérieure, la brunette pouvait sentir sa tension descendre légèrement et même s'ajouter à cela une petite fatigue...


Dernière édition par Juliana T. Brewster le Lun 24 Sep - 1:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptySam 1 Sep - 19:55

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Pendant que la policière nettoyait les taches provoquées par la pression exercée sur le stylo, elle parlait en portugais, et ça s'entendait très bien qu'elle était énervée à cause de Billy, sûrement. La française en arriva à cette conclusion car elle entendit plusieurs fois son prénom dans le monologue de Juliana. Bathilde par çi, Bathilde par là. Elle se douta également que son monologue devait contenir bon nombre d'insulte ou de termes peu élogieux envers elle, mais elle se fichait pas mal de ce que celle qui la retenait ici contre son gré pouvait penser - enfin dire - d'elle. Elle n'en pensait pas moins, mais n'avait pas le courage de l'imiter. Elle se laissa glisser le long du mur. Jamais elle n'avait été arrêtée depuis son arrivée aux Etats-Unis. Elle savait la loi plus dure ici que chez elle, en France, et que la police devait avoir un dossier important à propos d'elle. Billy commença à penser à ce qu'il lui arriverait si ils décidaient de la garder là en vue d'un procès. Ce qui arrivera sûrement, d'ailleurs, mais elle avait confiance en son avocat. Un des meilleurs de l'Etat, si ce n'était pas le meilleur. Il plaiderait sûrement que Billy n'est qu'une pauvre fille complètement désespérée, déboussolée depuis la mort de son mari. Ce qui n'est d'ailleurs que la pure vérité. La voix de la policière la sortit de ses pensées.

« Tu en pense quoi Mademoiselle Hollande ? »


Billy la regarda, interrogative. Elle ne se souvenait même plus de ce qu'elle venait de lui demander. Comme à chaque qu'elle part dans ses pensées, de toute façons. Elle continua de la dévisager. Quelques minutes lui furent nécessaires avant de retrouver le fil de leur conversation, si on peut appeler ça comme ça.

« Eh ben, moi je pense que même si je t'ai ratée, je devrais avoir cet argent. Pour la peine d'avoir passé mon début de soirée à te suivre. Après, c'est mon avis. »


Une fois qu'elle se fut souvenue qu'il était question d'argent, Billy n'eut pas beaucoup de mal à répondre et à retrouver son attitude d'avant de s'être perdue dans ses pensées. Elle posa son regard sur la tache d'encre, et s'aperçut qu'elle avait pas mal diminuer, mais pour confirmer à Juliana qu'elle avait perdue cette attitude calme qu'elle avait eu durant quelques minutes plus tôt, Billy décida de la provoquer à nouveau. Elle regarda avec insistance la tache d'encre avant de s'exclamer.

« C'est bien ce que je dis !Payés à rien faire !Même pas capable d'effacer un minimum une tache d'encre ! »

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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyLun 24 Sep - 4:33

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L'enquêtrice n'eue jamais la chance de se calmer pour retrouver un semblant de rythme cardiaque normal. La tueuse à gage s'était tue un petit moment, mais elle cherchait encore à l'énerver avec des détails stupides comme l'argent où bien la tâche d'encre encore visible sur le sol. Comme elle allait perdre patience et se lever pour lui dire sa façon de penser, une voix désagréable qu'elle connaissait bien la coupa dans son élan. Peut-être était-ce mieux ainsi, pour leurs propres sécurités...

- Brewster! Il y a un mec qui veut te parler à ton bureau.

Sans même se donner la peine de se retourner pour lui faire face, la brésilienne lui répondit sur un ton plus ou moins sympathique;

- Tu ne vois pas que je suis occupée à jouer les nounous!

- Je te conseil de te ramener vite fait à ton bureau à moins que tu préfère que se soit le boss qui le fasse.

Levant les yeux au ciel, la brunette descendit du bureau pour emboîter le pas à son collègue. En chemin, elle croisa le concierge qui allait bientôt commencer son chiffre de nuit. Avec le plus de gentillesse qu'elle pouvait faire preuve après cette longue journée qui semblait interminable, la policière lui indiqua qu'il y avait eu un problème avec un crayon et que l'encore avait coulée sur le plancher. Bien entendu, Ju omettait seulement que ce petit incident était entièrement de sa faute, mais bon, à moins que le bleu soit devenu une couleur naturelle pour la peau, ses mains la trahissaient à coup sûr. Peu enjoué à accomplir cette tâche, l'homme se dirigea vers la salle de garde à vue. Malheureusement, ce dernier n'était pas encore au bout de ses peines, il y avait tout de même Bathilde enfermée dans une cellule qui n'arrêtait jamais de jacasser.

Une fois arrivée à son bureau, un homme l'attendait patiemment. À peine eue-elle posée les yeux sur lui que l'enquêtrice devinait tout de suite que s'était l'avocat du diable, mais dans le contexte actuel, l'avocat de la diablesse. Affichant un sourire qui sonnait tout sauf vrai, Juliana lui tendit la main et la serra tout en se présentant. Il lui demanda de voir la détenue sur-le-champ et de connaître les charges qui pesaient sur elle. Lui faisant signe de la suivre, la brunette lui fit un topo rapide de la situation, la surveillance dans le parc, Bathilde qui lui tombe dessus et essaie de l'assassiner et son accusation de tentative de meurtre sur un policier. Bref, rien de très réjouissant, surtout que le témoin de toute l'affaire était encore en vie et aussi policière. Bien sûr, jamais la jeune femme irait lui dire qu'un jour ou l'autre la tueuse à gage aurait tentée de lui enlever la vie pour toucher de l'argent qui n'existait pas pour un contrat monté de toute pièce...

De retour dans la salle de garde à vue, Juliana s'approcha de la porte de la cellule et l'ouvrit pour y faire entrer l'avocat.

- Ton avocat est ici. Vous allez discuter ici, je vais revenir d'ici quelques minutes.

Sans plus de cérémonie, l'enquêtrice referma la porte derrière l'homme et s'éloigna tranquillement avec des milliers de questions qui lui trottaient dans la tête. Allait-elle devoir mener un interrogatoire dès ce soir ou cela allait attendre demain matin pour trouver d'autres motifs pour la garder le plus longtemps possible en prison? Allait-elle devoir la libérer? Non, impossible, une charge énorme pesait contre elle et de plus, il fallait voir le juge pour émettre une caution, si bien sûr, quelqu'un était assez fou pour lui donner la moindre chance de sortir de sa cellule. Peut-être allaient-ils seulement fixer une date pour un procès. Cette possibilité plaisait beaucoup à Juliana, comme ça, elle allait pouvoir dormir un peu...
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyDim 30 Sep - 16:30

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Billy s'amusait bien. Embêter les gens, les pousser à bout, en particulier quand il s'agissait de Juliana, rien de tel pour lui faire passer une "bonne" soirée. Occupation originale mais passionnante. La policière avait visiblement trouver quelqu'un pour nettoyer à sa place. Qui n'avait l'air, certes, pas très heureux d'avoir à nettoyer. Sûrement un étudiant à mi-temps, pensa Billy. Les études à New York - comme partout d'ailleurs - il faut bien les payer. Elle n'a jamais eu à payer ses études, elle. Quelques mois de médecine payés par ses parents et c'est tout. Bien que majeure quand elle les a commencé, elle a choisi de les commencer, au contraire du domaine. La médecine. En voilà, un domaine d'études coûtant cher et pas très facile. La française avait surtout arrêter par manque de courage. Ses trafics de drogue lui rapportaient déjà bien assez pour vivre.

« Les flics ils sont payés à rien faire, nan mais c'est vrai. Même pas capables d'effacer une petite tache d'encre. »


Il sembla ne pas faire attention à la tueuse, qui s'en rendit compte mais ne réagit pas. Qu'il finisse son travail tranquillement, elle n'avait pas envie de l'embêter lui de toutes façons. Quelques temps plus tard, Juliana fit son retour, suivit par un homme qui illumina le visage de la marseillaise.

« Ton avocat est ici. Vous allez discuter ici, je vais revenir d'ici quelques minutes.

- Oh génial ! »


Elle repartit aussitôt. L'avocat de Billy, en réalité, c'était surtout un bon ami, un très bon ami. Et accessoirement, le meilleur de la ville. Qui n'hésitait pas à tout faire pour l'innocenter.

« Alors Billy. Tu t'es encore fait arrêtée ?

- C'est pas moi, c'est elle !!De toute façon, c'est ma faute. C'est la sienne. »


Son avocat avait sourit à la première phrase. Mais à la troisième il savait très bien que sa cliente ne parlait pas de la policière. La faute de Jack. Voilà ce dont elle voulait parler.

« Je sais. Mais c'est toi qui a essayé de la tuer. Tu le sais bien. Presque deux ans. Faut que tu essaies de passer à autre chose, Billy. »

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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyLun 15 Oct - 4:09

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Pendant que sa prisonnière s'entretenait avec son avocat, qui soit dit en passant allait avoir beaucoup de difficulté à la sortir de prison, voire même à émettre une caution pour sa liberté provisoire, l'enquêtrice se dirigeait vers son bureau pour terminer de remplir sa déclaration ou du moins la continuer. Heureusement que sa mémoire ne lui faisait pas défaut, mais avoir risquer la mort à peines quelques heures auparavant rendait les choses un peu plus compliquer que d'habitude... Alors que la jeune femme tirait sa chaise pour s'installer à son bureau, face à ceux de ses collègues pour la plupart maintenant absents - ils étaient rentrés chez eux depuis belle lurette pour profiter d'une quelconque vie sociale - une note attira sur son attention. Une note écrite à la main et en a jugé par l'écriture, elle venait d'un homme. L'attrapant d'une main, Juliana la parcourra rapidement des yeux avec un froncement de sourcils. Une fois qu'elle eue fini de la lire, son expression changea radicalement. De la colère. Elle allait devoir encore une fois jouer la nounou pour encore une demi-heure! Le gardien avait eu une crise cardiaque durant sa pause et il avait du être amené d'urgence à l’hôpital en soin intensif. En attendant que le prochain gardien qu'ils avaient appelés à la dernière minute daigne arriver, la policière allait devoir patienter - ce qui allait prendre environ une demi heure - jusqu'à qu'il montre le bout de son nez. Le pire dans toute cette histoire, s'était qu'elle allait devoir endurer le tempérament de Bathilde. Au moins la bonne nouvelle dans tout ça, c'était qu'une audience avait lieu dès le lendemain pour mettre en place un procès et avec beaucoup de chance, pour la meurtrière bien entendu, elle aurait peut-être droit à une caution pour sortir jusqu'à la date du procès...

Au bout de quelques minutes, Juliana se dirigea vers la salle de détention et une fois devant la porte, elle ouvrit celle-ci sans aucune gêne. D'une voix qui se voulait ferme, la jeune femme regarda l'avocat pour lui faire comprendre clairement ce qui allait se passer dès le lendemain;

- Demain après-midi, il va y avoir une audience pour connaître la date du procès et d'autres petits détails. Vous aurez l'heure et le numéro de la salle demain matin. Si vous avez autre chose à vous dire, je vais attendre derrière la porte, vous n'avez qu'à m'avertir une fois que vous avez terminé. Je remplace le gardien pour la demi heure à venir.

Claquant la porte sans laisser le temps à l'avocat de rajouter quoique se soit, Juliana s'accota sur la lourde porte et attendit patiemment. La brésilienne priait pour que leur entretient dure un bon moment, car une fois dans la salle, la brunette savait très bien qu'elle n'aurait pas le droit de discuter de quoi que se soit touchant de près ou de loin le futur procès de l'asiatique sans la présence de son avocat...
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MessageSujet: Re: Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande] EmptyVen 26 Oct - 21:26

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« Demain après-midi, il va y avoir une audience pour connaître la date du procès et d'autres petits détails. Vous aurez l'heure et le numéro de la salle demain matin. Si vous avez autre chose à vous dire, je vais attendre derrière la porte, vous n'avez qu'à m'avertir une fois que vous avez terminé. Je remplace le gardien pour la demi heure à venir. »


Billy la regarda repartir et cligna des yeux lorsque Juliana claqua la porte. La marseillaise soupira ostensiblement, avant de grogner que la porte avait fait beaucoup trop de bruit à son goût. En plus, la blonde commençait à être fatiguée; la soirée était bien entamée déjà.

« Encore quelque chose à ajouter ? »


L'avocat secoua la tête en signe de négation, et se dirigea vers la porte pour prévenir la policière qu'ils avaient terminé. Billy envisagea de commencer à dormir. Elle croisa ses bras sur la table, secoua la tête pour bien mettre ses cheveux blé et posa son front sur ses avants-bras. Elle ferma les yeux, son avocat lui dira ce qu'il se dirait durant son sommeil, si sommeil de sa part il y a. La porte se rouvrit en grinçant, ce qui réveilla la tueuse. Elle ne dormait pas encore, mais presque, elle somnolait. Elle se frotta les yeux et soupira à nouveau en revoyant la silhouette de la brune. Billy mit les mains dans la poche de sa veste qu'elle n'avait toujours pas retirée. Un coup à attraper un rhume quand elle retrouvera la liberté, ça, mais elle n'y avait pas pensé et s'en fichait, de toute façon. Ses doigts finirent par rencontrer un objet lui étant bien familier et que si elle avait trouvé plus tôt lui aurait sûrement évité de se retrouver ici: deux balles de rechange. Elle ronchonna quelque chose d'inaudible dans sa langue maternelle, le français, avant de regarder la policière dans les yeux et de bailler ostensiblement en attendant qu'elle se décide à dire quelque chose qui puisse égayer la fin de sa soirée.

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Things hardly attained, are long retained [Billy F. Hollande]

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