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Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you...

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MessageSujet: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyDim 9 Déc - 0:42


Rosalie se déplaça dans l’appartement, se forçant à se rappeler où se trouvaient les trucs. Elle ne venait pas souvent chez Lys. Principalement parce que les gens avec qui elle habitait lui faisaient extrêmement peur. Tout d’abord il y avait l’autre qui travaillait pour elle à l’hopital et que Rosalie ne voulait pas nécessairement croisé en dehors des heures de boulot, une femme qu’elle ne connaissait pas, mais la blonde était à peu près certaine qu’elle sortait tout droit d’une institution, un mec qui n’arrêtait de lancer des regards pervers et dérangeant à Lys et elle, chaque fois qu’elles s’adressaient la parole et puis Lloyd. Oui, définitivement, Lys n’avait pas très bon goût en matière de compagnie et elle était l’exception à la règle. Elle avait quand même fait un effort ce soir pour ne rien dire et se prêter aux jeux, se mêlant à tous les autres paysans pour célébrer l’anniversaire de son double. Elle trouva d’ailleurs la Française assise sur le divan du salon et alla la rejoindre, poussant Lloyd du coussin pour être plus prêt de Lys, elle lui déposa un baiser sur la joue et son cadeau sur ses genoux. « Tu sais quoi ? Je suis tellement soulagée de savoir que dans de longues années, quand je serais vieille et j’aurais enfin l’âge que tu as maintenant. J’aurais cette tête. Tu me donnes espoir, merci. » Elle avait du se forcer pour le cadeau de Lys, elle voulait vraiment lui faire plaisir cette année, avec ce qui se passait dans sa vie et tout ça… Mais quand elle avait demandé à son double ce qu’elle voulait, elle lui avait tout simplement répondu ‘un château’. Sa mère avait beau lui avoir vaguement parlé que le château voisin aux leurs en Angleterre était à vendre, mais Rosalie n’était pas si* généreuse que ça quand même. Et puis elle était certaine que Lloyd en avait déjà un, quelque part, perdue en Écosse entre un troupeau de moutons et une armée d’homme en jupe. À la place, elle lui avait acheté une réplique de celui de cendrillon et une paire de billets pour une semaine à world Disney, toute dépense comprise. Ça lui changerait les idées en place et c’était parfait. Elle passa une main dans les cheveux de Lys et la serra contre elle encore un peu. « Comment tu vas ma beauté ? Les paysans t’ont apporté d’assez bonnes offrandes ? Tu veux que je leur fasse peurs pour qu’ils se forcent un peu plus et t’en apportent beaucoup d’autre ? »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyDim 9 Déc - 19:10

Cela faisait bien longtemps que Lys n’avait pas passé son anniversaire tranquillement chez elle comme ça. D’habitude, elle sortait généralement avec des amis pour ne rentrer que tard dans la nuit. Mais cette année, c’était différent parce qu’il y avait Lloyd, ses autres colocataires et qu’elle n’était pas vraiment d’humeur à faire la fête. Elle se contentait donc d’une simple soirée pizza à l’appartement. Elle avait invité Rosalie en plus et puis c’était tout. Comme si elle avait sentit que Lys pensait justement à elle, Rosalie arriva alors et s’assit près d’elle sur le canapé, après avoir poussé Lloyd. Mais comme Rosalie était parfaite Lys lui pardonnait ça. D’autant plus qu’elle venait de lui déposer son cadeau sur les genoux alors tout de suite, ça changeait tout. « Tu sais quoi ? Je suis tellement soulagée de savoir que dans de longues années, quand je serais vieille et j’aurais enfin l’âge que tu as maintenant. J’aurais cette tête. Tu me donnes espoir, merci. » Ok, en fonction du cadeau que son double lui avait fait, elle pouvait même essayer de lui pardonner ça. Parce que même si ce qu’elle avait dit devait se rapprocher d’un compliment, Rosalie venait quand même de la traiter de vieille. Pour ça, Lys frappa la blonde sur l’épaule. « Je te signale que je ne suis pas beaucoup plus vieille que toi hein. » Elle leva les yeux au ciel. Les longues années allaient passées vite tiens. La jeune femme se concentra alors sur le cadeau qu’elle avait sur les genoux. « Ca n’a pas vraiment la taille d’un château. » remarqua-t-elle alors. Pourtant, c’était bien ce qu’elle avait demandé à son double. Elle était à peine exigeante mais il fallait croire que c’était déjà trop pour Rosalie. Elle descendait un peu dans son estime pour le coup. Enfin soit, la blonde ouvrit quand même son cadeau et put alors découvrir une miniature du château de Cendrillon et des billets pour Dinsey World. « Hmm, ça fera l’affaire. » déclara-t-elle d’abord avant de sourire et de serrer son double dans ses bras. « Merci, t’as réussi à bien te débrouiller quand même. Je te dirais bien combien je te trouve parfaite et géniale mais bon, tu le sais déjà alors ce serait un peu inutile. » Son double passa alors sa main dans les cheveux de Lys avant de la serrer contre elle. « Comment tu vas ma beauté ? Les paysans t’ont apporté d’assez bonnes offrandes ? Tu veux que je leur fasse peurs pour qu’ils se forcent un peu plus et t’en apportent beaucoup d’autre ? » Lys se mit à sourire en imaginant Rosalie aller torturer les pauvres ‘paysans’ comme elle le disait si bien. « Avoue que t’aimerais bien que je te dise que j’ai pas eu assez de cadeaux hein ? Tu rêves de pouvoir aller les terroriser, j’en suis certaine. » Elle commençait à connaître un peu Rosalie pour savoir comment elle était. « Enfin, désolé mais je trouve que j’ai eu assez d’offrandes oui. Aucun qui n’arrive à égaler la tienne mais quand même. » La jeune femme se tut alors et regarda Rosalie avant de froncer les sourcils. « Comment tu vas toi ? »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyJeu 13 Déc - 16:58

Rosalie regardait toujours Lys comme si elle était la huitième merveille du monde. Non parce que c’était le cas, son double était parfait en tout point et la blonde ne pouvait pas comprendre comment les gens pouvaient se lasser de leurs beautés. Elle continua même à lui faire les yeux doux quand Lys la frappa sur l’épaule. « Je te signale que je ne suis pas beaucoup plus vieille que toi hein. » L’Anglaise pencha la tête sur le côté et leva les sourcils. C’était un mensonge ça, Lys était vieille, beaucoup plus vieille. Mais trop bien conservée. Pourquoi est-ce qu’elle ne pouvait pas seulement prendre les compliments quand ils passaient ? Petite peste vas. « Trois ans c’est énorme. Tu as un quart de siècle je te signale, alors que je suis à peine majeur… » Il lui restait quelques mois à ses vingt-deux ans et elle aimait bien le remettre sous le nez de la Française. Et puis bon, elle l’avait cherché quand même, remettre en doute son age… L’année prochaine elle lui offrirait une crème antirides, juste pour ça. « Ca n’a pas vraiment la taille d’un château. » « Pourtant, ce l’est. » Elle poussa Lys avec son épaule et posa sa tête près de la sienne. « Tu ne veux pas de vrai château de toute façon. C’est froid et poussiéreux, le chauffage n’est pas central et puis l’état oblige les propriétaires à laisser les paysans visiter une partie de la demeure ou du parc, c’est très chiant. » Plus d’une fois elle avait jouée à la cachette dans la demeure familiale et ses frères, sœurs et elle avait courue en pyjama dans une salle de conférence pleine de banquiers en retraite d’affaires. Ça coupait un peu le plaisir de la chose. Lys décida de se contenter de la réplique en diamant et lui offrit un câlin en échange. Rosalie se laissa faire et lui passa une main dans les cheveux en s’éloignant. Elle s’inquiétait tellement pour son double ses temps si que de la voir avec le sourire lui réchauffait le cœur à coup sûr. « Avoue que t’aimerais bien que je te dise que j’ai pas eu assez de cadeaux hein ? Tu rêves de pouvoir aller les terroriser, j’en suis certaine. » L’Anglaise prit tout de suite son visage de chat botté et remplit ses yeux de fausses larmes. « Juste un petit peu…. » Elle se pencha vers Lys pour lui chuchoté à l’oreille. « Au moins, fais quelque chose pour le gros pervers qui nous regarde depuis tout à l’heure, il me fait peur….. » Elle n’avait pas appris leurs noms, ses gens n’étaient pas vraiment importants pour elle, il occupait trop de temps dans la vie de Lys, qui en avait déjà très peu à lui consacrer (enfin, très peu selon ses gouts à elle). Elle savait que la petite fille au cerveau un peu spécial s’appelait Minnie, et la Russe qui bossait à l’hôpital avait un nom en K, mais elle n’avait pas cherché plus loin. « Enfin, désolé mais je trouve que j’ai eu assez d’offrandes oui. Aucun qui n’arrive à égaler la tienne, mais quand même. » Rosalie fronça les sourcils et se tourna vers Lloyd un moment. Il aurait dû faire un effort pourtant, il se devait de vénérer le sol où Lys posait le pied, c’était son job ! À quoi il servait s’il ne pouvait même pas dépasser un simple château et un billet pour Disneyland? « Comment tu vas toi ? » Elle fut distraite par la question de son double et reposa toute son attention sur elle. « Moi ? Ça va… » Elle sourit doucement. Rien de ce qu’elle pouvait appeler ‘problème’, arrivait à la cheville de ceux de Lys. Oh elle avait peur de trop s’attacher à un garçon ? Tant pis, son double avait une maladie potentiellement mortelle qui lui grugeais l’utérus, elle n’était pas prête à se lui demander de la pitié. « C’est moi qui devrais te poser ça… »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyVen 14 Déc - 11:36

Rosalie était vraiment trop nulle. Lys pouvait lui pardonner de s’être installée à côté d’elle et d’avoir poussé Lloyd comme ça. En revanche, elle pouvait plus difficilement lui pardonner de la traiter de vieille comme elle venait de faire. Parce que c’était à peu près tout ce qu’elle avait retenue de ce que Rosalie avait dit. Il faudrait certainement que son double revoit sa façon de faire des compliments. Enfin soit, Lys se sentit obligée de lui rappeler qu’elle n’était pas beaucoup plus vieille qu’elle. « Trois ans c’est énorme. Tu as un quart de siècle je te signale, alors que je suis à peine majeur… » Lys roula des yeux. Un quart de siècle quoi, Rosalie abusait. Lys la frappa à nouveau pour la peine, Roslaie ne méritait vraiment pas mieux. « Je sais pas si t’es au courant mais aujourd’hui, tu devrais te montrer gentille avec moi. » Ce n’était pas beaucoup demandé, il s’agissait d’un jour par an. Un tout petit jour. Il fallait croire que c’était déjà de trop pour son double. « Je te trouve plus si parfaite tout d’un coup. » ajouta-t-elle ensuite. Elle n’était pas mieux qu’elle en tout cas, loin de là même. Rosalie lui offrit ensuite son cadeau, ça aurait pu rattraper un peu les choses mais Lys ne put s’empêcher de remarquer à quel point ce cadeau était petit pour un château. « Pourtant, ce l’est. » Lys lui lança un regard dubitatif. Elle allait se faire arnaquée, elle le sentait. « Tu ne veux pas de vrai château de toute façon. C’est froid et poussiéreux, le chauffage n’est pas central et puis l’état oblige les propriétaires à laisser les paysans visiter une partie de la demeure ou du parc, c’est très chiant. » C’est vrai que dis comme ça… Mais Lys était certaine que Rosalie ne disait ça que pour être juger un peu moins sévèrement. « J’ai toujours su que j’étais pas née à la bonne époque. » soupira alors Lys. « Où est passé la bonne vieille époque où on pouvait tout simplement bannir les paysans hein ? » C’était tellement triste. Enfin soit, Lys finit par ouvrir le cadeau et ce qu’elle découvrit lui plut assez pour qu’elle décide que ça valait presque un château. C’était même presque suffisant pour pardonner sa méchanceté de tout à l’heure à Rosalie. Mais juste presque… il lui en faudrait encore un peu plus pour ne plus lui en vouloir du tout.

Après ça, Rosalie lui demanda si ses autres cadeaux lui plaisaient ou si elle devait faire peur aux ‘paysans’ pour qu’elle ait de meilleures offrandes et Lys ne put retenir un sourire. Evidemment, Rosalie rêvait tellement de terroriser ses colocataires. « Juste un petit peu…. Au moins, fais quelque chose pour le gros pervers qui nous regarde depuis tout à l’heure, il me fait peur….. » Lys se mit à rire en lançant un regard à Denver. « Hm… Il n’est pas méchant tu sais, il est juste… lui. Enfin, il suffit de l’occuper, je suis sûre qu’un peu de bouffe suffirait à détourner son attention. C’est un peu… comme un chien. » Elle n’était pas sûre qu’il apprécierait vraiment sa comparaison mais soit ça n’avait pas grande importance. Lys reprit alors la parole en disant que les offrandes qu’elle avait reçut lui plaisait même si aucune d’égalait celle de Rosalie et elle enchaîna ensuite en lui demandant si elle allait bien. « Moi ? Ça va… » Lys hocha la tête, c’était le principal. Enfin, elle supposait. « C’est moi qui devrais te poser ça… » Mouais, sauf qu’elle lui avait déjà demandé et Lys n’avait délibérément pas répondu à ça. Cette journée devait être parfaite et elle ne voulait pas penser à tout ce qui clochait du coup. « Ce n’est vraiment pas la peine. » dit-elle alors. Elle reprit alors la parole presque qu’aussitôt pour parler de tout autre chose. « Je meurs de faim. »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyLun 17 Déc - 2:54

Peut-être que les légendes urbaines étaient vraies. Tout le monde devait avoir un jumeau maléfique quelques part et Rosalie avait eu la chance de découvrir le sien en rencontrant Lys. Parce que c’était évident que Lys était la mauvaise jumelle entre les deux. Rosalie était une sainte comparée à cette peste. Par exemple, jamais il ne serait venu à l’esprit de frapper son double de cette façon, surtout pas une deuxième fois comme ça. Juste sous prétexte que madame avec des humeurs. « Je sais pas si t’es au courant mais aujourd’hui, tu devrais te montrer gentille avec moi. » La blonde leva les yeux vers le ciel et soupira. « Mais je suis toujours gentille avec toi ! Quand est-ce que c’est mon tour d’être méchante ? Je veux m’amuser aussi ! » C’était toujours les même qui avait tout… Enfin, presque tout. Si être toujours aussi sympa, gentille et parfaite était le prix à payer pour être trois ans plus jeune, Rosalie pouvait bien faire un effort. Juste pour un énerver Lys un tout petit peu… « Je te trouve plus si parfaite tout d’un coup. » « Vraiment ? Alors, je vais reprendre ça et le donner à quelqu’un qui le mérite tient. » Elle fit un geste pour reprendre son cadeau et lança une grimace à son double. Non mais, il n’allait quand même pas exagérée, dénier sa perfection était un signe de grande démence, Lys ne devrait pas jouer avec ça de la sorte, on pourrait l’enfermer pour moins.

« J’ai toujours su que j’étais pas née à la bonne époque. Où est passé la bonne vieille époque où on pouvait tout simplement bannir les paysans hein ? » Rosalie sourit doucement et passa une main dans les cheveux de Lys, prenant grand soin de ne pas les déplacer et abimer l’œuvre d’art qu’était son reflet. « C’est vrai qu’on peut facilement s’ennuyer de l’époque des corsets ou les femmes se faisaient tuer. Enfin, pas les femmes, pardon, les ‘sorcières’ qui tenaient tête à leurs maris ou le pauvre mec qui avait décidé de la violer ce soir-là. La grande époque ou personne ne se lavait et jetait les contenues de leurs toilettes à la fenêtre avant de mourir dans d’atroce souffrance, de la peste, une plague ou bien le rhume. Oh, j’avais oublié comment je rêvais d’accoucher de mon dixième enfant avant mes 18 ans ! Gosh Lys, on se trouve une machine à remonter dans le temps ? » Elle avait dit sa sur le ton le plus sarcastique du monde avant de se pencher vers son double pour l’embrasser sur la joue, les bras autour de ses épaules. Elle aimait bien son vieux Lys, mais elle disait beaucoup de bêtise parfois.

Rosalie se plaint ensuite des paysans de Lys. Son anniversaire aurait été bien mieux si elle n’avait été que toutes les deux. Elles n’avaient jamais eu besoin de personne avant ! Ils étaient juste là pour faire le décor de toute façon… « Hm… Il n’est pas méchant, tu sais, il est juste… lui. Enfin, il suffit de l’occuper, je suis sûre qu’un peu de bouffe suffirait à détourner son attention. C’est un peu… comme un chien. » La blonde hocha la tête et prit les paroles de sa chérie au pied de la lettre. Elle attrapa un petit gâteau posé sur la table et siffla doucement, comme pour appeler un animal. « Hey petit, tu veux ? Va chercher ! » Elle envoya le cupcake rouler un peu plus loin en espérant que l’autre allait courir après et reporta son attention vers son amour véritable. Elle s’inquiétait pour Lys, vraiment, perpétuellement. Elle n’arrêtait pas de pensée à ce qui était en train de lui arriver et cherchait toujours à être là pour elle. Elle était même prête à se faire passer en deuxième pour les beaux yeux de son double en ce moment. « Ce n’est vraiment pas la peine. » Rosalie hocha la tête doucement. Elle s’en doutait aussi. Tout le monde lui demandait comment elle allait trente fois par jour, elle serait devenue complètement folle il y a déjà un siècle. « Je meurs de faim. » « Okay ! » Elle attrapa la main de Lys, se leva et tira son double sur ses pieds. « Viens je vais cuisiner pour toi ! Tu ne peux pas dire que je ne t’aime pas ! Et puis, je dois te parler en privé de toute façon… » Elle n’avait pas oublié ce qu’elle devait dire à son double, mais elle ne voulait surtout pas le faire devant sa cour de paysans. Ils ne comprendraient pas.
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyMer 19 Déc - 11:32

Lys venait de décider qu’elle n’aimait plus son double. Elle se montrait particulièrement méchante avec elle aujourd’hui alors qu’au contraire, elle aurait dut se montrer très gentille avec elle. Mais gentillesse devait être un mot qui était définitivement inconnu par son double. Pff, c’était trop nul. Pour se venger, Lys frappa Rosalie, deux fois. C’était entièrement mérité et encore, la blonde devrait s’estimer heureuse de s’en sortir aussi bien. Elle crut bon aussi de préciser à Rosalie qu’elle devait se montrer gentille aujourd’hui ce qui eu d’abord pour effet de faire lever les yeux au ciel à son double. « Mais je suis toujours gentille avec toi ! Quand est-ce que c’est mon tour d’être méchante ? Je veux m’amuser aussi ! » Duh… Les deux jeunes femmes n’avaient clairement pas la même notion de gentil et méchant. C’était le moins qu’on pouvait dire comme ça. Au vu de ce qu’elle venait d’entendre, Lys se donna en mission d’essayer de montrer la vérité à Rosalie. Ca ne s’annonçait pas gagner, la jeune femme aimait visiblement bien se voiler la face. « Je ne sais pas si tu te rends compte de la bêtise que tu viens de dire. Tu es tout le temps méchante Rosalie, les gens ont peur de toi. C’est pas mon cas à moi. » Parce qu’elle était un ange et tout, c’était bien connu. Lys ajouta juste après qu’elle ne la trouvait plus aussi parfaite d’un coup. « Vraiment ? Alors, je vais reprendre ça et le donner à quelqu’un qui le mérite tient. » Rosalie fit mine de vouloir reprendre son cadeau mais même si elle avait voulu, elle n’aurait pas pu l’avoir. Il était à Lys maintenant et elle tenait bien. Elle était même prête à griffer Rosalie si celle-ci s’avisait de reprendre son cadeau. En plus, elle le méritait tout à fait. « Pas touche, c’est à moi. »

Elles parlèrent alors de château (parce que Rosalie ne lui avait pas offert un vrai château, Lys jugeait bon de le préciser à chaque fois afin de bien montrer à quel point son double manquait à son devoir) et Lys se lamenta de n’être pas née à la bonne époque. Suite à ça, Rosalie se lança alors dans un monologue des plis inintéressants. « C’est vrai qu’on peut facilement s’ennuyer de l’époque des corsets ou les femmes se faisaient tuer. Enfin, pas les femmes, pardon, les ‘sorcières’ qui tenaient tête à leurs maris ou le pauvre mec qui avait décidé de la violer ce soir-là. La grande époque ou personne ne se lavait et jetait les contenues de leurs toilettes à la fenêtre avant de mourir dans d’atroce souffrance, de la peste, une plague ou bien le rhume. Oh, j’avais oublié comment je rêvais d’accoucher de mon dixième enfant avant mes 18 ans ! Gosh Lys, on se trouve une machine à remonter dans le temps ? » Lys cligna des yeux. Rosalie avait vraiment le don de tout gâcher. Pour le coup, elle se demandait si elle n’allait pas la frapper à nouveau. « T’es vraiment trop nulle tu sais. » déclara-t-elle finalement d’un ton boudeur. Elle était même en train de réfléchir à pourquoi elle l’avait invité là avant de se souvenir que c’était uniquement pour le cadeau.

Rosalie se mit ensuite à se plaindre. Ca n’avait rien de bien étonnant, la blonde se plaignait tout le temps. A croire que chaque seconde qu’elle passait sans se plaindre était une seconde de perdue. Là, elle se plaignait de Denver qui, c’est vrai, les fixait depuis un moment avec un air pervers. Mais bon, comme c’était l’air qu’il avait presque toujours hein… Lys déclara alors qu’un peu de bouffe devrait suffire à détourner son attention parce qu’il était comme un chien. Evidemment, il fallut que Rosalie la prenne au mot. « Hey petit, tu veux ? Va chercher ! » dit-elle en lançant un cupcake dans sa direction. Lys la regarda amusée. En tout cas, cela ne déclencha pas grande réaction chez le jeune homme, il n’était peut-être pas autant comme un chien que ça finalement. Après avoir répondu à Lys qui lui demandait si elle allait bien, Rosalie enchaîna en disant que ce serait plutôt à elle de demander. Pourquoi tout le monde se sentait-il toujours obligé de lui demander ça ? C’était pénible à la fin. Comme c’était Rosalie qui demandant, Lys se contenta de lui faire savoir que ce n’était pas la peine de poser la question avant d’enchaîner tout à fait naturellement sur le fait qu’elle mourrait de faim. « Okay ! » Rosalie attrapa alors la main de Lys et celle-ci se leva à conter-cœur pour la suivre. Ce n’était vraiment pas possible de se faire porter sa nourriture ? « Viens je vais cuisiner pour toi ! Tu ne peux pas dire que je ne t’aime pas ! Et puis, je dois te parler en privé de toute façon… » Lys fronça les sourcils. Il y avait largement matière à ça dans ce que venait de dire son double. « Tu vas faire la cuisine… tu sais faire la cuisine ? » demanda-t-elle plus que méfiante. Non parce que bon, ce n’était pas qu’elle n’avait pas confiance mais un peu quand même. Quoique, elle ne pouvait vraiment pas être pire en cuisine alors… « Enfin soit, allons-y ! » Elle était curieuse de savoir ce que Rosalie avait à lui dire en privée comme ça aussi.
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptySam 29 Déc - 0:05

« Je ne sais pas si tu te rends compte de la bêtise que tu viens de dire. Tu es tout le temps méchante Rosalie, les gens ont peur de toi. C’est pas mon cas à moi. » Rosalie regarda son double, interdit. « Les gens sont stupides. » C’était pas faux quoi. Ils avaient peurs d’elle, généralement, parce qu’elle disait ce qu’elle pensait et aimait bien dominer le petit peuple (et aussi parce qu’elle était atrocement sexy et ça leur en bouchait un coin.) « Et ils sont tout aussi terrifier par toi. Scandalisé même. » Elle ne voyait pas pourquoi il ne le serait pas d’ailleurs ! C’était injuste ! Lys était épeurant! Et méchante ! Et cruelle ! (Avec elle surtout) Mais cette petite peste était simplement douée pour cacher son jeu et faire comme si de rien était. Elle avait probablement été à la même école que Sofia tient. Rosalie pensait mériter beaucoup de mérite pour être plus vrai à sa personne et moins hypocrite comme ça ! La blonde fit semblant de reprendre son cadeau par la suite, mais Lys ne se laissa pas faire (la preuve qu’elle était très très méchante en vrai.) « Pas touche, c’est à moi. » « Pft…. » L’Anglaise lui fit une grimace avant de se remettre à la câliner. « Tu es mieux de m’amener MOI* à Disneyland avec ce deuxième billet, je te surveille. » Non parce qui serais de meilleure compagnie qu’elle-même quoi ? Personne. Elle était fantastique. C’est tout.

Ensuite son double fit la chose la plus ennuyante qui soit, qui méritait presque une place en enfer, selon elle. C'est-à-dire souhaiter venir d’une autre époque. La blonde décida de la punir, en lui faisant un monologue sur combien tout ça était une mauvaise idée. « T’es vraiment trop nulle, tu sais. » Rosalie se pencha pour lui faire un bisou eskimo. « Et toi tu es bête, donc ça s’annule. Et puis tu m’aimes. Tu m’aimes ein ? Moi je t’aime. » Elle était toujours plus collante quand il s’agissait de Lys, elle découvrait toujours un surplus d’affection. C’était sans doute son look parfait.

Rosalie se rappela au bout d’un moment qu’elle devait parler à Lys et décida de la trainer dans la cuisine, en privé. « Tu vas faire la cuisine… tu sais faire la cuisine ? » Elle lui décrocha un regard ennuyé. « J’ai suivie chimie à Harvard, je devrais être capable de suivre une recette de cuisine non ? » Elle l’avait déjà fait et avait très bien réussi. Là où sa mère et ses tantes manquaient de concentration, elle se rappelait toujours de tous les détails. Elle n’était pas si mal, elle détestait seulement le faire et préférait engager des gens qui lui servaient ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Quand Lys et elle furent installés dans la cuisine, Rosalie ouvrit les placards pour trouver un mélange à gâteau tout préparé et commença à faire le tout. Elle se concentrait sur ce qu’elle faisait et essayait d’éviter de regarder Lys en pleine face. « Tu sais que je t’aime vraiment beaucoup ein ? Et je serais toujours là pour toi et tout…. Tu peux me demander ce que tu veux quand tu veux…. » Elle pencha la tête et ajouta des pépites de chocolat en plus. « Avec une de mes amies, on a décidé de s’envoler quelque part pour quelque temps… » Elle laissa le silence s’installer pendant que l’information se rendait à la française. « Personne n’est au courant, juste toi, Artemis et moi…. Je vais t’appeler tous les jours et si jamais il y a quoi que se soit, demain, dans quatre jours ou trois semaines et tu veux que je revienne, je le fais promis… Et je serais définitivement de retour avant ton opération……. » Elle leva lentement la tête vers Lys et prit son air de chien battu. « Lys tu ne m’en veut pas ein ? »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptySam 5 Jan - 0:10

Rosalie était de mauvaise foi. Ca n’avait rien de nouveau en soi mais bizarrement, Lys arrivait toujours à être surprise quand elle constatait ça. Il fallait croire qu’elle ne s’habituerait jamais à ça. Quoiqu’il en soit, Rosalie n’était absolument pas crédible en essayant de faire croire qu’elle était la gentille d’elle deux. C’est vrai, elle avait l’air d’un ange mais elle était tout sauf ça. Elle cachait juste trop bien son jeu. C’est ce qui différenciait bien les deux jeunes femmes. Lys essaya de lui faire admettre la vérité en lui rappelant que les gens avait peur d’elle mais elle savait que c’était peine perdue. « Les gens sont stupides. » Evidemment, il fallait qu’elle fasse retomber la faute sur le dos des gens. « Je ne pense pas que ce soit être stupide d’avoir peur de toi. » Au contraire, s’ils étaient vraiment stupides comme Rosalie disait, les fois où il la craignait devaient être les seuls moments où ils faisaient un peu preuve d’intelligence. « Et ils sont tout aussi terrifier par toi. Scandalisé même. » Hey ! C’était totalement faux ça ! « Je n’ai jamais fais peur à personne ! je suis bien trop gentille pour ça ! » Bon ok, elle n’était pas non plus parfaite, il lui était peut-être arrivé plus ou moins récemment de faire peur intentionnellement à quelqu’un. Enfin pas peut-être, c’était certain mais c’était mérité. Elle n’était pas injuste, elle. Pas comme Rosalie qui, bien qu’elle en ait déjà assez fait, voulu ensuite lui voler son cadeau. « Pft…. Tu es mieux de m’amener MOI* à Disneyland avec ce deuxième billet, je te surveille. » Oh mais genre, comme si elle avait envie de se trimballer avec une personne aussi insupportable qu’elle ! « Non madame, je ne t’amènerai pas, tu ne le mérite pas. On en reparlera quand tu seras plus aimable. » C'est-à-dire dans plusieurs siècles peut-être.

Lys se mit à penser qu’elle aurait aimé vivre dans un château, dans une autre époque. Ca avait l’air plutôt cool comme ça ! Bien sûr, il fallut qu’elle aille confier ça à Rosalie et que celle-ci casse tout, comme à son habitude. Ca n’aurait pas été Rosalie si elle n’avait pas fait ça après tout. Cette fille était décidément vraiment trop nulle. « Et toi tu es bête, donc ça s’annule. Et puis tu m’aimes. Tu m’aimes ein ? Moi je t’aime. » Lys lui tira la langue. « Tu es insupportable, méchante et très nulle mais oui, je t’aime. Malheureusement. » Elle ne savait vraiment pas comment elle faisait.

Rosalie voulut ensuite l’attirer dans la cuisine pour la nourrir et lui parler en privée. Lys ne la suivit que parce qu’elle voulait savoir ce que son double avait à lui dire, elle se méfiait pour la partie où celle-ci était censée cuisiner quoique ce soit. Il ne fallait pas lui en vouloir, c’était une règle d’or pour survivre dans cet appartement : toujours méfier de ce qu’on nous servait à manger et de qui avait fait ça. Pour faire plus simple, Lys avait décidé qu’elle ne pouvait faire confiance qu’à elle-même et c’était plutôt fatiguant en fait. « J’ai suivie chimie à Harvard, je devrais être capable de suivre une recette de cuisine non ? » Hmm, oui, oui, si elle le disait. Rosalie se mit alors à fouiller dans les placards et Lys décida qu’elle lui ferait confiance pour ce que son double cuisinerait, du moment que celle-ci goûtait le résultat avant elle. Elle restait quand même un peu prudente. Après qu’elle ait commencé à préparer un gâteau, Rosalie se décida enfin à reprendre la parole. « Tu sais que je t’aime vraiment beaucoup ein ? Et je serais toujours là pour toi et tout…. Tu peux me demander ce que tu veux quand tu veux…. » Lys fronça les sourcils. Oh oui, elle le savait ça mais quelque chose lui disait que si Rosalie croyait bon de le préciser c’était que la suite de ce qu’elle allait dire n’allait pas forcément lui plaire. « Avec une de mes amies, on a décidé de s’envoler quelque part pour quelque temps… » Oh… ok. Elle faisait bien ce qu’elle voulait de toute manière. « Personne n’est au courant, juste toi, Artemis et moi…. Je vais t’appeler tous les jours et si jamais il y a quoi que se soit, demain, dans quatre jours ou trois semaines et tu veux que je revienne, je le fais promis… Et je serais définitivement de retour avant ton opération……. Lys tu ne m’en veut pas ein ? » Lys regarda longuement Rosalie avant de prendre la peine de lui répondre. « Bien sûr que non, je ne t’en veux pas, pourquoi je t’en voudrais ? Tu fais ce que tu veux Rosalie. » Et si ce qu’elle voulait c’était prendre des vacances et s’en aller comme ça, Lys n’allait pas lui en vouloir pour ça. « Juste… dis-moi pourquoi tu t’en vas ? Comme ça, je veux dire. Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyLun 7 Jan - 15:39

« Je ne pense pas que ce soit être stupide d’avoir peur de toi. » Rosalie lança un regard las à son double. C’était la raison principale pour laquelle les gens se montraient stupides d’après elle. « Par la même logique, je pourrais dire que tu es stupide parce que tu n’as pas peur de moi. Enfin, c’est comme tu veux quoi. » C’était à prendre ou à laisser après tout. Ce n’était pas de sa faute si elle était la perfection incarnée, brillante, magnifique, puissante et supérieure. Elle n’avait rien demandé! C’était le mauvais sort réservé aux gens comme elle, d’être incompris par le petit peuple. Tant pis, ils ne méritaient pas ses brioches après tout. Avec le même genre de raisonnement, elle dit à Lys que les gens devaient être encore plus terrifiés qu’elle. Oui parce que s’il y avait bien une personne tout aussi parfaite qu’elle, c’était son double. « Je n’ai jamais fais peur à personne ! je suis bien trop gentille pour ça ! » La blonde cligna des yeux en silence. Ou pas carrément. Enfin si. Lys était généralement plus douce et agréable. Mais Rosalie ne pouvait pas voir en quoi ça la rendait plus gentille ? Comme elle ne pouvait pas comprendre en quoi être franche et dire aux gens leurs quatre vérités quand bon lui semblait la rendait méchante.

Quand elle fit la menace d’enlever le cadeau à la fêter et que celle-ci refusa de lui redonner, elle lui fit remarquer qu’elle était mieux de l’amener elle* à DisneyWorld. Et pas un autre paysan. « Non madame, je ne t’amènerai pas, tu ne le mérites pas. On en reparlera quand tu seras plus aimable. » « Mais. » Elle se tourna de tout son corps vers Lys et pris son aire de princesse malheureuse, les yeux remplis d’eau et la lèvre tremblante. « Lys, je m'excuse, je suis aimable, je t’aime toi. Je veux qu’on ait à Disney et qu’on se marie dans le château de Belle et qu’on vit heureuse jusqu’à la fin de nos jours à gouverner les petites gens. » C’était pas mal comme futur ça. Elles devraient définitivement en faire un plan à long terme. Ensuite, la Française comis l’erreur insupportable des voyages dans le temps et Rosalie digressa un peu. « Tu es insupportable, méchante et très nulle, mais oui, je t’aime. Malheureusement. » Tout sourire, elle attrapa le menton de Lys et la tourna vers elle avant de l’embrasser sur les lèvres. « T’es mieux de m’aimer tient! » On avait qu’un double après tout ! (Enfin, elle espérait quoi.)

Elle traina ensuite la blonde dans la cuisine et se mit à tourner autour du pot en faisant son gâteau (enfin pas littéralement ein, en paroles.). Elle avait beaucoup de difficulté à annoncer à Lys qu’elle avait pris la décision de partir. Elle avait l’impression d’être ingrate et l’abandonner dans un moment où elle avait besoin d’elle. Mais elle avait vraiment besoin d’air et elle ferait tous les efforts possibles pour être en contacte avec la blonde le plus régulièrement possible. Et elle sera là pour son opération, quoi qu’il arrive. Peu importe le coin du monde dans lequel elle allait tomber. « Bien sûr que non, je ne t’en veux pas, pourquoi je t’en voudrais ? Tu fais ce que tu veux Rosalie. » L’Anglaise hocha la tête. « Bien, tant mieux.. » Elle ajouta les yeux dans son mélange, le lait et l’eau et commença à brasser le tout. « Et je ne sais pas, je ne voulais pas que tu penses que je te laisserais seule quoi… Enfin, tu seras pas seule, mais… » Elle était mieux de ne pas être seule. Lloyd aurait affaire à elle sinon. Mais elle ne pensait pas qu’il la laisserait une seconde, ce n’était pas son genre. Il était même venu la voir lui pour qu’elle lui explique en long et en large par quoi passait et allait passer Lys, et tout le reste. Ça avait été pénible, sur son moral, cette conversation, mais bon. C’était son boulot après tout. « Juste… dis-moi pourquoi tu t’en vas ? Comme ça, je veux dire. Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? » « Non, ça va, t’inquiète pas. » Elle sortit les moules du four et commença à les graisser puis couler le mélange. Elle se sentait ridicule avec ses ‘problèmes’ devant Lys. Ce n’était tellement rien. Elle prit la cuillère en bois encore trempé de mélange au chocolat et la tendis à la blonde, pour qu’elle la mange. Elle haussa les épaules et chercha les mots pour expliquer qu’est-ce qui se passait. Mais qu’est-ce qui se passait vraiment ? Elle le savait même pas, elle était juste… Inconfortable et avait envie de partir, un point c’est tout. « Je me suis fait avortée, il a quelques jours et … Enfin, sa joue plus avec ma tête que je l’aurais voulue, je pense. » C’était pas l’amas de cellule qui aurais grandis en bébé qui la hantait, elle était complètement certaine du geste qu’elle avait fait. C’était Luis, elle avait beaucoup de difficulter avec la place qu’il prenait lentement dans sa vie. « Mais ça va, j’ai juste besoin d’aire. Artemis aussi, donc. » Elle sourie le plus sincèrement possible et trempa son doigt dans le restant de mélange au chocolat pour en prendre une boucher.
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyMar 15 Jan - 22:34

Lys ne comprenait pas pourquoi Rosalie pensait que les gens étaient stupides juste parce qu’ils avaient peur d’elle. C’était normal d’avoir peur d’elle, elle était un peu comme un monstre. Elle avait du traumatisé plus d’une personne, c’était certain. « Par la même logique, je pourrais dire que tu es stupide parce que tu n’as pas peur de moi. Enfin, c’est comme tu veux quoi. » Lys poussa son double. Elle exagérait vraiment là. « Hey ! Je ne t’autorise pas à dire que je suis stupide. » fit-elle alors. « Si je n’ai pas peur de toi c’est que je te connais, je sais que tu aboies plus que tu ne mords. » ajouta-t-elle en haussant les épaules. « Et puis t’es comme moi alors ça aide. » Un peu, physiquement du moins.

Le blonde voulut ensuite lui enlever son cadeau et Lys l’en empêcha. Par la suite, elle refusa également de l’emmener à Disney avec elle. A moins, que la jeune femme n’apprenne à être plus gentille (ce qui était loin d’être gagné). « Mais. » Lys regarda Rosalie prendre son air de petite fille malheureuse. Lys croisa les bras, elle avait décidé que ça ne prendrait pas sur elle. Pas cette fois ! Rosalie était tout sauf une petite fille malheureuse. « Lys, je m'excuse, je suis aimable, je t’aime toi. Je veux qu’on ait à Disney et qu’on se marie dans le château de Belle et qu’on vit heureuse jusqu’à la fin de nos jours à gouverner les petites gens. » Lys fronça les sourcils, fit mine de réfléchir et finit par secouer la tête. « Qu’est-ce qui te fait croire que j’aurais envie de me marier avec toi dans le château de Belle ? » demanda-t-elle alors. Non parce qu’elle ne voyait pas ce que Rosalie pourrait lui offrir de bien. En plus, elle était certaine qu’elle en tiendrait pas plus de trois jours à être soit disant aimable. Enfin soit. Elles continuèrent de parler et Lys en vint à avouer qu’elle aimait Rosalie malgré tout d’elle. Celle-ci l’embrassa alors sur les lèvres. « T’es mieux de m’aimer tient! » Pff, Lys soupira, tout était un du avec cette fille.

Les deux jeunes femmes étaient maintenant dans la cuisine et Rosalie avait commencé à faire à manger. Dans un même temps, elle lui disait ce qu’elle avait à lui dire tout en tournant un peu autour du peu. On aurait dit qu’elle avait vraiment peur de parler de ça à Lys. Quand Lys réussit à savoir ce qu’elle avait enfin (elle partait en vacances), elle ne comprit pas trop pourquoi son double avait eu autant de mal à en venir à ça. Elle rassura alors Rosalie. « Bien, tant mieux.. Et je ne sais pas, je ne voulais pas que tu penses que je te laisserais seule quoi… Enfin, tu seras pas seule, mais… » Lys hocha la tête. Elle n’aurait jamais pensé que Rosalie la laisserait seule. Elle n’était pas seule, comme son double l’avait si bien dit. « C’est bon Rosalie, je n’aurais pas pensé ça. » En plus, elle comprenait tout à fait que son double puisse avoir besoin d’en aller. Elle comprenait tout à fait mais ça l’inquiétait un peu. Ca ne ressemblait pas vraiment Rosalie ça. C’est pour ça qu’elle lui demanda après s’il y avait quelque chose qui n’allait pas. « Non, ça va, t’inquiète pas. » Lys ne croyait qu’à moitié à ce que Rosalie disait là. Elle hocha quand même la tête et garda le silence. Si Rosalie voulait parler, elle allait lui laissé le temps. Elle regarda la blonde sortir les plats pour le faire et finir sa préparation de gâteau. A un moment donné, son double attrapa une cuillère en bois qu’elle lui tendit et Lys put goûté le mélange. C’était bon, elle ne regrettait pas d’avoir fait confiance à Rosalie pour le coup. Celle-ci reprit alors la parole. « Je me suis fait avortée, il a quelques jours et … Enfin, sa joue plus avec ma tête que je l’aurais voulue, je pense. » Lys pencha la tête et observa Rosalie un moment. Pour le coup, elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle se sentait un peu bête. « Oh… je suis désolée chérie. » souffla-t-elle. « Mais ça va, j’ai juste besoin d’aire. Artemis aussi, donc. » Lys hocha à nouveau la tête et s’approcha de son double pour la serrer dans ses bras. « Je t’aime. » souffla-t-elle alors. Elle porta alors son attention sur le mélange que Rosalie avait fait. « T’as intérêt à pas rater la cuisson parce que jusque là c’est plutôt bon hein. »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyMer 16 Jan - 2:11

« Hey ! Je ne t’autorise pas à dire que je suis stupide. » Rosalie ouvrit la bouche et fut sur le point de dire qu’elle ne lui avait pas demandé la permission, juste lui expliquer la logique de la chose, mais son double continua de se plaindre. « Si je n’ai pas peur de toi c’est que je te connais, je sais que tu aboies plus que tu ne mords. Et puis t’es comme moi alors ça aide.» L’Anglaise fit une grimace et se retourna de l’autre côté de façon à snober Lys. « Et puis je sais très bien mordre, je te rappelle. » Elle eut un petit sourire en coin et lui tira la langue encore une fois. C’était vraiment Lys, entre les deux, qui était impossible. La preuve, elle refusa comme ça de l’amener à Disney et Rosalie dut la supplier comme une petite bâtarde qu’elle n’était pas. « Qu’est-ce qui te fait croire que j’aurais envie de me marier avec toi dans le château de Belle ? » La blonde leva les mais pour compter sur ses doigts. « Déjà, personne t’aime comme moi je t’aime. Ma famille a un château ein ! Grandeur nature et une île déserte et une demeure sur la plage près d’ici ou bien dans le sud. Je suis la plus parfaite des femmes sur terre, avec toi évidemment. Et puis on peut se partager tous nos vêtements. Tu vois que des avantages, aucun ne défaut. » Non vraiment, il n’y avait aucun problème, Lys voulait juste faire sa difficile.

Rosalie fut un peu soulagée devant la réaction de Lys. Être à sa place, elle aurait été sans doute plus égoïste et aurait fait la gueule, du moins pendant un temps… Mais elle n’avait pas voulu blesser la blonde pour le moins du monde, elle voulait juste… autre chose. « C’est bon Rosalie, je n’aurais pas pensé ça. » La blonde posa ses affaires pendant quelques secondes et fit le tour pour aller serrer Lys dans ses bras et lui donner un bisou sur la joue. « T’es le meilleur double au monde. » Bon, elle n’allait pas lui répéter trop souvent quand même, il ne fallait pas qu’elle prenne la grosse tête. Elle revient donc à son gâteau et lui avoua enfin ce qui s’était passé durant les derniers jours. Elle n’en avait parlé à personne.. Shanti savait, Artemis allait probablement finir par savoir, et Luis aussi un jour, mais c’est tout. Elle n’était pas encore décidée avec ses sœurs, elle avait besoin d’elle, vraiment. Mais elle savait que Sofia en parlerait avec Ana et c’était une chose qu’elle ne voulait pas. « Oh… je suis désolée chérie. » La blonde ouvrit grand les yeux et dévisage Lys. « Non non non !! » Gosh, elle ne voulait pas qu’on pense qu’elle se tapait la névrose à cause d’un amas de cellules ridicule. « Non t’inquiètes, l’avortement je m’en fou. C’est le mec qui m’énerve, je pense. Enfin, pas vraiment. Je ne sais pas. Il ne m’énerve pas du tout et c’est ça qui m’énerve. » Elle prit une pause pour méditer à ce qu’elle venait de dire. « Je pense devenir None Lys. » Oui voilà, elle n’avait plus le choix. Ce fut au tour de son double de l’approcher pour la serrer. « Je t’aime. » « Je t’aime aussi. » Elle passa son bras autour de sa taille et lui donna un autre baiser plein de chocolat. Sa vie serait surement plus simple si elle était gay et avec Lys tient. Elle n’aurait pas à se casser la tête ou ne pas se casser la tête à propos d’un homme qu’elle voyait à peine une fois par mois. « T’as intérêt à pas rater la cuisson parce que jusque-là c’est plutôt bon hein. » L’Anglaise tourna la tête pour vérifier le four encore une fois. « Non ça va, encore 2700 secondes. » Elle pausa sa tête sur l’épaule de la Française. « Tu passes un bon anniversaire ? Ça va ein Lys ? Tu me le dirais si t’étais pas ok.. ? Je sais que je suis pas sensée te le demander, mais… » Elle était constamment inquiète, à chaque fois qu’elle y pensait.
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptySam 19 Jan - 15:53

Lys avait dut se défendre aussi bien qu’elle le pouvait quand Rosalie avait sous-entendu qu’elle était stupide. Cette fille était un monstre ! Elle n’avait pas le droit de sous-entendre ça comme ça ! Evidemment que Lys n’était pas stupide, c’était une des filles les plus intelligentes au monde – en toute modestie. C’est pour ça que la blonde déclara que si elle n’avait pas peur de Rosalie c’est parce qu’elle la connaissait et qu’elle savait qu’elle aboyait plus qu’elle ne mordait. En plus, en toute honnêteté, même aux premiers abords, Lys n’aurait jamais put avoir peur de Rosalie. Elle se souvenait très bien, elle avait juste était plus intriguée et curieuse en la voyant. Ca avait pris le pas et c’était sûrement comme ça qu’elle n’avait pas remarqué tout de suite que Rosalie était une méchante petite peste (qui savait quand même se montrait adorable parfois, Lys voulait bien lui accorder ça quand même). « Et puis je sais très bien mordre, je te rappelle. » Lys se mit à rire. Oui, ça elle se rappelait aussi. Comme les deux jeunes femmes ne devaient pas être capables d’être d’accord ensemble, elles se chicanèrent ensuite sur le cadeau que Rosalie voulait enlever à la française et puis après sur le fait que Lys ne voulait pas l’emmener avec elle. Le ‘super’ argument de Rosalie était qu’il fallait que Lys l’emmène pour qu’elles puissent se marier dans le château de Belle mais Lys ne savait juste pas pourquoi elle était censée avoir envie de ça. Elle le demanda d’ailleurs à Rosalie. « Déjà, personne t’aime comme moi je t’aime. Ma famille a un château ein ! Grandeur nature et une île déserte et une demeure sur la plage près d’ici ou bien dans le sud. Je suis la plus parfaite des femmes sur terre, avec toi évidemment. Et puis on peut se partager tous nos vêtements. Tu vois que des avantages, aucun ne défaut. » Ouais, aucun défaut, c’était vite dit. « Le fait que tu es insupportable n’est pas censé compter comme un défaut ? » demanda-t-elle alors. Parce que dans sa tête, c’était le cas. « En tout cas, juste à cause du château, je vais y réfléchir. Parce que le fait que tu puisses me piquer mes vêtements n’est pas un bon argument non plus. »

Les deux jeunes femmes passèrent ensuite à la cuisine où Rosalie parla alors de son projet de partir un peu. Lys dut alors lui assurer qu’elle n’avait aucun problème avec ça. Elle savait qu’elle pourrait toujours compter sur Rosalie, peu importe où la blonde se trouvait sur le globe. C’était tout ce dont elle avait besoin là. Rosalie vint alors la serrer dans ses bras. « T’es le meilleur double au monde. » Evidemment. « Je suis aussi ton seul double. » Enfin elle espérait, elle voulait bien qu’elles soient deux comme elles, mais s’il y’en avait d’autres en plus, ça risquait vite de faire trop. « Enfin merci, mais je le savais déjà tu sais. » Elle était merveilleuse, c’était comme ça. Rosalie lui parla ensuite de son avortement et Lys se trouva un peu stupide, sans savoir quoi dire. Elle finit donc par déclarer qu’elle était désolée pour elle, à défaut de savoir dire autre chose. « Non non non !! » Lys ouvrit de grands yeux devant la réaction de Rosalie. Qu’avait-elle bien dit de travers là ? « Non t’inquiètes, l’avortement je m’en fou. C’est le mec qui m’énerve, je pense. Enfin, pas vraiment. Je ne sais pas. Il ne m’énerve pas du tout et c’est ça qui m’énerve. » « Oh… » Lys ne put pas s’empêcher de sourire quand même. « Je vois. » Elle arrivait à cerner à peu près le problème de Rosalie et c’était ça qui la faisait plus qu’autre chose. « Tu pense vraiment que ce sera mieux si tu t’en vas ? » demanda-t-elle alors vaguement moqueuse. « Je pense devenir None Lys. » Ok, cette fois, Lys se mit franchement à rire. « Tu ferais une bien piètre nonne tu sais. » dit-elle après avoir calmé son rire. « La pire au monde même. » Après ça, la blonde eut un élan d’amour pour son double et alla la serrer dans ses bras et lui dire qu’elle l’aimait. Ca ne dura que quelques secondes, jusqu’à ce que Lys s’intéresse de nouveau au gâteau et mette son double en garde : elle devait à tout prix ne pas faire cramer son gâteau. « Non ça va, encore 2700 secondes. » Lys dévisagea un moment Rosalie. « T’es au courant que les gens normaux comptent en minutes ? » C’était vrai ça, combien de temps ça faisait exactement d’ailleurs 2700 secondes ? Lys voulait savoir dans combien de temps son estomac allait pouvoir arrêter de grogner. « Tu passes un bon anniversaire ? Ça va ein Lys ? Tu me le dirais si t’étais pas ok.. ? Je sais que je suis pas sensée te le demander, mais… » Lys soupira en entendant Rosalie dire ça. Oui exactement, elle n’était pas censée lui demander ça. En vrai, elle n’allait pas bien, elle était inquiète et fatiguée. Elle dormait mal en ce moment, trop de choses tournaient dans sa tête. Mais elle faisait de son mieux pour donner l’impression qu’elle allait à peu près bien. C’était mieux pour tout le monde, elle comprit. « Je passe un bon anniversaire oui. » répondit-elle. Pour le reste, on en reparlerait plus tard.
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptySam 19 Jan - 18:56

« Le fait que tu es insupportable n’est pas censé compter comme un défaut ? » Rosalie regarda Lys avec le regard le plus triste du monde, laissant même une larme couler sur sa joue. (C’était un don très courant dans sa famille !). Puis sans attendre, elle prit Lys par les épaules et cacha sa tête dans son cou. « Tu vois que je t’aime plus que tout le monde, je te laisse même me faire beaucoup de peine sans broncher… » Elle exagérait à peine. Vraiment qu’a peine ! M’enfin, c’était pour la bonne cause quoi. « En tout cas, juste à cause du château, je vais y réfléchir. Parce que le fait que tu puisses me piquer mes vêtements n’est pas un bon argument non plus. » Pft, comme si. Plutôt l’inverse quoi. « Et si je te donne l’accès à mon placard à chaussure ? » Une offre que personne ne pouvait refuser.

Elles finirent par s’enfuir de la foule de petites gens et se cacher dans la cuisine. Comme d’habitude, la blonde ne pouvait pas s’empêcher de déborder d’amour pour sa sosie. Lys avait vraiment de la chance quand même de se faire aimer autant par une personne aussi exceptionnelle qu’elle. « Je suis aussi ton seul double. » L’Anglaise hocha la tête. « La terre entière nous en remercie. » Trop de perfection était exactement comme pas assez. Le monde s’autodétruirait surement. « Enfin merci, mais je le savais déjà tu sais. » Elle tapota gentiment la tête de la Française avant de retourner à sa cuisine et finalement, lui déballer l’histoire de son avortement. Enfin, quelques informations sur l’homme derrière tout ça glissèrent à contrecœur et Rosalie dut se mordre la langue pour arrêter de parler. Elle n’avait pas vraiment envie de partager sur Luis. Elle n’avait pas l’impression que ça ne regardait personne, pas même Lys, pas maintenant en tout cas. « Oh… Je vois. » La blonde n’aimait pas du tout l’air que l’autre prenait. Elle la regarda horrifiée pendant un moment. Clairement, elle ne voyait pas du tout. « Tu pense vraiment que ce sera mieux si tu t’en vas ? » Rosalie baissa la tête. C’était quoi l’idée d’être censée en ce moment ? « Si. J’aurais plus de temps pour penser quoi. » Enfin, c’est ce qu’elle c’était dit au départ. Et puis qui sait qui elle pourrait rencontrer ailleurs, peut-être qu’elle n’aurait même plus besoin d’y penser finalement. Quand elle déclara vouloir être nonne, Lys se mit à lui rire en pleine figure et Rosalie dut attendre qu’elle se calme. « Tu ferais une bien piètre nonne tu sais. La pire au monde même. » Elle lui lança un regard noir. « Tu sauras, que si j’arrive à convaincre mon père que je suis toujours vierge, je peux convaincre Dieu que je suis une none ok. » Rien de plus simple.

À son soulagement cependant, Lys ramena son attention sur le gâteau. « T’es au courant que les gens normaux comptent en minutes ? » La blonde leva les yeux au ciel. Elle ne voyait vraiment pas la différence. « Quarante-cinq minutes Lys. » Gosh, c’était tellement évident quoi. Elle se vengea en demanda à son double comment elle allait. Elle savait que Lys détestait le sujet, mais Rosalie avait besoin de savoir. Surtout si elle partait demain. « Je passe un bon anniversaire oui. » « Tant mieux. » Elle avait murmuré sa réponse. C’était déjà ça de gagner. Mais si Lys ne disait rien, c’est qu’il y avait quelque chose. Enfin… Évidement qu’il y avait quelques choses quoi… Mais Rosalie aurait aimé qu’elle soit précise, qu’elle puise l’aidé un peu. Elle se sentit très triste pour le coup et tout ce qu’elle trouva à faire fut de prendre Lys dans ses bras et la serrée le plus fort possible, en enfouissant la tête dans ses cheveux. « Je t’aime, je te l’ai dit ? T’es la plus belle, la plus forte, la plus admirable femme au monde. » Avec elle, mais c’était sous entendus. Et juste derrière sa mère, mais elle ne trouvait pas le courage de préciser ça en ce moment. Elle passa sa main de haut en bas du dos de Lys, elle détestait qu’elle ait à se forcer comme ça. Surtout devant lui quoi. Elle essaya de reculer un peu, mais reviens vite la serrer dans ses bras et lui donner de nouveaux bisous. « Je ferais n’importe quoi pour toi sache le. »

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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyLun 21 Jan - 16:52

Lys n’était pas vraiment d’accord sur le fait que Rosalie était sans défaut. C’était, d’après la blonde, une des bonnes raisons pour laquelle Lys devait l’emmener avec elle à Disney. La blonde décida alors de lui faire savoir qu’elle n’était pas vraiment d’accord avec ça. Elle eut alors droit à un grand numéro de la part de son double. Celle-ci aurait sans aucun doute pu devenir actrice te concourir pour les oscars vu la manière dont elle agissait là, même si Lys devait avouer que sa manière de pleurer sur commande n’était pas des plus convaincantes. La jeune femme cacha alors sa tête dans le cou de Lys. « Tu vois que je t’aime plus que tout le monde, je te laisse même me faire beaucoup de peine sans broncher… » Lys retint un soupir exaspéré et tapota affectueusement sur l’épaule de la jeune femme. « Tu es tellement merveilleuse Rosalie, vraiment, je ne te mérite pas, ça ne fait aucun doute. » répondit-elle alors. D’ailleurs pour le coup, c’était une bonne raison de ne pas aller à Disney avec elle, comme elle était indigne de sa personne comme ça. Mais en même temps, la famille de Rosalie avait un château et rien que pour ça, ça valait mieux que Lys réfléchisse encore un peu à la question. Oui, parce que il y avait aussi la question des vêtements qui arrivaient tout de suite après et que, contrairement au truc du château, Lys n’était pas sûre de devoir voir comme un point positif. « Et si je te donne l’accès à mon placard à chaussure ? » A tout de suite, c’était plus que tentant. « Si c’est un accès illimité, je t’emmène sans problème Rosalie. » répondit-elle presque aussitôt. Elle était définitivement trop faible quand il s’agissait de chaussures.

Une fois dans la cuisine, Rosalie confia à Lys la raison pour laquelle elle avait voulu l’attirer à l’écart, sous prétexte de faire la cuisine : le fait qu’elle allait partir quelques temps. Elle lui parla également de l’avortement et du garçon qui l’énervait parce qu’il ne l’énervait pas justement. Lys demanda alors à son double si elle pensait vraiment que ce serait mieux si elle s’en allait. « Si. J’aurais plus de temps pour penser quoi. » Lys pencha la tête tout en réfléchissant à ce que son double venait de dire et elle se pinça les lèvres pour s’empêcher de dire ce à quoi elle pensait. Elle pensait qu’on avait toujours le temps de penser peu importe l’endroit où on se trouvait dans le monde, elle pensait que partir n’avait jamais aidé. Mais Rosalie avait décidé de s’en aller et Lys ne voulait sûrement pas remettre en question sa décision, c’était le mieux que son double pouvait faire de toute manière. Lys était sûre qu’elle avait grand besoin de vacances. Rosalie sortit alors la chose la plus ridicule au monde : elle déclara vouloir être nonne. Evidemment, en entendant ça, Lys ne put pas s’empêcher de rire. N’importe qui en aurait fait autant à sa place. Quand elle se fut un peu calmée, la jeune femme put dire à son double qu’elle serait la pire nonne au monde. « Tu sauras, que si j’arrive à convaincre mon père que je suis toujours vierge, je peux convaincre Dieu que je suis une none ok. » Lys roula des yeux. « En admettant que Dieu existe, tu ne pourrais pas le convaincre, il n’est pas censé tout savoir après tout ? »

Lys s’intéressa ensuite au gâteau : elle avait très faim là tout de suite mais elle ne voulait pas que son double gâche tout en faisant cramé le gâteau. Celle-ci lui assura alors qu’elle gérait et qu’il restait 2700 secondes. Ceci agaça un peu Lys, Rosalie ne pouvait-elle donc jamais se mettre au niveau des autres gens ? « Quarante-cinq minutes Lys. » Elle avait dit ça comme si c’était la chose la plus évidente au monde. « Qu’est-ce que je suis bête, j’aurais du le savoir voyons. » dit-elle d’un ton ironique. Elle soupira ensuite, prête à se plaindre. « C’est dans longtemps quarante-cinq minutes. » Elle n’était pas prête de manger tiens, elle préférait encore quand elle devait attendre 2700 secondes. C’était sûrement bête comme ça mais ça lui paraissait moins long. Rosalie se mit alors à nouveau à parler à Lys de comment elle allait, lui reposant la question à laquelle la blonde avait volontairement évité de répondre un peu plus tôt. Elle savait que ne pas vouloir parler de ça ne changeait rien au fait que c’était bien là mais quand elle n’en parlait pas, Lys pouvait au moins s’efforcer de ne pas y penser. Enfin, moins dans tous les cas. Après avoir soupiré, Lys répondit à la seule partie de la question de Rosalie à laquelle elle pouvait répondre sans mentir, à savoir qu’elle passait un bon anniversaire. « Tant mieux. » Lys hocha la tête. C’était super comme ça. Mais là maintenant, à cause de Rosalie, elle ne se sentait plus d’humeur à faire la fête, elle ne se sentait plus d’humeur à rien du tout d’ailleurs. Rosalie la prit alors dans ses bras. « Je t’aime, je te l’ai dit ? T’es la plus belle, la plus forte, la plus admirable femme au monde. » Oui, elle lui avait dit et plus d’une fois. Enfin qu’elle aimait, pour le reste c’était moins. Enfin soit. « Moui, je t’aime aussi un peu. » Même si elle était affreuse et qu’elle passait son temps à ramener la conversation sur ce que Lys voulais éviter. « Je ferais n’importe quoi pour toi sache le. » « Je sais… » souffla alors Lys. Mais c’était juste loin de suffire à cet instant. Parce que Rosalie n’était pas capable de faire la seule chose qu’elle aurait vraiment voulu. Tout le reste ne comptait pas alors. Lys s’écarta de Rosalie. Elle sentait qu’au train où allaient les choses, elle allait finir par se mettre à pleurer et elle ne voulait juste pas. Elle se dirigea alors vers le frigo et en sortit une brique de jus d’orange. « Je meurs de soif, pas toi ? »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyMer 23 Jan - 2:57

Si la Rosalie avait réussi à prouver au moins une chose au cours de sa petite vie, c’était qu’elle arrivait toujours à avoir ce qu’elle voulait sans trop se forcer. Elle avait toujours dit qu’elle était née sous une bonne étoile, personne ne pouvait lui refuser quoi que se soit bien longtemps. Certains tenaient leurs points longtemps, mais finissaient toujours par craquer, le plus souvent pour qu’elle les laisse tranquille. Un art. « Tu es tellement merveilleuse Rosalie, vraiment, je ne te mérite pas, ça ne fait aucun doute. » « Je sais bien. » Elle soupira joyeusement, complètement consciente du jeu de Lys et lui ébouriffa les cheveux. « Je me dis la même chose à propos de toi tous les jours. » Elle voulait un voyage à Disneyland okay. Elle le méritait beaucoup plus que tous les autres paysans de Lys de toute façon. À quoi est-ce qu’ils pouvaient bien lui servir de toute façon, mis à part comme esclaves personnelles? Rien du tout voilà. Elle était définitivement mieux. Pour être sûre de gagner la blonde à sa cause, elle mit son placard à chaussure en jeu. « Si c’est un accès illimité, je t’emmène sans problème Rosalie. » Bon, c’était trop tard pour revenir sur ses paroles de toute façon. « Promis, illimité, à vie. » Si Lys lui abimait une paire, elle pouvait toujours s’en acheter trois autres.

Faire un gâteau était un jeu d’enfant, les femmes de sa famille devaient vraiment avoir une tare pour être si peu douées en cuisine. Au moins, elles connaissaient toutes de très bons traiteurs. Non, le vrai problème de Rosalie était de parler de ce qui se passait présentement. Même seulement d’y penser. Elle n’était pas ce genre de fille, elle n’aimait pas ce genre de chose. Elle n’arrêtait pas de jeter le tout dans un coin de sa tête pour y penser ‘plus tard’ et n’y revenait jamais. Elle n’oubliait pas, jamais, mais elle aurait aimé le faire pour une fois. Sauf que voilà, elle avait été clouée au lit les trois derniers jours… Elle avait eu des rêves troublants et n’avait pas pu s’empêcher de penser à Luis, un peu… Étant donné les circonstances. Elle ne voulait pas ça, elle ne voulait rien savoir. Donc encore une fois, elle fermait sa tête et décida de s’enfuir, peut-importe où, elle s’enfuirait, y penserais plus tard ou pas du tout et tout irait mieux à son retour. M’enfin, elle était quand même heureuse d’avoir réussi à éloigner son double du sujet. « En admettant que Dieu existe, tu ne pourrais pas le convaincre, il n’est pas censé tout savoir après tout ? » « Sans doute. » Elle se souvenait de ses leçons de catéchèse, et elle pouvait effectivement dire qu’il y avait un truc dans ce genre là. « Mais je crois qu’il aurait bien d’autre chat à fouetter. » Qu’est-ce que ça pourrait bien lui faire au bonhomme qu’elle ne soit plus vierge depuis presque 8 ans quand la moitié de la planète s’entretuait et que des fous rentrait dans des crèches pour assassiner des pauvres gamins innocents. Elle était une bonne personne, malgré tout le reste, elle le savait, elle n’avait pas besoin d'aucunes confirmation. « Ça veut dire que tu ne viendras pas faire nonne avec moi ? » Ça serait quand même beaucoup plus drôle avec Lys à ses côtés.

Secondes, minutes, etc. Tout ça était un peu flou dans sa tête. C’était que des chiffres et les chiffres se mélangait, mulipliait, elle pouvait en faire ce qu’elle voulait depuis qu’elle était gamine. Les gens l’épuisait à ne jamais comprendre ses reflexions. « Qu’est-ce que je suis bête, j’aurais du le savoir voyons. » « Je pense aussi. » Elle haussa les épaules, négligente, sa vie serais tellement plus simple. « C’est dans longtemps quarante-cinq minutes. » La blonde eut un sourire arogant. « Bah maintenant, il reste plus que 2580 secondes si sa te fais plaisir. » Mais une fois qu’elle avait finie de l’agacer, Rosalie plongea dans le sujet qu’il l’interessait plus que tout le reste maintenant ; Lys elle-même. Mais cette petite femme était têtue et chiante et ne voulait pas parler. La blonde pouvait très bien comprendre, mais elle était égoiste, gamine et détestait se faire dire non. Elle était plus petite que Lys aussi, elle avait toujours été le bébé de tout le monde, elle avait pris l’habitude de se faire rassurer par les plus grand et ne voyait pas pourquoi son double devrait échapper à la règles. « Moui, je t’aime aussi un peu. » « Un peu, c’est mieux que rien, je suppose. » Mais elle savait que Lys l’aimait plus qu’un peu, alors ce n’était pas important. Son double essaya de nouveau changé de sujet et lui offrit à boire, ce qui énerva franchement l’Anglaise. « Lys ! » Rosalie tapa sa main sur la table et fixa son double pendant un long moment. Elle voulait la secouer juste un peu pour la faire parler, n’importe quoi, elle voulait juste se faire rassurer… Mais elle finit par hocher la tête et baisser les yeux. « Non, j’ai pas soif merci. T’as du crémage à gâteau j’espère ein ? »Elle se mit dos à elle et recommença à fouiller dans les tiroirs. C’était son anniversaire, elle serait égoïste un autre jour.


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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyVen 25 Jan - 11:30

Lys n’était absolument pas convaincue par le petit numéro de Rosalie, elle savait bien que son double faisait semblant, elle l’avait déjà vu faire. Mais pour lui faire plaisir et parce qu’elle était vraiment trop gentille et parfaite, Lys consentit tout de même à dire à son double à quel point elle était merveilleuse et à quel point elle ne la méritait pas. Après tout, dire ça n’engageait la française à rien et surtout pas à accepter d’amener Rosalie à Disneyland avec elle. « Je sais bien. Je me dis la même chose à propos de toi tous les jours. » Lys eut un sourire satisfait, ça lui allait très bien ça (même si elle était bien mieux que Rosalie mais elle gardait ça secret pour ne pas trop vexer cette dernière). « Bien. Tu devrais me le dire un petit peu plus souvent tu sais plutôt que de le garder pour toi. » Oui, parce que la blonde n’avait pas l’impression de l’entendre assez souvent à son goût. Après ça, Rosalie réussit quand même à l’acheter un peu en parlant de lui donner accès à son placard à chaussures. C’était trop nul comme méthode ça, son double savait parfaitement comme Lys aimait les chaussures, comment était-elle censée résister à ça ? La réponse était bien simple, elle ne le pouvait pas. Mais avant de céder totalement, elle se renseigna. Parce que si l’accès au placard n’état pas illimité, ça ne valait vraiment la peine. « Promis, illimité, à vie. » Lys flatta la tête de son double. « Parfait, je t’amène alors. » Elle réfléchit alors et pencha la tête. « Par contre, je veux quand même pas me marier avec toi dans le château de Belle hein. » finit-elle par ajouter très sérieusement.

Rosalie se mit à parler ensuite un peu, vaguement. Lys remarqua bien qu’elle ne souhaitait pas trop s’étendre sur le sujet. Contrairement à ce que faisait son double quand elle était à sa place, Lys ne chercha pas à la forcer à en parler plus. Elle estimait qu’elle en savait assez et que si Rosalie souhaitait lui parler un jour, elle pourrait le faire (et de son plein gré, la classe). De toute manière, son double savait que Lys serait toujours là pour elle quand elle le voulait. Lys préféra donc se concentrer sur la grosse bêtise que Rosalie avait dit à la suite de ça, à savoir qu’elle voulait devenir nonne et que sous prétexte qu’elle avait réussit à tromper son père, elle pourrait tout à fait faire la même chose avec Dieu. Lys n’était pas sûre que ce soit vraiment exact, c’est pour ça qu’elle crut bon de demander à Rosalie après s’il n’était pas censé tout savoir. « Sans doute. » Ouais, c’était bien ce qu’il semblait à Lys. Rosalie ne pouvait donc pas prétendre pouvoir tromper Dieu. « Mais je crois qu’il aurait bien d’autre chat à fouetter. » Ouais, elle n’avait pas forcément totalement tord là-dessus non plus. Mais Lys voulait avoir à raison. « Ca ne change rien au fait que tu ne pourras pas le tromper et que tu serais une nonne terrible. » fit-elle remarquer. Elle n’avait vraiment absolument aucuns doutes à ce propos. « Ça veut dire que tu ne viendras pas faire nonne avec moi ? » « Non merci, ça me tente pas des masses. » refusa aussitôt la blonde. Ca avait l’air vraiment trop nul être nonne, franchement, qui aurait envie de ça ? « Et tu devrais vraiment songer à changer d’idée hein, si tu veux mon avis. » Et même si elle ne le voulait pas en fait, Lys le lui donnait quand même comme ça.

Rosalie était pénible parfois quand elle faisait celle qui savait tout et qu’elle ramenait tout son merveilleux savoir devant le reste du monde. Lys aurait aimé qu’elle soit plus normale parfois, ça n’aurait rien changé à sa perfection. Enfin, une fois que son double lui ait appris que 2700 secondes correspondaient à quarante-cinq minutes comme si c’était une évidence, Lys put dire d’un ton très ironique qu’elle était vraiment trop bête et qu’elle aurait dut le savoir. « Je pense aussi. » Lys frappa son double à l’épaule dès que celle-ci eut le malheur de dire ça. Lys pouvait dire qu’elle était bête autant qu’elle voulait mais elle ne permettait à personne d’autre de le confirmer ou même de la penser. Enfin soit. Savoir que 2700 secondes correspondaient à quarante-cinq minutes permit aussi à Lys de pouvoir se plaindre du long (très très long moment) qui restait avant que le gâteau soit cuit. « Bah maintenant, il reste plus que 2580 secondes si sa te fais plaisir. » Lys lança un regard mauvais à son double, cette horrible femme prétentieuse et arrogante. « Ca reste beaucoup et tais-toi. Tu ferais mieux de faire à manger plus vite tiens, tu servirais à quelque chose au moins. » C’était entièrement vrai ce qu’elle venait de dire. Si elle avait sut ce que Rosalie allait dire après, Lys aurait sûrement préféré que son double continue à faire ça miss-je-sais-tout, ça aurait toujours été moins pénible. Parce que Rosalie était quelqu’un de vraiment très agaçant qui semblait ne pas vouloir comprendre que Lys ne voulait pas parler. Pas aujourd’hui. Jamais en fait mais surtout pas aujourd’hui parce que c’était son anniversaire et que Lys avait le droit de choisir de ne pas vouloir penser à tout ça. Alors que Rosalie la serrait dans ses bras, Lys déclara qu’elle l’aimait aussi, un peu. Le un peu c’était parce que Rosalie ne mériterait pas d’être aimé beaucoup tant qu’elle s’obstinerait à vouloir lui demander comment elle allait. « Un peu, c’est mieux que rien, je suppose. » « Mais c’est moins bien que beaucoup. » fit remarquer Lys. La jeune femme s’éloigna ensuite de son double et prit la direction du frigo. Elle procédait exactement de la même manière que tout à l’heure, elle voulait changer et elle pouvait très bien le faire en disant qu’elle avait soif. Comme elle était très polie, elle demanda en plus à son double si ce n’était pas son cas à elle aussi. « Lys ! » « Quoi ? » demanda aussitôt la jeune femme. Elle lui proposait à boire, ça ne justifiait pas ça. Enfin, Lys pensait bien savoir que ce n’était pas du à ça mais elle mettait Rosalie au défi d’aller plus loin. Celle-ci finit par abandonner. « Non, j’ai pas soif merci. T’as du crémage à gâteau j’espère ein ? » C’était mieux ainsi. Bien sûr, Lys savait qu’elle ne pourrait pas éternellement continuer ce jeu-là, surtout pas avec Rosalie mais bon, elle aurait aimé que ça puisse être possible. En attendant, elles n’auraient qu’à passer leur vie à parler de gâteau, c’était passionnant comme sujet de conversation non ? « Merci. » souflla-t-elle alors à l'intention de son double. La jeune femme se servit ensuite à boire et regarda Rosalie fouiller les tiroirs. « Je ne suis pas sûre que tu trouves grand-chose ici, c’est déjà un miracle que t’ai trouvé un truc pour faire un gâteau tu sais, tu n’imagines pas la chance que t’as eu. »
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyDim 3 Fév - 20:44

Elle aimait bien recevoir une pluie de compliment, mais en donnait rarement, enfin sauf à Lys, qui méritait tous les compliments du monde vu ça perfection naturelle. Ça lui semblait tellement évident. « Bien. Tu devrais me le dire, un petit peu plus souvent tu sais, plutôt que de le garder pour toi. » Elle en demandait beaucoup par contre et l’Anglaise fit la moue. « Mais si je te dis combien je t’aime tous les jours à chaque fois que j’ai envie. J’en connais un qui va être jaloux. » Elle fit un signe de tête pas du tout subtil vers Lloyd qui était toujours assis là, comme la troisième roue d’un carrosse. Parce que bon, elle aimait Lys beaucoup plus que lui, elle en était certaine. Personne pouvait aimer Lys comme elle, surtout pas des paysans. Et même si elle faisait un effort pour la partager avec l’écossait, Lys était à elle avant tout et puis c’était comme ça. Elle avait quand même la tête dure cependant et Rosalie du doubler d’effort et de promesse pour lui faire cracher le morceau. « Parfait, je t’amène alors. » La blonde applaudit et hocha la tête. Comme si elle avait eu une autre option peut-être. « Par contre, je veux quand même pas me marier avec toi dans le château de Belle hein. » « Bien, je ne veux pas me marier avec toi non plus d’ailleurs, tu pus. » Elle lui donna un coup d’épaule, comme pour sceller l’affaire.

Peu de temps après ça, elles se retrouvèrent dans la cuisine à se prendre la tête sur des détails théologiques. Vraiment, elle ne comprenait pas comment elles en étaient arrivées là, mais bon voilà. Elle insista à la Francaise que si dieux existait vraiment, il aurait très peu de choses à dire sur elle et préférais s’occuper de tous les autres dangereux personnages. « Ça ne change rien au fait que tu ne pourras pas le tromper et que tu serais une nonne terrible. » « Parfait alors, je me ferais passer pour toi ! Il me laissera entrer et tu seras prise en enfer. TIENS. » Elle était certaine que mêmes dieux ne verrait pas la différence, enfin, pas avant qu’il ne soit trop tard de toute façon. Elle fut quand même triste à l’idée de rentrer au couvent seul, sans son double, sa serais beaucoup moins drôle du coup. « Non merci, ça me tente pas des masses. » « Je comprends pas pourquoi, on pourrait être comme dans rock and nun. » Elle passerait leur vie à chanter et peinturer de grand mur pour les enfants démunies en chantant, sa serais vraiment juste trop cool. « Et tu devrais vraiment songer à changer d’idée hein, si tu veux mon avis. » La blonde prit un grand air triste et croisa les bras. « Pft, tu veux jamais me laisser faire quoi que se soit. »

Breff, une fois l’église derrière elles, Rosalie finit sa recette et apparemment, fit quelques choses qui énerva beaucoup son double. « Ca reste beaucoup et tais-toi. Tu ferais mieux de faire à manger plus vite tiens, tu servirais à quelque chose au moins. » « Oui mais quel genre de personne n’as pas de gâteau tout prêt à son anniversaire aussi ! » Non parce que tout ça était loin d’être sa faute ein. Surtout vue le nombre de petites gens dans l’appartement. Elle n’aurait pas dû avoir à faire le gâteau. Même si bon, faire la recette pour Lys lui faisait plaisir, parce qu’elle l’aimait plus que tout au monde etc. etc. etc. « Mais c’est moins bien que beaucoup. » « Tu m’aimes à la folie, tu fais juste ta difficile. » Elle leva les yeux au ciel. Parfois, elle se demandait pourquoi elle se donnait vraiment la peine.

Surtout quand Lys se montrait aussi désagréable et ne lui donnait pas ce qu’elle voulait. C’était frustrant et lui donnait envie de crier. Soit, c’était son anniversaire, et les gens étaient juste dans la pièce d’a côté, elle se retient comme elle le put. « Quoi ? » La blonde hocha la tête pour dire non et se retourna, prête à ranger le reste, en boudant un petit peu. Elle fit mine de s’intéresser de nouveau au gâteau et demanda à Lys où elle rangeait le crémage et tout ça. « Je ne suis pas sûre que tu trouves grand-chose ici, c’est, déjà un miracle que t’ai trouvé un truc pour faire un gâteau tu sais, tu n’imagines pas la chance que t’as eu. » Pft… Quel appartement de barge. Elle en avait vraiment marre. « Envoie un des trucs en chercher, ils peuvent bien faire ça non ? » Elle n’avait pas envie de sortir pour le coup.
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... EmptyVen 8 Fév - 20:36

Lys en demandait toujours plus et là, elle était d’avis que Rosalie lui dise un peu plus souvent à quel point elle était merveilleuse. C’était toujours agréable à entendre ce genre de choses. « Mais si je te dis combien je t’aime tous les jours à chaque fois que j’ai envie. J’en connais un qui va être jaloux. » Rosalie fit un signe de tête en direction de Lloyd et Lys se mit à rire en voyant ça. « Ce n’est pas grave. » Il pouvait bien être jaloux un peu. « Je veux l’entendre quand même. » Elle pencha alors la tête et baisse la voix. « Tu seras toujours la première dans mon cœur de toute manière, tu le sais bien. » C’était tellement beau ce qu’elle venait de dire pour le coup. Elle ne savait pas si c’était vrai par contre mais soit, ça n’avait pas grande importance. Elles parlèrent ensuite de Disney et comme Rosalie connaissait les faiblesses de Lys mieux que personne, elle réussit à faire céder cette dernière et la convaincre de l’emmener avec elle contre un accès illimité à son placard à chaussure (Lys ne se sentait pas totalement perdante du coup). Lys se sentit quand même obligée de préciser qu’elle ne voulait quand même pas se marier avec son double. « Bien, je ne veux pas me marier avec toi non plus d’ailleurs, tu pus. » Lys roula des yeux. « Qu’est-ce que t’es désagréable ! » reprocha-t-elle alors à Rosalie. « Et c’est toi qui pue. » Voilà pourquoi elles ne pouvaient vraiment pas se marier ensemble, elle n’était pas capable de s’entendre assez longtemps sur un truc pour ça.

Lys ne savait plus exactement comment elles avaient pu en arriver à parler de ça mais elles évoquaient maintenant Dieu et le fait que Rosalie serait une nonne terrible (enfin c’est Lys qui disait que Rosalie serait une nonne terrible, celle-ci faisait preuve d’une mauvaise foi terrible à côté en ne voulant pas le reconnaître). « Parfait alors, je me ferais passer pour toi ! Il me laissera entrer et tu seras prise en enfer. TIENS. » Bah tiens, quel bon plan. Il y avait juste une légère faille là-dedans.$ et comme Lys aimait bien chipoter, elle n’allait pas se gêner pour la faire remarquer. « T’as jamais voulu admettre que j’étais un ange. » Même si c’était le cas. « A t’écouter, c’était moi le double diabolique. Désolé de te dire qu’avec ça, ton plan ne risque pas de marcher. » En vrai, Lys était bien mieux que Rosalie et ça marcherait sûrement mais soit. Rosalie voulut ensuite que Lys devienne nonne avec elle et celle-ci s’empressa de refuser : la vie au couvant, très peu pour elle. « Je comprends pas pourquoi, on pourrait être comme dans rock and nun. » Ca ne tentait quand même pas Lys quand même. « Peut-être mais c’est non pareil. Sois comme dans rock and nun toute seule. » Après tout, ça ne l’empêchait pas hein, Rosalie n’avait pas nécessairement besoin de Lys. Malgré tout, la française ne put s’empêcher de lui conseiller de revoir ces plans. « Pft, tu veux jamais me laisser faire quoi que se soit. » Lys leva à nouveau les yeux au ciel et soupira. « C’était juste un conseil hein, après tu fais bien ce que tu veux. Comme toujours. »

Ce fut ensuite au tour de Lys d’être agacée par Rosalie et de faire l’enfant. Mais c’était uniquement la faute de son double ! Elle était inutile et ne savait que ramener sa science alors qu’elle n’était même pas capable de cuire un gâteau en moins de quarante cinq minutes. C’était énervant ça ! « Oui mais quel genre de personne n’as pas de gâteau tout prêt à son anniversaire aussi ! » Lys croisa les bras et prit un air boudeur. « Bah moi, tu vois. Mais c’est pas de ma faute. Personne ne pense assez à moi pour ça. » Elle devrait réclamer plus d’attention, faire comme Rosalie en somme, son double ne devait jamais avoir ce genre de problème. Elle devait aussi se montrer moins gentille avec les gens qui ne le méritaient pas toujours, c’est pour ça qu’elle n’accepta de n’aimer Rosalie qu’un peu. Rosalie méritait très souvent son amour, ce n’était pas un problème mais pas là. Là, elle l’avait fâchée un peu. « Tu m’aimes à la folie, tu fais juste ta difficile. » Dans une réaction très mature, Lys tira la langue à son double pour seule réponse. Elle était agaçante à avoir aussi souvent raison aussi.

Rosalie eut ensuite besoin de crémage à gâteau et se mit à fouiller dans les placards et tiroirs espérant visiblement trouver ça quelque part. On voyait bien qu’elle ne vivait pas ici, sinon, elle aurait sûrement eut la bonne idée d’économiser son énergie en évitant des recherches qui seraient, de toute manière, vaines. Lys finit par lui dire qu’elle ne trouverait pas ça là. « Envoie un des trucs en chercher, ils peuvent bien faire ça non ? » Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Lys en l’entendant évoquer ‘ses trucs’. « C’est vraiment indispensable ? » demanda alors la française. Non parce qu’elle pouvait s’en passer, elle n’était pas si pénible. « M’enfin soit, si tu veux, je vais faire ça. » ajouta-t-elle quand même finalement. Après tout, ils ne s’étaient même pas occupé du gâteau, ils pouvaient bien faire quelque chose.


Je sais pas si je devais répondre là '-' Comme on va en faire un nouveau ~ Mais j'avais encore envie de rp avec Lys et comme j'ai pas trouvé l'idée encore '-' Enfin t'es pas forcée de rerépondre toi ~
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MessageSujet: Re: Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Baby, you don’t have to worry...I’ll be coming back for you... Empty

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