It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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    floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞

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    MessageSujet: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMar 4 Déc - 21:14

    florie & eden
    ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞

    Accroupi devant Madison, je lui expliquais rapidement qu'aujourd'hui, elle allait passer la journée avec ses grands-parents. Cela faisait quelques jours que mes parents réclamaient leur après-midi avec la petite et j'avais finalement céder à une condition : Jane devait être là. Ma petite sœur était la seule qui gérait parfaitement le langage des signes et il était hors de question que je laisse ma fille avec des personnes qui ne connaissaient pas ce langage. Elle allait se sentir perdue, abandonnée et il était hors de question qu'elle se sente mal. Déposant Mady chez mes parents, je déposa un baiser sur son front et la regarda partir vers la grande maison dans laquelle j'avais grandis. Cela me rappelait tellement de souvenir... Je ferma rapidement les yeux et me demanda comment serait ma vie si je n'avais pas quitté New York il y a six ans de cela. Je serais sûrement toujours neurochirurgien mais après, à quoi ressemblerait ma vie ? Elle serait bien fade sans Madison, Florie ou même Norah... Je n'avais toujours pas retrouvé la belle philippine mais je ne comptais pas baisser les bras avant que ce soit le cas. C'était hors de question. Je savais qu'elle était en ville, il suffisait de savoir où. Depuis que je travaillais à l'école où était scolarisée Mady, j'avais pas mal de temps libre et je comptais bien en profiter pour retrouver la belle brune. Seulement, aujourd'hui, j'avais promis à ma meilleure amie et marraine de ma fille, de passer la journée avec elle. Florie et moi étions proches, fusionnels et je la considérais comme ma petite sœur, comme une troisième soeurette. Cela faisait plus de cinq ans que je la connaissais et que je veillais sur elle. Elle traversait tellement de choses horribles que je voulais profiter de noël et de la féérie de ce moment de l'année pour l'emmener loin et tenter de la faire rêver quelques heures durant.

    « Floooo, t'es là ? » Ma voix monta dans l'appartement et un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque personne ne répondit. J'avais donc un petit quart d'heure tout au plus pour me préparer. Ôtant ma chemise puis mon jeans, j'enfilais rapidement un pantalon blanc plutôt ample, attrapa le maquillage d'halloween de Mady et commença à peinturlurer mon torse et mon visage de bleu électrique. Aujourd'hui, j'allais devenir le génie de la lampe et Florie allait être la petite demoiselle chanceuse qui allait avoir trois vœux à réaliser. J'espérais juste que ses vœux allaient pouvoir se faire à la maison sinon, ce ne serait pas franchement très agréable de sortir ainsi pour réaliser ses rêves. Entendant la clé dans la serrure, je me posa sur le canapé, les jambes croisés, large sourire en direction de la porte. « Maître, vous êtes enfin rentrée... » Lançais-je en direction de la jeune femme. Je me leva rapidement, lui tendit la main et déposa un baiser dessus. « Le génie de l'appartement 56 pour vous servir » Je lui fis un léger sourire avant de fermer la porte derrière elle avec mon pied. Je l'attira un peu plus loin et la fis s'asseoir dans le fauteuil. « Trois vœux à exaucer, pas un de plus. Alors, on commence par quoi ? » Je me posa sur le sol, juste devant elle, en attente d'une réponse.
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMer 5 Déc - 15:24

    EDEN & FLORIE

    Mouahahahaha

    Parfois je me demandais comme Madison faisait pour vivre. Elle était petite et la pauvre et sourde. Je ne saivais pas comment j'aurais appris cette nouvelle si l'on m'annonçais que j'était sourde. Bien sûr j'avais mon cancer mais si on imaginait pendant quelques secondes que je ne l'avais plus et qu'à la place j'étais sourde. Rah je ne pense pas que je pourrais, j'aimais trop écouter les gens puisque je n'aimais pas spécialement parler de mes problèmes je préfère écouter ceux des autres, alors je les écoute. Et puis même je ne pouvais pas vivre dans musique. Oui, Eden doit en avoir par dessus la tête que du matin au soir j'avais la radio allumée, qui tourne la plupart du temps dans le vide. Je lui avais expliqué que ce n'était pas pour me moquer de sa tendre fille, car elle est sourde et que je m'amuse à écouter de la musique, mais juste pour ma personne. Je m'occupe tellement peu de moi... Je danse comme une folle car mes mouvements sont assez désordonnés mais j'arrive parfois à décrocher un sourire à la brune. Une chose que je n'ai jamais dis à Eden est que je parle le langage des signes. J'ai appris à le parler quand j'étais interne à l'hôpital de Paris, et que j'étais en contact avec presque tout les services dont ceux des sourds-aveugles-muets. Cela m'attendrissais tellement que j'ai eut le besoin de l'apprendre et de plus lorsque j'ai appris que Madison souffrait de surdité, j'étais fière de moi.

    Aujourd'hui j'avais passé ma journée à l'hôpital, les examens quoi. Je devais y aller de plus en plus souvent, et cela m'énervais assez je dois dire. Trois fois par semaine. Mais c'est qu'ils doivent me sentir au bout du rouleau, rien de très rassurant. J'étais d'ailleurs assez triste car je n'avais pas pu voir mes deux colocataires de la journée mais j'attendais avec impatience le soir pour profiter d'eux. Eden est une personne adorable et j'adore l'écouter raconter ses problèmes avec Norah et tout cela. Je ne lui parle pas trop de mes résultats d'examens même si son instinct paternel le rattrape car il ne manque presque jamais de m'en demander des nouvelles. Je mens un peu à chaque fois mais c'est pour la bonne cause. Je franchis la porte du grand hall en vitesse avant de monter à pied. Oui j'ai la phobie des ascenseurs mais on n'y peut rien. Cette toute petite pièce qui bouge... Eurk. Bref j'arrivais devant la porte et comme à mon habitude je toquais deux petits coups avant de rentrer, c'était notre code secret, il ne servait à rien mais j'aimais le faire. Alors, avec une surprise inexplicable, je découvris Eden, tout fier dans une tenue décontracté et maquillé tout en bleu. « Maître, vous êtes enfin rentrée... » Ma bouche s'ouvrit malgré moi lorsqu'il vint vers moi. Mes yeux étaient comme des soucoupes et il affichait un air assez amusé. Il me fit un baise mais et je regardais ma main incrédule. Mon regard se posa à nouveau sur mon ami étrangement habillé. « Le génie de l'appartement 56 pour vous servir » J'affichais un sourire non dissimulé par la blague que me jouais l'américain. « Euh si tu veux... » Je me laissais faire avec toujours cet air surpris collé au visage et je posais doucement mon sac à main tout en continuant de fixer Eden. « Trois vœux à exaucer, pas un de plus. Alors, on commence par quoi ? » Cela devenait de plus en plus grotesque mais de plus en plus amusant par la même occasion. Le jeune homme était déguisé en génie. Plissant le regard, je le regardais de haut vu qu'il s'était assis et je m'assis en tailleurs en sa compagnie. Il fallait que je lui pose des questions ou des défis à relever. « Alors. J'aimerais que tu répondes à mes question, il y en a plus de trois, prends ça pour un seul et même voeux. », lui expliquai-je. Je fis une pause avant de commencer la séance interrogatoire. « Première question : Pourquoi ? Pour quoi cet accoutrent ? Pourquoi toute cette petite mise en scène ? » Je rigolais c'était vraiment loufoque, il n'y a que lui pour avoir ce genres d'idées farfelues...


    Dernière édition par S. Florie Ryskamp le Mar 11 Déc - 7:34, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptySam 8 Déc - 20:12

    Depuis que j'avais déposé les pieds sur le sol américain avec Madison, ma vie allait à cent à l'heure. Je ne savais plus où donner de la tête entre mon nouveau métier, les cours du soir et tout ce qui allait avec... C'était difficile de s'en sortir et j'avais besoin de me détendre, de lâcher prise quelques heures et de redevenir le jeune homme de vingt cinq ans, insouciant et foufou, que j'étais il y a encore quelques semaines de cela. Je m'étais toujours occupé de Mady depuis sa naissance mais j'avais fait – un peu, beaucoup – ce que je voulais de ma vie. Depuis que Sara avait pris la poudre d'escampette, c'était totalement différent. J'en avais des crampes au ventre rien que de penser à mes années à Paris. Qu'est-ce que c'était bien... Seulement, je ne regrettais rien de ma vie actuelle. J'aimais Mady plus que tout, je voulais être un bon père pour elle et j'étais prêt à tout pour être à la hauteur. Aujourd'hui, alors qu'elle allait profiter de sa tante et de ses grands-parents, j'allais passer la journée avec ma petite Florie, la seule femme en qui j'avais entièrement confiance depuis le départ de Sara. Bon, il fallait dire que je ne laissais la chance à aucune femme de faire ses preuves. Je savais que la belle allait passer des examens ce matin et je voulais donc lui faire se changer els idées et avec la période de noël qui approchait, une petite idée germa dans ma tête. Je ne savais même pas quel était son Disney préféré mais le concept d'aladdin lui ferait sûrement plaisir, ou rire au moins ! C'était tout ce que je souhaitais, avoir une après-midi normale, où j'étais sûre que personne n'allait se moquer de moi ou me regarder de travers ou – pire encore – me plaindre parce que ma fille était différente et exceptionnelle. Son charme était dans sa différente et je n'avais pas peur de le dire, il en était de même pour Florie ou encore ma petite sœur, Kattie. Vêtu d'un sarouel blanc, le corps peint en bleu, j'accueillis la jeune française comme il le fallait. J'étais son serviteur après tout. « Euh si tu veux.. » Comme je me l'étais imaginé, la jeune Florie était quelque peu réticente. Elle devait vraiment se demander quelle mouche m'avait piqué mais ce n'était pas vraiment ce qui me préoccupait le plus. Elle avait une mine fatiguée et je n'aimais pas vraiment cela... Ses examens la fatiguaient comme pas possible et cela avait le don de me briser le cœur un peu plus chaque jours. Personne n'avait le droit de souffrir ainsi. Il ne fallait pas que mon sourire idiot quitte mon visage. Je faisais cela pour lui changer les idées, pour la faire oublier ses problèmes et non pas lui y faire repenser. J'étais plutôt douée pour cacher mes sentiments alors un peu plus un peu moins... « Alors. J'aimerais que tu répondes à mes question, il y en a plus de trois, prends ça pour un seul et même voeux. » Léger sourire sur les lèvres, je secoua légèrement la tête de haut en bas en guise d'acceptation. Après tout, elle se prêtait au jeu alors je n'allais pas faire l'enquiquineur à lui dire une question par vœux. Après tout, je n'avais pas de pouvoir magique digne de ce nom sinon ça se saurait... Attendant patiemment, je me demandais bien ce qu'elle allait me faire faire par la suite... « Première question : Pourquoi ? Pour quoi cet accoutrent ? Pourquoi toute cette petite mise en scène ? » Un large sourire se dessina sur mes lèvres. Elle n'était pas trop difficile, c'était franchement agréable. À sa place, je lui aurais posé des questions impossibles à répondre pour l'enquiquiner mais le but de la jeune femme n'était pas de me poser des colles mais bel et bien de comprendre mon geste. Je n'allais pas lui donner la vraie raison, il ne fallait pas trop rêver non plus. Me levant, je lui fis un bisou tout bleu sur le front et me dirigea vers la cuisine, tout en commençant à répondre « Ce n'est point un accoutrement ma chère. Je suis vêtue de cette façon tous les jours de l'année... » Je revins avec une boisson fraiche et dis « Je me suis dis que ce serait cool d'être des gosses pour quelques heures en fait. Je ne pouvais pas t'emmener à Neverland pour quelques heures alors j'ai fais venir le génie de la lampe pour toi. Je pouvais jouer Peter Pan aussi mais bon, le génie est plus cool ! Ça te fait plaisir au moins ? Je ne me ridiculise pas pour rien ? » Le génie ne devait jamais demander si le vœu était exaucé mais je voulais l'aider, lui faire plaisir et non pas l'enquiquiner et ne pas réaliser ses rêves. Lui souriant, je fis le chiffre deux avec mes doigts et dis « Plus que deux vœux maîtres ! Choisissez bien ! » Je lui fis un clin d'oeil avant de nous servir un verre à boire chacun.
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyLun 10 Déc - 19:02

    Si Noa n'était pas venu co-habiter avec moi à new York, je sens que je me serais bien vite ennuyée voire même... suicidée. Je sais que cette idée n'était pas une des meilleures que j'aie eut mais parfois je me demandais si ma vie avait un sens. Je n'avais quasiment jamais été aimée dans mon enfance, être troisième d'une très grande fratrie n'est pas la meilleure des solutions et malheureusement je n'avais pas réellement eut le choix. Emily, Sam, moi, Hugo, Violette et Carrie et pour finir le dernier Antoine. Sacré petit monde ! Enfin on s'y faisait. Mais je crois que mon cancer s'était aggravé à cause de ma mère. Je sais la mère était la personne à laquelle on tenait le plus dans toute une vie et je ne dis pas ce que ce n'est pas pareil pour moi mais disons qu'elle n'a pas été présente pendant mes journées où je souffrais, elle ne savait même pas quand j'allais à l’hôpital pour mes examens, si c'est pour vous dire comment elle m'aimait. Mais au fond d'elle je savais qu'elle m'aimait mais elle n'arrivait pas à le montrer, elle était trop occupée par mes frères et soeurs et je n'étais qu'une petite partie d'elle, et encore je suis loin maintenant. New York ! Cette ville m'avais toujours fait rêver et que j'avais su que Noa voulait y emménager je n'ai pas hésité pour l'appeler et l'inviter à partager ma demeure, et puis cela faisait un peu moins de frais pour mes parents qui avaient déjà beaucoup à payer en plus des impôts et de mes médicaments hors de prix.

    D'ailleurs, l'américain avec qui je partage mon appartement est tout à fait charmant, il a toujours sur m'aimer comme une soeur et j'espère que je lui reflète la même chose de mon côté. D'ailleurs cela ne m'étonna pas -enfin cela dépend- qu'il me fasse une surprise de ce genre, j'étais sure qu'un jour il allait me faire quelque chose de ce goût là et c'est arrivé aujourd'hui. Il était tout teint en bleu. cela me faisait drôle car il était presque méconnaissable, on reconnaissait juste sa voix et rapidement les traits de son visage. Il se leva et me déposa un baiser bleu sur le front avant de se rendre dans la cuisine. Je pus voir son ombre se déplacer et il me parla de l'endroit où il se trouvait. « Ce n'est point un accoutrement ma chère. Je suis vêtue de cette façon tous les jours de l'année... » Je souris avant de lever les yeux au ciel l'air très amusé. Mais je savais qu'il plaisantait. Parfois on a vraiment envie de s'envoler dans un autre corps et une toute autre psychologie. « Vraiment ? » Lui lançai-je, en rigolant légèrement. Il revint avec une boisson dans la main et me parla sérieusement. « Je me suis dis que ce serait cool d'être des gosses pour quelques heures en fait. Je ne pouvais pas t'emmener à Neverland pour quelques heures alors j'ai fais venir le génie de la lampe pour toi. Je pouvais jouer Peter Pan aussi mais bon, le génie est plus cool ! Ça te fait plaisir au moins ? Je ne me ridiculise pas pour rien ? » Ah ! cela expliquait tout alors. Je lui souris de toutes mes dents et lui répondis sincèrement. « Mais non voyons ! C'est une super idée, tu es un ange ! Cela me permettra d'oublier mes examens... » J’espérais juste qu'il ne me questionne pas dessus, il serait déçu... Mais il semblait occupé par mes voeux alors tant mieux, il me fit le signe "deux" et accompagna la parole au geste. « Plus que deux vœux maîtres ! Choisissez bien ! » Il nous servit à boire et je souriais. Il allait falloir que je trouve un bon voeux à réaliser. Faire un gâteau ? Nan. Je n'ai pas d'idées du tout. J'aurais bien aimé lui demander de... Attends. Ça y est ! « J'aimerais que tu m'organises un petit dîner tout en haut de l'Empire State Building pour profiter du ciel étoilé. » Mes yeux brillaient déjà. Je savais que nous allions être arrêtés -ou pas- dans notre aventure mais mon alibi du cancer sera largement suffisant. S'il le faut que prendrais mes papiers le prouvant.


    Dernière édition par S. Florie Ryskamp le Mar 11 Déc - 7:31, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMar 11 Déc - 0:05

    « Mais non voyons ! C'est une super idée, tu es un ange ! Cela me permettra d'oublier mes examens... » Souriant à la jeune français, j'eus presque envie de lui dire que c'était pour cela précisément que j'étais vêtu de la sorte mais je me ravisa. Après tout, elle ne voulait pas m'en parler – sinon elle l'aurait fait d'elle même – et je ne voulais pas la forcer à en parler. C'était simple entre nous. Comme deux frères et sœurs, on ne cherchait jamais à aller trop loin dans les discussions. Si on voulait parler d'un sujet spécifique, l'autre était là pour écouter mais sinon, tut était très superflue. Cette relation m'arrangeait fortement parce qu'il fallait avouer que je ne me voyais pas déblatérer des heures – et dans les détails – les journées que je passais à l'école, avec la belle Ryskamp. J'aimais mon nouveau travail mais il fallait admettre qu'il était bien moins passionnant et bruyant que le précédent. Être neurochirurgien me manquait plus que tout mais j'avais fais mon choix et il était trop tard pour revenir en arrière. Enfin, non, mais je ne voulais pas lâcher Madison aussi rapidement. Cela ne faisait que quelques mois qu'elle avait perdu l'ouïe, la pauvre petite avait encore du mal à communiquer avec ses camarades et j'étais un réel soutien lorsque, pendant les récréations, elle se sentait seule et mise de côté. Ils se connaissaient tous depuis quelques temps déjà et elle, elle débarquait de nul part... Rien qu'en y pensant, mon cœur se déchira de douleur mais j'avais d'autres chats à fouetter et une autre demoiselle à occuper ! Chacune des deux habitantes de cet appartement avait le droit à son quart d'heure de célébrité et c'était désormais au tour de mon amie. J'avais exaucé son premier vœux et j'attendais donc le second, qui semblait plus que réfléchi vu les nombreuses secondes qu'elle mit pour me répondre « J'aimerais que tu m'organises un petit dîner tout en haut de l'Empire State Building pour profiter du ciel étoilé. » Il fallait dire que celle là, je ne l'avais pas vu venir mais alors pas du tout... Me grattant légèrement la tête et ôtant la moitié de mon super maquillage bleu, je réfléchissais comment assouvir son vœu aujourd'hui. Je pouvais très bien laisser Mady chez mes parents avec Jane, il n'y avait pas de problèmes pour cela mais il était hors de question que je sorte ainsi. Je n'avais honte de rien mais il y avait des limites... Sans compter que dîner en haut de l'Empire State Building était comment dire... mission impossible ! Nous allions nous faire refouler en deux coups de cuillère à pot mais il me faudrait trouver une solution... J'étais le génie de la lampe après tout ! « Ce dîner sera fait ce soir mademoiselle Ryskamp ! Mais il va falloir m'aider à tout préparer ! Vous m'avez demandé de l'organiser et non de le préparer » Je laissais un léger rire – à la limite du sadique – s'échapper de ms lèvres. Jouer sur les mots étaient mon activité favorite et je venais de la prendre à son propre jeu ! Nous ne pourrions pas manger quelque chose de chaud là haut et je bénissais ma mère de m'avoir forcé à aller faire les courses hier après-midi... Me levant, je lui tendis la main et la guida avec moi dans la cuisine. Enlevant le maquillage bleu jusqu'au niveau des coudes, je dis « Ce que je ne fais pas pour toi, j'te jure ! » Je lui fis un léger clin d'oeil avant d'ouvrir le frigo et d'en sortir quelques aliments froids. Un bagel de saumon à préparer, un au jambon et pourquoi pas un au fromage ! Sans compter une bonne salade verte avec des dés de jambon, tomates, gruyère et crème fraîche. Elle ne pouvait être qu'exquise. Profitant d'une demi seconde d'inatention de la jeune femme, je me plaça derrière elle et dis « Bouh » pour lui faire peur. La voyant légèrement sursauter, je ris légèrement avant de dire « Tu veux exaucer ton troisième vœux maintenant ou après ce dîner qui sera parfait, autant l'avouer ! » Comment un moment de complicité pouvait ne pas être parfait après tout ?
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyLun 17 Déc - 21:36

    J'y étais vraiment allée fort avec ma préparation du dîner au sommet de l'Empire State Building. Pour tout vous dire il s'agissait d'un de mes plus grands rêves, enfin un des rêves d'a peu près tout le monde n'est-ce pas ? Qui n'a pas rêvé un jour d'aller dormir sur ce sommet pour y regarder les étoiles... Alors j'en avait profité pour le demander à Eden. Il semblait très surpris de ma proposition qui sortait de l'ordinaire. « Ce dîner sera fait ce soir mademoiselle Ryskamp ! Mais il va falloir m'aider à tout préparer ! Vous m'avez demandé de l'organiser et non de le préparer » Il jouait avec les mots. Il me fit un léger sourire tandis qu'il commençais se lever. Il m'aida à faire de même et il courut presque dans la salle de bain prendre le démaquillant que je possédais. J'ai tendance à cacher ma pâleur sous du maquillage, je m'assombrit le teint et je me sens mieux. « Bien chef ! » Je mimais le signe du garde à vous tandis que je souriais en coin. Il me guida vers la cuisine. « Ce que je ne fais pas pour toi, j'te jure ! » Je fis une mine amusée le voyant agacé mais gentiment. Je ne voulais pas l'énerver mais c'était lui qui avait commencé avec son histoire des trois vœux ! Quelle drôle d'idée ! Il me rassura avec un clin d'œil tandis qu'il ouvrait le frigo à la recherche de quoi confectionner le dîner que j'avais réclamé. Du saumon, du jambon et du fromage. Il me passa les aliments et je les enveloppaient dans du papier aluminium. Puis vint la salade que je ne pu envelopper et je dût trouver une autre solution, je cherchais un panier assez grand pour contenir notre pique-nique et et y déposais la plupart des aliments dedans, à l'air libre. je pris des assiettes en carton qui prenaient la poussière et pendant un de mes moments de concentration sur notre repas, mon colocataire me fit une petite frayeur. « Bouh » Je sursautais avec un petit cri avant de reprendre mon souffle en voyant la mine amusée de Noa. Je me mis à sourire voyant qu'il ne s'agissait que d'une blague. « Tu m'as fait peur espèce de patate ! Ralala... Où en étais-je... » J'avais fait mine de plaisanter avec un sourire en coin. Je me remis à la tache, faisant une mini check liste dans la tête. Les verres, assiettes, couverts, aliments... Tout semblait là. Noa s'adossa au comptoir et me dit. « Tu veux exaucer ton troisième vœux maintenant ou après ce dîner qui sera parfait, autant l'avouer ! » J'arquais un sourcil, septique. Et puis l'humour de mon colocataire, pas du tout vantar. Entre nous la plaisanterie n'était pas rare et j'aimais assez cela, c'était une bonne relation. Nous avions un lien très fort et je ne voulais pas le briser. « Oui, il sera parfait. Eh non j'utiliserais mon vœux quand le moment me semblera favorable. » Il ne fallait pas abuser de la patience de mon ami mais c'était totalement différent, nous parlions de vœux à exaucer, si ce n'est pas anormal ! Les voisins d'en face qui auraient pu voir Eden tout bleu avaient dut loucher et se pincer, c'était assez amusant. Même moi avais été surprise de le voir ainsi mais c'était drôle. Je terminais enfin le sac et déclarais toute fière. « Je pense qu'on peut y aller, je reviens avec mes papiers de l'hôpital au cas où. On inventera un truc sur place ! Je vais chercher mon manteau. » Aussitôt dit, je trottinais dans ma chambre fouiller sur le bureau -en bordel- le dernier papier de l'hôpital prouvant que j'avais bel et bien un cancer, mais je me rappelais de mon examen du jour et courais chercher mon manteau et mon sac dans lequel les résultats étaient écrits. Enfilant mes chaussures au passage je vis le brun amusé -oui encore une fois- par mes pas pressés. J'avais certainement dût prendre des joues rouges ou des couleurs tout simplement à m'agiter comme cela. « Quoi ? Tu veux ma photo ? Espèce d'autruche. » j'avais tendance à insulter les gens par des noms d'animaux. Depuis le temps cela ne faisait plus aucun effet à mon colocataire.
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyVen 4 Jan - 21:10

    Cela ne faisait que très peu de temps que j'étais de retour aux États Unis et je tentais – tant bien que mal – de reprendre mes aises dans mon pays. La France m'avait déboussolé, m'avait retourné l'esprit et pas qu'un peu. Est-ce que cela était négatif ? Je n'en savais trop rien à vrai dire... J'avais aimé sortir, faire la fête, se préoccuper de rien à part de moi même et de mon petit nez. J'avais été égoïste de nombreuses années, j'avais profité de la vie, des femmes et de tout ce qui allait avec. Je n'avais pas honte de dire que Paris composait les meilleurs moments de ma vie. Après tout, j'avais rencontré les deux femmes de ma vie là haut : Norah et Florie. La jeune française était comme ma petite sœur et je m'occupais d'elle comme je le pouvais mais surtout comme elle me laissait le faire. C'était plus fort que moi. Je savais très bien qu'elle était malade, que son cancer la rongeait jusqu'au sang et qu'elle n'avait plus énormément de temps à vivre, à moins d'un miracle. Il m'arrivait presque de prier le seigneur pour la sauver, pour les sauver. Comment allais-je expliquer à Madison que sa marraine était partie retrouver sa mère ? Comment allais-je expliquer à mon enfant que les deux seules femmes sur qui elle avait compté les quatre premières années de sa vie étaient décédées ? Soupirant légèrement, je préféra me remettre à la préparation du repas. Je ne voulais pas que la tristesse ou la panique se lise sur mon visage. Je m'étais déguisé en génie de la lampe pour Florie, pour la faire rire et sourire et sûrement pas pour parler de sa maladie. Cette 'surprise' était justement là pour lui faire tout oublier, pour la faire rire et sourire mais sûrement pas ruminer et souffrir. Elle pouvait faire cela avec n'importe qui mais pas avec moi. J'étais une boule d'énergie positive – ou pas – et je voulais continuer sur cette lancée. Soulevant le panier de nourriture, je le déposa près de la porte et écouta la jeune française me parler. « Je pense qu'on peut y aller, je reviens avec mes papiers de l'hôpital au cas où. On inventera un truc sur place ! Je vais chercher mon manteau. » Je lui souris légèrement et ôta les quelques derniers résidus de maquillage que j'avais sur le visage. J'enfilais rapidement un t-shirt que j'avais laissé dans un coin, passa mes mains dessus pour enlever les faux plis et envoya rapidement un message à ma sœur. Je risquais de rentrer tard et si c'était le cas, je voulais qu'elle garde Mady avec elle. Cela risquait de déboussoler la petite mais je n'allais pas lâcher Florie en pleine soirée pour ma fillette. Bien entendu, elle comprendrait parfaitement mon geste mais il fallait un temps pour tout et Madison avait besoin de temps avec ses grands-parents mais aussi – voire surtout – de changement. Les médecins étaient clairs avec moi, il fallait que je lâche du lest, que je lâche ma fille où elle allait être plus que dépendante et cela risquerait de l'handicaper un jour ou l'autre. Voyant la française courir d'un bout à l'autre de l'appartement, je ris légèrement et pris un air offusqué lorsque je l'entendis dire « Quoi ? Tu veux ma photo ? Espèce d'autruche » Bon, tout cela était amical mais tout de même ! Enfonçant mon portable dans la poche arrière de mon jeans, j'enfilais ma paire de baskets et dis « Non ça ira j'te vois tous les jours, pas la peine de t'avoir en phot en plus de cela » Et comme je l'aurais fais avec ma petite sœur, je passa rapidement ma main dans ses cheveux histoire de la décoiffer. Attrapant le panier de nourriture, j'ouvris la porte et lui fis signe de sortir. Nous allions devoir prendre la voiture pour nous rendre à l'empire state building et le temps qui nous séparait du bâtiment risquait d'être doublé – voire triplé – vu l'heure tardive qu'il était. Tous ces crétins de new yorkais rentraient du boulot à cette heure-ci. Allumant légèrement la radio, je dis « Je suis plutôt mauvais menteur alors on va éviter d'improviser trop longtemps devant les vigiles... Ils vont nous jeter dehors à coup de pieds au cul, j'le sens gros comme ta tête » Je lui fis un large sourire avant de m'arrêter à un feu tricolore rouge. Levant la tête, je souris en voyant le bâtiment qui surplombait tous ceux qu'il y avait aux alentours. « On leur dit qu'on est un couple de jeune marié ? Au pire des cs, j'appelle mon père et je lui demande de passer un coup de fil. Étant procureur, je pense qu'il pourra nous aider... » Oui mais je n'aimais pas vraiment demander de l'aide à mon paternel. Pourquoi ? Peut être tout simplement parce que j'allais en entendre parler pendant des jours que je lui avais demandé de l'aide. Il ne rechignait jamais pour aider mais il aimait bien entendre qu'il était indispensable. « On va s'débrouiller et on va manger là haut, le cul sur le sol et puis c'est touuuut » lançais-je, enjoué comme un gamin. Une sacré aventure allait se présenter à nous et j'étais plus que prêt à m'y donner corps et âme !
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMer 16 Jan - 15:41

    Depuis que je suis à New York, Eden et moi nous sommes énormément rapprochés. Déjà qu'avant, nous étions assez proches pour arriver à nous tenir au courant des nouvelles de l'autre, notre emménagement me faisait vraiment plaisir. D'ordinaire j'aimais al solitude, vu qu'être élevée parmi six frères et soeurs avec sans arrêt quelqu'un à vos côtés n'est pas réellement de tout repos. De plus dans ma chamre d'hôpital j'avais été seule et retourner à la maison avait été très dur, étant fatiguée et un peu avec le moral à zéro, Violette et Carrie mes deux petites soeurs jumelles s'étaient misent à me tourner autour en criant "Sloane est lààààà !" je crois qu'à la fois cela m'a fait le plus grand plaisir du monde mais aussi l'envie de courir me réfugier dans un endroit très calme. Mes études avaient été stoppées net à mon cancer et je le regrettais. J'espère pouvoir reprendre quelques études avant de décéder, cela me ferrait le plus grand bien. Peut-être que Noa me soutiendra, j'en suis sure même ! « Non ça ira j'te vois tous les jours, pas la peine de t'avoir en photo en plus de cela » Il m'ébouriffa les cheveux et j'éclatai de rire avant de me recoiffer avec une main peu habile de ce genres de choses.

    Il était relativement tard, mais notre entrain à aller prendre ce repas tout en haut de ce gratte ciel était inébranlable. Nous étions décidés à faire cela, nous ne risquions pas grand chose, peut-être la nuit sous garde derrière les barreaux mais nous ne voulions pas faire un meurtre ou quoique ce soit, ils pourraient fouiller la voiture ou autre, nous n'avions rien. Sauf si Noa cachait une arme dans son coffre, mais j'en doute fort ! Nous nous embarquâmes dans sa voiture. « Je suis plutôt mauvais menteur alors on va éviter d'improviser trop longtemps devant les vigiles... Ils vont nous jeter dehors à coup de pieds au cul, j'le sens gros comme ta tête » Il se stoppa devant le feu et il me sourit. « On leur dit qu'on est un couple de jeune marié ? Au pire des cs, j'appelle mon père et je lui demande de passer un coup de fil. Étant procureur, je pense qu'il pourra nous aider... » Je lui fis un clin d'oeil. « Ouais, on verra sur place s'ils sont gentils ou pas ! » Nous continuâmes à avancer « On va s'débrouiller et on va manger là haut, le cul sur le sol et puis c'est touuuut » Je lui fis un très large sourire pour notre bonne humeur et au bout de dix minutes interminables nous arrivâmes devant cet imposant bâtiment et nous sartâmes de la voiture. Les portières claquèrent et le coffre s'ouvra, Noa prit notre pique nique. Je regardai l'empire state building. Cette aventure semblait vraiment loufoque mais très amusante. Je refermai un peu mon manteau, le vent se levant un poil. « Bon, aller. Nous sommes un couple en quête d'un peu de rêve en haut de l'Empire State Building ! » Lui dis-je en lui prenant la main, comme un couple quoi. Je ne savais pas réellement ce qui allait se passer mais nous avancions main dans la main, décidés à conquérir ce territoire. J'avais mon voeu de réserve au cas où !
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptySam 19 Jan - 23:01

    « Bon, aller. Nous sommes un couple en quête d'un peu de rêve en haut de l'Empire State Building ! » Lui faisant un large sourire, je la laissa prendre ma main et nous nous dirigeâmes vers l'Empire State Building. Cette relation avec Florie était vraiment étrange, il n'y avait pas à dire mais je la considérais comme ma petite sœur et elle le savait bien. Il était totalement hors de question que quelque chose se passe entre nous. J'étais amoureux de Norah et elle était bien trop préoccupée à se soigner plutôt qu'à penser aux garçons, du moins c'était ce que j'espérais. Pendant que nous marchions, je tentais de me faire un petit scénario dans ma tête. Ils n'allaient jamais nous laisser passer, ce n'était pas possible autrement. Le personnel du bâtiment était très à cheval sur le règlement et je me demandais vraiment comment on allait s'en sortir... Je ne prenais pas non pour réponse mais tout de même, ces gros bras n'hésiteraient pas à me soulever à quelques mètres du sol et à m'envoyer valser un peu plus loin. Bien entendu, avec Florie, ils seraient bien plus doux. M'arrêtant net à quelques mètres du portique, je regarda la jeune française et dis « On va y arriver Florie ! Bon, je te préviens d'avance que s'il me demande de t'embrasser pour être sûre qu'on est bien marié, je serais gêné mais je le ferais. Je suis ton génie et je dois exaucer ton vœux, d'accord ? » Autant la prévenir parce qu'elle aussi risquait d'être perturbée si je me penchais vers elle pour déposer mes lèvres sur les siennes. On ne savait de quoi ces gorilles en costume de pingouin étaient capables alors bon, autant tout prévoir. Marchant d'un pas assuré, sourire sur le visage, personne ne nous demanda rien à l'entrée du building. Après tout, tout le monde pouvait entrer comme il le voulait dans le hall du l'immeuble mais après, c'était tout une autre histoire. Voyant deux pingouins se diriger vers moi, je tira légèrement sur le bras de la jeune française comme pour la prévenir de l'arrivée de ces monstres sur pattes. « Monsieur, montrez nous votre panier ? Qu'est-ce qu'il y a dedans ? Pourquoi avez-vous un tel objet avec vous ? » Levant les yeux vers l'homme en face de moi, je n'eus pas le temps de dire 'ouf' qu'il m'arracha le panier des mains et je ne me gêna guère pour ronchonner ! Non mais oh. « C'est pour un dîner, avec ma femme, en haut de ce building » Les deux gorilles nous regardèrent et éclatèrent de rire avec une synchronisation qui ferait père à de nombreux chefs d'orchestres. « C'est si drôle que cela de vouloir faire plaisir à sa bien aimée ? À croire que vous ne savez pas à quoi cela ressemble » lançais-je, amèrement. Leur regard passa d'un regard rieur à un regard assassin et je sentis mon sang se glacer plus que rapidement. Me raclant la gorge, je dis – à voix basse – « Mon épouse est atteinte d'un cancer à un stade plutôt avancé et comment dire... Je voulais lui faire plaisir... vous savez les femmes, on ne peut rien leur refuser ! » Surtout pas à ma petite Florie. Passant mon bras autour d'elle, je posa un baiser sur son front, comme pour que leurs yeux assassins quittent mon visage et se dirigent vers le sien. Maintenant, c'était au tour de la jeune femme de jouer ! La regardant tendrement, je dis « Montre leur chérie... Ils semblent croire que je suis assez fou pour inventer une telle histoire ! » Autant mentir ne me gênait pas mais sur ce genre de chose, c'était totalement différent...
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptySam 26 Jan - 18:03

    « On va y arriver Florie ! Bon, je te préviens d'avance que s'il me demande de t'embrasser pour être sûre qu'on est bien marié, je serais gêné mais je le ferais. Je suis ton génie et je dois exaucer ton vœux, d'accord ? » Cela allait de soi, c'était tout à fait normal qu'il me demande de ne pas faire quelque chose de ce goût là, notre relation se limitait à être colocataire et à nous considérer comme frères et soeurs. Et puis je ne sais pas moi, peut-être que Noa avait une amoureuse mais ne m'en avait pas pipé mot, je comprendrais ! Je ne désirais pas entrer plus que cela dans sa vie privée que je ne l'avais fait jusque là, nous avions tous besoin d'un peu de tranquillité. « T'inquiètes, de toute manière, qui demanderai à un "couple marié" de s'embrasser pour vérifier leurs propos, c'est un peu bizarre tu ne trouves pas ? » Lui demandais-je amusée. Nous continuions à avancer, main dans la main comme un couple, comme il était convenu. Nous entrions sans grande difficultés mais rapidement, Noa me fit remarquer que deux gorilles avançaient vers nous. Ils m'impressionnaient tout de même, comme si nous allions enfreindre la loi. ce qui était un peu le cas avouons le. « Monsieur, montrez nous votre panier ? Qu'est-ce qu'il y a dedans ? Pourquoi avez-vous un tel objet avec vous ? » Me recalant vers Noa, je m'accrochais à son bras tandis que l'un des deux hommes attrapa sauvagement le panier des mais de mon colocataire. Je l'entendis ronchonner alors que l'homme qui avait prit notre panier l'ouvrait pour y voir le contenu. « C'est pour un dîner, avec ma femme, en haut de ce building » Les deux hommes éclatèrent d'un même rire sans nous considérer. Mais l'américain se vengea. J’assistais à la scène comme bouche bée. « C'est si drôle que cela de vouloir faire plaisir à sa bien aimée ? À croire que vous ne savez pas à quoi cela ressemble » La remarque fit taire les deux employés.

    Ils nous tuaient littéralement du regard mais cela ne me faisait rien, que pouvait-ils nous faire ? Bon. Puis vint mon tour d'intervenir lorsque je sentis Noa passer on bras autour de mes épaules en signe un peu protecteur. Après tout j'était une petite chose fragile et il fallait leur prouver, nous allions jouer la comédie comme personne d'autre ne l'aurait fait auparavant. « Mon épouse est atteinte d'un cancer à un stade plutôt avancé et comment dire... Je voulais lui faire plaisir... vous savez les femmes, on ne peut rien leur refuser ! » Mon regard se posa sur mes pieds, je voulais leur faire voir que j'étais encore plus faible que je ne le laissait paraître. De plus, ma peau était d'autant plus pâle sous cet éclairage ce qui me mettait à mon avantage pour obtenir ce que nous voulions, moi et mon génie, et nous y parviendront coûte que coûte ! « Montre leur chérie... Ils semblent croire que je suis assez fou pour inventer une telle histoire ! » Me susurra Noa, je relevai la tête avant qu'il ne me colle un baiser sur le front avec un regard tendre. Cela me faisais bizarre, il jouait vraiment bien la comédie on dirait ! Les deux gardes me dévisageait alors que je sortis de ma poche mon papier prouvant que j'avais un cancer. « Mon mari n'est pas fou. » Dis-je en leur tendant le papier. Je me demandais s'ils savaient lire. Ils le saisirent et se mit à lire pendant trente secondes je croisais des doigts pour qu'ils nous considèrent. Alors, une fois leur lecture achevée ils me rendirent le papier, l'air triste et désolé. « D'accord, vous avez le droit, mais dépêchez vous de manger ! Nous sommes désolés madame. » Me dirent-ils.

    BINGO ! Ils nous escortèrent même dans l'ascenseur comme si nous étions incapables et nous installèrent en haut de l'Empire State Building. Nous n’avions pas de table mais nous n'étions pas nés de la dernière pluie et nous nous essayâmes par terre. On ne mange pas tous les soirs sur le toît de ce building ! Finalement, les deux gorilles se décidèrent à nous lâcher les baskets et partirent, encore un peu confus. Je lançai un regard malicieux à Noa. « On a gagnéééé ! On mange en haut de l'Empire State Building !!! » M'exclamais-je en exécutant une petite danse sur place.
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyDim 27 Jan - 19:15

    « T'inquiètes, de toute manière, qui demanderai à un "couple marié" de s'embrasser pour vérifier leurs propos, c'est un peu bizarre tu ne trouves pas ? » En y pensant, c'était un peu bête si l'un des vigiles nous demandait une telle chose. Tout le monde pouvait s'embrasser, amis ou amants, seule la passion pouvait changer quelque chose mais je doutais sérieusement qu'ils voient quelque chose d'aussi abstrait que cela. Tout le monde n'était pas pareil après tout. À peine avions nous passé la porte que le questionnaire sur nos envies et pourquoi nous nous baladions avec un panier commença. Étrangement, le mensonge me semblait facile. Dire que j'apprenais à Madison à ne pas mentir et que là, j'étais le plus gros menteur que la terre puisse connaître. Je n'étais pas mariée à Florie, je n'étais pas amoureux d'elle et sans ce petit défi, nous dinerions sûrement dans notre salon à l'heure qui l'est. L'excitation me gagnait chaque minute. J'étais de plus en plus stressé et surexcité, choses qui ne vont pas vraiment ensemble. Il fallait maintenant que Florie joue son rôle. Doucement, je lui tendis une perche. Papier en mains, ils ne pourraient rien nous refuser, à moins de n'avoir aucun cœur ! « D'accord, vous avez le droit, mais dépêchez vous de manger ! Nous sommes désolés madame. » Les deux hommes lancèrent un regard désolée à ma petite française préférée avant de nous guider jusqu'à l'ascenseur. Dieu que j'étais heureux d'avoir pur éaliser le souhait de la belle, bien qu'elle m'ait aidé sur ce coup. Sortant la couverture du sac, je la posa par terre et l'invita à s'asseoir. L'excitation de la petite Ryskamp me faisait tellement chaud au cœur... Posant un baiser protecteur sur son front, je dis « Ne parlons pas trop fort, ils pourraient nous entendre » Je lui fis un clin d'oeil avant de commencer à tout sortir du panier avec son aide. Tout était en face de nous, les plats dans les assiettes et mon ventre gargouilla légèrement. La prochaine fois, je penserais à mieux manger à midi. Souriant à la jeune femme, je dis « Si tu savais comme ça me fait plaisir de partager ça avec toi... Photo souvenir ! » Depuis que j'étais revenue de Paris, j'avais cette folle habitude de prendre en photo tout ce que je faisais avec Madison et là, je le reportais sur Florie. J'avais besoin de souvenirs. Elle n'était pas morte mais j'avais légèrement pu voir le papier de la jeune femme et son état n'était pas prêt de s'améliorer. Appuyant sur le déclencheur photo de mon portable, je fis un large sourire. Câlinant la jeune femme, je lui tendis son assiette et dis « Viens on mange j'ai froid » Servant les boissons, nos verres tintèrent et je bus rapidement une gorgée. Enfonçant de la salade dans ma bouche, je la regarda et dis – la bouche à moitié pleine – « T'as une idée de troichième vœux minimoys ? » Il lui en restait un et j'étais pressé de voir de quelle façon elle allait l'utiliser. Avec Florie, je devais être prêt à tout et franchement, je l'étais. Souriant légèrement, je dis « C'est dommage qu'il fasse pas nuit parce que les étoiles ici doivent être magnifiques... » Allongé sur le sol, à regarder les étoiles... Rrrh, cela me rappelait Paris et nos moments avec la belle, mais aussi avec Norah... Finissant ma bouche, je dis « Ca va c'est pas dégueulasse ? » Un léger rire s'échappa de mes lèvres. Je n'étais pas bon cuisinier, loin de là mais tout de même...
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyJeu 7 Fév - 19:48

    Eden se reporta sur moi et me déposa au sommet de la tête un de ses baisers qui me rassuraient tout simplement. Il était pour moi mon ange gardien, mon grand frère. Avant de venir à New York, j'avais Sam mais il a préféré ses études à Boston, mais nous entretenons une correspondance tenace. En attendant, c'est mon colocataire qui prend la relève et qui veille sur moi comme s'il avait endossé le rôle de Sam. « Ne parlons pas trop fort, ils pourraient nous entendre ! » Un léger clin d'oeil et me voilà sage comme une image. Je me rendis sur le bord de l'ESB, me penchant doucement en posant mes mains sur le béton du rebord. Je scrutait le bas, où quelques voitures klaxonnaient et la circulation était lente. Je remarquai une ou deux personnes qui marchaient à leur désespoir dans les rues. Sentant un regard inquiet de mon ami, je redescendais de mon nuage et affichais un sourire en me retournant. Je me mis à l'aider à sortir notre pique-nique prévu. Il étira la couette-nappe par terre et je sortais au fur et à mesure les assiettes en carton, les couteaux, les fourchettes... Un bruit sonore vint du ventre de Noa et je relevai la tête amusée vers mon colocataire. « Si tu savais comme ça me fait plaisir de partager ça avec toi... Photo souvenir ! » D'ordinaire il réservait ses clichés à sa fille, mais être sur l'un d'entre eux ne me gênait pas du tout ! « Plaisir partagé, mister géant ! Cheeese ! » Il me surnommait "minimoys", autant lui donner un surnom ! Il nous prit en photo et nous nous attablions par la suite.

    « Viens on mange, j'ai froid ! » Il était vrai que le vent commençait doucement à souffler en haut du gratte-ciel, mais étant donné que l'on est très haut, le froid se fait assez rapidement ressentir. Je m'assis en face de mon ami tandis au'il servait nos verres tel un gentleman. Il était vraiment un ange d'avoir fait tout ça pour moi. Je n'en revenais pas, en haut de l'Empire State Building en train de pique niquer, tout était normal, j'étais en plus en compagnie dun "pseudo" génie - ou plutôt un schizophrène usurpateur - et nous mangions tranquillement. Dure réalité qui me fit sourire alors que je piquais à mon tour dans ce que m'avais servi Noa. « T'as une idée de troichième vœux minimoys ? » Me demanda-t-il la bouche pleine. Sans prendre le temps d'avaler, je le narguais quelque peu en parlant la bouche pleine à mon tour. « Je chais pas mister chéant, on verra bien ! » A vrai dire aucune idée n'avait traversé mon esprit jusque là, je ne savais pas encore. J'avais joué très fort avec mon Empire State Building et maintenant je cherchais quelque chose de tout aussi loufoque. Central Park ? je garde de côté dans ma tête. « C'est dommage qu'il fasse pas nuit parce que les étoiles ici doivent être magnifiques... » Remarqua le beau brun en s'allongeant sur le dos. Jetant un bref coup d'oeil vers le ciel, je fus déçue à mon tour de ne pas pouvoir distinguer de petits astres dans le ciel, mais bon, nous avions déjà pas mal avec tout ce petit manège alors j'étais bien contente. « C'est sûr, cela doit être magnifique. A l'occasion on reviendra vu qu'on a amadoué les gorilles ! » Plaisantai-je. Nous continuâmes de manger et Noa me demanda : « Ça va c'est pas dégueulasse ? » Il rigola et je lui offris un sourire franc. « Non, c'est très bon pour un pique nique improvisé ! »

    Je ne voyais pas quoi lancer comme défi. Enfin je parle du voeu. Staten Island, Central Park ? J'hésite. Que faire à central Park ? Pas grand chose. En revanche sur Staten Island il y avait la Statue de la Liberté... Voilà qui promettait, mais que faire, elle était fermée.... Enfin était si je me souviens bien. Oh et puis zut, non, nous n'allions pas encore commettre un délit ou bien abuser de ma maladie même si cela m'amusait au plus haut point ! « Je sais pas où faire mon prochain voeu... Mais j'vais trouver j'te promets ! » Lui assurais-je.
    #81AB29
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMer 27 Fév - 20:04

    « Plaisir partagé, mister géant ! Cheeese ! » La regardant, je fis presque un air choqué. Enfin, je préférais amplement qu'elle m'appelle mister géant qu'autruche ! C'est moche une autruche d'abord. Contre ma volonté, je savais que les moments que je passais avec la jolie française pouvait être les derniers avec elle. C'était tellement blessant et douloureux mais je préférais ne rien laisser paraître et tenter de la faire rire et s'amuser pendant qu'elle le pouvait encore. Personne ne pouvait dire avec certitude combien de temps il lui restait et j'avais donc décidé de faire de sa vie un vrai petit paradis sur terre pour qu'elle se rappelle toujours de ces moments de bonheur, avec ou sans Madison. Aujourd'hui était un moment sans la petite mais demain, il y aurait peut être moyen d'inclure la filleule de mon amie. Peut être oui parce que je n'aimais pas vraiment fatiguer Mady après l'école ; sinon le soir, elle était une vraie teigne et même si elle ne pleurait pas et n'hurlait pas comme une enfant qui n'était pas atteinte de surdité, elle pouvait être une vraie chieuse, parole de papa. Enfin, pour le moment, il ne s'agissait pas de ma princesse mais bel et bien de Florie. Il lui restait un petit vœu et deux estomacs à remplir ! Je me demandais vraiment ce qu'elle avait prévu pour troisième vœu. Elle avait tapé haut avec son dîner en haut de l'empire state building et avec Florie, il fallait s'attendre à tout, c'était le charme à la française ! La jeune Ryskamp était vraiment une bout en train et j'avais du mal à croire qu'elle n'avait pas une idée derrière la tête. Enfin, cela me laissait du temps pour profiter du paysage – ou plutôt du ciel – et de me reposer un peu. Il était hors de question que je perde une seule seconde de ce moment avec elle tellement il était exceptionnel. « C'est sûr, cela doit être magnifique. A l'occasion on reviendra vu qu'on a amadoué les gorilles ! » Un léger rire s'échappa de mes lèvres. « Je doute qu'ils nous laissent revenir ici, le soir, mais bon on sait jamais ; qui ne tente rien n'a rien ! Si tu veux, rester ici jusqu'à la tombée de la nuit peut être ton troisième voeu » Et au moins, je n'aurais pas trop de mal à le réaliser parce que tout était déjà fait et le mensonge était bien entamé alors autant continuer... Elle allait dire que j'étais un fénéant de première mais, après tout, c'était ce que j'étais... Nous nous étions rencontrés dans un restaurant, restaurant où je mangeais tous les jours par flemme de rentrer chez moi et cuisiner, c'était pour dire... « Je sais pas où faire mon prochain voeu... Mais j'vais trouver j'te promets ! » un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me redressais légèrement pour piquer à nouveau de la nourriture dans mon assiette. J'avais faim et pas qu'un peu... Je ne pouvais même pas l'aider pour son vœu parce que je n'avais aucune idée de ce qui pouvait lui faire plaisir. J'étais vraiment nul pour les cadeaux, il n'y avait pas à dire. Sans compter que, malgré mon cerveau d'Einstein, j'étais un vrai débile pour retenir les goûts et les couleurs de quelqu'un. Je tentais de me mettre dans ses chaussures, de voir ce qu'une jeune femme de son âge pourrait vouloir, mais rien... Tenter de me souvenir de mes patientes de son âge relevait presque du défi. Une idée me passa par la tête. « Ca te dit qu'une fois qu'on a fini de manger, on aille se balader et pourquoi pas aller dans karaoké ? On pourrait leur demander la chanson de titanic et tu seras la reine du monde ! Ou nooooon, tu sais cette vieille chanson française là, ''c'est moi le chef cochon, j'ai la queue en tire bouchon'' » Instantanément, je me mis à danser, assis sur le sol, comme un con. J'avais l'air ridicule mais je l'acceptais plutôt bien ! Si elle voulait, je pouvais même lui faire la chanson des guili guili ou bien de René la taupe ! La France et ses chansons ringardes, ça envoie du lourd.
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyDim 17 Mar - 17:41

    Florie appréciait énormément Eden, il avait toujours été là pour elle, il replaçait en quelques sortes la famille de la jeune femme à lui tout seul. Certes, son grand frère avait été un soutient pour elle mais rien de plus, il l'avait décue à ce moment précis. Heureusement, son jeune colocataire avait un coeur pour les choses qui en valaient la peine. Les pères célibataires ne sont pas très heureux de leur sort, avec pour seul attachement leur enfant, laissé par la mère, enfin il ne faut pas faire du cas de son ami une généralité. Les raisons pour lesquelles Madison est avec son père sont floues pour Florie, elle n'a jamais osé demandé à Eden pourquoi sa fille vivait avec lui et non avec sa mère etc. Enfin, elle ne cherchait pas à pénétrer encore plus dans la vie de son ami, déjà qu'elle partageait la plupart de son quotidien avec lui, elle ne désirait pas cela. Il se faisait discret et elle aussi, il était néanmoins toujours là pour parler en cas de besoin et réciproquement.

    « Je doute qu'ils nous laissent revenir ici, le soir, mais bon on sait jamais ; qui ne tente rien n'a rien ! Si tu veux, rester ici jusqu'à la tombée de la nuit peut être ton troisième voeu ! » Florie fit mine de réfléchir, non elle avait suffisamment profité de la vue impressionnante surtout à la tombée de la nuit. La française ne savait pas vraiment quoi faire, rien ne pouvait avoir le niveau de ce repas improvisé tout en haut du fameux gratte-ciel américain. Elle avait frappé bien fort, mais l'idée qu'allait bientôt lui proposer Eden était plus qu'alléchante. « Ca te dit qu'une fois qu'on a fini de manger, on aille se balader et pourquoi pas aller dans karaoké ? On pourrait leur demander la chanson de Titanic et tu seras la reine du monde ! Ou nooooon, tu sais cette vieille chanson française là, ''c'est moi le chef cochon, j'ai la queue en tire bouchon'' » Elle rigola comme une petite folle. La jeune fille regardait en plus la petite chorégraphie improvisée du jeune homme qui se fichait de sa tête il fallait bien l'avouer ! Il se fichait de la France mais à vrai dire ils avaient des coutumes spéciales ! Tout le monde voyait les français avec leurs bicyclettes, la bouteille de bon vin rouge et la baguette dans l'autre main. Florie n’exceptait pas à cette règle, tous les matins elle allait chercher le pain pour sa famille sur son vélo, elle adorait cela ! Mais en revanche, la rumeur disait que les français étaient orgueilleux et peu accueillants. Si elle ne l'avait pas été, elle n'aurait pas invité Eden en collocation ! « Pitié arrête çaaaaa ! » Le supplia-t-elle en faisant mine de se boucher les oreilles. « Bon aller on va à ce karaoké ou non ? » Fit-elle malicieuse. Elle l'aida à ranger leurs affaires à la rache et ils partirent ce l'Empire State Building.
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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMar 2 Avr - 20:40

    « Pitié arrête çaaaaa ! » Regardant la jeune femme, je ris légèrement. Comment ça je devais m'arrêter ? J'étais pourtant un bon chanteur et très bon imitateur ! J'avais une bonne tête de cochonou et elle ne pouvait pas dire l'inverse. M'arrêtant, je ris légèrement. Tout ce que j'avais voulu en me peignant en bleu était de voir la jeune femme sourire et c'était ce qui était entrain de se passer. J'étais fier de moi et de mes petites idées, ou plutôt de la façon que j'avais de les exécuter. C'était agréable de rire, d'oublier tout ce qui n'allait pas pour se concentrer sur l'instant présent. C'était quelque chose de plutôt difficile mais il fallait faire avec. Depuis que nous avions mis les pieds sur le sol américain, Madison et moi, on essayait de s'occuper, de penser à tout et rien, tout sauf à Sara, la jeune mère de ma petite princesse. Elle était morte, disparue de la surface de la planète et je l'avais expliqué sans trop de mal à la petite. Maman était partie rejoindre mamie aux pays des bisounours et des licornes. Bien entendu, la réalité était bien moins alléchante mais je ne pouvais pas briser le cœur de mon enfant, c'était tout bonnement impossible. « Bon aller on va à ce karaoké ou non ? » Souriant, je m'essuya la bouche et posa mon verre dans le panier en osier qui était entre nous deux. « Allez, on y go l'amigo » Je lui fis un clin d'oeil et commença rapidement à ranger. Nous ne devions pas perdre une minute de notre temps. Je n'avais guère envie que l'on me mette dehors, je préférais encore partir de moi même. J'étais quelqu'un de fier et d'orgueilleux, on ne pouvait pas dire l'inverse mais alors pas du tout. Il m'arrivait de ne pas démordre de mes opinions même si je savais qu'ils étaient faux. Je me souvenais encore des longues conversations avec le staff de l'hôpital, voulant me faire changer de méthodes, de façon de travailler et j'avais tout bonnement refusé. Il était hors de question que quelqu'un change quoi que ce soit sur ma personnalité, sur ma façon d'agir. Attrapant le panier en osier, j'attira la jeune française dans mes bras et lui un petit câlin. « J'espère que tu chantes mieux avec un micro dans les mains que sous la douche sinon on est pas sorti de l'auberge » Je lui offris mon plus beau sourire avant de me dégager de ses bras et de lui ouvrir la porte nous menant dans les escaliers sans fin de l'Empire State Building. Certes, les trois quart du building étaient desservis par un ascenseur mais pas le haut. Souriant doucement, je descendis plutôt rapidement les marches, suivi de près par la jeune Ryskamp. Une fois en bas, nous saluions les gardes et nous dirigions rapidement vers la voiture qui attendait non loin de là. Le froid de décembre commençait sérieusement à se faire ressentir et je frissonai légèrement, accélérant le pas pour arriver au chaud. Ouvrant la porte à la jeune femme, je me dépêcha de prendre ma place au siège du conducteur. « Mettons la radio pour voir comme tu chantes bien » Je lui fis un clin d'oeil et poussa le son de l'appareil tout en sortant de ma place de parking et le parking en lui même. Sur le chemin, nous chantonnions tous les deux, large sourire collé sur les lèvres. « Ca vaaa ! Je m'attendais à pire » Je lui fis un clin d'oeil tout en prenant place devant un karaoké de la ville. Sortant rapidement, le vent frais me fit mal. Je détestais ce putain de temps. Des fois, je me demandais pourquoi je n'habitais pas Los Angeles ou Miami. Soufflant légèrement, je frotta mes mains l'une contre l'autre et entra dans le club où il devait faire quinze à vingt degrés de plus. « Je choisis ta chanson et tu choisis la mienne ? » Un léger sourire se dessina sur mes fines lèvres. Bah quoi, c'est un bon compromis non ?

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    MessageSujet: Re: floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ floren ❝ le génie de la lampe, c'est moi ! ❞ EmptyMar 2 Avr - 23:00

    Florie, depuis qu'elle avait emménagé avec Eden, avait prit l'habitude d'allumer très souvent la radio. Non, en fait presque tout le temps. D'ailleurs parfois, lorsque Madison était dans l'appartement, elle s'en voulait de pousser la chansonnette alors faisait comme s'il n'y avait pas de musique. Mais lorsque l'appartement était vide la jeune demoiselle pouvait s'en donner à coeur joie et imiter les grands du rock'n'roll ! Du matin jusqu'au soir elle avait une musique dans la tête et pendant ses scans et ses visites, elle ne pouvait s'empêcher de fredonner, tellement qu'à l'hôpital on l'avait surnommée "la fredonneuse". Mais ça, son colocataire ne le savait pas, du moins elle savait qu'il l'entendait chanter sous la douche, car comme toute personne normalement constituée elle le faisait. En fait, la jeune fille faisait bien de laisser ses petits surnoms de l'hôpital là où ils étaient, plutôt que d'apporter encore un peu de malheur à la belle vie qu'elle menait avec son ami, il lui remontait vraiment le moral dans toutes les situations et elle s'arrangeait pour lui rendre la pareille du mieux qu'elle pouvait. Parfois, quand elle était son dernier recours, elle gardait Madison. La Ryskamp avait l'habitude d'être entourée de toute sa famille comme Violet et Carrie qui lui courraient après. Sauf que Madison était en sourdine, mais cela ne la dérangeait pas vraiment. Au contraire, elle n'avait pas à supporter des cris et les deux jeunes filles s'entendaient très bien.

    « Allez, on y go l'amigo ! » Elle rigola et ils rangèrent les affaires en un temps record avant de passer à nouveau devant ces gorilles qui bredouillaient encore quelques excuses auprès d'elle. D'ailleurs, la jeune femme prit un petit plaisir de prendre une mine triste pour continuer dans le jeu. Devant la voiture ils firent une brève accolade. Aussitôt le brun lui dit : « J'espère que tu chantes mieux avec un micro dans les mains que sous la douche sinon on est pas sorti de l'auberge ! » Se sentant faussement offensée, elle le frappa. Mais ces petites frappes amicales quand l'autre vous dit une bêtise que vous n'êtes pas censé prendre au pied de la lettre. Ils entrèrent dans l’habitacle. « Mettons la radio pour voir comme tu chantes bien. » Florie fit semblant de se racler la gorge pour se mettre en voix, comme ces divas et attendit qu'Eden la rejoigne dans sa chanson, amusé lui aussi. « Ça vaaa ! Je m'attendais à pire » « Bah attends, on est une diva ou on ne l'est pas hein ! » Assura la jeune femme. Ils se garèrent et rapidement furent dehors, puis à l'intérieur car il faisait froid. « Je choisis ta chanson et tu choisis la mienne ? » Elle hocha la tête. « Marché conclut, mister géant ! »

    THE END
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