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Wayne&Marley - I can be your addiction

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MessageSujet: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyMer 20 Fév - 18:59



Wayne


&


Marley



Quinze jours. Si pour certains quinze foutus jour ce n’était pas grand-chose, moi c’était beaucoup ! Pourquoi ? Tout simplement parce que ça faisait quinze jours que j’étais sortie de l’hôpital ou ce fameux Wayne m’avait soigné et que depuis tout ce temps je ne faisais que penser à lui… J’étais comme… Obnubilé… Pourquoi ? Je n’en savais foutrement rien, mais j’avais envie de le revoir malgré le fait que nous nous soyons quitté en mauvais terme. Fallait dire que je l’avais giflé et insulté de paysan. Paysan, ça lui allait bien je trouvais… De toute façon, il était clairement bien plus pauvre que moi c’était clair et nette. Claquant doucement ma langue contre mon palet je me mis à me maquiller et à me coiffer pour me préparer à partir. Il était tant que je cesse de penser à lui… Autant aller le voir ! Il m’intriguait au plus haut point et j’avais terriblement envie de le faire chier… Je devais bien l’avouer sur ce point-là… Une fois coiffée et maquillée, j’enfilais rapidement un haut noir assez décollette et un short en jean noir. Bottines à talon aiguilles aux pieds, je mis ma veste en cuir bleu une touche de parfum et fila hors de chez moi. Prenant la Lamborghini de mon père de couleur rouge vif, je filais alors à toute allure en direction de Lenox Hill. Il me tardait de le revoir, mais il fallait surtout que j’élabore un plan… Comment allais-je me débrouiller pour le voir ? Il fallait que je le voie en dehors de l’hôpital pour pouvoir le draguer et en faire ce que je voulais bien sûr… donc… que je l’attende sur le parking du personnel ? J’espérais sincèrement qu’il ne mettrait pas des heures à finir son service. Si tentait qu’il bosse aujourd’hui… contournant l’hôpital une fois sur les lieux, je cherchais le parking du personnel avant de m’arrêter non loin pour descendre et voir le gardien. « Bonjour… Je voudrais savoir si le docteur Swarovski est de service aujourd’hui ? » « B’jour ma petite demoiselle, il est bien de service ! Vous l’trouverez surement au service neuro ! » « Merci, merci, moi je cherche sa voiture ! C’est laquelle ? » « Ah ça… Je peux pas dire mad’sel ! » Levant les yeux au ciel, je me penchais un peu plus afin qu’il puisse voir ma poitrine assez généreuse. « Allez… soyez mignon… » « C’est la Porsche au fond du parking ! vous p’vez pas la rater… » « Génial ! Maintenant… vous pourriez m’ouvrir ? J’aimerai garer ma voiture dans le parking… J’ai peur qu’on me la raye… » « Désolé j’peux rien faire pour ça ! » Me penchant un peu plus je fis une petite moue boudeuse avant de caresser son visage. « J’ai ma pause dans cinq minutes ma p’tite demoiselle ! » Le regardant avec horreur, je sortis mon portemonnaie pour lui tendre cinq cent dollars. « Ça ira ! Ouvre-moi clochard ! » crachai-je avant de filer dans ma voiture pour rentrer dans le parking. Non mais, les hommes… comme si j’allais coucher avec lui ! Une fois garée, je sortis de la voiture avant de filer vers la Porsche, elle était en effet vraiment pas mal du tout. La contemplant un moment, je décidais de m’assoir alors sur le capot avant de m’allonger dessus posant ma tête sur le toit de la voiture en croisant mes jambes. Sifflant, j’attrapais un paquet de gâteau pour le dévorer tout en m’allumant une clope. Maintenant… Il ne restait plus qu’à l’attendre… Et j’avais prévu le coup puisque mon sac était remplit de gâteau ! Wayne t’es à moi !
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyJeu 21 Fév - 17:08

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Quinze jours. Deux semaines pendant lesquelles Wayne n’avait pas eu la moindre nouvelle de cette furie. Il s’était arrangé pour ne surtout pas être appelé pour signer la feuille de sortie de Marley et être ainsi en retrait par rapport à sa personne. A la place, il avait veillé longuement sa sœur et pris trois jours de congés d’à filée, un record depuis sa prise de poste. Anna allait désormais bien mieux, tant et si bien qu’elle avait retrouvé toute sa hargne pour inciter on jumeau à rentrer chez lui se reposer. Ils s’étaient heurtés l’un à l’autre, sans violence aucune, jusqu’à ce que l’américain ne finisse par céder, comme d’habitude. Il avait embrassé sa sœur sur son front et, non sans lui offrir un petit sourire mutin, avant filé sous la douche pour mieux adopter un jean noir, un t-shirt d’un blanc immaculé sur lequel il avait mis une chemise noire lui donnant un style nettement plus décontracté et moins « médecin ». Clefs de voiture en main, sa sacoche contre l’épaule, lunettes de soleil sur le nez, Wayne était prêt à se faire un petit road trip de quelques heures avant de retrouver son appartement. Il n’avait aucune envie de rentrer tout de suite, s’imaginant déjà ruminer comme un forcené sur l’état de santé de sa sœur et les nouvelles incongrues qu’il avait eu de son frère, Jeremiah. Il salua le responsable du parking, comme à son habitude, avant de manquer de s’étrangler en avalant sa salive. D’ordinaire, c’était le fantasme de n’importe quel mec que de trouver une demoiselle si sexy allongée contre sa voiture, mais autant dire que l’image lui donnait davantage envie de vomir qu’autre chose. Il serra légèrement son poing contre ses clefs puis, après s’être approché à pas vifs, se racla la gorge pour signaler sa présence. Qu’il ne la surprenne ou pas, il n’en n’avait que faire. « Je peux savoir ce que tu fous sur ma princesse ? » maugréa-t-il sans l’ombre d’une salutation ou la plus petite marque de chaleur humaine dans le fond de sa voix. Plus encore que la fois précédente, Wayne était résolument glacial.

« Cette bagnole a plus de valeur que toi, alors enlève ton séant siliconé ou pas de mon capot, j’ai à faire. Oh, et au pire j’ai des boules Quiès dans ma sacoche si tu veux encore beugler comme une poissonnière… je crois que tu es douée pour ça ! » Wayne avait croisé ses bras, attendant qu’elle ne dégage non sans imaginer le temps que cela allait lui prendre pour remettre le capot dans son état original, maniaque comme il était. Tant pis, s’il n’y parvenait pas lui-même, il se ferait un plaisir de lui envoyer la facture et de la harceler pour qu’elle ne la paye.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyJeu 21 Fév - 18:16



Wayne


&


Marley



Attendre le fameux Wayne sur le capot de sa voiture était une idée de génie ! Je n’avais pas trouvée mieux même ! Et j’espèrais que je pourrais un peu profiter de ce moment d’ailleurs. Monter dans sa voiture ? Le suivre avec la mienne pour savoir ce qu’il faisait en sortant de l’hôpital ? Je n’avais pas pris la meilleure des voitures pour une filature… Pour le coup j’étais bien blonde. Mais bon je n’avais pas non plus à me cacher haha, j’assumais parfaitement. Oui c’était ça… Mangeant un bout de mon gâteau je fixais le plafond du parking avant de m’étirer longuement. On était tout de même bien sur ce genre de voiture… « Je peux savoir ce que tu fous sur ma princesse ? » Manquant de sursauter, je croquais dans mon gâteau avant de lever le regard vers lui. Mon cœur cessa de battre le temps d’une demie seconde avant de se mettre à battre la chamade. Il était … Il était… Juste magnifique. Le bougre, pourquoi était-il si beau ? Pourquoi avait-il une dégaine si excitante et envieuse ? Inspirant faiblement, je ne bougeais pas d’un pouce avant de manger un autre gâteau. J’avais perdu le compte, mais il était clair que mon paquet était bientôt fini. Des que je mangeais je me gavais comme une oie. « Cette bagnole a plus de valeur que toi, alors enlève ton séant siliconé ou pas de mon capot, j’ai à faire. Oh, et au pire j’ai des boules Quiès dans ma sacoche si tu veux encore beugler comme une poissonnière… je crois que tu es douée pour ça ! » Genre ! Mais genre ! Comme si cette voiture pouvait avoir plus de valeur que moi. Ça c’était impossible ! Même si un sdf était dessus, elle n’aurait pas plus de valeur. Qu’est une voiture contre une personne vivante ? Un être humain ? Il n’avait donc pas la vraie valeur des choses ? Et monsieur me faisait la morale ? Non mais il n’allait clairement pas bien dans sa tête pour le coup là. Soupirant faiblement, je me redressais m’asseyant alors sur le capot avant de poser mes pieds au sol et croiser les jambes. « Allons, allons… Ta princesse et moi avons une bonne entente, elle aime sentir mon joli corps sur son capot… » soufflai-je en caressant le capot de ma main libre avant de la tapoter comme s’il s’agissait d’une personne. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je baissais la tête avant de me regarder rapidement et froncer les sourcils. « Dis donc le docteur qui sort d’un kinder surprise, que je sache ça ce soit quand une nénette est siliconé ! Tout est naturel chez moi ! Tu m’as pourtant vu en sous vêtements ! Faut que je me mette à poil pour que tu voies par toi-même ? C’est méchant … » lâchai-je en croquant dans un nouveau gâteau. Fouillant dans mon sac je sortis une canette de coca avant de l’ouvrir et d’en boire une gorgée. « Tu crois que princesse elle aime le coca ? Oh suis-je bête tu as jamais dû lui faire goûter… Y’a surement un début à tout hein ? » soufflai-je en penchant ma cannette au dessus du capot, prête à en faire tomber sur la voiture sans le quitter du regard. « Peut-être que là, c’est moi qui vais avoir besoin de boules quies… » ajoutai-je en riant doucement.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyJeu 21 Fév - 20:26

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

« Tout est naturel, tout est naturel… le fait que tu sois une furie ça ouais, je te l’accorde, c’est du naturel cent pour cent pur jus pur fruit ! » s’exclama Wayne non sans une large exaspération dans le ton de sa voix. Plus les secondes filaient sur l’horloge et plus l’envie de la dégager de son magnifique capot se faisait oppressante. Il était presque prêt à la supplier de ne surtout pas se déshabiller de peur qu’il ne rende le peu de déjeuner pris, mais il se retint ; inutile d’attiser la colère si facile de la demoiselle. De toute manière, il n’allait pas en avoir le temps puisqu’il manqua une attaque cardiaque la minute qui suivit : non seulement Marley commençait avec le jeu des menaces mais elle pointait une canette de Coca-Cola sur la magnifique carrosserie de son petit bijou, acheté à la sueur de son front… si elle osait cet affront suprême, il aurait tôt fait de la transformer en descente de lit, siliconée ou pas. Son visage impassible laissa bientôt transparaître une haute colère, au travers de ses sourcils froncés et du bleu extrême de ses yeux devenu soudainement brillant de rage. Il valait mieux pour Marley qu’elle n’aille pas au bout de sa pensée à moins de ne vouloir le pousser à bout… il n’en voyait toujours pas l’intérêt, mais le fait de le mettre hors de lui semblait être devenu comme un jeu pour elle. Diantre, n’avait-elle aucune pitié pour des objets sentimentaux comme cette voiture ? Bien sûr que non, elle ne connaissait pas suffisamment l’américain pour cela. « Soit tu es folle, ce qui somme toute me paraît être une option viable vu que tu prends un malin plaisir à te mettre sans arrêt sur mon chemin pour m’emmerder, soit tu es jalouse. Après tout… mon bijou est magnifique, ne parle pas, ne pense pas, est éternellement jeune. Je lui frotte la carrosserie avec ardeur et douceur en même temps, je lui fais du bien. On dirait presque qu’elle frissonne sous mes doigts experts… » Histoire de la provoquer afin de lui rendre la monnaie de sa pièce, Wayne s’était approché de Marley, une expression presque emplie de désir qu’il savait très bien feindre sur son beau visage aux traits d’ordinaire si fermés. Il finit par lui attraper son poignet sans violence aucune, comme pour le caresser, ses yeux bleu eau-de-mer laissant s’échapper une envie indescriptible. On aurait presque dit qu’il allait l’embrasser… presque.

Puis il lui déroba sa cannette pour mieux en boire une longue gorgée et se marrer soudainement. Sa princesse n’était pas sauvée pour autant, mais au moins il venait de gagner un point… de la façon la plus sournoise qui soit. « Tu ne lui arrives pas à la cheville, de toute manière, vu que tu ne me fais aucun bien. Et pas mauvais, ton Coca, Bibiche. Un peu trop tiède à mon goût, ça prouve que tu n’avais rien d’autre à foutre que de venir ici… sinon il serait frappé. » Wayne haussa les sourcils, non pas pour la défier, mais pour l’inciter une nouvelle fois à calter de la manière douce. Après, il risquait d’être nettement moins aimable.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyJeu 21 Fév - 21:13



Wayne


&


Marley



« Tout est naturel, tout est naturel… le fait que tu sois une furie ça ouais, je te l’accorde, c’est du naturel cent pour cent pur jus pur fruit ! » Fronçant les sourcils, je levais mon majeur pour lui faire un magnifique fuck avant de sourire franchement. J’assumais ce que j’étais et qui j’étais ! Je n’étais pas une sicilienne pour rien ! J’avais le caractère et la personnalité de là-bas et ce n’était pas prêt de changer ! Oh ça non… « Sicilienne un jour, sicilienne toujours comme l’on dit ! » soufflai-je en faisant alors ressortir au maximum mon accent du sud. Par la suite, je pris une cannette de coca que j’ouvris avant d’en boire une gorgée et… de pencher faiblement vers le capot en le menaçant alors de faire tomber le fameux joli liquide sur la carrosserie. « Soit tu es folle, ce qui somme toute me paraît être une option viable vu que tu prends un malin plaisir à te mettre sans arrêt sur mon chemin pour m’emmerder, soit tu es jalouse. Après tout… mon bijou est magnifique, ne parle pas, ne pense pas, est éternellement jeune. Je lui frotte la carrosserie avec ardeur et douceur en même temps, je lui fais du bien. On dirait presque qu’elle frissonne sous mes doigts experts… » Jalouse ? Jalouse de quoi ? Ma parole ce type était totalement fou ! Sans pouvoir me retenir, je me mis à rire doucement en cachant ma bouche de ma main libre. On dirait presque qu’il était en train de parler d’une femme. S’il pensait me rendre jalouse de sa voiture ou me faire de l’effet c’était mort pour le coup. « C’est toi le fou ! J’espère que tu lui fais pas l’amour ça serait un comble, monsieur l’obsessionnel ! » soufflai-je doucement avant de le voir s’approcher de moi pour poser sa main sur mon poignet. Boguant sur le coup, je vrillais son regard avant d’entrouvrir la bouche et le regarder avec envie. Mon cœur battait la chamade alors que je me redressais faiblement comme pour l’embrasser. Mais avant même que je ne puisse atteindre ses lèvres, la canette de coca n’était plus dans ma main mais contre ses lèvres rieuse qui me narguait. N’était-ce pas un baiser indirect ? J’étais débile de penser à cela dans ce genre de moment moi… « Tu ne lui arrives pas à la cheville, de toute manière, vu que tu ne me fais aucun bien. Et pas mauvais, ton Coca, Bibiche. Un peu trop tiède à mon goût, ça prouve que tu n’avais rien d’autre à foutre que de venir ici… sinon il serait frappé. » Claquant faiblement ma langue contre mon palet, je baissai faiblement le regard en me demandant pourquoi… Pourquoi je n’arrivais pas à être comme j’étais avec mon père dans ces moments-là ou quand bien même les autres hommes ? Je pouvais gueuler, hurler, frapper, faire la con, la capricieuse, mais avec lui mon cœur se serrait, comme si je souffrais au plus profond de mon être. Je ne comprenais pas et j’étais un peu perdue pour le coup. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je me penchais en arrière pour poser mes mains sur le capot. « S’il ne faut que ça, je peux très bien t’en faire du bien… » soufflai-je d’une voix normale et calme, en souriant faiblement. « J’aime bien le coca tiède. Je l’aime en général sans bulle, quand je vois trop froid j’ai mal au rein, on s’y habitue … » ajoutai-je doucement en me pinçant doucement les lèvres avant de chiper un nouveau gâteau et m’apercevoir que mon paquet était à présent vide. Faisant une moue boudeuse je jetais le paquet vide dans mon sac avant de le fouiller et de constater que… les paquets étaient vide. Quoi ? J’avais oublié de faire le changement de paquet. Blêmissant à vue d’œil, je reposais mon sac sur le capot de la Porsche avant de déglutir faiblement. Me levant quittant finalement sa voiture je me collais à lui pour poser à mon tour ma main sur son bras. Le caressant faiblement, tendrement, effleurant doucement celui-ci, j’arrivais à sa main entrelaçant faiblement nos doigts pour tirer alors sa main vers ma bouche. Sans quitter sa main de la mienne je me fis boire en tenant sa main sans le quitter du regard. Un regard tendre et sincère, un regard qui se voulait terriblement intense pour une fois. « Si je suis venue ici, c’est parce que tu me manquais mio coniglio… » Soufflai-je d’une voix cassé par l’émotion et le désir que je ressentais pour lui. Frissonnant faiblement je collais lentement mon corps au sien, sans rien faire d’autre, ne lâchant pas sa main, le tout sans le quitter du regard.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyJeu 21 Fév - 22:51

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Wayne avait bien eu Marley, ce fut la raison pour laquelle il ne put s’empêcher d’afficher un air fier et moqueur tout en sirotant la canette qu’il tenait toujours en main, sans pour autant manquer la moindre réaction de la jolie sicilienne. Il faut dire qu’il craignait le pire, elle qui avait OSE menacer sa princesse adorée de sa vie ! Pour sûr, il allait en cauchemarder des semaines entières avant de n’être persuadé qu’elle était hors de danger. Par chance, ou malchance selon le point de vue, la jeune femme finit par lever son divin séant de sa carrosserie préférée pour mieux se rapprocher de l’américain, qui ne l’avait pas quittée des yeux une seconde. Il avait beau rester impassible et froid, cette ardente demoiselle avait le don de le chambouler comme personne. Son cœur battait d’une façon différente dès qu’elle se trouvait dans les parages, sa peau, sournoisement, n’avait de cesse de frissonner à chaque contact, et il n’y avait bien que sa fierté pour garder les apparences totalement intactes. S’il n’avait pas été aussi orgueilleux et que ses nerfs n’étaient pas d’acier, probablement aurait-il cédé depuis longtemps et se serait-il par conséquent fougueusement emparé de ses lèvres offertes, véritablement fruit défendu ne se trouvant qu’à quelques millimètres de lui. Il lui fallait tenir bon… après tout, il n’avait de cesse d’imaginer Marley comme capable de prendre et de jeter ce qu’elle convoitait à la vitesse de la lumière, et quelque chose lui disait qu’il aurait beaucoup de mal à se remettre de pareil traitement. Il restait donc stoïque, immobile, à attendre que l’orage ne passe bien que son cœur ne se serre au fur et à mesure des refus qu’il proférait. « Je te manquais au point que tu m’appelles « mon lapin » ? » En une seule phrase, Wayne venait d’avouer qu’il parlait italien. Ce n’était pas un attrait de sa personne dont il se ventait, bien qu’il sache parler cette merveilleuse langue avec autant de talent qu’il ne savait s’exprimer en russe, langue natale de sa mère. Il n’osa pas s’exprimer dans la même langue pour ne surtout pas laisser entendre son intérêt pourtant véritable… néanmoins le cœur y était. « Je te manquais au point que tu bousilles ma carrosserie ! Regarde toutes tes traces de doigt, on dirait un Picasso période déstructurée ! »

Wayne ne s’était pas écarté, mais grognait dans sa barbe de trois jours qu’il n’avait même pas pris le temps de raser comme il fallait. Après tout, il comptait se rendre dans un petit road trip personnel et n’avait donc personne à impressionner… du moins c’est ce qu’il croyait au départ. Fronçant les sourcils, il se surprit à ne pas vouloir s’éloigner, sans pour autant cesser d’être froid comme il l’était. Rancunier comme il savait si bien l’être, il n’oubliait aucune des paroles qu’ils avaient échangées lors de leur précédente et non moins houleuse discussion. « Je vais la faire nettoyer et tu auras la note à ton adresse, Bibiche ! » Il ne la connaissait pas encore, mais après tout… son dossier médical ne serait pas dur à trouver. A ceci près qu’il ne s’imaginait pas du tout que Marley n’attendait que cela : une occasion pour le revoir !
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyJeu 21 Fév - 23:46



Wayne


&


Marley



Me coller à lui, le provoquer tout comme il venait de me provoquer, le regarder dans les yeux, un regard fantastique qu’il avait, pouvoir sentir son corps contre le mien, c’était ce que je voulais le plus en ce moment. Je ressentais le besoin de le faire et de le sentir là, tout contre moi. Et lui susurrer alors qu’il m’avait manqué été une évidence même… « Je te manquais au point que tu m’appelles « mon lapin » ? » Boguant totalement en l’entendant dire le mot lapin, et surtout comprendre l’italien, je me pinçais les lèvres sous la stupeur et la surprise. Pour le coup, il m’avait littéralement surprise. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il puisse comprendre cette langue en particulier. Il y avait combien de chance pour que ça arrive d’ailleurs ? Je me le demandais bien… Riant faiblement, je baissais faiblement le regard sur ses lèvres avant de plonger à nouveau mon regard dans le sien. « Comme ça tu comprends l’italien ? Je trouve que coniglio tu vas très bien…. » soufflai-je doucement en sentant mon cœur s’emballer faiblement. « Je te manquais au point que tu bousilles ma carrosserie ! Regarde toutes tes traces de doigt, on dirait un Picasso période déstructurée ! » Manquant de sursauter à ce retournement de situation, je lui lançais un regard affligé et taquin avant de tourner le visage vers la carrosserie de son foutu capot. Il tenait vraiment à sa voiture ma parole ! Franchement ce n’était pas comme si je l’avais rayé non plus il ne fallait pas déconner. Je n’avais fait que m’assoir dessus… Manger et boire dessus aussi… J’avais plus envie de rire qu’autre chose pour ma part. Surtout pour la comparaison avec Picasso… « Je vais la faire nettoyer et tu auras la note à ton adresse, Bibiche ! » souriant franchement, je tournais le visage vers lui frôlant son nez du mien avant de lécher faiblement mes lèvres. Me collant un peu plus à lui, je serrais lentement sa main de la mienne en caressant alors ses lèvres des miennes. « Ton prix est le mien alors mio coniglio… » susurrai-je contre ses lèvres avant de lui mordiller celle du bas. Frissonnant contre lui je ne pus m’empêcher de passer le bout de ma langue sur ses lèvres avant de soupirer franchement et déposer mes lèvres contre les siennes avec envie. Ne le quittant pas du regard je me reculais comme pour le provoquer avant d’attraper mon sac de ma main libre. Le fouillant j’en sortis alors un stylo que je débouchais pour attraper son bras libre. Relevant les manches de ses couches de vêtements je me mis alors à écrire mon numéro de téléphone et mon adresse l’air de rien avant de faire quelques petits cœurs autour. « Voilà, suffisait de demander si tu voulais pouvoir me joindre à tout moment mon petit Wayne chéri ! T’es un privilégier, peu savent où j’habite et peu ont droit à mon numéro de téléphone personnel… » soufflai-je avant de poser mon sac à même le sol, me fichant qu’il soit sale avant de passer un bras autour de son cou. « Tu comptais faire quelque chose de précis ? Ou tu as du temps à consacrer à ta… Bibiche ? » demandai-je en penchant la tête sur le côté pour lui lancer un regard terriblement ravageur.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyVen 22 Fév - 23:13

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

« Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas de moi, Bibiche ! » Finalement, tout ceci allait devenir un jeu entre eux. A ceci près que Marley restait celle à s’approcher tandis qu’il s’éloignait par peur d’être brûlé vif. Il ne tenait pas à être un énième jeu entre ses doigts machiavéliques et experts. Hélas, au final, il n’était rien de plus qu’un pantin qui se faisait écrire sur le bras alors qu’il se contentait simplement de hausser un sourcil de surprise. Mais elle avait réponse à tout ma parole ! Il ne restait pas insensible à ses baisers, bien au contraire, mais sa retenue habituelle et parfaitement digne de lui l’empêchait de prononcer mot ou de répondre à ses avances pourtant évidentes. Quelque part… la rancune jouait contre lui et s’il évitait de céder, il la reverrait sûrement. Masochiste ? Il venait juste de le devenir semble-t-il. « Il faudrait que tu m’expliques en quoi c’est enthousiasmant de payer pour le nettoyage d’une caisse… même si ma mienne est la plus belle et la plus soignée du monde ! » Wayne la regardait d’une étrange manière, ne sachant pas s’il devait l’envoyer se faire voir définitivement pour partir tranquille et en solo comme il l’avait décidé, ou bien céder juste cette petite fois et voir si au contraire ils pouvaient s’entendre ne serait-ce que cinq minutes… au pire, il restait une matrice à plan b particulièrement efficace, et n’avait aucunement peur de prendre des décisions irrévocables sur le coup de la colère ; ne l’avait-il pas prouvé lors de leur dernière mais non moins houleuse discussion ? « Je comptais rouler, rouler et encore rouler jusqu’à en avoir marre et occuper mon loft que je n’ai pas vu depuis deux semaines. Un road trip solitaire, en quelque sorte. J’aime sortir de la ville pour profiter de la nature et oublier la médiocrité humaine… »

Le cynisme de Wayne n’était pas motivé par les horreurs qu’il voyait à longueur de journée au sein de son bloc, mais plutôt par la médiocrité d’un seul : son frère, Jeremiah, le harcelant littéralement pour reprendre contact, chose qui le mettait dans une rage impossible. Il avait besoin de se vider la tête. « Tu m’accompagnes à une condition : tu gardes ta rage de furie dans ta poche et ton mouchoir par-dessus, sinon je te vire de mon bijou et je te laisse sur le bas côté… vu ? »
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptySam 23 Fév - 9:59



Wayne


&


Marley



« Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas de moi, Bibiche ! » Il n’avait pas tort, tout comme lui ne savait pas grand-chose de moi, ce qui était normal, après tout nous venions de nous rencontrer alors… Je ne pouvais pas savoir grand-chose de lui… Inspirant profondément, je lui pinçais faiblement la taille avant de rire. « Ne t’inquiète pas coniglio… J’apprendrai à te connaitre, plus vite que tu ne le crois… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard presque amoureux. Faire nettoyer sa caisse, s’il le voulait ça m’était égale, d’où le fait que je sois rapidement en train d’écrire mon adresse et mon numéro de téléphone sur son bras comme si c’était une chose tout à fait normal en soi… « Il faudrait que tu m’expliques en quoi c’est enthousiasmant de payer pour le nettoyage d’une caisse… même si ma mienne est la plus belle et la plus soignée du monde ! » Souriant à pleine dent je lui lançais un regard amusé avant de mordiller mes lèvres. C’était toujours une occasion de le voir, de lui parler, et j’en passe. Il ne savait pas dans quoi il s’aventurait avec moi… Il n’aurait pas dû rencontrer ma jolie personne… Il n’était pas prêt de se débarrasser de moi, oh ça non… J’étais bien trop folle et attirée par lui pour ne pas le suivre ou le traquer… Il fallait que j’en apprenne plus sur lui, que je le suive que je le traque que je le fasse tomber amoureux de moi… « Je suis une sorte de puzzle impossible à faire et à comprendre… Va falloir t’y faire… » soufflai-je doucement en lui demandant alors ce qu’il comptait faire par la suite, et si bien évidemment, il avait du temps à me consacrer… « Je comptais rouler, rouler et encore rouler jusqu’à en avoir marre et occuper mon loft que je n’ai pas vu depuis deux semaines. Un road trip solitaire, en quelque sorte. J’aime sortir de la ville pour profiter de la nature et oublier la médiocrité humaine… » La médiocrité humaine… Je le trouvais parfois, super imbu de sa personne ! C’était bien là un docteur, aussi hautain que possible et vaniteux à souhait, y’avait pas à redire… Malgré qu’il soit beau, que sa voix soit charmante, que ses sourires soient dévastateurs, son état d’esprit lui était pire que le mien ! Mais je l’aimais bien comme ça pour ma part. Au fond, nous autres les siciliennes, ont aimés bien avoir un homme de caractère avec nous ! C’était tout ce qui compté ! « Ta voiture c’est ta princesse, et le boulot c’est ta maison, en fait… C’est ça ta vie quoi… » marmonnai-je en hochant la tête, comme si je réfléchissais. « Tu m’accompagnes à une condition : tu gardes ta rage de furie dans ta poche et ton mouchoir par-dessus, sinon je te vire de mon bijou et je te laisse sur le bas-côté… vu ? » Haussant un sourcil surprise de ce qu’il venait de dire, je mis quelques secondes avant de comprendre qu’il m’invitait à monter dans sa titine et à faire le tour avec lui… Ouvrant la bouche de surprise, je plaquais ma main dessus pour ne pas crier. Il venait de me dire de ne pas faire ma furie. Sautillant sur place comme une pauvre gamine, je lui sautais au cou l’enlaçant en décollant du sol. J’avais beau être grande, il était bien plus grand que moi-même avec des talons aiguilles. « C’est compris mon commandant ! Je serais la plus parfaite des femmes ! » soufflai-je en mordillant mes lèvres, le regard pétillant de joie. Il ne pouvait pas me faire plus plaisir pour le coup ! Surtout que je ne m’attendais pas à ce qu’il me propose pareille chose ! C’était… Plaisant ! Oui très plaisant même ! Me détachant de lui, j’attrapai mon sac à main le portant à mon épaule avant de lui sourire. Ne pas faire la furie… C’était dur ça pour moi ! Me tenant face à lui, j’essayais de ne rien faire qui pouvait me faire passer pour une furie. « Note, docteur, que c’est rare que j’obéisse à quelqu’un ! T’as intérêt à m’être super méga reconnaissant hein ! » ajoutai-je en le regardant droit dans les yeux.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptySam 23 Fév - 17:23

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Wayne ne savait pas encore s’il allait regretter son choix ou au contraire découvrir de nouvelles facettes de Marley délicieuses, mais pour l’heure, il réservait son jugement. Il se contenta de baisser la manche que la demoiselle avait relevée pour écrire sur son bras et pénétra à l’intérieur de sa magnifique Porsche, dont l’intérieur était aussi nickel qu’une table d’opération. Il s’agissait bien là de l’un de ses moindres défauts ; la maniaquerie. Il ne s’en n’était jamais caché et, malgré toutes les remontrances de sa jumelle à ce sujet, il se plaisait à penser que parfois, un peu de maniaquerie pouvait sauver une vie. Le chirurgien parlait avant l’homme, parfois. Mais l’homme revenait à la charge en l’occurrence, dès qu’il fallut tourner la clef sur le contact et se délecter de ce bruit grave émanant du moteur. Wayne n’était pas un conducteur prudent… oh il mettait sa ceinture de sécurité en toute circonstance, mais il adorait la vitesse plus que n’importe quoi d’autre dans sa chère voiture et ne comptait pas sans cacher bien que Marley soit sur le siège passager. Il prit l’avenue bordant l’hôpital dès qu’il fut sortit du parking, le silence régnant dans la voiture puisqu’il n’avait pas allumé son Ipod présent pourtant sur le tableau de bord. Inutile que la jolie sicilienne ne connaisse en plus ses goûts musicaux… ils n’avaient pas les mêmes, de toute évidence. « Nous allons faire un détour avant mon fameux petit road trip… il faut que je récupère mon chien chez le véto. Tu n’es pas allergique, j’espère ? » De toute manière, quand bien même, il n’allait pas laisser son compagnon unique et préféré chez le vétérinaire plus que de raison !

Le silence avait repris sa place entre eux au moment même où Wayne se souvenait des dernières paroles de Marley ; pour sûr, il avait du mal à l’imaginer obéissante ou même dépourvue de toute rébellion… cela semblait être un jeu pour elle, contredire autrui. L’américain trouvait cela horriblement agaçant mais une fois encore, pour éviter qu’elle ne devienne une furie et qu’il n’ait à la sortir de force de sa sublime voiture, il préféra éviter toute réflexion à ce sujet. « Je vais être tellement reconnaissant que tu as droit de me poser deux questions. De ton choix, n’importe lesquelles. Profites-en, je ne suis pas si généreux d’ordinaire… et ne va pas considérer cela comme de l’arrogance, c’est plutôt parce que les gens t’atteignent plus facilement et donc peuvent plus facilement te laminer lorsqu’ils te connaissent. Je connais assez bien la cruauté des gens, à ma décharge, et tu ne m’as pas forcément montré meilleur tableau sans vouloir t’offenser. » Pour l’instant, du moins… mais les gens s’avèrent aussi surprenant, la preuve avec Wayne lui-même.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptySam 23 Fév - 21:51



Wayne


&


Marley



« Nous allons faire un détour avant mon fameux petit road trip… il faut que je récupère mon chien chez le véto. Tu n’es pas allergique, j’espère ? » Il s’inquiétait de ma petite personne ? De toute façon, je présumais fortement que même allergique, il irait le chercher et se foutrait royalement du fait que je puisse éternuer ou autre… Je me demandais quel genre de chien il avait. Il avait une tête à avoir un bon gros chien, je le voyais mal avec ces petits toutous qui aboyaient sans cesse et faisait les caïds, alors qu’ils n’étaient pas plus haut que trois pommes… Ou alors, je me foutrais royalement de lui pour le coup… Souriant faiblement rien que d’imaginer, je me pinçais les lèvres. « Non pas allergique du tout, j’en ai même un de chien d’ailleurs. Enfin, mon père, moi j’ai des poissons rouges ! Plein de poisson rouge… » soufflai-je en me demandant d’ailleurs quand j’allais les tuer… C’était un passe-temps comme un autre… Mais valait mieux que je ne lui dise pas… il me prendrait pour une folle, ou pire, penserait que je voudrai tuer son chien, alors que pas du tout, je me limitais aux poissons rouges… pourquoi eux, fallait pas me demander par contre… « Je vais être tellement reconnaissant que tu as droit de me poser deux questions. De ton choix, n’importe lesquelles. Profites-en, je ne suis pas si généreux d’ordinaire… et ne va pas considérer cela comme de l’arrogance, c’est plutôt parce que les gens t’atteignent plus facilement et donc peuvent plus facilement te laminer lorsqu’ils te connaissent. Je connais assez bien la cruauté des gens, à ma décharge, et tu ne m’as pas forcément montré meilleur tableau sans vouloir t’offenser. » Restant silencieuse, je baissais le regard pour fixer mes genoux avant de détourner mon regard vers la vitre. Deux questions ? Il ne me laissait pas beaucoup de choix, autant dire que c’était difficile… Mais je n’étais pas maitresse de la situation. Il avait l’air d’avoir souffert et j’avais envie de savoir pourquoi… Mais pouvais-je réellement poser ce genre de question ? Il y avait plein de chose que je voulais savoir de lui. Je devais me montrer maligne. Sa date de naissance, et son lieu de naissance, tout ce qui attrayais a sa vie écolière et autre, je pouvais le savoir via mes réseaux… je devais donc poser des questions bien plus personnelles et intime que l’état ne pourrait pas me fournir ! Raah ! Il me compliqué la tâche le petit et ce n’était pas facile du tout ! Me mordillant les lèvres, je tournais un rapide regard vers lui avant de soupirer. « D’accord, donc deux questions… Tu as le droit à deux questions aussi après… Que je ne sois pas la seule à pouvoir te découvrir… Et… D’ailleurs je ne cherche pas à me faire aimer, alors… Je montre le côté que je suis réellement … ça évite les surprises ! » marmonnai-je en réfléchissant à une question. « Tu as déjà vécu une relation qui s’est mal terminé ? Je veux dire… Une femme que t’as aimé et qui t’as détruite ? » demandai-je alors en le regardant du coin de l’œil.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyDim 24 Fév - 17:04

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Wayne roulait de façon à se défouler et une sensation divine s’emparait de son être tout entier. Il aurait voulu que cet instant ne s’arrête jamais, ne plus être seulement le chirurgien mais bien l’homme en train de mettre à mal chacune des chaînes le faisant souffrir depuis des années. D’ailleurs, il ne s’empêcher de lancer un regard étonné en direction de Marley, manifestement persuadée que son côté renfermait venait de la torture d’une rupture… qu’elle se méprenait. Un léger sourire se plaça lentement contre ses lèvres, alors qu’il ne quittait désormais plus la route des yeux en slalomant avec brio entre les voitures qui s’opposaient à lui. Wayne n’était pas quelqu’un qui appréciait que l’on sache tout de sa vie. La discrétion était sa meilleure arme, voilà ce qui faisait d’ailleurs de lui un médecin aussi doué, et il désillusionnait très vite les éventuelles femmes se pensant amoureuses de sa personne. Amusé, intrigué même par la première question qu’il inspirait à Marley, il ne mit que quelques secondes avant de prendre une inspiration et de se lancer dans l’un des fameux discours dont il avait le secret. « Je suppose que tu dis ça parce que je repousse tes avances et que je semble tellement en mode coffre fort de banque que c’en est agaçant à la longue ? Mais non, jamais. Mon manque de confiance ne se dirige pas uniquement envers la gent féminine. Je suis ainsi avec tout le monde, y compris avec ma propre famille… la seule exception reste ma sœur jumelle, pour une raison que tu dois sûrement comprendre sans que je ne m’étende là-dessus. Je n’ai pas le temps pour une relation suivie… je passe près de cent vingt heures à l’hôpital et lors de mes rares jours de repos, quand ma sœur ne me vire pas de sa chambre pour que je quitte mon lieu de travail… j’ai tellement de choses à faire que ça ne me vient même pas à l’esprit. C’est ma vie, je l’ai choisie et je l’aime comme ça. » S’oublier et être au service des autres le comblait, d’une certaine manière. Après tout, quand il voyait la façon dont son propre père souillait la mémoire de sa défunte épouse… cela ne lui donnait guère envie de se marier ou de faire des efforts pour avoir une relation avec qui que ce soit.

« Mon tour de poser une question, donc ? » osa-t-il demander alors qu’il s’engageait dans une rue montante nettement plus déserte et qui, somme toute, les conduisaient gentiment vers le cabinet vétérinaire où il récupèrerait son fidèle toutou adoré. « Pourquoi est-ce que tu prends des substances qui te conduisent aux portes de l’enfer ? » Ce n’était pas délicat comme question, mais il voulait comprendre. Sans qu’il n’ose se l’avouer, cette question l’avait turlupiné depuis des jours et, tandis qu’il ne trouvait pas la moindre réponse plausible ou envisageable, il voyait en cette occasion unique celle d’obtenir ne serait-ce qu’un semblant de piste. « Je n’ai pas tous les tenants et les aboutissants, je ne juge donc pas… mais je trouve cela dommage qu’une fille jolie et peine de vie comme toi se détruise d’une façon aussi stupide. » Avant même qu’elle ne puisse rétorquer quoi que ce soit de désobligeant, il lui lança une œillade caractéristique avant d’énoncer d’une voix sans appel : « tu as promis de ne pas être en mode furie ! »
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyDim 24 Fév - 17:44



Wayne


&


Marley



Plus je l’écoutais parler et plus je le trouvais bizarre. Ce n’était pas pour autant qu’il me déplaisait, non loin de là, il était comme il était. Peut-être qu’il faudrait que je le fasse changer… Mais pourquoi ? Pourquoi je pensais à ce genre de chose ? Je ne le connaissais que depuis quinze jours, c’était la seconde fois que je le voyais, je n’avais aucun intérêt à vouloir m’intéresser à lui… C’était bizarre comme sensation … Mais je voulais le découvrir et en apprendre plus sur lui. C’était ce que me disait plus ou moins mon cœur. « Je te ferai craquer un jour… Je n’abandonnerai pas, tu sais. Je suis une sicilienne tenace. On est comme on est… Mais tu dois bien prendre du bon temps sexuellement parlant de temps en temps non ? Comme tout homme… Alors… je réussirai… » soufflai-je doucement en souriant en coin. « Mon tour de poser une question, donc ? » Hochant la tête pour qu’il puisse poser sa question, je me demandais tout à coup, ce qu’il allait me poser comme question. Il avait surement mon dossier, il savait déjà pas mal de chose de moi… Alors… Quoi ? « Pourquoi est-ce que tu prends des substances qui te conduisent aux portes de l’enfer ? » Entrouvrant la bouche, j’aurai dû m’y attendre. Classique pardi ! Merde. Fermant lentement les yeux, je passais rapidement ma langue sur mes lèvres sans plus bouger, sentant mon cœur s’accélérer avec force. Pourquoi… Pourquoi j’avais fini par me droguer… Plus un mal être qu’autre chose, c’était un besoin de m’évader d’oublier, de ne plus penser, de ne plus pleurer… Et c’était pire, oui bien pire depuis que nous avions quitté la Sicile car ici, la tombe de mon frère et de ma mère ne s’y trouvait pas. Moi qui aimais y aller, j’en étais privée… « Je n’ai pas tous les tenants et les aboutissants, je ne juge donc pas… mais je trouve cela dommage qu’une fille jolie et pleine de vie comme toi se détruise d’une façon aussi stupide. » Stupide ? Il avait dit stupide ?! Levant la main pour le pointer du doigt, je croisais son regard me stoppant la bouche ouverte. « Tu as promis de ne pas être en mode furie ! » Faisant une moue boudeuse, je fermais ma bouche avant de détourner le regard et laisser tomber ma main sur ma cuisse. Il m’avait pris au piège, c’était ça en quelque sorte… Penchant ma tête en arrière je réfléchissais à comment tourner ma réponse. Je ne voulais pas qu’il me juge comme… comme tous ces autres drogués. Dans le fond j’étais comme eux, je fuyais les problèmes, je ne faisais que fuir… Je ne valais pas mieux qu’eux, alors il pouvait aisément me considérer comme une sale gamine qui n’était pas mature et qui préférait s’amuser que d’accepter ses soucis et d’y faire face… « Tu sais… Moi quand je prends de la drogue, je me sens vivre, je me sens bien, je suis heureuse, je me sens bien j’ai envie de sourire et de m’amuser… Je n’ai pas l’impression que ça me conduit, aux portes de l’enfer, comme tu dis… Disons que j’ai vécu des choses qui… C’était juste pour oublier, juste pour oublier, je ne suis pas accro… Fin… Je me drogue depuis tellement d’années… Mais je sais m’en passer, j’ai cette chance si je puis dire… Y’en a qui sont accro moi non. Fin… » Marquant une pause, j’inspirais en me frottant les tempes avec vivacité. Je n’aimais pas parler de moi, pourquoi je lui avais laissé le choix de me poser deux questions aussi ? Enlevant mes chaussures, je repliais les jambes contre ma poitrine en posant les pieds sur le siège, ma tête se posant alors sur mes genoux. « J’ai reçu une balle dans les reins ce qui a causé le fait que j’ai dû subir une greffe de deux rein… C’est depuis ce jour-là que j’en ai eu envie. » soufflai-je doucement. J’évitais bien évidemment de parler de la mort de Sergio… ou du fait que je m’étais tout de même mis à la drogue plusieurs années après… Mais c’était le déclencheur de tout ça je devais l’avouer. Soupirant franchement, c’était à moi de poser les questions ! Autant vite changer de sujet ! « Tu dis que tu aimes ta vie comme tu l’as choisi, mais, t’as pas envie parfois de rentrer chez toi et d’avoir une femme à la maison, qui t’as préparé le diner, qui t’accueille en te faisait des bisous, des câlins, te fait l’amour et tout ça ? » demandai-je en tournant le regard vers lui. « D’ailleurs, est-ce que tu me trouves belle au point de vouloir coucher avec moi ? » demandai-je doucement en le regardant de façon tendre.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyDim 24 Fév - 22:46

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Wayne ne s’empêcha pas de grogner légèrement lorsqu’il vit Marley placer ses pieds contre le siège de sa place, et ce bien qu’elle ait enlevé au préalable ses chaussures. Il faut dire qu’il avait une très fâcheuse tendance à être d’une maniaquerie absolue et détestait par-dessus tout qu’on ne ruine ainsi ses affaires. Oh bien sûr, puisque ses pieds étaient délicatement manucurés, il n’avait aucune raison de craindre pour le cuir du siège qu’elle occupait, mais ne pouvait guère s’en empêcher, hélas. De toute manière, il n’en n’eut pas le temps vu que Marley se confiait au-delà de ce à quoi il s’attendait exactement. L’américain fronça les sourcils face au flot d’information qu’il avait du mal à emmagasiner tant il ne s’y était pas préparé. Ainsi, cette charmante sicilienne ne semblait pas avoir eu une vie des plus faciles, ce qui expliquait énormément de choses… dont son tempérament excessif et imprévisible, le contraire absolu de ce à quoi il était habitué de son côté. Mais cela n’expliquait pas à Wayne ce qu’elle entendait par « se sentir vivre » en prenant des substances illicites en tout genre. Il supposait simplement ne pas être en bonne position pour comprendre et encore moins pour juger, lui qui n’était pas si blanc bleu de son côté… oh il ne se déglinguerait pas la santé avec ce genre de choserie, bien sûr, mais il mangeait n’importe quoi, à n’importe quelle heure, dormait extrêmement peu et enchaînait les gardes à tour de bras comme si sa vie entière en dépendait. Le jeune homme se défoulait de quelque chose en particulier, restait à deviner quoi exactement. « Je vais parler comme un vieux crouton, mais ce genre de choses ne peut durer qu’un temps et ne te fais pas vivre. C’est malheureux, c’est chiant comme la pluie, mais ça n’en reste pas moins vrai. Tu peux inventer tous les paradis artificiels que tu veux… tu ne vis pas vraiment de cette façon. Et bien que je comprenne aisément ce que tu as traversé et ce qui t’a conduit à ça, tu n’as aucun palliatif qui puisse te permettre d’éviter de mettre ta vie en péril ? C’est un calcul à court terme et c’est un gâchis alors que tu peux peut-être trouver autre chose. Je dis ça, je dis rien. » Wayne n’avait pas de leçon à lui donner, après tout. « Et pour ta gouverne, ma vie sexuelle est au beau fixe. Tu m’as posé des questions sur ma vie sentimentale… ce n’est pas du tout la même chose. » L’américain laissa planer un sourire amusé contre ses lèvres, dévoilant sa belle dentition blanche et alignée sans même hésiter une seconde, preuve qu’il était franc dans ses paroles.

« Ah, mais qui ne voudrait pas avoir quelqu’un d’aimant, d’altruiste et de bienveillant chez soi à te murmurer un « je t’attendais » quand tu rentres du boulot. Tout le monde veut ça. Mais je suis juste un peu plus réaliste que d’autres. » Il se permit même de hausser les épaules, non pas d’un air dépité mais on ne peut plus réaliste. Il ne s’attendait plus aux miracles depuis très, très longtemps. « Tu n’étais pas censée poser que deux questions ? » la provoqua-t-il d’un air hautement amusé bien qu’il connaisse déjà la réponse à sa question. Il ne voulait simplement pas lui offrir ce qu’elle voulait… esprit de contradiction, toujours ! « A mon tour… pourquoi tu me poursuis, c’est un nouveau jeu à la mode ou tu t’emmerdes dans ton boulot ? »
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyLun 25 Fév - 9:21



Wayne


&


Marley



« Je vais parler comme un vieux crouton, mais ce genre de choses ne peut durer qu’un temps et ne te fais pas vivre. C’est malheureux, c’est chiant comme la pluie, mais ça n’en reste pas moins vrai. Tu peux inventer tous les paradis artificiels que tu veux… tu ne vis pas vraiment de cette façon. Et bien que je comprenne aisément ce que tu as traversé et ce qui t’a conduit à ça, tu n’as aucun palliatif qui puisse te permettre d’éviter de mettre ta vie en péril ? C’est un calcul à court terme et c’est un gâchis alors que tu peux peut-être trouver autre chose. Je dis ça, je ne dis rien. » Soupirant faiblement, je resserrais mon étreinte sur mes jambes avant de tourner le visage pour poser ma joue sur mes genoux. Il ne pouvait pas comprendre. Personne ne le pouvait de toute évidence. « Et pour ta gouverne, ma vie sexuelle est au beau fixe. Tu m’as posé des questions sur ma vie sentimentale… ce n’est pas du tout la même chose. » Souriant franchement, je me pinçais les lèvres avant de fermer les yeux. Rien que d’entendre sa voix je me sentais apaisé… Bizarre comme réaction non ? Un peu. Ça me rappelait l’époque ou Sergio était vivant. Il avait ce don, de me calmer de m’apaiser rien qu’en me parlant… « Ah, mais qui ne voudrait pas avoir quelqu’un d’aimant, d’altruiste et de bienveillant chez soi à te murmurer un « je t’attendais » quand tu rentres du boulot. Tout le monde veut ça. Mais je suis juste un peu plus réaliste que d’autres. » J’aimerai bien être cette femme-là. Préparer le diner, l’attendre à la porte d’entrée et lui dire, tu as passé une bonne journée mon amour ? Lui enlever la veste, prendre sa sacoche et la poser à sa place, lui servir le diner, parler, se doucher avec lui, se mettre au lit devant la télévision avec lui. Ça faisait un peu cliché dans ma tête, mais ça devait surement se passer comme ça quand l’on vivait en couple non ? J’étais totalement inculte de ce côté-là, et les souvenirs que j’en avais de mes parents quand ma mère était vivante… Etait très flou. Je les ai connus vivant un grand amour… Et c’est bien pour cela que… Je vivais mal le fait que mon père ai refait sa vie avec cette pouffiasse et nous ai pondu des mioches. D’ailleurs… A la base je devais garder les dits mioches aujourd’hui… « Tu n’étais pas censée poser que deux questions ? » Tournant le visage vers lui, je fis ma mine boudeuse avant de me redresser. Il n’était même pas drôle pour le coup ! « A mon tour… pourquoi tu me poursuis, c’est un nouveau jeu à la mode ou tu t’emmerdes dans ton boulot ? » Oh… J’aurai aussi dû m’y attendre à celle-là ! Mais avant de répondre à sa question, fallait que j’éclaircisse un petit point tout de même. « Donc… en fait, si j’ai bien compris, t’es du genre à avoir des coups d’un soir ? Ou alors tu fais comme dans Grey’s anatomy en mode docteur glamour à coucher avec les infirmières dans une salle de repos ? » Demandai-je doucement en me demandant combien d’infirmière je devrais étrangler pour qu’il cesse ça. L’empêcher d’assouvir ses envies sexuelles pourrait être une bonne idée pour qu’il craque enfin… J’étais un génie pour le coup… « Je ne m’ennuie pas dans mon boulot. D’ailleurs je bosse de nuit…Mais pourquoi crois-tu que je te poursuis ? J’avais juste envie de rendre visite à ce charmant chirurgien qui m’a sauvé la vie, je lui en suis très reconnaissant d’ailleurs. Tu n’es pas content qu’une de tes patientes vienne voir comment tu te portes ? Enfin, si c’est un nouveau jeu à la mode, je n’étais pas au courant. Je suis du genre à agir différent des autres alors… » soufflai-je doucement en lui caressant la joue du bout de mes doigts. Même de profil il était beau… Ce type était vraiment… Rah… Il me perturbait… « Et toi ? Pourquoi m’avoir accepté dans ton petit road trip ? C’est que… T’es quand même content que je sois là… Allez avoue… » soufflai-je en lui lançant un regard taquin.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyLun 25 Fév - 21:35

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Cette fois-ci, ce ne fut pas un simple sourire qui s’échappa des lèvres du beau chirurgien mais plutôt un franc rire. Décidément, cette chère Marley était impayable. Pour un peu, il aurait presque pu croire qu’elle se mourrait de jalousie dès qu’il avait le malheur de parler de sa vie sexuelle, ou même d’une potentielle vie amoureuse. Le second sujet n’avait jamais été que survolé dans la conversation, certes, mais il n’empêche qu’il sentait la sicilienne à l’affût du moindre détail pouvait lui permettre d’arriver à ses fins. Malheureusement, il sentait le roussit dans toute cette histoire. Soit Marley était une excellente comédienne et cherchait juste à le rendre ridicule, ce qui aurait surtout la finalité de le rendre d’autant plus hargneux et méfiant, soit elle était sincère et alors il était surpris qu’elle n’ait pas trouvé de cible plus docile dans l’hôpital tout entier. Cela ne manque pas, les médecins qui se plieraient en quatre pour coucher avec des patientes… Wayne en entendait parler tous les jours, et le chef de chirurgie ne décolérait pas dès qu’il entendait un nouveau fait divers du genre. Mais l’américain d’origine russe n’était pas branché par ce genre de choses. Il voulait au contraire garder son précieux petit contrôle… seule qualité que personne ne pourrait lui prendre et qu’il était prêt à défendre bec et ongle. « Je rêve ou tu es jalouse ? » lui lança-t-il sans méchanceté aucune, juste parce qu’il n’avait pu faire autrement que de répondre de cette manière. Finalement, il s’ouvrait, d’une certaine manière. Oh il n’irait certainement pas jusqu’à se confier à cette blonde dont il ne connaissait pas grand-chose, mais il était beaucoup moins distant qu’avec ses patientes en temps normal. Marley pouvait s’en sentir hautement flattée ! « Si je te réponds que mes locations vingt-quatre heures sont un peu dans les deux camps, tu vas faire quoi, au juste ? M’accuser d’être un sale type sans cœur ? Je ne force personne. Généralement, ce n’est même pas moi qui demande, alors ma foi… j’aime bien rendre service, voilà tout. Tu ne vas pas me dire que ça ne t’es jamais arrivé, aguicheuse comme tu sais si bien l’être ! » Voilà qu’il avait tout faux, et ce sur toute la ligne. Ah, s’il savait !

« C’est marrant, la dernière fois qu’on s’est vu on aurait dit que tu allais m’arracher les yeux justement parce que je t’ai sauvé la vie ! » Comme quoi, il ne risquait pas de comprendre les femmes de sitôt. Bien qu’il n’ait pas tort, Marley était totalement partie en live la fois dernière, l’emportant dans son ouragan de colère et le poussant au final à quitter la pièce en claquant la porte. Wayne en avait un très bon mais non moins cuisant souvenir… « D’ordinaire, je ne suis pas fan du fait de revoir des patients, question d’éthique. Je fais une exception et je ne sais même pas pourquoi, d’ailleurs. Tu n’es pas d’une compagnie désagréable quand tu ranges tes griffes, c’est sûr. Mais je suis surtout curieux de savoir pourquoi, alors qu’il n’y a pas si longtemps tu avais l’air de me vouloir à brûler sur un bûcher, tu es revenue en force jusqu’à pourrir mon capot… vraiment, je n’ai pas la moindre réponse à cette question ! »
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyMer 27 Fév - 11:42



Wayne


&


Marley



« Je rêve ou tu es jalouse ? » Manquant de m’étrangler avec ma propre salive, je fronçais les sourcils en sentant mon cœur battre la chamade. Pourquoi diable, je serais jalouse ? Non mais… C’était quoi ce mot d’ailleurs ? Moi jalouse ? Je ne connaissais absolument pas ce mot. Et je n’allais pas commencer aujourd’hui hein ? Mais non… Absolument pas. « T’aimerai que je le sois avoue… T’aimerai te sentir désiré au point que j’en sois jalouse des autres femmes… » soufflai-je en mordillant mes lèvres, le regard coquin à souhait. « Si je te réponds que mes locations vingt-quatre heures sont un peu dans les deux camps, tu vas faire quoi, au juste ? M’accuser d’être un sale type sans cœur ? Je ne force personne. Généralement, ce n’est même pas moi qui demande, alors ma foi… j’aime bien rendre service, voilà tout. Tu ne vas pas me dire que ça ne t’es jamais arrivé, aguicheuse comme tu sais si bien l’être ! » ahah ! Il pensait donc comme tout le monde. Pourtant l’habit ne faisait pas le moine. La preuve j’avais beau chauffer les gens, j’étais toujours bel et bien pure. Je ne donnais pas mon corps au premier venu, même si c’est vrai que parfois, le fait de découvrir le plaisir sexuel se montrait et que j’étais curieuse… Je savais me contenir… Je n’étais pas une réelle salope au fond… tout n’était qu’apparence. « C’est marrant, la dernière fois qu’on s’est vu on aurait dit que tu allais m’arracher les yeux justement parce que je t’ai sauvé la vie ! » Riant sans pouvoir m’en empêcher, je roulais des yeux avant de soupirer. « N’exagère pas non plus mio coniglio ! Je ne suis pas si mauvaise… » Non je n’étais pas non plus mauvaise. Je pouvais agir comme la pire garce et cacher le simple fait que c’était pour le bien de la personne. Je voulais protéger certaines personnes en me faisant passer pour la pire des salopes. C’était ma façon d’être. Mais je n’allais pas non plus arracher les yeux des gens. Quelques bouffes… Bon, ok, j’avais déjà fait tuer pour moins, mais… Quand même. « D’ordinaire, je ne suis pas fan du fait de revoir des patients, question d’éthique. Je fais une exception et je ne sais même pas pourquoi, d’ailleurs. Tu n’es pas d’une compagnie désagréable quand tu ranges tes griffes, c’est sûr. Mais je suis surtout curieux de savoir pourquoi, alors qu’il n’y a pas si longtemps tu avais l’air de me vouloir à brûler sur un bûcher, tu es revenue en force jusqu’à pourrir mon capot… vraiment, je n’ai pas la moindre réponse à cette question ! » souriant faiblement à sa demande, je penchais ma tête en arrière la calant bien contre le dossier en soupirant lentement. C’est vrai j’avais voulu le tuer, lui arracher les yeux comme il disait… Je l’avais même giflé sous le coup de la colère… Alors pourquoi j’étais là. Tout simplement parce qu’il ne quittait pas mon esprit. Je ne comprenais pas réellement pourquoi, mais je l’avais dans la peau tout simplement. Il me hantait, m’envoutait, il me… C’était juste indescriptible, voilà pourquoi… Me mordillant l’ongle du pouce, je me mis à froncer les sourcils avant de soupirer faiblement. « Bah, dis-toi, que tu ne m’auras plus comme patiente ! Je n’ai aucun souci au niveau de ta spécialité ! Alors… Bah… Je suis une femme. Tu sais, les envies ça va ça vient… Un jour on tuerait quelqu’un le lendemain, on veut lui faire des câlins. Je suis lunatique… Va falloir t’y faire ! Et je n’ai pas pourri ton capot ! Je suis propre et légère ! Il aimait m’avoir sur lui, lui au moins ! » soufflai-je en lui lançant un regard faussement dédaigneux. Baillant faiblement, je détournais le regard en regardant ou nous étions. Je n’en avais strictement rien, je ne connaissais pas non plus tout New-York par cœur, malheureusement… « Il est loin ton véto ? D’ailleurs… Il avait quoi ton chien ? Rien de grave j’espère ? » Demandai-je en tournant le regard vers lui, baisant mes yeux sur ses mains, les scrutant alors de longues secondes.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyVen 1 Mar - 17:56

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

« Haha, tu penses que mon égo est aussi énorme ? » Wayne était amusé de voir Marley se faire des scénarii fous et se poser des dizaines de questions sans jamais obtenir une réponse véritable et claire de la part du beau neurochirurgien. Il était passé pro en la matière, au grand dam de sa sœur, qui peinait à obtenir elle aussi certaines réponses précises de son frère. La confidence n’avait jamais été son dada et ce n’est pas en face de cette presque inconnue que cela risquait d’évoluer. D’autant que la jolie sicilienne n’était pas mal dans son genre, côté mystère… elle en dégageait de tous les côtés et en jouait accompagnée d’un brio à en avoir le souffle coupé. Vraiment, l’américain était impressionné. Il ne l’était certes pas au point de lui confier sa façon de penser mais il n’empêche. « A ce point là, ce n’est plus être lunatique mais cyclothymique ma parole ! » Wayne avait peut-être parlé un brin sèchement mais se fit pardonner d’une petite œillade lancée à l’attention de Marley, suivie d’un sourire frêle mais franc. Il n’avait aucune intention d’être désobligeant alors qu’il constatait les efforts de la demoiselle assise sur le siège passager. Surtout qu’elle avait le chic pour peupler le silence dès qu’il se présentait dans la voiture, lui bottant ni plus ni moins l’arrière train de façon on ne peut plus cruelle. Il appréciait… bien que grand amateur de silence, il aimait les gens ayant de la répartie et de la conversation, bien qu’elle ait également le chic de savoir comment grappiller des informations « mine de rien ». « Mon véto est à cinq minutes de là où nous sommes. Mon chien a fait un malaise parce qu’il est fragile de santé depuis quelques temps. Je l’ai illico emmené chez mon véto mais il en a déduit que c’était juste un manque d’efforts physiques. A ma décharge, je suis souvent absent de chez moi et ma voisine, qui s’était normalement proposée pour s’en occuper, ne le sort jamais. C’est un golden retriever… il lui faut de l’espace, comme tu l’imagines. Je soupçonne ma voisine d’être juste intéressée par ce qu’elle pourrait obtenir de ce service rendu. » Cette femme était mariée, mais diablement vénale et avait une fâcheuse tendance à lui coller au train dès qu’il avait le malheur de rentrer chez lui. La seule plaie de son quartier diablement agréable en dehors de ce petit détail.

« Pourquoi, tu es déjà pressée de rentrer chez toi ? » osa-t-il demander tout en laissant un faible sourire prendre place contre ses lèvres. Ses mains aux grands doigts fins saisissaient le volant avec force, face à la vitesse qu’il aimait tant, comme s’il avait peur de le lâcher. De tout temps il avait eu des mains de chirurgien… mais il ne fut pas sans remarquer le regard de Marley sur celles-ci, bien évidemment. « J’ai un truc pas net sur les mains ? »
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyVen 1 Mar - 18:58



Wayne


&


Marley



« Haha, tu penses que mon égo est aussi énorme ? » Me pinçant les lèvres, je le regardais longuement avant de frissonner de tout mon long. Il était terriblement beau, ça devrait être à bannir ce genre d’homme… Oui… Déglutissant longuement avant d’hausser faiblement les épaules. « Un homme avec un égo important et qui sait le gérer, moi je trouve ça classe et charmant. Enfin, je suis surement bizarre ? Mais j’aime les hommes sur d’eux… » Soufflai-je doucement en souriant quelque peu. Oui, les hommes surs d’eux, un poil macho, fort, charismatique, sexy, charmeur, souriant…Soupirant fortement, je tournais le regard vers Wayne avant de sourire. Est-ce qu’il était un poil macho ? Bonne question… « A ce point là, ce n’est plus être lunatique mais cyclothymique ma parole ! » Croisant son regard, je passais ma langue sur mes dents avant de sourire faiblement. J’assumais parfaitement ce que j’étais. De toute façon, on ne pouvait pas me changer comme bon voulait. Souriant faiblement j’humectais mes lèvres avant de soupirer. « Alalala… ça fait mon charme va. Les hommes aiment les femmes qui s’imposent. La soumission, c’est plus de notre époque ! » Soufflai-je d’une voix on ne peut plus taquine. Par la suite, je lui demandais, alors, si nous étions loin de son véto, et surtout si son chien n’avait rien de grave. Après tout peut être qu’il était bien blessé, ou un truc du genre, et je ne voulais pas faire de bêtises. Déjà que je devais me retenir de ne pas crier… « Mon véto est à cinq minutes de là où nous sommes. Mon chien a fait un malaise parce qu’il est fragile de santé depuis quelques temps. Je l’ai illico emmené chez mon véto mais il en a déduit que c’était juste un manque d’efforts physiques. A ma décharge, je suis souvent absent de chez moi et ma voisine, qui s’était normalement proposée pour s’en occuper, ne le sort jamais. C’est un golden retriever… il lui faut de l’espace, comme tu l’imagines. Je soupçonne ma voisine d’être juste intéressée par ce qu’elle pourrait obtenir de ce service rendu. » Fronçant les sourcils en retenant que l’intention de la voisine, je me mordis la langue avec lenteur puis force. Non, mais surtout, fallait pas qu’elle se gêne la voisine. Vouloir s’occuper du chien de Wayne mais ne pas réellement s’en occuper et tout cela dans un seul et unique but. C’est-à-dire coucher avec lui. C’était pitoyable. Même moi, je ne ferai pas ce genre de chose. Utiliser une vie humaine pour arriver à ses fins, non ! Surtout un chien. Je ne pourrais jamais faire ce genre de chose. Pourtant, moi, la tueuse invétéré de poisson rouge… Je trouvais ça déroutant ! « Pourquoi, tu es déjà pressée de rentrer chez toi ? » Riant sans pouvoir m’en empêcher sur le coup, je lui lançais un regard amusé. Il devait bien se douter que non ! Je ne voulais pas déjà partir… Oh que non, je pouvais passer ma journée avec lui, ma soirée, et toutes les autres s’il le voulait, je me sentais bien en sa compagnie. Comme apaisé. C’était plaisant de ressentir ce genre d’émotion… « J’ai un truc pas net sur les mains ? » Relevant le regard, je ne m’étais même pas aperçu que je contemplais ses mains depuis quelques secondes. Me sentant rougir d’avoir été prise sur le fait je clignais des yeux avant de détourner le regard. « Non… Je regardais dans le vide, plus qu’autre chose… » Marmonnai-je d’une voix cassé avant de me racler la gorge. Il avait des mains tellement belles, tellement… J’étais une fana des mains et les siennes me donnaient envie de les caresser et de les tenir dans les miennes. Soupirant faiblement, je me frottais le visage avant de sourire. « Tu sais, pour ta voisine la quémandeuse de sexe involontaire là. Si tu veux ton chien, je peux le promener. C’est pas du tout un souci, je me balade constamment toute la journée ! Et au pire j’ai un énorme jardin chez moi, il se dépenserait. Ça lui ferait du bien… et je fais des footings aussi, je pourrais le prendre avec moi. Puis les Golden Retriever c’est trop beau ! Trop mignon tout plein ! » soufflai-je en lui lançant un regard presque suppliant. Non je n’étais absolument pas en train de prévoir n’importe quoi pour pouvoir le voir plus souvent. Si je m’occupais de son chien, ça nous permettrait de nous voir bien plus souvent et d’avoir une excuse valable pour le voir justement. Pas besoin d’inventer quoi que ce soit de bizarre rien que pour le voir. C’était une super bonne idée ça. Bravo Marleynne-Rose ! Inspirant profondément, je me redressais en posant mes pieds dans mes chaussures les remettant rapidement avant de me tourner vers lui. « C’est quand ton anniversaire ? » Demandai-je l’air de rien, en espérant alors… Qu’il veuille me répondre.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyDim 3 Mar - 0:35

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Le début du discours de Marley semblait être sans importance aucune face à la proposition qu’elle osa lui faire dès lors qu’il eut parlé de son chien de façon un peu plus précise. Le chirurgien ne savait pas trop s’il s’agissait de sa voisine en manque d’attentions de types sensuelles qui la choquait et la poussait à agir ou bien le fait que son chien paraisse adorable bien que délaissé, mais il n’empêche que la jolie sicilienne avait considérablement changé son fusil d’épaule. Elle n’était plus la provocante demoiselle qu’il avait rencontrée quinze jours plus tôt, elle ne cherchait pas à l’impressionner à tout prix ou même à le coller quitte à le faire suffoquer mais cherchait plutôt à lui rendre service… ah, Wayne n’était pas stupide ou ignorant au point de ne pas se rendre compte que son précieux chien permettrait à Marley de garder un contact permanent avec lui, mais il appréciait la tournure que prenait leur petit jeu. Cette responsabilité qu’il pouvait mettre entre ses mains avait un prix, bien évidemment… Marley devait bien se douter qu’il serait particulièrement exigeant et vigilant quant au bien être de son chien, et que la moindre couille entraînerait l’arrêt pur et simple de leurs entrevues. L’américain aimait cet animal plus encore qu’il ne s’aimait lui-même, chose n’étant pas peu dire vis-à-vis de son égo, il avait donc du mal à le confier à quelqu’un qu’il ne connaissait pas encore sur le bout des doigts. Peut-être que le fait de prendre ce risque était une façon agréable de se surprendre, pourtant… c’était à méditer. « Tu es une femme… tu penses pouvoir faire mieux que l’autre obsédée doublée d’une parfaite idiote ? » Macho, Wayne ? A peine ! Disons qu’on ne lui donnait guère de raisons d’être autrement. Pourtant, il n’y avait pas l’ombre d’une méchanceté dans le ton de sa voix, il voulait plutôt voir ce qu’elle avait dans le ventre et la teneur de ses nerfs sur le long terme. Pour l’instant, il avait davantage envie de lui tirer son chapeau, parce qu’elle n’avait pas commis une bourde… à tel point qu’il avait répondu à plus de deux questions depuis le début de la conversation.

« Il s’appelle Loki. Il a trois ans et c’est un petit jeune un peu désobéissant sur les bords, il va falloir que tu sois ferme avec lui. Mais je te fais confiance pour ça, cela dit. Mais cela implique que tu passes le prendre à mon loft et que tu le ramènes après, donc que je te fasse un trousseau de clefs. Reprendre celui de ma voisine tarée est une idée, remarque… il a besoin d’au moins trois heures d’exercice pour se maintenir en forme. Trois heures à ta convenance selon ton emploi du temps. La semaine prochaine je suis en vacances et donc beaucoup plus disponible, je pourrai donc voir comment il se sent avec toi. Un essai est une bonne façon de procédé, non ? Je suppose que je ne dois pas me faire d’idée et partir du principe que tu veux juste court-circuiter ma voisine… » Wayne éclata d’un petit rire avant de reprendre, presque imperturbable ; « Le douze décembre. Et pour toi, nouvelle dresseuse de Loki ? »
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyDim 3 Mar - 18:40



Wayne


&


Marley



« Tu es une femme… tu penses pouvoir faire mieux que l’autre obsédée doublée d’une parfaite idiote ? » Riant doucement sans pouvoir m’en empêcher, je lui lançais un regard amusé avant de secouer doucement la tête. Bien sûr que j’étais capable de faire mieux que sa voisine ! Je ne serais pas aussi mauvaise qu’elle d’ailleurs. Surtout que j’étais du genre impliqué et que je n’allais pas prendre son chien juste pour le plaisir et le laisser dans un coin de la pièce sans m’en occuper. Non, si je m’engageais c’était pour m’en occuper et pas qu’un peu d’ailleurs. « Largement mieux même ! Je suis loin d’être une parfaite idiote. J’en ai dans la cervelle tu sais… Et moi au moins, je ne prendrai pas ton chien comme prétexte pour vouloir te draguer, ou… coucher avec toi, ou toute autre chose… » soufflai-je doucement en souriant en coin. Non pas besoin du chien… Je savais y faire sans, et j’irai doucement mais surement, ce n’était pas un souci… Enfin… Est-ce que je voulais réellement le mettre dans mon lit ? Je n’en savais rien, mais je voulais l’avoir pour moi, c’était clair et il était interdit qu’une autre femme pose le regard sur lui… Je l’interdisais franchement ! « Il s’appelle Loki. Il a trois ans et c’est un petit jeune un peu désobéissant sur les bords, il va falloir que tu sois ferme avec lui. Mais je te fais confiance pour ça, cela dit. Mais cela implique que tu passes le prendre à mon loft et que tu le ramènes après, donc que je te fasse un trousseau de clefs. Reprendre celui de ma voisine tarée est une idée, remarque… il a besoin d’au moins trois heures d’exercice pour se maintenir en forme. Trois heures à ta convenance selon ton emploi du temps. La semaine prochaine je suis en vacances et donc beaucoup plus disponible, je pourrai donc voir comment il se sent avec toi. Un essai est une bonne façon de procédé, non ? Je suppose que je ne dois pas me faire d’idée et partir du principe que tu veux juste court-circuiter ma voisine… » Wow… Il était en train d’accepter ? Mais oui, c’était ça, il venait même d’accepter… Bien sûr que non je n’allais pas court-circuiter sa voisine… Loin de là cette envie voyons… « Le douze décembre. Et pour toi, nouvelle dresseuse de Loki ? » C’était dans longtemps son anniversaire… J’avais le temps de prévoir comme cela. C’était même parfait. Et d’ici là, je me serais même peut-être bien rapproché de lui, puisque j’allais devoir m’occuper de son chien. D’ailleurs… J’allais savoir où il vivait, ça c’était une bonne chose. Je pourrais en profiter, surtout si j’avais le double des clés… Même si monsieur serait souvent au boulot. Ça par contre ce n’était pas de bol, ce qui voulait dire que je ne le croiserai pas souvent en fait. Mais je savais pertinemment que l’essaie de cette semaine à venir serait concluant, j’aimais trop les chiens pour que son petit Loki ne m’aime pas… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, il me tardait déjà d’y être et surtout de voir son chien. Il fallait que l’on arrive vite chez le vétérinaire. J’espérais toutefois que son chien ne fasse pas une allergie inconnue à mon égard. Là ça ne serait franchement pas de bol… « Loki… c‘est trop beau comme prénom ! Et oui parfait pour l’essai ! Mais tu verras, ton chien il va m’aimer autant que je l’aime déjà… J’ai un faible pour les chiens… et… Bien sûr… C’est pour court-circuiter ta voisine… Surtout si madame est marié ! Je déteste la tromperie. Et puis vu comment tu m’en parles je doutes qu’un jour tu puisses vouloir l’avoir dans ton pieu… » soufflai-je en souriant en coin avant de lui lancer un regard taquin et coquin à la fois. « Pour ma part c’est le trente mars… C’est bientôt d’ailleurs ! »[/color] ajoutai-je l’air de rien. Comme si je voulais qu’il s’en souvienne. Enfin, c’est sûr que ça ferait plaisir, mais je ne pouvais pas non plus lui en demander de trop… Je savais qu’il ne s’en souviendrait pas. Sauf si je le lui rappelais tous les jours… Mais si je me mettais à le lui dire tous les jours, il m’enverrait surement chier. Non, il ne fallait pas non plus que je l’écœure… « Et… Tu vas faire quel âge ? Si ce n’est pas indiscret ? » Oui… Je ne savais même pas son âge en fait…
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyMar 5 Mar - 7:21

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

Wayne ne s’était jamais imaginé marié, surtout en sachant qu’il peinait déjà à prendre soin de lui, mais il mentirait en disant que la tromperie ne le gênerait pas. Au contraire, si d’aventure il décidait un jour d’être exclusif à une et une seule, il refuserait bien évidemment que cette personne fasse des pieds et des mains pour se taper quelqu’un d’autre. Dans ce cas là, il deviendrait tellement rancunier qu’il vaudrait mieux ne plus lui adresser la parole pendant des mois… par peur de ne se prendre LA soufflante du siècle. Sans aller jusqu’à dire que le chirurgien avait parfois une fâcheuse tendance à être sanguin, il détestait la trahison plus que n’importe quoi d’autre et avait la rancune on ne peut plus tenace. Une chance que pour l’heure, il n’ait aucune raison d’en vouloir à Marley… pour l’instant. « Personnellement je pense que je suis un spécimen foutu et que je ne me marierais jamais, mais je l’aurais bien mauvaise si je découvrais que ma femme a ce genre de débilités en tête… d’ailleurs, si j’étais un enfoiré de première, j’inviterais son bonhomme à faire un golf un de ces quatre, c’est une idée ça ! » Wayne haussa les épaules avec une fausse nonchalance prouvant une seule chose : il était parfaitement capable de faire une chose pareille. Après tout, son voisin restait quelqu’un d’adorable, il méritait donc la décence d’être mis au courant sur les idées saugrenues de sa femme… l’américain n’était pas quelqu’un de suffisamment menteur pour passer outre ce genre de choses, pas alors que l’honneur de quelqu’un de bien se trouvait en jeu. Sans doute son côté bon samaritain… « Loki c’est le dieu de la malice. Quand ma sœur m’a offert cette boule de poils, ça m’a tout de suite frappé. Et puis c’était l’année des L, alors autant lier l’utile à l’agréable. Tu verras, il est très attachant. Tellement que tu n’arrives pas à lui dire non quand il te supplie de ses yeux de chien-potté de venir dormir avec toi sur ton plumard ! » Wayne n’avait jamais réussi à lui résister. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé.

« Le trente mars ? Je me souviens bien de ton âge donc je ne pense pas me tromper en disant que tu vas sur tes vingt-trois. Par chance, ça tombe pendant ma semaine de vacances, je pense qu’organiser quelque chose est faisable. Après tout je t’en dois une, tu m’ôtes une belle épine du pied ! » Puis vint le fameux discours sur l’âge, tant redouté par notre beau neurochirurgien ultra sexy. Il détestait avoir à dire son âge, cela lui flanquait un coup de vieux absolument phénoménal et lui donnait l’impression d’avoir des rides partout. Pourtant, il restait à la fois mature et jeune dans sa tête, responsable et capable des pires folies… un savant mélange de sagesse et de folie furieuse parfaitement dosé. « Je vais sur mes trente-cinq » articula-t-il extrêmement rapidement tout en préparant une réplique cinglante dans le cas où elle oserait le traiter de vieux…
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyMar 5 Mar - 9:45



Wayne


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Marley



« Personnellement je pense que je suis un spécimen foutu et que je ne me marierais jamais, mais je l’aurais bien mauvaise si je découvrais que ma femme a ce genre de débilités en tête… d’ailleurs, si j’étais un enfoiré de première, j’inviterais son bonhomme à faire un golf un de ces quatre, c’est une idée ça ! » Oh ? Il faisait donc du golf ? Fallait que je garde ça dans un coin de ma tête… Monsieur Wayne faisait du golf, il fallait que je trouve, ou il en faisait… Je devrais peut être me mettre au golf moi aussi. Après tout ça serait une occasion pour nous voir un peu plus ? Il pourrait même m’apprendre. C’était une idée… « Tu sais, je veux pas être pessimiste hein. Mais quand un homme est très amoureux de sa femme… Même si on vient à lui dire que sa femme veut le tromper ou l’a trompé… Celle-ci, si elle est joueuse et menteuse, peut retourner la situation contre son amant… Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Ou alors ça ne marche réellement que dans les films ? » demandai-je en me grattant le menton. Je regardais trop de film surement. Oui ça c’était mon moi, glandeuse la journée qui ressortait force dix. « Loki c’est le dieu de la malice. Quand ma sœur m’a offert cette boule de poils, ça m’a tout de suite frappé. Et puis c’était l’année des L, alors autant lier l’utile à l’agréable. Tu verras, il est très attachant. Tellement que tu n’arrives pas à lui dire non quand il te supplie de ses yeux de chien-potté de venir dormir avec toi sur ton plumard ! » Riant sans pouvoir m’en empêcher, je me demandais à quoi ressemblait donc son fameux regard de chien-potté. Je voulais voir oui. Surtout si c’était au point de ne pas pouvoir refuser qu’il dorme avec lui. Dormir avec un chien ça devait faire bizarre… Les seules personnes avec qui j’avais dormi étaient mes frères, mon père et Kim. Mais ce n’était pas des chiens, ça devait être différent avec un chien non ? Surtout s’il est immense et s’étale… « Il ne prend pas trop de place dans le lit ça va ? » demandai-je doucement curieuse pour le coup, je l’avouais. « Le trente mars ? Je me souviens bien de ton âge donc je ne pense pas me tromper en disant que tu vas sur tes vingt-trois. Par chance, ça tombe pendant ma semaine de vacances, je pense qu’organiser quelque chose est faisable. Après tout je t’en dois une, tu m’ôtes une belle épine du pied ! » Hein ? Surprise de l’entendre dire cela, je tournais un regard plutôt surpris vers lui avant de sourire faiblement. J’avais plus envie d’hurler et de sauter de joie. Je voulais lui sauter dessus et lui faire un big câlin, mais là, il conduisait, et j’avais promis de ne pas faire ma furie. Savait-il à quel point c’était difficile de ne pas faire la furie ? Je me demandais bien. Me pinçant les lèvres, je portais ma main à mes lèvres me mordillant l’ongle de mon pouce, trop heureuse pour dire quoi que ce soit. Ma gorge était nouée. C’était la première fois où il me tardait d’être à mon anniversaire. Qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir faire ? Il fallait que je dise à mon père que je ne serais donc pas là pour mon anniversaire, ou du moins une partie de la journée. Oh… Mon cœur battait d’une façon tellement bizarre depuis quelques temps… Souriant faiblement je me tournais vers lui avant de le voir… bizarre ? « Je vais sur mes trente-cinq » Oh ? Il l’avait dit tellement vide. Manquant de rire, j’avais l’impression d’entendre mon père… Quand il disait son âge. Il détestait dire son âge, il vieillissait oui… Comme tout le monde d’ailleurs. Wow… Alors j’avais tout de même douze ans de moins que lui… Il pourrait être mon grand frère. Mais je m’en fichais. L’âge n’avait pas d’importance pour moi. Ce n’était pas quelque chose que je regardais. Mais lui… avait l’air de le vivre mal. Souriant de plus en plus sans pouvoir m’en empêcher je lui ébouriffais les cheveux sans pouvoir m’en empêcher. « Ne déprime pas ! Au moins tu fais moins de ton âge, c’est un avantage non ? Toi qui a l’air de ne pas aimer ton âge ? Tu as donc trente-quatre ans… Il parait que la trentaine est un bel âge… C’est vrai ? » Demandai-je en me mordillant alors les lèvres, me retenant de le taquinant en le traitant de vieux. Il serait capable de me laisser sur le bord de la route ! Avec lui on pouvait s’attendre à tout, non ? Je ne préférais pas tenter le diable… « Et moi oui, je vais bien avoir vingt-trois ans… ça serait déplacé si je disais que je me sens vieille hein ? Mais bordel c’est le cas ! Je veux retourner à mes vingt ans… C’était la belle vie là… Ou mes dix-huit ans plus tôt… Mais… Tu es sur ? De vouloir faire quelque chose ce jour-là ? Enfin, c’est gentil de ta part alors… Vraiment. » soufflai-je en baissant la tête. J’étais toute intimidé tout à coup. J’avais l’impression de découvrir de nouvelles émotions avec lui… C’était surement un avantage…
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyMar 5 Mar - 21:24

Marley & Wayne

❝ then be my addiction ! ❞

« Pouah tu n’imagines même pas ! » souffla Wayne tandis qu’ils se rapprochaient tous deux du vétérinaire de minute en minute. Somme toute, il était curieux de voir quelle serait la réaction de Marley une fois devant son molosse au grand cœur, qui aurait tôt fait de lui foncer dessus pour la saluer comme il se doit. « Il prend une place… c’est juste un truc de fou ! Et il pèse son poids, quand même… manque d’exercice sans doute, mais je pense que l’autre nymphomane a fini par prendre peur. Il faut dire que c’était plutôt Loki qui la promenait que l’inverse… » Rien que d’imaginer cette mégère au bout d’une laisse il était possédé par une abominable envie de vomir. A sa décharge, cette femme n’avait strictement rien d’attirant, pas même le sourire ou le physique. Elle n’était pas seulement banale, elle entrait carrément dans la catégorie vulgaire, soit LE genre de femme spécifique que Wayne fuyait à grandes enjambées. Il préférait mille fois la compagnie de son chien… « Quant à mon voisin, n’aie crainte. Ce n’est pas un idiot. Cela fait longtemps qu’il s’en doute et je pense qu’il attend juste le bon moment pour la choper la main dans le sac. Le coup du mari amoureux et aveugle… ce n’est effectivement que dans les films ! C’est triste mais ça n’en n’est pas moins vrai. Mais comme je sais qu’il a un fusil dans son garage et qu’être canardé n’est pas dans mes plans, je préfère être l’annonceur que le coupable… c’est plus confortable comme position, puis je tiens à mon derche ! » Sans doute l’américain se lâchait-il d’autant plus en présence de Marley qu’il savait qu’aujourd’hui ne serait pas leur dernière entrevue. Difficile de savoir s’il était ravi de cette vérité ou s’il s’en moquait… la nonchalance avec laquelle il agissait gommait tout le reste, y compris les éventuels à priori que l’on pouvait bien se faire sur sa personne. N’était-il pas un neurochirurgien réputé tenant entre ses mains les cerveaux de nombreux patients ? Parfois célèbres, d’ailleurs… la discrétion était finalement devenue une seconde nature pour lui, et à raison.

« La trentaine c’est le meilleur âge. Disons que pendant ma vingtaine je n’ai pas forcément vécu des trucs très funs qui m’ont fait aimer cette période, mais ça peut varier d’une personne à l’autre. Et puis… on a beau me considérer comme vieux lorsque l’on sait mon âge, il n’empêche que je ne me sens pas vieux du tout. Sinon, je ne pourrais pas tenir le quart de mon emploi du temps… mais vieille à vingt-trois ans, c’est quand même archi triste tu m’excuseras ! Qu’est-ce qui te fais dire une chose pareille si ce n’est pas indiscret ? » Que Marley n’aille surtout pas croire qu’il ne l’observait pas, même du coin de l’œil. Un sourire énigmatique avait soudainement pris possession de ses traits adoucis face à la retenue dont elle faisait preuve. Pour sûr, il était presque fier face au fait qu’elle respectait pleinement leur pacte… sans doute n’avait-elle pas du tout envie de quitter l’environnement de Wayne, ou alors se trompait-il et n’avait-elle tout simplement pas envie d’être bazardée sur le bas côté en plein froid. « Je ne suis pas quelqu’un qui dit des choses sans raison, je crois que tu l’as compris. La question est plutôt à tourner dans ce sens-ci : que veux-tu faire, toi, ce jour là ? C’est ta journée après tout ! » Il en deviendrait presque curieux d’ailleurs… comme si connaître ses petits désirs avait une soudaine importance.
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MessageSujet: Re: Wayne&Marley - I can be your addiction Wayne&Marley - I can be your addiction EmptyMer 6 Mar - 15:53



Wayne


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Marley



« Pouah tu n’imagines même pas ! Il prend une place… c’est juste un truc de fou ! Et il pèse son poids, quand même… manque d’exercice sans doute, mais je pense que l’autre nymphomane a fini par prendre peur. Il faut dire que c’était plutôt Loki qui la promenait que l’inverse… » J’imaginais d’ailleurs parfaitement la scène. Même si je ne savais pas à quoi ressemblait sa voisine, j’avais déjà vu à la télé, des chiens tirer leur maitre plus qu’autre chose. J’espérais tout de même qu’il ne me ferait pas ça… Je voulais pouvoir bien m’entendre avec lui, et montrer alors à Wayne que je pourrais m’occuper parfaitement de son chien en toute circonstance. « Il me tarde de le voir ! Et tant mieux s’il a fait peur à l’autre femme… je l’aime déjà pas celle-là… » Marmonnai-je doucement en plissant les yeux sous le coup de la colère. Elle avait l’air spécial, il allait falloir que je fasse une enquête sur elle… « Quant à mon voisin, n’aie crainte. Ce n’est pas un idiot. Cela fait longtemps qu’il s’en doute et je pense qu’il attend juste le bon moment pour la choper la main dans le sac. Le coup du mari amoureux et aveugle… ce n’est effectivement que dans les films ! C’est triste mais ça n’en n’est pas moins vrai. Mais comme je sais qu’il a un fusil dans son garage et qu’être canardé n’est pas dans mes plans, je préfère être l’annonceur que le coupable… c’est plus confortable comme position, puis je tiens à mon derche ! » Moi aussi je tenais à son derche il était même plutôt pas mal son derche comme il disait. Mais il avait dans un sens raison, mieux valait être prévoyant que pas assez… Et si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, la voisine pouvait être sûre d’avoir la mafia sicilienne au cul ! Et pas qu’un peu, j’étais loin d’oublier ou de lâcher l’affaire quand je m’y mettais pour ma part… Autant crever que de toucher ceux que j’aime ou ceux que j’apprécie. Wayne était en train d’en faire partie… Plus vite que je ne l’aurai cru d’ailleurs… « Evite de te faire trouer dans tous les cas ! Je ne suis pas chirurgien je ne pourrais pas te sauver la peau… » soufflai-je en fronçant les sourcils. Peut-être que si je me mettais à étudier la médecine alors je pourrais lui sauver la peau si jamais il lui arrivait quoi que ce soit ? J’étais surement trop rêveuse pour pouvoir espérer réussir en médecine. M’enfin bon, j’étais tout de même assez bonne en droit… ça ne voulait rien dire… « La trentaine c’est le meilleur âge. Disons que pendant ma vingtaine je n’ai pas forcément vécu des trucs très funs qui m’ont fait aimer cette période, mais ça peut varier d’une personne à l’autre. Et puis… on a beau me considérer comme vieux lorsque l’on sait mon âge, il n’empêche que je ne me sens pas vieux du tout. Sinon, je ne pourrais pas tenir le quart de mon emploi du temps… mais vieille à vingt-trois ans, c’est quand même archi triste tu m’excuseras ! Qu’est-ce qui te fais dire une chose pareille si ce n’est pas indiscret ? » Nous avions tous une période assez salasse dans notre vie, lui apparemment c’était la période de la vingtaine. Pour moi, je me demandais s’il y avait une période précise de ma vie qui était salasse, ou si ce n’était pas toute ma vie entière. Je crois que la seule période où je n’ai pas souffert était de ma naissance à mes quatre ans, avant que ma mère ne meure. « Si aujourd’hui tu te sens bien c’est ce qui compte… Et que les souffrances soient du passé aussi. C’est juste que… C’était bien plus facile l’époque du lycée, ou tu ne te souciais de rien, ou tu vivais ta vie comme tu le voulais, sans te demander ce que tu devais faire après en rentrant ou autre… Je n’aime pas le monde adulte, trop sérieux à mon gout. Et pour un tas d’autres raisons… » soufflai-je doucement en souriant à peine. Moi j’aurai aimé ne jamais quitter la Sicile… Mais je ne décidais pas, malheureusement. Peut-être que je serais déjà morte si nous ne l’avions pas quitté… « Je ne suis pas quelqu’un qui dit des choses sans raison, je crois que tu l’as compris. La question est plutôt à tourner dans ce sens-ci : que veux-tu faire, toi, ce jour-là ? C’est ta journée après tout ! » Cette question me faisait frissonner, de tout mon long. Il avait raison, c’était ma journée, mais il était rare que l’on me demande ce que je voulais faire tout court. Mon père, même s’il était très présent pour moi, ne me consacrait pas beaucoup de temps pour mon anniversaire. C’était le meilleur père au monde, je ne pouvais pas cracher là-dessus. Mais il ne décrochait jamais assez du boulot à mon gout. Il ne m’accordait du temps que le temps d’un repas dans un restaurant chic de la ville, m’offrait des cadeaux plus de valeurs qu’autre chose pour m’amadouer et voilà. Mon frère lui prenait autant de temps que je le voulais. Mais ce n’était pas non plus le top. Il n’aimait pas faire les boutiques, il n’aimait pas me suivre partout au travers de la ville, et lorsque nous restions à la villa de papa, puisqu’il ne vivait plus avec nous. Il s’ennuyait comme un rat mort… Je pouvais aisément le comprendre au passage. Surtout que la gamine était dans nos pattes. Même si à présent elle est âgé de cinq ans… elle reste tout de même un sacré pot de colle cette petite… « T’es sur ? Tu risques peut-être de regretter d’avoir dit ça tu sais ! Mais tu sais, moi, tout ce que je veux ce jour-là, c’est qu’on me porte de l’attention et qu’on soit présent pour moi. Au moins ce jour-là. Je me fiche de ne pas sortir d’être sur un canapé, ou sur un lit à regarder la télé, tant qu’on est avec moi, ça me suffit amplement… On ne dirait pas mais… Je suis une fille simple ! » soufflai-je en lui faisant un sourire assez comique. Oui… Au fond, je montrais rarement ma vraie personnalité aux gens. J’étais toujours fausse, une sorte de carapace. Je n’aimais pas que l’on sache mes points faibles, c’était… Dérangeant, contraignant, il fallait savoir ce montrer dur dans la vie. Il fallait savoir s’imposer, et moins on en savait sur moi, et mieux je me portais. C’était comme cela que j’étais… Soupirant faiblement, je me pinçais les lèvres avant de frotter mes mains l’une contre l’autre. « Finalement, t’en a pas fini avec moi… » Lâchai-je l’air de rien en souriant faiblement, heureuse de pouvoir passer du temps avec lui.
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Wayne&Marley - I can be your addiction

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