"Saloperie de machine" la voix de Kiara résonnait dans une salle isolée de son bureau, le regard de certains de ses collègues se posèrent sur elle, la raison de son énervement? Une photocopieuse qui refuse de fonctionner et qui recrache des feuilles n'importe comment et l'encre éparpiller un peu partout. La jeune femme tapa du poing sur le haut de la machine espérant que cet acte désespérer règle son problème, mais ce n'était pas le cas, elle attrapa un téléphone et appela sa patronne pour la rencarder sur cette panne plus qu'agaçante. Elle raccrocha et se dirigea vers le bureau d'une collègue qu'elle appréciait beaucoup." Bonjour Sarah, ta photocopieuse fonctionne?"Sa collègue, une belle brune au regard envoûtant leva la tête vers elle et regardait la styliste d'un air amusé, par simple réaction Kiara regarda son maillot qui avait été injecté d'encre, un râlement sortit de la gorge de la blondinette qui en avait assez de cette journée interminable et atroce. " Ma photocopieuse fonctionne, au moins celle-ci ne va pas t'attaquer a coup d'encre" lui lança Sarah dans un rire, Kiara laissa un sourire se dessiner sur son visage et la remercia. Une fois sa photocopie faite, la blondinette retourna à son bureau pour enfin envoyer les papiers urgents, c'est-à-dire les factures des clients. Elle allait se remettre à la création de sa collection quand Sarah entra lui remettre l'article sur la blondinette, la demoiselle avait été interviewée par un journaliste quelques jours plus tôt, elle se dépêcha de le lire, mais fut très vite emporté par la colère en terminant les lignes que cet homme avait écrit sur elle, jamais on ne l'avait traité de la sorte, elle se sentait humilier, mise plus bas que terre, elle qui avait travaillé comme une acharne pour en arriver là. Kiara attrapa brutalement son sac à main et l'article, il n'allait pas s'en sortir ainsi, elle quitta précipitamment son lieu de travail et entra comme une furie dans sa voiture, fulminant et jurant à tout va. Kiara savait où trouver cet homme, rapidement elle fut arrivée a destination, devant le domicile de ce dernier, elle traversa sa cour et alla frapper comme une dingue à la porte, il valait mieux pour lui qui ne soit pas là, une chose était sûre ça allait chauffer pour son matricule. La porte s'ouvrit laissant place à ce journaliste que Kiara comptait bien incendier autant qu'il l'avait fait dans son article à son égard, elle lui plaqua le journal à la page de la critique de ce dernier bien en évidence devant son visage. " Je suppose que ça vous amuse d'écrire ce genre d'article, d'humilier des gens qui ont travaillé dur pour arriver ou ils en sont? Vous vous prenez pour Tony Stark? Kiara avait utilisé le sarcasme, ce qui ne signalait rien de bon. J'attends des explications et MAINTENANT!!" Kiara était hors d'elle, ses yeux étaient braqués sur le jeune homme, elle ne comptait pas le lâcher et s'il continuait à être aussi cynique que dans son article il était certain que la blondinette se vengerait d'une manière ou d'une autre.

Kiara n'en revenait pas, ce type se fichait pas mal d'elle, tout ce qui lui importait c'était d'avoir écrit un article flamboyant en critiquant la demoiselle et son travail, la blondinette se retenait d'une envie de meurtre qui la frappait depuis quelques secondes, de plus il se permettait même de douter de sa santé mentale, la jeune femme posa ses mains sur ses hanches et le regardait le regard foudroyant. " Ho parce qu'en plus d'être un journaliste à la manque vous êtes aussi un psy de bas étage?" Kiara voyait que les cris ne donneraient rien, de plus elle était bien plus douée dans le sarcasme, en quelques sortes elle avait un adversaire de taille devant elle, mais elle ne se dégonflerait surement pas, elle avait travaillé dur toute sa vie, elle avait traversée des épreuves terribles qu'elle ne souhaiterait à personne et on venait douter de ses capacités, là c'était le bouquet. Le journaliste allait se réfugier chez lui quand Kiara posa sa main sur la porte afin de l'empêcher de se fermer. " Non ce n'est pas tout ce que vous pouvez faire pour moi, je ne suis pas venue ici juste pour m'en prendre pleins la gueule de nouveau, je veux savoir pourquoi vous avez écrit un article tel que celui-ci sur moi, parce que je ne comprends pas, mes ventes sont excellentes, mon travail l'est également, alors si c'est ma personnalité qui ne vous plait pas dommage pour vous, je ne suis pas là pour plaire à un journaliste qui passe son temps a écraser les autres, c'est peut-être pour vous un moyen de vous sentir supérieur aux autres, si vous voulez mon avis ce serait plutôt vous qui devriez vous inquiéter de votre santé mentale." Kiara enleva sa main de la porte, elle était certaine d'avoir capter toute l'attention de son interlocuteur, elle croisait les bras et attendait à recevoir une réplique sanglante puisqu'il semblerait que ce jeune homme ne pouvait pas s'exprimer autrement.

Ce journaliste à la manque commençait sérieusement à devenir irrespectueux, d'ailleurs il l'avait été dés qu'il avait fait paraitre cet article infâme, mais Kiara décida de garder son calme, elle l'écoutait tout en riant dés qu'une remarque lui paraissait absurde, décidément elle venait de trouver un concurrent de taille en matière de sarcasme, d'un coter elle ignorait si cette confrontation lui plaisait ou si elle était réellement en colère. " Narcissique, peut-être bien, ou alors je sais ce que je vaux tout simplement." La blondinette ne comptait pas se laisser faire, mais ne plus s'énerver était surement la clé, car c'était surement ce que cet homme avait attendu d'elle et malheureusement elle lui avait donné ce qu'il voulait, mais elle ne comptait pas lui faire ce plaisir plus longtemps. " Ha non vous n'êtes pas le premier, ni même le dernier, mais j'ai autant d'égard sur votre travail que vous en avez sur le mien, mais moi au moins j'ai le mérite d'être respectueuse, ce n'est pas le cas de tout le monde."Kiara ne se serait jamais permise d'être aussi dure sur une critique à sa place, loin de là, elle savait qu'en matière de journalisme les critiques devaient être constructives et même auparavant elle le trouvait dur et elle savait qu'elle marchait sur des oeufs en acceptant qu'il l'interroge sur son travail." Pourquoi vous vous attendiez à des singes savants qui coudent les vêtements, a des Dragibus en guise de boutons ou encore a de la chantilly à la place de la dentelle, je fais ce qu'on me demande de faire, un point c'est tout, mon style je le garde pour moi." La demoiselle jeta le journal dans les bras du journaliste et croisa les bras plantant son regard dans le sien attendant sa réponse, cet homme ne serait pas aussi arrogant elle aurait très bien pu tomber sous son charme, il était vraiment un bel homme, mais forcément elle n'éprouvait aucune sympathie pour lui, bien au contraire.