Il y avait eu un moment, pendant les derniers mois qui venaient de s’écouler où Lys avait acquérit la certitude que tout irait pour le mieux pour elle maintenant. Il le fallait bien, après tout ce qui s’était passé dans sa vie durant la dernière année écoulée, elle méritait sa part de tranquillité. Elle avait vraiment tout pour elle en plus. Elle n’avait plus de cancer. Elle était enceinte et parfaitement heureuse. C’était une petite fille et la française ne doutait pas du fait qu’elle serait parfaite. Et puis, elle avait aussi Lloyd et c’était sûrement une des choses qui comptait le plus pour elle. Sauf que le répit n’avait pas été si long et qu’elle se trouvait à nouveau assise dans un couloir de l’hôpital. Gosh, elle détestait cet hôpital en plus, pourquoi fallait-il qu’elle y passe autant de temps ? C’était déprimant au possible. Elle se demandant comment les médecins faisaient pour y passer leur temps, comment Rosalie pouvait y être aussi souvent. « Lys ! » La française leva la tête en entendant son prénom et eut à peine le temps d’apercevoir son double avant que celle-ci ne la serre contre elle. Elle ne savait pas comment Rosalie avait fait pour savoir qu’elle se trouvait là mais elle tombait vraiment bien en tout cas. Rosalie se matérialisait toujours devant elle quand elle avait le plus besoin de la voir.  « Mon amour, qu’est-ce qui se passe ? » La blonde ne répondit pas. Elle n’avait pas vraiment envie de dire quoique ce soit en ce moment, Rosalie la serrait toujours dans ses bras et ça lui convenait très bien pour le moment. Son double ne tarda néanmoins pas à reprendre la parole. « Il c’est passé quelques choses? Tu es ok ? Le bébé est okay ? » La jeune femme s’écarta un peu avant d’hocher la tête. « Oui c’est bon. Enfin, le bébé va bien. Et je suis ok. » Enfin niveau santé en tout cas. Sinon, elle aurait vraiment pu être mieux. Elle était vraiment très inquiète et paniquée aussi. Avant qu’elle ait put plus entrer dans les détails, un médecin arriva à sa hauteur et se tourna vers elle pour lui parler. « On a pris votre mari en charge, madame. Nous allons passer une batterie de tests. Vous devriez rentrer chez vous, on vous appellera quand tout sera fini. » La française hocha la tête et tandis qu’elle le médecin s’éloignait elle porta à nouveau son attention sur son double. « C’est Lloyd. » Enfin ça, elle avait sûrement pu le deviner à ce qu’avait dit l’autre. Elle cherchait comment formuler le reste de ce qu’elle avait à dire. « Il a… oublié certaines choses. Pas mal de choses à vrai dire.» Elle se mit à jouer avec son bracelet avant de relever à nouveau la tête vers son double. « Je ne veux pas rentrer chez moi. » ajouta-t-elle finalement.

Rosalie serait Lys dans ses bras et n’avait pas l’intention de la lâcher de si tôt. Elle ne savait pas ce qui c’était passé au juste, mais elle ne laisserait personne l’amener, comme ils avaient amené Artemis la dernière fois. Enfin, son double était debout et semblait fonctionner, le problème était d’ailleurs, mais elle avait tellement l’air fragile entourée de ses bras qu’elle la tient quand même, de peur qu’elle tombe. Elle lui passa une main dans le dos et dans les cheveux en lui posant des questions au hasard. Elle voulait juste un OK, pour être certaine que la Française n’était pas en danger. « Oui c’est bon. Enfin, le bébé va bien. Et je suis ok. » L’Anglaise soupira et cacha sa tête dans le cou de Lys pendant quelques secondes, soulagée. Elle la laissa s’écarter un peu, mais Rosalie ne la lâcha pas, le tenant toujours par la taille. Elle avait fini sa journée, pu rien n’importait vraiment. Un médecin vient parler à la blonde pour lui dire que tout était ok avec son mari ( !) et qu’elle pouvait repartir pour la nuit. « C’est Lloyd. » Rosalie fronça les sourcils. Elle ne souhaitait pas de malheur à Lloyd, mais honnêtement, valait mieux lui que Lys. « Il a… oublié certaines choses. Pas mal de choses à vrai dire.» « Oublié ? Comment ça ‘oublier ?’ » On devenait pas amnésique du jour au lendemain quoi. Elle attrapa un des infirmiers à l’envol et lui serra l’épaule. « Je veux le dossier de Douglas-Hamilton maintenant, et une update sur son cas, dans ma messagerie toutes les heures minimum. » Le jeune homme hocha la tête et partie à la suite du docteur précédent. « Je ne veux pas rentrer chez moi. » Rosalie serra Lys de nouveau dans ses bras et l’embrassa sur la joue doucement. « Je sais où t’amener vient. » Elle attendit que l’autre revienne avec le dossier et pris Lys contre son épaule et marcha serrer contre elle pendant un moment. Elles durent traverser une petite cour intérieur, mais bientôt ils arrivèrent a une baptise qui servait de logement aux parents ou proches de patiente venue d'autres états. Elle finit par trouver une chambre libre et força Lys à s’assoir sur le lit. « Tu peux rester ici cette nuit, mais demain je te ramène, tu dois te reposer mon amour. » Elle s’assit à côté d’elle et lui passa une main dans les cheveux. « What happened… »

Lys n’avait pas pris la peine d’appeler qui que ce soit. Elle aurait sûrement du pourtant, ça aurait sûrement était préférable que d’attendre là seule mais tant pis. Heureusement, Rosalie se matérialisa bientôt devant elle comme par magie et la serra dans ses bras. Celle-ci avait définitivement toujours le don pour arriver quand Lys avait le plus besoin d’elle. L’idéal aurait encore été que la blonde soit juste là et qu’elle ne lui demande rien mais elle se posait des questions et Lys répondit comme elle put. « Oublié ? Comment ça ‘oublier ?’ » La blonde haussa les épaules. « Hmm bah oublier quoi… » Elle ne voyait pas comment dire les choses autrement en fait, elle pensait que c’était plutôt évident de dire juste que ça. En tout cas, elle ne se sentait pas d’éclairer davantage Rosalie pour le moment. De toute manière, son double travaillait ici, elle pouvait bien se débrouiller autrement. Elle le fit d’ailleurs en arrêtant un infirmier. « Je veux le dossier de Douglas-Hamilton maintenant, et une update sur son cas, dans ma messagerie toutes les heures minimum. » Lys fit savoir par la suite à son double qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle pouvait bien passer un temps fou à attendre dans ce sinistre couloir d’hôpital, ça ne la dérangeait pas. Elle était persuadée qu’elle y serait bien mieux que dans son appartement de toute manière. A son grand soulagement, Rosalie ne chercha pas à la contredire. « Je sais où t’amener vient. » C’est ce qu’elle avait dit après avoir à nouveau serrer Lys dans ses bras. La blonde la regarda un moment, un peu suspicieuse, cherchant à décider si elle pouvait se fier  Rosalie et si celle-ci n’allait pas en profiter pour la conduire loin de là. Finalement, après un moment de réflexion, elle hocha la tête. « D’accord. » Rosalie attendit d’avoir récupérer le dossier avant de conduire Lys là à l’endroit qu’elle avait évoqué, un bâtiment au sein même de l’hôpital. Son double trouva une chambre et poussa Lys à s’assoir sur le lit. « Tu peux rester ici cette nuit, mais demain je te ramène, tu dois te reposer mon amour. » La française secoua la tête. « Je n’ai pas besoin de me reposer Rosalie, je vais très bien. » Ouais, enfin très bien c’était peut-être légèrement exagérée mais bon. Lys se prit la tête entre les mains et soupira.  « What happened… » Elle espérait que Rosalie ne lui demandait pas ça à elle parce qu’elle se posait la même question en fait. Elle ne parvenait pas à comprendre. « Je ne sais pas, quand je suis rentrée, il était comme ça. » Et puis voilà. La jeune femme se sentit tout d’un coup très fatiguée et posa sa tête sur l’oreiller non loin d’elle. « J'ai peur Rosalie. Je pensais que ce serait bon pourtant maintenant mais... »

Rosalie avait réussi à amener Lys dans un des bâtiments de l’hôpital. Elle savait que son double ne se laisserait pas trainer – même de force – chez elle, donc c’était vraiment le mieux qu’elle puisse faire en ce moment. Elle n’était pas encore certaine de ce qui était en train de se passer. Mais elle sentait que la française n’était pas prête de lui donner d’avantages information. Lloyd avait oublié… D’accord, mais encore ? Enfin, les gens n’oubliaient pas comme ça. Le cerveau humain était étrange certes, mais… enfin, ce n’était pas vraiment important pour le moment. Il était pris en charge par des personnes compétentes (enfin aussi compétente qu’un psychologue pouvait l’être) et elle aurait qu’à voir plus tard. Non, l’important c’était Lys et Rosalie devait s’assurer que son double ne fasse rien de stupide et ne se mette pas dans les plats avec le bébé et tout le reste. « Je n’ai pas besoin de me reposer Rosalie, je vais très bien. » Rosalie pencha la tête vers elle pour soutenir son regard et fronça les sourcils. «If you try to lie to me, at least come with something more believable than ‘très bien’. » Parce que bon, elle n’était pas née hier non plus et elle connaissait son visage et ses aires mieux que personne. « Je ne sais pas, quand je suis rentrée, il était comme ça. » L’Anglaise se mordit la lèvre. Il avait surement eu un choc, quelque chose… Physiquement ou moralement, mais si personne n’avait été là pour s’en rendre comptes… « J'ai peur Rosalie. Je pensais que ce serait bon pourtant maintenant, mais... » Lys se coucha sur le lit et Rosalie se mit à jouer dans ses cheveux pour la calmer. Elle ne savait pas quoi faire d’autre pour le moment. « Hey… They will fix him, he’s gonna be fine, amnesia doesn’t ‘just’ happen… » Elle posa sa main dans son dos et continua de la flatter distraitement en ouvrit le dossier de l’autre pour commencer à lire les premières notes. Aucun coup sur la tête ou signe d’épilepsie… C’était étrange… Elle referma le papier et se pencha vers Lys pour lui donner un bisou sur la joue. « Everything is gonna be fine before Rosalie is born, I promise. »

Pour l’instant, Rosalie l’avait conduit dans une chambre d’un bâtiment de l’hôpital mais celle-ci ne tarda pas à mentionner le fait que Lys devrait rentrer chez elle pour se reposer. Cette idée ne convenait pas du tout à la française qui s’empressa de dire qu’elle n’avait pas besoin d’aller se reposer parce qu’elle allait très bien. « If you try to lie to me, at least come with something more believable than ‘très bien’. » Bon ok… elle voulait bien admettre que très bien c’était peut-être un petit peu exagéré mais ce n’est pas ce qui comptait le plus dans ce qu’elle venait de dire. « Ok. Peut-être pas très bien. Mais je n’ai pas besoin de me reposer quand même. » C’était bien la seule chose qui comptait là-dedans et Rosalie n’avait pas intérêt à la contrarier là-dessus. Elle n’obtiendrait pas raison maintenant. Lys expliqua ensuite à son double qu’elle avait trouvé Lloyd comme ça en rentrant chez elle. Pour ce que ça avançait. Finalement, la française finit par s’allonger sur le lit. Elle avait peut-être mentit aussi en disant ne pas avoir besoin de se reposer parce qu’elle se sentait vraiment très fatiguée. Bien sûr, pas au moins de bien vouloir rentrer chez elle. Ce n’est pas comme si elle aurait vraiment été capable de dormir de toute manière. « Hey… They will fix him, he’s gonna be fine, amnesia doesn’t ‘just’ happen… » La blonde ne répondit rien. Elle voulait croire ce que venait de Rosalie, vraiment. Ou au moins faire semblant d’avoir l’air convaincu par les paroles. Mais c’était au-dessus de ses forces pour le moment alors garder le silence était sûrement le mieux. Au bout de plusieurs minutes, Rosalie vint finalement lui déposer u bisou sur la joue avant de reprendre la parole. « Everything is gonna be fine before Rosalie is born, I promise. » Là encore, Lys aurait pu ne pas répondre si son double n’avait pas dit quelque chose qui l’avait fait tiquer. « Hmmm. Pas Rosalie. » répondit-elle d’abord. Elles avaient déjà eu cette conversation en plus et Lys lui avait déjà dit ça. « Et j’espère vraiment que tu as raison. Parce que sinon… » Gosh, elle était déjà paniquée à l’idée d’avoir un bébé. Elle était heureuse certes mais il y avait des moments où elle doutait vraiment d’arriver à s’occuper d’un enfant. Mais alors s’il fallait en plus ajouter ça, elle ne s’en sortirait pas. Elle en était certaine. « Ce n'était vraiment pas une bonne idée. »

« Ok. Peut-être pas très bien. Mais je n’ai pas besoin de me reposer quand même. » Rosalie leva les yeux aux ciels en soupirant. Elle aurait pu sortir au moins 10 bonnes raisons pour quoi elle avait besoin de se reposer, mais à la place l’anglaise se tus. Elle savait que s’énerver ne mènerait à rien et elle valait mieux laissé Lys faire à sa tête se soir et la gérer demain. Même si Lys n’était ‘pas fatiguée’, elle se coucha tout de même sur le lit et Rosalie vint s’assoir près d’elle, après avoir lu le dossier. Elle ne savait pas quoi lui dire vraiment, c’était trop tôt pour comprendre quoi que se soit et le cas de Lloyd semblait tomber de la science-fiction, mais elle savait que ça irait bien. Elle travaillerait toute sa vie s’il le fallait pour le remettre sur pied et redonner le sourire à son double. Elle lui promit même que Lloyd serait mieux, avant la naissance du bébé. « Hmmm. Pas Rosalie. » La blonde fit mine d’être contrariée et passa une main sur le ventre de Lys. « Pft, tu me laisseras jamais gagnée ein ? Pas même une seconde ? T’es impossible toi. » Ce n’était pas comme si un nom plus parfait que le sien pouvait exister en plus, c’était tellement inutile se battre contre ça. « Et j’espère vraiment que tu as raison. Parce que sinon… Ce n'était vraiment pas une bonne idée.» « Hey ! » Rosalie passa une main dans les cheveux de Lys et lui donna un bisou avant de la serrer très fort dans ses bras. « Évidemment que c’était une bonne idée mon amour. » Elle lui passa ses mains dans le dos et la câlina encore un peu. « Un bout de choux qui te ressemble comme deux goute d’eau et qui est aussi douce et gentille que moi ! Ça ne peut pas être une mauvaise idée. » Elle s’éloigna un peu et attrapa le menton de la blonde pour lui sourire doucement. « Shit happen, love. I know you’ve been trough a lot already. But it’s just another cloud. You’ll get trough, everything will be fine, and I’m here ok ? » Elle l’embrassa sur le front avant de la laisser se recoucher doucement.

Bien qu'elle ait assurée à Rosalie ne pas être fatiguée le moins du monde et ne pas avoir besoin de se reposer, Lys s'allongea quand même sur le lit. Finalement, elle avait peut-être un peu menti là-dessus, elle se sentait épuisée d'un coup et pas vraiment très bien. En tout cas, pas assez bien pou faire confiance aux paroles que disaient son double pour la rassurer. Parce qu'elle savait bien que sa blonde n'en savait pas plus qu'elle sur le fait de savoir si tout allait aller bien ou non. Elle préféra donc se concentrer sur le fait que son double avait encore une fois appelé son bébé Rosalie. Or, il était hors de question qu'elle appelle sa fille comme ça. Il y avait vraiment assez d'une Rosalie dans son entourage. « Pft, tu me laisseras jamais gagnée ein ? Pas même une seconde ? T’es impossible toi. » Lys secoua la tête et prit un air faussement désolée. « Pardon. » fit-elle alors qu'elle ne l'était pas le moins du monde. « Mais non, je te laisserais jamais gagné. » Pas là-dessus en tout cas. Elle la laissait gagner sur pleins de choses sinon. « M'en veux pas trop pour ça hein. » Ou un autre jour en tout cas. Juste pas aujourd'hui. Surtout que maintenant, elle était en plein en train de se dire que tout ça n'avait jamais été une bonne idée. Le bébé, tout ça. Elle ne savait pas à quoi elle avait bien pu penser en décidant qu'elle voulait garder cet enfant. « Hey ! » Son double passa une main dans ses cheveux avant de la serrer dans ses bras. « Évidemment que c’était une bonne idée mon amour. » Lys lui lança un regard sceptique. Elle ne voyait vraiment pas comment Rosalie pouvait bien dire ça. Elle n'en savait rien. « Un bout de choux qui te ressemble comme deux goute d’eau et qui est aussi douce et gentille que moi ! Ça ne peut pas être une mauvaise idée. » « Tu n'es pas douce et gentille Rosalie. » fit-elle aussitôt. Là encore, elle préférait se concentrer là-dessus plutôt que sur le reste. Juste pendant quelques secondes. Mais son principal souci était toujours là et elle restait camper sur ses positions. « Shit happen, love. I know you’ve been trough a lot already. But it’s just another cloud. You’ll get trough, everything will be fine, and I’m here ok ? » Oui, elle était là, heureusement d'ailleurs. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi Rosalie. » C'était vrai, elle aurait sûrement perdu pied depuis longtemps. « Mais je suis fatiguée des nuages. Vraiment. Je voulais que tout ailles bien pour une fois. » Elle ne demandait pas beaucoup pourtant. Il fallait croire que si. « Des fois je me dis que ça aurait été plus simple pour moi si j'étais restée à Phoenix comme ma mère le voulait. »

« Pardon. Mais non, je te laisserais jamais gagné. M'en veux pas trop pour ça hein. » Rosalie fit une moue exagérée et pinça le nez de son double gentiment. « Je t’en voudrais un autre jour alors. » Parce que bon, c’était vrai qu’il n’y avait rien de mieux que son prénom pour un bébé quand même. Lys faisait tout simplement sa bornée, mais étant donné les circonstances, elle voulait bien lui pardonner aujourd’hui. Surtout que la Française semblait douter de sa décision de garder l’enfant. Rosalie savait que quelque part, elle n’était sans doute pas sérieuse, que c’était seulement les circonstances qui la faisaient parler, mais même, elle ne voulait pas l’entendre. « Tu n'es pas douce et gentille Rosalie. » Bon ben ça, c’était dit. L’Anglaise se recula, un peu blessée quand même. « Merci, toi non plus ein. » Parce que bon, elle essayait quand même de la réconforter en ce moment. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi Rosalie Mais je suis fatiguée des nuages. Vraiment. Je voulais que tout ailles bien pour une fois. Des fois je me dis que ça aurait été plus simple pour moi si j'étais restée à Phoenix comme ma mère le voulait. » Rosalie prit la main de Lys et la lia à la sienne avant de lui rendre un sourire triste. « It would have been something else in Phoenix and you know it. You got me here, you got Lloyd, that you love very much so. And he loves you right back. And you got this wonderful family about to start…. I know things are heavy… But that’s just how life goes… » Elle se tourna la tête vers elle pour mieux la regarder. « You are happy here. You are happy with that baby and the choices you made. Don’t throw anything out the window. You need to be stronger than that. »

Son doubla avait à nouveau mentionné cette histoire ridicule de prénom. Le bébé ne s'appellerait pas Rosalie. Qu'elle le veuille ou non. Enfin au moins, Lys lui était un peu reconnaissante parce que pendant trente secondes, elle avait juste pensé à l'idée ridicule de Rosalie et pas au reste. So, c'était déjà ça de gagner. Elle informa la blonde qu'elle ne la laisserait jamais gagner là-dessus et lui demanda de ne pas lui en vouloir pour autant. « Je t’en voudrais un autre jour alors. » Lys lui lança un regard de gratitude. « Oui, un autre jour, ça semble être une bonne idée. » Même si en fait, à choisir, elle aurait préféré que Rosalie ne lui en veuille jamais pour ça mais soit. Le sujet reviendrait inévitablement sur le tapis un jour tellement son double était borné. Lys dut ensuite dire à son amie qu'elle n'était pas douce et gentille. Elle s'étonnait d'avoir à le lui rappeler si souvent en fait. Elle aurait penser qu'au bout d'un moment, la jeune femme aurait finit par intégrer ça. « Merci, toi non plus ein. » Lys secoua la tête. « Si, je suis un ange. Et toi le double démoniaque. C'est comme ça. » Enfin, aussi démoniaque que Rosalie pouvait être, Lys était quand même bien contente de l'avoir en cet instant, elle ne savait vraiment pas ce qu'elle ferait sans elle. Mais la présence de son double n'était vraiment pas suffisante aujourd'hui et Lys en était rendue à se demander si tout n'aurait pas été mieux si elle était restée à Phoenix et qu'elle avait juste suivit ce que sa mère voulait.  « It would have been something else in Phoenix and you know it. You got me here, you got Lloyd, that you love very much so. And he loves you right back. And you got this wonderful family about to start…. I know things are heavy… But that’s just how life goes… You are happy here. You are happy with that baby and the choices you made. Don’t throw anything out the window. You need to be stronger than that. » Lys regarda un moment Rosalie avant de secouer la tête. « Tu n'en sais rien Rosalie. Si j'étais restée là-bas, je ne t'aurais peut-être pas eu et je n'aurais pas eu Lloyd non plus mais ce n'est pas pour autant que ça aurait été moins bien. J'aurais eu d'autres gens à Phoenix. Des gens snobs et incroyablement chiant sûrement mais bon. » Mais bon, rien du tout, elle n'aurait pas survécu bien longtemps à Phoenix en fait, elle détestait les gens de là-bas. « Well et ma mère m'aurait sûrement rendu folle aussi. » Et très vite en fait. Ce n'était pas pour rien qu'elle n'allait pas la voir plus d'une fois par an et qu'elle ne lui disait rien à son propos. Elle voulait toujours tout gérer à sa place dès le moment qu'elle ne savait un peu trop sur la vie de sa fille. Parce que rien ne lui convenait jamais. « Bon, d'accord, je n'aurais sûrement pas été mieux là-bas en fin de compte. »

« Si, je suis un ange. Et toi le double démoniaque. C'est comme ça. » Rosalie baissa le regard en soupirant. « Je veux bien te le laisser pour aujourd’hui, mais c’est toi qui dois vivre dans ton propre mensonge après. » Elle ne pouvait rien faire pour son ame après tout. Elle savait qu’elle ne mentait jamais, Lys devra être celle qui vit avec tout le reste. Tant pis pour elle. Même Minnie était de son côté et c’était surement une preuve. Mais bon, elle ne lui dirait rien s’il le fallait, comme la blonde ne semblait pas en état de quoi que se soit. Elle disait même regretter tout New York. Et l’Anglaise du la ramener au sens, ce n’est surement pas une vie à Phoenix qui l’aurait rendue heureuse. Comment on pouvait être heureuse entourer de cactus à cuire sur le trottoir ? « Tu n'en sais rien Rosalie. Si j'étais restée là-bas, je ne t'aurais peut-être pas eu et je n'aurais pas eu Lloyd non plus, mais ce n'est pas pour autant que ça aurait été moins bien. J'aurais eu d'autres gens à Phoenix. Des gens snobs et incroyablement chiants sûrement, mais bon. » Rosalie se contenta de lui frotter doucement le visage en souriant tristement. Elle n’avait rien de pus à ajouter à ça, son double viendrait à la conclusion par elle-même. « Well et ma mère m'auraient sûrement rendue folle aussi. » La blonde rigola doucement. « Juste ta mère ? » Elle n’était jamais allée à Phoenix vraiment, mais elle avait une idée précise des genres de petites gens qui s’y trouvait pour l’éviter jusqu’à la fin de ses jours. (Bella Swan en autre.) « Bon, d'accord, je n'aurais sûrement pas été mieux là-bas en fin de compte. » La cadette hocha la tête et descendit sa main pour frotter l’estomac de Lys doucement. « It’s not minie-me’s fault. You can regret that. Whatever happens. » Elle la laisserait pas. « But nothing will happen. You know Lloyd’s he so stubborn. He’ll be back at your feet in a few day. And you’re going to get married and have more and more children and you’ll live hapilly ever after and be so annoying for the rest of us. You won’t even remember that night in the hospital. »

Rosalie n'avait quand même pas pu s'empêcher de dire à Lys qu'elle n'était pas plus douce et gentille qu'elle après que la française lui ait reproché ça. Elle était terrible quand même ! La blonde se sentit donc obligée de lui rappeler que c'était faux parce qu'elle était un ange. Elle avait toujours été persuadée d'être le bon double et ça n'avait pas changé aujourd'hui. Elle était d'ailleurs sûre que la terre entière serait prêt à reconnaître ça. La terre entière... sauf Rosalie. Evidemment. « Je veux bien te le laisser pour aujourd’hui, mais c’est toi qui dois vivre dans ton propre mensonge après. » Il semblait néanmoins que la blonde était décidée à faire un semblant d'effort pour une fois. Mais Lys n'était pas vraiment convaincue quand même. « Ce n'est pas mon propre mensonge. » dit-elle en faisant la moue. C'était la vérité. Et un jour, Rosalie finirait sûrement par le reconnaître à son tour. Enfin, en attendant qu'elle ne veuille bien le reconnaître, la française se mit à penser à d'autres choses moins agréables et formula ensuite ses doutes concernant le fait qu'elle avait bien fait de s'installer ici. Elle aurait sûrement était mieux si elle était restée à Phoenix. Certes, elle était partie parce qu'elle n'en pouvait plus de là-bas. Mais ce n'était pas mieux ici. Peu importe ce que Rosalie voulait bien dire. Lys finit quand même par se dire que sa mère n'aurait sûrement pas tarder à la rendre folle. C'était principalement à cause de sa mère qu'elle avait quittée Phoenix d'ailleurs. Quand elle alla dire ça, Rosalie se mit à rire. « Juste ta mère ? » Lys secoua la tête. « Non mais c'est déjà largement suffisant tu sais. » Parce qu'elle était juste invivable. Soit, la française finit quand même par conclure qu'elle n'aurait sûrement pas été mieux là-bas. Mais elle maintenant quand même que ça n'aurait pas pu être pire. « It’s not minie-me’s fault. You can regret that. Whatever happens. » Lys pinça les lèvres. Elle savait bien que ce n'était pas sa faute. Mais elle restait quand même persuadée qu'elle ne serait jamais assez bien pour prendre soin de son bébé. « But nothing will happen. You know Lloyd’s he so stubborn. He’ll be back at your feet in a few day. And you’re going to get married and have more and more children and you’ll live hapilly ever after and be so annoying for the rest of us. You won’t even remember that night in the hospital. » Lys soupira. « Tu te répètes tu sais. Tu as déjà dis tout ça. » Et elle n'était pas non plus convaincue maintenant que tout à l'heure parce qu'avait dis son double. La blonde ferma les yeux quelques instants. « On ne sera jamais ennuyeux pour personne. » fit-elle finalement en haussant les épaules. « Juste parfaits. »