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Rafaello & Alex | Water smuggling

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MessageSujet: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyMar 2 Juil - 2:08

La lumière commençait doucement à passer à travers les maigres espaces que laissaient les rideaux. Le soleil arrivait à hauteur suffisante pour sortir la chambre de la nuit. La climatisation faisait ce bruit sourd en boucle et pourtant, l’air frais s’estompait déjà à plus de deux mètres de la machine. La chaleur du matin tapait déjà à l’intérieur de tous les appartements de la ville. Alex était sur le bord du lit, sa main pendait et touchait le sol. Il me faut un chien, pensa-t-il. Une fois de plus, la nuit avait été difficile pour lui. La chaleur n’y avait rien fait, il était juste toujours perturbé par ses cauchemars récurrents. Il se leva doucement, et s’assit sur le bord du lit. Il posa ses coudes sur ses genoux et son visage dans le creux de ses mains, se frottant doucement les yeux. C’était samedi matin très tôt et il n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire de son weekend. Après le boulot qu’il avait fourni à son travail pendant la semaine, il était sûr qu’il n’aurait pas à bouger le petit doigt avant son prochain jour de travail. Il fallait qu’il trouve quelque chose pour occuper son temps.

Tout juste sorti de la douche, une serviette autour de la taille, il regardait par la fenêtre de sa chambre qui donnait une belle vue sur son quartier. Les gens commençaient à sortir, tous moins vêtus les uns que les autres. La chaleur les rongeait, ils transpiraient et se sentaient collant, probablement. Alex sourit. Il n’était pas autant affecté qu’eux par la chaleur. Après tout, il était de Californie. Il faisait chaud toute l’année là-bas et il faisait probablement beaucoup plus chaud à cette heure-là. Et puis il était équipé. Après toutes ces années, il avait pris l’habitude de toujours avoir de quoi affronter la chaleur. Bouteilles d’eau, climatisation et tenues légères, il avait une longueur d’avance. En buvant son café, il réalisa qu’il était encore en serviette. Il se sentait très confortable dans celle-ci et l’idée lui vient alors à l’esprit. La plage lui manquait cruellement. Il avait un petit pincement au cœur en y pensant. Il avait pris l’habitude d’être à seulement 5 petites minutes de la plage. Elle était loin, maintenant. Mais pas impossible à atteindre, chuchota-t-il inconsciemment.

Il portait un jean qui lui arrivait un peu au-dessus de la moitié de ses fesses, un t-shirt qui moulait ses pectoraux et ses bras et les mettaient en valeur tout en laissant bien apparaître ses tatouages, une paire de Jordan, une casquette bleue marine des Dodgers et ses fidèles Ray-Ban Aviator sans qui il serait perdu devant le soleil. Pour sa petite virée, il avait choisi la voiture plutôt que la moto. Il aimait moins conduire en voiture, mais il avait besoin d’emmener un sac et des réserves de bouteilles d’eau et nourriture, au cas où il faudrait survivre. Pour des raisons pratiques, Alex avait un box pour sa voiture juste en dessous du Queensboro Bridge, ce qui lui permettait de sortir plus rapidement de Manhattan s’il fallait quitter la ville ou le quartier. Sa voiture était une Mustang qu’il avait payé pour presque rien puisqu’il avait utilisé l’argent récupéré après la vente de son 4x4 californien, peu pratique pour la côte Est. A bord de sa voiture noire, il commençait à sortir de la ville en direction des Hamptons. Alex savait de source sûre qu’il trouverait des plages où il pourrait se détendre et se rafraîchir là-bas. Il était amusé de voir ce que la chaleur avait créé comme problèmes sur la ville bien qu’il trouvait moins drôle le fait que l’eau commençait à manquer. Cette pénurie avait créé la zizanie un peu partout et il se demandait s’il ne fallait pas rester et éventuellement se rendre utile auprès des gens qui en auraient besoin. Un haussement des épaules balaya l’idée de son esprit.

Mais peu de temps après son départ, il aperçut une voiture arrêtée sur le côté. C’était exactement le genre de chose qu’il n’aimait pas. Depuis toujours, il trouvait que les gens qui s’arrêtaient sur le bord étaient suspects. Comme s’ils attendaient quelque chose, ou quelqu’un. Prêts à bondir. C’était son côté parano. En arrivant plus près, il remarqua que pour une fois, l’homme semblait naturellement innocent. Il avait l’air en panne, et pour de vrai. Alex ralentit et se gara juste derrière lui. Il sortit de la voiture après avoir coupé le moteur et senti la chaleur lui mettre une claque. Il était presque midi et le soleil tapait fort. Il ajusta sa casquette et ses lunettes, gratta furtivement sa barbe de quelques jours et s’avança vers l’homme qu’il pouvait mieux discerner à présent. Il parla fort pour être sûr que l’homme l’entende.

« Tout va bien ? Besoin d’aide ? »

Le coin était désert. Aucune voiture à l’horizon. Plutôt étrange vu l’endroit, mais le manque d’eau avait coincé les gens chez eux, de peur d’avoir trop chaud et d’avoir besoin d’eau. Il se rassura de plus en plus sur le fait qu’il était bien possible que l’homme était dans de beaux draps. Il avait probablement besoin d’aide.
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyMar 2 Juil - 19:52


ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

Souffler un peu ... Voilà ce dont j'avais cruellement besoin ! Et le plus tôt serait le mieux ! Bien sûr que j'aimais démesurément ma petite amie et notre fille. Ainsi que la vie que nous menions ! Mais il y avait quand même cette impression ... D'étouffement.  Je n'étais pas le genre d'homme capable de demeurer le parfait petit ami et père pendant trop longtemps. Or, c'était bien ce que je faisais depuis notre retour de Paris. Certes, je continuais de vaquer à mes occupations à côté de ça. Toutes les nuits, j'étais dans les rues de New-York à vendre encore et toujours, mes merdes de drogues. Mais je tentais de diminuer mes horaires de sortie. Parce que je n'avais toujours pas expliqué à Analyssia, ce que je faisais en pleine nuit, hors de chez nous. J'avais toujours aussi peur de sa réaction, je ne pouvais pas le nier. Et pourtant je savais que, tôt ou tard, il allait falloir que je m'y mette. Et que je le fasse vraiment. Elle était en droit de le savoir. Je prendrais le risque de la voir me fuir pour ça. Mais je voulais vraiment croire que notre couple était bien assez fort pour surmonter cela. Et ce, quand bien même il y avait toujours son ... Frère adoré ... Qui était toujours là à vouloir semer la zizanie dans notre couple. J'avais pourtant tout fait, vraiment tout, pour tenter de racheter mes fautes et lui faire comprendre que mon seul souhait désormais, était de fonder une famille et faire ma vie avec sa soeur. Mais d'un côté, je le comprenais parfaitement. J'avais moi même une petite soeur et je ne supporterais pas du tout qu'on lui fasse le moindre mal. C'était clairement l'une des choses qui pouvait me mettre le plus en rogne. Que l'on touche à un cheveux de ceux qui m'étaient chers ... Hm ... Inutile de dire combien je pouvais devenir mauvais.

Et pourtant, j'étais en train de partir pour souffler un peu, loin de la ville étouffante, des chaleurs suffocantes et de ma vie de famille aussi parfaite qu'imparfaite. Oui, c'était ce que j'étais en train de faire ... Mais ma voiture en décida autrement. Sans doute à cause d'un coup de chaud ... Elle s'arrêta en plein milieu d'un pont. Génial. L'endroit rêvé pour ça. D'abord incertain, je tentai de redémarrer. Encore ... Encore ... Et encore une fois. En vain, bien entendu ... Ca aurait été beaucoup trop facile sinon ! Fataliste, je tapai des deux mains à plat sur le volant, en lâchant un long, très  long, interminable soupir. « Per amor de dio ! Succede solo a me ! » Tempêtai-je vivement. Je tentais de rester calme. Parce que je devais inspirer et expirer. Oui, j'étais du genre impulsif et colérique. Mais ce coup ci, j'allais demeurer le plus calme possible ! Ainsi décidai-je de récupérer mon portable pour appeler une dépanneuse. Pas la peine d'alerter Analyssia; Elle se ferait sans doute un sang d'encre et malgré sa grossesse, viendrait illico presto pour me sortir de là. Je récupérai donc mon téléphone posé sur le siège passager et ... Constatai qu'il n'avait plus de batterie. Rester calme. Rester ... Mais trop tard. Le téléphone venait de traverser l'habitacle de ma voiture et de se fracasser, royalement, contre la vitre côté passager. Vitre, fort heureusement, assez solide pour ne pas exploser elle aussi. A l'image de mon portable qui venait de lâcher sa batterie, la puce et même l'écran. Oups. Un jour, peut-être que j'envisagerais de suivre une thérapie pour tenter de canaliser le trop plein de rage que je cumulais. Oui, un jour. Peut-être. Si l'envie me prenait .Et pour l'instant, aucune envie. Absolument aucune ...

Après un énième soupir et avoir tenté de me calmer, je sentis que ma gorge était sèche. Genre, super sèche. Alors je partis à la recherche de ma bouteille d'eau. Qui était vide; Evidemment; C'aurait été beaucoup trop beau sinon. J'en lâchai un rire. Un véritable éclat de rire, bien franc, bien ... Hystérique. Un rire bien nerveux en gros. Et la bouteille échoua par terre, aux pieds du siège passager. Soupir -encore-. Je passai distraitement une main sur mon front, en nage. Et enfin, je quittai ma voiture. Le soleil cognait dur. Vraiment très dur.  D'ici à deux trois minutes tout au plus, mon auto allait devenir un véritable four. Alors autant en sortir avant que ça ne soit ... Mortel. Bon ok, une fois dehors, ce n'était guère mieux. Aucun vent. Rien de rien. Pas de brise. Pas même une brisette ! -petite brise-. Juste une chaleur suffocante. Qui allait bien avoir raison de moi à un moment ou à un autre si je restais là. Mais ... de toute évidence, je n'avais pas d'autre choix que celui là. Parce qu'il n'y avait pas âme qui vive sur ce pont à la con !

Ah ... Si ... Après de longues minutes -une bonne heure en fait- à attendre, en plein cagnard, à avoir le corps dégoulinant de sueur et la gorge en feu, j'aperçus enfin une voiture qui s'arrêta.  Et un mec -costaud- en descendit.  Le genre gros bras, pas méchant pour un sou. « Tout va bien ? Besoin d’aide ? » Hm ... Non non pas du tout. Je prenais juste un peu le soleil, en plein milieu de nulle part sous un soleil de plomb, juste pour le plaisir. Ca ne se voyait donc pas ? Et d'ici quelques minutes, je pourrais remplir une piscine avec ma sueur et y piquer une tête. Hm. Ca donnait envie. « Si on considère qu'être en panne, ne plus avoir de batterie sur son téléphone, se trouver en plein soleil par des températures affolantes et ne plus avoir une goutte d'eau, c'est un souci ... Alors je crois ... Que je suis même dans une belle merde noire.  » Répondis-je avec un entrain forcé. « J'ai pas encore décidé de ce que j'allais faire ... Sauter du pont semble être une bonne alternative ... »

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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyMer 3 Juil - 4:25

En entendant la réponse de l’homme en face de lui, Alex commençait un peu à cerner le personnage. Il n’était pas d’une morphologie particulièrement mais avait un style tout particulier, sûrement un truc bien à lui. Il avait directement rétorqué avec sarcasme à un parfait inconnu et avait fini sur une blague morbide. Alex esquissa un sourire. On tient là un personnage bien intéressant, pensa-t-il. Il avança de deux pas de plus et baissa un peu la tête pour regarder la voiture sans ses lunettes de soleil. En effet, elle semblait en panne. Elle semblait surtout complètement cramée par le soleil, chaude à l’intérieur et brulante à l’extérieur. Elle dégageait cette chaleur qu’elle avait emmagasiné et les rayons du soleil avaient trouvé refuge sur toute la carrosserie, celle-ci devenant un piège pour quiconque osait y poser la main. A vue de nez, l’homme avait dû s’arrêter là, manifestement à son insu, depuis un moment. Une demi-heure, au moins. Il replaça son regard sur l’homme et répéta sa réponse dans sa tête. En panne, sans téléphone, sans eau, à cramer sous le soleil. C’était bien une merde noire, et le choix des mots avait été remarquablement précis.

« J'ai pas encore décidé de ce que j'allais faire ... Sauter du pont semble être une bonne alternative ... »

Alex laissa échapper un rire franc. J’ai une arme dans la voiture sinon, pensa-t-il. Il pivota alors sur ses talons et se dirigea vers sa voiture. Aux premiers abords, on aurait pu croire qu’il avait l’intention de partir, peut-être vexé par le fait qu’on ne l’avait pas accueilli comme un héros. Il s’installa sur le siège conducteur de sa voiture et plongea son bras sous le siège passager. Il tira deux bouteilles d’eau d’une litre et demi, laissant encore un pack entier sous le siège et un autre dans le coffre. Il retourna à l’extérieur, dans le four naturel de New York. En s’avançant vers le type, il reprit la parole, cette fois, avec un ton plus calme et en lui tendant une bouteille d’eau.

« Tenez, ça sera déjà un bon début. Puis le pont, c’est pas une bonne idée. La chute serait trop intense et vous seriez mort avant d’avoir eu le temps de vous rafraîchir. »

Il sourit et posa l’autre bouteille par terre, près de la voiture, dans le micro coin d’ombre qui existait aux alentours. Il posa délicatement sa main sur le toit de la voiture, constatant par induction l’effroyable chaleur qu’elle renfermait. Avant de reprendre la parole, il lui conseilla de se mettre de l’eau sur le visage. Il n’osait pas le dire à voix haute, mais si le type s’évanouissait devant lui par une insolation, ça l’emmerderait bien.

« Ça fait longtemps que vous êtes coincé là ? »

Il trouvait quand même dingue que personne n’était venu à son secours. Pour une ville aussi grande et impressionnante, que personne ne passe l’aider ou… Ou alors, personne n’avait pris le temps de s’arrêter. C’était peut-être ça aussi. Il avait vécu plusieurs expériences lui infligeant de perdre un peu confiance et foi en certains aspects de l’humanité mais de là à laisser un mec rôtir sous le soleil sur le bord de…rien. C’était cruel. Histoire de ne pas se mettre dans une aussi mauvaise humeur que le type qu’il avait en face de lui, Alex opta pour la première solution. Disons que personne ne soit passé dans le coin. C’est quand même dingue, pensa-t-il.

« Je peux vous prêtez mon téléphone, mais je pense pouvoir jeter un œil sous le capot et vous dire si je vois quelque chose qui ne va pas. »

Il s’avança vers le capot, attendant une réponse verbale ou physique de son compagnon. La mécanique l’intéressait beaucoup et il avait passé presque une année de ses études à Stanford à travailler sur un projet d’intelligence artificielle qui demandait des connaissances en mécanique du genre pour fabriquer les supports. De plus, après quelques conseils donnés par différentes personnes devant un moteur, il avait joué de sa mémoire pour mémoriser tout ça. Il tapota des doigts sur le capot, toujours en regardant l’homme et réalisa qu’il ne savait même pas son prénom.

« Au fait, je m’appelle Alex. »
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptySam 6 Juil - 18:14


ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

Quand bien même cet homme venait de rire franchement, semblant être le signe qu'il n'était pas un mauvais bougre et qu'il ne serait donc pas du genre à me lâcher juste là, comme ça, comme une merde et dans une merde noire ... Eh bien je crus qu'il m'abandonnerait quand même là quand il se détourna et s'éloigna en direction de sa voiture. Mais ce fut guère le cas. En effet, bien vite, il fut de retour avec une bouteille d'eau. Oh my god. Dieu, merci d'avoir mit un mec avec de l'eau, sur ma route.« Tenez, ça sera déjà un bon début. Puis le pont, c’est pas une bonne idée. La chute serait trop intense et vous seriez mort avant d’avoir eu le temps de vous rafraîchir. » Je ris quelque peu et récupérai la bouteille qu'il me tendait. « C'était un peu le but en fait ... » Lui répondis-je sérieusement, avec pourtant un sourire amusé au coin des lèvres. « Si j'étais une nana, ou gay, je vous sauterais au cou pour vous remercier. Mais comme je ne suis ni l'un ni l'autre, je vais me contenter d'un "merci". Sincère qui plus est ! » Remarquai-je en affichant un sourire plus amusé encore.

Et je me contentai d'un vague "ça va, ça va" quand il voulut que je m'humidifie le visage. Sacrilège que de gâcher l'eau ainsi. Eau que je préférai boire à grandes lampées; Bon sang, j'avais vraiment eut un coup de chance que le seul type qui passe par là, ait autant d'eau avec lui. Mais pas assez pour que je perde ce liquide précieux en m'en versant tout bonnement sur le crâne. J'étais sicilien, donc habitué au soleil qui cognait fort. Tout ce que je risquais, c'était de bronzer. Parce que ma peau ne prenait jamais de coup de soleil, fort heureusement. « Ça fait longtemps que vous êtes coincé là ? » Distrait par sa question, je baissai le regard sur ma montre pour constater que, ouais, ça faisait quand même un bout de temps. Enfin pas tant que ça, puisque je n'étais pas encore mort cuit ou de déshydratation. Mais sous un soleil pareil, c'était déjà beaucoup trop. « Ça fait déjà une bonne heure ouais. J'crois que les gens sont tous enfermés chez eux avec la clim. Ou déjà installés au bord de l'eau. Parce que j'ai vu personne passer par là en une heure ! »

Et vu la chaleur et le manque d'eau, je n'avais même pas cherché à m'éloigner de là. C'aurait été la meilleure chose à faire pour m'écrouler pour de bon, sans aucun doute. Or, je tenais encore un tant soit peu à la vie. Même si je venais de dire que j'aurais bien pu craquer et sauter du pont. Non, je n'aurais jamais fais une chose pareille. « Je peux vous prêtez mon téléphone, mais je pense pouvoir jeter un œil sous le capot et vous dire si je vois quelque chose qui ne va pas. » Oh ... est-ce que ça signifiait qu'il s'y connaissait un minimum en mécanique ? Si tel était le cas, je comptais bien en profiter. Non parce que bon ... Etre dépanné de la sorte, ça avait quand même un certain coût. Et non, aucune gêne à avouer que j'étais prêt de mes sous. Ce qui semblait somme toute assez logique compte tenu de l'emploi que j’exerçais. Je ne le faisais pas pur plaisir. Mais bel et bien par besoin presque vital. Parce que bon, pour tout le monde ou presque, gagner de l'argent était vital. Sans fric, pas de bouffe ni de toit.

« Honnêtement, si vous pouvez regarder et, éventuellement, trouver le souci et l'arranger au moins temporairement, ça m'arrangerait carrément. » Lui répondis-je avec sérieux. Et je détachai mes fesses du capot pour lui laisser le champ libre si jamais ça le tentait vraiment de regarder. Parce que pour ma part, je ne m'y connaissais absolument pas ... Du tout ! Je souris légèrement quand il se présenta. Certes. Nous avions complètement oublié de nous présenter l'un à l'autre. Trop occupés à penser à ce léger souci situé dans le moteur de ma voiture. « Et moi c'est Rafaello ! Ou Raf, pour faire plus court. »

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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyDim 7 Juil - 5:02

Alex ignora la deuxième remarque à tendance suicidaire de l’homme tombé en panne. Il naviguait en territoire inconnu, ne connaissait pas cet homme, ne savait pas grand-chose de sa personnalité outre ce qu’il avait pu observer jusque ici. Il ne savait pas s’il parlait avec humour et ironie avec un ton de pince-sans-rire ou s’il était sérieux. Pour tester, il avait lui-même laissé une touche d’humour sur le sujet mais la réponse ne l’avait pas beaucoup avancé. Cependant, après quelques gorgées d’eau, l’homme dévoila un peu plus de son caractère en laissant échapper encore un peu d’humour. Alex sourit. Il pensait bien ne pas être tombé sur un relou de première.

« Si j'étais une nana, ou gay, je vous sauterais au cou pour vous remercier. Mais comme je ne suis ni l'un ni l'autre, je vais me contenter d'un "merci". Sincère qui plus est ! »

« Autant que j’aurais aimé venir en aide à une demoiselle en détresse, je m’en contenterai largement. »

Il laissa échapper un petit rire franc. C’était encore une fois ce qu’il aimait avec la vie qu’il avait mené jusque-là à New York. Il rencontrait souvent des gens et n’avait aucune difficulté à discuter avec eux. Depuis son nouveau départ, il avait fait de belles rencontres, certaines improbables qui faisaient resurgir des souvenirs enfouis, et celle-ci n’échappait pas à la règle. Peut-être qu’une fois leur affaire terminée, une fois la voiture réparée et une bouteille d’eau en plus de léguée, ils ne se reverraient plus jamais. Et sûrement que si c’était le cas, l’homme ne se souviendrait pas de lui d’ici quelques temps et tout ça serait du passé. Mais pour Alex, les choses étaient différentes. Il se souvenait de tout le monde, n’oubliait rien ni personne. Alors cette rencontre hasardeuse qui laissait place à cette situation et cette discussion, aussi courtes soient-elles, resterait gravée dans sa mémoire. Ainsi, pour lui, chaque expérience devenait un souvenir indélébile, et c’était toutes ces expériences qui faisaient qu’il aimait cette nouvelle vie.

L’homme lui expliqua alors qu’il était coincé là depuis longtemps. Une heure, voire plus. Alex trouvait ça complètement dingue, encore une fois. Comment cette région aussi passante et vivante était devenue aussi vide à cause…de la chaleur ? Et c’était probablement la même chose quand la neige faisait son apparition l’hiver. Alex leva les sourcils, surpris par la situation et compatissant envers ce pauvre gars. Abandonné par la civilisation, laissé à cramer au soleil. Il y a mieux.

« Je me disais exactement la même chose. C’est quand même dingue… Un peu de chaleur et plus personne ne sort. »

Souhaitant venir en aide au maximum à l’inconnu, il proposa son expertise d’amateur pour le problème de voiture. Il aurait aimé qu’on fasse la même chose pour lui. Connaissant le prix du dépannage, le temps d’attente et parfois le temps qu’il faut pour récupérer le véhicule, si quelqu’un pouvait se rendre utile et jeter un œil, il se devait de le faire. Enfin, c’était la logique qui l’avait poussé à le faire, lui.

« Honnêtement, si vous pouvez regarder et, éventuellement, trouver le souci et l'arranger au moins temporairement, ça m'arrangerait carrément. »

« Je suis pas expert, mais je connais deux trois trucs. Je comptais m’y intéresser de plus près bientôt. Comme quoi, ça peut s’avérer utile. »

Il s’était avancé vers le capot et s’était introduit proprement, trouvant presque indécent de ne pas l’avoir fait avant. Il pouvait enfin mettre un nom sur l’homme en détresse. Rafaello. Prénom italien emblématique. Peut-être un petit peu plus sous la forme Raphael. Si ce nom évoque chez beaucoup de gens le très grand peintre italien de la Haute Renaissance, il s’avère que c’est la traduction de l’italien. Alex étant très pointu et amateur des langues et civilisations étrangères, il trouvait qu’il ne fallait surtout pas traduire un aussi beau prénom. Et qu’il ne fallait pas la raccourcir, ce que Rafaello lui-même, l’homme tombé en panne et non pas le peintre, venait de lui proposer de faire. Il se contenta de sourire sans faire de remarque.

« Sei italiano? »*

Il ne maîtrisait pas parfaitement l’italien, mais il savait discuter de la vie courante, sans entrer dans les détails. Après tout, une fois qu’on maîtrise autant de langue que lui, on finit par connaître les mécanismes et on apprend vite. Il avait prononcé cette phrase alors qu’il ouvrait le capot. Devant lui se tenait le moteur et tout ce qui allait avec. Il avait remarqué par une petite diode allumée dans la voiture que la batterie n’était pas le problème. Etant l’un des problèmes les plus courants, il pouvait l’éliminer. Il commença sa recherche de symptômes des autres problèmes courants et à première vue, sans rien toucher, il ne voyait rien.

« Time to get the hands dirty. »

Il vérifia bien que rien n’était trop chaud et plongea sa main à l’intérieur du bazar. Sa première cible était les filtres à air ou des traces d’humidité à des endroits qui feraient grogner le moteur. Rien de particulier. Il marqua une pause. Histoire de ne pas faire son truc dans son coin, il reprit la parole.

« Vous alliez où comme ça ? Si c’est pas indiscret… »

Il passa sa main près du système d’évaporation du gaz et sentit que quelque chose n’allait pas. Il sourit discrètement, pensant avoir trouvé le problème.



*traduction : « vous êtes italien ? » ; je ne parle absolument pas italien, mais pour des phrases courtes et faciles, je me permets de l’utiliser, mais si la conversation continue dans cette langue, j’utiliserai le français
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyDim 7 Juil - 12:44


ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

Apparemment, j'avais un peu de chance dans mon malheur. Ce n'était pas un con de première catégorie, lourd au possible, qui venait de me porter secours et qui serait, sans doute, mon héros du jour. Au contraire, il semblait même être vraiment sympa; Assez pour partager son eau avec moi, quand bien même ça devenait presque une denrée rare par les chaleurs qu'il faisait ces derniers temps. Enfin soit. Puisqu'il me semblait être sympa, je n'hésitais pas à plaisanter à tout va et à étaler mon humour à toutes épreuves -oui, ok, j'avais toujours les pieds sur terre, pas d'inquiétude à ce sujet-. Alors, non, je n'étais pas une nana et non, je n'étais pas non plus gay -en plus d'être déjà en couple et bien heureux de l'être-. Du coup, je n'allais absolument pas lui sauter au cou pour le remercier. Même si je lui étais véritablement reconnaissant pour toute l'aide qu'il m'apportait ! Et je n'hésitais pas à le remercier grandement et sincèrement, à ce sujet. Non, vraiment, j'avais eus un sacré coup de chance que ce soit ce type là qui soit passé par là. D'autres ne se seraient peut-être même pas arrêtés ! J'en étais bien conscient.

« Autant que j’aurais aimé venir en aide à une demoiselle en détresse, je m’en contenterai largement. » Je ris légèrement et hochai la tête. En plus, il rebondissait sur mes plaisanteries sans l'ombre d'une hésitation. Il ne me prenait donc pas pour un demeuré, à plaisanter encore et encore, sans hésitation aucune et alors même que je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Mais une panne comme ça en plein soleil, c'était une épreuve qui ne pouvait que rapprocher un minimum, non ? Oui, pour sûr que oui. Enfin c'était mon avis. Il suffisait de voir avec quelle facilité nous parlions, pour s'en rendre compte. Quand il me demanda depuis quand j'étais là, j'eus une légère grimace. Beaucoup trop longtemps pour mon propre bien, malheureusement. Et surtout, avec aucune possibilité de me mettre à l'ombre. Enfin, si ... Dans ma voiture ... Mais comme solution de replis, il y avait quand même mieux. Il faisait beaucoup plus chaud dans ma caisse qu'en dehors, puisque le soleil tapait très fort dessus. Et que le soleil et la tôle, ça ne faisait pas très bon ménage. Pour preuve, il suffisait déposer une main dessus pour se brûler. L'homme se rendit d'ailleurs bien compte.

« Je me disais exactement la même chose. C’est quand même dingue… Un peu de chaleur et plus personne ne sort. » Grimaçant toujours faiblement, je hochai affirmativement la tête. Oh oui. Enfin même si pour le coup, ce n'était pas juste "un peu de chaleur". C'était ... beaucoup plus que ça; Tellement, tellement plus ! Le genre de chaleur dont il fallait protéger les plus faibles. Les enfants, les personnes âgés, ceux atteints de soucis de santé plus ou moins graves. Bref. Il y avait bien assez de campagnes de rappel à la télévision, pour que l'on sache ce qu'il ne fallait surtout pas oublier de faire ! Ne pas s'exposer au soleil, surtout entre midi et seize heures. Ne pas oublier de boire, même quand la soif ne pointait pas encore le bout de son nez. Bref. Tout ce que je n'avais pas été en mesure de faire, depuis une heure que j'étais là, en plein milieu de nulle part. « Et si j'avais été un peu plus malin, j'aurais sans doute fais la même chose ! » Remarquai-je sur un ton faussement dramatique, avant un soupir à fendre l'âme. Ouais j'en faisais un peu trop. Quoi que, compte tenu de la situation actuelle ... Ce n'était pas trop. Juste à la hauteur de la douloureuse scène qui se jouait depuis une bonne heure maintenant.

Quand il me proposa de jeter un oeil à mon moteur, je fus bien incapable de refuser cette proposition ! Quand bien même il pouvait ne pas trouver quel était le truc qui clochait par là bas dedans, au moins il aurait tenté un petit truc ! Et à mon humble avis, c'était déjà énorme ! Ne serait-ce que parce que, de mon côté, je n'y connaissais vraiment rien en mécanique. Lui, sans doute un peu plus que moi, si. « Je suis pas expert, mais je connais deux trois trucs. Je comptais m’y intéresser de plus près bientôt. Comme quoi, ça peut s’avérer utile. » Je souris légèrement en hochant, encore une fois, la tête. « Ca ne peut pas être pire que moi, sans aucun doute. Si c'est moi qui trifouille par là bas dedans ... Peut-être bien que c'est de l'essence qui sortira quand je voudrais nettoyer mes vitres au produit ... Ou que mes clignotants s'activeront au lieu du warning ... » Ouais, je pourrais bien lui faire ça à ma voiture. Ce n'était pas pour rien que je ne me penchais pas sur la question de savoir ce qui clochait. « Sei italiano? » Hey ! Mais en plus il parlait italien. Ou au moins un minimum. J'en retrouvai instantanément le sourire alors que je l'étudiais du regard avec un peu plus d'intérêt. « Anzi ! Si parla italiano ? *» Demandai-je. Quand il plongea ses mains dans le moteur pour commencer à trifouiller et trouver les raisons de la panne, je me redressai pour le rejoindre et le regarder faire. Plus pour lui tenir compagnie qu'autre chose. Parce que ... Je n'y connaissais vraiment rien. « Vous alliez où comme ça ? Si c’est pas indiscret… » Je partais prendre un peu de bon temps ... Un repos bien mérité ... Mais la chaleur venait de tout foutre en l'air apparemment. « J'envisageais d'aller profiter des plages des Hamptons ... C'est rapé pour le coup. Et vous ? »

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HJ :
* en effet. Vous parlez italien ?
Je parle pas un traite mot d'italien, alors t'inquiète pour ça 25
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyMar 9 Juil - 3:30

« Ca ne peut pas être pire que moi, sans aucun doute. Si c'est moi qui trifouille par là-bas dedans ... Peut-être bien que c'est de l'essence qui sortira quand je voudrais nettoyer mes vitres au produit ... Ou que mes clignotants s'activeront au lieu du warning ... »

Alex rit franchement. Il avait déjà passé ce point-là. Ce qui l’intéressait plus c’était de modifier plus en profondeur son véhicule. A Los Angeles, il avait assisté à des courses de voitures peu légales. La ville était connue par les drivers pour accueillir beaucoup de courses. Il avait tout de suite trouvé la chose très attrayante. Ayant participé à l’une d’elle en tant que passager, il avait été submergé par des sensations incroyables. Il s’était juré de participer vraiment un jour mais n’avait jamais eu l’occasion de le faire. Avant ça, il se disait qu’il fallait mieux connaître le fonctionnement du moteur et des astuces pour le rendre plus puissant, plus fort. Il était sûr qu’avec ses connaissances, ce pouvait être à sa portée. En attendant, il se contenterait bien de venir en aide aux gens perdus sur la route.

« Sei italiano? »

« Anzi ! Si parla italiano ?»

Alex sourit. S’il ne le disait jamais, les langues étaient un très bon moyen de se mettre en valeur. Parfois mieux, de se la raconter. Depuis sa naissance, Alex avait été élevé avec l’anglais et le russe, mais rapidement, il arrivait à maîtriser le vocabulaire de d’autres langues qu’il entendait hasardeusement. Notamment l’espagnol, courant en Californie. Au fur et à mesure, il avait appris à plus utiliser sa mémoire et il avait commencé à maîtriser plusieurs langues. Pour lui, le vocabulaire et les règles de grammaire étaient les plus faciles. Il retenait tout, rapidement. Cependant, Alex avait toujours eu des tendances perfectionnistes et quand il trouvait sa prononciation imparfaite, il considérait qu’il ne parlait pas la langue du tout. La prononciation était donc un de ses objectifs. L’accent, les expressions, les ressentis entre la politesse et le domestique. Toutes ces choses-là étaient aussi très importantes. Sans compter que parfois, il faut aussi apprendre l’alphabet. Il parlait avec facilité la plupart des grandes langues européennes – anglais, français, espagnol, allemand et russe – mais n’avait jamais vraiment touché l’italien. Sa culture littéraire et cinématographique lui avait apporté les bases de l’italien, il avait fait quelques recherches grammaticales, mais il n’avait jamais appris beaucoup de vocabulaire. S’il allait en Italie, il pourrait se débrouiller mais ne pourrait pas vivre facilement.

« Posso parlare del tempo o del traffico, ma non di più. Ma imparerò. »*

Il marqua une pause pour éventuellement le laisser répondre et laisser entendre qu’il reprenait l’anglais. Il avait été assez fier de sa prestation, ne laissant pas de trace d’un accent américain dans son italien. Mais enfin, il ne s’y connaissait pas très bien non plus, il ne faisait que comparer avec ce qu’il avait entendu. Rafaello, lui, serait le vrai juge. Alex voulait discuter un peu alors autant s’ouvrir et parler de lui.

« J’aime beaucoup les langues étrangères. J’en parle un quelques-unes, alors au bout d’un moment, c’est plus facile à apprendre. J’avoue avoir fait impasse sur l’italien… Mais vous venez d’où alors ? Vous êtes né là-bas ? »

Il n’était jamais allé en Italie, mais s’était beaucoup intéressé à la culture italienne. C’était sûrement la Divina Commedia qui lui avait donné envie d’en savoir plus. Note to self, il faut aller en Italie, se disait-il.

« J'envisageais d'aller profiter des plages des Hamptons ... C'est râpé pour le coup. Et vous ? »

Le hasard fait bien les choses. Alex avait eu la même idée. Peut-être était-ce ce pourquoi il avait emprunté le même chemin pour tomber sur Rafaello. Belle coïncidence, belle chance. Ou alors, on l’attendait sur ce chemin. Alex jeta rapidement un œil autour de lui, au cas où il pouvait voir quelqu’un qui le suivait. Il était du genre paranoïaque, ça ne faisait aucun doute.

« Moi aussi ! La plage me manquait terriblement. C’est peut-être pour ça que je suis tombé sur le même chemin que vous… Fancy that. »

Côté moteur, il était sur quelque chose. Une pièce semblait sortie de ses gonds. Comme si elle était décalée. C’était une partie du moteur qui permettait le bon fonctionnement de l’échappement du gaz. Peut-être que la pièce était en mauvais état et qu’une route un peu dure, comme le pont, avait tout cassé. Il pensait que c’était possible de la réparer, mais il faudrait aller la faire changer au plus vite.

« Je pense que j’ai trouvé le problème… On dirait que cette pièce est… »

Il faisait une petite grimace, signe qu’il forçait. Il tirait de toutes ses forces sur la pièce pour la remettre à sa place. Il avait les deux mains dans le moteur. On entendit un bruit sourd métallique et Alex retira rapidement ses deux mains, toute juste échappées d’une blessure qui aurait pu être grave.

« …décalée. Ouais, ça devait être ça. »

Il marqua une pause, les mains dégueulasses. Il estimait le changement de la pièce à un bon prix. Une question fit irruption dans son esprit et fut directement déléguée à la bouche.

« Vous faites quoi dans la vie ? »



*traduction : « je peux parler de la météo ou du trafic, mais pas plus. Mais je vais apprendre. »
Je prends plaisir à chercher la traduction, haha.

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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyMer 10 Juil - 18:15


ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

Décidément, heureux était le hasard qui avait décidé de placer un homme qui s'y connaissait un minimum en moteur et qui, en plus de ça, parlait quelques mots italiens. Certes, ce n'était pas une nécessité non plus puisque je parlais désormais très bien l'anglais. Excepté un léger accent duquel je n'étais pas capable de me débarrasser. Sans doute parce que je ne le souhaitais pas vraiment. En un sens, je n'aurais que trop l'impression de renier mes origines. Alors que, malgré ce qui avait pu m'arriver en Sicile, j'étais fier d'y être né et d'y avoir grandis. De toute façon, tout le monde n'avait pas à connaître mon lourd passé. Et c'était d'ailleurs tant mieux ! Certains prendraient résolument la fuite autrement. Ainsi étais-je toujours fier de pouvoir parler ma langue natale, avec qui que ce soit. Raison pour laquelle avec Katerina, il nous arrivait même souvent d'avoir des conversations en italien. Même si désormais, nous en avions également en anglais qui était devenu notre seconde langue. Ce qui était d'une logique imparable bien sûr. Et puis parfois, on faisait tout simplement un mélange des deux. Des conversations mi-anglaises mi-italiennes, qui avaient quelque chose de ... Drôle, dans le fond.

« Posso parlare del tempo o del traffico, ma non di più. Ma imparerò. » Je souris à l'homme en hochant doucement la tête. Pour quelqu'un qui n'était pas en mesure d'aborder beaucoup de sujet en italien, il savait déjà bien le parler selon moi. Son accent n'était pas moche du tout. Il s'appliquait véritablement pour être au plus juste dans ses mots et sa façon de prononcer chaque lettre. Et ce n'était pas quelque chose qui était donné à tout le monde. « Penso, è già ben. » Lui répondis-je avec un sourire sincère. Oui, je le pensais vraiment. Au delà du fait que ce mec avait tout l'air d'être un gros bras, il me semblait ne pas être que ça. Apparemment, il était même très cultivé. Ce qui était somme toute assez rare. « Votre accent est vraiment bon ! » Ajoutai-je en anglais pour être certain que le fil de la conversation soit bien suivit de notre part à tous les deux, et avec une franche sincérité, comme à ma bonne habitude. Ce n'était pas mon genre de me montrer sympa juste pour le plaisir ou quoi que ce soit de ce genre. J'étais juste quelqu'un de vraiment sincère.

Enfin soit, assez discuté à ce sujet. Je n'allais pas faire preuve de phraséologie pour insister sur le fait qu'il était plutôt bon pour parler l'italien. Quand il me demanda où je comptais aller comme ça, je mentionnai ma soudaine envie d'aller passer un peu de bon temps à la plage. Ca faisait bien longtemps que je n'y avais pas mis les pieds. Et souffler un peu loin de la grande ville, et tout à fait seul, ne pourrait pas me faire grand mal. Ainsi avais-je pour projet de sortir un peu, pour un week end entier. « Moi aussi ! La plage me manquait terriblement. C’est peut-être pour ça que je suis tombé sur le même chemin que vous… Fancy that. » Et j'avais eus sacrément de la chance qu'il ait eut la même idée que moi, au même moment, pour sûr. Sans lui, je serais sans doute en train de crever de déshydratation sur le béton fumant, en plein soleil. Bref, je devais bien reconnaître que je lui devais quand même beaucoup ! Et ça, je ne l'oublierais pas ! « Eh bien on peut dire que j'ai eus de la chance qu'elle vous manque, quand elle a décidé de me manquer à moi ! » Remarquai-je sur un ton amusé, en hochant la tête.

« Je pense que j’ai trouvé le problème… On dirait que cette pièce est… » Je m'approchai d'un pas pour le regarder faire et fronçai les sourcils pour tenter de comprendre ce qu'il tentait apparemment, difficilement, à faire. « …décalée. Ouais, ça devait être ça. » Si monsieur gros bras n'arrivait pas à replacer correctement la pièce dont il était question, je doutais de pouvoir y arriver moi. Non pas que je n'avais pas la moindre force, hein. Mais pour un truc pareil ... Non, ce n'était vraiment pas mon truc. « Est-ce qu'il faudra la faire changer ? » Lui demandai-je en songeant déjà à la somme d'argent que j'allais devoir débourser pour ça. Ce n'était pas que je manquais franchement d'argent. Mais je ne supportais pas de débourser pour des choses pareilles. Ca m'ennuyait même sacrément. Mais soit ... Il fallait bien le faire pourtant. Parce que ce n'était pas tout ça ... Mais ma voiture était une chose très importante. De nos jours, il était quasiment vital d'en avoir une. Et si elle pouvait être en bon état, eh bien c'était encore mieux, évidemment ! « Vous faites quoi dans la vie ? » Mayday, mayday, question piège ! « Je suis peintre. Ce qui fait de moi, un sacré cliché. Italien peintre ... Hm. Et vous ? » Ce n'était pas vraiment un mensonge, puisque ça représentait une part importante de ma vie et une partie de mes revenus.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.





HJ :
* trad : je pense que c'est déjà bien
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyVen 12 Juil - 17:51

« Est-ce qu'il faudra la faire changer ? »

« Oh oui. Je pense que ça tiendra jusqu’au garage, mais ne reprenez pas la route, ce serait dangereux. »

Il regardait le moteur, essayant de trouver quelque chose d’autre qui aurait pu déconner. Il ne voyait rien de spécial. Pour lui, la pièce fautive avait été remise à sa place, temporairement. Alex s’approcha du siège conducteur, s’installa dessus en jetant un œil à son propriétaire pour être sûr qu’il n’y avait pas de mal entendu, prit soin de laisser la porte ouverte et tourna la clé d’un cran juste pour activer la batterie. Il ne voyait rien sur le tableau de bord qui indiquait qu’il y avait un problème sous le capot. Il approcha son visage, tapota le voyant lumineux avec son doigt, comme pour le réanimer, mais rien. Il tourna complètement la clé cette fois et le moteur cracha deux brefs instants avant de démarrer. Alex sourit, victorieux. Il coupa le moteur et réessaya, histoire d’être sûr que ce n’était pas un coup de chance et qu’il ne partirait pas en laissant Rafaello dans le même état. La voiture démarra de nouveau. Il coupa le moteur et sorti de la voiture, fermant le capot. Il lui demanda alors ce qu’il faisait dans la vie, avant de conclure sur l’incident technique. Rafaello lui révéla qu’il était peintre. Alex leva les sourcils. C’était bien rare de trouver des gens artistes peintres. Il avait toujours cru que c’était sans avenir et qu’il était très difficile de réussir sa vie dans ce milieu, à moins d’être Picasso ou Vermeer. Il laissa cependant échapper un rire à la façon dont Rafaello avait répondu. C’est vrai, c’était un peu cliché. Mais Alex avait un peu de mal à y croire. Ce n’est pas trop le genre d’homme qu’il voyait être peintre. Remarque, sa tête était bourrée de clichés sur ce métier, il imaginait un mec avec une blouse pleine de peinture, une oreille pourrie et une grosse barbe dans laquelle se perdrait les cendres de cigarette. Autant dire que Rafaello ne remplissait aucune des conditions. Mais bon, il n’avait pas eu l’air de mentir jusque-là, aucune raison de croire qu’il avait commencé.

« Moi je… Je suis dans l’informatique. En ce moment, en tout cas. Rien de bien passionnant, c’était juste histoire de m’installer. »

Alex reprit donc son diagnostic final. Il avait temporairement remis la pièce à sa place, ce qui lui semblait bien risqué. Il avait même douté que ça fonctionne mais il semblait que ça avait été le cas. Il pointa le tableau de bord du doigt avant de reprendre la parole.

« Au passage, vous devriez faire vérifier le voyant qui indique qu’il faut regarder sous le capot, il aurait dû s’allumer avec ce type de problème… Pour le reste, je pense que tout fonctionne. Allez juste rapidement au garage. »

Il tira un chiffon de sa poche qu’il avait amené de sa voiture en prévision d’une réparation d’urgence et l’humidifia un peu avant de se frotter les mains pour faire partir les traces noires qu’il avait dessus.

« Je suppose que les Hamptons attendront. Pour vous, en tout cas. »

Il laissa échapper un petit rire. Rien de bien méchant. Il avait trouvé la présence de Rafaello agréable pendant cette demi-heure et était une fois de plus content d’avoir fait une rencontre sympathique. Il ne savait pas trop comment finir la conversation, s’ils allaient se revoir, éventuellement boire une bière un soir, enfin, s’il était du genre bière. Peut-être que ce serait juste une rencontre éphémère et qu’ils disparaîtraient l’un l’autre dans l’océan newyorkais. Alors qu’Alex allait reprendre la parole en se tournant vers son interlocuteur, il aperçut une voiture pas comme les autres arriver un peu plus loin. Un peu tard, se disait-il. Comme par hasard, c’est au moment où il avait réussi à rendre service à quelqu’un qui avait besoin d’aide que du renfort arrivait. Et d’ailleurs, pas n’importe quel renfort.

« C’est moi où ils ont parfois tendance à arriver un peu trop tard… »

Il avait dit ça en balançant sa tête dans la direction de la voiture. C’était une voiture de police du NYPD. Alex se demandait alors si Rafaello avait appelé du renfort pour qu’on vienne l’aider et que la police aurait été les premiers sur place. Peut-être même qu’il aurait dit être en danger pour qu’ils viennent plus vite. Improbable, ça faisait une heure et demie qu’il était là. Quand la voiture de police s’arrêta derrière celle d’Alex, ce dernier commença à froncer des sourcils. Ils n’avaient pas vraiment de raison de s’arrêter, à moins que ce fussent eux qu’ils cherchaient. Ou lui. Il jeta un œil vers Rafaello pour voir si celui-ci se rongeait les ongles de les voir arriver mais il ne pouvait pas voir son visage. Alex supposa simplement, aussi pour rassurer son anxiété, que les policiers avaient dû s’arrêter là pour voir s’ils n’avaient pas besoin d’aide. Alex ajusta ses lunettes de soleil et avança vers les deux officiers qui sortaient de leur voiture. Il parla assez fort pour être entendu, prenant les devants sur Rafaello.

« Everything’s fine here officers. Juste une petite panne, on a réussi à réparer ça. »

Il sourit, mais le policier qui était le plus proche de lui ne lui retourna pas le sourire. C’était un peu trop suspect pour Alex, il était de plus en plus sûr que quelque chose ne tournait pas rond. Il voyait l’autre policier tourner autour de sa voiture en regardant par les vitres, malheureusement tintées. Il regarda donc par celle de l’avant pour voir ce qu’il y avait sur la banquette arrière mais ne trouvait rien d’autre qu’un pack à moitié ouvert de bouteilles d’eau.

« C’est votre voiture ? »

Le policier fouineur s’était adressé à lui. Il était surpris de la question. Que pouvait-il chercher ? Qu’avait-il vu à l’intérieur ? Il avait une arme, tout à fait légale, mais elle était soigneusement rangée, impossible qu’il l’ait vue. Il approcha  de lui et son collègue fit un geste lui indiquant de ne pas trop s’avancer.

« Hum, oui. Pourquoi ? Il y a un problème ? »

« On va voir ça. »

Alors que le fouineur était resté près de sa voiture, l’autre policier approcha de Rafaello. Alex était sur ses gardes. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, mais il n’avait rien à se reprocher, il n’était pas près de se laisser faire. Avec ses connaissances en droit, il pouvait aussi être très embêtant pour les forces de l’ordre, alors ils ne pourraient pas aller trop loin.
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyDim 14 Juil - 15:45




ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

« Oh oui. Je pense que ça tiendra jusqu’au garage, mais ne reprenez pas la route, ce serait dangereux. » Bien sûr, je ne tenais pas à prendre un tel risque. Je ne voulais pas franchement tomber une seconde fois en panne, le même jour. Et pour éviter ça, j'allais donc me contenter de reprendre ma voiture pour retourner sagement en plein coeur de New-York, où je trouverais un garage pour y laisser temporairement ma voiture. Le temps pour eux de voir ce qui clochait et s'en occuper. « Non. Je vais me contenter de l'emmener au garage. Tant pis. » Répondis-je en haussant les épaules. Ce n'était pas non plus la pire des catastrophes de l'année. Dans ma vie, j'avais connu bien pire qu'une simple petite panne de rien du tout. Ce n'était donc clairement pas une raison de me laisser abattre ou autre connerie de ce genre. Et puis je pourrais tout à fait emprunter la voiture d'Ana, si jamais elle ne me revenait pas assez vite et que j'avais besoin d'une auto rapidement. Bref, je n'étais donc pas non plus dans une merde noire. Enfin, plus maintenant que je venais d'être secouru par un parfait inconnu.

Je me contentai de me détacher de la voiture sans réagir plus que ça, quand l'homme monta à bord de ma voiture. Il semblait hésitant, comme si je pouvais m'inquiéter. Mais honnêtement, il faudrait être désespéré pour vouloir voler mon tas de ferraille qui, en plus d'être en sale état, ne contenait aucun objet ou quoi que ce soit de valeur. Ce n'était qu'un tas de ferraille qui méritait un bon passage dans un garage et, tant qu'à faire, un sacré nettoyage. Rien de plus que ça. Sa voiture était sans doute bien meilleure que la mienne. Parce que je ne m'intéressais pas assez à ces conneries là pour me racheter une voiture. Ce serait comme de jeter de l'argent par les fenêtres pour moi. Je préférais dépenser de façon plus intelligente ! Je commençais d'ailleurs à mettre de l'argent de côté pour pouvoir organiser un mariage digne de ce nom. Parce que je comptais bien épouser Analyssia, quand notre couple aurait enfin retrouvé un visage digne de ce nom. J'ignorais quand. Mais je savais que j'avais quand même encore un peu de temps avant que ça n'arrive. De quoi me laisser mettre tout l'argent nécessaire, de côté.

Quand Alex rit à ma remarque sur le fait que je dois peintre, était un cliché pur et dur, je fus bien incapable de savoir si c'était à cause de ma plaisanterie ou à cause du cliché en lui même. Dans un cas comme dans l'autre, de toute façon, je ne le prenais pas mal du tout. Parce que j'étais bien un cliché à moi tout seul, autant le dire. « Moi je… Je suis dans l’informatique. En ce moment, en tout cas. Rien de bien passionnant, c’était juste histoire de m’installer. » Je souris faiblement, bien que ce coup ci, mon regard fut des plus sérieux. Lui au moins avait un emploi tout à fait respectable et qui lui permettait de gagner sa vie, comme les gens "normaux". Contrairement à moi qui devais vendre de la drogue depuis une dizaine d'années maintenant et qui mentait à sa petite amie pour qu'elle l'ignore. Moi qui faisais vivre ma petite famille grâce à cet argent illégal. Oui, j'aurais vraiment voulu pouvoir me reconvertir pour exercer un emploi qui ferait de moi un homme bon sous tous rapports. Si je le souhaitais réellement de toutes mes forces, je savais pourtant bien que ce n'était pas prêt de m'arriver. Ou que, même, ça ne m'arriverait jamais.

« Au passage, vous devriez faire vérifier le voyant qui indique qu’il faut regarder sous le capot, il aurait dû s’allumer avec ce type de problème… Pour le reste, je pense que tout fonctionne. Allez juste rapidement au garage. » Ah bon ? Je me préoccupais tellement peu de la mécanique, que j'ignorais totalement ce détail. En fait, même dans ma propre voiture, je me contentais de connaître ce qu'il fallait connaître pour pouvoir conduire, ni plus ni moins. Je n'avais pas de poste radio. Et la clim, comme le chauffage, ne fonctionnaient plus depuis belle lurette, entre autres choses. Mais pour moi, ce n'était pas d'une grande nécessité. Par des chaleurs comme il en faisait ce jour là, il suffisait d'ouvrir les fenêtres pour faire un peu d'air. Et le tour était joué. De toute façon, une clim pouvait s'avérer emmerdante, à provoquer des rhumes assez inattendu en plein été. Bref, je préférais voir le positif, même dans le négatif. Et il valait mieux compte tenu de toutes les merdes qui avaient pu m'arriver au cours de ma vie. « Je penserai à en faire part au garage, pas de souci et merci pour ça ! » Répondis-je sincèrement, en souriant.

« Je suppose que les Hamptons attendront. Pour vous, en tout cas. » J'eus une légère grimace et lui lançai un regard peu amène. Pas bien méchant, tout comme sa remarque. Simplement un peu de frustration et de déception à l'idée de voir mon week end tomber à l'eau de la sorte. Enfin ... "tomber à l'eau" n'avait pas franchement sa place dans cette histoire. Loin de là même. « Il semblerait, oui ... J'espère que vous en profiterai pour deux ! » Répondis-je en riant doucement. Parce que lui, contrairement à moi, se préoccupait sans doute davantage de sa voiture. Assez pour ne pas connaître de souci comme moi je venais d'en connaître un. Bien vite, mon attention fut attirée par la voiture de police qui arrivait dans notre direction et ralenti avant de s'arrêter totalement. Je retins une grimace à l'idée de la raison pour laquelle ils s'arrêtaient là. Et entendis à peine qu'Alex prenait la parole. J'étais trop occupé à regarder les hommes quitter leur véhicule et faire le tour de celui de mon sauveur du jour. J'écoutai leur bref échange sans broncher plus que ça et regardai ensuite l'un des policiers qui s'approchaient de moi. Sur mes gardes, je le vis faire le tour de ma propres voitures avant de s'arrêter devant moi.

Regard planté dans le sien, je ne flanchai pas et cru reconnaître en lui l'un des nombreux flics qui avait vérifié mes papiers, quelques nuits par ci par là alors que je vendais mes merdes dans les rues de New-York. Mais il y en avait eut tellement, que je ne savais pas si j'avais également eus droit à une course poursuite avec lui, ou non. Après un regard suspect à mon adresse, le policier s'éloigna pour rejoindre son collègue avec qui il eut un échange à voix basse, avant de nous faire à nouveau face. « On vous suspecte de faire parti d'un cartel d'eau. » Et ma réaction fut instantanée. Incapable de m'en empêcher, je fus pris d'un véritable fou rire, que je tentai vainement d'interrompre en portant une main à ma bouche. « Pardon mais ... Un cartel d'eau ? Quoi ? Je n'ai aucune trace de flotte dans ma putain de caisse. Alors quoi ? Alex, est-ce que vous revendez, illégalement de l'eau ? Mon Dieu, c'est tellement mal ! » Bon, oui, j'avais cette fâcheuse tendance à me foutre royalement des flics et à les faire tourner en bourrique, pourtant bien conscient du fait que c'était outrageusement mal. Mais merde ... je ne m'étais jamais tout à fait fait prendre alors que je venais de la drogue. Et là, j'allais me faire pincer pour revente illégale d'eau. C'était possible ?

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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyVen 19 Juil - 16:04

« On vous suspecte de faire partie d'un cartel d'eau. »

Alex leva les sourcils, évidemment plein de surprise. Il ne comprenait pas bien ce qu’on lui disait. Il comprenait les mots mais par leur sens. Un cartel d’eau ? Des gens qui revendaient de l’eau illégalement ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Il commençait à chercher rapidement dans son esprit tout ce qu’il aurait pu entendre ou lire qui pourrait l’aider à comprendre. Anecdotes, lois, témoignages, n’importe quoi qui pourrait lui rappeler une histoire passée d’un « cartel d’eau » ou qu’est-ce qui pourrait faire que des gens sont accusés de vendre de l’eau illégalement. Il trouvait rien mais commençait à trouver la situation bien étrange. Quelque chose ne tournait pas rond, on ne s’attaque pas à deux pauvres inconnus en les accusant d’être des revendeurs d’eau hors la loi. Déjà que le titre sonnait faux. Les policiers n’étaient pas juste tombés sur eux par hasard, quelque chose lui disait qu’ils étaient à leur recherche. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui aurait pu mettre cette rencontre hasardeuse dans cette situation. Peut-être qu’ils ne les cherchaient pas tous les deux. Alex jeta un œil rapidement sur Rafaello. Et s’il avait été là pour le piéger ? C’était improbable mais Alex ne pouvait pas se permettre de négliger quoique ce soit. Il réfléchissait à la quantité d’eau qu’il avait dans la voiture et était persuadé qu’il était impossible de l’accuser de la revendre. Cependant, il quittait New York, on pourrait lui reprocher d’aller chercher d’autres bouteilles après une vente bien réussie. Il regardait les policiers fixement quand Rafaello reprit la parole, plein de sarcasme et étant à la limite de se moquer des policiers. Il fallait dire, leur idée était bien bête.

« Pardon mais ... Un cartel d'eau ? Quoi ? Je n'ai aucune trace de flotte dans ma putain de caisse. Alors quoi ? Alex, est-ce que vous revendez, illégalement de l'eau ? Mon Dieu, c'est tellement mal ! »

Alex pensait qu’il avait réagi d’une façon un peu trop démesurée. Il avait eu à faire à la police à Los Angeles alors qu’il s’était mis dans des affaires un peu douteuses, comme des bagarres, et il avait fini par comprendre qu’il ne servait à rien de jouer au malin avec eux. Les inspecteurs étaient plus futés et pouvaient se laisser prendre au jeu, mais les uniformes, eux, étaient directs et se fichaient bien de la technique, ils parlaient, dirigeaient et embarquaient à souhait. Cependant, malgré cette réaction, Alex afficha un sourire très discret. Rafaello avait quand même eu le culot de leur répondre comme ça, il trouvait assez amusant. Et puis, qu’il soit de son côté ou pas, il fallait qu’il joue à son jeu. Il fallait que les deux hommes aient tous les deux l’air de n’avoir tellement rien à se reprocher qu’ils pouvaient se permettre de rigoler. A l’image du bon flic – mauvais flic il pensait qu’il fallait jouer le bon suspect – mauvais suspect. Rafaello avait réagi rapidement, Alex jouerait alors le mec plus calme et qui veut comprendre, tout en restant sur la même longueur d’onde que Rafaello.

« Je m’appelle Alex White. Qu’est-ce qui se passe exactement ? »

Il vit alors le bon flic s’avancer, pas celui qui avait dit qu’ils étaient soupçonnés. Ils étaient organisés, ça se voyant. Sûrement un briefing express juste avant de sortir de la voiture. Alex s’imaginait bien les deux policiers se partager la tâche, l’un qui prendrait le costaud, l’autre qui prendrait le…l’autre.

« Mr White, Alex… Je peux vous appeler Alex ? »

« Non. »

Alex avait lancé un regard qui défiait l’autorité du policier mais derrière ses lunettes de soleil, rien n’était passé. Il avait tendance à ne pas apprécier quand les forces de l’ordre prenaient la liberté de parler aux gens d’une manière trop familière, de les traiter comme coupables avant que quoique ce soit ait été prouvé. Il laisse continuer le policier, mécontent de la tentative ratée d’adoucir le climat.

« Très bien. Mr White, vous avez beaucoup d’eau dans votre voiture. »

« J’ignorais que c’était un crime, surtout par cette chaleur. »

Alex était persuadé qu’il irritait la patience du policier. Notamment du second policier, celui qui était plus impulsif d’apparence, plus prêt à bondir, un peu comme quand il avait ouvert le bal en les accusant. Alex restait encore silencieux. Il n’était pas dans la provocation excessive mais il voulait bien faire comprendre qu’il n’aimait pas qu’on lui marche sur les pieds, et qu’il n’était pas prêt de se laisser faire. Il commençait lui-même à être un peu énervé. Il n’aimait pas qu’on essaie d’atteindre à son intégrité ou celle de ses amis. Rafaello était une connaissance toute fraîche et il ne savait presque rien sur lui, mais il fallait se serrer les coudes, ils étaient tous les deux dans la même embrouille.

« Un crime, non. Une chance, oui. Mais revendre cette eau aux nombreuses personnes qui sont en manque, ce, sans permis, c’est illégal. »

Alex laissa à son tour échapper un petit rire. Un peu par nervosité. Il leva les épaules en répondant.

« Vraiment alors ? C’est de ça que vous nous accusez ? »

Il se retourna vers Rafaello un instant avec un visage de « c’est dingue nan ? ». Le deuxième policier prit la parole.

« Ça se comprend vous savez, si j’aurais autant… »

« Avais. »

Il avait coupé la parole du policier pour le corriger et celui-ci n’avait pas du tout apprécié. Mort de honte de la faute qu’il avait faite, il ne termina pas sa phrase. Mais Alex avait compris ce qu’il voulait dire. Il essayait de lui faire croire qu’à sa place, avec de l’eau et des gens dans le besoin, il aurait été tenté de se faire de l’argent aussi. C’était bien mal connaître Alex.

« Non mais sérieusement, revendre de l’eau illégalement ? Pourquoi pas de la drogue avec ? »

A cet instant, l’un des policiers posa son regard sur Rafaello. Alex sentit son cœur battre très fort l’espace d’une microseconde. Il avait l’impression d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Ils avaient tilté sur sa phrase et ça l’inquiétait. Le policier qui avait réagi s’avança vers Rafaello, les deux pouces coincés dans sa ceinture.

« Et votre nom, à vous, c’est quoi ? »
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyDim 21 Juil - 1:45




ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

C'était quand même complètement dingue ... Toute cette situation l'était. Et ce, de façon démesurée. Est-ce qu'on pouvait vraiment coffrer des types pour cartel d'eau ? L'idée était hilarante, oui ... Mais surtout, complètement conne. Quel intérêt de revendre de l'eau ? Il était très facile de trouver des bouteilles. Suffisait de se rendre dans un magasin et d'en acheter, point barre. Il était même possible de trouver des fontaines et robinets publiques. Alors quel intérêt d'en revendre de façon illégale ? On les aurait volés à un grossiste et serait actuellement en train de les refourguer illégalement à de pauvres gens assoiffés ? Mon Dieu. L'idée était si tordue, que j'étais incapable de ne pas en rire et de ne pas me moquer quelque peu des deux flics qui nous accusaient à tort et à travers. Et puis c'était vrai que je n'avais même pas d'eau avec moi -pour mon plus grand malheur d'ailleurs !-. La seule flotte que j'avais provenait de la bouteille qu'Alex m'avait gentiment donné en me trouvant là. Avec ça, je ne voyais pas bien comment on pouvait m'accuser d'en revendre. Et puis ce serait quand même con de se faire prendre pour ça alors que je n'avais jamais été arrêté en tant que dealer. Parce que je courais plus vite que les flics, que je connaissais mieux les petits passages secrets et que j'étais également plus malin qu'eux. « Je m’appelle Alex White. Qu’est-ce qui se passe exactement ? » Oh, lui était beaucoup plus poli et posé que moi. Sans doute n'avait-il jamais eut à faire à la police. Woah, c'était donc encore possible de nos jours, d'avoir une vie plus ou moins bien rangé et ne touchant jamais à l'illégal et la connerie trop poussée ?

« Mr White, Alex… Je peux vous appeler Alex ? » « Non. » Un rire pur et dur m'échappa à cette réponse franche. Rire que je parvins à dissimuler tant bien que mal, derrière une légère mais sonore toux, que je cachai derrière ma main. Ouais. Assez étrange, j'en convenais aisément. Non franchement, ces deux flics auraient mieux fait de rester sagement dans leur voiture, à batifoler comme deux gosses. Tranquillement, j'allai poser mes fesses sur le capot de ma voiture, sans cesser d'observer les trois hommes dont l'un qui continuait de m'observer avec intensité. Si je ne m'étais pas retenu, je lui aurais sans doute tiré la langue. Ou demandé s'il voulait une photo de moi. Non pas que j'avais douze ans d'âge mental ... Mais presque, parfois. Ca m'arrivait d'être aussi con que ça, je ne pouvais pas dire le contraire. Est-ce que c'était mal d'avoir gardé une âme d'enfant ? Bof, pas que je sache non. Mais d'être con, sans doute que c'était mal oui. Genre super mal. Surtout quand ça risquait de me faire passer quelques heures en garde à vu parce que j'aurais eus le malheur de me moquer un peu trop d'un flic. En même temps, un flic aussi con, on était bien obligé de s'en moquer !

« Très bien. Mr White, vous avez beaucoup d’eau dans votre voiture. » « J’ignorais que c’était un crime, surtout par cette chaleur. » Tout en baillant ostensiblement, je levai le bras gauche pour regarder l'heure. Mon Dieu que ça tournait. Et avec tout ça, Ana attendait sans doute toujours l'appel que j'étais supposé lui donner en arrivant. En arrivant où ? Je n'étais arrivé nulle part. Plus à cause de ces deux idiots qu'à cause de ma voiture qui, grâce à Alex, pouvait à nouveau rouler. Pas de façon éternelle non. Mais un peu plus que juste avant son intervention en tout cas. Je reposai mon regard sur Alex toujours en train de papoter -pas très joyeusement- avec l'un des flics. Quand je croisai le regard d'Alex, j'eus un léger sourire de compassion. On ne se connaissait pas le moins du monde ... Et pourtant, on se trouvait tous les deux embarqués dans une histoire complètement folle et abracadabrantesque. Bah ... Ca ferait une bien étrange et amusante aventure à raconter autour du repas familial ça, non ? Ouais, bof, ou pas en fait. Inutile d'inquiéter Ana ou même Katerina, avec des histoires aussi débiles.

« Non mais sérieusement, revendre de l’eau illégalement ? Pourquoi pas de la drogue avec ? »
Au regard que je sentis se poser sur moi, je me retins de lever les yeux au ciel. Bravo. Palme d'or de la plus belle bourde, officiellement décernée à ce gentil jeune homme apparemment bon sous tous rapports. Bon, je ne pouvais pas lui en vouloir. Ce n'était pas comme s'il l'avait fait exprès. Comment aurait-il pu deviner que depuis le début, il avait à faire à un dealer de drogues ? Ce n'était évidemment pas écrit sur mon front. Sans quoi, je serais très certainement derrière les barreaux depuis un bon bout de temps maintenant. Or, je n'étais jamais allé au delà de quelques petites heures en garde à vue. « Et votre nom, à vous, c’est quoi ? » Bon ... Eh bien voilà. Etait arrivé le moment où ils s'intéressaient un peu trop à moi. Pourquoi ne continuaient-ils pas plutôt leur joyeuse petite conversation, en continuant de faire comme si je n'étais absolument pas là ? Ca m'allait très bien à moi, vraiment ! « Ma véritable identité ou celle que j'emprunte pour revendre de l'eau de façon illégale ? » Demandai-je presque trop sérieusement, sans baisser le regard devant celui du flic. « Je vous ais déjà vu quelque part ... » Ah ? Pourvu que ça ne soit pas l'un de ceux qui avaient eut à me courir après. De quoi lui mettre un peu trop la puce à l'oreille quant au fait que j'avais bien un truc à cacher. Et un truc plus grave qu'un peu d'eau. « Nous allons procéder à une fouille corporelle. Messieurs, face à la voiture, mains dessus, je vous prie. » Sans m'en cacher, je levai les yeux au ciel avant d'obtempérer. Et grimaçai en sentant ses mains tâter mes poches. Je ne me trimbalai pas avec ma marchandise, il ne trouverait donc rien. « Ah oui, je crois m'souvenir. La dernière fois qu'on s'est croisés, vous m'avez fais la même chose. C'est juste professionnel n'est-ce pas ? Non je demande ... Parce qu'au second coup, je pense que je suis en droit de m'interroger à ce sujet ... » J'avais beau tenter de me raisonner en me rappelant qu'il n'était pas bon de les provoquer, c'était plus fort que moi.

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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyVen 2 Aoû - 3:19

« Ma véritable identité ou celle que j’emprunte pour revendre de l’eau de façon illégale ? »

Alex fit une grimace furtive. Il trouvait tout de même assez drôle que Rafaello ait le courage de s’adresser ainsi, défiant l’autorité qui s’était épongée dans le cerveau des officiers. Il fallait du courage pour oser les défier, remettre en question le pouvoir qu’ils avaient. Les policiers n’étaient pas du genre à apprécier. On les formait en leur promettant beaucoup de démonstration de force et en leur apprenant des principes tels que la loi et l’ordre vaudraient mieux que tout. Complètement formatés, ils n’appréciaient pas quand quelqu’un venait faire le malin. C’était pour ça qu’Alex avait fait la grimace. Tout irait plus vite s’ils pouvaient se débarrasser de la police rapidement et sans suites. Le fait que Rafaello montre qu’il n’avait pas peur d’eux avec beaucoup d’ironie et de sarcasme ne pouvait rendre la chose plus rapide. Alex allait devoir être encore plus rusé pour trouver comment se débarrasser d’eux.

« Je vous ai déjà vu quelque part… »

Les yeux d’Alex voyageaient très rapidement entre tous les protagonistes de la scène. Il était persuadé quelque chose n’allait pas. Rafaello le savait, on pouvait voir sur son visage qu’il cogitait sur la situation. D’abord le soudain intérêt pour Rafaello quand Alex avait parlé de drogue et maintenant le policier qui déclare avoir l’impression d’avoir déjà rencontré Rafaello. La connexion était vite faite. Alex commençait à trouver la tournure des événements très mauvaise et il ne sentait que rien de bon ne pouvait en sortir. Si Rafaello avait déjà eu des problèmes, liés à la drogue manifestement, alors il serait simple de leur faire porter le chapeau de revente illégale. Peu importe ce qu’ils revendaient. Alex commençait à rapidement faire défiler tout ce qu’il savait qui pourrait les aider, il préparait sa défense, prêt à faire tomber son verdict sur les policiers. Il savait très bien qu’il était plus malin qu’eux, il avait à disposition une multitude de connaissances. Sur ce point-là, ils n’avaient aucune chance. Mais il fallait faire attention de ne pas les énerver en voulant à tout prix être le plus malin.

L’un des deux policiers souhaitait alors les fouiller. Le cerveau d’Alex marchait à vitesse folle. Il voulait trouver une solution pour ne pas avoir à aller sur ce chemin-là. Il n’avait rien à se reprocher et ne portait rien qui pourrait lui porter préjudice, mais il ne savait pas ce que pouvait avoir Rafaello sur lui et il ne comptait pas le laisser comme ça. De plus, s’ils les laissaient entrer dans ce jeu-là, avancer sur ce terrain-là, ils prendraient confiance et seraient tenter d’aller plus loin. Alex devait les arrêter au plus tôt, quitte à s’imposer. Il esquissa un sourire quand Rafaello osa une fois de plus une blague pimentée auprès de l’agent de police qui voyait cette fois sa virilité hétérosexuelle en prendre un coup. Alex n’avait pas exécuté l’ordre de l’officier et ne se tenait pas les mains sur la voiture. Il observait la scène quand il se tourna pour remarquer le collègue qui approchait sa main de sa voiture. C’était le moment d’agir et il savait comment s’y prendre.

« Hum, officer! »

Il avait parlé fort pour que le policier comprenne que c’était à lui qu’on s’adressait. Ce dernier leva les yeux, la main toujours très proche de la poignée de la portière. Il devait commencer à comprendre ce qu’on allait lui dire.

« A moins que vous n’ayez un mandat, je vais vous demander de ne pas toucher à ma voiture. »

Le policier qui fouillait Rafaello s’interrompit et porta son attention sur la scène qui venait de commencer. C’était exactement ce qu’Alex avait prévu, que le policier détourne son attention de Rafaello et s’intéresse à ce qu’il se passait à côté.

« Je vous ferai par ailleurs noter que d’après le Quatrième Amendement de la Constitution, la fouille au corps doit être basé sur des faits apparents découverts à travers un questionnement logique qui pourrait intelligemment et raisonnablement conduire à soupçonner qu’un individu a commis un crime. On appelle ça Probable Cause. Or, vous êtes arrivés sur une route qui quitte la ville de New York, êtes tombés sur un homme essayant de réparer la voiture d’un autre homme, tombée en panne, avaient remarqué quelques bouteilles d’eau dans une des voitures et n’avez rencontré aucune hostilité de la part des deux hommes. Suite à ces observations, vous avez soupçonné ces deux individus de revendre illégalement de l’eau, à quelques kilomètres de là, et avez demandé à les fouiller pour trouver…quoi ? De l’eau ? »

Alex avait retiré ses lunettes de soleil pour parler et les remettait maintenant avec un sourire aux lèvres. Il affichait clairement une mine qui voulait dire que tout ça ne tenait pas debout.

« Cependant, j’accepte de me soumettre à la fouille pour vous prouver ma bonne foi, mais sachez que j’appellerai immédiatement mon avocat. »

Il levait les bras en angle droit comme pour lui proposer de le fouiller. Il voyait le pas hésitant du policier en face de lui. Alex avait fait comprendre une seule chose : il connaissait la loi.

« A moins que vous ne préfériez partir… »

Il avait fait un signe de tête vers leur voiture, comme pour les inciter. Il avait visé juste et les policiers savaient probablement que leur histoire ne tenait pas debout. Pour des raisons qu’il ignorait, Rafaello avait attiré le regard, mais les policiers ne pouvaient rien y faire. Qu’ils passent leur chemin, pensa Alex.
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MessageSujet: Re: Rafaello & Alex | Water smuggling Rafaello & Alex | Water smuggling EmptyVen 2 Aoû - 22:29




ALEX & RAFAELLO
Water smuggling

Mes réactions face aux deux agents de police, ne nous aidait sans doute pas du tout, Alex et moi même. Parce que si de son côté il tentait vainement de nous débarrasser des deux hommes en demeurant poli et courtois, c'était loin d'être mon cas .En effet, de mon côté, je me jouais royalement d'eux et l'assumait pleinement. Même si je savais bien que c'était idiot et que ça ne pouvait que nous attirer des ennuis, à l'un comme à l'autre. Oui, je le savais et pourtant je ne pouvais m'en empêcher. Non, ce n'était pas pure idiotie de ma part ! Disons simplement que ... Ca m'amusait de les provoquer de la sorte. Et que, oui, j'y prenais un plaisir dingue. Comme cet idiot en prenait peut-être à me tâter -l'air de rien- comme il était tout juste en train de le faire. Encore une connerie de ma part, évidemment. A croire que je ne savais faire que ça, raconter des conneries. Mais c'était principalement parce que j'étais conscient du fait que je ne risquais absolument rien ! Qu'ils le veuillent ou non, ils ne pourraient nous arrêter. Cartel d'eau, et puis quoi encore hein ?  Quant au fait qu'il lui semblait m'avoir déjà vu quelque part, il aurait bien du mal à trouver où. Ou s'il me soupçonnait d'être dealer de drogues -ce que j'étais bel et bien, pour mon plus grand malheur- il ne trouverait rien ni sur moi, ni dans ma caisse. Parce que je n'étais actuellement pas en train de bosser ni même sur le point de le faire. Je ne me trimbalais pas avec de la drogue sur moi, à longueur de temps. Et heureusement, contre toute attente ! Sans quoi, rien que là, j'aurais pu me faire coffrer. Une chose qui n'aurait sans doute que moyennement plu à Annalyssia qui ignorait toujours comment je gagnais ma vie.

« A moins que vous n’ayez un mandat, je vais vous demander de ne pas toucher à ma voiture. » Un lent sourire étira mes lèvres. Je remerciais sincèrement le Seigneur, d'avoir mis un tel homme sur ma route. Et ce, quand bien même j'étais loin d'être croyant. Mais pour le coup, j'acceptais de faire semblant s'il fallait remercier quelqu'un pour ça. Ce type avait décidément l'air de tout savoir, comme en attesta la suite de ses propos. C'était une vraie bénédiction qu'il soit tombé du ciel et me sois venu en aide. Je faillis même applaudir ses propos une fois qu'il retrouva le silence et replaça ses lunettes de soleil sur son nez. Incroyable ! Ce type était vraiment incroyable ! Je retins un rire quand mon regard se posa sur les deux flics à la mine hésitante. Ah ouais, ils en prenaient un sacré coup. Mais au regard que me lança celui qui se trouvait le plus près de moi, je compris que ça ne se terminerait pas aussi facilement. Pas pour moi du moins. Eh merde ! « A moins que vous ne préfériez partir… » Encore une fois, je pris le temps d'observer les regards que s'échangeaient les deux hommes. Ils semblaient véritablement hésitants et incapables de savoir ce qu'ils devaient faire ou ne surtout pas faire. Ce coup ci, je m'empêchai de sourire, histoire de les calmer un peu plutôt que de les provoquer pour ne pas changer. Si je voulais pouvoir repartir tranquillement et sans m'attirer plus d'ennuis que ça, il fallait à tout prix que je prenne sur moi et même, tant qu'à faire, que je la ferme une bonne fois pour toute. Peut-être qu'alors ils pourraient envisager de gentiment me laisser remonter à bord de ma voiture et partir ? Je pouvais toujours rêver après tout ...

Je ne me rendis pas compte que l'un des flics venait de faire le tour de ma voiture et de s'arrêter côté passager. Je ne le su que lorsqu'il prit la parole. « Mr White, vous êtes libre de partir. En revanche, Mr Viscenti, je crains que vous ne deviez nous suivre au poste. » Oh merde ... Putain ! C'était quoi ce délire encore ? Qu'avait-il bien pu voir dans ma voiture ? J'étais pourtant blanc comme neige pour une fois ! « Et en quel honneur ? » Demandai-je sur un ton irrité ce coup ci.  « La poudre blanche sur le siège passager. Je crains qu'il ne s'agisse de coke. » Hein ? Quoi ? c'était quoi ce bordel, encore !? Il n'y avait pas de coke dans ma caisse. Impossible ! Ce serait trop crétin de se faire avoir comme ça en plus ! Histoire de vérifier quand même, je me penchai et aperçu rien qu'une petite trace de poudre blanche.   « De la farine ! » M'exclamai-je, soudainement frappé d'une illumination. Mais bien sûr, il ne me cru pas. Et pour être tout à fait certain, il récupéra ce qu'il pouvait, pour y mettre dans un sachet, pendant que son collègue me menottait. Comme si c'était vraiment nécessaire. Je lâchai un soupir excédé et les suivis sans me faire prier.  « Hey ! Si un de ces quatre t'as besoin de quoi que ce soit, que je pourrais faire pour te remercier, n'hésite pas à demander mon numéro à la galerie où j'expose. Tu demandes Rafaello ! » M'exclamai-je à l'intention d'Alex, en lui donnant rapidement l'adresse de ladite galerie avant de disparaître dans la voiture de flic. Un goût de déjà vu. Et tout ça pour quoi ? Pour rien. Je fus libéré quelques heures plus tard, parce qu'il s'agissait bel et bien de farine. Sur le chemin pour quitter les lieux, je croisai plusieurs flics qui m'observaient avec l'air de se dire qu'ils finiraient bien par m'attraper vraiment un de ces quatre. Je quittai les lieux en affichant un sourire victorieux.

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