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Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre]

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MessageSujet: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyLun 23 Sep - 10:45

Je me trouvais dans ma boutique, il y avait une petite chose que j’avais eu ce matin : petit un, ma chienne avait mangé tous mes meubles, petit deux, un retard pour les livraisons des livres, petits trois, un idiot avait cassé ma vitrine et donc, je me retrouvais devant des travaux…Encore une fois…Je me trouvais devant ma boutique et j’avais alors la simple envie d’aller hurler à toute vitesse. Je vous explique….

Tout d’abord cela commence à trois heures du matin, je me couchais après avoir fait une courte nuit. Alors comme beaucoup, je voulais simplement profiter de ma nuit pour dormir un peu. Sauf qu’un idiot de service à prit ma vitrine pour un but et donc avec une telle envie de foutre la pagaille, il avait pris un caillou et paff ! Plus de vitrine ! Il faut vraiment être c… pour se dire que cela ne va pas gêner les gens. Mais bon, me levant tout en prenant une batte de baseball, je disais à ma chienne : « Iloa, tu vas être gentille, arrêtes d’aboyer comme ça…. » Je la voyais qui grognais et qui mettais ses babines en arrière, elle avait bien grandit depuis six mois, elle était là devant moi elle était déjà en bas dans la vitrine. Je suivais avec ma batte de base ball, en pantalon et en haut de pyjamas, je mettais ma batte sur le sol alors que je voyais ma vitrine cassée en mille morceaux. Frustrée, je criais alors que le type se trouvait là : « Bah, vas-y faut pas vous gêner ! Casser tout ! » Fort heureusement pour moi, le boucher arrivait et tandis qu’il était mon ami, il voyait ma batte de base ball ; et il savait que je risquais fortement de m’en servir….Il appelait la police tandis que les autres commerçants  descendaient dans la rue. Iloa quand à elle avait mis le type devant le mur et lui aboyant dessus. Je souriais sachant qu’elle pouvait très bien s’attaquer à ses bijoux de famille…L’appelant ; elle venait à mes pieds, mais voyant les gars du quartier, il ne risquait pas de se sauver de sitôt. La police arriva et bien entendu, j’ai dû passer le reste de ma nuit au poste de police.

Donc en entendant l’horloge sonnait midi et ma tête en voyant mon lieu de travail, je déposais une affichette : « Fermé pour la journée. » Reculant un peu, je voyais donc ma vitrine et après avoir mis les panneaux de bois, j’attendais donc le livreur de vitre afin de savoir combien est-ce que cela allait me couté. Bien entendu, je me trouvais plus en pyjamas, mais bon, bien que j’avais une sacrée mine de pas réveillé, j’avais droit à un tas de questions : « Ce n’est pas ouvert ? », « Il s’est passé quoi ? », alors que je répondais à toutes les questions, je voyais le livreur de journaux venir à midi et me dire en riant : « A vous êtes dans le journal en plus, c’est chouette ça. ». Le payant, je prenais mes journaux et mettant une table, je les disposais dessus. Il fallait que l’artisan en vitre puisse alors faire correctement son travail, je devais donc aussi ne pas lui encombrer le passage. Ma chienne en haut avait mis ses pattes sur le rebord de la fenêtre et dès qu’elle voyait l’homme aboyait fortement.  Elle le connaissait, il était déjà venu et donc, elle voulait son bonjour, elle ne s’arrêta qu’une fois qu’il le lui ait dit. Puis, la journée continuait, et mes clients venaient comme à leurs habitudes.


Dernière édition par Olive K.Denali le Lun 30 Sep - 21:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyLun 23 Sep - 14:46

Comme tous les matins, Zelda consultait les prévisions météorologiques de ses collègues et s’habillait en conséquence avant de quitter son appartement. Ou plutôt le taudis dans lequel vivait depuis quelques semaines et qui avait bien failli la tuer. L’agent immobilier qui s’était chargé de lui trouver un logement avait volontairement omis de lui signaler que les installations ne répondaient plus aux normes de sécurité imposées par l’Etat… Et elle en avait fais les frais – ou sens propre comme au figuré – lorsqu’elle avait tenté de remettre le courant. Electrisée dans son propre appartement, le comble pour une personne qui passait la plupart de son temps à chasser orages et tempêtes ! Une chose était sûre : il allait entendre parler d’elle ! Zelda comptait bien contacter un avocat pour le traîner en justice et réclamer gain de cause. Tout l’argent qu’elle investissait dans les travaux de réhabilitation du logement lui serait remboursé jusqu’au dernier cents, elle y veillerait ! Pour l’instant, l’état de son appartement était tel que la jeune femme n’avait guère envie de s’y éterniser et elle se retrouvait malheureusement prise au piège d’une spirale infernale. En effet, par désespoir de cause, elle choisissait de faire du lèche-vitrines, entrait dans les magasins qu’elle finissait par dévaliser, puis culpabilisait une fois rentrée chez elle ! Comment les travaux étaient-ils supposés avancer si Zelda préférait claquer son argent pour des dépenses totalement inutiles plutôt que pour les travaux ? Malgré cette prise de conscience manifeste, la simple vue de son appartement en pagaille suffit à la faire soupirer bruyamment et à lui donner une fois de plus l’envie de quitter l’endroit.

Elle flânait à présent dans les rues de Jamaica, les mains profondément fourrées dans ses poches et la démarche nonchalante d’une personne qui n’a manifestement aucun plaisir à marcher dans la rue. L’idée de rejoindre Staten Island pour se rendre au centre de dressage lui avait traversé l’esprit, mais l’épisode de sa ‘rencontre’ avec Kellen le pompier volontaire, restait encore un peu gênante. Celui qui était également son collègue dresseur de chiens l’avait vu en mauvaise posture et, il fallait l’avouer, elle s’était conduite comme la dernière des idiotes lorsqu’il s’était tenue à son chevet. Le pire ? C’est qu’elle ne pouvait pas mettre ça sur le compte des éventuels médicaments qu’on lui avait prescrit.

Finalement, son regard se posa sur la vitre brisée d’une librairie qu’un ouvrier était justement en train de réparer consciencieusement. Zelda devait faire changer les châssis de ses fenêtres et installer des doubles vitrages avant l’hiver, mais avec tous ces problèmes d’électricité, ça lui avait échappé. Elle se mordit la lèvre, hésitante. Serait-il bienvenu de sa part si Zelda entrait à l’intérieur pour connaître le montant des travaux au propriétaire du magasin ? C’est prise de remords que la jeune femme poussa la porte de la librairie, actionnant la clochette, sans remarquer la pancarte qui en stipulait pourtant la fermeture. « Bonjour. » dit-elle à l’attention de l’ouvrier qui l’observait comme si elle venait de faire une chose interdite. Zelda ne s’arrêta pas pour autant, non, elle s’avança un peu plus à l’intérieur en regardant autour d’elle.  

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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyLun 23 Sep - 15:56

Le chaos ! Oui, un vrai champ de bataille pendant que j’essayais de tout nettoyer correctement. J’avais pourtant passé l’aspirateur, et le balai, j’avais même interdit à ma chienne de venir pour éviter qu’elle ait des morceaux de verres dans les coussinets. Je voyais donc les gens venir dans ma boutique et les saluant doucement, je voyais une jeune femme venir. Je regardais alors de qui il s’agissait. Je disais : « Bonjour, bienvenue chez Mara. Vous désirez quelque chose ? » Pour une fois, je me demandais bien si je pouvais pas rester là à ne rien faire, mais après le départ de Camryn, je me retrouvais seule. James passait une fois de temps en temps et donc, je devais absolument trouver d’autres personnes. Je prenais donc le temps de poser mon balai, et je disais : « Faites attention aux morceaux de verres, j’ai passé le balai et l’aspirateur mais il doit en rester encore. » Je tenais à ce que tout se passe bien, et donc, pour une fois, je trouvais que la suite serait donc bien plus intéressante que prévue. Je me disais que pour le moment, je n’entendais plus ma chienne à part ses pattes sur le sol. Elle devait donc être allée dans son panier.

Voyant un autre client venir, je m’occupais de lui. Je tenais à ce qu’il ne manque de rien. Lui vendant ses journaux et sa revue pour sa femme, je finissais de l’encaisser, et tout en trouvant les restes des cartons à ranger. Je sortais alors les livres à ranger. Puis, me dirigeant du regard vers ma vitrine, je voyais bien que l’homme en question avait du mal à finir ce qu’il avait commencé. Je le voyais me dire avec insistance. «  Madame, vous devriez mettre la grille en acier afin de tenir votre vitrine. Elle est trop grande, la prochaine fois, cela peut être pire. » J’approuvais, et je lui disais : « J’ai appelé le ferronnier, et normalement, il devrait venir rapidement. » Je le voyais donc partir, et tout en ayant une sensation comme quoi cela allait partir en cacahouète, je soupirais sachant que cela serait bien plus difficile par la suite. Vu la vitrine et les travaux, j’en aurais encore pour deux jours.
Je continuais donc de faire attention à tout et je prenais bien la sensation que tout irait encore de travers. Je me demandais bien si mes clients et clientes littéraires allaient alors accepter encore les travaux dans ma boutique.


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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyDim 29 Sep - 20:40


En regardant autour d’elle et en examinant toutes les grandes étagères qui l’encerclaient, Zelda se rappela que c’était bel et bien la première fois qu’elle mettait les pieds dans une librairie. Oh bien sûr, elle avait déjà fréquenté les bibliothèques, mais pas de magasins de livres. Dire qu’elle n’y mettait les pieds que pour un renseignement. Elle était incorrigible et se surprenait parfois à être frustrée de son propre comportement ! Zelda ne resta pas seule bien longtemps puisque la propriétaire des lieux, sûrement alertée par le bruit de la sonnette, s’empressa de la rejoindre pour l’accueillir. « Bonjour, bienvenue chez Mara. Vous désirez quelque chose ? ». Bien qu’elle l’eut accueillit le plus simplement du monde, la jeune femme avait presque l’impression d’être sur une autre planète, car jamais mais un vendeur de New York ne l’avait accueillie aussi gentiment. En général, ils ne souriaient qu’aux porte-monnaie et elle soupçonnait le sien d’avoir une relation étroite avec le vendeur de chaussures. Zelda ouvrit la bouche, prête à lui expliquer l’objet de sa visite, mais s’abstint et fut, de toute façon, interrompue par la vendeuse. « Faites attention aux morceaux de verres, j’ai passé le balai et l’aspirateur mais il droit en rester encore. ». Sitôt dit, sitôt fait ! Zelda jeta un coup d’œil à terre et se mit sur la pointe des pieds pour tenter d’éviter lesdits morceaux de verre qu’elle ne distinguait pas. « Oh. » marmona-t-elle en se décalant un peu. « Bonjour. En fait, je… ». Zelda n’eut pas vraiment le temps de continuer sa phrase puisque l’ouvrier l’interrompit. «  Madame, vous devriez mettre la grille en acier afin de tenir votre vitrine. Elle est trop grande, la prochaine fois, cela peut être pire. »« J’ai appelé le ferronnier, et normalement, il devrait venir rapidement. ». La jeune femme, quant à elle, suivait la discussion comme un match de ping-pong. La propriétaire des lieux semblaient être aux prises avec les travaux, si en plus un ferronnier devait y venir pour effectuer des travaux, elle craignait que sa question ne lui paraisse trop déplacée. « Vous n’étiez pas fermée ? Parce qu’à vrai dire, je suis entrée sans regarder la pancarte. » avoua-t-elle, un peu honteuse. « Je cherche un… ». Petit temps de réflexion au cours duquel elle décida finalement d’aborder un autre sujet. « Livre. Oui, je cherche un livre. » lâcha-t-elle en riant nerveusement. « Sans blague ? » ajouta-t-elle en se tapant le front. Pour le coup, elle se conduisait vraiment comme une idiote, comme à chaque fois qu’elle se sentait mal à l’aise, d’ailleurs. « De cuisine. J’ai vu que vous faisiez des coffrets assez sympas avec le livre de recettes et les ustensiles. J’aimerais bien faire mes propres cupcakes sans brûler mon appartement. ». Zelda se félicita intérieurement de la parade qu'elle avait trouvé pour entretenir la conversation, ce qui n'était pas vraiment son fort. « Enfin, je ne suis pas enceinte donc mes envies peuvent attendre, si vous êtes fermée... »


Dernière édition par D. Zelda Spinoza le Mar 1 Oct - 20:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyLun 30 Sep - 21:38

« Non, je ne peux pas fermer sinon je perds trop de benefices. Je ne peux pas rester comme ça sans ouvrir. » Je la voyais donc me dire qu’elle cherchait un livre, et tout en souriant, je me demandais bien ce qu’elle avait. Je réalisais qu’il était bien mieux pour moi de lui répondre. « Sur la cuisine ? Oui suivez-moi. » Je posais mon balai sur le comptoir et je faisais signe à la jeune femme : « Quel genre de cuisine ? » Il fallait bien que je demande des choses afin de savoir ce que ma client aimait ou pas. Néanmoins, elle me parlait de cupcakes, et tout en disant ceci, je l’amenais devant les étagères : « Vous êtes un brin gourmande n’est-ce pas ? » Je continuais en souriant, et je voulais juste que cela dure le plus longtemps possible. Bien que les travaux se finissent, je voyais donc que les clients commençaient à venir un peu plus dans la boutique. Je jetais un œil une fois de temps en temps pour voir s’il était possible d’en avoir encore, et tout en restant avec ma cliente, je lui disais : « Vous êtes nouvelle ? Je ne vous ai jamais vu dans le quartier. » Je m’arrêtais un instant, et je présentais deux livres qui pour moi étaient assez complets. Puis tout en les mettant sur la table derrière moi, je disais : « Vous pouvez les feuilleter, il y a une table. Après, si vous voulez, je vais regarder dans les coffrets. Que j’ai dû ranger ici…» Me baissant pour prendre les tiroirs qui se trouvaient sous les étagères, j’en sortais donc un ou deux que je vendais le plus souvent possible. Je les mettais sur mes genoux et me relevant, je disais : « J’ai ces deux-là, après il faut voir si cela peut vous intéressez.  »
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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyMar 1 Oct - 23:06

Bien que l’endroit était tout à fait charmant et d’une sérénité propice à la lecture, il avait sérieusement été mis à mal par l’ouvrier chargé de remplacer la vitre brisée et Zelda en vint même à penser que la librairie n’était pas ouverte. Lorsqu’elle avait une idée en tête, Zelda avait cette fâcheuse manie à ne pas prêter attention à ce qui l’entourait et c’est d’ailleurs ce qui lui avait coûté pas mal d’ennuis par le passé. Manifestement, ce trait de caractère était toujours présent et lui réserverait d’autres surprises à l’avenir ; elle en était convaincue. « Non, je ne peux pas fermer sinon je perds trop de benefices. Je ne peux pas rester comme ça sans ouvrir. » lui assura la propriétaire. Zelda ne put retenir un soupir de soulagement, portant même la main à son cœur. Enfin, elle comprenait tout à fait le point de vue de la jolie brune. Surtout lorsqu’on prenait l’économie actuelle en considération. « Ca ne doit pas être évident avec… tout ça. » dit-elle en englobant le matériel de l’ouvrier d’un geste ample de la main. Finalement, la discussion dévia bien vite sur le livre dont Zelda avait prétendument besoin. Enfin, à bien y réfléchir, la jeune femme adorait les cupcakes et n’était pas contre l’idée d’en consommer quelques-uns de son cru. Encore fallait-il qu’ils soient réussis… « Sur la cuisine ? Oui suivez-moi. ». Zelda acquiesça d’un signe de tête et suivit le guide à travers la boutique pendant que sa guide continuait de lui poser quelques questions, sûrement pour savoir quel livre lui conseiller. « Quel genre de cuisine ? ». Elle n’y avait pas vraiment songé. La cuisine n’était pas du tout son domaine de prédilection, même si elle rêvait de dresser de magnifiques plats sur lesquels elle a l’habitude de lorgner devant les émissions TV, pendant qu’elle-même déguste un plat surgelé. « La cuisine pour les nuls, vous avez ? » ironisa-t-elle dans le but de lui donner un petit aperçu de toute l’étendue de son savoir-faire en matière de gastronomie. Elle savait faire cuire des pâtes… et encore ! « Vous êtes un brin gourmande, n’est-ce pas ? ». Zelda fit mine de ne pas voir du tout où elle voulait en venir, mais son petit sourire la trahissait. Oui, elle était gourmande. « Je plaide coupable. Malheureusement, je ne suis pas une grande cuisinière et j’aimerais bien m’y mettre avant qu’un homme ne me demande en mariage. ». En fin de compte, la tournure de la conversation était intéressante même si le mariage n’était pas du tout dans ses projets. Bien loin de là. « Vous êtes nouvelle ? Je ne vous ai jamais vu dans le quartier. ». Finement observée. Elle devait avoir fidélisé sa clientèle pour être aussi observatrice, en tout cas. «Je me suis installée à New York il y a quelques mois seulement, je profite d’un congé sabbatique pour faire de nouvelles choses... Comme me mettre à la cuisine. » lui sourit-elle. « Vous pouvez les feuilleter, il y a une table. Après, si vous voulez, je vais regarder dans les coffrets. Que j’ai dû ranger ici… J’ai ces deux-là, après il faut voir si cela peut vous intéressez. ». Suivant le conseil de la vendeuse, Zelda s’installa à la table indiquée avec les quelques ouvrages. « Je bave déjà devant les illustrations… Feuilleter un livre de cuisine me donne tout de suite envie de l’acheter. » avoua-t-elle. Dire qu’elle avait mis les pieds dans cette boutique pour un simple renseignement qui n’avait rien à voir avec les livres qu’elle feuilletait… « Toutes les recettes m’ont l’air vraiment délicieuse, ceci dit, j’ai une préférence pour ce bouquin ; les ingrédients me parlent plus que les autres aux noms imprononçables qu’il y a dans l’autre. ».
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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptySam 5 Oct - 14:37

« Oui, pas vraiment, j’ai eu le réveil un peu dur. Il y en a marre des gens qui font ça dans le quartier. Ce n’est pas très plaisant. Mais bon, il faut faire avec. » Il était vrai que j’en avais marre de supporter donc cette pagaille. Les gangs de la ville commençaient donc à venir dans le quartier et malgré les plaintes des commerçants, on ne voulait pas d’arme dans nos boutiques, enfin, on se demandait si on allait en prendre. Cela faisait encore le débat, et pour ma part, j’allais donc aménager mon comptoir avec une vitre blindée et avec ma chienne Iloa avoir un sentiment de sécurité. Je finissais donc d’écouter ce qu’elle avait à dire parce que pour le moment, il fallait que je me concentre sur ce qu’elle voulait. Je suivais donc la conversation et tout en me disant que je devais aider ma nouvelle cliente, je lui répondais : « Il n’y a pas de honte à lire ce genre de livre. Donc, pas de soucis pour cela. Ils sont vraiment bien faits ses livres. J’en ai lu quelques-uns, et je trouve qu’ils sont corrects et bien remplis. » Je souriais lorsqu’elle me disait qu’elle voulait apprendre avant qu’un homme ne lui prenne sa main. Je riais et je lui disais sérieusement : « Il devra vous prendre telle que vous êtes. Même si vous ne savez pas bien cuisiné, il faudra qu’il accepte vos défauts comme vos agréables bons points dans votre caractère. » Je savais que cela pouvait être difficile à accepter mais bon, il était nécessaire que tout cela aille bien mieux par la suite, je lui disais : « Ne désespérez pas, un homme vous aimera même si vous ne cuisinez pas bien. Après si vous voulez apprendre j’ai une amie qui donne des cours. Si cela vous intéresse bien entendu. » Je me rendais compte qu’il était bien mieux pour moi aussi de ne pas me tromper, mais je tenais aussi à aider. Il y avait un proverbe qui disait que de donner un sourire permettait d’en avoir. Et voyant ma cliente, je me disais qu’elle avait bien besoin d’un tout petit sourire. Me relevant pour mettre les coffrets sur la table, je me demandais bien si cela devait aller bien pour la suite. Néanmoins, je lui disais : « Je vais vous faire un prix pour votre première visite. Et puis, si vous voulez revenir pour une autre fois, il sera toujours possible pour vous d’en commander d’autres si vous le désirez. » J’avais dit cela avec patiente et enthousiaste pour lui donner le sentiment que tout était possible. Je la voyais un peu surprise et je lui disais : « A chaque fois cela me donne faim, donc pour ma part, je n’en ouvre un que si je dois faire un diner pour des amis. D’ailleurs si vous voulez le feuilleter après l’avoir acheté, j’ai mis un coin lecture et vous pouvez prendre un thé ou un café si vous le voulez. » Prenant le livre où elle avait du mal à lire les ingrédients, et je feuilletais un peu le bouquin. Oui, je me disais que celui-là je n’arriverais pas à le vendre. Il fallait bien que les grands noms de la cuisine fassent des livres mais ils oublient de faire des livres dans les mots de la vie de tous les jours.
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MessageSujet: Re: Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] Un éléphant dans un magasin de porcelaine, oh pardon, des livres....[Libre] EmptyVen 1 Nov - 15:09


« Oui, pas vraiment, j’ai eu le réveil un peu dur. Il y en a marre des gens qui font ça dans le quartier. Ce n’est pas très plaisant. Mais bon, il faut faire avec. ». Pour sûr, elle se doutait bien qu’il n’y avait rien de croquignolesque à se réveiller dans des conditions pareilles. Pour toute réponse, Zelda afficha une moue compatissante. Elle avait lu dans les journaux locaux qu’il y avait une vague de criminalité ces derniers-temps, que la police mettait tout en œuvre pour arrêter les responsables, mais l’affaire avait pris des proportions politiques et le Maire de New York était inévitablement pointé du doigt. Il faut vivre avec, avait-elle dit. Effectivement, les citoyens ne pouvaient pas faire justice eux-mêmes par crainte de représailles, mais ce n’était pas eux de s’habituer à la présence de criminels dans le quartier. Certes, une vitrine brisée était considérée comme du « petit vandalisme » mais les choses pouvaient rapidement prendre de grandes proportions. Peut-être que les délinquants ne s’étaient pas arrêtés au simple fait de briser une vitre, d’ailleurs : « Il ne vous ont rien volé ? » demanda-t-elle.

La discussion s’orienta ensuite sur les exploits culinaires de la jeune femme. Maintenant qu’elle se trouvait en librairie, cela lui semblait le moment idéal pour prendre de nouvelles résolutions et se mettre à la cuisine. « Il n’y a pas de honte à lire ce genre de livre. Donc, pas de soucis pour cela. Ils sont vraiment bien faits ses livres. J’en ai lu quelques-uns, et je trouve qu’ils sont corrects et bien remplis. ». Zelda sortait un peu des sentiers battus. Elle avait un peu honte de ne pas savoir cuisiner alors que d’autres jeunes femmes de son âge étaient devenues de parfaites maîtresses de maison. Récemment, son horloge biologique avait tiré la sonnette d’alarme et l’américaine se surprenait même à vouloir une certaine stabilité. « Il devra vous prendre telle que vous êtes. Même si vous ne savez pas bien cuisiné, il faudra qu’il accepte vos défauts comme vos agréables bons points dans votre caractère. Ne désespérez pas, un homme vous aimera même si vous ne cuisinez pas bien. Après si vous voulez apprendre j’ai une amie qui donne des cours. Si cela vous intéresse bien entendu. ». Zelda se laissa rassurer par la sagesse de la propriétaire des lieux et ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle parlait en connaissance de cause. Elle ne voulait pas trop s’avancer, mais quelque chose lui disait que la belle brune était toujours célibataire et peut-être en quête du grand amour. Et puis, cette idée de prendre des cours de cuisine, ça lui semblait être une très bonne idée. « Merci, je me considère moins comme un cas désespéré à vous entendre parler et j’avoue être pessimiste lorsqu’il s’agit de ma vie privée. Rupture difficile… » avoua-t-elle dans un sourire. Effectivement, côté cœur on ne pouvait pas vraiment dire que Zelda était née sous une bonne étoile. Même les derniers intéressés en date semblaient la fuir ; sans doute la trouvait-il un peu décalée. « Mais je ne vais pas vous embêter avec tout ça, vous êtes libraire et de toute évidence j’ai besoin d’un psy. » dit-elle en riant doucement avant de reprendre plus sérieusement. « Cette idée de cours de cuisine me tente bien, j’avoue que je n’y ai pas vraiment pensé alors que c’est à la mode en ce moment. Vous auriez les coordonnées ? » demanda-t-elle, intéressée.

Pendant que Zelda dévorait la couverture des livres & coffrets que la propriétaire des lieux lui proposait, cette dernière reprit : « Je vais vous faire un prix pour votre première visite. Et puis, si vous voulez revenir pour une autre fois, il sera toujours possible pour vous d’en commander d’autres si vous le désirez. ». Zelda afficha un air ébahi et en regretta presque de ne jamais avoir pris le temps de franchir le seuil d’une librairie avant aujourd’hui. « C’est vraiment gentil de votre part, vous venez de gagner une nouvelle cliente. » s’exclama la jeune femme. Effectivement, avec tout ça, elle en oubliait totalement la raison de sa venue et elle était persuadée de repartir sans la précieuse information. « A chaque fois cela me donne faim, donc pour ma part, je n’en ouvre un que si je dois faire un diner pour des amis. D’ailleurs si vous voulez le feuilleter après l’avoir acheté, j’ai mis un coin lecture et vous pouvez prendre un thé ou un café si vous le voulez. ». Son regard se posa justement sur l’endroit que lui désignait Olive et lui trouva un certain charme. C’était tellement paisible, douillet… Plus que chez elle, en tout cas. « J’adore votre librairie, tout est vraiment très bien pensé. Je vais vous prendre ces livres alors. » dit-elle en lui montrant le coffret et quelques bouquins. C’est alors qu’en se dirigeant vers la caisse, son oreille capta les pleurs d’un chien et elle le chercha aussitôt du regard. « Oh, vous avez un chien ? » demanda-t-elle, intéressée.
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