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Self Esteem - Jefferson Greenwald

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MessageSujet: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyLun 16 Sep - 7:58

Jeff & Nea
Self Esteem



Mes talons hauts claquent sur le sol en marbre du bâtiment, mon pas est décidé, mon visage inexpressif, et mon regard incisif. Je suis accompagnée de Jeff, pour faire ce que je m’apprête à faire néanmoins, il faut être seule, je n’ai pas besoin de Jefferson, il est là ouais, mais lorsque je vais me retrouver dans la salle d’interrogatoire, je serais seule. Je me déhanche, le dos droit, les bras le long du corps, battant le rythme de mes jambes. J’écarte les bras pour que la sécurité me check, et non je ne suis pas armée, mon flingue et mon couteau attendent sagement à la planque. « Vous pouvez passer. » Me dit le gars avec froideur et j’hoche la tête avant d’entrer à la suite de Jeff dans l’ascenseur qui nous emmène vers le haut commandement du FBI. C’est le jour du test, voir si je suis apte à reprendre du service ou non. Si c’est non, ce n’est pas cool du tout, la mise à pied résonnerait pour moi, comme le plus grand échec de tous les temps. Nous sommes quand même les meilleurs, nous avons buté le plus grand assassin sur le marché, le plus pourri de tous mine de rien ! Dans le top 5, Ibrahim était quand même 4ème ! n arrive au 21ème étage, les portes s’ouvrent et déjà un agent en costume vient nous réceptionner, on m’emmène dans une pièce seule, et je tourne la tête vers Jeff une dernière fois avant de le retrouver pour le verdict, lui adressant une œillade sans sourire. Ils ne savent pas pour nous, et c’est tant mieux, sinon Jefferson devrait passer le test aussi et même s’il semble aller bien, je ne suis pas sure qu’ils le laisseraient me surveiller. Je m’assieds sur une chaise en métal, tandis qu’un laborantin colle sur ma poitrine des patchs, ainsi que sur mes tempes, sur mon poignet droit etc… Détecteur de vérité oblige. Un agent vient s’installer devant la valise ouverte, contrôle le moniteur et commence son grand fatras de questions. « Vous vous appelez bien Neavia Powell ? » « Oui » « Vous avez bien 33 ans ? » « Oui » « Vous habitez bien… ? » « Oui » « Votre couleur préférée est le … ? » « Oui » « Vous êtes un agent secret du FBI ? » « Oui » « Vous avez été assigné à la surveillance de Jefferson G. ? » « Oui ». L’entretien dura pas loin de 20 minutes et au son je pus savoir que tout ce que je dis n’étais que vérité, il ne posa aucune question gênante sur ma vie privée, incluant désormais Jeff justement, ce qui me permit de ne pas mentir du tout. Oui, mon entrainement sur le détecteur de mensonge est tel que je peux mentir sans me faire repérer, mais ils s’en doutent je pense, d’où le fait que je porte plus de capteur sur moi, que tout autre personne. On me décolla tous les patchs, avant de me demander de regarder un film comprenant tout un tas d’images diffusées rapidement, puis de me demander de citer les images dans l’ordre. A la fin de la matinée, portant une brassière de sport et un jogging, je courrais sur un tapis, avec tout un tas de machines qui m’analysaient, et des câbles qui pendaient un peu partout me liant à elles. A travers la vitre miroir, je ne doutais pas que l'on m'observe... Je fus un rat de laboratoire pendant quelques longues heures. On me permit une douche, avant de m'emmener vers la salle finale, me trouvant assise sur une chaise en cuir, devant un jury, composé des plus hautes têtes du FBI, ainsi que Jefferson.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Jeu 26 Sep - 9:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyVen 20 Sep - 23:34


Self esteem


(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
C'était le genre de truc complètement inutile auquel les deux tueurs à gage devaient forcément faire face malgré tout. Neavia avait accepté de rentrer aux Etats-Unis. Et pour ne pas se faire plomber la tronche par Jefferson lui même, elle devait accepter de le laisser la surveiller de près. Très près. Et, par le même coup, qu'ils forment tout deux un duo pour le moins détonant, en travaillant ensemble. Compte tenu du tournant pour le moins surprenant qu'avait prit leur relation, ça ne devrait pas être un trop gros problème non plus. Même si Jeff était bien incapable de définir ce qui les liait tous les deux. Pouvait-on dire qu'ils étaient ensemble ? Pas vraiment. Et en même temps si. Jeff ignorait ce que c'était d'être avec quelqu'un, autre que son épouse. Ils avaient été si longtemps ensemble, qu'encore maintenant il n'était pas habitué à son absence. Pourtant, il ne la pleurait plus. L'avait-il seulement vraiment pleuré ? Non, mieux encore. L'avait-il seulement humainement aimé ? Au point de pouvoir pleurer son absence et sa mort ? C'était là le genre de question qu'il s'était posé pendant longtemps. Avant de rencontrer Neavia elle même. Enfin soit, il n'avait pas cessé de s'interroger le jour même de leur rencontre. Pas alors qu'il la détestait purement et simplement et lui aurait bien plombé la cervelle pour en être débarrassé une bonne fois pour toutes. Mais ça, c'était bel et bien terminé. Il était à l'origine de sa "dernière chance". Quand il avait reçu le contrat pour qu'il la descende, il avait proposé une autre alternative.  Qui avait, fort heureusement, été aussi acceptée.  En même temps, voir une tueuse à gage avec un tel potentiel, mourir, ça ne pouvait être bon pour leurs petits affaires. Forcément qu'ils étaient heureux de son choix à l'heure d'aujourd'hui.

Et de toute évidence, les tests qu'elle venait de passer pour qu'ils soient certains de son aptitude à reprendre le boulot, étaient plutôt bons.  Ils étaient donc apparemment tout à fait d'accord pour que les choses se fassent exactement comme ils en avaient préalablement parlé. Tout allait donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Non ? Jeff qui venait d'être rejoint par Neavia, en était certain tout en demeurant sur ses gardes. Comme toujours d'ailleurs. Il ne se passait pas un jour, une rencontre, une mission, sans qu'il ne soit sur ses gardes. Même quand il était seul chez lui, sans risque apparent de se faire attaquer par qui que ce soit, il était malgré tout encore sur ses gardes. Il vivait juste ainsi. « Tout semble bon. Jefferson, vous êtes bien conscient que si elle tombe, vous tombez avec ? » Pour sûr qu'il l'était. Il savait comment ça fonctionnait. Raison pour laquelle il ne fut aucunement surprit. Il se contenta d'un bref hochement de tête, sans une once de sourire ou autre émotion du même type. Il n'était pas capable de ça de toutes façons. Ca avait toujours été le cas. Et ce type ne s'en formaliserait pas. « Dans ce cas ... » Il tendit le contrat en bonne et du forme et un stylo. Jefferson n'eut pas la moindre seconde d'hésitation avant de se pencher pour récupérer le tout et apposé sa signature sur chaque exemplaire. Il poussa les feuilles vers Neavia, sans un mot. Encore un peu et l'agent pourrait les déclarer mari et femme. Bon Dieu de merde ... Les pensées de Jeff à cette idée, tournaient plutôt autour du dégoût et de la terreur folle, qu'autre chose.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyJeu 26 Sep - 9:40

Jeff & Nea
Self Esteem



Il hocha la tête et signa le papier, moi j’me retrouvais là, debout au milieu d’eux, devant eu même, me penchant pour signer, puis me relevant pour les regarder chacun d’entre eux. « Je tenais à dire quelque chose. » Commençais-je en joignant mes mains devant mes jambes. « Je dois dire, que j’étais sure que vous tenteriez de me faire assassiner, ça va de soit, on est des espions, ou du moins, pour moi, un assassin. Je suis dangereuse, imprévisible, particulièrement cinglée, et je connais pas mal de secrets de l’agence, donc ça va de soit, j’ai comprit. Mais… Mais, Ibrahim était un ennemi de notre pays, l’un des plus grands pourris de ce monde, et 5 assassins, ont réussis à le buter, lui et sa famille… Pas vous. Nous. Pour la plus grande agence gouvernementale avant la CIA, j’vous trouve un peu léger. » Ouais j’avais dit tout ça, au dirigeant du FBI, avec mon air de dilettante. C’est certes radical, mais ça aura le mérite de les faire réfléchir un peu, cette bande de pignoufs. « Ceci étant dit, je suis intronisée de nouveau, sous la coupelle de Mr Greenwald, qui ne manquera pas de vous informer de mes faits et gestes. » Je marchais vers une enveloppe posée devant mon chef direct, pas Jefferson j’entends, un autre plus haut placé. « Je présume que c’est ma future mission, oh non… Notre future mission. » Je posais la main sur l’enveloppe, il hocha la tête et je pris le pli. « Sur ce, messieurs, dames, bonne fin de journée à vous. » Je fis une petite révérence, regardant Jefferson pour qu’il me suivre et je sortis de la pièce en faisant claquer mes talons sur le sol, ondulante du bassin. Je ne dis rien tandis que nous étions encore dans l’établissement, les micros et les cameras, il y en a de partout dans ce nid de guêpes ! Une fois sortis, je me dirigeais vers la jetée de Staten Island, pour prendre un bateau, et nous grimpâmes à bord. Comme toujours, beaucoup de monde, ça grouillait de touriste et c’était l’endroit parfait pour ouvrir l’enveloppe et parler un peu. « Putain, et dire que ce sont eux qui protègent le pays, j’ai envie de rire ! » Lançais-je à Jefferson en me calant contre la balustrade du bateau, dans un coin reculé. Je lui tendis l’enveloppe pour qu’il regarde nos ordres de mission et croisais les bras sur ma poitrine. « T’y crois ça, sérieux on devrait créer notre propre agence de renseignements à ce rythme là… On s’rait beaucoup plus performant que ces branques, après j’peux pas leur en vouloir, ils sont sous la coupelle du président, ça va de soit. Mais putain, qu’ils sont mauvais. » Je posais mon regard sur Jefferson, regardant nos nouvelles identités, et la destination d’envoie. « Prague. » Dis-je simplement. « Bon, allons préparer tout ça. Sauf si tu as mieux à dire bien sur. » Pas de geste tendre, pas de main dans la main ils partirent, non, on est un couple complexe et on est proche que lorsqu’on est à l’abri des regards, à l’extérieur on montre rien, ça servirait qu’à nous foutre en danger bien plus.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Jeu 3 Oct - 10:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyLun 30 Sep - 22:54


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(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
Le moins que l'on puisse dire au sujet de Neavia, c'était qu'elle ne faisait vraiment pas dans la dentelle. Non, ça, ce n'était pas le genre de la maison. Pas du style à faire mine d'être ce qu'elle n'était pas le moins du monde et pas non plus à minauder comme une nana superficielle et dénuée de tout intérêt. Et c'était là une chose que Jeff appréciait tout particulièrement chez elle. Certes, il n'irait pas jusqu'à le lui avouer à voix haute et en direct. Parce que c'était trop demander que de s'attendre à ce qu'il fasse de quelconques révélations au sujet de ce qu'il pensait d'elle. Et il n'en pensait pas forcément que du bien d'ailleurs. Ils avaient beau partager une certaine relation, ils ne pouvaient tout accepter de l'autre non plus. Mais Jeff n'irait pas non plus jusqu'à la détromper devant leurs grands patrons.  En plein coeur de Gotham, ils étaient toujours en train de faire face à ces hommes qu'elle ne se priva pas de descendre en flèche sans prendre de pincettes. Le tueur à gage ne se fit pas prier pour suivre ensuite la jeune femme hors de ce lieu bondé de gens en costards cravates. Jeff la suivit donc sans un mot, mains dans les poches, regard rivé droit devant lui.  Ce n'était pas qu'il se laissait totalement guider par Neavia mais presque. Dans l'immédiat, il s'en fichait un peu. Ca lui passait par dessus la tête. Et ainsi traversèrent-ils la Grosse Pomme, côte à côte.

Ils finirent par rejoindre un bateau à Staten Island, où semblait se presser la moitié de la ville qui ne dormait jamais. Trop de gens au goût de Jeff. Mais c'était préférable pour pouvoir parler un peu plus librement, sans réellement risquer d'être entendu de qui que ce soit. Les conversations se noyaient dans le flot d'un tas d'autres conversations. « Oh oui, montons notre propre agence, main dans la main. » Se moqua-t-il tranquillement et sur un ton tout à fait sérieux. Avant de récupérer l'enveloppe qu'elle lui tendait. Il l'ouvrit, zieuta les papiers et afficha un sourire à peine perceptible. « Frère et soeur. Qui dit mieux ? » Ah, ce qu'il ne fallait pas inventer pour créer des couvertures dignes de ce nom et passer le plus inaperçu possible dans tout ça. Il haussa les épaules d'un air totalement désintéressé, quand elle mentionna l'idée qu'il puisse avoir mieux à dire. Rien à ajouter. Et ils se séparèrent pour que Jeff passe chez lui récupérer des fringues et préparer des bagages minimalistes, avant de la rejoindre chez elle. C'était une routine à laquelle ils allaient bien devoir s'habituer, maintenant qu'ils devaient bosser à deux et non plus seuls.  Et en un sens, c'était sans doute pas plus mal. Jefferson adorait tellement la compagnie ... Faux .. Totalement faux. Même si celle de Neavia n'était pas si horrible que ça. « On décolle dans la nuit. » Annonça-t-il d'emblée, en se délestant de son sac. La ville debout portait si bien son nom, que les nuits étaient semblables aux jours. « Je crois que tout ça, c'est plus de mon âge. » Blague à part ... Sans tout ça, il n'aurait plus de raison d'être.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyJeu 3 Oct - 10:47

Jeff & Nea
Self Esteem



Il se moqua, je ne pouvais pas lui en vouloir, monter un tel projet, se révèlerais délicat sans le soutien d’une grande agence gouvernementale, et puis il faudrait accepter de travailler pour des enflures. Je tiquais lorsqu’il me dit frère et sœur, penchant la tête sur le côté. « Incestueux alors. » Objectais-je sans pour autant lui glisser un regard tendre, ou je ne sais quelle connerie du type. Pas de baiser ne fut échangé, rien pas de geste tendre, nous étions probablement observé, et rien de tout ça, n’était à faire, de toute façon, je n’étais pas tendre en publique, enfin en privé… Bref. Je rentrais à la planque dans Manhattan, seule, laissant Jefferson aller récupérer ses affaires, et probablement me rejoindre plus tard. Il y  avait eu du changement, la vaste pièce qui servait de salon-chambre, c’était métamorphosée, enfin… J’avais investit dans un grand canapé d’angle en cuir noir, qui trônait au milieu de la pièce, avec devant lui, une table de salon ovale en verre polie. Le lit était toujours là, et il y avait même des draps et une couette duveteuse. Mon frigo était plein de nourriture, de la vraie. J’avais eu quelques jours, avant de passer cette étape là, quelques jours pour m’acclimater à nouveau de mes chez moi, quoique celui dans le Bronx avait été saccagé par les roumains, enfoirés. Heureusement que je ne gardais rien de précieux là bas. Non, tout était ici et avant qu’ils puissent entrer, il allait se passer quelques temps. Un bureau plus sophistiqué était installé sur la gauche de la pièce, avec plusieurs moniteurs, me relatant par vidéo de tout ce qui se passait, dehors, dans l’escalier, dans les couloirs, dans les deux grandes pièces de mon duplex, et j’avais réinvestit dans un autre ordinateur fixe plus rapide. Je retirais mes talons hauts dans l’entrée, retirais ma veste de costume, et j’allais prendre une bouteille d’eau fraiche dans la cuisine. Frère et sœur putain. La blague ! Je feuilletais le dossier, tout en regardant le but de la mission, la cible s’il y en avait une. Et effectivement, nous devrions partir pour une mission d’une semaine à Prague, en vue d’abattre Carlos Montega, un revendeur de drogue et proxénète de très jeunes filles Ukrainiennes pour la plupart. Je refermais le dossier, me dirigeant vers le placard, là encore nouvelle acquisition, grande penderie à miroirs, sortir ma valise et commencer à la faire, je pris que des tenues de putes, le but étant de me faire repérer Montega, qu’il me débauche, me retrouver avec lui seul… et la suite on la connait, une balle entre les deux yeux, tandis que Jefferson devra récupérer tous les dossiers de ce cher Carlos, faire disparaitre le corps et hop vogue la galère, on sera rentré avant Halloween. Une petite alarme se déclencha, pas trop bruyante, juste le signal qu’on entrait dans ma propriété, et c’était Jefferson, qui comme à son habitude, d’un air maussade entra dans le salon, déposant sa valise en se plaignant que ce n’était plus de son âge tout ça. Je me glissais derrière lui, posant mes mains sur ses épaules pour le masser doucement. « La retraite dans 30 ans… Courage… » Lui dis-je, tout en le décontractant. Plus tactile en privé oui, mais pas bien plus. On était ensemble oui, mais faut pas abuser non plus, et puis j’ai pas vécu avec quelqu’un depuis des lustres, ça va me faire bizarre ça. « On décolle demain matin donc… je te propose d’enfiler une tenue plus… moins stricte, et d’aller…. Se faire un petit échauffement en haut ? » Lui susurrais-je très coquine, en parlant bien sur d’un petit échange avec armes, poings et j’en passe.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Sam 12 Oct - 14:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyJeu 3 Oct - 22:22


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(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
La seule réaction de Jeff face à la remarque de Neavia concernant leur faux lien de frère et soeur, fut un léger sourire en coin. Certes. A moins de jouer leur rôle à deux cent pour cent une fois sur place et de ne même pas s'approcher, même quand ils seraient juste tous les deux en privés. Mais ça, c'était mission impossible. Surtout si ça leur prenait plusieurs jours. Ils n'étaient pas forcément tactile et n'avaient pas le besoin de s'embrasser et se câliner comme un couple un peu plus normal. Mais il y avait un minimum à côté duquel ils ne pouvaient tout simplement pas passer tous les deux. D'un côté, ils étaient quand même une sorte de couple ... Une sorte, oui. Ou juste bel et bien un couple. Mais foutrement anormal et torturé. Un couple quand même ! Un couple qui allait donc devoir se faire passer pour frère et soeur durant quelques jours. Mais il suffisait de les voir en privé pour constater qu'ils n'étaient pas réellement ça. A moins qu'une soeur ne parle sur un ton coquin à son frère ? Oui, non, pas du tout. Un soupir s'échappa des lèvres de Jeff alors qu'elle massait doucement ses épaules. Aussi doucement qu'elle le pouvait. Et venant d'elle, ce n'était pas une réelle tendresse. Mais ça avait quand même le don de le détendre et de lui faire lâcher les tensions inutiles qui lui prenaient au corps. Malheureusement, ça ne dura que trop peu de temps. Chose qu'il ne fit pas remarquer, se contentant de lui lancer un regard morne quand elle mentionna l'entraînement. Soit. Se défouler un peu ne pourrait leur faire de mal en un sens.

Avant de répondre, Jefferson pivota sur lui même pour lui faire face et pencha légèrement la tête de côté pour l'observer avec attention. « C'est le moment où on s'entraîne en se cognant dessus ? Chouette. C'est c'que je préfère ! » Lâcha-t-il calmement, sans avoir sincèrement l'air emballé contrairement à ce que ses paroles laissaient entendre. Pourtant, ça lui plaisait réellement. Enfin, non. Pas se faire cogner dessus par Neavia. Ni la frapper ... Quoi que, si, il aimait bien ça. Tant que ça ne dépassait pas les bornes. Le but n'était pas de se foutre physiquement en l'air et de s'épuiser avant l'heure. Ils prenaient l'avion dès le lendemain, très tôt, pour partir en mission. Autant y aller en étant en forme. Ce serait bien bête de s'y rendre en étant dans un piteux état et de se faire plomber justement à cause de ça. Mais ça, ils en étaient parfaitement conscients. Ils n'étaient pas deux tueurs à gage très réputés et doués, pour rien. Ils étaient conscients de bien des choses. Surtout du fait qu'il fallait partir en mission en étant le plus en forme physique possible. Pour ne pas s'épuiser trop vite et perdre bêtement la vie. Ils allaient donc s'entraîner quand même. Avec un minimum de modération. Et pour ça, Jeff se détourna pour récupérer son sac et en sortir un tee shirt et un pantalon de jogging. Sans prendre la peine d'aller se réfugier dans la salle de bains -ce serait idiot-, il se changea. Et une fois fait, il se détourna sans un regard de plus pour Neavia. « Dépêche toi donc. Je suis tout excité. » A l'idée de s'entraîner. Evidemment.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptySam 12 Oct - 14:22

Jeff & Nea
Self Esteem



Je secoue la tête en riant, après avoir bien sur maté son cul et pas que, lorsqu’il me demande de me grouiller, qu’il est excité. Je traverse le salon, retire mes fringues, et enfile un pantalon de jogging moulant et une brassière de sport, j’attache mes cheveux et déroule les bandes de boxe pour les enrouler autour de mes mains. Je grimpe les escaliers pour le rejoindre, tout en étirant mes épaules, mes bras et sautiller sur place pour échauffer mes jambes. « Pas de coups, sur le visage, sinon ça niquera notre couverture… et je ferais gaffe à tes bijoux de famille… » Lui dis-je avec un sourire pervers et taquin. Je branche la chaine hifi, Marilyn Manson se déverse dans la pièce, et je vais me placer sur le tatami, j’attends qu’il ne s’échauffe, et toute sympathie quitte doucement mais surement mes traits de visage. Concentrée, prête à en démordre, même si ce n’est pas l’ennemi, mais si lui n’est pas l’ennemi que j’aimerais abattre. Je l’ai aidé à se venger, et on est tombé sous le charme l’un de l’autre, mais on travaille toujours pour les fils de pute qui m’ont poussé à tuer mon être cher. Cet aveu là n’a jamais été fait, il ne sait pas que je suis re rentrée dans le système pour démanteler la branche du système incriminé, pour les tuer tous les uns après les autres, pour recouvrir de noirceur le plus fin écrin de lumière restant encore. Je pare un premier coup, et la danse commence, y’a que celle là que je sache danser à la perfection, j’ai besoin de ça, de cette combattivité folle, de cet affreux duel pour me sentir encore en vie. Je peux pas dire qu’il n’a pas rallumé un peu de vie en moi, ce serait me mentir, mais moi je préfère tuer seule, j’ai toujours été seule plus ou moins, je n’ai pas envie de l’emmener dans les méandres dark de ma personne, de le faire tomber, ou d’être obligée de le buter par qu’un putain de système l’aura décidé… Non… Scinder pour mieux régner, c’est ça la clé de notre salut. Mon poing fuse vers lui, il l’évite habillement et la tempête fait rage, coup de pied retourné, coup de coude, je visualise leurs têtes à eux, et je les projette contre lui, c’est pour ça que mes coups redoublent de puissance, et pourtant je me mange un coup dans le ventre, je respire difficilement, me recule, et essuie la bave à mes lèvres. J’attends, je scrute, et lui décoche un coup de pied dans l’épaule, pas assez fort pour la lui déboiter, mais assez pour le faire vaciller un peu. « C’est tout ce que t’as ?! » Lui dis-je avec véhémence pour l’asticoter, le pousser dans ses retranchements, atténuer ma colère, bouleverser le train train, chasser un peu mes sentiments réels pour lui, piquer le vif, torturer ma surface lisse. Je ne m’arrête pas, les enchainements pleuvent et je pare ses coups, même si certains touchent inévitablement leur cible. Lors d’un rapprochement, je le fais tomber et tombe avec lui, contre lui, essoufflée, en sueur, mon visage au dessus de lui, le regardant, avant de plonger ma bouche contre la sienne avec force sans tendresse, sans délicatesse, faisant saigner sa lèvre au passage.
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyDim 13 Oct - 23:50


Self esteem


(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
Les coups pleuvaient. Nombreux étaient ceux qui n'atteignaient pas leur but, parce que les deux protagonistes étaient parfaitement entraînés au combat. Mais d'autres touchaient. Et à tous les coups, ça faisait mal. Très mal. Parce qu'ils n'étaient pas en train de jouer. Ce n'était pas un jeu mais bel et bien un entraînement sérieux pour eux. Certes, ils prenaient tout de même garde à ne pas se blesser trop sévèrement. Maintenant, il n'était pas certain qu'ils fassent ça parce qu'ils éprouvaient des sentiments l'un pour l'autre. Peut-être que c'était simplement parce qu'ils devaient être en forme pour la mission qu'ils n'allaient pas tarder à entamer. Ils ignoraient exactement ce dans quoi ils allaient devoir se fourrer. Comme à chaque fois, Jeff espérait simplement qu'ils n'auraient pas à faire à des gens fétides. Ou se retrouver dans des lieux qui l'étaient. Parce que oui, ça lui était déjà arrivé par le passé. Et ce n'était pas vraiment ce qu'il préférait, pour sûr ... A la rigueur, ce qu'il préférait, c'était encore ces échanges de coups réels, avec Neavia. Le moins que l'on puisse dire à leur sujet, c'était bien qu'ils étaient définitivement un couple à part. Il était même difficile, pour ne pas dire impossible, de croire qu'ils en étaient un. Et c'était ainsi que ça fonctionnait le mieux entre eux, à n'en pas douter. Mais Jefferson avait encore la fâcheuse tendance à sous estimer la jeune femme qui parvint à le faire tomber quand il s'y attendait le moins.

Il ne broncha pas, n'afficha aucune expression et se contenta de planter son regard dans le sien. Avant de laisser échapper un grognement au contact soudain et franc de ses lèvres sur les siennes. Il n'eut pas le temps de réagir, que le goût du sang -son sang à lui- se mêlait à ce baiser pour le moins bestial. Et la seconde d'après, ils roulaient sur le sol et Jeff se retrouva au dessus d'elle.  Il força l'ouverture de ses cuisses pour flanquer les siennes entre et attrapa ses bras pour bloquer ses poignets de l'une de ses mains, au dessus de sa tête. De l'autre, il l'empoigna par en dessous le menton, pour maintenir fermement son visage en place, regard planté dans le sien et sourire de satisfaction au coin de ses lèvres. « C’est ton arme secrète ? Embrasser tes cibles pour les déconcentrer et mieux les neutraliser ? » Demanda-t-il sur un ton narquois. Certes, il osait espérer que non. Non pas qu'il était jaloux. Mais tout de même. Sans réellement attendre de réponse de sa part, parce que ce n'était pas forcément une question qui en attendait une sérieuse, il plongea à nouveau ses lèvres contre les siennes. Et lui imposa un baiser tout aussi hargneux que le précédent, ses dents se refermant sur ses lèvres sans pour autant y aller aussi franchement qu'elle même l'avait fait juste un peu plus tôt. La poigne de sa main gauche se resserra autour de ses poignets. Et celle de sa main droite en fit de même autour de son menton, luttant pour ne pas y aller trop fort et ainsi éviter de marquer sa peau.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyDim 20 Oct - 9:08

Jeff & Nea
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« Oui c’est exactement ça… » Lui dis-je avec une férocité réelle putain. Il ne moufta pas et répondit finalement assez clairement à cet appel d’une violence contrôlée. Bon ben on s’doute de ce qu’il se passa, les vêtements se mirent à voler, et je me retrouvais sur lui, agrémentant son corps, d’une chevauchée sauvage avec orgasme à la clé. Griffant sa peau, mordillant quelques parcelles de chair, lui offrant mon corps presque docile. Presque. Avant de nous faire atteindre un orgasme presque aussi, parfaitement synchro. Une douche, à deux ou seule, je sais plus, et s’allonger dans le lit, fermer les yeux et se laisser entrainer par le sommeil. Le matin arriva rapidement, et le réveil me vrilla les oreilles, 5h du matin, je me levais, traversais la pièce pour rejoindre le placard et la salle de bain. J’enfilais une mini jupe rose fluo, une paire de collant avec des formes noires, grises et blanches, une paire de Nike montantes flashy, un t-shirt trop large, et un soutif rouge. Pas besoin de passer par l’extrême relooking, il s’agissait là d’un simple rôle, pas du rôle de toute une vie. Je sortis de là, croisant le regard de Jefferson. « On peut y aller. » Lui dis-je en attrapant ma valise. Ayant glissé dans les semelles de mes chaussures des couteaux en céramiques redoutables, et ayant le long du dos, collé contre celui-ci, une machette en céramique toujours. La céramique est importante, elle ne déclenche aucune alarme de portiques métalliques à l’aéroport. Nous nous dirigeâmes vers la porte d’embarquement, après avoir enregistré nos valises respectives, elles contiennent des armes en tous genre et en soute, elles passeront inaperçues. Mâchant un chewing gum comme une vulgaire petite salope, je rentrais dans le rôle. Sœur donc, et assez vulgos pour être repérée de n’importe quel queutard. Intéressant non ? Le vol dura quelques 10 heures, et c’est un peu fatigué qu’on atterrit à Prague. Un miteux hôtel nous attendait, un deux étoiles, où je croisais quelques cafards sur le plancher. « Charmant. » Dis-je alors en traversant la petite chambre pour poser ma valise sur le lit deux places. On partageait la même chambre, pour donner un caractère hyper malsain à notre relation de composition, nous n’avions pas choisit bien sur, la grande maisonnée avait choisit pour nous. La fenêtre en bois, et vitre simple, donnait sur la façade d’un autre bâtiment ancien, et le voisin me fixait. Je lui adressais un geste de main, et un sourire de gamine. Le soir nous devions donc commencer la mission et se rendre dans un bar lounge, club, un mixe des deux, où ce cher Carlos devait recruter de force ses futurs jouets. Le but, était que je me fasse embarquer. Je sortis de la petite trousse à pharmacie une seringue avec une aiguille assez épaisse, contenant un radar GPS, qui se logerait sous ma peau, et serait indétectable. M’enfermant dans la salle de bain, tirant le rideau pour plus d’intimité, je me l’injectais assise dans la baignoire. C’est douloureux cette merde, et je restais là quelques instants, en collant mon crâne contre le mur dégueulasse de cet établissement. J’attrapais une clope et l’allumais, je sais parfaitement ce par quoi je vais passer ce soir, et je me damerais pour une ligne de coke. Je recrachais la fumée vers le plafond, et je dus sortir de là, pour aller enfiler la plus micro robe jamais encore enfilé. Une préparation soigneuse plus tard, et je sortis accompagnée de Jeff, peu de mots échangés, ça ne sert à rien, j’ai pas envie de discuter, juste d’accomplir cette mission.
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyLun 21 Oct - 23:46


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(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
C'était plus fort que lui. A chaque fois que le regard de Jeff errait en direction de Neavia, un sourire flottait sur ses lèvres durant quelques secondes. C'était réellement plus fort que lui. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait dans un style différent du sien. Mais celui là ... Non. Juste impossible. C'était le genre de fringues qui risquaient de malencontreusement disparaître. A côté de sa tenue, la façon qu'elle avait de mâcher son chewing gum, ce n'était vraiment rien. Et Jeff n'y prêtait pas le moins du monde attention. Quand il songea qu'elle donnait l'impression d'avoir l'âge de sa fille aînée, il en perdit pour de bon le sourire. Avec ça, aucun doute qu'il allait lui être aisé de se faire passer pour son frère. Même si ses convictions à ce sujet, vacillèrent quelque peu quand elle quitta la salle de bains, dans la robe la plus courte qu'il lui eut été donné de voir. Il esquissa malgré tout une légère grimace, avant de quitter l'hôtel en sa compagnie. Comme souvent, pour ne pas dire toujours, ils étaient silencieux. Ils ne parlaient jamais pour ne rien dire. Et ça allait très bien ainsi. Malgré tout, à quelques petits pas du bar où ils devaient se rendre, Jeff arrêta Neavia d'une main. « Fais gaffe à toi. » Marmonna-t-il sans même daigner poser les yeux sur elle. Ce n'était pas son genre de s'inquiéter pour qui que ce soit. Mais ce serait mentir que d'affirmer qu'il ne s'inquiétait pas pour elle.

Elle avait beau être parfaitement entraînée et tout ce qui s'ensuit, il n'en demeurait pas moins qu'il suffisait d'une fois, d'une erreur, d'un petit rien, pour que tout déraille. Même des personnes aussi entraînées qu'eux l'étaient, n'étaient jamais tout à fait à l'abris. Mais c'était un risque qu'ils acceptaient de courir sans l'ombre d'une hésitation. Aussi bien l'un que l'autre. Et ce n'était pas non plus une raison suffisante pour ne pas vivre ce qu'ils vivaient tous les deux, en dehors de ça. Alors Jeff ne s'épancha pas plus que ça. C'était déjà presque trop à son goût. Lui qui n'était pas du genre à s'épancher sur ses sentiments, n'appréciait que peu de le faire. Ca le mettait toujours sacrément mal à l'aise. Il n'eut en revanche aucun mal à se parer d'nouveau masque de composition, pour enfin entrer dans le bar. Il était prêt à laisser Neavia poursuivre de son côté. Il ne s'inquiétait pas assez pour elle, pour envisager même rien qu'une seconde, de tout arrêter. Dans le fond, l'un comme l'autre, ils vivaient pour ce métier dangereux. Ils avaient besoin de ça. Et le fait qu'ils fonctionnent plus ou moins de la même façon dans bien des situations, les aidait grandement à évoluer côte à côte sans pour autant se mettre en travers du chemin de l'autre. Et leur relation aussi étrange qu'atypique, ne serait jamais un frein à leurs missions. Sans doute parce qu'ils n'étaient pas assez "couple normal" pour ça.
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptySam 26 Oct - 15:00

Jeff & Nea
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Faire gaffe. Ouais je sais ça. On entre dans la boite, c’est bondé, bruyant, y’a un nombre de pintades en robes courtes, se trémoussant sur la pise, je vous dis que ça ! Je joue un peu avec mon ‘frère’ avant d’aller sur la piste de danse, au centre plus exactement, m’appliquant à faire pâlir les hommes et que les femmes m’envient gravement. Après tout, j’ai un corps parfait, pas un pet de graisse mal placé, et j’ai le sens du rythme, autant dire que ce n’est pas donné à tout le monde. Je me secoue sur la musique, fermant les yeux, levant les bras, me laissant porter par le dj et ses slaves de bon son. Certains mecs me reluquent, tentent de me chauffer à leur tour, et je me laisse faire, c’est le rôle qui veut ça. Du coup, je suis prise en sandwich entre deux mecs pas trop mal, mais rien en comparaison de Jefferson, et je ne parle pas seulement de leurs entrejambes bien sur ! On me caresse les hanches, la cuisse, le visage, tout y passe, et je capte dans ce flou, le regard de Jefferson, lointain certes mais présent et puis je réalise qu’à côté de lui, se trouve notre cible, il ne m’a pas encore repéré mais ça ne serait tarder. Je fais genre que je suis ivre, alors que pour réussir cet exploit, il faudrait que je me mettre à boire le bar en entier. Je rigole aux paroles de mes acolytes, avant de me séparer d’eux, et de me faufiler sur le podium central, poussant les autres pétasses, me plaçant juste en face de Jeff et de la cible, me servant de la barre de pole dance, pour attirer encore plus els regards. Plus ce sera provocateur et vulgaire, plus je serais susceptible de toucher ma cible. Et là, je fais dans le comble de la provoc’. Léchant la barre, y frottant mes fesses et plus, bref, tout y passe, j’aurais pu être sexy en faisant ça, mais on dirait juste une gamine qui a envie de se faire sauter par tous les trous, ce qui, est le but bien sur. Au bout d’à peine 2 minutes sur la barre, la cible me capte et verrouille mon regard sur moi, j’en fais de même, en lui adressant des petits sourires coquins. Et finalement, il se lève et se rapproche de Jeff, et de moi par extension, il est prêt à chasser la petite pute, allez viens qu’on ne perde pas de temps. Un mec vient me trouver, et me demande de le suivre. C’est un garde de l’autre naze, je suis, trop heureuse, en sautillant, tout en mâchant mon chewing gum la bouche ouverte, tout est une question de putain de rôle. Il m’offre à boire, je lui présente mon frère. « Je vous présente Ernestk mon frère… » Dis-je en lui indiquant Jefferson. « Il est trop trop fort, j’vous jure, il est juste super fort, moi j’le dis souvent, il pourrait être champion du monde, de la force… » Ouais, c’est moi qu’ai sortit ça, en hochant la tête comme une folle. Bref, je l’ai ferré, et je sais parfaitement qu’en sortant de la boite, les hommes qui me tombèrent dessus, étaient ses hommes, je n’ai pas paniqué intérieurement, je me suis même réjouis. C’était partit pour une mission, une autre, et je sais parfaitement que Jefferson me suivra par ordinateur… Je ne me débats pas, et j’entre de manière brusque à l’arrière du fourgon. « Qu’est ce que j’ai fait ? » demandais-je niaisement. « Pour l’instant rien, mais dans deux jours, tu vas sucer de la queue et pas qu’un peu… hein la petite pute, tu vas voir tu vas aimer ça. » Me répondit un des mecs.
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyDim 27 Oct - 11:04


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(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
S'il y avait bien un truc dans lequel Neavia excellait sans mal apparent, c'était bien dans la provocation la plus pure. C'était un peu elle tout craché à la vérité. Ce fut donc sans aucun mal qu'elle entreprit de se faire remarquer de tout ce beau monde qui se trouvait actuellement dans le bar. Rien qu'avec sa tenue déjà, elle ne passait pas inaperçue, il fallait bien le dire. C'était presque trop déjà. Mais pour attirer l'attention de notre cible, il fallait plus qu'une tenue un peu osée. Et Neavia en était parfaitement consciente, puisqu'elle entreprit, après un frotti frotta dégueulasse avec deux types, de monter sur le podium. Jeff du prendre sur lui pour ne pas rouler des yeux tant ce genre de comportement pouvait lui faire horreur. Mais c'était la mission. Quoi que c'était sans doute le genre de la jeune femme quand même. Quand l'homme que nous étions venu pécher ici ce soir, fini par sortir de la foule pour s'approcher d'elle, Jeff en lâcha presque un soupir de soulagement. Tout ça n'aurait donc pas été vain. En même temps, il n'avait jamais douté des talents de Neavia pour un tel rôle. En tout cas, il demeura parfaitement coi -ça aussi c'était simple pour lui- quand elle fit des présentations excessives et sans doute inutile puisque, de toute façon, le mec n'en n'avait que pour elle. Et c'était bien le but d'ailleurs. Puisqu'il fini par prendre enfin les choses en main, sans que le tueur à gage ne bronche le moins du monde.

Jefferson attendit de longues minutes après leur départ, avant de quitter le bar et rejoindre leur hôtel pour commencer la surveillance. C'était évidemment frustrant d'être celui qui restait de côté. Même s'il était prêt à réagir au moindre truc qui n'avait rien à voir avec les plans qu'ils avaient préalablement fixés. Mais ce n'était pas pareil. Et comme un con fini, il tenait maintenant trop à la jeune femme pour ne pas s'inquiéter de manière excessive pour elle. C'était une bonne et une mauvaise chose. Une bonne dans le sens où on ne pourrait lui reprocher de ne pas s'assurer doublement du fait qu'elle allait bien et que tout se passait comme ça devait se passer. Pas d'accroche, pas de merde, pas de truc inattendu. Pour le moment tout allait bien. Ou plutôt, de la façon dont ils avaient prévus que ça se passerait. Pour le "bien" compte tenu d'où se trouvait Neavia et avec qui, on repasserait. Pour Jeff en tout cas, ça allait. Un peu égoïste comme constatation, certes.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyVen 1 Nov - 17:02

..souci beug


Dernière édition par Neavia A. Powell le Dim 10 Nov - 15:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyDim 3 Nov - 2:53


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(Baudelaire) ▽ Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux où la fatuité promène son extase. Ce long regard sournois, langoureux et moqueur .
C'était en train de mal tourner. En même temps, ça arrivait rarement une mission qui se passait exactement comme prévu, au cours de la moindre minute, la moindre seconde de sa réalisation. Aussi étrange et con que ça puisse sembler, c'était un peu l'une des raisons pour lesquelles on aimait notre boulot. Enfin c'était mon cas en tout cas. J'aimais quand ça ne se passait pas exactement comme prévu. Et en même temps, je ne supportais pas ça. Moi, plein de contradictions ? Si peu. Mais je ne le vivais pas si mal. J'étais ce que j'étais, n'en déplaise à autrui. Enfin "nous", si j'englobais par le même coup, mon passager noir. Celui là même que je tentais de garder sous silence en continuant de tuer. C'était la meilleure façon de le contrôler et de le faire taire. J'y parvenais même si bien, que Neavia ne s'était toujours rendue compte de rien. En un sens, tant mieux. J'avais beau éprouver des sentiments pour elle -l'aimer, ouais, inutile d'en rajouter une couche en rendant le truc plus réel encore-, je n'étais pas certain de pouvoir lui faire une confiance aveugle. Pas à ce sujet tout du moins. En mission, oui, ça allait de soit. Mais pour le reste, pas sûr. Peut-être qu'elle me tuerait ou me dénoncerait si elle apprenait que je n'étais jamais réellement seul. Ou qu'elle prendrait juste peur. Quoi qu'elle n'était pas la femme la plus normale qui soit non plus. Elle serait donc très mal placée pour ça.

Je réalisai combien la situation était croquignolesque. Elle en train de risquer sa vie pour mener à bien notre mission. Et moi à juste guetter le moindre signe que ça n'allait pas du tout comme il fallait, tout en demeurant assez loin de la scène pour ne pas tout faire capoter. Jusque là, on ne s'en sortait pas trop mal. Mais le signe d'un début de capotage, se dessina sous les traits d'un agent de la CIA. Celle là, je ne l'avais pas vu venir. Et je ne pris conscience de sa présence que lorsqu'elle fut attrapée, rouée de coup et embarquée non loin de la planque où je me trouvais, près des locaux qui abritaient ce cartel bien ficelé. J'aurais pu intervenir. Mais ce serait mettre Neavia plus en danger encore, en dévoilant totalement notre couverture. Et finalement, je n'avais pas du tout à réfléchir pour faire un choix. C'était la sécurité de Neavia avant la vie de cette femme. Même si, pour le coup, sa sécurité était mise à mal. J'avais au moins assez confiance en elle pour me douter qu'elle saurait récupérer cette bévue. Ces connards de la CIA étaient les seuls qui risquaient de tout foutre en l'air. Pas Neavia. Pas moi. Non, ces crétins de bureaucrates qui nous envoyait sur le terrain avant de nous mettre en danger de par leur connerie. Avec tout ça, je fus doublement sur mes gardes et prêt à intervenir à tout instant.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Self Esteem - Jefferson Greenwald Self Esteem - Jefferson Greenwald EmptyDim 10 Nov - 15:25

Jeff & Nea
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Le cadavre sans vie de l’agent de la CIA s’écroula sur le sol. En fait, j’aurais voulu parler un peu avec le salopard assis à son bureau, mais à la place, et emportée par une rage déclenchée par cet assassinat net et précis, je tournais le flingue vers ses hommes de main, les butant l’un après l’autre, sans ciller, avant de pointer mon flingue dans la direction de cet homme. « Vous auriez du m’abattre lorsque vous en aviez l’occasion… je suis la faucheuse, autant vous le dire avant de mourir… Passez le bonjour à St pierre de ma part. » Je tirais sans écouter ses ‘attendez, on peut faire affaire, j’adore ce que vous faites.’ La balle traversa son crâne en entier, et sa cervelle se répandit sur le mur derrière. Je sais ce n’était pas réellement la mission, et bientôt d’autres hommes armés allaient venir pour me cueillir ou me tuer l’un ou l’autre. Je fouille dans son bureau, j’entends courir dans le couloir, je n’ai plus beaucoup de temps, je récupère toutes les données, copiant de son pc, chaque fichier sur ma clé usb, clé qui était planqué dans le talon de ma chaussure. Je m’arrêtais 5 secondes sur un dossier intitulé « taupe CIA », marrant qu’un criminel aussi gros que lui, n’est pas plus caché que ça, oui bon, y’avait un code, mais ce n’est pas difficile de le trouver avec décodeur. Et merde, ça y est, ça tire de partout, ou plus précisément dans le bureau, la porte a beau être bloquée par le corps d’un garde, ça n’empêche pas que l’un d’entre eux défonce la porte à coup de pied. Le bois cède et je lui tire dans la main, il hurle, je me penche pour attraper un second flingue à la ceinture de l’autre fumier, et finalement j’envoie l’ordinateur faire une balade en l’air, le bute étant de détruire tout ça. J’ai bien envie de faire cramer tout ça. Je n’ai pas le temps de m’appesantir sur le ressentit et l’envie, que d’autres arrives, je traverse la porte, en me jetant dessus, atterrissant en roulant à leurs pieds, un genou en moins, un œil en moins, ça tire vers eux, et ce n’est pas moi qui perd tout ça. Non, clairement pas, un corps à corps, je me sers de l’un d’entre eux comme bouclier humain, il se prend une bonne série de plombs dans le bide, et j’ai été touché aussi, dommage, je pensais que la graisse de celui là, arrêterait tout ça. J’arrive dans le couleur à pipe, les nanas sont stressées et pleurent presque toutes. « TIREZ VOUS LES DINDES !! ALLEZ DEBOUT DEBOUT !! » Leur criais-je en anglais et dans leur langue natale. Pas le moment de déconner, finalement elles s’entre aident pour se relever et filer à l’anglaise. Je compte finir le nettoyage, et ce malgré la balle logée dans mon abdomen, je n’ai pas finit de tout effacer, ça ne peut pas s’arrêter comme ça. « Brouillon mais pas mal. » Me dit une voix derrière moi, je me retournais sur un homme trop bien habillé pour être un sous traitant. « Qui êtes vous ? » « Je suis l’homme que vous pensez avoir abattu.. » Je secouais la tête, fronçant les sourcils. « Ah… je me disais aussi que c’était trop simple… pour un salopard tel que vous. » répondis-je en tenant un flingue dans chaque main, essoufflée un peu, fatiguée aussi, mais occultant la douleur et le sang qui coule sur mon ventre. « Vous êtes blessée ? » Me dit-il en m’indiquant ma blessure par balle. « Oui vos substituts manquent cruellement de matière… »
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