On ne pouvait pas dire que Xander et moi n’avions pas de points en commun. Et cela, je m’en étais aperçu dès le premier jour où je l’avais rencontré. Malgré ce qu’il vivait à ce moment-là, il avait toujours gardé le sourire et n’hésitais pas à faire des blagues plus drôles que les autres. Si je ne faisais pas spécialement de blagues – je n’étais pas spécialement drôle en même temps – je riais toujours, pour un tout comme pour un rien. Mais il était vrai que j’avais toujours été impressionnée par la capacité qu’avait Xander à tirer son épingle du jeu. Et comme moi, il avait un optimisme à toute épreuve. Je l’avais toujours admiré, et cela depuis la première fois que je l’avais rencontré. Je savais qu’il pensait que je l’avais aidé et qu’il ne s’en serait pas autant sorti sans moi, mais je n’y croyais pas une seconde. C’était lui qui y était arrivé. Je n’avais rien fait, à part lui faire des petits plats, lui donner des couvertures des fois, lorsque l’hiver était rude, ou simplement discuté avec lui. Donc s’il s’en était sorti, c’était surtout grâce à lui. Mais même si j’avais déjà imaginé notre relation évoluer en quelque chose d’autre qu’amical – en même temps, il fallait simplement le regarder et l’écouter pour comprendre – je n’aurais jamais cru que cela puisse être réciproque. Et c’était pour cela aussi, que j’avais cru qu’il ne m’avait embrassé que pour me taquiner, comme lorsqu’il me complimentait pour me faire rougir. Et pourtant, il m’embrassa de nouveau, avant de me rassurer et de me dire que oui, il était sérieux. Puis lorsqu’il me demanda si c’était grave, mon rire revint naturellement en moi – c’était qu’il m’avait manqué pendant ces quelques minutes. Non, définitivement, ce n’était pas grave. Au contraire, même. Mais j’étais tellement méconnaissante sur les relations de couple, n’en ayant qu’une seule lors de mon adolescence, que je ne savais pas vraiment quoi faire, ni quoi dire, de peur de plus me ridiculiser qu’autre chose. « Non, vraiment ce n’est pas grave ! » répondais-je sans perdre mon rire. Avant de me lever et de l’embrasser de nouveau, moins timidement que la deuxième fois. Je me demandais ce que cela allait changer entre nous. Mais n’osais pas poser la question. Il était bien plus expérimenté que moi dans ce domaine – en même temps, il s’était tout de même marié trois fois, ce qui était pas mal par rapport à mon unique relation amoureuse.

Je me mordillais doucement les lèvres, un peu gênée par la situation dans laquelle nous nous trouvions. Maintenant quoi ? Qu’allait-il se passer ? Je venais d’embrasser Xander de nouveau, d’un façon un peu plus appuyée que lors du second baiser – le premier m’ayant juste laissée pantoise, je n’avais donc pas réagit – et m’étais réinstallée à ma place, en face de lui. Je regardais mon plat, puis regardais Xander à nouveau. Nous étions donc un couple ? Je sortais avec Xander ? Ce n’était pas vraiment comme si je pouvais lui poser directement la question, ce serait bien trop gênant. Et puis, je voulais qu’il me voie comme une femme expérimentée et sûre d’elle. Même si j’étais tout l’inverse. Je me mordis de nouveau les lèvres puis secouais la tête, pour me retenir de lui poser tout un tas de questions. Bon, récapitulons. Lorsque j’étais avec Joseph, notre premier baiser avait eu lieu dans la cour du collège. Okay, changeons d’exemple, celui-ci était tout de même assez enfantin, je n’étais plus au collège depuis longtemps maintenant. C’était dans un moment comme celui-ci où j’aurais aimé avoir Bart près de moi. Mon jumeau m’aurait aidée, c’était sûr. Et puis, il était en couple depuis quelques années avec sa meilleure amie ! Un peu ressemblant avec moi, qui allait apparemment sortir avec un de mes amis, non ? Est-ce qu’on allait tout de suite passer à l’étape supérieure ? Après le diner ? Mince, je n’étais pas épilée ! Jamais je n’aurais pensé que ce diner était différent de ceux que nous partagions habituellement, donc comment aurais-je pu me préparer à cette éventualité ? Les rares fois où j’avais eu des rendez-vous, je m’y étais préparée – et d’ailleurs, malgré mon romantisme incommensurable, c’était à peu près la seule chose qui se passait lorsque j’avais eu des rendez-vous, sans aller plus loin que ça. Bon, je verrais bien comment la suite de la soirée se déroulera, j’imagine. Et puis, le silence était devenu un peu gênant … Du moins, je le ressentais ainsi. Dire quelque chose … Dire quelque chose … Si possible d’intéressant quand même. Allez Calli, ne reste pas muette comme ça ! Je fis un petit sourire à Xander, avant de reprendre une bouchée de mon plat, plus pour me donner consistance qu’autre chose – je ne le savourais même plus, c’était dire. « Sinon … » commençais-je. Bravo Calli, le premier mot était sorti. Quelques autres ne seraient pas de trop … « Heu … Comment va le travail ? » finissais-je par lâcher, avant de me donner mentalement une petite tape. Le travail … Sérieusement ?

Il allait rapidement falloir que j’arrête d’être gênée ainsi, et surtout que j’arrête de me poser toutes ces questions. Je verrais bien le moment voulu non ? Et puis, si nous allions chez moi après le repas et bien … Tant pis, il me verrait non épilée … Il pouvait bien comprendre que rien n’était prévu non ? Et que si j’avais prévu ce qui se passerait ce soir, j’aurais fait bien plus que simplement me maquiller. Ou sinon, je lui demanderais de patienter un peu … Oui, peut-être que je pourrais me préparer rapidement dans la salle de bain ? Allez, parlons travail un instant, que j’arrête de me poser toutes ces questions. Et puis, il n’avait pas l’air gêné pour un sou, et me répondit donc normalement. « Je suis vraiment heureuse que tout se passe bien pour toi. » commençais-je dans un grand sourire, e pensant réellement. Puis je répondais à sa question, à propos de ma propre actualité. « Et bien, rien de nouveau, vraiment. Toujours en école de cuisine, à me perfectionner. Et puis, c’est l’hiver, donc je vais avoir beaucoup de travail pour l’association. » lui dis-je, toujours un peu gênée, même si, heureusement, les bégaiements s’étaient enfin arrêtés. Puis je repartais de nouveau dans mes questionnements sur la suite de la soirée. Je me sentais réellement comme dans le dilemme qu’avait vécu Bridget Jones dans le film. Je me refaisais rapidement le film dans la tête, en particulier la scène de la culotte, et un rire m’échappa. Mince, Xander ne comprendrait probablement pas pourquoi je m’étais mise à rire comme ça, sans raison. Je le regardais brièvement, et un autre rire sorti. Calli, calme-toi, ne pars pas dans un fou rire comme ça, tu vas te ridiculiser ! Et pourtant, je ne pouvais pas m’en empêcher, et je partis réellement dans un fou rire, là, en plein repas, en plein restaurant, devant mon ami avec lequel je venais tout juste d’échanger plusieurs baisers. « Pardon, je suis désolée. » m’excusais-je, sans pouvoir réussir à m’arrêter de rire. Je soufflais lentement pour me calmer, et essuyais les quelques larmes de rire qui coulaient sur mes joues. « Pfffiou, pardon ! » m’excusais-je de nouveau, commençant à réussir à me calmer.

Dire que j’étais gênée était un euphémisme. J’aurais tellement voulu ne pas l’être pourtant. Après tout, je connaissais Xander depuis quelques années maintenant. Que nous nous soyons embrassés ne devrait rien changer entre nous. D’ailleurs, qu’est-ce que cela changerait en réalité ? Nous nous verrons plus souvent – ce qui ne pouvait réellement pas me déplaire, au contraire – nous nous embrasserons de nouveau et nous finirons par avoir des relations sexuelles … Ce n’était pas comme si on mettait notre amitié en péril, non ? Juste elle … se développait, en quelque sorte, en quelque chose d’autre. Mais je ne pouvais pas arrêter de me demander ce qui se passerait après que nous ayons terminé de diner. Est-ce qu’il me raccompagnerait chez moi ? Il était venu me chercher, après tout … Mais, et s’il demandait à rentrer ? Et si … et s’il voulait que ça aille plus loin, tout de suite ? Allez, il fallait que je trouve un sujet de conversation, pour qu’au moins, il n’y ait plus ce silence gênant entre nous. Et je choisis de le questionner sur son travail. Ce n’était pas un sujet de conversation très original, mais c’était mieux que rien. J’eus un petit rire tandis qu’il avoua être très heureux aussi que tout se passe bien pour lui. L’atmosphère commençait à se détendre, enfin, surtout moi en fait. Puis nous parlâmes de mes propres actualités – inexistantes, pour ma part. « Et bien … Si tu as envie d’offrir des cadeaux à des enfants que tu ne connais absolument pas, j’en serais ravie. » commençais-je dans un grand sourire, avant de reprendre. « L’association a un peu évolué, ces dernières années … Et je prépare un grand repas de Noël, pour à peu près tout le monde, et je compte offrir des cadeaux aux enfants … Enfin c’est que je trouve dommage que des enfants ne profite pas de la magie de Noël, tu vois ? » tentais-je de lui expliquer, sans perdre mon sourire. Puis un silence revint faire son apparition. Et je recommençais à me poser des questions sur ce qui se passerait après. Et en imaginant le film Bridget Jones, en particulier la scène de la culotte, je partis dans un très grand fou rire. J’étais presque dans la même situation qu’elle, ce qui eu pour effet d’augmenter mes rires. Tout le monde me regardait, je m’en doutais bien, mais je n’arrivais pas à m’arrêter de rire. Le stress, peut-être ? Je m’excusais auprès de Xander, qui ne devait rien comprendre, et tentais-je de le rassurer à propos de mes rires, qui n’avaient rien à voir avec lui – enfin si, en quelque sorte cela le concernait, mais pas vraiment quoi … Enfin, je me comprenais. « Non, c’est juste que je me suis fais un peu un film dans ma tête et … enfin voilà, désolée. » m’excusais-je de nouveau. Je m’apprêtais à lui raconter de quoi il s’agissait, avant de m’arrêter. Après tout, si je lui en parlais, cela voudrait aussi dire que je lui avouerais ma gêne à propos de la suite de la soirée. Et je n’en avais aucune l’envie, ni l’intention.

Je me posais vraiment trop de questions, ce qui rendait l’atmosphère bien trop gênante à mon goût. Après tout, pourquoi penser maintenant à ce qui se passerait une fois le diner terminé ? Pourquoi ne pas tout simplement vivre le moment présent, et profiter de ce merveilleux repas auquel Xander m’avait invitée ? C’était d’ailleurs pour ça que j’avais tentée de lancer un sujet de conversation, même s’il était aussi peu original que celui du travail. Après tout, c’était mieux que rien, non ? Et ainsi, j’en apprenais plus sur lui et sur ce qu’il faisait actuellement. J’étais réellement heureuse pour lui. Il vivait actuellement tout ce dont il avait rêvé pendant de nombreuses années, et je pensais sincèrement qu’il méritait tout cela. Pas que d’autres personnes ne méritaient pas de vivre leurs propres rêves, mais je ne sais pas, savoir que Xander vivait actuellement le sien me remplissait réellement de bonheur. Et cela n’avait probablement rien à voir avec le fait que nous venions d’échanger quelques baisers. Il me demanda ensuite mes actualités – bien qu’inexistantes – et je lui proposais ensuite de m’aider, peut-être en offrant des cadeaux à des enfants, pour qu’ils puissent vivre la magie de Noël, eux aussi. Depuis toute petite, Noël avait été ma fête préférée, et je trouvais réellement dommage que des enfants innocents puissent manquer cela, tout simplement à cause d’une stupide crise économique. Ils n’y étaient pour rien après tout. Lorsque Xander accepta, je ne pus retenir un immense sourire, tant j’étais touchée. Ce que je lui dis, d’ailleurs. « Merci, ça me touche. Vraiment. » lui dis-je, sans aucunement perdre mon sourire éclatant. Lorsqu’il me dit qu’il trouvait que c’était une bonne idée, des rougissements refirent leur apparition sur mes joues. Apparemment, tout ce qui s’approchait un tant soit peu à un compliment me faisait cet effet incontrôlé. Puis je repartis malheureusement dans mes questionnements et mes doutes. Jusqu’au point d’éclater de rire en imaginant Bridget Jones et la scène de la culotte. Je m’excusais rapidement auprès de Xander, et lorsqu’il demanda des explications, restais vague, étant bien trop gênée pour lui avouer à quoi je pensais. Mais apparemment, cela ne lui suffit pas, puisqu’il insista gentiment, précisant même – si cela était utile – que lui aussi aimait rire. Ce qui m’arracha un rire d’ailleurs. Je soufflais, comme pour chasser ma gêne, qui ne voulait pas disparaître. Mais je ne voulais tellement pas qu’il me voie comme inexpérimentée dans le domaine relationnel – même si c’était exactement ce que j’étais, malheureusement. « Tu promets de ne pas te moquer de moi ? » lui demandais-je, avant de reprendre. « Tu as vu le film Bridget Jones ? Et bien, je suis un peu dans la même situation … Tu vois, elle était face à un dilemme, et résultat il y a eu la scène de la culotte … » commençais-je, ne trouvant pas mes mots. Je décidais de secouer la tête. Allez, si je n’étais pas honnête avec lui maintenant, alors que quelque chose commençait tout juste à se passer entre nous, quand le serais-je ? « Je ne sais pas comment va se passer la suite de la situation, et ça me gêne. Enfin, je ne sais pas … ce que tu veux faire après le diner … J’ai pas eu beaucoup de relations amoureuses tu vois, et je suis un peu paumée … Parce que vraiment, je ne sais pas comment le reste de la soirée va se passer entre nous … Est-ce que tu vas me raccompagner chez moi ? Est-ce que … » soufflais-je, tout en me mordillant les lèvres de gêne. Je décidais de m’arrêter là. Hors de question que je ne lui parle du fait que je n’étais pas épilée. J’étais bien trop gênée comme ça pour en rajouter.

Je n’arrivais pas à croire que je m’étais fait un film toute seule, dans ma tête, en plein diner avec Xander. Okay, je me posais beaucoup de questions sur la suite de la soirée, mais éclater de rire en m’imaginant à la place de Bridget Jones, c’était un peu exagéré. Même pour moi, non ? Et voilà que Xander voulait une explication maintenant. Que lui répondre ? J’étais bien trop gênée pour lui raconter en détails ce qui m’avait autant fait rire … C’était d’ailleurs pour cela que j’avais commencé en étant très vague. Mais cela ne lui avait pas suffit, malheureusement. Après lui avoir fait promettre de ne pas se moquer de moi, j’entrepris de lui raconter ce qui s’était passé. Le fait que j’avais imaginé le film Bridget Jones dans ma tête, parce que j’étais un peu dans la même situation qu’elle. Et que pour elle, cela avait donné la scène de la culotte – d’où le fou rire que j’avais eu d’ailleurs. Mais rapidement, je ne trouvais pas mes mots et décidais de tenter d’expliquer d’une autre façon. Mais j’avais tellement peur qu’il se rende compte que j’étais réellement inexpérimentée dans ce domaine. Mais bon, autant être honnête dès le début non ? Si je ne lui disais pas maintenant que j’avais beaucoup de doutes et de questionnements, quand le lui dirais-je ? Et puis mince, j’étais tout de même assez jeune, cela paraissait donc normal de ne pas avoir beaucoup d’expérience dans le domaine des relations amoureuses, non ? Je lui fis donc par de mes doutes, lui expliquai que je ne savais pas du tout comment allait se dérouler le reste de la soirée, si il allait me raccompagner chez moi, et si c’était le cas, ce qui se passerait ensuite … Bref, tout, sauf l’épilation bien sûr. Mais j’étais réellement gênée, bien plus que je ne l’aurais voulu. J’aurais tellement voulu que tout soit naturel, et qu’aucune question ne vienne gâcher ce moment. Lorsqu’il me demanda si j’étais en panique, je ne pus retenir un rire. « Oui, je suis un peu en panique, je l’avoue … » lui répondais-je sans perdre mon rire, même si la gêne ne semblait pas vouloir disparaître. Et il me dit qu’il n’avait pas l’intention de passer la nuit avec moi. Si cela aurait dû me rassurer, cela ne fut finalement pas le cas. Je ne savais pas vraiment à quoi je devais ressembler à ce moment-là, mais j’imaginais parfaitement le poisson hors de l’eau … Heureusement, il reprit presqu’aussitôt la parole, se rendant probablement compte que ce n’était pas vraiment ce que je voulais attendre, au vu de ma réaction. Le voir s’emmêler les pinceaux m’émeut étrangement, sans que je ne sache réellement pourquoi. Je me mordillais doucement les lèvres, mais ce n’était plus vraiment lié à la gêne. Doucement je me levais, puis déposais de nouveau mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser tendrement. Puis je me rasseyais à ma place, sans le quitter du regard. « Oui, c’est vrai que ce serait un peu précipité. » lui dis-je dans un petit sourire.

Moi-même je n’arrivais pas comprendre pourquoi je m’étais mise dans un tel état proche de la panique. Bon, okay je n’avais que très peu d’expérience dans ce domaine, puisque je n’avais eu qu’une seule véritable relation – les autres n’ayant été que sans lendemain. Et en effet, si l’on comparait cela aux trois mariages que Xander avaient eus, c’était bien moindre. Mais ses trois mariages n’avaient pas fonctionnés, ce qui voulait bien dire qu’il n’était pas vraiment un pro dans ce domaine non plus, non ? Mais finalement, même si j’avais longuement hésité avant de lui parler de mes doutes, je me rendais compte que j’avais bien fait, parce qu’il m’avait de suite rassurée. « Oui, c’est juste toi et moi. » lui dis-je dans un petit sourire. Et c’était bien le cas. Il était toujours lui. J’étais toujours moi. Nous étions toujours nous. Simplement, notre relation évoluait. Et même si je n’avais jamais réellement imaginé que ce soit le cas un jour – bon, je ne pouvais pas dire que cela ne m’ait jamais traversé non plus, après tout, il n’y avait qu’à le regarder pour comprendre – finalement, notre relation ne faisait qu’évoluer vers quelque chose de plus intime et proche, en quelque sorte. Et je n’allais pas m’en plaindre, au contraire. Et maintenant que j’étais rassurée sur la suite des événements – même si j’avais failli prendre de travers lorsqu’il m’avait dit qu’il n’avait pas l’intention de passer la nuit avec moi – j’étais finalement émue de voir qu’il ne voulait simplement pas précipiter les choses avec moi. Et c’est pour cette raison que je déposais un nouveau baiser sur ses lèvres, avant de reprendre ma place. « T’as intérêt à vouloir faire les choses bien ! » tentais-je de lui répondre d’un ton menaçant, avant de me trahir moi-même en éclatant de nouveau de rire. Puis je m’intéressais de nouveau à mon dessert, que j’entrepris de terminer. Et puis, j’imagine que le reste de la soirée se passerait sans encombre, non ?