It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Sujets similaires

Partagez

Say Goodbye + Suile

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
MessageSujet: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyVen 10 Jan - 23:34

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


Deux semaines après ma fameuse révélation, je n’avais pas revu ni eu de nouvelles de suileabhan. Je ne m’en formalisais pourtant pas, je sais qu’il avait besoin de temps, et ce n’est pas en l’inondant de textos que je pourrais le laisser réfléchir. En même temps, à plusieurs reprises j’avais été tenté de lui envoyer un message afin de savoir juste comment il allait. Il est vrai que je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter. Mais après tout, c’était de ma faute non ? Je l’avais bien cherché en l’ignorant volontairement pendant deux semaine et de lui lancer une bombe. Mais je voudrais simplement savoir si tout allait s’arrêter ou si, au contraire, on essaierait malgré tout de garder ce lien que l’on avait, ou d’au moins sauver tout ce qu’on peut sauver. J’étais prête à me contenter de ce qu’il pouvait me donner, même si ce n’était pas de l’amour. J’étais prête à souffrir pour lui. Car il était clair que je ne pourrais jamais être amoureuse de quelqu’un d’autre, pas avec la force des sentiments qui me lie à Suile. Je ne pourrais jamais donner autant d’amour. Ce qui est assez frustrant à savoir. J’aimerais pouvoir être comblée sentimentalement, mais je ne le serais qu’avec Suile, et j’en suis pleinement consciente. Parce qu’il n’y a que lui qui arrive à faire battre mon coeur si rapidement, à me mettre dans tous les états possible, et même s’il ne le désirait pas. J’avais fais le premier pas, le plus difficile à faire, et je devais le laisser digérer et faire le second. Même si la réponse est négative. De toute façon j’émet un gros doute quand au fait qu’il pourrait avoir un semblant de sentiment autre que de la pure amitié. Sinon, il ne m’aurait pas ignoré aussi superbement qu’il le fait actuellement, pas que je fais tout pour me retrouver en sa présence non plus ! Je pataugeais parfaitement dans cette situation sans même savoir comment je vais m’en sortir. Pitoyable, voilà ce que je suis.

J’avais repris le boulot, mais m’y plongeant un peu moins. Je prenais du temps pour moi, parce que je ressemblais un zombie selon Gof’ ! Gof’ qui, le pauvre, était toujours autant tiraillé entre nous deux. Je m’en voulais de lui faire subir cette situation. Je me rends compte, en le voyant, que j’avais été très égoïste en cachant mes sentiments, j’avais non seulement fait souffrir Suile mais également Gof’ en ne voulant rien dire, de peur de perdre Suile. résultat j’avais créé une faille entre nous trois. Et je ne suis pas sûre que ce soit réparable.  Toujours est-il qu’au boulot ça allait de mieux en mieux, j’avais quelques shootings professionnels important, j’avais peut-être quelques contrats qui étaient plus ou moins important. Et je commençais réellement à remplir mon carnet d’adresses. à côté de cela, je commençais à m’investir dans une cause qui me tenait à coeur : le combat contre le cancer. Une association m’avait contacté pour que je les aide dans leur campagne publicitaire. C’était une chance incroyable que de pouvoir photographier des personnes atteinte de cette maladie. C’était un combat que je combattais corps et âme. J’avais passé du temps à les découvrir, à parler avec chacun d’entre eux. Chacun me rappelait ma mère, décédée de cette maladie. Bien sûr tout ne fut pas aussi facile, le passé remontant à la surface. Mais je pouvais compter sur gof pour pouvoir évacuer toute cette angoisse, même si au fond c’était avec Suile que je pouvais parler le plus librement de cela. C’était somme toute une petite campagne, avec peu de moyen. Mais on s’était bien amusé, et j’avais pu redonner le sourire à certains d’entre eux, ça avait été mon petit bonheur de cette semaine.

Le lendemain de la fin de ce contrat, je reçu un courrier d’une boite de mannequin assez influente qui me proposait de diriger une semaine de séances photos pour leur prochain défilé, avec les nouvelles tenues. Mais cela se passait au Brésil. Deux semaines au Brésil, ce n’était pas rien. Parce que c’était deux semaines loin des jumeaux, avec une incertitude de pouvoir communiquer avec eux. Mais je ne devais pas laisser passer cette chance. Alors, après de nombreuses heures à peser le pour et le contre, j’avais décidé d’accepter la proposition. Parce que professionnellement c’était un tremplin non négligeable. Et que j’adorais les nouvelles aventures. J’avais hâte de la tenter, même si un petit serrement au coeur du fait que je serais loin des jumeaux, et que je ne m’étais pas encore réconcilié avec Suile, mais je devais saisir cette chance, peut-être que la distance nous ferait le plus grand bien. Bien sûr dès que ma décision fut prise, je l’annonça à Gof, qui fut heureux pour moi. Je lui demanda de tenir au courant pour Suile, non je le supplia même. Il finit par accepter et nous avions fêter une bonne partie de la nuit, dans un club, le contrat. Cela faisait longtemps que l’on était pas sorti pour s’amuser autant. Et, pendant cette soirée, j’avais mis de côté tout mes problèmes, et grand dieu que ça fait du bien !

Aujourd’hui, une semaine après cette fête, je venais de boucler ma valise, prête pour le départ. J’étais dans un état d’euphorie pas possible. J’avais rarement voyagé, et encore moins seule. J’en avais d’ailleurs eu du mal à choisir les vêtements que j’allais mettre dans la valise. Je n’avais pas arrêté d’appeler ma tante pour savoir quoi mettre, comme une gamine. Il était à peine dix heures quand j’avais bouclé la valise, et j’avais encore une bonne heure à tuer. Gof’ m’avait dit qu’il essaierait de passer. J’espérais vraiment pouvoir lui dire au revoir avant de partir, et j’espérais, sans vraiment trop y croire, que Suile serait avec lui, mais fallait pas se leurrer. Je pris un bouquin et me posa dans le canapé en attendant l’heure. Mais je n’arrivais pas à lire quoique ce soit, bien trop excitée. On aurait dit une petite fille qui faisait son premier voyage.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyDim 12 Jan - 13:32

Orfhlaith & Suileabhan ₰ Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


En deux semaines, j'avais plus tenté de ne surtout pas penser à Orf et à ses sentiments à mon encontre, que tenter d'y voir clair dans tout ça. Le fait était que je n'étais toujours que trop perdu, pour pouvoir y songer sérieusement. J'avais toujours la même crainte de la perdre, bien sûr. Et je savais parfaitement que c'était bien ce qui arriverait si je n'y mettais pas du miens pour sauver notre relation. Mais le fait était que j'avais peur. Et comme ça m'arrivait très rarement, quand c'était le cas ... Eh bien je ne savais pas du tout gérer. Je devais vraiment être bien stupide. Mais oui, je l'étais bel et bien. Il suffisait de voir comme je laissais ma relation avec Orf, prendre une douloureuse tournure, pour comprendre que je n'étais vraiment pas fais pour ... Tout ce qui était relation. Que ce soit amicale ou amoureuse. Et je pensais que c'était différent avec Orf. Et c'était d'ailleurs le cas jusqu'à récemment. Comment étais-je supposé la voir autrement que comme ma meilleure amie alors que je n'étais même pas capable, à la base, d'avoir des amis proches ? C'était presque un exploit que je sois ami avec une personne. Et pourtant c'était le cas. Depuis une éternité me semblait-il. Malgré tout, il ne fallait pas me demander davantage que ça. Me demander de la voir comme une éventuelle petite amie, c'était un cran au dessus encore. Non pas qu'elle n'était pas belle ou attirante, loin de là. C'était simplement que je l'avais toujours vu comme étant ma petite soeur, et même considéré comme telle. Alors un changement aussi radical de relation, aurait quand même de quoi me surprendre au plus haut point et plus que ça encore. Mais soit, je ne voulais pas pour autant la perdre. Je le savais. Et Gof aussi le savait. Assez pour me harceler depuis deux semaines, pour que je fasse le premier pas et retourne auprès d'Orf. Ce que je ne parvenais toujours pas à me résoudre à faire. Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs. Je savais que je n'étais pas forcément capable d'avoir une relation de ce genre. Pas même avec elle. Et malgré mes sentiments sincères pour elle. Nous ne partagions pas les mêmes sentiments quoi qu'il arrive. Je le savais. Et je savais donc que c'était risqué que de revenir auprès d'elle. Parce que je finirais sans doute par la blesser tôt ou tard. Ce que je n'acceptais pas. Ca et le fait que je refusais catégoriquement de la perdre. L'idée m'était tout simplement insoutenable. Orf était la personne qui comptait le plus pour moi, à égalité avec mon jumeau. Ce n'était donc pas peu dire ! Sans elle je n'étais rien ni personne. Sans elle je perdais le goût de bien des choses. Au total, ça faisait un mois que notre relation n'était plus ce qu'elle était. Et en un mois, j'avais eus tout le temps de voir ce que ça me ferait de vivre sans elle sur de la longue durée. Et autant dire que c'était ... Insoutenable !

« Elle part deux semaines au Brésil. Tu comptes vraiment la laisser partir sans lui dire au moins au revoir ? » Les paroles de mon frère eurent au moins le don de me faire sortir de ma torpeur. Sourcils arqués, je posai les yeux sur lui sans être tout à fait certain de comprendre ce qu'il me disait là. Mais si, je comprenais bien de toute évidence. Orf partait bosser deux semaines à des milliers de kilomètres de moi. Comment était-ce seulement possible ? Mon Dieu. A part les quelques petits mois que nous avions passés séparés les uns des autres parce qu'elle était encore en Irlande et nous à New-York, nous n'avions jamais été autant séparés les uns des autres. Alors autant dire que l'idée m'effrayait pour de vrai. « Arrête d'insister. » Marmonnai-je pourtant, avant de me replonger dans la lecture du tas de copies que je devais corriger. Je n'avais pourtant pas la foi de faire ça. Et c'était le cas depuis un mois. Je mettais deux fois plus de temps pour chaque correction et avais donc l'impression de travailler deux fois plus. Sur le temps, c'était ça. Je travaillais deux fois plus longtemps. Et c'était éreintant. Je me demandais bien comment je faisais. Et comment je faisais, avant ça. Comment en étais-je arrivé à accumuler autant d'emplois ? J'étais complètement fou. Pas du tout raisonnable. Mais soit, c'était ainsi que je faisais et marchais depuis des années. « Peu importe si tes sentiments pour elle ne changent pas. Ce qui compte, c'est que tu ne foutes pas en l'air cette putain d'amitié. Putain ! T'es tellement borné que tu devrais recevoir un prix pour ça ! » Grommela-t-il en me rejoignant pour prendre le stylo de ma main, m'empêchant ainsi de poursuivre ce que j'étais en train de faire. Je relevai la tête pour lui lancer un regard noir, qui le laissa évidemment de marbre. « Très bien t'as gagné, j'y vais ! » Lâchai-je sur un ton froid, en prenant la moue de l'homme qui se sentait obligé de faire un truc. Alors que bon. Je ne me forçais pas non plus vraiment à aller retrouver Orf. Si vraiment elle partait durant deux semaines, je savais déjà que j'allais avoir bien du mal à la savoir aussi loin de moi. Ainsi me levai-je en laissant mes affaires en l'état. Avant d'aller enfiler veste et chaussures. Un dernier regard faussement noir à l'adresse de mon frère, et je quittais enfin l'appartement que nous partagions. Vu l'heure, Orf devait encore se trouver chez elle. Et je songeai que je pourrais tout aussi bien l'emmener à l'aéroport. Ce serait nettement plus pratique pour elle. Et puis ça nous permettrait sans doute de parler un minimum -de tout et de rien plus précisément- durant le voyage. Et d'être un peu moins en froid. Parce que cette situation me détruisait véritablement. Malgré tout, je me sentais étrangement nerveux alors que je venais de frapper à sa porte et que j'attendais qu'elle vienne m'ouvrir. Que devais-je dire ? Comment lui dire bonjour ? Lui faire la bise ou garder mes distances ?
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMar 14 Jan - 17:24

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DDeux longues semaines, sans avoir de ses nouvelles. Maintenant je sais ce que ça fait que de ne pas avoir de nouvelles involontairement. C’était douloureux. Surtout que je sais que s’il ne me donne pas de nouvelles, c’est parce que vraisemblablement il n’a pas l’air d’accepter ma révélation. Mais je sais bien que la finalité de ma révélation était en train de se réaliser. La douloureuse vérité, mais je ne savais plus quoi faire pour préserver cette amitié que j’ai gâché avec mon égoïsme et mes sentiments. Je ne voulais pas le brusquer, alors je ne ferais pas le premier pas, je voulais qu’il puisse digérer l’information à son rythme, je lui devais bien cela. Mais chaque jour qui passe est encore plus douloureux, à chaque fois ayant l’impression qu’il s’éloignait un peu plus, j’espérais juste qu’il ne sera pas trop tard quand il reviendra. Je ne sais pas si je pourrais supporter de le perdre définitivement. Je sais par quels doutes il passe, j’y suis passée moi-même. C’est bien pour cela que j’ai caché pendant autant de temps mes sentiments, je ne voulais pas le perdre, mais peut-être que c’est ce qui allait se passer en fin de compte. Je m’en veux encore plus en sachant combien il est difficile pour lui de se lier avec quelqu’un, et surtout avec une telle force de sentiment. Je le connais parfaitement, et je sais que cela a dût le déstabiliser, voire même le fragiliser. J’espère juste qu’on saura passer au-dessus de toute cette épreuve, et que l’on en ressortira plus fort.
De mon côté, j’avais poursuivi tant bien que mal mon quotidien, mes pensées étant pratiquement tout le temps tournées vers lui. Alors je m’investissais de plus en plus dans mon boulot, me convaincant que je finirais bien par accepter la situation, à ne plus m’inquiéter, et peut-être finir par ne plus espérer qu’il revienne un jour vers moi. Pourtant c’était sans compter sur Gof qui essayait, tant bien que de mal de conserver notre lien. Je sais qu’il est dans une position plus que délicate, et je lui ai fais comprendre à plusieurs reprises que je ne lui en voudrais pas s’il finit par choisir son frère. Ce qui était normal. Mais il refusait de choisir. Je souffrais de le voir autant souffrir d’être entre deux eaux. Et je me sentais coupable de lui infliger cela. Au moins autant que je me sentais coupable de faire souffrir Suile. J’étais bien consciente qu’il n’a jamais autant souffert que dernièrement, et ça me faisait au moins souffrir tout autant que lui. Je ne savais même plus quoi faire pour ne pas le perdre, pour le retenir. Pour tout simplement lui faire comprendre que je ne veux pas que ça influe sur notre amitié, que j’essaierais tant bien que mal de mettre mes sentiments de côté, pour notre bien. Sans lui, je ne vivais pas, je ne respirais pas, je ne voyais pas. en gros, je survivais simplement avec ce faible espoir qu’il reviendra vers moi.

J’avais confié à Gof mon proche départ, mon besoin de m’éloigner pour prendre de l’air. J’ai vu son air, blessé et triste. Ca me brisait le coeur. Je sais qu’il ne voulait pas que je parte, il me l’avait clairement fait comprendre. Je lui avais promis de lui donner de mes nouvelles le plus souvent possible, et de nous faire des sessions Skype. Mais je lui avais dis que j’avais besoin de m’éloigner, l’atmosphère y était étouffante. Et que, peut-être si on s’éloignait physiquement cela nous permettrait de faire le point entre nous trois. J’en avais besoin tout comme Suile apparemment. Gof me suppliait de rester mais j’étais inflexible, je devais partir, pour le bien de tous, pour que lui puisse souffler de cette situation. Mais, étant aussi têtu que son frère, il me promit de faire bouger Suile avant mon départ, que je verrais celui-ci. Je lui avais simplement ri au nez, incapable de croire qu’il acceptera de me voir s’il n’en a pas décidé. Mais Gof avait l’air convaincu, tellement que je commençais à y croire. Aujourd’hui, c’était le jour du départ et toujours as de Suile qui avait passé le seuil de mon appartement, je commençais à croire que je n’aurais pas du croire Gof, que Suile ne voudra pas venir. Même si je connais le talent de persuasion de son jumeau, et le fait qu’il ne lâchera rien avant d’avoir obtenu gain de cause. J’avais mis plusieurs heures avant de fermer ma valise, déjà parce que je ne savais pas quoi prendre et parce que je n’étais pas du tout productive. Mais j’avais fini par la boucler un peu en avance, me donnant un peu de temps pour me poser avant de prendre le taxi. J’essayais tant bien que mal de lire un livre pour me détendre. Les avions ce n’était pas trop mon truc, et c’était encore pire parce que j’étais seule. J’aurais au moins apprécié d’avoir un peu de compagnie. Mais bon, j’allais dans un pays dont je rêvais de visiter et la cadre des séances photos étaient tout simplement idyllique. Mais, j’aurais aimé partager cela avec suile et Gof. Je sursauta alors que la sonnette de mon appartement retentit. Je fronça les sourcils, je n’attendais personne, j’avais fais mes au revoir à Gof hier, il ne pouvait pas venir aujourd’hui, et c’était bien trop tôt pour le taxi. Je pose mon livre sur l’accoudoir avant de me lever et de me diriger vers la porte. Lorsque je l’ouvrit, je tomba nez à nez avec Suile. J’étais plutôt surprise, agréablement. Tout compte fais, Gof avait raison. Un faible sourire apparut sur mon visage, cerné et tendu. Je me décale pour le faire entrer. « Salut, vas-y entre ! » Je me mordille la lèvre inférieure, m’empêchant de le fixer. L’ambiance était loin d’être celle qu’on avait habituellement, elle était lourde, chargée de tension. Je restais à une certaine distance, n’osant pas faire le premier pas. Je referma la porte derrière lui, prenant une inspiration . « Je suppose que Gof’ te l’a annoncé.... » Je hausse simplement les épaules, ne sachant quoi dire, attendant qu’il s’exprime.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMar 14 Jan - 22:10

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Je n'avais pas prévu que le simple fait de la revoir, me foutrait un tel coup au coeur. Bien sûr, ça me faisait affreusement plaisir de la voir enfin après deux semaines sans la moindre visite et un mois complet avec fort peu de contact. Mais pas que. J'étais soufflé. Figé devant elle, sans savoir que dire pour prendre la parole ni que faire. Ce qui n'était aucunement dans mes habitudes, puisque d'ordinaire tout se faisait tellement facilement. Avec elle uniquement ceci dit. Parce qu'avec elle, tout était normalement si simple et si facile. Mais ce soir là, j'attendais juste qu'elle prenne la parole. Ou me ferme la porte au nez peut-être. Je ne savais pas ce qu'il se passait dans sa tête depuis deux semaines. Peut-être que mon silence avait fini par trop lui peser et était-elle maintenant décidée à passer à autre chose tant bien  que mal et à faire une croix définitive sur notre amitié elle même. Ou peut-être que non. J'espérais évidemment que non. Je me savais toujours aussi peu capable de vivre sans elle. Elle comptait beaucoup trop pour moi  et ces quelques semaines de distance n'avaient absolument rien changé à ça. En fait, ça m'avait juste conforté dans l'idée que je ne pouvais et ne voulais pas la perdre. Au moins, c'était un peu plus clair. Enfin non pas vraiment non plus, puisque ça ne changeait rien à ce que je pensais déjà de tout ça. Je savais que je ne supporterais pas de continuer sans elle à mes côtés. En tant qu'amie ou en tant que ... Plus. Oui plus, ce n'était plus aussi impossible et tordu dans mon esprit. Sans doute parce que la distance m'avait rendu un tant soit peu plus ouvert d'esprit. Difficile à dire. Mais malgré tout, malgré le fait que je sois toujours aussi perdu et tout ce qui s'ensuit, j'étais maintenant là, devant chez elle. Et bientôt rassuré par le sourire qui fini par apparaître sur son visage. Encore un peu et j'en soupirais de soulagement. Au lieu de ça, j'obéis et entrai chez elle, tranquillement. Dire que sans Gof et son besoin irrationnel de nous voir réconciliés, je ne serais même pas là actuellement ... Trop occupé à bouder que j'étais depuis deux semaines maintenant. Enfin 'bouder' n'était pas le mot le plus approprié sans aucun doute. Je ne boudais pas réellement. J'étais juste totalement paumé par tout ça.

J'attendis qu'elle reprenne la parole, pour finalement pivoter sur moi même et lui faire de nouveau face. Je n'étais pas trop près d'elle, conscient qu'un soudain rapprochement physique risquerait de me déstabiliser et me mettre mal à l'aise. Mais je n'étais pas bien loin non plus. Pas assez pour avoir l'air franchement effrayé par elle ou autre connerie du genre. Parce que je ne l'étais pas et ne le serais jamais. Elle était quand même ma meilleure amie ! Et le resterait, quoi qu'il advienne ! Enfin ça, c'était ce que je souhaitais de tout mon coeur. Après, il était certain que tout n'était pas forcément réalisable, malheureusement. « Oui il me l'a dit. » Répondis-je dans un premier temps, avant d'hésiter rien que quelques secondes, sans trop savoir que faire ni comment dire les choses. Et même, que dire au juste ? « Et je pensais que je pourrais ... T'accompagner à l'aéroport. Si ça te dis bien sûr. » Ajoutai-je sur un ton hésitant. Ce qui n'était pas dans mes habitudes. J'étais quand même le genre d'homme à être sûr de lui en toutes circonstances ou presque. Presque seulement. Parce que je n'étais jamais vraiment à l'aise en compagne des gens. Je parlais peu et quand je le faisais, j'étais assez sec et froid dans mes propos. Tout ça parce que je n'aimais pas particulièrement l'espèce humaine. Mais avec Orf, il en avait évidemment toujours été tout autrement. Et c'était donc bien la première fois depuis le tout premier jour de notre amitié, que je n'étais pas certain de ce que je devais lui dire. Et que je craignais un refus de sa part. C'était déconcertant comme situation. Et ça me mettait encore plus mal à l'aise de ne pas savoir où elle même en était. « Ca t'éviterais de payer un taxi alors que j'ai une voiture ... » Crus-je bon de préciser, comme pour lui donner une bonne excuse pour accepter mon offre. Qui n'en était pas vraiment une à la vérité, puisque je comptais bel et bien l'emmener, qu'elle le veuille ou non. Enfin certes, de la sorte, ça ne se ferait quand même pas trop. Mais l'idée était là en gros. J'espérais quand même ne pas avoir à insister pour qu'elle accepte. Parce que j'avais envie et besoin de lui parler. De ... Tout ça, tout simplement. Mais que le temps pressait, puisqu'elle prenait l'avion d'ici à très peu de temps.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMer 15 Jan - 14:53

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


Mon cœur battait la chamade devant lui. Je n’avais pas une seule seconde imaginé que le fait de le revoir me mettrait simplement dans tous mes états. Et pourtant si. J’étais heureuse de le revoir, en réalisant qu’il m’avait manqué beaucoup plus que je ne l’avais imaginé. Je laissais mes yeux se balader sur son visage, remarquant combien lui aussi semblait épuisé. Et ça m’était encore plus difficile de savoir quoi faire avec lui. J’avais peur que la moindre chose que j’allais pouvoir dire allait être mal interprété ou même que le moindre geste soit mal perçu de sa part. C’était assez étrange toute cette situation. Nous qui étions si naturels l’un envers l’autre, c’était en train de devenir tout le contraire, et je n’aimais pas ça, pas du tout. Mais il me restait un infime espoir, et le revoir là, devant ma porte, me prouve que je n’ai pas eu tort de ne pas perdre espoir. J’avais enfin l’impression que ma vie retrouvait toute sa couleur, comme si, en son absence, tout s’était fané. Un sourire apparut sur mon visage, le bonheur affluant dans mes veines, dans mon esprit. Je n’étais définitivement pas prête à le laisser sortir de ma vie, mais j’étais peut-être prête à accepter que mes sentiments soient à sens unique. Après tout, je ne pourrais jamais lui demander de m’aimait de la même façon que moi. Je ne peux pas décider à sa place de ses sentiments. Cela lui appartenait. Et je respecterais son choix, quelqu’il soit. Tant que je peux rester à ses côtés. Mais j’ai bon espoir de ce côté-là, sinon il ne serait actuellement pas ici, devant ma porte en train d’attendre que je le fasse entrer. Chose que je fis, me décalant. Je referma la porte derrière lui, avant de me tourner vers lui. Je ne voulais pas engager la conversation, tout simplement parce que je ne savais pas par où commencer. Il y avait encore, malgré qu’il ait fait le premier pas, une certaine gêne entre nous. Et ce n’était pas plaisant. Je le vis assez mal à l’aise, alors que d’habitude il fait comme chez lui. Je grimace, j’aimerais bien que ce sentiment disparaisse rapidement. « Fais comme chez toi, hein... » Je n’étais pas mieux de mon côté en fait... Pitoyables, ridicules, voilà ce qu’on était. Et je n’ose même pa imaginer Gof ici, il aurait bien ri je pense.

Je me retrouve face à lui, je lui lance un sourire qui se veut rassurant. Je croise mes bras, pas à l’aise avec cette ambiance. Et je finis par détourner le regard, fixant partout, sauf Suile. Je n’avais pas peur de déraper, non je sais que j’y arriverais très bien. Mais j’avais encore en tête notre dernière rencontre, et franchement, je m’en voulais encore. Même s’il est là, s’il n’est pas parti, je sais très bien que je lui ai dit des choses horribles, des choses que je ne me pardonne pas pour l’instant. Mais je ne souhaite pas lui en parler pour le moment, encore trop frais, et je veux avoir du temps pour lui en parler calmement. Je le regarde, enfin, pendant quelques secondes avant de rebaisser la tête. «  Mmh mmh Tant mieux » Je relève cependant quand il me dit qu’il peut m’accompagner. Je n’attendais pas tant que ça, mais j’aimais bien l’idée. Je hoche la tête avec vigueur, un sourire sincère apparaissant sur mon visage. « Bien sûr que ça me dit... » Je trouvais cela touchant de le voir hésiter de la sorte, parce que normalement il n’hésitais jamais en ma présence. Même si je sais qu’il devait douter du fait que j’ai envie de passer du temps avec lui, je trouvais cela touchant parce qu’il faisait certainement un effort pour être là, dans cet état d’esprit. Je sais qu’il n’aime pas se montrer en situation de faiblesse, ce n’est pas dans son tempérament. Mais, quand il se justifia, je perdis mon sourire. Je pensais vraiment qu’il m’accompagnerait parce que cela lui faisait plaisir, pas pour des questions financières. Et cela me blessait. Je m’avance, allant ranger mes livres, cela me permettait de ne pas me focaliser sur lui. « Si c’est juste pour ne pas que je paie le taxi, ce n’est pas la peine. Je préfère encore en prendre un que de te voir faire la tronche parce que tu n’as pas envie de m’emmener. » Je soupire, lui tournant le dos. Il fallait à tout prix que j’évite de pleurer. « Je crois que j’ai été trop bête de penser que tu es là parce que ça te fais plaisir de me voir, et non pas parce que Gof a insisté. » J’étais soudainement en colère, en colère contre moi-même pour croire que les choses pouvaient s’arrangeait. Je serre mes mains en deux poings. Je ne voulais pas le regarder, je ne voulais pas voir de l’indifférence dans son regard. «  Tu aurais mieux fais de ne pas venir si tu n’en avais pas envie. Ca fait mal, me fait trop de mal. » . Je ferme les yeux pour me calmer.


Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMer 15 Jan - 23:11

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


C'était bien la première fois en plus de vingt années d'amitié, que je me sentais aussi mal à l'aise en compagnie d'Orf. Mais le fait était que c'était bien le cas, malheureusement. Je ne savais pas comment aborder les choses et je n'arrivais même pas à entrer chez elle sans me sentir de trop ou comme un intrus. J'aurais préféré que tout soit toujours aussi simple entre nous. Mais ce n'était malheureusement pas le cas et je me sentais bien bête à ne pas être capable d'être plus à l'aise en sa compagnie, chez elle. Je souris de façon plus nerveuse qu'autre chose, quand elle insista sur le fait que je devais faire comme chez moi. C'était tellement étrange qu'elle ait besoin de me le dire, alors que d'ordinaire je ne me posais pas la moindre question. D'habitude, j'entrais ici, ôtais ma veste et prenais tranquillement place sur son canapé. Voir, je me servais une bière parce que je savais bien qu'elle en gardait toujours au frais pour le cas où mon frère ou moi, ou tous les deux, nous viendrions chez elle. Ce qui arrivait très souvent d'ailleurs, il est vrai. Mais plus depuis un mois. Bon sang. Un mois que ma vie était toute chamboulée et que j'étais totalement paumé. De plus en plus jour après jour. Je n'arrivais pas à gérer et je songeais qu'il était plus que temps que les choses s'arrangent entre nous. Ce n'était tout simplement plus possible comme ça. Mais maintenant que j'étais là en sa compagnie, je ne savais vraiment pas comment aborder la chose. Sans doute qu'il me fallait juste trouver le courage nécessaire pour me jeter à l'eau et que la suite se ferait le plus naturellement et normalement du monde. Oui, sans aucun doute même. Mais avant ça, je tenais à lui faire part de mon désir de l'accompagner à l'aéroport. Je mentionnai le fait qu'il serait bête de prendre un taxi alors que je pouvais l'y emmener. Ce serait, selon moi, l'occasion de discuter tous les deux à propos de nous. Malheureusement, à peine eus-je émis cette remarque à voix haute, que l'expression du visage de ma meilleure amie, changea du tout au tout. Du sourire et de la joie qu'elle affichait jusque là, elle afficha une moue bien plus fermée et renfrognée. Je ne comprenais pas du tout pourquoi et demeurai même con sur place à juste la regarder.

Et je compris qu'elle était réellement blessée par mes paroles, quand elle me tourna le dos en ajoutant que je ferais sans doute aussi bien de partir maintenant. Ok, ce n'était qu'une incompréhension. Sans doute était-elle juste un peu plus sensible, justement à cause de toutes ces histoires entre nous et du fait que nous ne nous parlions plus autant ni aussi naturellement qu'avant que tout ça ne soit découvert au grand chose. Pour autant, je ne comprenais pas qu'elle puisse se tromper aussi lourdement sur mes intentions. Elle me connaissait pourtant par coeur. Enfin c'était le cas avant tout ça ... Je portai mes doigts à mes tempes, comme si je craignais de voir apparaître une migraine devant la situation actuelle. C'était un peu ma crainte d'ailleurs. Parce que je ne réfléchissais que trop et que, forcément, ça me tiraillait sévèrement. Je n'étais pas du genre à réfléchir autant pour une affaire pareille, franchement. Il n'y avait que pour elle que je prenais encore la peine de réfléchir. « Orfhlaith, sérieusement, arrête ça. Tu connais mon incapacité à comprendre et raisonner comme tout le monde. » Soupirai-je avec lassitude. Avant de rouvrir les yeux pour les poser sur elle. « Tu es supposée me connaître assez bien pour savoir que je ne fais jamais rien que je n'ai pas vraiment envie de faire. » Lui fis-je remarquer avec une once d'agacement, presque malgré moi. Comment pouvait-elle oublier quel genre de type j'étais ? Comment pouvait-elle ne plus me connaître par coeur, comme c'était le cas jusqu'à présent ? Ou c'était juste à cause de la situation actuelle et des tensions qu'il y avait encore entre nous, qu'elle se vexait aussi aisément et prenait un truc pareil pour elle, à en être autant blessée. Plus que de m'agacer, en fait, ça me frustrait. Parce que je ne supportais pas de la voir dans un tel état. Elle semblait si blessée, que ça en était douloureux pour moi également. « Je suis là parce que j'avais besoin de te voir avant que tu ne partes deux semaines. Parce que ça fait déjà un mois que tout est différent et que je ne le supporte pas. Tu me manques. Est-ce si difficile à comprendre ? » Soupirai-je sans trop savoir si elle allait bien ou mal prendre mes paroles. Je n'étais pas doué pour les déclarations de ce genre. Alors même s'il ne s'agissait pas des mots qu'elle rêvait d'entendre, j'osais quand même espérer qu'elle verrait mes efforts.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyJeu 16 Jan - 10:47

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DTout était si différent, plus les minutes passaient plus j’avais l’impression que l’on était des étrangers pour l’autre. Et cette constatation était douloureuse. Très douloureuse. Mais il allait falloir du temps, beaucoup de temps pour que tout puisse redevenir comme avant, enfin si cela était encore possible. Mais je ne voulais pas croire une seule seconde que l’irréparable était commis. Cela ne pouvait pas se passer comme ça entre nous. Pas avec 20 ans d’amitié derrière nous, je refusais tout simplement de le croire.
Après l’avoir invité à faire comme chez lui, chose que je ne fais jamais, normalement. Je m’attèle à ranger mon livre, je devais m’occuper, j’allais devenir folle à rester devant lui sans rien faire. Mais tout semblait bien parti, j’étais heureuse qu’il me propose de m’emmener, j’avais enfin l’impression qu’un rapprochement était possible, que l’on n’avait pas tout perdu, mais j’ai vite déchanté. S’il n’avait pas voulu me blesser, il aurait mieux fait de s’abstenir de préciser qu’il ne voulait pas que je paie le taxi. J’avais plutôt l’impression qu’il faisait cela par obligation et non pas par envie, et ça me blessait.

Je sais que j’interprétais certainement la chose trop sévèrement, en temps normal j’aurais plutôt même ri à sa remarque, ou je l’aurais charrié, mais je ne pouvais pas m’empêcher de réfléchir, de me dire qu’il n’avait plus envie de me voir, qu’il ne le faisait que pour Gof et pas pour moi. Je baissa la tête avant de simplement hausser des épaules, lui tournant toujours le dos, je voulais d’abord me calmer et sécher mes larmes avant de l’affronter du regard. « Je.. Je le sais ça ! » Je soupire profondément, on allait droit au mur comme cela. Chacun campant sur ses positions. « Alors tu aurais mieux fait de t’abstenir de préciser pourquoi tu voulais m’emmener. Je crois que je préfère encore prendre un taxi plutôt que de supporter ta mauvaise volonté, s’il y en a ». Je passe mes mains sur mon visage, avant de me retourner et de lui faire face. J’allais reprendre la parole au moment où il ouvre la bouche, je soupire et reste abasourdie, oui c’est cela, complètement étonnée de ce qu’il me dit. Jamais, jamais il ne m’avais avoué qu’il avait besoin de me voir. Enfin, je le savais, mais implicitement, il ne mettait jamais de mots dessus, et là... C’était bien la première fois. Mon visage se détendit considérablement, tout en m’approchant de lui, m’arrêtant à une distance raisonnable. « Tu... tu ne m’as jamais dit cela... Ca me.. touche. Tu me manques aussi, tellement. » J’attrape son bras et le tire vers le canapé où je m’installe. J’y croise mes jambes et le regarde. « Je crois qu’on a besoin de mettre des choses au clair, j’ai encore une petite demie heure avant qu’on prenne la route pour l’aéroport... » Je regarde mes jambes, plus intéressantes que lui. « Je.. J’y arrive pas sans toi Suile... J’ai besoin de toi dans ma vie,
je ne veux plus vivre ce mois cauchemardesque. Regarde, je suis susceptible comme pas possible, j’envois bouler tout le monde, je travaille dur comme fer pour ne pas avoir à rester ici pour me morfondre, je ne dors plus, je ne mange pratiquement rien. »
Je soupire, constatant que je commençais à m’épancher en paroles, à tout déballer, mais c’était comme si cela était vital, j’avais besoin de m’enlever ce poids. « Je ne te demande pas d’avoir les mêmes sentiments que moi, c’est impossible, et je ne t’en veux pas, jamais. Mais je veux que tout redevienne comme avant, enfin qu’on essaie quoi... »

Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyJeu 16 Jan - 22:02

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Finalement, j'avais plus l'impression de me trouver en face d'une illustre inconnue, qu'autre chose. C'était vachement perturbant. Mais surtout, très douloureux. Même si je ne soufflais mot à ce sujet. Ca ne changeait pas le fait que, oui, c'était assez emmerdant. En tout cas moi, ça me dérangeait beaucoup. Le pire, c'était encore le fait de ne pas trouver les mots à dire pour la rassurer et lui faire comprendre que malgré tout ça, j'étais et resterais là. J'étais doué avec les mots, oui, mais à l'écrit. Pas à l'oral. Je n'étais pas quelqu'un d'assez sociable pour ça. Et je ne comprenais pas non plus assez bien, l'être humain, pour saisir toutes ses complexités. Pas même quand il s'agissait de ma meilleure amie depuis plus de vingt ans, c'était dire ! Je du donc tenter, difficilement mais je le fis, de rattraper ma bourde. Et sa réponse me fit grincer des dents. Je faisais des efforts là. Etait-elle vraiment obligée d'insister comme ça ! « Je me suis juste mal exprimé, bon sang ! » Tonnai-je sans doute un peu trop vivement, avant de pousser un bref soupir excédé. Vraiment, je ne comprenais pas pourquoi elle en faisait des montagnes. Que je sache, ce n'était quand même pas si grave que ça ! Juste une petite erreur dans la façon que j'avais eus de m'exprimer. Donc, non, rien de bien grave en somme. C'était elle qui en rajoutait un peu trop à mon goût, voilà tout. « Je n'ai pas dis que je voulais t'emmener pour t'éviter de prendre un taxi. Mais que c'était un point positif, non négligeable ! » Précisai-je sur un ton que je tentai de radoucir. Assez difficilement, mais je le fis. Je n'étais pas là non plus pour qu'on se prenne la tête. Mais bel et bien pour la retrouver au moins un peu, avant son départ pour deux semaines. Deux semaines. Ce n'était rien, et pourtant ça me semblait représenter une éternité sans elle à mes côtés.

Je peinais à soutenir son regard alors que je venais enfin de lâcher quelques révélations sur mes sentiments depuis qu'elle n'était plus à mes côtés. Et combien je pouvais être paumé sans elle. C'était encore peu dire pour le coup, il est vrai. Mais je n'arrivais pas à lui en faire tout à fait part, par les mots. Et quand elle s'approcha lentement de moi, j'évitai encore plus son regard, attendant simplement son verdict. Finalement, sa réponse fut à la hauteur, même si ça me gêna évidemment quelque peu dans un même temps. Et quand elle m'entraîna en direction du canapé, je la suivis sans me faire prier. Je l'écoutais sans broncher, tiltant quelque peu quand elle fit remarquer qu'il était impossible que ses sentiments puissent finalement être partagés. Certes, je ne pensais pas être amoureux d'elle à l'instant présent. En fait je n'en savais rien. Si ce n'est qu'elle était toujours mon incroyable meilleure amie, de laquelle j'avais terriblement besoin dans ma vie. « De toute façon, je suis tout autant incapable de vivre sans toi. Alors c'est vite vu ... » Lui fis-je remarquer avec humour. Avant de me laisser aller, dos contre le dossier du canapé, et l'attraper par un bras en même temps, pour l'attirer à moi. Je la pris ainsi dans mes bras, en enroulant mes bras autour d'elle et en posant ma joue sur son crâne. « Est-ce qu'on pourra reparler de tout ça, plus en détails, à ton retour ? Je veux dire le ... Plus que de l'amitié quoi. Enfin je veux dire ... On sait jamais. Je me demandais si on arriverait à rester amis, si jamais on tentait mais que ça ne marchait pas. » Ah oui, c'était de ça que je souhaitais lui parler. Mais je n'étais pas certain qu'elle m'ait bien comprit tant j'avais du mal à mettre des mots là dessus.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptySam 18 Jan - 11:36

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DJ’avais cette forte impression qu’il nous restait plus grand chose de nous et que l’on avait tout à reconstruire. Et ça me faisait franchement peur. Je dois également bien avouer que depuis mon agression, j’étais bien fragilisée. Je ne supportais plus grand chose, j’étais beaucoup plus sensible qu’avant, et je me méfiais d’absolument tout. Et ça me bouffait la vie de m’angoisser pour un rien. Dire que c’était pire depuis que je m’étais éloigné de Suile était un euphémisme. J’avais développé un besoin constant d’être rassuré, ça en devenait même problématique. Je ne laissais plus la place pour un imprévu. Et dès que cela arrivait je faisais une crise d’angoisse. Difficile à vivre, même si je soignais cela. Je ne répondis pas, me contentant simplement de baisser la tête. Je ne voulais pas en rajouter ou cela allait vraiment se terminer en un conflit ridicule. Surtout vu le ton qu’il venait d’employer. Je me senti de nouveau coupable, j’étais censée être celle qui le connaissait le mieux. Et voilà que j’agissais comme une parfaite inconnue. Je souffle quand il reprends la parole, non pas parce qu’il m’agace, mais juste parce que je ne sais plus comment agir sans qu’on soit sur nos gardes tous les deux. Je soupire, et admit, à demi-voix. «  Je sais... ». Je commençais vraiment à vouer une vraie passion pour l’admiration de mes mains.

Ce qu’il venait de me dire, me touchait à un point qu’il n’imaginait pas, jamais il ne m’avait autant étalé ses sentiments. Mais je sais aussi qu’il n’aimerait pas que je m’étale trop dessus. Alors je me contente de lui dire ce que j’ai sur le coeur. De lui faire comprendre ainsi que j’en ai marre de toute cette situation, ambiance. Je saisis cette ouverture pour me rapprocher de lui, et nous installer sur le canapé. Et je partagea tout ce que j’avais sur le coeur. Même sur le fait que j’étais persuadée de n’avoir aucun retour et que jamais il ne partagerait mes sentiments. Je souris doucement tout en hochant la tête. « On n’irait pas bien loin je crois. ». Je me retrouve dans ses bras, en poussant un long soupire de bien-être. Cela m’avait tellement manqué. Sentir sa chaleur, entendre son coeur battre. Je passe mes bras autour de ses hanches. Je hoche de la tête tout contre son torse. « Bien sûr. Il faut qu’on en reparle même. Hein euh.. Bah euh ouais... ». Je m’embrouillais toute seule maintenant. Mais il venait de dire qu’il y avait peut-être une possibilité de plus de son côté, chose qui me paraissait pourtant inconcevable. Mais je ne voulais pas m’enflammer trop vite, pas y croire et qu’il me dise ensuite qu’il n’y ressentait rien, rien d’autre qu’un sentiment fraternel. Par contre j’avais bien l’intention de rester la prochaine demie-heure à profiter de ses bras, de son étreinte. « J’ai cru que j’allais te perdre, pour de bon. Et je l’aurais bien mérité au fond. » Je soupire, fermant les yeux, retenant mes larmes du mieux que je pouvais.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptySam 18 Jan - 13:05

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Dans toute cette histoire assez embêtante, j'étais au moins sûr d'une chose : je ne voulais et ne supporterais pas de perdre Orf, qui était quand même ma meilleure amie depuis plus de vingt ans. Elle était tout pour moi, comme mon frère l'était également. Alors non, je ne pouvais pas simplement la laisser disparaître comme ça, loin de moi, pour toujours. Et en deux semaines, ses paroles étaient parvenues à se frayer un chemin jusqu'à mon esprit. J'avais réalisé qu'effectivement, elle était la seule femme à compter pour moi. La seule à qui je pouvais me confier et parler de tout et de rien. La seule à avoir tant de points en commun avec moi, tant de goûts similaires et ainsi de suite. Et si elle était véritablement mon âme soeur, mais que je m'étais laissé aveugler par notre amitié si sincère et si durable dans le temps ? Quoi que je n'avais pas besoin de raison de ce genre pour me laisser aveugler, il fallait bien le dire. J'étais du genre à ne jamais voir l'évidence elle même. Et là, aucun doute que j'étais bien la dernière personne à avoir envisagé cette éventualité, qu'elle était celle qu'il me fallait. Oh bien sûr, je n'étais toujours pas convaincu par ça. Pour la simple et bonne raison que je la voyais encore comme une soeur, à l'heure actuelle. Mais pourquoi ne pas tenter à son retour du Brésil, au moins pour voir ce que ça pourrait donner ? Ca ne semblait pas insupportable du tout comme idée ...

Toutefois, j'avais un peu de mal à lui faire part de mon idée. Parce que je n'étais pas le plus doué de la terre pour exprimer ce genre de choses à voix haute. Mais je le fis quand même. Parce qu'elle méritait d'apprendre cela. Et si possible, avant de partir pour l'Amérique du Sud. Je ne pu m'empêcher de sourire faiblement, de façon tout à fait attendri, devant sa réponse hésitante et bégayante. Elle était tellement euh comment dire ? Craquante. Oui ce mot semblait convenir pour la définir en cet instant. Elle était craquante quand elle était de la sorte, aussi hésitante et tout le tralala. J'aimais beaucoup ça pour ma part. « Oui, à ton retour. Et bien sûr, on reste en contact en ton absence. » Remarquai-je doucement, en la serrant doucement contre moi. Parce qu'il semblait pleinement évident pour moi, que je ne supporterais pas de rester un jour de plus sans être en contact poussé avec elle. Skype serait notre meilleur ami au cours des deux prochaines semaines. Comme ça avait été le cas quand j'étais à New-York et elle toujours dans notre pays natal, à des milliers de kilomètres de là. « Pourquoi tu l'aurais bien mérité ? » Demandai-je sur un ton surpris, devant ses paroles que je trouvais sans queue ni tête. « C'est bête ce que tu dis. Tu n'as pas choisis de ... De tomber ... Enfin d'avoir ces sentiments pour moi. » Oui, il m'étais encore difficile de dire ce genre de mot. Amour. Amoureuse...
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptySam 18 Jan - 14:44

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DToute cette situation avait, peut-être, inconsciemment renforcé notre lien. Au moins on était sûr que plus rien ne pouvait nous séparer, on était comme deux aimants que l’on aimerait séparer mais qu’on y arrive pas. Nous c’est pareil. Deux semaines loin de lui, m’ont permit de réaliser une chose. Que les jumeaux étaient les seuls hommes qui avaient réussi à m’approcher, et c’était les seuls qui m’importait réellement. Non pas que les autres amis je m’en fichait, non, mais c’était les seuls qui avait su percer mon coeur. Les seuls pour qui je ne supporterait pas qu’il leur arrive quelque chose. Et tout particulièrement Suile. Je leur avais mis ma vie entre leurs mains, et je ne le regrettait pas, et jamais je ne le regretterais. En fait j’étais prête à tout accepter du moment qu’il fasse encore et toujours parti de ma vie. C’était la condition siné qua none pour que cette vie me paraisse tout bonnement vivable. Si on y mettait tous de la bonne volonté, je suis certaine que l’on surmontera tout cela, et qu’on en sortira encore plus lié qu’avant, si c’est possible. Et j’étais bien déterminée à l’être, d’une manière ou d’une autre.

Je n’avais jamais pensé une seule seconde qu’il se serait senti capable de pouvoir me dire tant de choses. Même si on se dit tout, je sais combien c’est difficile pour lui de se confier sur un sentiment qui le touche aussi personnellement, généralement je le devinais plutôt avant et on en parlait ensuite. Et c’était pareil de mon côté. Mais il y avait comme une atmosphère qui semblait propice aux révélations, à la confession. J’en étais tellement étonnée que j’en restais presque bouche bée avant de bégayer comme une jeune fille complètement paniquée, ce qui n’était pas le cas. Non j’étais davantage touchée par ses mots qu’angoissée. « J’espère avoir une connexion internet, mais sinon j’emploierais les grands moyens pour savoir si tu vas bien. Je ne te lâche plus maintenant. » Parce que je partais certes dans un endroit paradisiaque, mais un peu paumé du Brésil. Et l’agence n’était pas certaine qu’on puisse être en contact avec l’extérieur. Je dois bien avouer que ça ne me bottait pas tant que ça que de rester sans nouvelles d’eux, mais je n’avais pas vraiment le choix. Ce contrat était important pour ma carrière. « Je t’aurais emmené avec moi si j’avais su plus tôt. » Non, je ne disais pas ça pour rire, j’en aurais bien été capable. Je soupire, respirant son odeur avant de reprendre la parole. « Parce que je t’ai dit des choses ignobles, que je regrette. » Je commence à triturer son tee-shirt. « Je.. Je ne les pensais pas hein... Je suis tellement désolée de t’avoir dit tout cela... » S’il savait combien je m’en voulais ... Je n’arrivais même pas à me pardonner moi-même..
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptySam 18 Jan - 22:25

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Toutes les amitiés passaient par des phases difficiles et compliquées. Dans le fond, c'était un peu le même principe de fonctionnement que dans un couple. Songe qui me perturbait d'ailleurs assez, je devais bien le reconnaître. Tout simplement à cause des sentiments de ma meilleure amie pour moi. Mais oui, je pensais vraiment qu'une relation amicale avait pas mal de points en commun avec une relation amoureuse. Et rien qu'à cette pensée, je devrais donc envisager de tenter l'expérience avec Orf. Et si ça ne réussissait pas, nous demeurerions amis dans tous les cas, non ? J'avais envie de le croire. Assez pour me sentir la force de donner une chance à une éventuelle relation de ce genre à Orf et moi même. Mais je n'étais pas devin et ne pouvais donc savoir par avance, si ça allait pouvoir ou non fonctionner. Peut-être que oui ... Et peut-être que non. L'on verrait bien. Si déjà on parvenait à se donner une chance ou non. Mais il n'était pas encore temps d'en parler. Je préférais nettement que nous prenions quelques distances tous les deux, pour en discuter à son retour du Brésil. Un séjour durant lequel nous allions garder contact toutefois. Un mois sans elle, ça avait été tout bonnement insupportable pour moi. Alors l'idée de rajouter deux semaines, était tout bonnement impensable. « J'ose quand même espérer que tu auras une connexion Internet, oui. Tu ne vas quand même pas t'enterrer dans une campagne perdue ... Si ? » Lui demandai-je alors, un brin inquiet à cette idée qui ne me plaisait vraiment pas. Et ce n'était pas peu dire. Je voulais croire que nous n'allions pas nous perdre de vu, deux semaines de plus. Si j'avais pu, je serais même venu la voir quelques jours. Mais je pouvais difficilement mettre mes emplois entre parenthèses pour ça.

Je souris en coin à ses paroles, quand elle m'annonça qu'elle m'aurait embarqué avec elle si elle avait su plus tôt. Que ça se passerait ainsi entre nous, tout simplement. Mais moi même je ne l'avais pas deviné que ça se passerait de la sorte, je devais bien le dire. « Ca aurait fait un peu court niveau boulot et tout ça ... » Lui fis-je remarquer l'air de rien. Parce qu'elle me connaissait maintenant assez pour se douter d'un tel truc à mon sujet. Que je n'étais pas véritablement capable de tout plaquer pour partir à des milliers de kilomètres de là. Certes, tout dépendait de la situation et des raisons, bien sûr. Pour elle, sans doute que je pourrais faire l'effort. Mais là, il n'était quand même pas question de vie ou de mort. Je soupirai doucement et fermai les yeux en enfouissant mon visage dans ses cheveux avec grand bonheur. « Je ne t'en veux pas ... J'en serais bien incapable de toutes façons ... » Lui fis-je remarquer d'une voix douce, en humant son parfum avec délectation. « Et même si tu avais vraiment pensé tout ce que tu as dis, ça aurait été ok aussi. Tu es la seule à avoir le droit de penser ou dire ce genre de trucs ... » Lui fis-je ensuite remarquer. Et c'était pleinement sincère en tout cas. Elle pouvait bien me trouver chiant et me le dire ouvertement si ça lui chantait. Son avis sur ma petite personne, était celui qui comptait le plus pour moi. Voir, il était le seul à compter. Et ce, pour la simple et bonne raison qu'elle me comprenait et connaissait mieux que personne. Même mieux que mon propre frère, c'était dire à quel point c'était le cas. Donc, non, je ne lui en voulais pour aucune des paroles qu'elle avait eut à mon encontre.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyDim 19 Jan - 22:13

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DQuand j’y réfléchis bien, c’est notre première vrai dispute en vingt ans. Jamais on ne s’était disputé à un point de s’éloigner pendant plus d’une semaine. Encore une première, mais j’espérais que ce soit la dernière. Je n’aime vraiment pas être en froid avec lui, je m’en doutais avant, mais le fait de l’avoir expérimenté me le confirme. Nous n’étions vraiment pas fait pour être éloigné. Ma vie, mon quotidien était principalement tourné vers Suile ou Gof. Sans eux, c’est comme si je n’existais pas, et dès que l’un deux manque c’était tout aussi pareil. Dernièrement ma vie ressemblait plutôt au No man’s land, je travaillais pour survivre, et sinon je passais le plus clair de mon temps enfermait chez moi. Dévoiler mes sentiments, m’avait enlevé le poids du secret, mais cela ne m’avait pas soulagé pour autant. Maintenant je ne savais plus quoi penser, ni comment me comporter avec Suile. Et c’en était assez déstabilisant. Mais peut-être que si on laissait le temps au temps, on arriverait à retrouver ce naturel entre nous. Et peut-être que l’éloignement y serait bénéfique aussi. Même si être éloigné d’autant de kilomètres et peut-être sans moyen de communication n’allait pas être facile. « Je l’espère aussi, mais apparemment l’agence n’en est pas aussi sûre. Le lieu est idyllique mais un peu paumé. » Je soupire, je sais que l’idée ne lui plaisait pas, tout comme moi. Je me serre davantage contre lui. Mais je ferais tout, je chercherais tous les moyens pour rester en contact avec lui.

J’avais balancé que je l’aurais bien emmené, en fait j’avais bien envie de le kidnappé maintenant, pour rattraper tout le temps perdu. Mais je savais bien que ce n’est pas possible, malheureusement. Il avait ses impératifs, tout comme j’avais les miens, et notamment celui de ne pas emmener de personnes étrangères au shooting, alors on ne se serait pas vu très longtemps dans la journée. « Oui, je m’en doute. Et puis j’ai des contraintes dans le contrat, il est assez exigeant, on ne se serait pas beaucoup vu. » . Je m’installe confortablement, regardant ma montre pour ne pas que je loupe l’heure, ce serait vraiment dommage de passer à côté d’un contrat qui pourrait être un tremplin à ma carrière de photographe. Mais j’avais encore un peu de temps pour profiter de ses bras. Je ne croyais pas qu’il ne m’en voulais pas, mais j’avais décidé de ne pas relever. « Si tu le dis.. » Je hausse les épaules, et lève ma tête pour déposer un baiser sur sa joue. « Peut-être mais jamais je ne pourrais penser de telles choses. Tout simplement parce tu m’es trop précieux pour cela. » Je souris, heureuse de retrouver quelques petits moments de complicité. Je resserre mon étreinte. « Tu es le plus important, quoiqu’il arrive. Toujours. » J’avais ce sourire, un sourire qui avait disparu depuis un mois, depuis qu’on s’était éloigné en fait.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyDim 19 Jan - 22:40

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Si j'étais sûr d'une chose, c'était bien du fait que je ne saurais tenir encore deux semaines complètes sans le moindre contact avec ma meilleure amie. Un mois, ça m'avait parut déjà bien assez insupportable comme cela. Mais de toutes évidences, il y avait de grands risques pour que je doive faire avec. Si vraiment elle n'avait aucun réseau, aucune connexion Internet, nous allions devoir prendre notre mal en patience et simplement attendre son retour. De toutes façons, j'étais certain qu'elle n'allait pas s'ennuyer là bas. Qu'elle n'aurait même pas le temps de penser à moi ! Quant à moi ... Eh bien avec un peu de chance, de savoir que tout était plus ou moins arrangé entre nous, allais-je enfin parvenir à retrouver ma passion folle pour tous mes emplois et les reprendre de plus bel. Peut-être qu'alors je réussirais à me noyer à nouveau dans tout ça. C'était tout ce que je souhaitais en tout cas. Me laisser submerger par une pile impressionnante de copies à corriger, de bouquins sur lesquels rédiger des critiques constructives et des articles à écrire. Bref, bosser encore et toujours. Voilà tout ce qui me faisait envie en cet instant. Enfin non pas encore. Mais je voulais que ça soit le cas aussitôt qu'Orf serait partie pour le Brésil. De sorte à ce que le temps me semble passer un peu plus vite qu'au cours de ce dernier mois écoulé. Un mois qui était terminé et derrière nous désormais. Du moins, c'était ce que je voulais ardemment croire !

« Dans les pires des cas, ça ne sera pas insurmontable. Rien que deux semaines. Ca passera vite. » Lui fis-je remarquer, sans trop savoir si je cherchais à la rassurer elle, ou à me rassurer moi. Je ne pu m'empêcher de soupir doucement quand Orf sembla ne tout simplement pas me croire quand je lui affirmai ne pas lui en vouloir. Comment le pourrais-je de toute façon ? Elle m'était bien trop précieuse pour ça. Et puis elle était le genre femme angélique à laquelle on ajouterait une magnifique nimbe si on devait la peindre. Pour représenter le côté saint et angélique de sa petite personne. Non, vraiment, je n'étais pas capable le moins du monde de lui en vouloir à propos de quoi que ce soit. Elle pourrait bien me faire toutes les misères du monde, que ça ne changerait pas. C'était tout bonnement impossible, quoi qu'elle en dise ! « Si je le dis, c'est que c'est vrai ! » Lui répondis-je sur un ton amusé, en souriant en coin. Ce qu'elle pouvait être bornée parfois ! A certains moments, je trouvais ça mignon. A d'autres, juste agaçant ! Là, ça allait. « Y'a plutôt intérêt que je le reste, ouais. » Remarquai-je sur un ton faussement naturel, à ces dernières paroles. Avant d'enfouir mon visage dans ses cheveux blonds pour en inspirer l'odeur. Je me faisais la sensation d'être un drogué qui prenait sa dose de came pour se sentir mieux. C'était un peu le cas à vrai dire. « Bon, on devrait peut-être y aller. Je ne veux pas prendre le risque qu'on soit prit dans les bouchons. Quoi que si tu ratais ton avion, tu ne partirais pas loin de moi ... » Oui, pure plaisanterie. Je savais combien ce contrat devait être important pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMer 22 Jan - 18:56

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DDeux semaines de plus me paraissaient interminables. Surtout que l’on venait de se réconcilier. Je n’avais soudainement plus très envie de partir. J’avais envie de profiter de mon temps pour le passer avec lui, pas de les passer à photographier des modèles hors du pays. Même si ce projet pouvait être un tremplin à ma carrière, ce n’était pas du tout mon trip. La seule chose que j’espérais réellement c’était que les mannequins ne soient pas trop superficielles et que le cahier des charges n’était pas trop exigeant et me laisserait assez de liberté pour photographier selon ce que je sentais. J’espérais également avoir assez de temps personnel pour trouver un moyen d’appeler Suile et Gof. Même si le planning était chargé, je voulais au moins leur raconter chaque détail de ma journée, comme je l’aurais fait avant tout cela. Je voulais l’entendre me dire que je faisais un boulot de rêve, que je ne me foulais pas beaucoup, contrairement à lui. Il était le seul à pouvoir se permettre ce genre de remarque, aussi poussé et franche du moins. Et il s’en donnait à coeur joie parfois, exagérant les traits. Ca m’amusait franchement, et j’aimerais retrouver cela. J’espérais aussi qu’il n’allait pas avoir trop le temps de penser à moi, même si ça ne me plaisait pas trop, oui j’avais toujours peur qu’il puisse m’oublier. Ridicule, je sais, mais c’est plus fort que moi. Mais je ferais en sorte de ne pas le laisser m’oublier. De toute façon, on avait bien vu que ce n’était pas possible.

« Oui, mais c’est trop long. Déjà un jour sans toi c’est trop long. » Je souris, légèrement, me serrant davantage contre lui. M’enivrant de son odeur en inspirant longuement. Je lui confie tout mes doutes quand à notre relation. J’avais besoin de mettre tout à plat et de m’excuser surtout. Même si lui m’avait apparemment déjà pardonné. Je me déplaça, restant dans ses bras, mais m’y plongeant encore plus. Je plonge ma tête dans son torse. Je le serre plus fort contre moi, comme s’il pouvait m’empêcher. « D’accord. J’arrête.. Mais je tenais vraiment à te présenter mes excuses, j’en avais besoin ... » Je mordille ma lèvre, relevant mes yeux pour les planter dans les siens. « Pareil de ton côté mon chou. » Je rigole doucement, chatouillant ses côtes. Je m’arrête en sentant son visage dans mes cheveux. Je souris béatement, caressant ses hanches. Je profite simplement du moment présent. Je le sens se redresser et me dire que l’on devrait y aller. Je me redresse, lâchant enfin ses bras. Je me mets sur mes deux pieds. « C’est parti alors, faudrait pas que je te fasse cette joie. » Je lui tire la langue avant de prendre ma veste et mon sac. Sac qui m’est vite retiré par Suile.

Je ne bronche pas, enfilant ma veste et attendant qu’il sorte pour fermer l’appartement. Je lui file les clés. « Je compte sur toi, comme d’habitude. ». Je descend les escaliers rapidement, l’attendant à l’entrée. Je lui souris, voyant la pâtisserie de devant ouverte, je le regarde avec un grand sourire «  Muffins tout chocolat ? » C’était une de mes friandises préférées, et je n’en refusais jamais une quand j’en avais l’opportunité. Je le laisse ranger mon bagage pendant que je me dirigeais vers cette pâtisserie. J’empruntais, comme toujours, le même passage piétons pour traverser. Je regardais rapidement de chaque côté avant de m’engager sur le passage. Mais jamais, oh grand jamais, je n’aurais pu prévoir qu’une voiture déboulerait à toute vitesse du coin de la rue. Et qu’elle ne pourrait pas s’arrêter à temps. Et vous savez le dernier réflexe que j’ai alors que cette voiture déboulait devant moi ? Et bien je restais simplement stoïque, là au milieu de la route. Totalement incapable de bouger. Et je me fis percuter, violemment. Je retomba, douloureusement, au sol, à moitié consciente. Ma dernière pensée fût pour Suile, que j’appelais silencieusement. Je voulais dormir, mes yeux étaient tellement lourd.
Codes par Wild Hunger.


Haha.:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMer 22 Jan - 21:07

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


En fait, c'était bien simple. Orf et moi ne pouvions vivre l'un sans l'autre. Ce mois à ne pas se voir ou rien qu'une fois, nous avait au moins permit de nous en rendre pleinement compte. Et c'était bien là le seul point positif à tout cela. Même si pour ma part j'avais énormément souffert de son absence, je songeais maintenant que c'était peut-être un mal pour un bien. Et puis désormais, j'étais au courant de ses sentiments pour moi. Et il allait également falloir que je me fasse à cela. Parce que quoi qu'il arrive, je refusais de la perdre. La question ne se posait même pas, c'était un fait imparable. La véritable question maintenant, c'était de savoir si j'étais prêt à accorder une éventuelle chance, à une relation éventuellement autre qu'amicale. Là, c'était nettement plus complexe pour moi. Parce que je me connaissais et savais combien j'étais incapable de me caser dans une relation amoureuse. Mais certes. Pour être tout à fait honnête, c'était parce que je ne faisais pas d'effort et ne parvenais pas à me confier à tout va et surtout pas à des femmes avec lesquelles je ne sortais que depuis une semaine, deux, parfois un peu plus. Or, Orf était au courant de tout. Elle connaissait mon passé, ma vie actuelle, mes passions, mes passe temps ... Bref, elle savait tout de moi. C'était donc sans mal que je me confiais à elle au moindre souci. Et même quand il n'y avait pas de souci en fait.

C'était donc avec la ferme intention de réfléchir à une éventuelle relation et au fait d'en discuter avec elle à son retour, que je décidai qu'il était temps d'aller à l'aéroport. Ce serait bien bête qu'elle loupe son avion. Quoi que je ne m'en plaindrais pas, si finalement elle annulait et restait ici. Au contraire, je ne pourrais qu'apprécier la chose. Mais soit, je ne le fis pas trop remarquer et quittai l'immeuble en sa compagnie. Je ris doucement à sa question et hochai positivement la tête, avant de me diriger vers ma voiture. Le temps de l'ouvrir et de m'apprêter à monter dedans pour l'entendre, un violent coup de frein se fit entendre, des hurlements, un gros boom puis ... Le KO dans mon esprit quand je réalisai qu'il s'agissait d'Orf. Qu'elle venait de se faire faucher par une voiture arrivant à pleine vitesse. Je ne pris alors pas le temps de refermer ma voiture et filai en courant dans sa direction. Le temps d'arriver à sa hauteur et certaines personnes étaient déjà en train de l'entourer pour voir si elle était en vie ou non. Oui elle l'était. Mais pas en pleine forme. C'était tout juste si elle parvenait à garder les yeux ouverts. « J'appelle une ambulance. » Crus-je entendre quelqu'un dire. « Poussez-vous ! Allez ! Que tout le monde se pousse, elle a besoin d'air. » Répétait un autre. Mais je n'étais pas tout à fait sûr de ça. J'étais dans le brouillard complet. Regard rivé sur le visage d'Orf, respiration coupée, doigts sur sa gorge pour m'assurer que son coeur battait toujours. « Garde les yeux ouverts Orf. Reste là. Reste là pour moi. Allez. » Soufflais-je sans trop savoir si j'étais en panique ou non. Si j'avais peur ou pas. Je savais juste ... En fait je ne savais rien. Je n'arrivais pas même à réfléchir.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptySam 25 Jan - 18:45

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DJ’étais à la fois excitée à l’idée d’aller au Brésil, de découvrir des paysages tout aussi splendides que paradisiaques, mais de l’autre côté j’étais si anxieuse de le laisser et surtout de me retrouver seule. Partir seule, loin de tout, je n’aimais pas vraiment cela. Surtout si je ne peux aucunement joindre les jumeaux. Mais je devais profiter de ces derniers instants avant de m’envoler pour le Brésil. J’avais décidé de nous prendre des muffins, c’était mon pêché mignon, et je savais que Suile adorait cela également. Moi qui d’habitude était plutôt prudente lorsqu’il s’agissait de traverser, ayant déjà vu quelqu’un se faire renverser, je n’avais pas fait autant attention, j’étais plutôt pressée d’acheter les gâteaux pour regagner la voiture. Je n’avais donc pas été aussi attentive à ce qui arrivait des deux côtés, m’engageant rapidement. Mais j’aurais du faire attention. Lorsque la voiture pila en face de moi, je fus simplement incapable de bouger, comme si une force invisible m’empêchait de faire quoique ce soit. L’adrénaline parcourant mes veines, je ne perçus aucune douleur sous la violence du choc, retombant à moitié inconsciente au sol. La fatigue envahit chaque partie de mon corps. Je n’arrivais même pas à distinguer tout ce qui passait autour de moi. Tout ce que je sentais, c’était qu’il était là, à mes côtés. Et que je ne pouvais plus bouger, sinon je souffrais le martyr. « Sui...le » . Je bougeais difficilement mes doigts, voulant sentir sa main dans la mienne. Je me forçais à garder mes yeux ouvert, j’avais vu ça dans quelques films, qu’il ne fallait jamais fermer les yeux, allez savoir si c’est vrai ou pas. Mais ils se fermaient de plus en plus régulièrement et de plus en plus longtemps. « Je suis...si ...fatiguée... ». J’entendais un brouhaha pas possible autour de moi, tellement que ça me fatiguait encore davantage. Je fronce les sourcils, ne comprenant strictement rien. « Je... Je t’aime .. ». Je me sentais tomber dans l’inconscience qui semblait vouloir m’accueillir les bras ouverts, alors je voulais que mes derniers mots lui soit destinés.

Je ferme les yeux, cette fois pour longtemps, ayant pour dernier son celui des ambulances. C’était le noir total, j’avais juste l’impression d’être enfermée dans mon corps. Plus rien n’avait d’importance, je me laissais partir, je l’acceptais même. Mais j’avais envie de vivre, je n’avais pas envie de les quitter. Pas maintenant.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyDim 26 Jan - 11:02

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Le destin était-il décidé à s'acharner contre moi, contre nous ? Est-ce que le but de tout cela était de nous faire passer un message que je ne parvenais pas encore à saisir ? Peut-être était-ce une façon de me punir de mes actes et de mon incapacité à avoir vu en ma meilleure amie, une potentielle petite amie. Voir, potentiellement la femme de ma vie. Mais qu'y pouvais-je ? Je n'avais été que moi tout au long du temps. Je n'avais rien fais d'autre que vivre, comme je le faisais depuis plus de vingt ans, aux côtés de la femme qui comptait le plus pour moi mais qui avait toujours été ma meilleure amie. Presque une petite soeur ! Mais aujourd'hui, apparemment, je devais payer. C'était en tout cas ainsi que je voyais les choses. Et pour sûr, je n'appréciais pas du tout ça. J'aurais préféré que ce soit moi qui soit percuté par uen voiture. Moi qui paye directement mes propres erreurs. Et non pas elle. Surtout pas elle ! Mais c'était arrivé. Et peu à peu, elle perdait connaissance malgré mes paroles. Heureusement, l'ambulance ne fut pas longue à arriver. Et je fus autorisé à monter à bord, alors qu'ils commençaient les soins en toute hâte. J'eus beaucoup plus de mal à laisser les médecins et infirmiers l'emmener loin de moi, une fois que nous fûmes arrivés à l'hôpital. Où je du attendre des heures qui me semblèrent interminables, qu'ils tentent de la soigner du mieux possible. Quand je fus enfin autorisé à la rejoindre dans la chambre où elle se trouvait après ses soins, ce fut en apprenant qu'elle était dans le coma. Le genre où ils ignoraient encore si son état allait se dégrader ou non. Je n'avais jamais été confronté à une situation pareille. Alors la voir dans cet état, me perturba plus que je ne voulais bien le montrer. Pour autant, je pris place sur le fauteuil que j'approchai le plus possible de son lit. Et débuta pour moi, l'attente la plus longue de mon existence. Et la plus insoutenable également. Une main glissée dans la sienne, je demeurai prostré sur place, durant d'interminables heures. Tantôt je gardais la tête posée soit sur le lit d'hôpital soit sur nos mains liées. Tantôt, j'étais installé dans le fond du fauteuil. Mais jamais je ne trouvai la force de lâcher sa main. Comme une façon de lui faire savoir que j'étais là. Où qu'elle même soit.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyDim 26 Jan - 18:39

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DJ’étais partie dans des contrées lointaines, sans même avoir conscience de tout ce qui se passait. Mais j’avais l’impression de passer mon temps à dormir, ce qui n’était pas véritablement faux. Mais je voulais me réveiller, je le souhaitais vraiment très fort. Parce qu’au fond, je savais qu’il y aurait quelqu’un qui s’inquiéterait certainement si je ne me réveillais pas. J’avais tout juste l’impression d’être consciente, mais enfermée dans mon propre corps. J’avais l’impression de ressentir, maintenant, tout ce qui se passait autour de moi, sans pour autant pouvoir réagir.
J’avais l’impression que ça faisait des heures que j’étais coincée, là. Et je le sentais à mes côtés. J’aurais aimé me réveiller, lui dire que ce n’était rien, et que ce n’était en rien sa faute. Le prendre dans mes bras pour le rassurer. Mais j’en étais encore incapable.

De longues heures, dans cette chambre d’hôpital, et je me battais inconsciemment à l’intérieur de moi pour ouvrir les yeux. Je sentais sa chaleur à mes côtés, rassurante, comme si il n’allait jamais m’abandonner. Je le savais bien que jamais il ne lâcherait, mais le ressentir était tout autre chose. Maintenant c’était à moi de lui prouver que jamais je ne l’abandonnerais. Et je comptais bien le faire.
Mon combat commençait à porter ses fruits. Je sentais une once de vie reprendre le cours dans mes veines. Mais je sentis tout d’un coup un froid, le long de ma main gauche, je comprit très vite que Suile s’était éloigné. J’espérais juste qu’il soit encore dans la pièce, qu’il ne soit pas sorti. Je commençais à bouger les doigts doucement, tout mon corps était engourdi. J’essayais de trouver la force d’ouvrir mes paupières. J’y mis toute ma conviction avant de les ouvrir. Ma bouche était sèche, et j’avais terriblement soif. « Soif... » Ce n’était qu’un murmure, un faible murmure, mais je sais très bien que si Suile était là, il m’entendrait. J’étais pour l’instant bien incapable de tourner les yeux ailleurs qu’au plafond.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyDim 26 Jan - 21:19

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Je ne savais même plus depuis combien de temps j'étais ici. Une heure, deux heures, peut-être même deux jours. Oui c'était bien ça. En réalité, ça durait depuis quelques jours maintenant. Pas des masses. Mais deux ça représentait déjà toute une éternité quand on attendait quelque chose, aussi fortement que j'attendais le réveil de celle qui comptait le plus au monde pour moi. Cette attente était tout simplement insoutenable. Je ne la supportais pas. J'avais besoin qu'Orf revienne de mon côté au plus vite. Qu'elle soit là, bel et bien réveillée et en pleine forme. Prête à conquérir le monde. Prête à me conquérir moi ! Oui, moi. L'idée avait à peine eut le temps de se frayer un chemin dans mon esprit, que la vie décidait de nous mettre des bâtons dans les roues. Je culpabilisais à l'idée que si je n'avais pas été aussi entêté, nous n'en serions très certainement pas là maintenant. C'était une certitude qui me blessait plus sûrement que n'importe quelle parole ou n'importe quel acte, qu'aurait pu commettre l'une des deux personnes les plus importantes pour moi. Je n'avais de cesse de me lever pour tourner en rond dans la chambre. Mais je ne la quittais que pour manger un bout, parfois en compagnie de mon frère. Et j'y revenais ensuite au plus vite. Je n'aurais pas supporté qu'Orf se réveille sans que je ne sois à ses côtés. J'étais prostré dans le fauteuil, dans une position tout bonnement inconfortable, et ma main avait quitté la sienne dans mon sommeil. Quand sa voix m'en tira de façon instantanée. Je me redressa en position assise, avant de me relever d'un bond quand je réalisais qu'elle était éveillée. « Orf ... » Parvins-je à marmonner d'une voix à peine audible, autant à cause du sommeil que de la surprise. Avec des gestes maladroits et abrutis par, encore une fois, le sommeil, j'appuyai sur la sonnette pour alerter les infirmières. Avant de récupérer une bouteille d'eau que j'ouvris et dans laquelle je glissai une paille, pour la porter à sa bouche. Mon regard posé sur elle, brillait de joie. Et je ne pouvais m'empêcher de sourire. C'était sans doute la toute première fois de ma vie, que je ressentais un soulagement et un bonheur aussi puissant. C'était tout bonnement incontrôlable. « Il t'en a fallut du temps pour revenir ... » La taquinai-je en souriant à présent de toutes mes dents, en venant glisser ma main libre, sur sa joue. Me détacher ensuite d'elle pour laisser les infirmières s'en occuper et vérifier son pouls et tout ce qui s'ensuit, me coûta beaucoup. Mais je demeurai dans son champ de vision, sans moi même la quitter du regard.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyLun 27 Jan - 0:01

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


J'avais l’impression de ressembler à la Belle au bois dormant, une chose est sûre je ne veux plus dormir pendant un long moment. Je n’avais aucune idée de la durée pendant laquelle j’étais restée inconsciente, j’avais même l’impression de ne pas avoir avoir dormi tellement je semblais fatiguée, et surtout pas reposée. Mais je voulais profiter d’avoir les yeux ouverts pour découvrir où je suis. La dernière fois, j’avais le souvenirs d’être sorti avec Suile, de mon appartement. Et maintenant, je me retrouvais dans un endroit complètement inconnu. Enfin je compris rapidement, grâce à l’odeur de javel qui régnait dans la pièce, que j’étais dans un hôpital. Mais je ne savais pas pourquoi, il y a comme un grand trou noir dans mes souvenirs, la dernière chose dont je me rappelais, c’était le visage de Suile, qui était .. Anxieux ? Mais je ne savais pas pourquoi. Vraiment pas. Et j’avais mal, partout, comme si on m’avait broyé le corps, comme si on m’avait roulé dessus. Le pire, c’est vraiment de ne pas savoir pourquoi. Mais toujours est-il que j’étais revenue, enfin. Peu importe comment, le fait que j’ai rouvert les yeux est le plus important. Et que, Suile était là, comme je l’avait tant espéré, il n’avait simplement pas été dans mon entourage immédiat, mais pas si loin non plus. Il ne m’avait donc pas quitté. Et l’entendre me parler, c’était tout ce dont j’avais besoin. Le bienfait apparût dans tous mon corps, lorsque de mince filet d’eau traversa ma gorge, me réhydratant. J’aimais le voir sourire, c’était bien trop rare, surtout quand il était aussi large. Au prix d’un effort surhumain, j’arrive à glisser ma main dans la sienne. J’émis un rire rauque, à cause principalement du fait que je n’avais pas parlé pendant plusieurs jours. « Suis là... ». Je grimace, ça me demandait encore trop d’effort de bouger et même de parler. « Mal... partout.. ». À peine ai-je prononcé ses mots que des infirmières arrivèrent dans ma chambre. Elles allaient encore me tripoter de partout, ce que je détestais, seul les jumeaux avaient réellement le droit de me toucher de la sorte. Mais je ne protesta pas, je n’avais pas le choix, et c’était aussi un moyen de rassurer Suile. Je leur répéta que j’avais mal partout, elle me prescrivent, dans mon intraveineuse, de la morphine. elles m’expliquent bien des choses, mais je n’ai ni la force de comprendre ni la force de leur demander d’expliquer, au pire je demanderais à Suile, plus tard. J’étais heureuse qu’elles partent. Et d’ailleurs, j’avais hâte de sortir d’ici, je détestais littéralement les hôpitaux. Je souffla, alors que Suile se rapproche. « Je sors quand ? » Il me connaissait assez bien pour savoir que si j’y restais plus d’une semaine, j’allais devenir invivable. Je mordillais la lèvre, je ne voulais pas lui poser cette question, mais elle m’entêtait tellement... Alors après quelques secondes d’hésitation, je ne pus m’empêcher de lui demander : « S’est passé ..quoi? » 
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyLun 27 Jan - 19:08

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Totalement inconsciente depuis plusieurs jours, Orfhlaith était partie pour une croisade de laquelle j'espérais la voir revenir très prochainement. Elle me manquait. C'était horrible à quel point elle pouvait me manquer. Sans elle, j'avais la sensation de n'être rien ni personne. Elle était devenue mon tout, mon essentiel, tout comme mon frère lui même. C'était dingue, sans doute. Mais elle était tout simplement ce qui me m'aidait à garder les deux pieds sur terre. Je n'étais pas un rêveur. Mais j'avais cette fâcheuse tendance à évoluer dans mon propre monde, avec ma propre vision des choses. Mais plus que tout, j'aimais Orf. Oh, sans doute pas de la même façon qu'elle même m'aimait, puisqu'elle était carrément amoureuse de moi. Mais je l'aimais. J'ignorais de quelle façon exactement. Comme une meilleure et parfaite amie. Ou comme une soeur éventuellement. Mais pour sûr, je l'aimais ! Et je ne l'avais que trop attendue au cours de ce mois écoulé. Il avait fallut que, pour couronner le tout, elle ait ce grave accident qui la tienne éloignée de moi quelques jours de plus. Dire que je fus soulagé quand elle rouvrit les yeux, représentait un véritable euphémisme. C'était plus que ça. Je me sentais incroyablement heureux. Et je ne le cachais pas, alors que j'étais bien incapable de me départir de mon immense sourire. Et quand nous nous retrouvâmes seuls, les infirmières ayant à nouveau quitté la chambre, je vins m'asseoir sur le bord de son lit pour l'observer. En prenant garde, toutefois, de ne pas la toucher. Par crainte de lui faire involontairement mal. Je ris -mélange d'amusement et de soulagement- quand elle me demanda quand elle sortait. Elle venait à peine d'ouvrir les yeux et de me dire combien elle avait mal, qu'elle pensait déjà à sa sortie ! Elle allait un peu trop vite tout de même. « N'espère pas sortir d'ici avant plusieurs jours ! Tu as dis toi même que tu avais mal. » Lui répondis-je avec douceur, sans parvenir à détacher mon regard de son visage de poupée. Sa fatigue se lisait sur tous les traits de son visage. Et elle voulait déjà sortir !? « Tu ne te souviens pas ? » Demandai-je avec surprise, quand elle m'interrogea sur ce qu'il s'était passé. D'un côté, ça n'avait rien de surprenant compte tenu de la brutalité du choc. Sa tête avait heurté le bitume avec une force assez incroyable. J'espérais maintenant que c'était la seule chose de laquelle elle ne se rappelait pas. « Tu t'es faite renverser en sortant de l'immeuble. C'était il y a deux jours. »

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyLun 27 Jan - 23:31

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DJ’allais la mener, cette bataille pour sortir le plus rapidement de l’hôpital. Déjà rien que l’odeur de chlore, de javel, enfin l’odeur spécifique des hôpitaux, m’horripilait. Alors j’étais même prête à partir en croisade contre les infirmières, et même contre Suile pour sortir de là le plus vite possible. J’avais commencé à détester les hôpitaux alors que je n’y avais même pas mis les pieds. Et c’était d’ailleurs la première fois que j’y mettais les pieds, et en plus pour un peu plus longtemps que je ne le croyais. Alors j’avais bien l’intention de sortir le plus rapidement possible de cette chambre morose. Qu’on soit d’accord ou pas. Mais je devais bien avouer que je ne pourrais pas sortir aujourd’hui, je n’en aurais pas la force. Mais j’étais peut-être prête à négocier si Suile promettait de rester à mes côtés. Mais je sais très bien que je ne passerais pas plus d’une semaine ici. Hors de question, de toute façon, je crois que Suile comprendra très bien quand je commencerais à devenir encore plus infernale que je ne le suis normalement. Et puis, j’avais bien envie de revoir ce sourire qui été actuellement collé à son visage. Je bougea légèrement pour qu’il puisse s’asseoir confortablement. Je déposa, en remarquant qu’il n’osait pas me toucher, ma main le long de sa cuisse. J’avais besoin de contact, de son contact plus particulièrement. Je souris, franchement heureuse de le voir rigoler ainsi. Sans même qu’il n’en fasse la remarque, j’avais bien vu ses traits tirés, certainement de tension et de fatigue. Je hausse simplement les épaules. « Pas plus d’une semaine, sinon j’en aurais après tes jolies fesses, aussi mignonnes soient-elles. » Je fis une moue, assez dubitative. Oui, j’essayais de l’amadouer, chacun ses armes, la mienne c’était mes yeux et mon sourire. Ce qui, généralement, me donnait un vrai visage d’enfant. Et je savais qu’il n’y résistais rarement, alors j’en jouais largement. Je secoua, tout bonnement ma tête. Je me sentais complètement idiote de ne pas me rappeler, mais je ne pouvais pas forcer mes souvenirs. Je n’osais pas forcément lui dire de la dernière chose dont je me souvenais, j’avais peur d’avoir oublier trop de choses. Mais il me raconta, enfin m’annonça que j’avais été renversé. Aïe, et quand il me dit deux jours, ça ne m’aide pas tant que ça. Je n’arrivais même plus à savoir quel mois nous étions, j’avais l’impression d’être en plein brouillard à l’intérieur de moi. « Deux jours ?! .. LA dernière chose dont je me souviens c’est que je devais partir.. Je ne sais même plus où.. Tout est tellement flou.. La dernière chose dont je me souviens réellement c’est que je voulais des muffins... Et après c’est le noir, le noir complet. ». J’étais confuse de ne pas me souvenir...
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMar 28 Jan - 22:23

Orfhlaith & Suileabhan ₰  Say Goodbye.

You make me wanna die. I'll never be good enough. You make me wanna die and everything you love will burn up in the light. And everytime I look inside your eyes, you make me wanna die. ▲ The pretty Reckless


Cette situation n'avait que trop duré. C'était tout simplement insupportable, horrible et inacceptable. J'étais assez d'accord avec l'idée qu'elle doive sortir de là au plus vite. Mais dans un même temps, je n'avais pas trop hâte non plus. Et ce, pour la simple et bonne raison qu'il fallait quand même qu'elle prenne du temps pour elle, pour se remettre tout à fait et pour être de nouveau en pleine forme. Pour l'instant, elle semblait juste avoir hâte de sortir, sans trop se soucier d'elle même et de son état. Soit, s'il fallait que je le fasse pour elle, alors je le ferais. Même si ce n'était pas gagné d'avance, têtue comme elle l'était. Je pouvais toujours tenter malgré tout, de lui faire entendre raison. C'était une nécessité ! « Mes fesses ?! Quoi mes fesses ?! » Demandai-je vivement, sans cacher ma surprises, yeux carrément écarquillés. Que comptait-elle faire à mes fesses au juste ? Je n'arrivais tout simplement pas à imaginer ce qu'elle pourrait bien leur faire. Et le simple fait qu'elle les mentionne, était assez étrange. Pour ne pas dire carrément gênant. Parce que oui, ça l'était un peu également. Même si je tentais de ne pas trop rebondir là dessus pour ne pas lui montrer. Elle risquerait surtout de se moquer de moi en réalisant que parler de mes fesses, me mettait légèrement mal à l'aise. Oui, même avec elle ! Je levai les yeux au ciel devant sa moue et détournait ostensiblement la tête pour bien lui montrer que je ne regardais même pas, pour ne pas craquer. Parce que c'était trop facile pour moi de flancher devant son petit regard de chien battu. Et elle ne le savait que trop bien, puisqu'elle en jouait sans l'ombre d'une hésitation, de façon constante ou presque. J'eus un triste sourire quand elle m'annonça ne se rappeler de pas grand chose. Pas même de la raison pour laquelle elle était supposée partir, le jour de son accident. En un sens, c'était tant mieux qu'elle ne se souvienne pas de l'accident lui même. C'aurait été un véritable traumatisme. Il était donc vraiment préférable qu'elle oublie ça pour de bon et que ça demeure de la sorte. « Tu partais pour deux semaines au Brésil, pour le boulot ... » Lui appris-je doucement. « Je me suis chargé de leur annoncer la nouvelle. » Ajoutai-je, dans l'espoir de la rassurer un minimum à ce sujet. Qu'elle ne se mette pas à faire une crise de panique en réalisant qu'elle devait partir au plus vite. Maintenant, je ne savais pas si je devais ou non lui annoncer qu'elle avait été, du coup, remplacée. « Comme ça, tu n'as pas à t'inquiéter de quoi que ce soit, et simplement te reposer ! Si tu ne veux pas rester ici plus d'une semaine ... ! »

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile EmptyMer 29 Jan - 18:24

Suileabhan O'Brien & Orfhlaith O'Leary.
Say Goodbye


DJ’avais juste besoin de me retrouver chez moi, dans le calme, et surtout de pouvoir retrouver du temps pour Suile. Je me doute bien que je ne pourrais pas travailler pendant un bon moment, et surtout Suile ne me laisserait pas retravailler si facilement, en tout cas pas avant au moins deux semaines. Sauf que financièrement je n’allais pas forcément à avoir le choix. Et surtout, je n’aimais pas rester inactive. Je me doute que Suile ne veut pas me voir partir de l’hôpital c’est parce qu’il sait très bien que je ne tiendrais pas en place. Mais soit, j’étais prête à faire des efforts, et peut-être même je retournerais pendant un moment chez eux. Pourquoi ne pas me laisser chouchouter par les jumeaux ? Après tout, fallait bien que j’en profite un peu. Je pouffe ensuite à ses questions. « Rien, top secret ! » Je lui tire la langue, assez amusée de le voir aussi.. Outré ? Je n’avais pas penser pouvoir le choquer, comme quoi on en apprend tous les jours. Mais je ne l’oublierais pas, et j’avais une très bonne mémoire. Je le tire un peu plus vers moi afin de poser ma tête contre son bras. La fatigue commençait à se faire ressentir. Mais je n’avais pas envie de m’endormir maintenant, je ne voulais pas qu’il s’en aille. Je frotte légèrement mes yeux qui me piquaient. Mais il semblait ne pas vouloir m’accorder d’attention, je souris, devinant parfaitement qu’il faisait cela pour éviter de craquer. J’avais encore taper dans le mil. Mais je lâche le sujet, détournant sur ce qui s’était passé. Je ne me souvenais pas forcément de tout, mais c’était certainement dû au choc, j’avais lu ça quelque part, alors je ne me faisais pas trop de souci. Mais je remerciais, silencieusement, Suile de ne rien me cacher, en tout cas de m’aider à me souvenirs, même si pour l’instant rien ne me revenait. Je fronce les sourcils, je n’aimais pas le ton qu’il avait pris pour m’annoncer que j’avais un contrat au .. Brésil ?! J’espérais juste que c’était un petit contrat.... « Ah.. Et c’était un gros contrat ou pas ? » Je grimace, imaginant déjà le pire, ça n’allait pas faire ma réputation si je ne me présentais pas à des contrats de cette envergure. Même si c’était indépendamment de ma volonté. «  Ah.. Merci alors. J’y retournerais à partir de la semaine prochaine, si je sors d’ici.... » Oui, il est beau de rêver, mais je suis une éternelle rêveuse. La preuve mon rêve le plus inaccessible état à mes côté, je le touchais du bout des doigts. Je soupire, je n’avais pas envie de rester ici, seule. « Je...J’ai pas envie de rester seule. Tu.. Tu pourrais venir à l’appart’ ? » Je lui proposais, n’étant déjà pas certaine que ce soit une bonne chose, mais surtout, je ne sais même pas qu’il accepterait cela. Je ne sais pas, en tout cas je crois me rappeler qu’il voulait reparler de ‘tout ça’.
Codes par Wild Hunger.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Say Goodbye + Suile Say Goodbye + Suile Empty

Revenir en haut Aller en bas

Say Goodbye + Suile

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Because you can't ran away without saying Goodbye...
» [Lya&Caine] Never say goodbye
» Au secours ! + Serena/suile/orf

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-