(c) Gypsy water

Le fait de rester à New York me donne un avantage d’être près de ma famille et de pouvoir agrandir ma passion que j’ai pour le foot. Faut aussi comprendre que mon pays natale me manque beaucoup, mais je sais que ceci est peut-être pour le bien de ma propre personne. Mon frère Aaron s’occupe de moi lorsque je ressens de la douleur en quelque part et si je suis dans-là grosse merde, mon frère Alex est là pour me démerder. En ce qui concerne ma petite sœur et bien, elle gagne encore et elle est maintenant célibataire. Je le savais que ceci était pour arriver, mais quand, le temps était la seule chose qui pouvait nous le dire. J'avais passé la journée avec mon frère pour pouvoir profité de sa présence après une première saison complète avec le Redbull de New York et de pouvoir lui donner un peu le morale sur ses épaules, car mon frère n’allait pas bien depuis quelques semaines. La maladie qui le ronge de partout la complètement mis à terre et il a passé une semaine entière couché sur un lit d’hôpital. Tout pour qu’il puisse devenir fou, car c’est un homme qui a besoin de bougé et non de rester couché et de se tourner les pouces. Je laissais mon frère se reposé, mais comme je le connais si bien, se reposé veut dire, je vais des exercices, car ils m’ont presque tué. J’imagine le scénario dans ma tête et il est une vrai machine, ce n’est pas croyable. Il y avait pas loin à Manhattanville un bar que les gars m’avait fait connaître il n’y a pas longtemps. Si je pouvais m’en souvenir bien sûr, car j’avais croisé une jolie fille que j’avais oublié de lui demander son nom, mais bon. Je suis entré, car après plusieurs minutes, ma mémoire avait refait surface. Le gardien de sécurité m’avait reconnu et même si la ligue n’était pas si longue, car il était quand même de bonne heure, je suis entré quand même grâce à lui. La chance était tombé sur mon côté, car il y avait de la place au bar. Les regards sur moi, ceci ne me dérangeais pas. Les mecs fans fous du foot m’avait reconnu et me demandait de prendre des photos avec eux et désirait des autographes. La routine quoi et je croyais avoir une soirée tranquille, mais on verra. Je me commandais une servesa au bar et elle goûtait merveilleusement bonne ce soir.

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New York était quelque chose de nouveau pour moi. J’avais toujours grandi dans le respect des plus grandes valeurs familiales et le fait d’avoir du subitement quitter le cocon familial pour des raisons professionnelles avait été en quelque sorte un choc. Non pas que la grande pomme ne me plaise pas. Je découvrais tous les jours quelques choses dans cette ville constamment en mouvement et je m’étais déjà fait quelques amis, bien que mon emploi du temps très chargé ne m’en laissait pas beaucoup pour les sorties. D’ailleurs, il y avait bien une rencontre qui avait changé ma vie ici. Ma blessure au dos avait été quelque chose de difficile pour moi, me privant de compétition durant de longs mois mais j’avais croisé la route d’un homme aux mains d’or qui était aujourd’hui devenu un ami à moi, et auquel je tenais beaucoup. Il s’agissait d’Aaron, un espagnol dangereusement sexy mais aussi très mature et à l’écoute. Entre nous, le courant avant tout de suite bien passé et dès que j’avais pu retrouver les salles de gym, j’avais été agréablement surprise de découvrir que le jeune homme prenait du temps pour venir voir mes compétitions. Cela me tenait vraiment à cœur. J’avais de gros objectifs et indirectement, cela représentait pour un moi un véritable soutient. C’était d’ailleurs à cette occasion qu’il m’avait présentée son frère David, et le moins que l’on puisse dire était que la famille Garçia ne faisait pas les choses à moitié. Nous avions eu l’occasion de discuter quelques instants David et moi, mais je déchantais rapidement en apprenant que le beau gosse était footballeur. J’avais eu de bien mauvaises expériences par le passé et je ne doutais pas qu’il devait être un grand séducteur. Ce soir là, j’avais besoin de me changer les idées. L’entrainement s’était mal passé et je vivais de plus en plus difficilement la pression et l’éloignement avec mes parents. Je m’habillais en vitesse et rejoints un bar où j’avais mes habitudes. A l’intérieur, je senti le regards des hommes se poser sur moi d’une manière totalement inappropriée et s’est gênée que je prenais place au bar. Je commandais alors un cocktail avant de détourner le regard pour voir qui se trouvait à côté de moi. Je le reconnu instantanément. « Hey … salut … je savais pas que tu venais ici … surprise de te voir » bégayais je en le fixant de mon regard noisette, un léger sourire collé aux lèvres.  

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Je pouvais m’attendre à plusieurs choses ce soir. Je ne suis pas une personne qui va se faire des idées assez facilement parce que je vie au jour le jour. Je n’aime pas trop me fixé des attentes parce que je n’aime pas non plus me rendre nerveux. Ce soir, je laissais les choses aller, mais j’avais quand même un pressentiment derrière la tête. En entrant dans le bar, les fans, les photos, les autographes, les filles qui te voie à des kilomètres à la ronde tout en envoyant des clins d’œil et des sourires qui essayait d’attirer mon attention dans leurs directions. Je ne suis pas méchant et je suis très respectueux avant les femmes, mais je ne veux pas d’eux dans ma vie parce que ce genre de comportement ne m’intéresse pas du tout. Lorsque je pense à mon frère Aaron, je l’envie un peu avec les femmes, car il a de la chance. Par parce qu’il n’est pas un joueur de foot et encore aujourd’hui, je suis déçu de voir qu’il ne peut pas venir me rejoindre dans les grandes ligues. Mon frère Alex qui a des enfants et j’aimerais tellement en avoir aussi des enfants. Je retombe en enfance avec mon neveu et ma nièce. Lorsque c’est des poupées avec Nora, on joue avec des poupées. Lorsque c’est petite voiture avec Léo, c’est des petites voitures point finales. Le gars derrière le bar m’avait reconnu et portait son chandail du Redbull de New York et j’étais content de voir que même des gens dans les bars aimaient le foot. Ce n’était pas un bar sportif, mais le potentielle commençait à entrer tranquillement. Je regardais l’heure sur mon iPhone en prenant une gorger de ma serveza et une voie est venue me chatouiller le corps. Féminine aux cheveux long brun foncé, un sourire timide et avec une difficulté à parler et la seule femme qui faisait ça avec moi, s’était Evgenia. Je me retournais vers elle et un sourire se dessinait sur mon visage. C’est un réflexe positif et surtout avec elle, car depuis que je l’ais rencontrer, je n’arrive pas à la faire sortir de ma tête. En pensant qu’elle soit peut-être ma future copine, je veux lui prouver que je ne suis pas n’importe qui.

« Me changer les idées un peu. Disons que c’est mieux que de se tourner les pouces. Je suis content de te voir. Tu es magnifique ce soir et même que tu es toujours magnifiques. » Dis-je avec honnêteté et franchise dans ma voie.

Je gardais mon sourire au visage, car avec elle, s’était impossible de ne pas sourire. Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas voir à qu’elle point qu’elle est belle. Lorsque j’y pense. Des origines russes avec de l’espagnole. Pas s’y pire je dois avouer, mais ce qui compte pour moi, c’est de lui ouvrir les yeux et de lui prouver que je suis un coureur de jupon et aussi de lui faire réaliser que je ne suis pas comme celui qui lui a brisé le cœur en mille miette.
   

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Je tentais de ne pas fondre sur place. J’avais toujours eu une préférence pour les sportifs, musclés et actifs, mais je n’étais pas une groupie, bien au contraire. J’imaginais que la moitié des filles de la planète, si elles avaient eu l’occasion de se trouver à ma place, n’auraient pas laisser passer leur chance. J’aurais voulu me montrer à l’aise, provocante et séductrice, mais ma timidité avait totalement pris le dessus et je me sentais ridicule face à ce grand nom du football. Il fallait que je me reprenne. Après tout, son frère était l’une des personnes les plus adorables qui m’avait été donné de rencontrer dans ma vie, il n’y avait donc pas de raison que David ne le soit pas. Je n’aimais pas juger au premier abord, surtout pas, mais les expériences passées m’avaient laissé un goût amer. Ces hommes étaient divinement beaux, ils le savaient et il n’y avait aucune raison de ne pas en profiter mais je ne voulais pas être le cœur qu’il allait écraser. Ma sœur avait été un grand soutient lorsque j’avais découvert que mon petit ami de l’époque avait eu un enfant avec une autre. Ce n’était pas quelque chose d’anodin et j’avais du lutter pour ne pas sombrer. C’était le genre de chose qui vous faisait perdre confiance en tout.
Je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille, le regard fixé sur David et un sourire timide aux lèvres.

« T’as bien raison.Ca m’arrive aussi, histoire de pas craquer sous la pression. »

Je savais de quoi je parlais. Le sport de haut niveau était quelque chose de terriblement exigeant et il était facile de se faire prendre au piège. Une fois installé dans ce cercle vicieux, la chute pouvait être douloureuse.

« Merci, t’es très beau aussi »

Je le remerciais, quelque peu gênée. J’avais l’habitude des compliments mais c’était quelque chose de difficile à accepter car j’avais ce gros manque de confiance en moi qui m’empêchait d’affronter les choses de manières sereines. Je pris quelque gorgée de mon cocktail. Je me tournais vers David.

« Comment vas ton frère ? Qu’est ce que vous raconter de beau ? »

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Prendre un peu de temps pour moi va me faire beaucoup de bien. Parfois, je me demande pourquoi je n’ai pas fait ça avant ce soir ? J’ai les jambes engourdit, mais même si je m’entraîne toujours, lorsque je me lève, j’ai les jambes en compote. En ce moment, je suis en tête à tête avec ma serveza et la belle Evgenia qui semble être timide, mais je ne veux pas la rendre timide. Je la regardais droit dans les yeux et un sourire en coin apparait sur mon visage. J’ignore comment lui expliqué que je veux être près d’elle et lui apporté du bonheur dans sa vie. Depuis que nous nous sommes rencontré, j’avais cette sensation d’être près d’elle et du protégé aussi, car oui, je ressens des émotions pour elle. Evgenia l’ignore, mais je suis sûr qu’elle commence à s’en apercevoir.

« La saison est terminée pour la moitié de l’automne, la saison hivernal et aussi pour le printemps. Dans le circuit européen, il n’y a aucun temps que l’on a comme ici dans le circuit de la MLS. Je suis content d’avoir des vacances. » Dis-je en terminant ma serveza.

Je la regardais toujours et je lui lançais un compliment. Elle se sentait timide et la couleur rouge lui montait sur le visage. J’ai le goût de lui tenir la main pour la rassurer, mais j’ai peur qu’elle me repousse. Je dois faire attention parce que si je fais une erreur de ma part sans le savoir, je vais me sentir mal pour le restent de ma vie. Je lui donnais un clin d’œil et un sourire à sa réplique et je demandais au serveur pour un verre d’eau avec de la glace. Elle me demandait une question qui m’a un peu chicoter, car mon frère était malade depuis plusieurs jours. Même s’il récupère bien, je dois quand même faire sûr que rien ne lui arrive avec la maladie qui est dans son corps.

« Mon frère récupère. Il a été mal en point depuis quelques jours. Il a mal dans les os et même s’il s’entraîne toujours, le mal est toujours-là, mais tout va bien. La famille est superbe. Mon père va bientôt se marier et je suis très content pour lui. » Dis-je en tournant mon regard vers elle.

Maintenant, je voulais faire un homme de moi-même en lui disant la vérité sur ce que je ressens. Il n’y a rien d’autre qui pourra m’empêcher de l’aimé cette femme.

« Écoute Ev, je ne sais pas comment te dire ça et tu pourras en faire ce que tu voudras après, mais j’ai toujours eu le sentiment de te protégé et de vouloir te montrer que je ne suis pas comme les autres. Je veux tout simplement que tu sois heureuse en ma compagnie… »
 
   

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La situation commençait à se détendre. David était finalement quelqu’un de très poser et l’expression de son visage avait quelque chose de rassurante. Je lui adressais un petit sourire, sentant mes joues rougir sous l’émotion. C’était bien ce qu’il me manquait, comme si il n’avait pas déjà remarqué ma gêne. Mais David continua très calmement. Je décidais qu’il était temps pour moi de me reprendre et pris une longue inspiration. Ce n’était pas la première fois pour moi que je me retrouvais face à un homme aussi charmant et je devais donc savoir comment agir. Puis David me lança un clin d’œil, ce qui me fit sourire. D’un côté, son assurance lui donnait un charme fou mais de l’autre, je ne voulais pas tomber facilement dans ses bras. Ce genre de garçon savait tout à fait s’y prendre pour rendre les filles folles de lui et il fallait que je reste vraiment vigilante si je ne voulais pas en faire parti.

« Wow, je suis vraiment contente pour ton père. »

J’avais eu l’occasion d’entre les histoires de la famille Garçia lors d’une soirée avec Aaron mais il ne m’avait pas dit que son père s’apprêtait à se marier. C’était toujours un genre d’évènement que j’adorais, les émotions, le partage et le buffet (a) Alors que la conversation démarrait doucement, je prenais mes aises et terminais mon cocktail, David lâcha une phrase qui eu le don de me prendre par surprise, c’était certain. Ses mots me touchèrent, je ne m’attendais pas à ce qu’autant de tendresse à mon égard vienne de lui.

« Arrête, tu vas me faire craquer. Tu sais, je suis heureuse en ta compagnie »

Je plongeais mon regard dans le sien, le sourire aux lèvres et je sentis un léger frisson me parcourir. David était en train d’arriver à ses fins et j’étais à deux doigts de craquer. Déjà sur le bar, nos mains se rapprochaient.

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J'ai toujours encourager les gens de ma famille à faire ce qui était bon pour eux de faire. Je n'ai jamais critiqué les actes de chacun et le respect est la chose la plus importante qui puisse régner chez moi. Tout comme avec Evgenia en ce moment, je veux être l'homme qu'elle pourrai aimé toute sa vie. Je ne veux pas d'autre femme dans ma vie. Avec tous les commentaires que j'ai eu en Espagne, ceci m'avait beaucoup dégoûté. Des commentaires du genre: je suis un womanizer, un homme infidèle ou encore un coureur de jupon. Tout pour m'insulté et surtout que mon père était insulté d'avoir entendu et lu tout ça dans les magazines de sport ou de célébrité. Mes commentaires que j'avais partager en ce moment, nous avais rapprocher. Le bar commençais à se remplir et je déposait doucement ma main chaude sur la sienne et je ne lâchais pas son regard. Caressant le dessus de sa main avec mon pouce et l'entrellassait dans la mienne.

« Je suis content d'entendre ça. Tu sais... je ne veux pas devenir ce que les gens penssait en Espagne. Des commentaires disant que j'étais un womanizer, un infidèle ou encore un coureur de jupon parce que ce n'est pas moi. Je veux qu'une fille dans ma vie et elle se trouve devant moi. » Dis-je en m'approchant d'Ev tout en gardant mon regard dans le siens.

Tout était parfais en ce moment avant d'entendre mon nom crier partout et s'était des voie féminine. Je ne voulais pas de ça en ce moment et Je me retournait pour faire face au bar et mis mon visage dans mes mains en disans:

« Je peux pas avoir des moments tranquille avec la fille que j'aime... » Dis-je ouvertement sans regretter chacune de mes paroles.
 
   

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Je dévorais littéralement David des yeux. Son regard noisette profond et le léger sourire qui se dessinait au coin de ses lèvres me criaient de lui sauter dessus pour l'embrasser, mais j'étais bien trop timide. Un frisson parcouru mon corps tout entier lorsqu'il posa sans gêne sa main sur la mienne. J'aimais le fait qu'il prenne des initiatives et je le laissais faire. Visiblement, il savait s'y prendre, mais surtout, il avait cet air attentionné qui faisait taire toutes les rumeurs à son sujet. Les joueurs de foot n'étaient jamais épargnés et leur réputation d'hommes à femme était très vite gagnée. Je lui souris doucement.

« J'espère pouvoir te faire confiance. »

J'étais sincère. Je n'étais pas du genre à donner ma confiance facilement, mais si David était prêt à me prouver qu'il était celui dont j'avais besoin, j'étais prête à baisser ma garde. Je sentais en moi l'envie d'aller plus loin avec lui, vraiment, mais la peur de souffrir était pour moi un vrai frein. Il fallait que je fasse un effort, que je prenne sur moi pour lui donner la chance de me prouver ce qu'il valait vraiment. Je le pris doucement dans mes bras, les yeux fermés et profita quelques instants de son corps chaud contre le mien mais des cris de jeunes femmes nous interrompirent. David les rejeta franchement. Je posais ma main sur sa joue, mes yeux mélangés aux siens, prête à l'embrasser.

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Evgenia était tout ce que je demandais depuis très longtemps. Tous les moments que je me sentais seul et que je croyais ne pas trouver l’amour, je voulais qu’une seule chose et je l’ai trouvé. Je me sens très chanceux en ce moment avec elle et surtout qu’elle soit avec moi. Je me foutais bien des filles jalouses, car je ne suis pas seul garçon sur cette terre. Je ne voulais pas devenir fou non plus en ce moment, car je ne demandais pas la lune non plus pour passer un moment en tête à tête, tranquille et aussi avec un peu d’intimité avec la femme que j’aime. Elle désire énormément ma confiance. Je voulais la même chose et de passé au prochain chapitre avec elle avec des sentiments réels, honnête et surtout fidèle. Créer une bonne complicité et d’avoir du plaisir tous les deux et de pensée doucement, sans presse au futur qui nous attend. Je la regardais attentivement, tout en ignorant les filles derrière moi. Elles étaient loin, mais je pouvais attendre tout ce qu’elle me disait avec le rythme de mon cœur qui battait très rapidement, mais je n’avais qu’une seule attention en ce moment et s’était pour la belle demoiselle devant moi.

« Tu n’as plus à avoir peur mon ange. Tu avais déjà ma confiance depuis la première fois que je t’es vue. » Dis-je en la serrant dans mes bras et en cachant mon visage dans le creux de son cou pour y déposé un baisé doux et tendre.

Il ne restait plus que quelques centimètres avant d’arriver vers le chemin de l’amour et nous étions très proches l’un de l’autre. La regardant dans les yeux et caressant sa joue droite avec le revers de mon index. Mon cœur battait encore plus rapidement, mais j’oubliais tout ça en penchant ma tête vers la sienne pour aller retrouver ses lèvres douce qui me donnait des frissons. Je me sentais comme sur un petit nuage et sans le réalisé, un sourire se dessinait sur mon visage et je gardais mes lèvres contre les siennes tout en déposant mes mains sur ses hanches et vers le bas de son dos.

 
   

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L’après-midi avait pris une tournure plutôt intéressante. J’étais sortie pour me changer les idées, dans l’idée de siroter un cocktail, seule dans un bar, et voilà que je me retrouvais avec l’un des footballeurs le plus sexy de la planète qui me faisait une magnifique déclaration. Les mots de David me touchaient et durant quelques instants, je me perdais à rêver de lui, moi, de ce nous qui devenait doucement réel. Il avait quelque chose de tendre dans sa manière de me regarder, de parler, de me toucher et je sentais que j’avais envie d’un endroit plus calme pour profiter d’être avec lui. Dans le bar, autour de nous, les filles commençaient à s’agiter, l’air de dire qu’elles n’appréciaient pas du tout que ma main soit dans celle de leur idole. Mais je m’en fichais. Je décidais de prendre mon courage à deux mains pour assumer ce que je ressentais, et quoi qu’il se passerait entre David et moi, notre relation finirait par éclater aux yeux du monde, elles finiraient donc bien par l’apprendre. Derrière moi, j’avais l’impression d’entendre des insultes, et cela ne m’aurait même pas étonné mais je fis comme si de rien n’était, me re concentrant sur ce que me disait David. Chaque mot qui sortait de sa bouche me réconfortait, je le fixais avec tendresse, j’avais envie de lui dire que je l’aimais mais j’étais trop timide pour ça.

« Si tu es vraiment celui que tu prétends être, on peux faire de belles choses ensembles » répondais-je en le serrant contre moi.

La sécurité avait finalement réussi à faire sortir l’attroupement de filles et déjà, le bar était redevenu calme. En cet instant, le temps s’arrêta. Il ne restait plus que lui et moi. Nos corps se touchaient et rapidement, David m’embrassa avec toute la douceur qui le caractérisait. Mes doigts se refermaient doucement dans son dos, dans ma poitrine, mon cœur s’emballait. Chaque seconde de ce moment était délicieux. Lorsqu’il se recula, David avec les yeux brillants, moi aussi. Je me levais et lui proposais de rejoindre une table. Nous serions mieux posés pour discuter, mais surtout le patron nous avait prévu un endroit à l’abri des regards.   

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Lorsque mon père à rencontrer ma mère pour la première fois, il était amoureux et tellement que ma mère pouvait l’ignorer, car elle n’aimait pas les joueurs de foot, mais avec le temps, elle a appris que ce n’était pas parce qu’il était un joueur de foot, mais bien un homme normal qu’elle voulait passer le restant de sa vie avec lui. La chance était sur son côté et j’avoue que maintenant, s’était à mon tour d’avoir cette chance tout comme ma mère, Evgenia me voyait comme un homme et non comme étant un joueur de foot. Je voulais que notre relation et que notre futur se base sur l’amour, le bonheur et surtout le plaisir d’avoir une chance nous aussi. Simplement l’embrasser en ce moment me donnait la chance de prouver que je ne suis pas un homme qui pense simplement à ce que les autres hommes pensent lorsqu’ils croisent une belle fille. La douceur qu’elle avait me donnait des frissons. En ce moment, la terre avait arrêté de tournée et même si les gens regardait, j’étais fière de l’avoir dans mes bras et de pouvoir lui apporté un réconfort et aussi l’importance qu’elle a pour moi. Nous nous sommes reculer et elle me dit que nous avions droit à un endroit un peu plus tranquille, ce qui était bien pour nous deux. Un endroit au deuxième étage pour que l’on puisse laisser notre bulle voyager librement et de pouvoir partager des choses que je n’aurai jamais faites avec une autre fille. Je pris place près d’elle et j’ouvris mon iPhone pour lui montrer une photo de ma mère.

« Tiens… tu n’auras jamais la chance de la connaître, mais c’est ma mère. J’ai scanné la photo pour l’avoir avec moi en tout temps. Ma mère s’appelait Maria. Une femme incroyable, mais je n’ai jamais eu la chance de la connaître encore plus longtemps. Elle te ressemble beaucoup parce qu’elle voyait mon père comme un homme avant de réalisé qu’il n’y avait pas juste le foot dans la vie. Je l’aime énormément, tout comme je t’aime. » Dis-je en la regardent droit dans les yeux.


 
   

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A vrai dire, je ne jugeais pas David sur la personne qu’il était. Je connaissais très bien Aaron, son frère, et je savais que cette famille avait le cœur sur la main, le genre de personne généreuse avec son entourage. Je ne me faisais donc aucun soucis de ce côté là, même si je savais que les journaux sautaient sur la moindre occasion pour donner aux garçons une réputation sulfureuse, pas le top pour séduire une fille. Mais si ce sentiment de peur était en moi aussi fort, c’était pour la simple raison qu’il m’était déjà arrivé de souffrir. J’avais rencontré Diego durant une conférence de presse, lui pour parler de son match, moi pour revenir sur ma prestation de gymnaste et il est vrai que le coup de foudre avait été immédiat. Il avait une façon de parler qui m’avait instantanément charmé, je m’étais jeté à corps perdu dans ses bras, sans même me poser question. Evidement, au début, notre relation était idyllique. Il avait pour moi le même genre de mots tendre que David m’avait lancé toute la soirée. Et puis j’avais finalement appris que ce cher Diego n’avait pu retenir ses pulsions masculines et était aller voir ailleurs. Comme si cela ne suffisait pas, il avait mit une autre fille enceinte et elle avait fini par accoucher. Sur le moment, je ne savais pas lequel des deux je devais tuer mais je n’avais pas hésiter un instant à balancer toutes ses affaires par la fenêtre. Cette expérience avait été pour moi un vrai déchirement et j’essayais de me convaincre, au fond de moi que David n’irait pas mettre une autre fille enceinte. Sans poser de questions, David accepta de me suivre à l’étage, où il n’y avait personne, juste une table et un canapé, une lumière tamisée et de la musique d’ambiance, tout ce qu’il nous fallait pour être tranquilles. Il s’assit à mes côtés et je ne pu m’empêcher de poser doucement ma tête sur son épaule. David avait ce côté protecteur et rassurant qui me plaisait beaucoup. Avec beaucoup de tendresse, mais surtout d’émotion dans la voix, il sorti son téléphone et me montra une photo d’une dame qui lui ressemblait beaucoup. Ses mots me touchèrent mais j’étais d’autant plus touchée de la confiance qu’il me portait. Je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de discuter de sa famille avec Aaron, je n’avais aucune idée que leur mère était morte et le fait que David puisse m’en parler aussi vite me faisait plaisir.

« Elle est magnifique » soupirais je en contemplant la photo. « Elle a fait le bon choix visiblement ! » Je continuais, me laissant peu à peu aller à baisser ma garde. Si cette femme avait tenté le pari, pourquoi ne pouvais je pas en faire autant ? D’autant plus que David ne m’avait pas abordé avec le discours conventionnel et si lourd des garçons habituels. Et puis, les mots sortirent de sa bouche avec tellement de facilité. Je sentais un frisson traverser mon échine. Je plongeais mes yeux dans les siens, mordant timidement ma lèvre inférieure. Sous la table, nos doigts s’entrelaçaient, on aurait dit de vrais petits adolescents, mais mon dieu que c’était bon. « Je … je t’aime aussi David ». Un sourire timide étira mes lèvres et je sentais le rouge me monter aux joues.  

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Je me suis sentie très sentimental en ce moment. Pas de discourt, je voulais ce moment bien simple avec la femme que j’aime. Lui présenter ma maman était la chose que je voulais faire pour me sentir confortable dans ma peau. Lui montrer la personne qui me manque le plus et aussi de me sentir encore plus près d’Ev, car elle en avait de besoin. Lui faire enlever les mauvais souvenir qu’elle avait eu avec Diego, car oui, je savais qui était cette personne. On ne peut pas se sentir comme des étrangers dans les grandes ligues. Un réflexe très surprenant venait de se produire et s’était de prendre par la main en cachette comme si quelqu’un nous regardais, mais il n’y avait personne. Je la regardais et je déposais un baisé sur son front.

« Lorsque ma mère est décédé, je me suis toujours demander si j’étais pour trouver l’amour comme elle la fait. Mon père n’a pas été chanceux avec son deuxième mariage. Mon ex belle-mère est la mère d’Aaron et Elivia. Je suis heureux maintenant pour mon père. C’est son troisième mariage, mais maintenant avec une femme qui ne sera pas jalouse. Elle nous a adopté, car elle n’ait pas capable d’avoir des enfants. Je trouve que c’est pour elle, une manière de reformer une famille à nouveau. » Dis-je en affichant une autre photo et j’étais petit sur cette photo. « Tu n’as pas besoin de me demander de voir en couche parce que tu peux le voir en ce moment… » Dis-je en de bon cœur.

Je lui avais avoué que je l’aimais. Oui, il fallait bien que ça sorte de ma bouche parce que je veux être honnête avec elle et je ne veux rien lui caché. Elle se sentait timide, mais je le sais qu’elle va s’habituer avec moi. Je ne vais pas lui demander d’emménager maintenant avec moi parce que je veux qu’elle me le demande. Je veux qu’elle soit prête à venir passer sa vie à mes côtés et ceci en commençant maintenant. Je souriais grandement et je déposais mes lèvres contre les siennes.



 
   

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Les hommes de ma famille ne regrette jamais rien et de prenne pas la défaite sur un ton négatif. Travailler fort et l’encouragement était la source de nos réussites et surtout de nos plus grande victoire pour atteindre à nos but les plus chair. Mon père n’avait jamais baissé les bras pour prouver à ma mère qu’il était un homme simple, honnête, fidèle et surtout très passion parce qu’il adorait faire. Tout comme nous, ses enfants, le sport nous passionne et ceci ne va jamais changer. En ce moment, je veux partager mes souvenirs avec Evgenia sur ce que j’ai en mémoire de ma mère. Je veux qu’elle voie et entende tout ce qui est de plus beau chez ma mère. Je ne veux rien lui dire sur mon ex belle-mère, car elle n’était plus qu’une sorcière et jalouse de ma sœur. S’était surprenant de savoir que s’était normal, passionnant et surtout que les émotions étaient réelles à l’entour de moi avec elle. C’est sûr que je vais lui faire visité l’Espagne comme je l’ai connu et surtout de lui faire voir que ma famille sont des gens incroyable et surtout très protecteur. Mon père va se remarier pour la troisième fois et je compte bien lui demander pour qu’elle puisse m’accompagner à son mariage. Je la sentie s’appuyer contre moi et ceci me donnait la chance d’avoir un moment spécial pour lui dire que s’était maintenant officiel moi et elle.

« Oui c’est officiel. Le premier baisé que nous avions échangé était la réponse que je cherchais. » Dis-je en lui affichant un sourire avant de l’embrasser encore une fois.




 
   

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Mmm j’étais heureuse. Je pouvais officiellement me revendiquer comme madame Garçia et je ne comptais pas me priver. Je savais que plus de la moitié des filles de la ville auraient pu mourir pour un simple rendez-vous en tête à tête avec mon chéri, mais à présent, il était à moi, et David allait devoir s’y habituer, je défendais mon homme corps et âme. Mais attention, pas le genre de copine à harceler son copain toutes les 10 minutes ou à fouiller son téléphone. En revanche, je n’hésitais pas à faire comprendre aux demoiselles un peu trop entreprenantes qu’elles n’étaient pas à leur place. J’embrassais tendrement David, les yeux pétillants d’amour. Ca me faisait du bien. Je n’avais pas ressenti ça depuis des années, l’envie de donner autant d’amour à quelqu’un mais aussi ce sentiment de se sentir protégée et aimée. Maintenant que notre relation était officielle, David et moi pouvions commencer à faire des projets. Rien de trop rapide, pas d’enfants par exemple, nous avions bien trop à faire avec nos carrières respectives mais peut être simplement le fait qu’il me présente à sa famille et que je puisse lui présenter la mienne était important. Et puis, qu’il me montre son appartement, que je lui montre le mien et peut être qu’un jour, nous habiterions ensemble.

« Je suis crevée mon cœur, on pourrait peut être passer un peu de temps ensemble ailleurs. » Je posais doucement ma tête sur son épaule pour me reposer. Ma phrase était en quelque sorte une invitation à aller chez lui, peut être, ou chez moi, cela m’était égal, mais malgré être dans un bar me fatiguait, j’avais eu une longue journée. Et puis, le fait de rentrer nous donnait, à David et à moi, un peu plus d’intimité que je ne pouvais pas refuser. Je déposais un baiser tendre sur sa joue, le gratifiant d’un large sourire avant de sortir mon téléphone pour prendre une photo de nous deux. « Ca ne te dérange pas que je montre à ma mère à quel point mon chéri est beau gosse » dis je en lui lançant un petit clin d’œil malicieux. J’étais une fille quelque peu provocatrice mais jamais méchante. Je le taquinais évidemment, et puis, je le pensais vraiment. J’étais fière de pouvoir dire qu’il était à moi.
 

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Les choses étaient maintenant comme je les désirais depuis très longtemps. Il y a bien des choses que j’aimerais faire avec elle. C’est fou comment je voie ma vie comme mon père la vue avec ma mère. Je ressemble à mon père en ce moment et c’est énorme comme pensée parce que c’est magnifique. C’est vrai qu’il se faisait tard et je pouvais le ressentir dans sa voie. Ma porte va toujours être déverrouillé pour elle peu importe le moment et c’est sûr que je vais lui donner une clé pour qu’elle puisse entrer chez moi. J’entourais mon bras à l’entour d’elle et je caressais son bras en la gardant près de moi. Je crois qu’elle pourra découvrir l’endroit que j’habite depuis que je suis à New York et aussi de lui donner un avant-goût de chez moi en Espagne, car j’ai tout changé mon appartement, car lorsque je suis arrivé ici, je n’aimais pas la déco et ni de la manière que les gens avait peinturé les murs. Une chance que mon frère était là pour m’aider et s’était des moments comme ça que j’ai toujours adoré ma famille et surtout mon petit frère, car il a besoin de moi. Elivia est une des meilleures petites sœurs que je peux avoir et surtout qu’elle est tout pour moi et tout comme je vais faire avec Ev, je vais la protégée pour le restant de mes jours.

« Commençons pas une visite de mon appartement ? Voir un peu comment que c’est chez moi en Espagne et si tu veux dormir chez moi ce soir, tu es la bienvenue. Oh oui j’oubliais, ce qui est à moi et à toi mon amour. » Dis-je en l’embrassant sur le bout de son nez.