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nicklaus&manuela - hate that I like you...

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MessageSujet: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyMer 21 Mai - 22:58


NICKLAUS AND MANUELA.
Hate that I love like you...

Ce matin-là, je ne travaillais pas. La soirée de la veille m’était restée en travers de la gorge et j’avais donc décidé de fermer ponctuellement la boutique pour travailler sur ma prochaine collection en espérant que cela me permettrait de me changer les idées. Ce baiser m’avait complètement chamboulée et je ne savais plus très bien quoi penser. Après avoir préparé ma fille, je la conduisis à l’école –et comme je n’avais pas eu le temps de prendre mon petit-déjeuner, je m’arrêtais dans un Starbuck’s pour y déguster un bon café. Comme à mon habitude, je m’installai à une table un peu reculée et commençai à feuilleter un magazine, oublié par un autre client. Toutefois, je me sentis rapidement observée et à juste titre, car en relevant la tête, je remarquai qu’une grande majorité des personnes présentes, serveurs y compris, me fixaient en souriant. Au départ, je ne compris pas de quoi il s’agissait… Puis, je finis par comprendre la raison pour laquelle ils me regardaient tous de cette manière. J’étais en fait en couverture du magazine que j’étais en train de lire et sans m’en rendre compte, j’avais fini par arriver sur un article m’étant consacré. Folle de rage, mais surtout rouge de honte, je glissai le bouquin dans mon sac-à-main, quittai l’établissement en trombe et sautai dans un métro. Nicklaus Scabior allait m’entendre !

Times Square, Manhattan - Bureau de Nicklaus.
Quinze minutes de métro ne suffirent pas à calmer ma colère et ce fût telle une furie que je pénétrai dans le bureau de Nicklaus. La jeune femme qui lui servait d’assistante avait bien essayé de me retenir, mais je m’étais montrée si agressive avec elle qu’elle avait fini par me laisser passer. Une fois que nous fûmes entrées dans le bureau de l’écrivain, elle se confondit en excuses, lui adressant un regard navré et Nicklaus la congédia. Sur son visage, son éternel sourire narquois.

« J’espère que vous êtes fier de vous ?! » Il fit semblant de ne pas savoir de quoi je voulais parler, mais le regard qu’il me lança le trahit. « Si vous aimez parader ou faire la Une de ce genre de torchon » dis-je en lui balançant le magazine subtilisé au café « ça vous regarde ! Mais à l’avenir j’aimerais autant ne pas y être associée ! Non, mais vous vous rendez compte de l’impact que ça va avoir sur ma vie ?! Que vont penser les membres de ma famille ? Mes amis ? Mes clients ? Et ma fille ? Vous avez pensé aux conséquences que cela pourraient avoir sur ma fille ? Non, bien sûr ça vous est égal ! Tout ce qui compte c’est de faire grimper les ventes de votre stupide bouquin, n’est-ce pas ?! » Oui, j’étais folle de rage ! Le simple fait que des gens aient pu me voir dans ce genre de torchon me foutait en rogne ! Sans compter que les mamans de l’école allaient en profiter pour colporter des rumeurs affreuses à mon sujet –et je n’avais aucune envie que ce genre de bêtises arrivent aux oreilles de ma fille.
 

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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyVen 23 Mai - 11:03


Hate that I like you.
Nicklaus ♥ Manuela





Me voilà sur le trajet pour l'école avec mon fils. Comme toujours à New York, la circulation est dense dans les environs de l'école à cette heure mais je tiens toujours à l'accompagner jusqu'au bout pour avoir la plaisir de le porter sur les quelques mètres de là où je me suis garé jusqu'au portail de l'établissement. Matthias est toujours fier de se trouver dans les bras de son père ou sur ses épaules contrairement à certains gosses qui rejettent déjà à son âge tout geste affectueux de leurs parents face à leurs camarades. Matthias lui, se fiche bien des moqueries car il a vite fait de remettre ses petits camarades en place à la moindre insinuation. Il sait s'imposer et n’en est pas pour autant une teigne, au contraire, il est adorable mais il ne faut simplement pas le chercher ou lui manquer de respect. Je suis vraiment fier de mon gosse. Et j'avoue que je redoute d'avance le jour où il grandira et se montrera un brin moins affectueux avec moi, voir même plus du tout. C’est aussi pour ça que je profite de chaque instant passé avec lui, et me montre aussi attentif et câlin. Matthias est tout pour moi. Si sa mère devait refaire surface dans nos vies, je crois que je ne supporterais pas de me retrouver séparé de lui, même pour un instant. C’est d'ailleurs une chose à laquelle je songe souvent. Leigh-Ann a un tel tempérament qu'il est immanquable qu'un jour elle se décide à revenir perturber nos vies. J'ai bien conscience qu’elle a le droit de voir notre fils et qu'il doit lui manquer au-delà de ce que je supporterais moi-même, mais malgré ça, je m'évertue à creuser cette distance entre eux et à garder mon fils pour moi.

Lorsque je pense à mon comportement, je me rend compte à quel point c’est dégueulasse, même si elle m'a trompé, elle ne méritait certainement pas ça, mais ma fierté et ma rancœur sur ce point-là ne parviennent à me faire changer d'avis et d'attitude. Et lorsque je songe alors à lâcher du leste vis-à-vis d'elle, ou que je crains un jour que Matthias ne m'en tienne alors rancune, je me dis finalement que montrer une telle faiblesse et laisser ainsi une ouverture risque juste de se retourner invariablement contre moi. J'ai peur de perdre mon fils en me montrant trop conciliant. J'ai peur qu'elle parvienne un jour à le récupérer en prouvant son engagement et son intérêt. Alors qu'en se tenant ainsi aussi loin depuis des années, au moins je ne cours pas le risque qu’elle puisse le récupérer en arguant qu'elle s'en occupe aussi bien que moi ou qu’elle a tout fait pour.

Enfin soit, après avoir déposé mon fils à l'école, je me rends directement au bureau. J'ai loué un local dans le One Times Square, un building situé en plein centre de Times Square. J'ai préféré ainsi marquer la frontière entre le boulot et la maison car mon métier d'écrivain vire parfois à ne plus savoir faire l'impasse dessus et trouver le juste milieu entre vie privée et professionnelle. Ici, je me fixe des horaires de travail, et lorsque je rentre à la maison, il n’est alors plus question de travail. Je ne m'occupe alors plus que de mon fils et de ce qu'il y a à faire à la maison. Et puis cette ambiance de bureau me plait bien, c’est une vraie fourmilière ici. Ça ne peut que renforcer la dynamique de mon travail, et puis la vue depuis mon bureau est imprenable sur ce quartier que j’affectionne tant.


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Un moment plus tard, alors que je fais quelques recherches sur internet à la recherche d'informations liées au contexte de mon livre, j’entends du grabuge derrière la porte. Mon assistante qui est là quelques heures dans la semaine pour m'aider dans certaines tâches, hausse la voix et semble vouloir empêcher quelqu'un de rentrer dans mon bureau. Mais elle n'y arrive visiblement pas puisqu'au moment où je me lève, je vois surgir Manuela comme une furie. Je fais alors signe à mon assistante de nous laisser. C’est la première fois que Manuela vient me trouver ici mais à priori, elle ne vient pas pour une visite amicale. Et pour cause, elle me jette un torchon comme elle l'appelle en tournant mon attention sur ses gros titres.
Je ne peux m'empêcher de rire légèrement et de sourire en nous voyant en première page. Toutefois, ses propos suivants me percutent vraiment.

« Non, mais vous vous rendez compte de l’impact que ça va avoir sur ma vie ?! Que vont penser les membres de ma famille ? Mes amis ? Mes clients ? Et ma fille ? Vous avez pensé aux conséquences que cela pourraient avoir sur ma fille ? Non, bien sûr ça vous est égal ! Tout ce qui compte c’est de faire grimper les ventes de votre stupide bouquin, n’est-ce pas ?! »

Je retourne m'installer sagement derrière mon bureau, l'air tout-à-fait serein malgré le fait que je me rends compte du chamboulement que cela risque bien d'avoir sur sa vie. Mais je ne suis pas décidé à m'excuser. Et je trouve alors une parade dont je suis plutôt fier.

- Cela pourrait officialiser les choses entre nous pour de vrai, qu’en pensez-vous ? lui dis-je un brin narquois et l'air de lui dire en même temps qu'une vraie relation ne serait pas pour me déplaire.

Après tout elle me laisse de moins en moins de marbre ces derniers temps et j'ai parfois tendance à fantasmer sur l'idée du couple explosif que nous pourrions former. Je reviens cependant à la réalité en songeant en particulier à sa fille, le reste m'importe peu, mais il est vrai que la gosse risque d'être touchée indirectement. On connait tous les femmes et leurs commérages, et ça me semble inévitable que de tels incidents surviennent.

- La seule chose qui me pousse à regretter concerne le fait que cela touche indirectement votre fille, mais est-ce un si horrible commérage si cela vient à se savoir autour de vous ? Vous avez bien le droit de fréquenter un homme après tout. Ce n'est pas comme si on vous accusait de multiplier les conquêtes ... . Dans notre cas, on dépeint une relation entre une styliste et un écrivain réputé. Est-ce si humiliant à vos yeux ?



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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyMar 27 Mai - 21:53


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J’avais parfaitement conscience d’avoir dépassé les bornes. Ma réaction était tout ce qu’il y a de plus inaproprié et une fois que nous fûmes seuls dans son bureau, je me fis la promesse de m’excuser auprès de son assistante en sortant. Après tout, cette jeune femme ne m’avait rien fait et c’était injuste de ma part d’avoir passé mes nerfs sur elle. « Cela pourrait officialiser les choses entre nous pour de vrai, qu’en pensez-vous ? » Un énorme sourire vint étirer ses lèvres et je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel. « C’est une plaisanterie, n’est-ce pas ? Car si c’est le cas, c’est vraiment de très mauvais goût ! L’incident survenu hier soir pourrait laisser croire que j’ai changé d’avis à votre sujet et je suis même convaincue que ça vous a amusé… Mais je pensais aussi avoir été claire en disant que jamais plus ça ne se reproduirait ! » J’étais d’une mauvaise foi incroyable, c’est vrai, mais je n’avais aucune envie qu’il eût l’impression d’avoir gagné la partie. Si j’avais effectivement apprécié ce moment, je n’étais pas prête à l’assumer et encore moins à en parler avec lui.

Toujours folle de rage, je lui fis alors part de mes appréhensions concernant Soraya. La petite avait déjà énormément souffert par le passé. Ses camarades de classe l’avaient souvent chahuté à propos de son père et je n’avais aucune envie qu’ils s’acharnent à nouveau sur elle. Si Nicklaus se montrait d’ordinaire égoïste et vindicatif, cette fois-ci, il sembla prendre mon discours en considération. « La seule chose qui me pousse à regretter concerne le fait que cela touche indirectement votre fille, mais est-ce un si horrible commérage si cela vient à se savoir autour de vous ? » Je ne dis rien. En toute franchise, je ne m’étais même jamais posée la question. « Vous avez bien le droit de fréquenter un homme après tout. Ce n'est pas comme si on vous accusait de multiplier les conquêtes ... . » Peut-être, mais aux yeux de certains ou plutôt de certaines, beaucoup trop d’hommes avaient déjà partagé ma vie. « Dans notre cas, on dépeint une relation entre une styliste et un écrivain réputé. Est-ce si humiliant à vos yeux ? » Pour toute réaction, je me laissai d’abord tomber sur une chaise, les bras ballants. Puis, au bout de quelques minutes, je finis par répliquer : « Ça n’a rien à voir et vous le savez très bien ! Soraya est une enfant fragile, elle a déjà énormément souffert. Je n’ai pas l’intention de m’étendre sur ma vie privée, car ça ne vous regarde en rien, mais elle s’était attachée à certains de mes ex-petits amis et elle a eu beaucoup de mal à se remettre de leur départ. Vous savez comment sont les gens, ils racontent n’importe quoi et leurs enfants répètent bêtement leurs propos… Ma fille s’est souvent faite chahuter par ses camarades au sujet de ma vie privée ou du fait qu’elle ait grandi sans père et je ne veux pas que ça recommence ! Alors, oui, je suis en colère ! A tort ou à raison, je m’inquiète pour ma fille ! Vous avez un enfant vous aussi, vous devriez comprendre ma position ! » 

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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyMer 28 Mai - 11:20



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« Cela pourrait officialiser les choses entre nous pour de vrai, qu’en pensez-vous ? » dis-je alors qu'un large sourire étire mes lèvres.

« C’est une plaisanterie, n’est-ce pas ? Car si c’est le cas, c’est vraiment de très mauvais goût ! L’incident survenu hier soir pourrait laisser croire que j’ai changé d’avis à votre sujet et je suis même convaincue que ça vous a amusé… Mais je pensais aussi avoir été claire en disant que jamais plus ça ne se reproduirait ! »

A ces mots, je n'ai qu'une envie, me lever et lui faire ravaler ses derniers mots par l'intermédiaire d'un baiser pour réfuter le contraire. Je perçois toutefois dans son regard et son expression qu'elle ne semble pas tout-à-fait certaine de ce qu'elle affirme. Puis le sujet se porte sur sa fille et je lui avoue alors que la seule chose qui me pousse à regretter concerne le fait que cela touche indirectement à cette dernière. Puis je lui demande si après tout, il s'agit là d'un si horrible commérage, arguant qu’elle a droit d'avoir une vie et de fréquenter de temps à autre des hommes. Et ce qu'elle m'apprend alors me pousse un instant à la réflexion.

« Ça n’a rien à voir et vous le savez très bien ! Soraya est une enfant fragile, elle a déjà énormément souffert. Je n’ai pas l’intention de m’étendre sur ma vie privée, car ça ne vous regarde en rien, mais elle s’était attachée à certains de mes ex-petits amis et elle a eu beaucoup de mal à se remettre de leur départ. Vous savez comment sont les gens, ils racontent n’importe quoi et leurs enfants répètent bêtement leurs propos… Ma fille s’est souvent faite chahuter par ses camarades au sujet de ma vie privée ou du fait qu’elle ait grandi sans père et je ne veux pas que ça recommence ! Alors, oui, je suis en colère ! A tort ou à raison, je m’inquiète pour ma fille ! Vous avez un enfant vous aussi, vous devriez comprendre ma position ! »

Je me relève et vient m'asseoir près d'elle en m'installant à demi appuyé contre l'angle de mon bureau. Je pose un doigt en travers de mes lèvres comme sur la réflexion face à ce que je m'apprête à lui dire.

- Si je comprends bien, vous comptez à l'avenir vous interdire de fréquenter des hommes pour que la petite ne s'y attache plus ? Ne croyez-vous pas plutôt qu'il serait judicieux de ne pas ramener toutes vos conquêtes à la maison et éviter de les présenter à Soraya ? Si vous désirez qu'elle ne s'attache pas, choisissez mieux vos fréquentations et assurez-vous de ne pas en changer tous les quatre matins. Quant aux racontars à l'école, il n'y a besoin de rien pour alimenter les mauvaises langues. Vous pourriez bien être blanche comme neige ou nonne qu'on trouverait à dire sur vous. Vous savez comment sont les bonnes-femmes entre elles. Votre excellente carrière doit déjà susciter de nombreuses jalousies et alimenter de faux ragots sur vous depuis longtemps ... .

C’est plus que certain. Je ne dis pas qu'on peut ainsi se foutre de tout et tout se permettre car rien n'y changera, mais au moins, j'appuie sur un fait inévitable même si certains autres s'en sortent bien face à ce type de situation.

- Bien. Si nous en avons terminé sachant que le mal est fait et qu’en discuter est inutile ... . lui dis-je alors en esquissant un geste en direction de la porte et en regagnant mon siège derrière mon bureau.

Je sais parfaitement que couper ainsi cours à la conversation est on ne peut plus impoli mais c'est aussi une manière de lui montrer qui mène le jeu. Plus elle sera enragée après moi et plus j'occuperais ses pensées. De plus, je ne compte pas m’embarrasser d'une dispute inutile. Si les choses pouvaient s'arranger, je ferais sans doute l'effort, mais je ne vois pas comment au vu de ce à quoi nous nous sommes engagés lorsque j'ai commencé à la faire passer pour ma petite-amie lors de soirées officielles. Tout le monde croit que nous formons un couple et cette photo ne fait que marquer ce fait. Enfin un fait pour les autres.



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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyMar 3 Juin - 22:52


NICKLAUS AND MANUELA.
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« Si je comprends bien, vous comptez à l'avenir vous interdire de fréquenter des hommes pour que la petite ne s'y attache plus ? » me demanda-t-il en venant s’assoeir à mes côtés. Sur le coup, je ne répondis rien, préférant hausser les épaules. De toute manière, ça ne le regardait pas. « Ne croyez-vous pas plutôt qu'il serait judicieux de ne pas ramener toutes vos conquêtes à la maison et éviter de les présenter à Soraya ? » Pardon ? Il n’était tout de même pas sérieux ? De quel droit osait-il me juger ? Jusqu’à preuve du contraire, il n’était rien d’autre qu’un vulgaire contrat à mes yeux et le fait qu’il eût fait de moi sa styliste attitrée ne lui donnait en aucun cas le droit d’émettre un avis sur la manière dont je gérais ma vie privée ! « Si vous désirez qu'elle ne s'attache pas, choisissez mieux vos fréquentations et assurez-vous de ne pas en changer tous les quatre matins. » Non, mais pour qui se prenait-il, à la fin? Et surtout quelle genre d’image avait-il de moi ? A l’entendre, on aurait presque cru que j’étais une fille facile, prête à sauter sur tout ce qui se bougeait, pour tant soit que la personne en question eût quelque chose entre les jambes. Sur le moment, j’étais tellement outrée par sa réaction que je fus bien tentée de lui envoyer une énorme gifle, mais me ravisai, consciente que ça lui ferait trop plaisir. Pour une raison qui m’échappait, Nicklaus adorait me voir perdre mon calme. Sans doute cela lui donnait-il l’impression d’avoir une quelconque importance pour moi et je n’avais aucune envie de le conforter dans cette idée. « Quant aux racontars à l'école, il n'y a besoin de rien pour alimenter les mauvaises langues. Vous pourriez bien être blanche comme neige ou nonne qu'on trouverait à dire sur vous. Vous savez comment sont les bonnes-femmes entre elles. Votre excellente carrière doit déjà susciter de nombreuses jalousies et alimenter de faux ragots sur vous depuis longtemps ... » Ces dernières paroles me mirent toutefois dans de meilleures dispositions et je recouvrai progressivement mon calme, forcée de le rejoindre sur ce point. Les femmes avaient toujours été horribles entre elles, ce n’était pas nouveau et en dépit de tous mes efforts, il y aurait toujours quelqu’un pour me casser du sucre sur le dos. En temps normal, je n’étais pas du genre à m’en formaliser, mais je devenais tout de suite beaucoup plus sensible lorsque ça touchait ma fille. « Bien. Si nous en avons terminé sachant que le mal est fait et qu’en discuter est inutile ... » Il ne termina pas sa phrase et regagna sa position initiale, confortablement installé derrière son bureau et fin prêt à se remettre au travail. Si ses dernières paroles étaient, bien évidemment destinées à me congédier, je ne l’entendis pas de cette oreille et ne me génais pas, une fois n’étant pas coutume, pour lui dire ma façon de penser.

« Pour commencer, permettez-moi de vous dire que je n’apprécie pas le ton que vous employez avec moi ! Je travaille pour vous, c’est un fait, mais je vous interdis d’émettre le moindre jugement sur ma vie privée ou de me donner n’importe quel conseil sur la manière d’élever ma fille ! Contrairement à ce que vous semblez croire, je ne suis pas le genre de femme à accumuler les conquêtes. Je suis même plutôt du genre à vouloir me poser ! Alors, oui, j’ai commis des erreurs, mais c’était uniquement en essayant de trouver des personnes dignes de confiance. Et devinez quoi ? Bizarrement, les hommes honnêtes ça ne court pas les rues de nos jours ! Ceci étant dit, je n’aurais qu’une chose à ajouter : allez vous faire voir Nicklaus ! » Certes, ma réaction était parfaitement inappropriée et j’avais tout à fait conscience du fait qu’il était parfaitement ridicule de réagir cinq minutes après la tempête. Mais qu’aurais-je pu faire d’autre ? L’écouter me démonter sans réagir ? Faire comme si j’étais d’accord avec lui ? Et puis quoi encore ?
 

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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyMer 4 Juin - 12:05


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« Bien. Si nous en avons terminé sachant que le mal est fait et qu’en discuter est inutile ... »

C'est une façon de l'inviter à prendre congé, mais elle ne semble pas d'avis de s'en aller. Je l'écoute alors m'énoncer son petit laïus auquel je ne prête qu'une oreille qu'à demi attentive, faisant semblant de me pencher sur mon travail en ne lui adressant que de rares coups d’œil.

« Pour commencer, permettez-moi de vous dire que je n’apprécie pas le ton que vous employez avec moi ! Je travaille pour vous, c’est un fait, mais je vous interdis d’émettre le moindre jugement sur ma vie privée ou de me donner n’importe quel conseil sur la manière d’élever ma fille ! Contrairement à ce que vous semblez croire, je ne suis pas le genre de femme à accumuler les conquêtes. Je suis même plutôt du genre à vouloir me poser ! Alors, oui, j’ai commis des erreurs, mais c’était uniquement en essayant de trouver des personnes dignes de confiance. Et devinez quoi ? Bizarrement, les hommes honnêtes ça ne court pas les rues de nos jours ! Ceci étant dit, je n’aurais qu’une chose à ajouter : allez vous faire voir Nicklaus ! »

- Vu et revu ! Vous n'en avez pas assez de ma bassiner sans arrêt avec les même reproches ? lui dis-je d'un air dubitatif et un brin narquois.

Je trouve un réel plaisir dans la teneur de nos échanges et je ne peux m’empêcher de le lui faire remarquer alors que je me lève soudain et la rejoins maintenant qu'elle se tient debout face à moi. Je l'incite à reculer contre la porte un instant, ne laissant que très peu d'écart entre nous deux, puis place un bras en appui au-dessus de sa tête, la dominant de toute ma hauteur. Mon autre main vient se glisser sous son menton que j'effleure du bout des doigts sans lâcher son regard.

- Très chère Manuela ... dis-je alors en verrouillant la porte dans son dos. Vous n'avez besoin d'aucun prétexte de ce genre pour vous attarder en ma compagnie ... Bien qu'il soit vrai que j'apprécie nos échanges pour le moins, pimentés.

Je ferme un instant les yeux tandis que je la tiens toujours coincée entre moi et la porte, humant doucement son parfum tandis qu'un sourire plus large encore se dessine sur mes lèvres. Vous êtes tellement divine ... et à la fois irrésistiblement chiante. J'admets que j'ai été trop loin en vous qualifiant de fille facile ou en en faisant l'hypothétique suggestion, mais je ne parviens pas à résister à ces douces provocations en votre compagnie.

Ça me fait songer à quelque chose qui n'a d'ailleurs rien à voir ou un peu en fin de compte. Je me remémore la soirée où je lui ai subtilisé son soutien-gorge à la boutique. Ce dernier est resté à la maison d'ailleurs. Et je lui en jette un mot à ce propos.

- Il ne vous semble pas avoir perdu quelque chose l'autre soir ... ? lui dis-je sur un ton on ne peut plus taquin.

Mon regard glisse jusqu'à ses lèvres que j'ai envie de sentir sur les miennes. Et inconsciemment ou presque, mon corps se colle plus encore contre le sien. Nos visages sont plus proches encore l'un de l'autre et je l'incite à relever la tête pour mieux me regarder tout en lui maintenant doucement le menton du dos de mes phalanges placées délicatement en dessous, telle une caresse. Je la trouve de plus en plus irrésistible.



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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyJeu 12 Juin - 16:23


NICKLAUS AND MANUELA.
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La conversation close, je tournai les talons et posai ma main sur la poignée de la porte, bel et bien décidée à lui fausser compagnie. Cette confrontation n’avait que trop duré et je n’aurais su souffrir ses reproches une seconde de plus. Il ne s’en était peut-être pas rendu compte sur le moment et peut-être bien qu’il s’en fichait comme de sa première chemise, mais ses propos avaient été particulièrement blessants. Si j’avais autrefois l’habitude de faire l’impasse sur ce genre de réflexions, mesquines et désagréables, cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas parlé de moi en ces termes et j’avais un peu de mal à l’encaisser. Qui plus est, le fait que ces mots soient sortis de sa bouche me peinait probablement autant que ça m’agaçait. Sur l’instant, j’aurais voulu lui asséner une énorme gifle et lui dire tout le mal que je pensais de lui, mais je n’en fis rien –préférant, à nouveau, me cacher derrière un discours futile.

Folle de rage et surtout blessée, je m’apprêtai donc à quitter la pièce quand j’entendis des pas derrière moi. Nicklaus venait de se lever et il se dirigea doucement vers moi. Sans me laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, sa main vint s'abattre sur la porte qu’il ferma à double tour. Son geste me fit sursauter. Son visage, beaucoup trop proche du mien désormais, rendait la situation bien plus inconfortable encore. A bien y réfléchir, notre position avait presque quelque chose d’indécent. Bien qu’il m’eût répugnée plus que jamais ce jour-là, je sentis mon rythme cardiaque s'accélérer de par cette simple proximité. Je compris alors qu’il était temps pour moi de me rendre à l’évidence : il se passait quelque chose entre nous ou tout du moins, quelque autre tension (que je préférais qualifier de sexuelle) subsistait entre nos deux êtres depuis ce fameux baiser. Était-ce donc ça qui me travaillait ? Était-ce réellement la raison pour laquelle il me tapait autant sur le système ? Je secouai la tête. Tu dérailles, ma pauvre ! Ce type est abjecte ! Ces pensées, pourtant douées de vérité, ne réussirent pas à calmer mes appréhensions et il me fallut prendre sur moi pour lâcher ces quelques mots : « Reculez s’il vous plaît. Vous allez finir par me mettre mal à l’aise… » Mes mots s’éteignirent dans un soupir et je vis un sourire se dessiner sur ses lèvres. Si j’étais mal à l’aise, le jeu, quant à lui, l’amusait. « Très chère Manuela ... Vous n'avez besoin d'aucun prétexte de ce genre pour vous attarder en ma compagnie ... Bien qu'il soit vrai que j'apprécie nos échanges pour le moins, pimentés. » Je fulminai, littéralement. Et des dizaines de remarques, toutes plus désagréables les unes que les autres se bousculaient dans ma petite tête brune. Pourtant, aucun mot ne passa mes lèvres. « Vous êtes tellement divine ... et à la fois irrésistiblement chiante… » lâcha-t-il après avoir reniflé mon parfum. « J'admets que j'ai été trop loin en vous qualifiant de fille facile ou en en faisant l'hypothétique suggestion, mais je ne parviens pas à résister à ces douces provocations en votre compagnie. » Tout en essayant de me libérer de son emprise, je répondis : « Si vous croyez vous en sortir aussi facilement, vous vous fourrez le doigt dans l’œil, mon cher Nicklaus! Votre comportement est inacceptable et il va falloir faire mieux que ça si vous comptez faire perdurer notre petit arrangement. » Une menace ? Oui. Mais une menace en l’air. La vérité, c’est que je prenais de plus en plus de plaisir à me faire passer pour sa petite-amie. Vu sous cet angle, Nicklaus était loin d’être aussi désagréable à regarder que j’avais pu me le figurer. Tout compte fait, il avait même beaucoup de charme…

« Il ne vous semble pas avoir perdu quelque chose l'autre soir ... ? » Ses propos me déroutèrent bien plus encore que son corps, désormais collé au mien. « De quoi parlez-vous ? » lançai-je en m’attardant, un peu trop longuement, sur ses lèvres. « Pour la dernière fois, voulez-vous reculer… » Je pouvais sentir son souffle sur ma nuque et ça ne fit que me faire frissonner davantage.
 

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MessageSujet: Re: nicklaus&manuela - hate that I like you... nicklaus&manuela - hate that I like you... EmptyVen 13 Juin - 23:33


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Nicklaus ♥ Manuela




« Vous êtes tellement divine ... et à la fois irrésistiblement chiante… J'admets que j'ai été trop loin en vous qualifiant de fille facile ou en en faisant l'hypothétique suggestion, mais je ne parviens pas à résister à ces douces provocations en votre compagnie. »

Elle commence à se débattre en me lançant alors :

« Si vous croyez vous en sortir aussi facilement, vous vous fourrez le doigt dans l’œil, mon cher Nicklaus! Votre comportement est inacceptable et il va falloir faire mieux que ça si vous comptez faire perdurer notre petit arrangement. »

- Je me fous de notre arrangement. Je vise autre chose désormais.

Si sa menace parait peu assurée, mes propos à moi le sont sans le moindre doute. Je m'amuse à la taquiner à propos de la veille mais elle ne capte pas, aussi je préfère ne pas insister en l'entendant ensuite me prier de bien vouloir reculer.

- Manuela ...

Ces mots s'échappent d'entre mes lèvres en un murmure. Elle relève alors les yeux sur moi tandis que je me dégage doucement, la libérant de mon emprise. Elle semble déstabilisée un instant, partageant ce regard que je lui adresse durant de longues secondes. Elle doit certainement attendre la suite mais ce ne sont pas des mots que je lui adresse alors mais un baiser des plus doux. C'est une caresse sur ses lèvres que j'effleure sans trop appuyer. La tendresse de ce baiser que je lui offre m'étonne moi-même mais plus encore cette sensation qui s'empare de moi. Je désire qu'elle reste là. Je désire goûter à ses lèvres plus que par simple jeu ... plus que de raison ... .
Ce n'est plus de la provocation ni un désir impulsif. Je la désire elle au delà d'une simple pulsion sexuelle.
Le temps s'arrête un instant. Mon souffle aussi. Nos regards. J'ai le sentiment de n'être alors plus maitre de rien sur l'instant. Et si elle rompt le charme, je ne serais rien faire d'autre que de rester planté là sur place, l'air rêveur tel que je l'arbore en ce moment-même.




© EKKINOX



RP Abandonné cause départ de Manuela.
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