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(terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever.

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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyJeu 16 Avr - 10:54

Ne pas le détester ? Ne serait-ce que pour m’avoir envoyé dans un internat sans même me laisser le choix était une raison suffisante. J’avais vécu les pires années de ma vie. Certes avec le temps ma colère et ma peine c’était estompée. J’avais fait de nouvelles rencontres, les gens étaient plus ou moins sympathiques, mais je n’en oubliais pas pour autant le mal de cœur des premiers mois qui avait tout de même persisté tout le temps où je me trouvais là-bas. J’étais malheureux et mon père s’en fichait, tout ce qui lui importait était que son fils soit parfait et que j’arrête mes idioties comme le fait de me faire tatouer tout le temps. Pour moi, c’était un moyen de m’exprimer, mon corps était une toile et je me permettais d’y écrire mon histoire en dessin. Chose qu’Ethan avait décidé de faire, car notre histoire nous l’avions vécu à deux.

Je souriais comme un gamin de cinq ans, m’enivrant de son parfum, car même si nous venions de faire l’amour, il sentait toujours aussi bon. « J’avoue que j’adorais » Nos parents beaucoup moins je suppose. J’aimerais aussi m’opposer à ce mariage, mais il y avait de trop grosses conséquences derrière qui m’effrayaient. Ma respiration s’arrêta soudainement, retournant quelques années en arrière. Je me souvenais parfaitement de ce moment. J’étais encore très jeune, on ne peut plus intimider par Ethan, car oui, je l’étais beaucoup moins à présent et surtout très naïf et encore légèrement innocent même si j’avais déjà été dévergondé depuis pas mal de temps. « T’es un grand malade » Faire ça sur le dit autel où Aliénore t Ethan allaient se marier quelques heures après ? C’était une idée totalement folle, mais j’adorais. « Et c’est ce que j’adore chez toi » Disais-je en souriant avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Il pouvait considérer cela comme une réponse positive. Réaliser l’un de nos fantasmes de jeunesse, je ne pouvais pas rêver mieux. « Mais j’ai toujours pas envie d’être à demain » Même si je savais que j’allais passer un excellent moment sur ce dit hôtel, ça ne changera pas du fait que j’étais on ne peut plus jaloux d’Aliénor. Je n’avais jamais su cacher ma jalousie de toute façon. Et dire que je devrais apporter a bague à monsieur. Je donnerais tout pour pouvoir dormir toute la journée de demain et qu’on ne me réveille que dix ans après. Espérant que tout ça soit un cauchemar, mais je ne rêvais pas trop.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyLun 20 Avr - 20:34


Parler de son père n'était pas un sujet de discussion que j'aimais vraiment. Depuis qu'il avait envoyé son fils loin de moi, j'avais éprouvé tellement de haine à son égard que j'avais bien eu du mal à ne pas lui envoyer en pleine gueule ma tristesse. Il n'aurait pas compris pourquoi et à vrai dire, j'espérais qu'il ne sache jamais. Un homme aussi fermé d'esprit ne peut pas s'ouvrir au fait que son fils aime les hommes, que ce n'est pas grave et qu'il devrait juste être heureux du bonheur de son adorable progéniture. Oubliant cela, je voulais aussi bouclé le sujet « planté Aliénor devant l'autel » sinon.. J'allais en rêver toute la nuit et si je n'en prenais pas conscience, je serais capable de le faire demain, en croyant être encore dans mes songes. Faire plaisir à mon amant en le faisant était terriblement tentant.. Mais ce n'était pas une bonne idée et lui comme moi le savait parfaitement. Autant ne plus en parler et ni plus y penser pour le moment. Demain était un autre jour auquel je ne voulais pas penser. Enfin.. Je lui avais chaudement proposé de réaliser un fantasme d'adolescents en lui faisait l'amour sur l'autel de l'église quelques heures avant de me marier. Sa réponse me donnait le sourire, car j'avais très bien compris qu'il venait d'accepter. Que je sois malade était juste un petit plus, mais je ne pouvais pas le contredire, car c'était totalement le cas. J'accueillais son baiser avec un grand bonheur, mais ses prochaines paroles me firent soupirer. « Moi non plus » soufflais-je doucement avant de revenir à ses yeux. « Nathanaël.. » commençais-je, sans savoir si la suite était vraiment une bonne idée ou non à proposer. « Si tu ne veux pas venir, ne viens pas » finissais-je. « Je ne veux pas t'obliger à.. Subir ça » Ce sentiment de culpabilité me faisait gravement chier, mais je préférais lui dire que s'il ne venait pas, je ne lui en tiendrais pas rigueur. Après tout, je ne savais même pas ce qui m'était passé par la tête quand je lui avais proposé cela. Peut-être que.. J'avais voulu égoïstement qu'il refuse, qu'il trouve un moyen de griller Aliénor avant le jour de demain. Malheureusement, ça n'avait pas été le cas. Si j'avais dévoilé mes sentiments plus tôt, quelque chose aurait pu changer.. Mais ce n'est qu'une supposition, alors autant ne pas se focaliser dessus.

Mes doigts caressaient sa peau distraitement alors que je le faisais venir sur moi, souriant malgré la démotivation d'être au lendemain. « Annule ton cadeau » demandais-je en le détaillant encore. Dire que c'était la.. l'avant dernière fois – je n'allais pas me lasser de l'admirer demain sur l'autel – que je pouvais le caresser et poser mon regard sur son corps nu.. C'était déprimant. « Je ne veux pas partager ça avec elle.. » murmurais-je. « Sinon, tu viens aussi et.. On partagera ton cadeau ensemble ? » souriais-je. Enroulant mes bras autour de sa taille, je l'amenais contre moi, ses lèvres au bord des miennes. « Ou alors, dès que je reviens.. Prépare une valise, ok ? » Une idée me venait et je n'avais pas envie de passer toutes mes journées avec ma future femme. On passerait des années et des années ensemble alors.. Je voulais partir avec lui. Sans sexe, ça allait être l'horreur, mais au moins.. J'étais avec la personne que j'aime. Je ne savais pas une chose et j'espérais qu'il le sache. « Rassure-moi d'un truc.. Elle dure genre deux-trois jours ma lune de miel.. ? » demandais-je, soudainement moins rassuré. Être coincé une semaine ou plus avec Aliénor je-ne-sais-où ? Sans façon. Je crois que je volerais le premier jet ou hélicoptère – même une barque s'il faut – pour revenir ici. Je ne voulais plus en parler, mais pour le coup.. Autant savoir à quoi je devais m'attendre. C'était la pire décision de ma vie et je crois bien que faire la peau à nos parents me plairaient bien. Je commencerais par son père, puis ma mère et.. Après on verra bien si Aliénor ne m'aura pas tuer avant de l'avoir tromper. Vie de merde.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyMar 21 Avr - 11:49

Mes pupilles ne cessaient de le fixer. Il était tellement beau que je ne me lassais pas de le regarder, de l’écouter et plus que tout, de le voir sourire, mais là, je ne pouvais pas observer son sourire qui me faisait chaud au cœur, car il était inexistant suite aux paroles qu’il venait de prononcer. « C’est gentil, mais si mes parents ne me voient pas à l’église je vais subir un interrogatoire et se serait beaucoup trop suspect. » J’avais aussi envie de voir Ethan en costard cravate, parfaitement coiffée et plus beau que jamais. Comme autrefois lorsque nous allions à l’église ensemble. Parfois, je regrettais mon enfance, car même si je vivais dans l’ombre d’Ethan, cette situation ne m’avait jamais dérangé et je me sentais in minimum protégé même si Ethan n’était pas le meilleur garde du corps qui soit.

Je fronçais les sourcils par la suite, en écoutant la suite de ce qu’il avait à me dire. Annuler mon cadeau ? Peut-être que ça ne lui plaisait pas et il faut dire qu’il fallait supporter Aliénor et ses caprices. Je sentais déjà qu’ils allaient passer toute leur lune de miel à se disputer et qu’ils rentreront plus tendu que jamais alors que c’était censé faire tout le contraire. Je sentais ses bras m’enlacer la taille tandis que j’avais passé les miens autour de sa nuque, la caressant du bout des pouces. « Faut que je prenne quelque chose de précis dans ma valise ? » Ne sait-on jamais s’il continuait m’emmener quelque part où il faisait chaud ou bien froid. Avec lui, je pouvais m’attendre au pire et à peine le mariage commencé, j’avais déjà hâte qu’il rentre dans sa lune de miel et le retrouver, car j’étais sûr qu’il me manquerait. Maintenant, je vivais avec la peur d’être séparé de lui trop longtemps. « Juste deux jours. Vous arriverez vers l’après-midi, profiterais du soleil, passerait une bonne nuit ensemble et le lendemain journée en amoureux et vous rentrerez le soir » J’aurais tout donné pour pouvoir être à la place d’Aliénor. Je bouillonnais de l’intérieur tellement que je l’enviais. La jalousie me rendait malade. « Tu crois que mon père aussi me forcera à me marier un jour ? » J’avais peur de devoir aussi être coincé comme lui. Et vu que nos deux pères étaient limite des sosies ça ne me rassurait pas plus.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyLun 27 Avr - 21:00


Ma proposition qu'il ne vienne pas ne semblait pas être une très bonne idée. Je ne voulais juste pas qu'il souffre mais apparemment, ça lui était égal. L'excuse de ses parents était un peu bancale, mais soit. Il viendrait et j'étais quand même heureux qu'il soit là. Peut-être que la messe serait moins horrible en sachant qu'il n'était pas loin. Puis.. En ayant coucher avec lui quelques heures avant sur l'autel, je serais de meilleure humeur et mon « oui » aura l'air sincère, je suppose. J'aimerais tant ne jamais que demain arrive, mais c'était impossible d'y échapper. A mon grand regret. Je lui avais demandé d'annuler son cadeau, ne voulant en rien passer du temps en « amoureux » avec Aliénor. Je n'étais pas amoureux d'elle, alors pourquoi me forcer ? Je ne le voulais vraiment pas, mais je crois qu'il ne comptait pas mettre son cadeau à la poubelle. Passant mes bras autour de lui, ses caresses avec ses pouces me faisaient frissonner. Si je pouvais rester enfermer là, ça me plairait terriblement. Genre, il me kidnappe. Certes, j'avais toujours espéré le faire moi, mais bon.. Je n'allais pas refuser qu'il le fasse, voyons. Sa question me fit sourire. « Rien de spécial.. Je ne sais pas quel météo il fera. Prends un peu de tout, tu vois ? » Plus vague, tu meurs. En même temps, je ne savais pas du tout comment il ferait. On ne sait jamais, alors si je lui disais de ne prendre que des vêtements d'été et qu'il pleuvait, j'aurais l'air con. Au pire, on en achèterait sur place. Ce qui ferait le plus chier, c'est de ne pas pouvoir coucher avec lui. Alors ça.. Je ne savais pas comment je pourrais me retenir. Surtout que j'allais prendre une chambre avec un lit double, hein. Ce n'est pas une question d'argent, juste.. Que je voulais l'avoir contre moi. Je doutais qu'il apprécie que je prenne des chambres séparés ou même des lits individuels. Sans façon.

Deux jours. Ça me paraissait être une éternité, mais soyons honnête, ça aurait pu être pire, je le savais parfaitement. « Journée en amoureux » Je soupirais en l'entendant dire ça. Il n'avait toujours pas compris que j'étais amoureux de lui ou bien il supposait que j'étais capable de pouvoir être amoureux de deux personnes de la même façon ? Alors que j'allais faire une remarque là-dessus, il venait de me calmer direct. Surpris, j'écarquillais grandement les yeux. Pardon ? Non. Il me faisait marcher. Son père ne pourrait.. Putain, si. Il le ferait, ce connard. Et pour la première fois de toute ma vie, je sentais la jalousie s'insinuer dans tout mon corps. Rapidement, je le faisais rouler pour venir sur lui. Je devais faire les choses dans l'ordre, sinon mes mots allaient dépassés ma pensée. « Déjà, je ne passerais pas une journée en 'amoureux' avec Aliénor car je suis amoureux de toi » Ce n'était pas parce qu'elle deviendrait ma femme dans quelques heures que j'allais subitement tombé amoureux d'elle et oublier mes sentiments pour Nathanaël. « Ensuite.. Comment dire.. Ouais, ton père sera capable de t'obliger » Il fallait bien que je sois sincère. « Mais.. Je ne veux pas.. » Égoïste jusqu'au bout, je le sais. Le détaillant droit dans les yeux, mes lèvres brûlaient de rajouter quelque chose. Si je le faisais, ce serait comme une promesse. Je ne pourrais pas faire demi tour et je savais qu'elle serait lourde de conséquence. « S'il le fait, s'il t'oblige à te marier.. » Trois. Deux. Un. « Je divorce » soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Même s'il ne m'aimerait plus, même si mes sentiments pourraient disparaître, même si tout serait différent, je le ferais. Parce que j'aurais été amoureux de lui, lui aussi et que.. Que je ne veux pas que ça arrive. Et même si tout changerait, je voudrais être libéré de tout pour être une option potentielle. C'est stupide, car rien ne pourrait être comme à l'heure actuelle, mais.. Je laissais mon cœur parler et.. C'est tout ce que je pouvais lui offrir. Malheureusement.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyLun 27 Avr - 22:20


Je dois avouer qu’en lui demandant quel vêtement je devais amener, je m’attendais à un tout petit indice sur l’endroit où il comptait m’emmener une fois sa lune de miel finie, mais apparemment il ne comptait pas m’en dire plus et à vrai dire, je n’étais vraiment pas plus avancée. « Je vois…ça m’aide pas vraiment » Disais-je en souriant avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Oui, j’étais totalement accro à ses lèvres, mais il fallait que je perde cette envie de tout le temps vouloir l’embrasser, le toucher, sentir son corps contre moi, car à part souffrir durant les prochaines années à venir et probablement jusqu’à ma mort, ça ne servira à rien. Je me rendais peu à peu à l’évidence, mais ce n’était pas évident tout en sachant que j’étais encore totalement nu, collé contre lui.

Je l’écouter parler, sentant alors nos deux corps s’inverser jusqu’à ce qu’il se retrouver sur moi. J’aimais encore plus cette position, car je me sentais dix fois plus en sécurité dans les bras chaud. Je ne me rendais toujours pas bien compte qu’il m’avouer qu’il était amoureux de moi et non d’elle. J’avais l’impression de nager en plein délire ou bien qu’il cherchait juste à me faire encore plus de peine comme il aimait le faire autrefois sans que je m’en rende compte puisque j’étais totalement amoureux de lui. Au lieu de ça, c’était bien réel et sincère et j’avais juste envie qu’il me fasse l’amour encore une fois pour me prouver à quel point il m’aimait et que je puisse le lui prouver à mon tour, car toutes les paroles et tous les gestes du monde ne suffirait pas pour que je lui montre tout mon amour. Mon monde venait de s’arrêter de tourner en une fraction de seconde. Bizarrement, cette annonce me faisait perdre la tête. Mon monde se mettait à tourner et je ne me sentais pas très bien. Sans doute le trop plein d’émotion dont je n’étais pas préparé. Je cherchais mes mots comme je le pouvais afin de ne pas rester mué comme une carpe. « Vrai…vraiment ? » Je crois que je bégayais comme un adolescent devant son crush du moment. C’était une belle représentation. « Dommage que tu ne veuille pas le faire avant » Se serait tellement mieux et ça nous éviterait tellement de chose. Juste un non durant la cérémonie, car il ne l’aime pas. C’était selon moi une bonne justification pour ne pas poursuivre le mariage, mais personne n’était de mon avis et ce n’était pas moi qu’il allait écouter de toute façon…
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyJeu 30 Avr - 20:26


S'il pensait que j'allais lui donner le moindre indice, même pas inadvertance, il devait être déçu. Je préférais même ne pas trop y penser, histoire de ne pas être à la limite de tout lui avouer. Autant dire que c'était compliqué, surtout que j'avais hâte d'y être et que si je pouvais, on partirait tout de suite, pour échapper au mariage et à la lune de miel. Ça ne pourrait pas se faire, à mon grand regret. Passer la bague à Aliénor demain ne m'enchantait pas plus que lui, mais si je ne le faisais pas, les conséquences seraient bien trop catastrophiques. Pour lui comme pour moi, je ne pouvais pas tout foutre en l'air comme ça, sur un coup de tête. Je rêverais qu'il dise quelque chose demain, qu'il s'oppose à tout cela, qu'il dise à ses parents qu'il m'aime, que je suis l'homme de sa vie.. Mais soyons honnête, ça ne se passerait pas de cette manière. Il perdrait bien trop à le dire. Le silence est la meilleure solution. Étouffer nos sentiments seraient la seule chose à faire, j'en avais bien peur. Il m'avait déjà dit qu'une fois marié, ce serait terminé entre nous et.. J'avais bien du mal à m'en rendre compte. Comme si demain était encore à des années lumières et que notre relation continuerait comme elle avait toujours été jusqu'à maintenant. « Tu vas adoré, c'est tout ce dont je suis certain. Prends un peu de tout, et au pire, je t’achèterais des trucs sur place » assurais-je après avoir reçu ses lèvres avec délice contre les miennes. Imaginer que tout cela serait fini entre nous – être l'un contre l'autre, nu, après avoir fait l'amour, s'échanger quelques baisers – c'était impossible à mes yeux. Mon cerveau le refusait catégoriquement et mon cœur encore plus violemment. Le problème restait ma raison qui me rappelait chaque seconde à l'ordre. J'allais être marié à la mauvaise personne et c'est probablement la pire chose dans la vie.

Ses paroles me faisaient réagir au quart de tour. Me mettant sur lui, mon cœur se serrait violemment en imaginant que son père le marie. Je m'étais souvent dis, plus jeune, qu'il finirait par se marier avec une autre personne que moi. Innocemment, je m'étais dit que ce serait bien comme ça. Depuis que je suis tombé amoureux de lui, je détestais me dire que quiconque pourrait s'approcher de lui à part moi. C'est terriblement égoïste car nous ne sommes pas en couple et que je devais me marier, mais.. C'était plus fort que moi. Déjà, lors de nos retrouvailles, je m'étais retenu de casser la gueule à son ami à être trop proche de lui, mais alors à ce qu'il soit marié avec une autre personne que moi, no way. Cette pensée me fit l'effet du bombe. Voilà pourquoi je lui avais promis que si c'était le cas, je divorcerais. Je le pensais et je le ferais sans une once d'hésitation. Que cela soit dans une semaine, un mois, quelques années. Peu importe. Cette annonce semblait nous troubler tous les deux. Ses mots tournoyaient dans ma tête et je ne pouvais qu'y sourire. Mes lèvres se rapprochaient dangereusement des siennes avant de murmurer un « tu as le don d'arriver à me compliquer la vie » calme et sincère. Ce n'était pas grave, bien au contraire, mais j'étais tombé amoureux de lui et là.. Il me demandait clairement de ne pas me marier. Ce n'était pas la première fois qu'il me proposait d'annuler la cérémonie, mais c'était encore pire maintenant.

Pour ne pas le laisser me convaincre de ne plus épouser ma petite amie, je venais de sceller nos lèvres pour un baiser tendre et.. Amoureux. Mes doigts parcouraient sa peau et ce serait mentir de dire que je n'avais pas envie de lui faire une nouvelle fois l'amour. S'il n'en avait pas la force, autre chose et.. Au pire, je me contenterais de ses lèvres et de son corps contre le mien. Demain me paraissait loin et proche à la fois. Je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Ce jour que j'avais espéré pour que mes parents me foutent la paix devenait le moment le plus redouté. Nathanaël dans ma vie, je n'avais pas envie de faire des vœux solennels qui m'engageaient dans une relation à sens unique. Depuis le retour de mon bouclé que je continuais à embrasser à en perdre totalement mon souffle, j'avais prié pour que Aliénor me largue. Par question de fierté, ça aurait été assez violent à supporter, mais ça m'aurait libéré d'un poids. Malheureusement pour moi, elle restait accrochée et même de plus en plus. Même en se sachant être cocue depuis le départ, elle restait encore avec moi et sincèrement, je me demandais si elle restait pas amour ou pour ma situation financière. L'amour rend aveugle et con, mais être trompée depuis le départ, une personne censée comprendrait ce que cela veut dire, je suppose. Cette pensée me faisait prendre conscience que j'étais attaché à mon amant depuis plus longtemps que je le pensais, en fait..
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyMar 5 Mai - 9:14

J’étais genre super excité de savoir où il avait l’intention de m’emmener. Je m’imaginais déjà à faire ma valise, hésitant sur quoi emmener, quoi porter pour être assez canon pour l’homme que j’aime. Stressant aussi du fait que je subirais probablement tout un tas d’interrogation venant de mes parents, qu’Aliénor ne supportera probablement pas ce voyage et je vivais avec ce stresse constant qu’elle pouvait parfaitement foutre ma vie en l’air comme elle me l’avait juré le jour où elle nous avait surpris tous les deux. Cette fille je ne pouvais pas la supporter. Certes elle était amoureux d’Ethan –et de son fric aussi- mais ce n’était pas une raison d’agir aussi méchamment, car j’étais tout aussi amoureux qu’elle sauf que moi j’avais dû tirer un trait sur cette relation tout ça parce que j’étais un garçon et que ça ne passait pas dans notre famille.

Mes prunelles fixant les siennes, je me plaisais à respirer son odeur qui m’avait manqué durant ses nombreux jours séparés de lui. La suite risquait d’être encore plus dure. « Je crois que tu es assez fort pour te l’à compliquer toute seule » disais-je en rigolant. Je ne lui avais jamais mis de couteau sous la gorge pour qu’il décide d’être avec Aliénor et de s’engager avec. Ça c’était ses parents et non moi. « Ethan… je t’aime… » Disais-je timidement avant de déposer mes lèvre sur sa joue. « Tu ne l’oublieras pas quand tu lui diras oui, tu me le promets ? » J’avais peur qu’une fois qu’il aura accepté, que tout redeviendra comme étant jeune. Moi fou amoureux de lui, jouet de monsieur Moore, Aliénor petite amie populaire du gars le plus populaire et Ethan qui aura le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Si mon inquiétude pouvait se lire dans mes yeux ? Totalement et en même temps j’avais toujours été nul pour dissimuler les choses. Autrefois Ethan faisait juste mine de ne rien voir pour ne pas me tourner en ridicule. Ce qui était n’en soit pas une mauvaise chose.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyLun 11 Mai - 20:01


En toute honnêteté, j'avais hâte de partir avec lui vers notre destination mystère. J'avais déjà fait en sorte que tout soit assez près lors de mon retour, pour pouvoir tout de suite m'enfuir avec lui. Mes parents allaient criser et Aliénor fulminerait de me voir m'échapper ainsi, mais.. C'était comme ça et qu'importe ce qu'ils pensent. De toute manière, je pouvais bien partir en voyage avec mon meilleur ami, non ? De plus, une fois marié, ma très chère petite amie ne pourra plus me faire chanter. Faire péter le mariage sans preuve qu'il y a quelque chose entre Nathanaël et moi serait une énorme erreur. Divorcer pour de fausses accusations me plairaient terriblement, mais bon, je doutais qu'elle fasse cela. Étrangement, j'avais une pointe de suspicion quant au fait qu'elle pourrait nous suivre lors de notre voyage. Ce qui était hors de question. J'avais déjà réussi à brouiller les pistes lors de notre escapade à Paris pour le Nouvel An, mais une fois la bague au doigt, je sentais qu'elle n'allait pas me lâcher. En tout cas, je trépignais d'impatience de m'envoler avec mon amant. Enfin, il ne le serait plus.. Normalement. J'avais bien du mal à me dire que l'on devrait rester à dormir l'un à côté de l'autre sans rien faire.. J'en étais tout bonnement incapable et il allait devoir résister au maximum si nous ne devions rien faire. Comment se retenir face à la personne que l'on aime ? Je pense que lui comme moi se posait la question. Aucune réponse ne m’apparaissait et il allait devoir m'aider sinon ce serait impossible. Je l'aime trop pour refuser de le toucher, l'enlacer, sentir son odeur, l'embrasser et.. Et la suite. Je l'admets, oui.

Ses pupilles émeraudes ne cessaient de me fixer, me faisant sourire sans relâche. Comme si j'étais le centre de l'univers.. Comme lui était le mien depuis un bon moment. Je sentais que je ne pourrais pas tirer un trait sur lui, malgré le mariage. Peu importe ce que dit, fait ou ressent Aliénor, j'aime ce beau bouclé qui me comble depuis toutes ces années et je ne balayerais pas ça de mon esprit, ni de mon cœur. Jamais. Sa phrase me fit rire en même temps que lui. Il avait complètement raison. Je me compliquais la vie tout seul, comme un grand et il était un élément qui me perturbait au plus au point. Je ne disais pas que c'était sa faute, car je faisais mes propres choix, mais juste.. Qu'il chamboule tout à chaque fois qu'il est présent non loin de moi. Rien qu'en voyant nos retrouvailles, c'était sûr et certain que je le voulais une nouvelle fois rien que pour moi. La suite de ses paroles me troublait. Avais-je bien entendu ? Au vue de sa timidité et de ses baisers sur ma joue, oui et.. C'était bizarrement agréable. C'était la première fois qu'il me le disait et ça valait les milles fois où ma fiancée me l'avait dit. Même plus, en fait. J'étais sur le cul d'une telle déclaration.

Sa question finit de m’assommer. Ouah. Moi qui n'avais pas l'habitude des déclarations, d'en entendre et encore moins d'en faire comme je m'étais enfin décidé à le faire pour lui, je crois que c'était assez compliqué à encaisser. Cependant, pour lui, je le faisais car je tenais énormément à lui. « Je ne t'oublierais jamais. Je te le promets » soufflais-je en caressant sa joue. « Jamais. Ce que je ressens pour toi est gravé » rajoutais-je, un peu plus bas, comme un secret. Mes lèvres se scellèrent aux siennes en guise de promesse. Je ne voulais pas qu'il pense que si je disais oui à Aliénor, ça voudrait dire que mes sentiments disparaîtraient directement. Impossible. Entre autre, je ne prendrais pas de distance avec lui. Je n'en avais pas la force et je doutais qu'il supporterait cela aussi. J'aimerais continuer avec lui, même s'il venait de dire que ce serait finit et qu'Aliénor ne nous lâcherait pas. Me contenter de le voir, à peine le toucher, ça allait être juste horrible. « Moi aussi.. » murmurais-je contre ses lèvres en capturant son regard. Mon cœur s'emballait, mon souffle semblait absent et mon appréhension montait. « Je t'aime, Nathanaël » Enfin. ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyJeu 14 Mai - 10:34

Je n’avais pas envie de me réveiller voilà ce que je ne cessais de me dire dans ma tête. C’était trop beau pour être vrai et pourtant. Je le regardais avec tout l’amour que je possédais, profitant un maximum de ses bras, de son odeur, de sa présence contre moi avant que tout cela soit fini. Je savais que si je décidais de mon côté qu’on pouvait continuer, Ethan en serait sans aucun doute ravi, mais je ne pouvais pas. Dans l’histoire je souffrirais beaucoup trop et oui, ça pouvait paraître extrêmement égoïste de ma part, mais je n’avais non plus pas envie qu’il fasse cocu à sa femme même s’il ne voulait pas être avec elle, il l’avait quand même choisi et ce n’était pas au hasard.

Mon monde venait de s’arrêter à ses simples dires. Ethan Moore, l’homme le plus surprenant du monde qui n’était pas du tout calé sentiment venait de m’avouer qu’il m’aimait. Et ce n’était pas un je t’aime dit au hasard juste parce que j’espérais au fond de moi qu’il me le dise à son tour. Mes lèvres collées contre les siennes, je ne voulais plus le lâcher. Mes bras vinrent entourer son corps si parfait tandis que je remontais légèrement ma jambe vers son entre jambe. O oui j’avais très envie de lui, là, maintenant, tout de suite. Pas seulement qu’il me baise comme autrefois, mais je donnerais tout pour qu’il me fasse à nouveau l’amour, mais je craignais trop le lui demander, je n’avais pas envie de le brusquer sachant pertinemment que le sexe vanille ce n’était vraiment pas son truc. Il avait tellement l’habitude avec Aliénor.. Une chance pour lui, j’aimais les deux. Ses pratiques, comme le sexe vanille. Je m’adaptais à lui, sans broncher et je ne dirais pas que ça ne me plaisait pas, sinon je serais probablement parti depuis longtemps. Quoi que, j’étais tombé amoureux de lui tellement jeune, devenu accro à lui dès notre première rencontre. Pouvais-je appeler ça un coup de foudre ? Pouvais-je l’appeler mon âme sœur ? « J’ai envie de toi Ethan » En tout cas, je l’aimais de tout mon être.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 11:38


À peine avais-je dit cette petite phrase si lourdes de sens que je me sentais apaisé. Libéré en quelque sorte, oui, de sentiments que j'étouffais probablement depuis un moment. Je ne saurais dire depuis quand. J'avais toujours eu de l'attirance pour lui, sinon je n'aurais pas tout fait pour coucher avec lui lorsque nous étions plus jeunes. Notre relation n'aurait jamais tenu aussi longtemps, non plus. Certes, à ce moment-là, il n'était qu'un sex friend mais.. Je pense qu'il y a toujours eu un peu plus. On ne passait pas des heures à discuter paisiblement comme deux amis, mais il avait toujours été plus qu'un plan cul ou un meilleur ami. Si ça n'avait pas été le cas, son départ ne m'aurait pas affecté autant. Ma relation avec Aliénor aurait continué sans mon amant et tout serait simple aujourd'hui. Nathanaël serait « juste » le mec avec qui j'ai trompé ma petite amie plus jeunes, un meilleur ami et un ami, mais l'incidence sur son retour dans ma vie n'aurait pas été si violent. À la place, il avait retrouvé sa place d'amant et.. Plus. Il est devenu tellement plus que c'est compliqué à admettre et à avouer. Je l'avais admis depuis un petit moment, sinon j'aurais coupé court à notre romance depuis la découverte de ma fiancée de nous deux dans le même lit. Pour ce qui est de l'avouer.. Et bien je venais de le faire, sans me sentir contraint. C'était le plus important et lui l'avait compris depuis bien longtemps, à l'inverse de ma future femme. Me sentir pris au piège est une situation inconfortable à laquelle je ne me plie pas pour un sous. Au plus je sens l’étau se fermer, au plus je fuis. Il en va de même pour les ultimatums. Je ne les respecte jamais, la preuve vis-à-vis de la notion de distance que je devais respecter avec mon bouclé pour ma fiancée. Comme si c'était possible de nous séparer. N'importe quoi. Puis.. Le fait qu'il n'y aura plus rien entre nous, après le mariage, ça.. Je ne pourrais pas m'y résoudre. Alors cet homme si merveilleux allait devoir résister pour deux et là.. Je lui souhaite du courage !

En attendant, ses lèvres venaient contre les miennes sans me laisser le temps de rajouter quoique ce soit. Je crois qu'il n'en revenait pas encore et que c'était sa façon d'en prendre conscience, en voyant que je ne m'échappe pas. Ses bras autour de moi me le prouvaient bien, alors que les miens faisaient la même chose. Un frisson intense me parcourait l'échine en sentant sa jambe remonter dangereusement contre mon entrejambe. Autant j'arrive à le mettre dans tous ses états mais lui.. Lui aussi ! Apparemment, il l'avait bien compris et il commençait à en jouer un peu trop, à mon humble avis. Évidemment, je n'allais pas le rejeter car.. Je n'en étais pas du tout capable. Nus, l'un comme l'autre, l'excitation commençait à se faire ressentir et sa phrase finie de me convaincre – bien que je l'étais déjà totalement depuis un moment, attendant juste qu'il en ait aussi envie que moi. Maintenant que cela était clair entre nous, je ne perdais pas un seul instant avant de me mettre sur lui, entre ses jambes. Coupant notre baiser en manquant d'oxygène, mon regard azur croisait ses pépites émeraudes pétillantes. Ce garçon me fait vraiment perdre la tête et toutes notions censées sur cette terre. « Moi aussi, Nat.. » murmurais-je, même si cela était déjà visible et compréhensible. Revenant contre ses lèvres, mes baisers se faisaient plus doux, plus tendres, et.. Amoureux, pour la première fois, maintenant que je lui avais dit ces quelques mots.

Avec délicatesse, mes mains parcouraient son corps que je connaissais par cœur depuis des années. Chaque parcelle m'appartenait égoïstement comme j'étais à lui. Ça ne durait que jusqu'à ce que je dise oui à ma fiancée, mais j'aurais pu dire que je suis tombé amoureux dans ma vie et que mes sentiments étaient partagés avec un être sincère et absolument merveilleux. Une idylle d'une nuit jusqu'à demain, mais j'oubliais tout à part lui et ce que j'éprouvais à son égard. Même si nous avions prévu de faire des choses et d'autres – pour parler joliment – sur l'autel demain, je voulais lui faire l'amour une dernière fois, pour ce soir. Je pourrais lui redire à quel point je l'aime, mais il ne faut pas user de cette phrase, à l'oral. Elle est tellement précieuse qu'elle pourrait perdre tout sens. Rien que de la dire à la personne que l'on aime est une étape des plus extraordinaires. Délaissant ses lèvres, les miennes s'attaquaient à sa mâchoire, son cou, puis son torse en frôlant ses tatouages si caractéristiques de l'être qu'il est et dont je suis tombé amoureux. Dans un autre temps, en voulant faire monter la température entre nous pour qu'il puisse avoir un orgasme des plus sublimes, mes doigts venaient effleurer son sexe avec une grande délicatesse. Son plaisir devait surpasser le mien, même si ma fierté refusait que je n'en ai pas au moins autant que lui. Certaine choses ne changeront peut-être jamais, mais je l'avais fait pour lui alors.. ça prouvait qu'il était bien plus qu'un amant, un meilleur ami ou un ami dans ma vie. Il surpassait tous mes proches à des milliards d'années lumières. Et dans une tendresse infinie, jugeant qu'il était prêt, mes lèvres fondèrent sur les siennes pour qu'il ne fasse pas trop de bruit, mes mains remontaient ses cuisses avec douceur afin que je ne puisse enfin faire qu'un avec lui. L'homme que j'aime. Nathanaël Gabriel Howard.
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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyLun 25 Mai - 13:25

Tout mon corps frissonnait d’envie à ses paroles. J’écartais mes jambes pour l’inviter à venir en moi tandis que je frissonner à chaque contact de ses mains sur mon corps. Je mourrais d’envie qu’il me fasse l’amour une nouvelle fois. C’était comme dans un rêve dans lequel je n’avais vraiment pas envie de me réveiller. J’étais tellement bien sous l’homme que j’aime, à être à sa merci comme j’avais l’habitude de l’être. Mes lèvres contre les siennes, je refusais de le lâcher. Je gémissais contre sa peau, ses lèvres et tout corps criait pour lui. Je sentais déjà la chaleur me gagner alors que son bassin claquait contre le mien. « Hmm…Eth… » Je n’arrivais même pas à finir une simple phrase.

J’accrochais mes mains contre ses épaules, les sentant de même glisser alors que son corps devenait tout transpirant. Je n’avais pas envie que ça soit déjà l’avent dernière fois qu’on couche ensemble. Je savais que cela ne tenait qu’à moi, mais je craignais Aliénor malgré tout et je n’imaginais même pas ce dont elle serait capable pour faire de ma vie un enfer. Oui, j’étais conscient de choisir la sureté quitte à être malheureux, mais je persistais à me dire que c’était mieux ainsi et peut-être qu’un jour, moi aussi je finirais par me mettre en couple. Peut-être pas me marier, mais on ne sait jamais ce dont la vie est faite.

Je sentais l’orgasme arriver à grand pas et ni une, ni deux, je poussais mon dernier gémissement, oubliant presque que mes parents dormaient à l’étage du bas, mais sur le moment, je m’en fichais totalement, je n’avais dieu qu’à ce moment si parfait. Moment qui toucha à sa fin, car je sentais mes paupières me lâcher. Alors, même si je n’étais pas dans la position dès plus confortable pour dormir et que j’aurais largement préféré m’endormir sous mes couettes chaudes, je sentais Morphée m’emporter avec lui. A vrai dire, je ne m’étais même pas senti m’endormir. Trop de sport pour peu de nourriture ingurgitée en quelques jours, j’étais juste éclaté. C’est donc sous l’homme que j’aime que je m’endormais imaginant sans doute le pire jour de ma vie qui m’attendait demain…

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MessageSujet: Re: (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. (terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever. - Page 2 EmptyJeu 28 Mai - 16:40


Ses frissons me prouvaient à quel point son attachement envers moi était aussi grand que le mien pour lui. Je me demandais un instant ce qu'il se serait passé si je lui avais avoué bien avant que je l'aime. Il y a des mois, lors de notre rencontre ou à l'occasion des nombreux moments que nous avions passé ensemble. Je me disais que ça aurait été mieux.. Et en même temps, pas forcément. La douleur aurait été longue à tirer jusqu'au mariage et je ne sais pas si j'en aurais été capable. Là, nous ne pouvions que profiter car c'était les derniers instants partagés ensemble. Il aurait toujours mal et je pense que j'allais connaître moi aussi petit à petit la douleur qu'il endure depuis toutes ces années. Non, ça ne me plaisait pas vraiment. La souffrance physique est éphémère, mais la souffrance mentale ne se détache jamais de nous. On arrive à vivre avec, on peut essayer de cohabiter avec, mais elle est présente et elle nous encercle et nous paralyse petit à petit. Il ne faut pas la laisser gagner de l'espace. Pourtant, en me mariant, c'était exactement ce que j'allais faire. Je me connaissais par cœur, si un jour un mec s'approchait de Nathanaël, pour le draguer ou pire, je ne pourrais pas me retenir. Même si je serais marié, même si mes parents ou ses parents seraient présents, l'homme qui pose son regard et plus sur mon bouclé signe son arrêt de mort. Peu importe qui il est, il n'a pas à s'approcher de lui. Possessif et jaloux ? Absolument. C'est problématique, mais ça ne se gère pas.

Venant doucement en lui, ses gémissements provoquaient les miens aussi. Son corps me rendait dingue et je me disais – même si ce n'est pas très joli à dire – que je ne prendrais plus jamais mon pied à partir du moment où j'aurais mon alliance autour du doigt. Aliénor est belle, canon même, mais.. Elle ne m'apportera jamais autant que lui. Sexuellement, ce n'était pas la méga éclate et j'avoue sans honte que je pensais souvent à mon amant en couchant avec elle. Oui, je reste un connard, mais mes choix entraînent d'autres obligations. Si je venais à être un mauvais coup à ses yeux, j'aurais l'air con et c'était hors de question. Avec tendresse, je faisais l'amour à l'homme que j'aime. Dire qu'il était le premier (et le seul, j'en étais certain) à qui j'avais ouvert mon cœur. C'était une chance, comme un malheur en sachant ce que j'allais faire le lendemain. Je tentais de faire le moins de bruit possible, gardant des mouvements lents et amoureux. Mes lèvres cherchaient souvent les siennes, ne résistant pas à pouvoir l'embrasser à en perdre haleine. Le manque allait être affreux et je m'en maudissais déjà. Si seulement je pouvais tout foutre en l'air et le kidnapper, ce serait merveilleux.

Le plaisir montait entre nous et dans un denier gémissement commun, il atteint l'orgasme alors qu'il en était de même pour moi. Me déversant en lui, j'étais à bout de souffle, heureux d'avoir pu partager encore un moment comme celui-ci avant la fin. Ses paupières semblaient ne plus pouvoir rester ouverte et je souriais en le sentant totalement détendu. Un peu trop pour que ce ne soit que du à la fin de notre moment intime. Délicatement, je me retirais de lui en le voyant sombrer dans un lourd sommeil. Apparemment, il avait du sommeil à rattraper et trop peu de forces pour rester éveillé plus longtemps. Adorable, cet enfant. Souriant de plus belle, je me permettais d'embrasser ses lèvres dans son sommeil. M'allongeant à ses côtés, je tirais la couette sur nous avant de le tirer sur moi. Hors de questions que l'on dorme chacun de notre côté pour la dernière nuit ensemble. Le regardant dormir, je ne perdais pas mon sourire. La situation n'était pas celle que j'aurais voulu pour nous deux, mais.. « Je te promets de ne plus te faire souffrir » murmurais-je contre son oreille alors qu'il dormait paisiblement. Mes mains caressaient sa peau et ses boucles. « Je t'aime, Nathanaël.. Et tu ne sais pas à quel point » rajoutais-je tout bas avant de m'endormir à mon tour, ne voulant pas du tout penser à la journée de demain.
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(terminé) Nathanaël # Du n°67 au n°69, il n'y a qu'une route qui nous sépare. Alors qu'entre toi et moi, c'est un mur immense que les autres continuent à élever.

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