It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline

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MessageSujet: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyDim 17 Jan - 23:38



It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline Thzanessa4 It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline Ashleyolsen


    Il faut croire que si l’on donnait la possibilité à certaines personnes de recommencer leur vie et de repartir à zéro, il se pourrait fort qu'elles refassent exactement les mêmes choix…

    Et si à une heure pareille, en fin de semaine, Shakespeare semblait toujours posséder la même énergie qu’en s’étant levé le matin, il ne fallait pas chercher le responsable bien loin puisque la réponse se trouvait tout bonnement dans le bar du coin et plus précisément, dans une tasse de café. En effet, c’était presque devenu un véritable rituel et qu’il pleuve, qu’il vente ou même qu’il grêle, on le retrouvait toujours à ce même endroit qu’était le Hard Rock Cafe sur les coups de six heures de l’après midi, après avoir quitté l’agence dans laquelle il travaillait et qui ne se trouvait pas plus loin qu’à quelques mètre de là. Pourtant, la routine ne semblait pas avoir sa place dans une ville comme New York et s’il retrouvait pratiquement à chaque fois le même petit groupe d’habitués avec lesquelles il lui arrivait d’ailleurs d’échanger sur la pluie, le beau temps et le dernier match de Baseball disputé la veille au soir, il y croisait aussi chaque jour de nouveaux visages et appréciait d’ailleurs cette espèce d’anonymat que l’on parvenait à conserver un minimum dans les grandes villes. Ici, les quelques fidèles de la maison ne se connaissaient qu’en surface et les rumeurs et autres commérages qui faisaient fureur dans les bistrots de plus petites agglomérations n’étaient donc jamais de la partie autour d’un verre de Vodka ou d’un bon vieux café corsé. Bien sûr, il était surtout là pour l’ambiance et pas forcément pour les produits qu’on pouvait très certainement trouver de meilleure qualité dans d’autres cafés ou lieux de restauration divers et variés qu’offraient les alentours; mais cet endroit possédait aux yeux du garçon de réelles particularités, une âme et toute une atmosphère qu’on ne pouvait retrouver nulle part ailleurs, ce qui expliquait pourquoi il y rentrait chaque jour machinalement, sans jamais avoir cherché à aller voir ce qui pouvait bien se passer dans le bar d’en face. Cependant, le hasard faisant bien les choses – ou pas – anonyme, Shakespeare ne le resterait pas bien longtemps ce soir là, du moins au yeux d’une jeune demoiselle qui passait justement les portes de l’établissement au moment même où ce dernier s’apprêtait à en sortir, bousculant alors la jolie blonde sur son passage avant de la regarder avec insistance tout en fronçant légèrement les yeux.
    C’était elle. Cette fille qu’il avait aperçu dans la rue quelques jours auparavant et qui avait immédiatement retenu son attention sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, alors qu’il regagnait tranquillement son appartement. Celle qu’il aurait souhaité rattraper après un moment de réflexion mais qui avait disparu dans un taxi à la minute suivante, avant même qu’il n’ait eu le temps de faire un pas dans sa direction. Etrange hein, mais sûrement pas autant que le fait de se retrouver devant son ancienne petite amie dont il n’avait même pas gardé le moindre souvenir. Et oui, si Shakespeare l’ignorait encore, cette mystérieuse inconnue qui lui avait pour ainsi dire tapé dans l’œil et qui se tenait à cet instant précis devant lui n’était nulle autre que celle avec qui il avait vécu une histoire quelques années plus tôt, avant que le contact ne soit totalement rompu après son accident. Mais secouant légèrement la tête afin de retrouver ses esprits, il se décala alors sur le côté pour pouvoir la laisser passer sans pour autant la quitter du regard.

    - « Désolé… je ne regardais pas où je marchais »

    Heureusement pour lui, il avait évité une situation des plus embarrassantes – du moins c’est ce qu’il pensait – en ayant pris une boisson à emporter et donc protégée par un couvercle sans quoi cela aurait pu rapidement tourner au gag ou au vinaigre et - comme cela arrivait souvent - se terminer de façon particulièrement fâcheuse pour les pauvres vêtements de la demoiselle. Vraiment, on aurait difficilement fait pire comme première rencontre ou comme retrouvailles; tout dépendait de quel point de vue on se plaçait ! Mais ce qui est certain, c’est qu’une banale visite au café se révèlerait certainement être un point clef dans la recherche aux souvenirs que Shakespeare menait depuis plusieurs années, sans grand succès…
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyMar 19 Jan - 18:27

Vous devez surement connaitre ces jours où lorsqu'on se réveille, on se dit qu'on va passer une mauvaise journée, pourquoi ? On n'en sait rien mais on le sent, on le sait. Alors on se dit qu'on ferait mieux de rester au lit, au chaud sous notre couverture et de dormir toute une journée et qu'on vous réveille que le lendemain matin, oui je suis sûr qu'on la tous connu ce fameux et on le sait tous géneralement on arrive pas à s'en lever cette sensation de toute la journée. Eh bien justement aujourd'hui Oméline c'était réveillé avec cette mauvaise sensation et elle ne s'était sûrement pas Trompé pourtant Oméline, tout le monde le sait, elle est connu pour être la fille la plus joyeuse et souriante qu'on peut rencontrer à New-York, toujours positif ou du moins en face de vous, elle va vous le faire croire, préferant cacher sa tristesse, ses peines et ses doutes. Justement c'était peut-être pour ça qu'elle ne voulait pas se lever, elle ne voulait peut-être pas sourire aujourd'hui, peut-être qu'elle en avait marre de toujours devoir être la fille heureuse. Mais bon malgré ça, elle n'avait pas le choix il fallait qu'elle aille travailler, elle avait une boutique à faire fonctionner. Alors péniblement elle se leva, prit son petit-déjeuné puis ensuite sa douche avant de s'habiller, justement elle qui d'habitude s'habille toujours très bien qui prend soin d'elle,aujourd'hui elle s'en fiche un slim, pull large, converse puis s'attache les cheveux vite fait en une sorte de chignon puis basta elle partit à sa boutique. Première chose qui comfirma son impression, c'est lorsqu'elle eu un coup de fil de son vendeur de textile qui lui annonca qu'il n'aurait pas les tissus avant trois semaines, trois semaines ? elle avait des commande de particulier et sans ces tissus, elle ne pourrait jamais finir ses créations, alors elle dut passer sa journée au télephone, pas de chance la boutique était bondé, ce qui veut dire devoir s'occuper de pleins de femmes qui ne trouve pas leurs tailles, les questions du genre "c'est magnifique mais vous ne l'auriez pas en une autre couleur ?" ou celle qui trouve ça trop cher, donc qui on remarqué des petites imperfections, ensuite problème avec la machine à carte bleu, non sincérement se fut comme l'avai pensé Oméline une journée épuisante c'est pourquoi elle ferma la boutique plus tôt, elle rentrerai chez elle, regarderait un bon film àl'eau de rose où elle pourra pleure à chaud de larmes ensuite hop au lit. Du moins c'est ce qu'elle croyait mais très vite elle allait se rendre compte que d'autre surprises l'attendait.

Comme à chaque fin de journée elle partit chercher son café noisette dans le meilleur café qu'elle conaissait, c'était un bistrot dans une toutes petites rue, il fallait vraiment savoir qu'un bistrot se trouvait ici mais Oméine connait New-York comme sa poche, elle se baladait tranquillement dans la rue, café à la main lorsque sans faire exprès elle n'eut pas le temps de boire une petite gorgée qu'elle le fit tomber par terre, Oméline à toujours été une fille très maladroite mais alors pour elle aujourd'hui c'était un signe de plus. C'est là qu'elle remarqua qu'elle se trouvait pas loin du Hard Rock Café, ce n'était pas une grande fan des chaînes de restauration mais elle avait besoin de sa caféine donc elle décida d'y rentrer et c'est à ce moment là que quelqu'un la bouscula, Oméline leva alors son regard pour voir qui été cette imbécile qui ne savait pas faire attention. Elle ne pouvait pas le croire cette imbécile n'était autre que Shakespeare, oui cette homme qui il y a quatre ans de cela lui a brisé le coeur, cette homme qui a fait qu'elle a pssé des nuits entières à pleurer. Le pire dans tout ça c'est qu'elle n'avait croisé il y a quelques jours dans les rues du Queens, elle l'avait tout de suite reconnu il n'avait pas changé toujours aussi beau d'ailleurs, et pendant c'est quelque jours elle s'était demandé puisqu'elle savait où il habitait si elle devait aller le voir, lui demander des explications mais elle avait renoncé, se disant que si elle ne l'avait pas croisé pendant quatre anset risquai de plus jamais le revoir et c'était tant mieux. Mais manifestement elle s'était trompé. Shakespeare l'a regardait avec insistance Oméline à ce moment précis aurait eu envie de lui dire : "Oui, c'est moi Oméline. On sortait ensemble avant d'ailleurs j'attend toujours ton coup fil qui m'annonce que c'est fini entre nous" Mais elle n'y arrivait pas, elle n'avait pas le courage une fois de plus alors quand il se décala sur le côté tout en s'excusant, les seuls chose qu'elle réussit à dire fut et d'un sourire timide, mais elle n'avait pas envie de lui sourire pourtant mais bon.

"Au revoir"

Et d'un coup accélera le pas pour être le plus loin de lui possible et partit s'assoir à une table, n'osant se retourner espérant qu'il est quitté le café.


Dernière édition par Oméline Ballexier le Mar 23 Fév - 14:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyMer 27 Jan - 9:59

    Est-ce que tout était vraiment écrit à l’avance comme on pouvait parfois le lire ou l’entendre dire ? Qu’il y avait certaines choses inévitables telles que des rencontres ou même des vérités contre lesquelles on ne pouvait aller ? Un destin déjà tout tracé peu importe les aléas de la vie et les choix que l’on est amené à faire ? De bien grandes questions qui resteraient certainement sans réponses même si le cas de Shakespeare tendait fortement à réfléchir sur le sujet. Après tout, combien de chance y avait-il pour que, quatre ans après l’accident qui l’avait rendu amnésique, il ne recroise par le plus grand des hasards et dans l’une des plus grandes villes au monde celle qu’il avait fréquenté avant le drame, deux fois en l’espace de quelques jours ? Et s’il ignorait encore le plus gros de l’histoire, il trouvait cela tout de même assez incroyable que de se retrouver à nouveau devant cette fille qui lui avait glissé entre les doigts quelques jours plus tôt sans qu’il n’ait eu la possibilité d’aller lui parler ni même d’obtenir le moindre indice sur qui elle pouvait être, le lieu où elle habitait ou encore comment il pourrait la retrouver ; ce qui ne lui avait donc laissé que peu d’espoir de la revoir un jour. Peut être même qu’elle avait quitté la ville ce jour là et que tenter de l’apercevoir – vainement – tous les jours, en empruntant le même trajet que celui au cours duquel il était tombé sur elle n’était alors qu’une perte de temps, un souhait sans fondement ? Et pourtant c’est bien ce qu’il avait fait jusqu’à cet après midi là. Il avait jeté un coup d’œil furtif autour de lui chaque fois qu’il passait sur le trottoir de cette fameuse rue, juste au cas où… parce que dès ce moment – aussi court avait-il pu être – où il avait accroché son regard, Shakespeare avait entrevu quelque chose de particulier et de spécial chez cette jeune femme. Une sorte de magnétisme inexplicable qui l’avait alors poussé à se retourner sur son passage et qui expliquait pourquoi il la fixait à cet instant même, tandis qu’elle se trouvait face à lui. A vrai dire, ce n’était même pas une banale histoire d’attirance mais plutôt d’attraction. Elle possédait quelque chose – allez savoir quoi – qui avait su retenir l’attention du garçon et inutile de préciser qu’il était donc bien décidé à en apprendre davantage sur la mystérieuse blondinette qu’il regarda pourtant s’éloigner en prenant une mine dubitative suite au simple « au revoir » qu’elle lui avait adressé avant de prendre ses jambes à son cou et de partir s’asseoir à l’autre bout de la salle, comme si elle cherchait à le fuir. Plutôt bizarre comme réaction et l’air visiblement perplexe devant le comportement étrange de cette dernière tandis qu’il reprenait sa route vers la sortie, c’est alors qu’il aperçut à ses pieds ce qui pouvait ressembler à un carnet de croquis – à en juger par les dessins représentés sur les quelques pages qu’il tourna - et qu’elle avait sûrement du laisser tomber lors de la bousculade à l’entrée. Hésitant tout d’abord entre aller le lui ramener de mains propres ou bien confier cette tache à un serveur, il se décida tout de même à partir la rejoindre à sa table quelques instants plus tard pour finalement lui tendre le livret par-dessus son épaule alors qu’il se tenait derrière elle.

    - « Je suppose que c’est à vous non ? »

    Et oui, pourquoi tutoyer directement une personne qu’il ne connaissait pas et qui – manifestement – ne semblait pas du genre à taper la causette avec le premier venu si facilement que ça, à en croire ces deux fois où ils s’étaient retrouvés l’un en face de l’autre et où elle avait tout bonnement déserté les lieux illico presto. Cela dit, ce n’est pas vraiment ce qui aurait pu freiner le jeune homme ou lui faire rebrousser chemin lui qui – loin d’être timide ni même d’avoir froid aux yeux – ne craignait pas de faire le premier pas et d’oser prendre les devants dans ce genre de situation, même face à quelqu’un qui pouvait paraître un tantinet réfractaire, comme c’était le cas d’Oméline. Après tout, on possédait la fibre commerciale ou pas et de par son métier, on peut dire que lancer une conversation et aborder des inconnus n’étaient certainement pas une difficulté pour lui. Et avançant donc de quelques pas pour se retrouver face à elle, il se mit alors à la dévisager de nouveau, comme s’il s’attendait là à découvrir quelque chose à travers son regard qui l’aiderait alors à résoudre ce sentiment étrange qu’il avait de percevoir quelque chose de familier chez elle, comme si elle lui rappelait quelqu’un sans qu’il ne puisse pour autant mettre le doigt dessus – cherchant par tous les moyens à faire travailler ses neurones qui ne lui furent cependant d’aucune aide tandis qu’il pointait donc la jeune femme du doigt tout en prenant un ton interrogateur.

    - « On ne se serait pas déjà vu quelque part…? »

    Pas très original il faut bien l’avouer mais il avait au moins évité les vieux clichés lover et niais que certains n’hésitaient pas à sortir, sans pour autant savoir qu’il ne pouvait pas y avoir plus adaptée à leur situation que cette question qu’il avait posé là, pourtant bien passe-partout en apparence.…
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyMar 9 Fév - 11:53

Fuir, c'est l'une des seules choses qu'Oméline savait faire dans des moments pareilles pas assez forte pour les affronter, lorsqu'elle avait croisé shakespeare il y a quelques jours dans les rues de Queens c'est déja ce qu'elle avait fait. Elle s'était précipité vers le premier taxi libre pour partir le plus vite possible, elle n'avait pas fait attention si celui-ci l'avait remarqué mais peu importe, elle, elle l'avait reconnu il faut dire elle ne trouvait pas qu'en quatre ans il avait tellement changé que ça, presque la même coupe, ses yeux bleu qu'on remarquait tout de suite, c'était même la première chose qui avait fait craqué Oméline il y a quelques année et son sourire d'ange. Oui, Oméline trouvait Shakespeare toujours aussi séduisant, elle ne l'aurait pas connu, il ne l'aurait pas fait souffrir il y a quatres ans, elle serait immédiatement venu l'accoster, le draguait au lieu de s'enfuir mais malheuresement ce n'était pas le cas. Oméline partit donc au fond de la salle s'assoir à une table, elle se demanda comment shakespeare avait réagi lorsqu'il l'a vu s'enfuir aussi vite, mais elle n'osa pas se retourner pour voir si il était encore là. En attendant qu'un serveur vienne prendre sa commande, elle décida de prendre son carnet de croquis, dès qu'elle ne savait pas quoi faire ou pour patienter, elle adorait dessiner dans son carnet de nouvelle création ou même des graffitis sans importance. Elle fouilla dans son sac mais elle n'arrivait pas à mettre la main dessus, elle commença à le vider sur la table mais toujours aucune trace de son fameux carnet, elle commença à stresser, sincérement elle allait péter un cable, d'accord c'est une journée merdique elle l'avait compris mais sans son carnet elle n'était rien, il avait ses prochaines créations qu'elle dessinait depuis plusieurs semaines. D'un coup, elle vit quelqu'un par dessus son épaule lui tendre son carnet de croquis.

-Oui, merci beaucoup je sais pas ce que j'aurai fait si je l'avais perdu. Vous savez quoi vous êtes mon héros !

Oméline grand sourire au lèvres et même pour la première fois de la journée rigola lorsqu'elle lui dit que c'était un héros, même elle trouvait ça exagéré il lui avait juste ramené son carnet mais c'est ça Oméline quand elle remercie quelqu'un, elle en fait toujours trop, pour certains on appellerait ça de l'hypocrisie mais pas avec Oméline,elle ne fait vraiment pas exprès. Donc son fameux héros comme elle l'avait appellée fit quelques pas et se retrouva face à elle, et elle très vite son sourire disparu de nouveau et oui ce héros n'est autre que Shakespeare, encore lui. Oméline ne pouvait vraiment pas y croire, elle ce demandait si il faisait pas exprès, pendant quatre ans il n'avait pas donner trace de vie, espérant le revoir, qu'il réapparaissent et maintenant qu'elle pensait l'avoir oublier et qu'lle veut l'éviter voila qu'il est encore là en face de lui pour la troisième en fois. Shakespeare continua de la regarder fixement comme il avait fait devant l'entrée.

- S'il-te-plait tu pourrais arrêter de me fixer de cette manière, c'est désagréable.

Maintenant il l'a pointa du doigt et là posa la question de trop pour Oméline "on ne sait pas déja vu quelque part ?" Non, mais sincérement Oméline ne pouvait pas en croire ses oreilles. D'un ton désespéré :

- Je savais que t'était con mais alors là, être aussi débile. Je suis impressioné !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyMar 23 Fév - 23:08

    Le cœur a ses raisons que la raison ignore…et si celui de Shakespeare avait manifestement effacé tout souvenir d’Oméline de la mémoire du jeune homme, il faut croire qu’il avait tout de même gardé une petite trace d’elle quelque part. Car n’étant pas vraiment du style à se retourner sur le passage de chaque jolie fille qu’il pouvait croiser, il y avait définitivement eu quelque chose de particulier qui s‘était opéré lorsqu’il l’avait aperçu dans le Queens quelques jours avant. Pouvait-on alors parler de coup de foudre ? Bien que le jeune homme ne croyait pas en ce genre de concept farfelu, c’était peut être là une piste qui méritait tout de même qu’on s’y intéresse un tant soit peu puisque l’image de la demoiselle lui avait effectivement trotté dans la tête dès cet instant là pour ne plus la quitter. Pourtant Dieu sait que côté affaires de cœur, le brave Williams avait déjà pas mal de dossiers empilés sur le bureau, si bien qu’il ne parvenait même plus à savoir où il en était. Indécis, paumé, il aurait pourtant du être en mesure de pouvoir dresser une sorte d’ébauche de schéma pyramidal et savoir ainsi où placer chacune des quatre demoiselles qui tracassaient tour à tour son esprit mais c’était chose impossible, du moins pour le moment.
    Cela dit, à cet instant précis toute son attention se focalisait sur cette petite blonde qui ne cessait de lui fausser compagnie, ce qui ne faisait d’ailleurs que renforcer l’intrigue autour d’elle aux yeux du garçon qui ne se trouvait désormais plus qu’à quelques mètres derrière miss Ballexier et qui prit alors la liberté d'avancer de quelques pas pour pouvoir se retrouver face à elle, alors qu’elle le remerciait pour cette histoire de carnet à croquis. Mais tandis qu’il haussait les épaules comme pour jouer les faux modestes et qu’il s’apprêtait alors à lui répondre, il put facilement dénoter un changement soudain dans l’attitude de la jeune femme au même moment où le sourire qu’elle lui avait adressé quittait tout aussi rapidement ses lèvres. Et bien quoi ? Elle pouvait se montrer la plus aimable des demoiselles avant de devenir aussi dure et fermée qu’un bloc de glace, d’une minute à l’autre et sans prévenir ? La fixant alors pour la énième fois depuis leur rencontre, afin de tenter de trouver des réponses à travers son regard, c’est alors qu’elle lui fit une réflexion qui le poussa immédiatement à froncer les sourcils. Il avait fallu qu’il écope d’une lunatique… good job mon brave ! Et manifestement décontenancé devant l’attitude pour le moins imprévisible d’Oméline, il ne trouva rien à lui répondre alors qu’elle prenait donc à nouveau la parole pour lui faire une remarque qu’il aurait été à des années lumière de prévoir de la part d’une parfaite inconnue qui ne savait strictement rien de lui – du moins c’est ce qu’il croyait encore – et arquant alors un sourcil, il s’appuya sur le dossier de la chaise qui se trouvait devant lui sans quitter une seule seconde des yeux son vis-à-vis avec visiblement, ce qui ressemblait plus à une certaine pointe de mépris au plus profond de son regard qu’à de l’incompréhension.

    -« Dis, ça t’arrive souvent de te défouler sur le premier inconnu qui te rend service? Y a manifestement erreur sur la personne et si tu veux un petit conseil, la prochaine fois que tu ressens le besoin de relâcher la pression et les nerfs, pense à acquérir un punching ball, c’est tout aussi efficace. »

    Gentil, certes, mais pas crétin pour autant. Et s’il y a bien une chose que Shakespeare n’appréciait que très modérément, c’était les gens à tendance arrogants et qui se permettaient de faire subir aux autres leurs changements de tempérament. Jamais il n’aurait pu imaginer que la jeune femme en face de lui puisse bel et bien le connaître et c’est donc pour cela qu’il en avait tout bonnement conclu qu’elle était certainement une de ces filles qui changeaient d’humeur comme de chemise et elle avait beau lui avoir tapé dans l’œil des jours de cela, il n’était vraiment pas envisageable pour lui de pouvoir poursuivre ce petit entretien avec quelqu’un de ce style qui n’avait pas hésité à le prendre de haut sans la moindre raison apparente, allant même jusqu’à faire appel aux injures. Tout à fait incroyable… qu’elle se retire donc pour mener une existence d’ermite si la vie en communauté et la possibilité d’être abordée la dérangeaient tant que ça. Et ne cherchant même pas à comprendre pourquoi elle s’en était prise à lui de cette manière, convaincu qu’elle l’avait visiblement confondu avec un autre – ou bien que son médecin avait omis de lui prescrire ses antidépresseurs habituels?! – il secoua légèrement la tête en signe ironique de désespoir avant de faire un bref geste de la main en laissant échapper quelques mots à son attention pour finalement abandonner la demoiselle à sa table et repartir vers la porte de sortie, sans plus de cérémonie.

    -« Enfin, ravi d’avoir pu t’aider et d’avoir été si bien remercié, j’en aurais pas tant demandé! »



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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyJeu 25 Fév - 19:31

- Je savais que t'était con mais alors là, être aussi débile. Je suis impressioné !

D'accord je sais ce que vous pensez la réaction d'Oméline est peut-être exagérer, d'aller jusqu'a le traiter de con surtout que ce n'est pas son habitude mais sincérement n'auriez-vous pas réagi de la même manière à sa place devant votre ex qui ne vous a pas donné de nouvelle en quatre enfin bref vous connaissez tous l'histoire pas la peine de vous le répeter pour la énième fois. Shakespeare avait l'air surpris par la réaction de notre petite Oméline, de son attitude aussi comment dire ... lunatique, il devait sûrement se dire qu'elle avait du raté sa consultation avec sa psy et donc qu'elle n'avait pas pu avoir ses antidépresseurs. Il faut dire d'un coup elle le remercier, sans cesser de répeter qu'il est son héros et d'un coup dès qu'elle aperçoit elle devient agressif, hautaine d'un claquement doigt alors que pourtant ce n'est pas l'habitude d'Oméline tout le monde dit que c'est la fille la plus adorable, joyeuse souriante que vous pouvez croiser dans New-York et là on a l'impression qu'on à faire à une toute autres personne. Peut-être qu'il n'a pas eu de chance, d'être tombé sur elle aujourd'hui le jour où elle s'était réveillé avec un très mauvaise impression et elle s'était confirmé, elle avait passé une journée merdique mais bon c'est ainsi qui sait même en ayant passé une journée merveilleuse, elle aurait peut-être été aussi désagréable. Mais peu importe shakespeare n'en avait rien à foutre de la raison qui pouvait la pousser à l'agresser de la sorte et il n'avait pas l'attention de se laisser faire de cette manière et bien décider à la remettre en place

Après ce que venait de lui répliquer Shakespeare, Oméline resta bouche-bée par ce qui venait de lui dire, non pas parce que c'était méchant ou injurieux comme elle l'avait été elle avec lui mais c'est qu'elle avait du mal à réaliser ce qui venait de dire, elle était même choqué. Le premier inconnu ? erreur sur la personne ? il était impossible qu'elle se soit tromper, c'était shakespeare s'est sûr et certains, il n'avait pratiquement pas changer et puis vous savez parfois après une rupture vous vous rapellez dès moment que vous avez passé avec lui, vous rapellant de ces manies, la forme de son visage, la couleur de ses yeux, son sourire, l'odeur de son cou puis plus le temps passe et plus ses souvenirs vous commençait à les oublier petit à petit, signe que vous êtes enfin passé à autre chose, que la page est tourné. Mais elle Oméline se rapeller presque tout de lui, ce qui nous montre bien qu'elle a du mal à tourner a page, qu'elle reste coincé dans le passé alors impossible que ce soit une erreur mais en plus il utilisait le mot d'inconnu, alors comme ça il ne se rapellait vraiment plus d'elle, même pas un petit souvenir, leur relation n'avait vraiment pas été important à ses yeux pour qu'il oublie tout, elle était si banale que ça pour qu'il arrive à l'oublier totalement. qui te rend service ? il n'avait fait que de lui ramasser son carnet de croquis il l'avait tout de même pas sauvé par exemple comme si il l'avait sauvé d'un accident voiture, d'accord au début elle n'avait apellée "son héros" mais c'était à prendre au second degré faut pas tout pendre au sérieux. Il lui conseilla même d'acheter un punching-ball pour se défouler mais elle en avait pas besoin, d'habitude elle sait se contrôler, il faut pas oublier qu'elle est experte pour cacher ses sentiments même si aujourd'hui ce n'est pas le cas puis au pire elle a son punching-ball humain,Icare.
Il secoua sa tête en signe d'Ironie et lança une dernière phrase avant de partir vers la sortie montrant qu'il n'avait pas envie continuer cette conversation avec une hystérique.

Oméline qui ne réagissait toujours pas, avait l'air d'avoir décidé de le laisser partir mais d'un coup sans réfléchir elle se leva puis se retourna vers la sortie où se dirigeait Shakespeare, non elle ne va pas courir pour le rattraper omme vous pouvez le penser, non elle resta près de sa table, sa main posait contre le dossier de sa chaise.

- Veuillez m'excuser de m'être emporté contre le premier inconnu, je pensais pas qu'ils avait deux Shakespeare Lewis Williams à New-York, mais tu veux savoir t'a raison de t'en aller sans dire un mot c'est ta spécialité non ? Est ce que tu te rend compte que je t'aimais, Shakespeare ? est ce que tu sais ce que ça signifiait pour moi ? D'accord on avait peut-être que 17 ans, je croyais qu'on était bien tout les deux, j'ai du me tromper. Mais est ce que c'était une raison pour ne pas m'apeller,J'ai passé des journées dans mon lit à côté du télephone en larmes attendant ton coup de fil même si c'était pour rompre, mais en quatre ans rien. Et maintenant tu te souviens même pas de moi, tu veux quoi que je t'accueille à bras ouvert ?

Et oui voila Oméline entrain de crier à travers tout le café, que tout le monde l'entende peu importe, elle en avait rien à faire, elle qui pourtant étant réservé a horreur de se faire remarquer mais elle s'en fichait de faire un mélodrame devant tout ces inconnus. Si on observait les autres clients, on pouvait voir qui se regardait interloqué par ce qui se passait, certains regarder autour d'eux comme pour verifer qu'il n'y avait pas des caméras autour d'eux se demandant si il ne participer pas à un caméra caché ou vu la scène au tournage d'un film romantique pour adolescente. Oméline après cette sorte de déclaration,malgré le fait qu'elle avait fait ça en publique et qu'elle commençait enfin à ressentir un peu de gêne mais en même temps elle se sentais libérer d'un poid, elle se sentais libre, tout ce qu'elle retenais en elle depuis quatre ans au sujet de SHakespeare, elle avait enfin pu le dire. Elle était tellement prise dans son monologue, que c'es à peine si elle c'était rendu compte des larmes qui perlait sur sa joue
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyJeu 4 Mar - 13:25

    Il était donc arrivé, ce moment qui était supposé bouleverser à nouveau la petite vie de Shakespeare, celui qui lui permettrait de répondre enfin à toutes ces questions qu’il s’était posé depuis quatre ans mais auxquelles personne n’avait jamais été en mesure de lui répondre et pour cause, si on écartait le cas de Sven qui lui avait volontairement caché le fait qu’il le connaissait d’avant son accident, c’était comme si le passé de l’américain n’avait jamais existé et qu’il n’avait jamais eu le moindre contact dans sa vie d’antan, avant de devenir amnésique. Pourtant il avait tenté de retrouver d’anciennes connaissances mais allez jouer à la chasse aux amis dans une ville comme New York et ce, sans avoir le moindre indice… C’était définitivement perdu d’avance même s’il n’était pourtant pas du genre défaitiste. Alors il avait préféré cesser toute recherche de ce côté-là afin de se concentrer uniquement sur le présent et tacher alors de se créer un nouveau cercle d’amis, notamment grâce à l’aide de certaines personnes. Bien sûr cela ne l’empêchait pas pour autant de dévisager chacun des passants qu’il pouvait croiser dans la rue – juste au cas où – mais il restait lucide de ce côté-là et s’était donc fait à l’idée qu’il n’y avait malheureusement que très peu de chance pour qu’il puisse un jour tomber sur quelqu’un qui l’aurait connu par le passé. Pourtant, la scène sur le point de se dérouler au Hard Rock Cafe était bien la preuve que certains miracles pouvaient tout de même avoir lieu et tandis qu’il se dirigeait donc d’un pas ferme et décidé vers la sortie de l’établissement quelque peu songeur, entendre son nom sortir de la bouche de la furie qu’il avait abandonné un peu plus loin le stoppa immédiatement dans sa course alors qu’il était dos à la jeune femme, fixant un point imaginaire en face de lui. Et il l’écoutait donc, sans pour autant être vraiment là, le regard perdu dans le vide et ses pieds littéralement cloués au plancher. C’était comme être spectateur de sa propre histoire, comme si on lui racontait là un mauvais scénario sur fond de mélodrame plus ou moins réaliste et qu’il ne parvenait pas à récupérer le contrôle de la situation. Etait-il donc possible qu’elle le connaisse réellement, que cette impression qu’il avait eu en croisant le visage de la styliste qui lui avait semblé familier signifiait donc vraiment quelque chose ? Se retournant lentement vers elle sans même prêter attention au fait que tout le monde avaient les yeux fixés sur eux du fait que la blondinette élevait la voix à l’autre bout de la pièce, Shakespeare lui se contentait de l’écouter en gardant cette mine perplexe comme s’il avait du mal à enregistrer les informations que la jeune femme lui dévoilaient tant elles lui semblaient incroyables et inimaginables. Et oui, qui aurait pu prédire qu’il retrouverait au détour d’un café et par le plus grand des hasards celle qu’il avait fréquenté quatre ans plus tôt avant que ça mémoire ne soit dépossédée de tout souvenir se rapportant à cette dernière. Et tout d’un coup, chaque élément devenait plus clair dans l’esprit de l’américain. Pourquoi elle avait filé illico dans un taxi la première fois qu’il l’avait aperçu dans la rue, pourquoi elle avait recommencé ce soir là lorsqu’il l’avait bousculé à l’entrée mais surtout, pourquoi elle lui avait parlé de cette manière quelques secondes auparavant.

    Et avançant alors tout droit vers elle, il attrapa sa main au passage pour l’emmener avec lui dans un coin de la pièce histoire de ne plus se donner en spectacle au milieu de toutes les personnes présentes et de pouvoir discuter un peu plus tranquillement et au calme. Pourtant, au lieu de prendre la parole directement, il se mit à nouveau à la regarder comme s’il la voyait pour la première fois, cherchant à imprimer chaque trait de son visage dans un coin de sa tête et ce, pour de bon. A entendre ce qu’elle venait de lui dire, il aurait certainement du se sentir coupable, appréhender même l’issue de leur conversation mais au lieu de ça, il avait comme l’impression que c’était son jour de chance, que la roue tournait enfin en sa faveur et qu’il pouvait clairement y voir un signe du destin. Si elle était bien celle qu’elle prétendait, elle pourrait certainement être le facteur déclenchant qui lui permettrait de retrouver tous ses souvenirs ou du moins connaître certains détails et pouvoir se faire une idée précise de la personne qu’il était à l’époque où ils se voyaient. Sans pour autant lâcher la main d’Oméline, il prit donc un ton calme et réfléchi comme pour essayer de dédramatiser un peu la situation bien qu’elle n’avait définitivement rien de banal et que cette espèce de petite tension entre eux n’était pas pour aider.

    -« Ecoute... Je vais être sincère, je n’ai effectivement aucun souvenir, de toi comme de moi… Il y a quatre ans je me suis réveillé dans un lit d’hôpital en étant parfaitement incapable de donner mon nom ou me rappeler de quoi que ce soit d’autre. Un accident de voiture qui m’a grillé le cerveau, ou plutôt la mémoire, et la seule chose qui a pu permettre de m'identifier c’est une carte que je portais sur moi. Je ne sais pas qui je suis, je ne sais rien de ma vie passée et tu es la première personne que je rencontre à me reconnaître... J’imagine que ça doit être dur à avaler, que tu dois peut être même penser que je me fous de toi mais c’est pourtant ce qui s’est passé. On s’est croisé y a quelques jours et j’aurais presque pu dire à ce moment là que ton visage me faisait penser à quelqu’un, je comprends mieux pourquoi maintenant. Après je sais pas vraiment quoi te dire de plus, si ce n’est peut être que je suis désolé.»

    Faire des excuses à une « inconnue » pour une chose qu’il n’avait pas vraiment commis ou du moins volontairement, c’était une scène plutôt particulière à regarder. Cela dit elle l’avait pris au dépourvu sans qu’il n’ait eu le temps de pouvoir se préparer à la nouvelle pour le moins fracassante qu’elle lui avait envoyé en pleine figure et savoir trouver les bons mots pour calmer la jeune femme n’était donc pas forcément une tache évidente. Après tout, son amnésie était la seule chose capable de justifier le fait qu’il ne lui avait jamais donné la moindre nouvelle en quatre longues années mais encore fallait-il qu’elle ait toujours un minimum confiance en lui pour croire son histoire qui pouvait paraître bien abracadabrante à première vue…


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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyJeu 4 Mar - 21:07

Lorsque Oméline se mit à crier dans tout le Hard Rock Café, shakespeare continuait de s'avancer vers la sortie, sûrement n'avait-il pas envie d'entendre les explications d'une folle, la laissant continuer de péter son câble toute seule mais au moment où elle prononça son nom, celui-ci se stoppa, avait-il du mal à croire qu'elle le conaissait vraiment, qu'il n'était donc pas un inconnu pour elle. Puis se retourna lentement vers elle à l'autre bout toujours contre le dossier de sa chaise, elle le regardait tout en continuant à crier. Quand elle eut enfin fini, elle essuya d'un revers de main les larmes qui avait coulé pendant son monologue, à présent elle affichait un sourire de soulagement, sayez êtes se sentait libérer d'un poid, toute la colère qu'elle éprouvait pour lui depuis ces quatres dernièrs année. Elle venait de faire un drame devant tout un café remplie de monde, un peu gêné mais en même temps elle s'en fichait, elle se rendait bien compte qu'elle avait sûrement l'air ridicule, que pour tout le monde elle était qu'une pauvre jeune fille qui s'était fait brisé le coeur par un beau étalon. Elle pouvait voir que tout les regards était braqué sur eux, et elle entendu aussi plusieurs remarque aussi différente les une que les autres certains était choqué qu'on ose faire un mélodrame, disant que les jeunes de maintenant n'avait plus aucune discrétion, d'autres compatissait pour Oméline, ne cessant de la dire "oh, la pauvre petite quel goujat !"

Shakespeare qui n'avait toujours pas bougé, d'un coup tout droit s'approcha d'elle et lui attrappant la main, elle eut juste de temps de poussait un petit cri de surprise qu'il l'amena plus loin, il n'avait sûrement pas envie de continuer cette conversation devant tout ces clients qui ne faisait que de les fixait, certains les suivi du regard avant de reprendre où ils en étaient avant ce mélodrame. Il était à présent dans un petit coin de la salle. Oméline pensait qu'il aller lui gueuler dessus, la traitant de folle qu'elle n'était peut-être pas obligé de faire une scène devant une cinquantaine de personne voir plus, mais très vite elle se rendu compte que ce n'était pas le cas, car il l'a regarda de nouveau, il l'inspecta sans dire un mot, et là Oméline non plus ne disait rien, gênait de nouveau par la situation. Puis enfin il parla lui demandant de l'écoutait, mais à ce moment elle était pas très attentive elle fixait plutôt la main de Shakespeare sur la sienne, il ne l'avait pas laché depuis qu'il l'avait entrainé ici. mais lorsqu'elle l'entendu parler de réveil dans un hopital quelque chose de ce genre, elle le regardait à présent dans les yeux écoutant son histoire, son accident de voiture, de perte de mémoire, qui n'avait aucun souvenir de sa vie passé, qu'il connaissait son nom grâce à un porte-feuille ect ... Bien sûr Oméline au début doutait un peu de son histoire, qui est assez comment dire abracadabrante, elle se disait qu'il se foutait d'elle, qu'il n'avait pas assez de courage pour juste avouer que c'st un pauvre lâche mais vous allez pas en revenir mais elle le CROIT !! En le regardant dans les yeux, elle savait très bien qu'il était sincère, ça se voyait qu'il n'aurait pas été capable d'inventer une histoire pareille, quand il en parlait on se voyait que ça le touchait, qu'il avait réellement vécu ça. Quand il eut fini, elle continuait de le regarder mais elle ne disait rien, elle resta muette. Elle avait envie de parler, de lui dire quelque chose mais aucun mot ne voulait sortir, et de toute façon qu'est que vous voulez dire dans une situation pareil, en tout cas elle, elle ne trouvait pas les mots.
Puis elle enleva lentement sa main de celle de Shakespeare et elle se laissa glisser contre le mur où elle était adosser. Elle se retrouva à genoux et se recroquevilla sa tête dans ses bras, on pourrait se dire qu'elle est en larmes et donc qu'elle essaye de se retenir mais le plus surprenant c'est pas qu'elle ne pleure pas, non loin de là mais c'est qu'au lieu de ça, elle était en train de rire, oui vous avez bien lu, elle rigolait, ne cessant de dire qu'elle était désolée, c'était la seule chose qu'elle arrivé à bafouiller entre deux éclats de rire

- Désolé ... désolé... Je te promet que je ne trouve pas ça drôle, bien au contraire. Et bizarement je te croit shakespeare, je sais que jamais t'aurai pu inventer une chose pareil. Alors pourquoi je ris ? j'en sais rien , je te le jure je croit que c'est nerveux. Car je ne sais pas quoi te dire, qu'est qu'on dit dans des situations pareil ? Je n'ignore. Mais d'un côté la situation n'est-elle pas drôle dans un sens, je viens de faire un coup d'éclat dans un café, je me suis énervé sur toi comme une hystérique alors que toi tu ne te souviens plus de rien, pas de moi. Maintenant tu va croire que t'es sorti avec la fille la plus folle et hystérique de New-York ! Alors que je te jure que ce n'est pas mon style normalement mais tu peux pas savoir à quel point j'ai eu mal durant ces quatres années shakespeare mais bon je dois me dire que je n'ai pas à me plaindre,que toi ce que tu étais entrain de vivre était beaucoup plus dure que des problèmes de coeur d'un pauvre idiote ! la seule chose que je peut te dire shakespeare, c'est je te crois.

Oméline commençait à se calmer, elle avait enfin réussi à arrêter de rire, de retenir ce rire nerveux. Pendant qu'elle parlait elle avait levé sa tête vers Shakespeare qui était toujours debout puis dès qu'elle eu fini, elle rebaissa sa tête et la posa de nouveau contre ses genoux, ne sachant plus quoi dire, qu'est qu'elle devait faire après une telle déclaration, elle se sentait incapable de surmonter cette révelation et elle se sentait stupide et encore face à sa réaction, qui pouvait rire dans une situation pareille à part elle.
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptyDim 7 Mar - 19:34

    Que dire dans une telle situation ? Il est vrai que les mots manquaient et que Shakespeare ne savait pas vraiment comment se comporter et quelle attitude adopter face à Oméline qui devait certainement le prendre pour un illuminé ou bien le dernier des lâches, à prendre au choix... ! Cela dit il aurait quand même fallu le faire pour inventer une histoire telle que celle qu’il venait de lui raconter et s’il est vrai que le jeune homme avait une imagination pour le moins féconde, le mensonge n’était cependant pas le domaine dans lequel il excellait et certaines expressions sur son visage le trahissaient alors à tous les coups lorsqu’il tentait de s’aventurer sur ce terrain là. Ainsi, expliquant rapidement à miss Ballexier ce qui lui était arrivé il y a de ça quatre ans, il s’était certes attendu à une réaction particulière de sa part mais sûrement pas à celle qu’elle lui offrit après être restée un long moment silencieuse. La voyant éclater de rire comme s’il lui avait raconté là la blague du siècle quand il était pourtant on ne peut plus sérieux, il se mit tout d’abord à froncer les sourcils en se demandant s’il s’agissait là d’un affront et si elle ne tarderait pas à le traiter de tous les noms étant donné la scène qu’elle venait de lui faire devant tout le monde avant de finalement comprendre en l’écoutant qu’il s’agissait plus ici de quelque chose de nerveux qu’une réelle envie de l’attaquer ou même carrément de se foutre de lui. Mais il faut bien avouer que la réaction de cette dernière n’était vraiment pas pour aider ce pauvre Shakespeare, plutôt dérouté face à tout ça, et qui n’avait pas la moindre idée de ce qu’il devait dire ou faire, regardant un moment autour de lui sans prononcer un mot pour finalement se baisser en direction de la jeune femme et poser sa main sur son épaule, histoire de la pousser à relever la tête.


    -« C’est rien… et puis entre nous, je suis aussi paumé que toi… »

    C’était le cas de le dire et faisant une courte pause dans son discours, le fait est qu’il avait encore du mal à enregistrer tout ce qu’elle lui avait dit au moment où il s’apprêtait à quitter le café et que cela trottait toujours dans sa tête allant même jusqu’à l’empêcher de réfléchir correctement et donc de pouvoir formuler des phrases un minimum sensées. Il n’arrivait pas à croire que sa mémoire avait pu l’effacer aussi facilement, au point qu’elle ne soit plus qu’une parfaite étrangère à ses yeux. Il avait beau la regarder, tenter de chercher au plus profond de lui-même mais rien ne lui revenait. Pas même une bride de souvenir, le néant le plus complet sans qu’il ne puisse pour autant y faire quoi que ce soit. Pourtant il espérait bien que discuter avec elle du passé qu’ils avaient pu avoir en commun quelques années auparavant l’aiderait alors à reconstruire le puzzle et que cette amnésie qui lui avait gâché la vie pendant déjà trop longtemps ne serait bientôt plus qu’un ancien cauchemar, une histoire bien fâcheuse sur laquelle il pourrait définitivement tirer un trait, et pourquoi pas ce soir là ? Cela dit encore fallait-il qu’elle accepte de jouer le jeu, qu’elle s’ouvre à lui malgré le fait que – sans l’avoir pourtant voulu – son absence avait tout de même affecté cette dernière comme elle venait clairement de le lui dire et qu’elle ose alors reprendre avec lui certains souvenirs qui auraient pu être importants et donc susceptibles de réveiller quelque chose chez l'américain.


    -« ... franchement si j’avais su ce qui allait se passer ce soir, j’aurais sans doute pris le temps de préparer un discours... Mais la vérité c’est que j’ai longtemps espéré qu’un jour je puisse tomber sur quelqu’un comme toi, je veux dire quelqu’un qui sache réellement qui je suis, celui que j’étais. Qui sait, peut être qu’en prenant le temps de parler ensemble, j’aurais peut être alors une chance de retrouver quelque chose, me remémorer un souvenir, même n’importe quoi. D’ailleurs t’es sans doute la seule qui pourrait m’aider à ce niveau là puisque je n’ai plus personne du côté de ma famille et que tu dois sûrement être celle qui m’était le plus proche après mes parents, du moins c’est ce que je suppose vu ce que tu m’as dit. Après je ne te force à rien, je comprends que tu n’aies pas forcément envie de repenser à tout ça, que beaucoup de choses ont sans doute changé dans ta vie et que tu ne souhaites peut être pas que j’en fasse partie après tout ce qui a pu se passer… Cela dit ce serait aussi le moyen de repartir sur de nouvelles bases ?»


    Comment agir habilement pour pouvoir se rapprocher de la styliste sans qu’elle ne cherche à se braquer et lui faire comprendre qu’il souhaitait simplement en apprendre un peu plus sur elle… et sur lui au passage, tant qu'à faire ! Autant dire que c’était un exercice plutôt délicat et auquel il ne s’était jamais vraiment préparé mais il ne pouvait décemment pas la laisser partir sans chercher à en savoir plus. Après tout, c’était là aussi pour lui le moyen de « s’excuser » et de faire oublier à Oméline le fait qu’elle n’avait plus jamais eu la moindre nouvelle de lui du jour au lendemain, celui de pouvoir tout reprendre dès le départ, réapprendre à la connaître et si possible, se souvenir de tout ça par lui-même, un beau jour… allez savoir.


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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptySam 13 Mar - 20:22

Oméline était toujours à genoux, sa tête baissé dans ses bras, elle avait enfin réussi à se calmer, elle ne riait plus heureusement que normalement elle soit zen comme fille.Elle ne disait rien non plus, non elle resta dans cette position pendant quelques minutes essayant de se remettre de cette révelation, il faut le dire plutôt déroutante pour notre petite blonde. Apprendre que pendant quatres ans, elle n'avait pas cesser de penser à lui, de le détester et on peut même dire maudire pour ensuite entendre qu'il a eu un accident et qu'il lui a fait perdre la mémoire expliquant pourquoi il ne l'a jamais rapellé et qu'il a du évoluer dans un autre monde que quand elle l'avait connu. Qui ne serait pas déboussolé à sa place ? Elle se demande parfois ce qu'elle a fait au bon dieu, pour mériter une vie setimentale désastreuse, qu'est qu'elle va apprendre la prochaine fois un ex c'est fait enlever par les extra-terresres. Dieu se venge-t-il du fait qu'elle n'est pas croyante, si c'est la cas il a bien reussit son coup celui-là.Elle sentit la main de Shakespeare se posait sur son épaule, et elle releva enfin la tête pour enfin le regarder de nouveau dans les yeux, lui faire enfin face. Cela lui faisait bizarre, d'être à ce moment si proche de Shakespeare, de le revoir de si près,tout les deux agenouillait dans un coin de la grande salle qu'est le Hard Rock Café. A ce moment elle eut l'envie vous savez comme dans les films de tendre sa main pour la poser sur son visage, vous savez le toucher comme pour être sûr qu'elle n'était pas entrain de rêver finalement sous sa couette mai bien sûr elle ne le fit pas, elle était assez passé pour une folle devant lui. Elle l'écouta parler, il lui expliquer qu'il était aussi paumé qu'elle ect ... Et c'est à ce moment là que se mit dans la situation de Shakespeare, elle n'avait pensé qu'a elle au choc qu'elle avait eu avec cette révelation, ne se disant pas que pour lui cela devait être plus dure, tout aussi pertubant, ne pas pouvoir connaitre sa vie passé, ne se rapeller plus de rien, de tout ces gens qu'il formait ta vie et de devoir apprendre à vivre sans. Il lui dit qu'elle était sûrement la seule personne qui pouvait l'aider à combler ce vide, lui apprendre qui il a été et qu'avec ça il pourrait repartir tout les deux sur des bonnes bases.

- En clair, on peut dire que tout est entre mes mains que sans moi tu n'aura peut-être jamais la chance de savoir qui tu as été ?

Sur cette phrase qu'elle lui chuchota, elle se leva, elle n'allait tout de même pas resté agenouillait ici comme une pauvre âme en peine pendant des heures, elle regarda de nouveau shakespeare et elle lui lança un sourire avant de s'en aller, elle se dirigea pour revenir à la salle principal mais avant elle se retourna

- Eh bien, qu'est que tu fais tu vas rester là ? Allez lève toi avant que je change d'avis. Dire que j'avais prévus de regarder le meilleur film romantique de tout les temps, alors rend toi bien compte de l'honneur que je te fait mon cher.
Je sais shakespeare, tu déteste les films romantiques tu t'es assez moqué de moi à ce sujet.


Vous avez vraiment cru qu'Oméline allait partir, qu'elle allait laissé shakespeare comme ça sans l'aider en savoir un peu plus sur son passé. Non, ce n'était pas son genre Oméline est bien trop gentil pour ça. Oméline était à présent entrain de sourire à shakespeare, il ne se rapellait plus d'elle, il faut qu'elle lui montre qui est vraiment la fille avec qui il était avant son accident, lui montrer qu'il n'était pas sorti avec une folle hystérique qui devrait ce faire interner pour trouble bipolaire. Fallait qu'elle se fasse à l'idée que tout ce qu'elle avait cru pendant ces 4 ans avait était faux, que ce n'était pas sa faute ni celle de shakespeare, elle se dit que maintenant elle pouvait tourner définitivement la page, et on verra bien ce que l'avenir réserve à elle et Shakespeare.

Tout les deux partit s'installer à une table mais d'abord Oméline le quitta quelque instant pour aller aux toilettes, elle s'arrêta devant la glace et regarda son reflet et il faut avouer que l'image qu'elle y voyait ne lui plaisait pas vraiment, elle avait presque l'impression de ne pas se reconnaitre. Elle qui adorait la mode, s'habillait toujours très bien, prenait soin d'elle et là elle faisait complétement négligé avec son sweet trop large complétement délavé, pas maquillé du tout, on pouvait voir qu'elle avait pleuré, il était encore rouge plus les cernes qui montrait qu'elle était exténué par cette journée et c'est cheveux pas coiffé fait en chignon à la va-vite. Elle avait presque honte d'être allé à la boutique de cette façon et surtout d'avoir cette allure le jour où elle rencontre de nouveau shakespeare, surtout si celui-ci ne se rapelle plus d'elle c'est sûrement pas très avatangeux pour elle, oui je vous rassure elle sait qu'elle ne va pas le reconquérir mais tout de même. Dans son sac elle sortit sa trousse à maquillage pour essayer d'arranger ça, pour cacher ses cernes, un léger trait de crayon, un peu de rouge à lèvres. Puis arrange aussi ses cheveux, les détacha et se le recoiffa. Dès qu'elle eu finit elle revient dans la salle et s'assit à la table où Shakespeare l'attendait. Tout de suite à près une serveuse arrivea pour lui demander ce qu'il prennait, et sans réflechir elle commanda pour elle un café noir bien fort avec sucre et pour Shakespeare un café noisette sans réflechir, quand elle se rendit compte elle le regarda en souriant s'excusant mais c'était une des chose qu'elle se rapellait de shakespeare à chaque fois quand ils étaient jeune et qu'il allait dans un starbuck's c'est toujours ce qu'il prenait.

- T'en veut une ? ou tu fumes toujours pas ?

Oméline ne faisait pas vraiment attention à ce qu'elle disait,ne se demandait pas si shakespeare était gêné par la situation, si cela lui faisait bizarre qu'elle lui parle comme si il s'était toujours connu et jamais séparé. Elle se grilla une petite cigarette, elle en avait besoin elle se sentait toujours bien après, oui Oméline est ne addict de la nicotine, depuis qu'elle a 16 ans, elle fume et avant il faut l'avouer elle fumait beaucoup 1 paquet par jour facile maintenant 1 paquet lui fait 3 jours minimum.

- Bon, je sais pas trop mais qu'est que t'a envie de savoir sur toi, moi ou même nous, c'est comme tu veux ?
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MessageSujet: Re: It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline It's as if my heart knows you're the missing piece • Oméline EmptySam 27 Mar - 13:18

    Peut être pas si timbrée que ça finalement la jolie blondinette… juste un peu dépassée par les évènements mais Shakespeare ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout ils avaient chacun de leur côté une bonne raison d’avoir du mal à avaler la pilule et comprendre réellement ce qui était en train de se passer, cela dit l’américain était plus que décidé à en apprendre davantage et c’est pourquoi il n’avait pas reculé face à la complexité de la situation. Il aurait très bien pu proposer à la jeune femme d’en rester là pour ce soir et de la rencontrer un autre jour pour pouvoir rediscuter de tout ça mais peut être qu’il craignait simplement qu’elle change d’avis par la suite, qu’elle fasse tout pour ne plus jamais croiser de nouveau son chemin – ce qui pouvait être tout à fait compréhensible mais que le Williams ne pouvait pas se permettre d’envisager dans la mesure où Oméline était désormais la seule carte à jouer en sa portée. Non, une chance telle que celle là, ça n’arrivait pas deux fois et malgré tous les efforts qu’il pouvait fournir de son côté pour tenter de recouvrer la mémoire, à l’aide de certains proches, elle était sans nul doute la personne qui pourrait lui permettre de régler définitivement cette histoire, une bonne fois pour toute. Et mémorisant attentivement chaque partie de son visage lorsqu’elle releva ce dernier dans sa direction, persistait toujours cette sensation étrange qu’il avait ressenti dès le premier moment où il l’avait aperçu et dans le fond, c’était assez dramatique. Savoir que se trouvait en face de lui une personne qu’il avait bel et bien connu mais dont les traits ne lui évoquaient pourtant pas la moindre chose, malgré toute la bonne volonté qu’il y mettait, déterminé plus que jamais à ressortir de ce café en ayant de nouveau le souvenir de la styliste gravé dans un coin de sa tête. Et se contentant alors d’acquiescer silencieusement à la remarque qu’elle lui fit tout en haussant les épaules, il la regarda se relever tandis qu’il répondait à son sourire pour finalement la suivre à son tour et regagner cette table qu’ils avaient abandonné quelques minutes plus tôt. Mais tandis qu’il avançait donc derrière elle, les mains dans ses poches en jetant un coup d’œil sur les clients qui les entouraient, l’entendre évoquer cette histoire de comédies romantiques le bloqua un instant dans sa course, restant droit comme un piquet au beau milieu de la pièce avant de se ressaisir et de la rattraper pour venir s’asseoir en face d’elle, sans pour autant quitter cet espèce de mutisme qui l’empêchait alors de prononcer le moindre son. Un verre d’eau pour se rafraîchir les idées, c’est bien le minimum dont il avait besoin et c’est d’ailleurs ce qu’il se servit alors que la demoiselle s’était échappée quelques instants, lui laissant ainsi la possibilité de souffler un peu et de pouvoir retrouver toutes ses capacités de réflexion qu’il semblait avoir perdu durant quelques minutes. Et lorsqu’elle revint enfin à sa place puis qu’elle commanda pour lui sans même avoir à lui demander ce qu’il voulait, il se mit tout simplement à lui sourire en guise de réponse alors qu’il secouait légèrement la tête, au final presque amusé par la situation. Etrange sensation pourtant, que de se retrouver devant quelqu’un qui le connaissait visiblement mieux que lui-même alors que de son côté, il ignorait encore tout de la blondinette et faisant un geste de la main pour refuser la cigarette qu’elle lui proposa, il retira sa veste pour la poser sur le dossier de la chaise voisine avant de tourner de nouveau son regard en direction de la jeune femme.


    -« Non merci, faut croire que certaines choses ne changent jamais… !»


    Nul doute que personne ne le croirait lorsqu’il aborderait cette rencontre imprévue avec Oméline et pourtant cela resterait certainement l’une des plus importantes et déterminantes de sa vie. Par où commencer alors qu’il avait tout à apprendre, c’est la question qu’elle lui posa et à laquelle il prit quelques secondes pour lui répondre, remuant longuement la cuillère dans la tasse de café que la serveuse venait de déposer sur la table pour finalement plonger de nouveau son regard dans celui de sa voisine et reprendre la parole.


    -« En fait j’en sais rien… mais dans le fond, puisque j’attends déjà depuis quatre ans et que tu sembles savoir tout un tas de choses sur moi alors que je ne connais même pas ton prénom, on pourrait m’oublier pour le moment et se concentrer sur toi, histoire d’équilibrer un peu la balance, enfin si ça ne te dérange pas de raconter ton parcours à quelqu’un qui est censé déjà le connaître… ! Tu travailles dans la mode, c’est ça ? J’ai regardé deux ou trois pages de ton carnet tout à l’heure… »


    En bon petit curieux, même si ce n’était pourtant pas son style ! Mais puisqu’elle s’était obstinée à le fuir sans lui laisser la moindre information sur elle, il avait bien fallu qu’il essaye de se renseigner de son côté avec ce qui lui tombait sous la main. Parce qu’elle l’intriguait, qu’il y avait ce petit truc qui faisait qu’au fond de lui il avait presque inconsciemment compris qu’il ne fallait pas la laisser filer, qu’en apprendre plus sur elle pourrait être déterminant. Alors il avait eu l’audace de faire le premier pas vers la jeune femme et il ne le regrettait pas car passé le temps de la tempête et de cette petite scène de ménage qu’elle lui avait offert en public, elle avait fini par s’ouvrir un peu plus à lui et ne semblait manifestement pas contre le fait de renouer contact, chose dont Shakespeare comptait bien profiter au maximum. Plus près du but qu’il n’aurait pu l’espérer, peu importe si les souvenirs ne reviendraient pas immédiatement, il aurait au moins des réponses aux questions qu’il se posait depuis maintenant un bon bout de temps et c'était tout ce qui importait sur le moment…


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