It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Somewhere only we know.

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MessageSujet: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMer 25 Mai - 16:57




En grandissant, Fee avait eu la chance d’aller en Italie tous les ans. Sa famille avait des liens serrés avec un couple qui vivait au Lac Como, chaque année elle venait donc y passer quelques semaines. Errant sur les plages, flirtant avec les Italiens, perfectionnant sa langue (dans tous les sens du terme..), se goinfrant de Gelatto, osant même faire de la voile quelquefois. Le lac, la ville qui l’entourait, les villas typiques de la place, c’était l’un des seuls endroits, en dehors de l’Angleterre où elle se sentait presque comme chez elle, où elle se serait peut-être vue habiter un jour. Enfin, c’était avant. N’empêche que quand le temps de prendre des vacances en famille était arrivé, elle n’avait pas pu s’empêcher de les trainer au lac, toutes les sept. Certes, c’était différent de ce qu’elle avait connu en grandissant. Que ce soit plus jeune, ses étés sur la plage, par elle-même, trainant la solitude de l’enfant unique. Ou bien ses étés d’adolescente où elle dansait de bras d’étranger à d’autre, juste pour le plaisir. Rien ne se comparait à maintenant. Entre ses six enfants, elle trouvait à peine le temps de se poser, toujours à courir partout (ses petites bêtes avait un don certain pour trouver tous les chemins possibles qui menaient jusqu’à l’eau), à nourrir, changer, endormir, divertir, les vacances prenaient d’airs de camps de jour plutôt que de SPA. Une fois le soir arrivées, les enfants coucher, alors que ses moments seuls avec Pedro, en vacance sur le bord d’un lac, aurait du prendre des allures de film interdit au moins de dix-sept ans, était plutôt treize ans et moins, voir familiale. Cette stupide idée de l’abstinence lui retombait toujours dessus. Cette idée aussi d’ouvrir sa bouche et parler alors qu’elle n’avait pas dormie depuis trois jours. M’enfin, il était trop tard pour changer maintenant de toute façon, elle savait que tout leur entourage s’attendait à ce qu’ils craquent un peu plus chaque jour, et juste l’idée des contredire la faisait endurer le reste à vrai dire. Mais même avec tout ça, avec l’énergie des enfants, la vie de none, ses derniers jours surpassaient tout ce qu’elle avait pu connaitre comme vacance. C’était la première fois qu’il partait que tous les sept, oui ça faisait beaucoup de bagages, c’était bruyant, crevant, les huit heures d’avions et l’heure de train qui avait suivie avait été pénible (surtout pour les autres passagers), mais elle reprendrait ça, dix fois plutôt que revivre ses journées d’enfant seule sur les dalles d’une ville ou bien ses soirées perdues dans un bar italien quelconque. Sa famille, aussi clichée que sa pouvais bien paraitre, était son énergie, étant mère au foyer, sa famille était carrément sa vie et même si des jours, elle souhaiterait avoir quelque chose d’autre, rien qu’à elle, elle ne se voyait littéralement pas vivre sans chacun d’eux à ses côtés, chaque moment de la journée.

Elle était assise au soleil sur le quai en pierre attachée à la villa, les pieds battants dans l’eau, ses lunettes de soleil relevé sur sa tête. Distraitement, de la main droite, elle jouait dans les longs cheveux noirs d’Elena qui était étendue sur le ventre à côté d’elle, s’appliquant de toute son âme a dessiné quelque chose que surement elle seule pouvait voir. Sirius, Sofia et James faisaient leurs siestes dans leurs parcs, un peu derrière, sous le parasol tandis que Diego et Fred continuaient leurs chasses à la chenille et remplissait tous les contenants vides qu’ils pouvaient trouver avec des bestioles rampantes et dégoutante. C‘était le soir, et il n’avait rien plané pour la soirée après avoir passé la journée sur un catamaran (gh, ce qu‘on ne ferait pas pour ceux qu‘on aime). Tout de suite Felicity aurait eu envie de faire une promenade à cheval sur le bord de l’eau et dans le village pavé, mais avec les bébés c’était pratiquement impossible et comme elle n’avait pas vraiment envie de trouver une nannie italienne de libre, elle laissa tomber. Ils feraient d’autres choses, ils trouvaient toujours d’autres choses à faire. Ou bien ils ne feraient rien du tout, après tout il était en vacance et elle n’avait pas du tout envie de se stresser avec ça. Rester sur le bord de l’eau jusqu’à ce que la nuit tombe ne lui paraissait pas une si mauvaise idée. La vue était à tomber, à pratiquement se demander à quoi ça servait vraiment d’habiter dans une ville grise grouillante de monde alors que de pareils endroits existaient.

“Ci sarebbe nato italiano, il mio angelo.” Elle soupira doucement et se pencha pour embrasser la tête d’Elena. Minimum une fois par jour, elle se disait que ses enfants grandissaient trop vite, mais parfois, juste des fois, elle aurait eu envie d’avoir des dons de voyance ou son propre TARDIS qui lui permettrais de voir dans le futur, de voir de quelle façon ses enfants allaient grandirent, ce qu’ils allaient devenir. S’ils allaient être heureux, etc. Elle se demandait bêtement si ses enfants allaient devenir new-yorkais, américains où au contraire, s’ils se sentaient pas à leur place à New York, s’ils auraient préféré que leurs parents s’installent en Argentine ou bien dans la campagne anglaise ou n’importe où ailleurs... C’était une question bête, surement sans importance, mais encore une fois la peur de faire une bêtise et manquer l’éducation de ses enfants prenait le dessus, comme à chaque fois qu’elle y pensait un peu trop. Elle aimerait quand même savoir. Diego était né en Argentine, Sirius, Sofia & James à New York, Elena au Japon et Fred en Éthiopie, si on rajoutait son Angleterre à elle, ils étaient pratiquement éparpillés sur tout le globe, et la blonde savait qu’avec les ans, le nombre de voyage et d’heures passées dans les avions ne ferait qu’augmenter. Elle ne se sentait pas chez elle à New York non, mais au moins elle avait quelque chose qu’elle pouvait appeler son chez-soi en Angleterre, elle ne voulait pas que ses bébés se sentent dépaysé peut importe où ils mettaient les pieds. Elle hocha la tête, ce n’était pas parce que des vacances en Europe lui donnaient, de nouveau, le mal du pays, que ses enfants feraient pareil. Tant qu’ils restaient tous ensemble après tout...

Elena se leva brusquement, lâcha ses crayons et courut rejoindre ses frères un peu plus loin, laissant Fee seule sur le quai. Elle eut, un sourire un peu niais en voyait, sa bague de fiançailles intincellée au soleil, distraitement, elle se mit à faire tourner la bague sur son doigt. Une fois rentrée à New York, elle devra se mettre au préparatif du mariage et même si l’évènement en soi la rendait plus qu’heureuse, elle n’avait pas envie d’en faire un plus grand cas que ça. Enfin, d’un côté si, elle se serait vue le crier sur tous les toits et l’écrire dans les journaux. Mais les mariages dans sa famille et ceux qu’elle avait assistés plus jeunes - ou dernièrement avec celui de Kate et William - l’avait dégouter de grande cérémonie à tout vent, qui dure des heures avec une foule d’étrangers, des statues de glaces, des fontaines de chocolats, des limousines ou bien des calèches. Les mariages de princesse, elle laissait sa aux autres, elle préférait quelque chose de plus intime et personnel et elle savait qu’une fois à New York, avec ses amis et sa deuxième famille, ils allaient se retrouver plus nombreux qu’elle aurait préféré et les préparatifs allait être plus lourde. Pire, sa mère aurait même des chances d’en entendre parler. M’enfin, elle trouverait bien un moyen.

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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyVen 3 Juin - 0:42

Pedro profitait de la vue qu'offrait ce pays qu'il n'avait encore jamais vu, c'était étrange et agréable de profiter de vacances bien méritées. Entre les enfants et l'agitation new-yorkaise, pouvoir être ailleurs et se détendre sans aucune pression de nul part faisait un bien fou. Le regard bleu de l'homme se porta sur ses enfants, éparpillés un peu partout, certains dormaient (les plus petits) et les plus grands jouaient tranquillement. La chaleur était moins pesante que la journée, mais les premiers gestes de fatigue transperçait chez ses deux petits hommes que Pedro regardait avec fierté. Il eut un sourire en se demandant si c'était à ça que Antonio et lui-même ressemblaient plus jeune... à la différence évidemment que Fred et Diego étaient effectivement frère.

Au départ, comme tout homme prudent, Pedro avait craint que Diego n'aime pas ses nouveaux frères et sœurs, qu'il rejette cette famille que son père lui offrait, le cœur de Pedro s'était serré lorsqu'il avait dû présenter son fils à son jeune cadet... dans le fond, la jalousie était affaire courante chez les enfants... sauf que Diego était tellement malin, il était aussi ouvert que sa mère, il avait sa gentillesse et son ouverture et au lieu de se refermer sur lui-même, il avait réussi à s'ouvrir et à faire de l'intégration de Fred dans cette famille quelque chose de facile. Puis évidemment, ça avait été le tour d'Elena, sa petite princesse asiatique, il avait littéralement fondu devant son sourire et ses yeux en amande, quand Pedro l'avait vu pour la première fois, elle lui avait semblé encore tellement petite et fragile... et le même sentiment s'était développée chez Fred et Diego qui la couvait et la protégeaient, comme deux chevaliers servants, et même s'ils ne s'en rendaient pas encore compte, Elena savait parfaitement se jouer d'eux et réussir à obtenir tout ce qu'elle voulait de ses frères en échange de câlins et de bisous.

En les regardant, ils savaient qu'ils faisaient son bonheur. Cette famille non conventionnelle qu'ils formaient ensemble était son rêve. Une grande famille dans laquelle on ne se sent jamais seul et où on se sent protéger. Entre les frères et sœurs... mais aussi les parents. A cette pensée, le regard de Pedro tomba sur Fee et Elena. La petite dessinait comme à son habitude. Et Fee... le regard que lança l'argentin à la silhouette de la blonde ne pouvait tromper personne, ses yeux débordaient d'amour, de désir, de tendresse, elle éveillait par sa présence tellement de sentiments en lui... mais ce n'était pas désagréable, c'était même quelque peu amusant de voir que le feu qui l'avait gagné quelques mois plus tôt ne s'éteignait pas mais s'intensifiait. Dans certains couples, le quotidien était une sorte de tue l'amour. Pas dans celui de Pedro, il la connaissait déjà, avait déjà ses habitudes avec elle, et pouvoir être proche avait renforcé leur lien. Elle n'était pas que l'amante, elle était aussi la confidente et la meilleure amie... surtout depuis le sujet de l'abstinence. Le brun se passa la main dans les cheveux quand ce sujet vint à son esprit. Putain, parfois il regrettait tellement, il devait sans cesse se contrôler, dormir avec elle sans pouvoir rien faire c'était une torture, c'était un travail sur soi constant, il devait sans cesse aller prendre des douches froides pour calmer son appétit sexuel qui au lieu de baisser augmentait de jour en jour.

Vivement qu'ils se marient, vivement qu'ils puissent être de nouveau un couple dans tous les sens du terme. Il se rapprocha alors des deux filles et prit le temps d'observer le dessin de sa fille aînée, il passa tendrement sa main dans ses cheveux noirs de jais, elle releva son regard et lui fit un sourire qui le fit fondre instantanément, à cet instant, elle aurait pu lui demander n'importe quoi qu'il aurait accepté sans hésitation. Il porta ensuite son regard sur la blonde qu'il embrassa délicatement sur la joue de façon appuyé. « Merci pour nos vacances, tu as eu une bonne idée ! » sourit-il en portant son regard sur les alentours. C'était magnifique, paisible, on se sentait tellement vite bien et reposé. Pedro regarda un instant les trois bébés qui dormaient toujours à poing fermé avec un sourire tendre. Son regard se fit circulaire. Peu importe où il se trouvait dans le monde, tant que sa famille était à ses côtés, il serait un peu partout chez lui.

Il reporta une nouvelle fois son regard sur sa fiancée dont il prit la main qu'il porta à ses lèvres. « La vue est magnifique en plus. » ajouta-t-il sans lâcher du regard les yeux de la blonde. Elle était magnifique en somme.
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMar 7 Juin - 2:12

Elle n’avait pas entendu Pedro se rapprocher, perdue dans ses pensées, les yeux rivés sur le lac italien, elle sursauta quand elle sentit son baiser sur sa joue. “Derien. Je crois qu’on en avait tous besoin, puis son fait du bien aux enfants de voir autre chose que les rues sale de New-York.” Elle essaya de cacher le plus possible, mais son ton resta un peu plus amer qu’elle l’aurait voulue au départ. Quand il complimenta la vue, elle sourit gentiment, noua ses doigts dans les siens et appuya sa tête sur son épaule. Elle n’était pas douée pour répondre au compliment du genre. Les grandes déclarations, les mots doux, il lui manquait ce gène de filles que sa soeur semblait pourtant contrôler à merveille. Alors, elle préférait se taire. Ce n’était pas qu’elle était égoïste ou quoi que se soit, elle était juste pas capable de faire passé ce qu’elle ressentait avec des mots. Elle était pleine de petits gestes et d’attention, mais de mots non. En revanche, quoi qu’on peut dire, chacun de ses je t’aime était sincère. Puis, elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas besoin de rien dire, Pedro savait parfaitement tout ce qui pouvait se passé dans sa tête, il avait toujours été celui qui la comprenait le plus facilement, sans qu’elle ait besoin de dire quoi que se soit.

Les secondes passaient tranquillement, et ils restèrent assis comme ça, sur le bord de l’eau. La blonde soupira, pas que le moment lui déplaise, mais il était vraiment trop chaste à son gout et elle commençait a arrivée au bout de sa patience. Depuis ses seize ans, elle n’avait jamais passé un aussi long moment dans l’abstinence et non seulement cela commençait à jouer avec ses humeurs, mais physiquement, elle était certaine que son corps n’était plus capable. Des jouets en plastique ne remplacent pas un homme, un vrai, peut-importe ce qu’il est écrit sur la boite ou ce que la vendeuse vous blablate. Elle avait peur que si elle prenait une douche froide de plus, sa peau allait se friper et rester dans cet été pour toujours. Et ce genre de scène, comme en ce moment, lui paraissait unaturel et étrange pour eux. Depuis plus d’un an qu’il se connaissait, jamais vraiment ils n’avaient été aussi sages, et ça, même quand ils étaient chacun en couple ailleurs. Puis ils étaient en vacance, loin de tout le monde qu’ils connaissaient.... Si il se passait quoi que se soit, personne n’allait le savoir pas vrai? La blonde sourie à elle-même et se mordit la lèvre distraitement. Qui ne tente rien n’a rien. “Tu sais, je me souviens, une fois..” Non, attend, mauvaise technique. Elle sortit plutôt ses pieds de l’eau tranquillement et se leva pour se mettre derrière Pedro. Innocemment, elle l’embrassa dans le cou avant de glisser ses bras autour de lui. “Je veux dire. C’est vraiment dommage qu’on puisse rien faire, parce que tu vois l’eau est tellement chaude, idéale pour les bains de minuit, tu te souviens, comme en Floride...” Non, personne là ne verrait venir un kilomètre à la ronde. Felicity Doyle, la reine de la subtilité.

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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMer 8 Juin - 1:12

Le brun eut un sourire en entendant clairement le ton amer qu'utilisait Fee à l'évocation de New York, lui n'avait rien contre cette ville, il était habitué à cette ambiance pressée et à cet air lourd, il venait de Buenos Aires et c'était tout de même la capitale de son pays, hormis les palmiers dans les rues et le soleil éclatant presque toute l'année, il n'y avait pas grand chose de différents... pourtant, l'idée de vivre là-bas avec sa famille ne le tentait pas plus que ça, Buenos Aires était empli de souvenirs d'avant et il n'avait pas envie de mélanger son passé avec son présent, il avait fait des choses peu orthodoxe en Argentine et il n'avait pas envie que ses démons reviennent, il n'avait pas le droit à ça pour le bien de sa famille. Il était un père et un futur mari à présent, et il avait des responsabilités. Alors au final, peu importe où ils seraient, dans un an, cinq ans ou vingt ans, ce qui comptait dans le fond c'était d'encore l'avoir à ses côtés à ce moment-là, pouvoir continuer de nouer leur doigt indéfiniment.

Quand il la complimenta, elle ne répondit pas, Fee avait toujours été gauche pour les démonstrations d'affection par les mots. De façon général, elle faisait passer tout son amour par ses gestes et cela représentait des déclarations toutes aussi importantes que des mots aux yeux de l'argentin. Et puis au final, tant que ses je t'aime étaient sincère, Pedro ne demandait rien de plus.

Et alors qu'ils étaient sagement de posément les pieds dans l'eau, Fee commença à parler “Tu sais, je me souviens, une fois..” Pedro tourna le regard vers elle, attendant qu'elle continue de parler mais Fee finit par bouger et se placer derrière lui et de placer un baiser dans son cou et de l'entourer de ses bras. Pedro fronça les sourcils, instinctivement, il savait qu'elle voulait quelque chose, et en général, il finissait toujours pas céder à son caprice, mais il se demandait avec amusement comment elle allait encore tourner la chose. “Je veux dire. C’est vraiment dommage qu’on puisse rien faire, parce que tu vois l’eau est tellement chaude, idéale pour les bains de minuit, tu te souviens, comme en Floride...” Pedro déglutit. Le sexe. Le sujet tabou, ce vers quoi toutes ses pensées se tournaient le soir quand il la voyait dormir et qu'il devait garder ses mains sagement contre lui. Au début, lorsqu'il n'avait eu que la hanche légèrement déboitée, il avait su combler ses pulsions sexuelles comme un adolescent, ça n'avait rien de vraiment excitant mais au moins, il se sentait libérer un court instant. Seulement avec l'opération qu'il avait subit, il avait dû prohibé toutes ces pensées, le docteur avait été assez formel là-dessus et la simple idée de ne plus savoir utiliser sa queue l'avait refroidi.

Seulement voilà, il était guéri et il avait hâte de le montrer à sa promise. Et soudain la proximité de la blonde le mettait à rude épreuve, il pouvait sentir le bout de ses seins contre son dos... gosh, il ferma les yeux et inspira. Dire qu'à l'époque de la Floride ils ne pouvaient pas passer plus d'une journée sans sexe. Ce temps était bien loin... « Chérie... » déglutit-il. « On ne peut pas » finit-il par dire en essayant de se convaincre. Il ne devait pas se retourner, il ne devait vraiment pas se retourner... parce qu'il savait que s'il la regardait là tout de suite, il enverrait promener loin tous ses principes, irait mettre ses enfants au lit sans cérémonie dans le seul but de pouvoir prendre Fee des heures durant... il ferma les yeux. Ce plan le tentait drôlement beaucoup pourtant.
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMer 8 Juin - 4:59

Felicity leva les yeux au ciel. Non, elle était déterminée, ce soir, elle ne se coucherait pas frustré pour le cent-onzième jour d’affilée. [Oui, j’ai comptée.] Elle pressa un peu plus son corps contre le dos de son homme et prit l’air le plus innocent qu’elle possédait. “Vraiment?” Elle l’embrasa une nouvelle fois dans le creux du cou, en sortant les dents cette fois-ci, laissant une trace bien fraiche dans la peau de Pedro, tandis que ses mains descendaient bien basse, là où le tatouage avec son nom devrait se trouver. Elle repensait à leurs vacances en Floride, c’était tout juste après qu’ils se soient mis officiellement ensemble. Ils avaient beau être restés une semaine complète dans un complexe de luxe à Disney World, Fee ne pouvait pas en dire grand-chose. Par contre, elle se souvenait du placard de l’hôtel, de leurs piscines (la serrure avait été très facile à crocheter en plein milieu de la nuit), la plage (mais pas pour les raisons qu’on penserait), d’un placard à Hogwarts (cette fois-là l’avais fait particulièrement rire, habillée de son uniforme de serpentard, un de ses rêves), tout ça et plus encore, mais Disneyland et les vacances entre amis, non, la les souvenirs étaient un peu plus compliqués à se rappeler. Elle se souvenait aussi des quelques semaines avant, où garder leurs mains dans leurs poches à peine quelques heures était une torture (sérieusement, les mariages à l’église de nos jours duraient beaucoup trop longtemps.). Et là, elle était en vacance et en avait marre. Ils étaient jeunes, beaux, en santé, ils ne devraient pas être contraints à s’abstenir. N’avais-t’elle pas lue quelque part que le sexe était bon pour la santé? Allongés l’espérance de vie, prévenais les maladies cardiaques et même les cancers. Sans compter qu’une heure de sexe leur brulait environ 300 calories. Non sérieusement, ce n’était pas un caprice qu’elle faisait, c’était pour leur bien-être le plus profond. “Moi je crois pas que sa dérangerais personne tu sais. Personne ne serait nécessairement mis au courant, juste un soir, vraiment.” Elle prit le menton de Pedro entre ses doigts et lui tourna légèrement la tête vers elle, avant de l’embrasser frénétiquement.

Elle se détacha de lui après quelque seconde et fit des yeux qui pouvaient concurrencer avec le chat botté. “Non? Okay...” Elle l’embrassa sagement sur le haut du front et glissa ses doigts sur sa joue. La partie n’était pas encore perdue. Elle jeta un oeil aux enfants qui semblait encore dormir et bien ancré dans leurs jeux, tant mieux. Non-achalement, elle se remit une nouvelle fois derrière Pedro et commença à lui masser les épaules, avec l’air le plus détaché qui soit. “Tu sais... Les enfants commencent à être fatigués. On devrait peut-être les envoyer au lit, comme ça demain, ils seraient pleinement en forme. Puis nous, hmm, on pourrait se faire couler le bain tourbillon en haut, relaxer, tu sais j’en ait vraiment besoin après la journée passé sur le bateau-pour-vous-faire-plaisir-parceque-moi-tu-sais-bien-que-je-déteste-mais-tu-vois-j’ai-fait-un-effort. Pas vrai?!” Elle prit quelque seconde de silence et ajouta. “Oh et je t’ai pas dit. J’ai un nouveau tatouage. C’est bête que tu ne l’aies pas encore vue.” C’était un mensonge, mais bon, si ça pouvait le faire chercher.


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Dernière édition par Felicity Autumn Doyle le Dim 12 Juin - 21:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyDim 12 Juin - 4:23

Cette femme allait le rendre fou en toute connaissance de cause. “Vraiment?” Elle savait parfaitement ce qu'elle faisait, et même si son temps était innocent, Pedro savait qu'elle n'avait rien d'un ange et il était tout à fait conscient de ses intention. Et pourtant il se laissait faire parce que bon sang, quel homme pouvait calmer les ardeurs de sa femme ? Il n'était pas insensible et il n'était certainement pas un surhomme. Il avait su tenir tout ce temps uniquement parce que Fee avait su calmer ses ardeurs tout ce temps... mais il était certain que si les mois passées Fee l'avait titillée ainsi, il aurait cédé. Et plus d'une fois, c'était certain.

Pedro déglutit quand il sentit les dents de Fee contre sa chaire. Il émit un grognement et pencha sa tête sur le côté pour lui laisser un meilleur accès à son cou. C'était sans doute tordu, ils l'étaient de toute façon, mais il aimait ça, sentir qu'elle le marquait comme sien. Ce jeu de possession qu'était le leur le mettait à bout. Il était en manque, cruellement, et la sentir, contre lui le faisait littéralement bouillir de l'intérieur. Il serra les mains, il ne pouvait pas se mettre à la toucher là maintenant tout de suite aussi non il savait que ses mains se feraient baladeuses. Il voulait tellement redécouvrir ce corps qui était le sien... tout à lui. Quand la main de Fee glissa vers le bas, il sentit tout son corps se tendre et il fut littéralement électrisé par son simple touché, il se mordit les lèvres et serra encore plus les mains, jusqu'à ce que ces jointures deviennent mauves. Il tremblait, il voulait plus, tellement plus. Il la voulait elle et son regard le disait, les réactions de son corps aussi. “Moi je crois pas que sa dérangerais personne tu sais. Personne ne serait nécessairement mis au courant, juste un soir, vraiment.” Pedro ferma les yeux, il n'avait pas confiance en sa voix pour l'instant, alors il garda le silence. Il était entrain de se laisser convaincre... un soir. Il en mourrait d'envie, surtout qu'il en était capable à présent, oh gosh, dès qu'il en aurait de nouveau l'occasion, il lui ferait l'amour tous les jours, sous prétexte d'avoir leur nouvel enfant... ou sous n'importe quel autre prétexte à vrai dire !

Finalement, avant qu'il ne réouvre les yeux, il sentit la bouche de Fee contre la sienne pour partager un baiser frénétique auquel il répondit avec autant de fougue et de désir qu'un adolescent, il se sentait comme un adolescent qui découvrait les plaisirs de la chaire. Et alors qu'il se penchait en avant pour approfondir ce baiser tant désirée, la blonde s'échappa de son emprise le faisant émettre un grognement de protestation et de frustration. Évidemment, Fee n'en avait pas fini avec lui, elle se plaça derrière lui afin de lui masser les épaules. Les mains de la blonde sur son corps lui donnait envie qu'elle caresse des parties beaucoup plus précise de son corps. “Tu sais... Les enfants commencent à être fatigués. On devrait peut-être les envoyer au lit, comme ça demain, ils seraient pleinement en forme. Puis nous, hmm, on pourrait se faire couler le bain tourbillon en haut, relaxer, tu sais j’en ait vraiment besoin après la journée passé sur le bateau-pour-vous-faire-plaisir-parceque-moi-tu-sais-bien-que-je-déteste-mais-tu-vois-j’ai-fait-un-effort. Pas vrai?!” elle le faisait exprès, elle connaissait parfaitement le penchant de Pedro pour tout ce qui concernait l'eau, combien de fois ne l'avait-il pas rejoint dans un de ses bains ou une de ses douches ? “Oh et je t’ai pas dit. J’ai un nouveau tatouage. C’est bête que tu ne l’aies pas encore vue.”

Ne pas imaginer. Ne pas réfléchir, ne pas réagir. Pedro déglutit, il voulait embrasser et lécher chaque partie du corps de sa fiancée jusqu'à ce qu'elle soit incapable de prononcer le moindre mot cohérent. ça pouvait être ce soir... elle lui proposait clairement qu'ils cèdent ensemble ce soir. « Chérie... » souffla-t-il avant de se retourner et de l'embrasser sauvagement, sa main se décontracta pour se placer sur la cuisse de Fee tout en la remontant doucement. Finalement, c'est le manque d'air qui l'obligea à se détacher de sa femme. « Tu sais que j'en meurs d'envie, tu peux même facilement le sentir » sourit-il d'un air entendu tout en plongeant son regard dans celui de la blonde tout en pressant un peu plus son bassin contre Fee. « Je sais qu'on est comme dans le décor parfait pour une lune de miel... » continua-t-il en lançant un regard circulaire sur l'endroit où ils étaient. « Mais on ne peut pas. On a dit au mariage, on a tenu si longtemps déjà... ce serait bête de tout gâcher » Pedro déposa alors ses lèvres sur celle de la blonde dans un baiser beaucoup plus chaste que le précédent. « Cela dit, je te jure que la nuit de notre mariage, je ne te laisserai pas dormir une seule seconde, et je te prouverais autant de fois qu'il le faut mon amour pour toi » sourit-il tout en haussant un sourcil de façon entendue.
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyLun 13 Juin - 1:29

Elle devait l’avouer, elle était fière de son coup, elle était parfaitement consciente de l’effet qu’elle avait sur son homme et en était fière. Elle était passablement douée à ce petit jeu, elle aimait bien s’en servir (toujours à bonne essian), mais elle aimait encore plus le gagner, le voir céder et baisser ses gardes une fois pour toutes. C’était toujours une petite victoire personnelle et elle savourait chaque moment.
Elle était presque certaine d’avoir gagné quand Pedro se retourna enfin pour l’embrasser. Elle sourit contre ses lèvres et repondie à son baiser avec une volupté encore inégalée. Elle avait l’impression de se perdre en lui, en chacun de ses gestes. Mais elle voulait plus, elle avait beau sentir sa main qui remontait dangereusement sur le haut de sa cuisse, mais elle voulait plus. Elle voulait se mains dans le creux de son dos, sous son chandail, sur son ventre, sur ses seins, elle voulait qui la soulève de sur terre, comme elle adorait, elle voulait les caresses qui laissent des décharges électriques, qui lui donnaient la chair de poule, elle voulait ne pas dormir de la nuit, se réveiller le lendemain matin avec quelques bleus, elle en avait assez d’être sage et attendre, elle voulait ses vacances et des vraies merdes. Elle émit un long gémissement en guise de plainte quand Pedro s’elegoina d’elle. Par réflexe, elle le frappa sur le torse avec son poing. Elle c’était pris elle-même à son propre jeu et n’avais plus envie que sa finisse. Elle devait gagner goute que goute.. « Tu sais que j'en meurs d'envie, tu peux même facilement le sentir » Elle sourie sagement, se rapprochant un peu plus à son tour, faisant ondulé ses hanches comme seuls quinze ans de danse le permettaient. « Je sais qu'on est comme dans le décor parfait pour une lune de miel... »
« Hmm, hmm. » Ses doigts redessinaient sa mâchoire, descende lentement dans son cou pour s’entremêler dans la chaine du cadenas qu’il portait. Il était siens et elle voulait lui montrer, lui rappeler, elle voulait que tout le monde le sache d’un bout à l’autre de la ville, sa lui faisait physiquement mal de se retenir comme ça, elle l’avait l’impression d’avoir un point pesant dans le bas du ventre et elle avait besoin de lui pour arrêter la douleur. « Mais on ne peut pas. On a dit au mariage, on a tenu si longtemps déjà... c’était bête de tout gâcher. Cela dit, je te jure que la nuit de notre mariage, je ne te laisserai pas dormir une seule seconde, et je te prouverais autant de fois qu'il le faut mon amour pour toi»
Pour toute réponse, elle le refrappa de nouveau et recula de plusieurs pas. Elle était plus qu’insatisfaite, elle était frustrée. Elle n’avait jamais eu l’habitude qu’on lui dise non, surtout pas dans se domaine, surtout pas Pedro et elle n’appréciait définitivement pas. « Sérieusement? SÉRIEUSEMENT?! » Elle avait l’impression de trembler de tout son corps. Elle se rapprocha de Pedro et recommença à lui frapper son torse avec la palme de ses mains. « QUATRE MOIS ! QUATRE ! Et puis MOI* j'étais en forme pendant tous les quatre mois et j'en aie MARRE. » Elle croisa les bras et releva la tête avec défis. « Est-ce que t'as une maitresse? » Honnêtement, elle ne savait plus si elle était sérieuse ou pas. Mais elle savait qu’elle ne saurais pas tenir un mois de plus et ne voyais pas comment Pedro pouvait proposer de continuer d’attendre autrement.


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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMar 14 Juin - 1:05

Felicity était d'humeur violente. Pedro avait arrêté de compter les coups qu'il venait de recevoir en l'espace... de quelques minutes. Elle semblait tellement en colère depuis qu'il lui avait dit non. C'était une première pour lui, il n'avait jamais su dire non à la blonde, et en voyant son air furieux, il se félicitait de ne jamais avoir essayé auparavant. « Sérieusement? SÉRIEUSEMENT?! » le brun l'observa, y avait-il une autre femme qui pouvait être en colère et être aussi hot tout à la fois, il savait bien que ce n'était pas une pensée chaste, mais l'idée de coucher avec une Fee en colère était loin de lui déplaire... mais il devait tenir, ou au moins, donner l'impression qu'il pouvait tenir parce que si Fee voyait une faille en lui, il était sûr qu'elle allait foncer pour le faire céder. Et sincèrement, il ne lui faudrait pas grand chose pour s'exécuter. Fee se rapprocha de lui, il retint son souffle, il avait l'impression que sa pomme d'Adam remontait haut pour la peine, évidemment, elle le refrappa une nouvelle fois. « QUATRE MOIS ! QUATRE ! Et puis MOI* j'étais en forme pendant tous les quatre mois et j'en aie MARRE. » Pedro poussa un soupir, il avait voulu lui dire que ce n'était pas de sa faute s'il avait été légèrement abimé la première fois, et que la deuxième fois, c'était en partie pour elle. Mais il savait que s'il répondait ça immédiatement, ça allait entraîner une dispute inutile, il ne voulait pas se disputer avec sa femme, pas en vacance, pas à un moment où ils devraient pleinement profiter des vacances.

« Est-ce que t'as une maitresse? » Pedro haussa un sourcil tout en écarquillant les yeux. Était-elle sérieuse ? Il secoua la tête, comment est-ce qu'elle pouvait croire ça ? En un sens, c'était un peu frustrant, mais à côté, sa tête était si penaude, elle semblait tellement triste que Pedro sentit son cœur se contracter et il s'approcha d'elle. L'argentin passa sa main dans la chevelure blonde de sa fiancée avec un sourire triste, il se pencha un peu plus pour capturer les lèvres de Fee, c'était un baiser plus doux, plus profond, avec plus d'amour. Quand Pedro s'éloigna, il déposa son front sur celui de Fee et la regarda quelques secondes dans les yeux avant de répondre. « Il n'y a que toi. Plus que toi. Juste toi » il ponctua chacune de ses phrases d'un baiser avant de s'éloigner un peu d'elle et de caresser du bout des doigts son épaule. « Je sais que c'est con et vieux jeu, mais... ce jour-là, le jour où tu deviendras ma femme. Je veux pouvoir m'offrir à toi corps et âme Fee, parce que c'est important, parce que ça marquera le jour où tu seras mienne entièrement, ça marquera le début de notre nouvelle vie à deux » sourit-il simplement en laissant glisser sa main dans le cou de son amante là où il savait qu'il y avait le tatouage avec son prénom.



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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMar 14 Juin - 5:43

Elle regrettait un peu de s’être énervée. Maintenant qu’elle avait crié et frapper, il lui restait qu’un gout amer dans la bouche. Elle n’avait même pas envie de regarder Pedro, son attention se dirigea vers ses enfants qui jouaient encore plus loin. Les plus vieux avaient tourné la tête quand elle avait élevé la voix, mais apparemment rien ne pouvait les distraire de leurs mondes imaginaires. Elle sourit un peu tristement en les regardant jouer. Elle n’aurait pas dû se mettre dans cette humeur, elle n’avait surtout pas envie d’être celle qui gâchait leurs vacances. Il y avait un étrange combat dans sa tête. La mère de famille, la femme parfaite et sage contre la gamine de vingt-trois ans écoeurée du statu quo dans sa chambre à coucher (ou partout ailleurs.). Parfois, juste parfois, elle avait peur de ne pas être assez sérieuse pour sa propre vie. Elle hocha la tête doucement. Non, rien à voir, elle avait raison d’être frustrée, c’était déjà bon d’avoir tenue quatre mois, elle qui n’avait jamais dépassé six semaines (ironiquement pendant un pari avec Pedro), c’était dur, insoutenable, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était une fille facile, mais disons qu’elle avait toujours trouvé un moyen d’assouvir ses envies. La vie de couple lui paraissait compliquée du coup.

Elle ne réagi pas tout de suite quand Pedro passa une main dans ses cheveux et se retourna de justesse pour recevoir son baiser. Avec une volonté assez restreinte, elle répondie au baiser et passant ses bras autour du cou de son homme, se mettant sur la pointe des pieds pour être un peu plus à sa hauteur. Elle ne croyait pas vraiment à l’histoire de maitresse, évidemment, mais avec le manque énorme de contact physique, elle avait un nouveau besoin d’attention, d’être rassuré, ce côté chiant qu’elle méprisait chez les autres filles et qu’elle n’avait pas en temps normal. « Il n'y a que toi. Plus que toi. Juste toi » Elle sourie contre ses lèvres et soupira un ‘je sais’, à peine audible. « Je sais que c'est con et vieux jeu, mais... ce jour-là, le jour où tu deviendras ma femme. Je veux pouvoir m'offrir à toi corps et âme Fee, parce que c'est important, parce que ça marquera le jour où tu seras mienne entièrement, ça marquera le début de notre nouvelle vie à deux » elle essaya de cacher le frisson qu’elle avait eu quand Pedro avait descendu ses doigts sur sa nuque et elle releva la tête avec un léger air de défis. « C'est vrai que t'es vieux. » Elle soupira et rebaissa la tête. « J’ai un compromis alors. » Elle releva une nouvelle fois la tête pour regarder son homme dans ses yeux et eut un sourire des plus espiègles. « Mari moi. » Elle fit une pause et ajout; « Pas seulement parce que je m’ennuie, que je suis en vacance et que j’ai envie de te tenir réveiller toute la nuit, mais parce que je suis à toi, qu’à toi, t’as femme et que j’ai plus envie d’attendre pour te le prouver. »


OUTFIT
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyJeu 16 Juin - 15:12

Pedro tentait de rassurer sa petite femme, il sourit comme un gosse, elle était si minuscule par rapport à lui et pourtant ça ne l'avait jamais gêné, à ses yeux, elle restait sa parfaite petite femme capricieuse. Pedro la connaissait depuis un temps déjà, il l'avait vu lorsqu'elle était en couple avec d'autres hommes, et il aimait voir à quel point elle était différente avec lui, plus exigeante, elle n'hésitait jamais à lui montrer quand elle était frustrée ou encore quand elle allait mal, elle qui avait du mal à dévoiler ses pensées ou à clairement exposer lorsqu'elle n'allait pas bien s'ouvrait à lui, le laissait voir tout ce qu'elle avait toujours su cacher aux autres. Quand il la rassura sur ses sentiments, tout ce qu'elle trouva à répondre se fut : « C'est vrai que t'es vieux. » Pedro secoua la tête mais un sourire amusé se dessina toutefois sur ses lèvres « Tu ne te plains jamais de mon âge quand on est dans un lit ensemble » fut sa seule réponse. « J’ai un compromis alors. » Pedro pencha la tête sur le côté, attendant que Fee se lance dans une sorte de grand discours, elle allait peut-être proposé des préliminaires ou quelque chose ainsi... Pedro n'était pas sûr qu'il pourrait cependant s'arrêter à temps... « Mari moi. » « Pardon ? » dit l'argentin en fronçant les sourcils et en clignant des yeux.

Fee garda alors le silence, laissant sa phrase faire son chemin dans l'esprit de Pedro, il releva la tête et regarda le décor environnant, si loin de leurs amis, de leur famille, de leur proche, de leur ville de résidence. Plus beau, plus vrai, plus paradisiaque. Il se souvenait encore de la seule condition que Fee avait posé à leur mariage, que tous leurs enfants soient présent... et c'était le cas non ? « Pas seulement parce que je m’ennuie, que je suis en vacance et que j’ai envie de te tenir réveiller toute la nuit, mais parce que je suis à toi, qu’à toi, t’as femme et que j’ai plus envie d’attendre pour te le prouver. » le sang de Pedro ne fit qu'un tour dans ses veines, il souleva Fee et l'encouragea à placer ses jambes autour de sa taille, il n'hésita pas à capturer ses lèvres pour un baiser passionnée qui n'appelait qu'à plus. Il gémit contre ses lèvres quand le ballet de leur langue semblait les consumer de désir inassouvi.

Le brun se détacha finalement de ses lèvres trop désirables et il la regarda dans les yeux, il y avait une telle fermeté dans son regard, maintenant qu'elle avait émis cette solution, ça semblait être la seule possible, il la voulait tellement. Il la déposa au sol et pris sa main un instant avant de la porter à ses lèvres. « Les enfants » appela-t-il aussi tôt. Diego, Fred et Elena arrêtèrent de jouer un instant avant de se mettre à courir vers eux, le sourire qu'avait Pedro à cet instant était immense, les trois enfants en le voyant ne purent s'empêcher de sourire à leur tour, gagné par l'humeur de leur père. « Ça vous dit d'assister à un mariage ? » demanda leur père en se mettant à leur hauteur. Elena fut la première à sauter sur place, les garçons semblaient juste surpris mais l'idée les ravissait également. « Qui se marient ? » demanda alors Diego. « Votre mère et moi. » répondit Pedro avec plein de fierté dans la voix. « Vous n'êtes pas mariés ? » s'étonna maladroitement Fred. « Aujourd'hui on le sera ! » rigola alors Pedro en soulevant Elena en la faisant tourner. « Papa, je veux mettre une robe de princesse alors » souffla Elena les joues un peu plus rouge. Les garçons réclamèrent aussi de belles tenues. Pedro lança un regard en direction de Fee avant de reprendre. « Tu t'occupes d'Elena & les jumeaux ? Je vais préparer les grands et James en attendant. »
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyVen 17 Juin - 5:40

« Tu t'occupes d'Elena & les jumeaux ? Je vais préparer les grands et James en attendant. » Fee hocha la tête doucement et passa son bras autour des épaules d’Elena avant de lui embrasser le dessus de la tête. Elle se dirigea ensuite vers le parc des jumeaux et essaya de les réveiller de leurs siestes le plus tranquillement possible, à l’aide de caresse et de bisous. Ses bébés étaient toujours grognons au réveil (elle soutenait que c’était de la faute à Pedro), donc elle se devait d’être le plus calme possible. Sirius ouvrit les yeux en premier et elle le prit dans ses bras un moment, lui frottement doucement le dos et l’embrassant sur la joue alors qu’il frottait ses yeux avec ses petits points. « Cho-fia! » De l’autre main, son fils pointait sa soeur, toujours endormie, dans son lit. « Oui mon prince, Sofia vient avec nous aussi. » Avec habitude, elle balança son fils sur sa hanche gauche et se baissa une nouvelle fois vers le lit pour enfant. Sa fille cadette finit par se réveiller et étira immédiatement les bras vers sa mère. Fee la souleva elle aussi, et avec Elena sur les talons, elle se dirigea vers à l’intérieur de la villa, vers sa chambre.
Elle changea les bébé rapidement, les laissant en couche, leur donna un petit biberon de lait et ouvrit la télé pour Elena qui avait beaucoup de difficulté à se laisser distraire de son excitement. Elle avait besoin d’un temps pour réfléchir. Elle se laissa tomber sur le banc devant la vanité et fixa ses enfants assis sur le sol. Elle allait se marié, pas dans un mois, pas dans deux semaines, maintenant. En Italie, dans un de ses endroits préférés au monde. Ils avaient besoin d’un prêtre, ou d’un juge. Peu importe. Elle devait se changer. Elena réclamait sa robe. Sa soeur allait la tuer. Ils n’avaient pas d’alliances, est-ce qu’ils pouvaient se marier sans alliances? Si probablement, peu importe. La tête lui tournait. Mais elle croisa son propre regard dans le miroir, ses yeux pétillaient autant qu’un verre de champagne. Elle avait les joues roses et le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Tout allait bien aller. Mais avant... « Kitten, mama revient dans trois secondes, ne bouge pas et empêche les bébés de se mettre quelque chose dans la bouche. » Elle sortit de la chambre à toute vitesse, laissant la porte grande ouverte et courue dans le corridor jusqu’à la chambre des enfants. Elle défonça pratiquement la porte avant de figer trois secondes sur le seuil, puis sauta au cou de Pedro pour l’embrasse de la manière la plus brûlante et urgente qui soit, comme si sa vie en dépendait. « I love you. » Et elle retourna dans sa chambre aussi rapidement qu’elle était venue, les enfants n’ayant même pas eu le temps de bouger de leurs places. « Mama, je peux avoir ma robe de princesse maintenant? » Felicity sourie et tandis la main à sa fille qui vient s’assoir sur ses genoux, elle lui passa une main dans ses longs cheveux noirs. « Laisse-moi faire un appel et tu vas voir, tu seras la plus belle princesse que la terre n’ait jamais portée. »
L’appel se tourna en deux, puis cinq, puis vingt. Tous en italien, tous très rapide. Trouver un officier qui pourrait se déplacer à leur manoir dans la soirée, avec les papiers nécessaires de l’ambassade et tout le tra la la, n’était pas facile. Mais la blonde fit jouer de ses relations, de son nom et de son argent afin d’arriver à ses fins. Un juge allait être à leur porte dans une heure maximum. La personne qui inventa le proverbe “l’argent ne fait pas le bonheur.” Était sans aucun doute, une idiote. « Ton tour baby doll. » Elle prit sa fille ainée dans ses bras et ouvrit le grand dressing de la chambre, là où elle avait accroché tous les vêtements un peu plus chic pour ne pas qu’il se froisse. Les gens avaient beau dire ce qu’il voulait sur ses habitudes de voyage, concernant les valises, mais au moins, elle était préparée à toute éventualité. Pour Elena elle trouva une magnifique robe de bébé Dior, bleu avec un énorme ruban qui faisait le bonheur de sa fille. Elle se m’y ensuite à la coiffer. Elle adorait coiffer les cheveux d’Elena, tellement long, épais, droit et doux. Elle se serait damnée toute sa jeunesse pour avoir des cheveux pareils. C’est quand elle faisait la deuxième tresse, pour arrivée à la toque qu’elle souhaitait, qu’elle remarqua que ses mains tremblaient un peu. Elle du respirer tranquillement pour se calmer. Plus les minutes passaient sur l’horloge, plus la nervosité commençait à lui prendre au ventre. Les mariés, en général, avait des jours, voir des semaines pour progresser tout le stress qui leur tombait dessus, elle devait le vivre en quelques minutes et être complètement fonctionnel à la fois. Elle allait vomir.
Aussitôt finie avec Elena, elle enchaina avec Sirius et Sofia. Pour sa princesse, elle se servit une nouvelle fois de bébé Dior, avec une robe blanche a noeud, qui rappelait subtilement celui d’Elena. Pour son fils, qu’elle savait pour ne pas tenir une chemise propre plus de 20 secondes, elle lui enfila un ensemble du Burberry, un peu plus ‘propre’ que ce qu’elle lui faisait porter en vacance normalement, mais pas non plus bal royal.
Et puis se fit son tour. Tout le monde qui la connaissait connaissait sa passion pour les vêtements, mais la vérité, c’était que même à New York, elle n’avait pas vraiment commencé à se chercher une robe. Oui, quelque designer l’avait appeler et lui avait proposé quelque design, mais elle n’avait rien décidé encore, ce qui devait être son plus grand choix vestimentaire vie, l’important franchement que très peu en ce moment. Elle finit par trouver sa seule robe blanche dans ses affaires. Une petite chose simple de Dolce & Gabana. Comme seuls bijoux, elle choisit un serre tête en diamant et comme elle ne trouvait pas de chaussure qui lui plaisait assez, elle décida de rester nue pied.
Elle s’assied une fois de plus devant le miroir pour s’appliquer un maquillage léger à la teinte naturelle. L’idée lui vient d’appeler sa soeur et elle du se retenir à grande force. Elle ne savait pas comment Ambre allait prendre le fait qu’elle se mari sans elle à ses côté et elle n’avait pas envie d’avoir une mauvaise surprise qui lui gâcherait le reste de la soirée. Demain, ça sera mieux ou plus tard. « Mama, moi aussi je veux être maquillée. » Elena était de nouveau à ses côtés, la tête appuyer sur la vanité, le regard fixé sur leur reflet. Fee mit un peu de brillant pour le corps sur un pinceau et le passa sur le cou et les joues de sa fille, puis un baume à lèvre transparent à la fraise qu’elle appliqua doucement sur ses lèvres avant de lui donner un énorme bisou. « Voilà. Magnifique. » La petite avait l’air aux anges, elle sauta sur place avant de regarder sa mère d’un air grave. « On peut retourner voir Papa maintenant? Mama, il ne faut pas être en retard !! » Elle lui sourit, allait soulever une nouvelle fois Sirius et Sofia du sol et ils descendirent au rez-de-chaussée.
Le juge n’était pas encore arrivé, mais ses hommes (grand et moins grand) y étaient tous affairés. Elle déposa les bébés près de James, tandis qu’Elena sur rua vers Diego et James pour replacer leur chandail et leur aplatir les cheveux sur le tête. Fee se mit devant Pedro, lui prit la main et tourna sur elle-même afin de lui montrer sa robe au complet. Elle le regarda avec un air de dire ‘Je sais que ce n’est pas Vera Wang, mais tu devras te contenter de ça.’.
Elle aurais voulue lui dire qu’elle était désolée, qu’elle savait qu’il aurait préféré un mariage un peu plus grand, avec toutes leurs amis, leurs proches et peut-être même leurs familles présentes, qu’ils pourraient toujours faire une réception à New York plus tard, mais au lieu de ça, quand elle ouvrit la bouche le seul son qui sortie fût ; « Merci ». Elle ne savait pas vraiment pourquoi, si c’était pour avoir accepter son idée débile, pour la supporter elle depuis presque deux ans, pour lui donner la vie qu’elle avait toujours voulu avoir sans vraiment être au courant ou pour une autre raison, mais peut-importe, elle trouvait que ça avait besoin d’être dit. Maintenant.

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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMer 22 Juin - 4:28

Pedro avait les mains moites et tremblantes, il n'arrêtait pas de les essuyer sur son pantalon. Il s'était déjà marié une fois, avec tout le monde de présent, parents, amis, famille, église etc... et il n'avait pas ressentit cette excitation et ce stress évident, peut-être parce que c'était imprévu ? Peut-être parce que tout ce que Fee lui offrait dans la vie était juste... inattendu et excitant ? Il ne savait pas, mais il était impatient et nerveux. Ses fils finirent par s'en rendre compte car Diego & Fred vinrent lui tenir chacun une main avec un sourire doux. Pedro s'accroupit aussi tôt pour les serrer contre lui. James alors couché sur le lit se mit à remuer, pas content d'être laissé pour compte. Pedro éclata de rire et alla chercher son dernier tout en le soulevant pour frotter sa tête contre le ventre de son dernier fils, le bébé éclata de rire et secoua de plus belle ses jambes toutes rondes. James était encore un gros bébé et il commençait seulement à rouler quand on le laissait par terre ce qui distrayait beaucoup les trois plus grands qui s'amusait à le mettre sur le dos juste pour le voir se contorsionner dans tous les sens.

Pedro secoua la tête et il se mit à l'ouvrage, ses fils étaient précieux, surtout Diego, Fred suivait les modes de son frère par principe ce qui faisait rire l'argentin, son aîné passait plus de temps que lui dans ses armoires pour trouver ce qu'il lui plaisait. « Papa, je n'ai rien à mettre ! » se lamenta Diego devant une armoire assez bien remplie de ses habits. Pedro d'un geste expert attrapa la plus belle tenue de son fils qui se résigna à la mettre tout en boudant légèrement de ne pas avoir de nouvelle tenue pour l'événement. Pour Fred, Pedro tenta de ne rien mettre de blanc, son fils avait cette tendance à toujours se salir, soit il renversait des trucs sur lui, soit il tombait là où il ne fallait pas, c'est pour ça que Pedro lui mit une chemise bleu marine. Pour James, Pedro se contenta de lui mettre un pantalon et son body, ce bébé bougeait tellement qu'il transpirait très vite et qu'il était donc incapable de garder une chemise 5 minutes sans essayer à tout prix de l'enlever. Alors que les deux grands étaient dans la salle de bain pour se coiffer, Pedro se penchait un peu plus sur sa tenue, et alors qu'il était incapable de choisir quelle chemise mettre, une tornade blonde se jeta sur lui. Pedro éclata de rire avant de répondre de bon coeur au baiser de sa future femme, il la fit tourner un instant avant qu'elle ne s'éclipse aussi rapidement qu'elle était arrivée. L'argentin se remit donc à la poursuite de sa tenue, pencha pour une chemise blanche et alla vérifier que Diego & Fred étaient fin prêt. Une fois bien habillé, ils descendirent, évidemment, ils étaient les premiers, et Pedro plaça James dans son parc tout en faisant marcher un de ses jeux musical. Il avait beau être petit, James adorait déjà la musique, l'âme d'un artiste, il en était intimement persuadé.

Finalement Fee arriva et la respiration de Pedro se bloqua, elle était parfaite, dans le fond, la robe avait toujours eu très peu d'importance, tant qu'elle était la mariée, c'était simple, c'était intime, c'était dans le fond encore mieux que ce qui était prévu à la base, c'était juste eux, à ne jamais rien faire comme tout le monde le souhaitait. Fee se rapprocha de lui et lui prit la main afin de s'aider à tourner, Pedro l'admira, elle était... indescriptible, il se rapprocha légèrement pour l'embrasser sur la tempe, rien ni personne ne pourrait gâcher cet instant. « Merci » Pedro sourit avant de la serrer dans le creux de ses bras et d'humer l'odeur de ses cheveux « Je t'aime » répondit-il simplement en déposant ses lèvres dans la nuque de Fee afin de l'embrasser délicatement, il avait besoin de la toucher et la goûter avec tant de force qu'il était impossible que ses mains restent sagement sur lui, ses mains parcouraient la robe de Fee, caressant le tissus, se glissant sur son corps, ses bras, son dos, sa nuque, tout ce que ses mains pouvaient atteindre en somme.

Mais ils ne purent pas continuer qu'on sonnait à la porte, il poussa un soupir déçu avant d'aller ouvrir pour tomber nez-à-nez avec un italien en costume, tout clinquant, tout souriant, cet homme allait les marier, juste pour ça il l'aurait bien embrassé sur les deux joues, à la place, il lui serra juste la main avant de revenir auprès de Fee qu'il serra contre lui. Il se pencha à son oreille afin qu'elle seule puisse entendre. « Tu vas enfin n'être qu'à moi aux yeux de tous » sourit-il avec un sourire arrogant.
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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyVen 24 Juin - 1:49

Quand Pedro la serra dans ses bras, elle aurait aimé que le temps se fige ou ralentisse. Les diverses émotions lui faisaient tourner la tête. Jamais dans sa vie, elle c’est senti plus fragile qu’en ce moment. Elle allait se marier et, peu importe le nombre de fois qu’elle le répétait, dans sa tête, on aurait dit que les mots ne se rendaient pas. Elle n’avait jamais pensé que ça lui arriverait un jour, enfin pas vraiment. Pas comme ça. Se lier a une autre personne pour la vie, faire suffisamment confiance pour rendre les choses officielles et littéralement tout partager (selon les lois américaines), elle n’y aurait jamais cru. Mais plus fort Pedro la serrait contre lui, plus elle savait qu’elle n’avait rien à crainte, que tout allait être parfait, et qu’ils allaient vivre heureux jusqu’à la fin des temps. C’était son conte de fées, elle était Jasmine, il était Aladdin, elle était Lily, il était James. La vie suivait son cours c’est tout.

« Je t'aime » elle ne répondit pas vraiment, la nervosité avait atteint un point tel que si elle ouvrait la bouche, elle était certaine de vomir, aussi gracieusement soit-il. Son baiser et ses caresses la calmèrent un peu, mais elle du tout de même serrer ses bras autour de son cou pour s’empêcher de tomber ou trembler. Elle n’avait jamais vraiment bien réagi au stresse, ça la rendait malade, l’empêchait de dormir, la transformait n un légume complètement. Elle avait beau se dire qu’elle n’avait aucune raison de stresser, elle ne pouvait pas s’empêcher, comme un rite de passe quelconque. Quand on sonna a la porte, elle crut que son coeur allait la lâcher et elle du faire un bond de trois mètres au moins. Elle laissa Pedro aller répondre à l’officier, s’avançant que pour lui expliquer un truc ou deux en italien et le laissa passé, lui montra le chemin du jardin. La maison avait un magnifique balcon avec vue sur le lac, ça serait bête de ne pas en profiter.

Elle allait suivre l’homme sur la terrasse avec les enfants quand Pedro la serra contre lui. « Tu vas enfin n'être qu'à moi aux yeux de tous » Elle releva la tête pour le regarder dans les yeux et avec un sourire tout aussi impudent que le sien, elle attrapa sa ceinture, frôlant son tatou au passage, et le tira encore plus vers elle avant de l’embrasser sauvagement. « Et toi à moi. » Elle l’embrassa une nouvelle fois, rapidement, et alla prendre Sirius et Sofia dans ses bras pour sortir dehors. Elle ne savait pas exactement quand elle avait arrêté d’être celle qui se voulait indépendante et fière qui n’appartenait à rien ni personne et qu’elle était devenue celle qui dépendait du fait qu’elle devait être à tout prix la seule et unique qui pouvait lui appartenir. Elle ne savait pas quand exactement elle avait lancé ses genres de principes par la fenêtre, mais si c’était à refaire, elle le referait immédiatement, elle ne c’était jamais senti aussi heureuse, femme et épanouie qu’en ce moment et c’était en partie grâce à Pedro et la vie qui lui offrait déjà et allait continuer à lui offrir, jusqu’à ce que la mort les sépare.

Dehors, elle assied les enfants sur des petites chaises en plastiques ou bien de grandes couvertures.
Elle ne savait pas trop où se mettre, quoi faire et ne cessait de tordes ses doigts. Finalement, l’officier les appela et, encore un peu tremblante, elle prit place devant lui, faisant face à Pedro, devant les enfants. Elle attrapa le bout des doigts de son homme. Le juge se mit à parler en italien, très vite, trop vite, Fee en perdit des grands bouts. Il eut un silence et l’homme lui lança un regard appuyé. Elle se rendit compte que c’était à son tour à parler. « Je le veux. » Sa voix ne tremblait plus, elle non plus, sa tête était haute et elle souriait fièrement. Elle avait cette drôle de sensation où on a l’impression qu’une centaine de papillons s’envole dans notre estomac. Le soleil lui paraissait plus brillant, les couleurs plus intenses, la journée plus chaudes, elle était tellement bien qu’elle aurait pu se mettre à pleurer. Trois mots et sa vie venaient de changer. Elle regarda Pedro en se mordant la lèvre inférieure et eut envie de rigoler, mais se retient de justesse. Ce fut à son tour, puis l’officier se remit à parler très vite et de nouveau ce fut le sien. Ses voeux. Elle avait complètement oublié de réfléchir à ses voeux... Elle ouvrit la bouche sans faire un son et la referma aussitôt. Puis elle regarda de nouveau Pedro dans les yeux et serra ses mains dans les siennes. « Je, Felicity Autumn Doyle, te prends Pedro Ernesto De la Vega pour être mon mari et mon amour véritable. Je vais chérir notre union et t'aimer chaque jour un peu plus que le jour précédent. Je vais te faire confiance, te respecter, rire avec toi, pleurer avec toi, te rester fidèle lors des bons et mauvais moments, peu importe le nombre d'obstacles qu'on aura à vivre ensemble. Je resterais tienne dans la maladie ou la santé, dans les joies, les peine, pendant nos échecs ou nos réussites. Je te donne ma main, mon coeur et mon âme, à ce jour et pour le restant de nos vies. »

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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptyMar 28 Juin - 5:55

« Je le veux. » Pedro sentit son coeur battre plus vite, ses yeux s'ouvrir et son souffle se bloquer. Il n'avait absolument pas saisis tout ce qui venait de se passer dans cette langue à des consonances qui lui semblaient familière sans pour autant être compréhensible. Cela dit, par les paroles de Fee, tout se remit en place, après tout, s'ils étaient là, c'était pour ça, cet instant où ils allaient s'offrir l'un à l'autre, il n'arrivait pas à détacher ses yeux d'elle, de son sourire, de son visage, de sa robe, d'elle dans son ensemble. Être éloigné d'elle était difficile pour lui, ne pas l'avoir sous les yeux c'était... pas une torture mais c'était proche de ça, parce que... il avait perdu toutes les femmes qui comptaient, sa première femme, Rosa, Juliet... alors s'il perdait Fee, elle qu'il avait dans la chaire, elle qui était une autre partie de lui, une partie de cette nouvelle vie, de tout ce qu'il avait désormais de bien. Il voulait se donner corps & âme dans cette nouvelle aventure pour elle. Parce qu'elle méritait le meilleur et qu'il ferait en sorte de la rendre heureuse et de la satisfaire. Parce qu'il était le seul à pouvoir répondre à tous ses caprices de femmes, d'amantes, de meilleure amie et de tous les rôles qu'elle voulait tenir. Il l'aimait donc il était juste prêt à tout.

Quand ce fut son tour à parler, il souffla un « Je le veux. » à peine audible, l'émotion lui étreignant la voix, il prit cela dit la main de Fee pour la serrer, pour lui montrer qu'il était bien dans cette aventure corps & âme. L'italien sourit en les regardant et se remit à parler très vite, Pedro décrocha, seul la main qu'il tenait comptait désormais, sa femme, à lui, cette blonde qui un jour était rentré dans sa vie et dans son lit avant de finalement dominer son cœur. Si on lui avait dit le jour de leur rencontre que cette femme blonde dans cette boîte, qu'il n'avait pas su lâcher du regard à l'instant où ses yeux étaient rentrés en contact avec son corps, deviendrait sa femme, il ne l'aurait sans doute pas crû. Et pourtant, elle était ça et tellement plus, il se sentait enfin en confiance, épanouie, elle avait réalisé ses rêves, il voulait faire de même pour elle, continuer d'avancer avec elle, vieillir, protéger cette famille qui était la leur, leurs enfants pour la plupart, même les siens elle avait eu la bonté de les aimer... et même cette dernière dont il rêvait elle en avait aussi envie.

Finalement, ce fut le tour des vœux, Fee fut la première à se lancer, et tout ce qu'elle énonça le toucha, il ne pouvait plus s'arrêter de sourire, elle disait tout ce qu'il fallait et plus encore, il l'aimait tellement. Quand elle termina ses paroles, il se racla la gorge avant d'également se lancer. « Moi, Pedro Ernesto De la Vega, te prends Felicity Autumn Doyle comme épouse, femme et compagne et jure devant cette assemblée de t'aimer et de te chérir aussi longtemps que mon cœur battra. Tu es ma femme, mon équilibre, mon âme sœur, celle que j'attendais, celle qui m'a tout donnée et celle à qui je veux tout offrir et bien plus encore. Tu es mes rêves, mes craintes, la personne la plus chère à mon cœur et je te protégerais, je serais ton meilleur ami, ton amant, ton mari, ton protecteur, celui qui sera là pour te rassurer, te soutenir, t'aimer de toute son âme. Je suis tien, dévoué et fidèle. En ce jour, je lie devant Dieu nos vies, et je te jure que dans l'adversité, la maladie et les épreuves, la seule vérité qui ne changera pas c'est que je serais éternellement et pour toujours amoureux de toi et je ferais en sorte de te le faire savoir tous les jours dans les gestes du quotidien, dans l'équilibre que tu m'offres et que j'ai toujours cherché. Je t'aime Fee, you're my sun and stars. » Pedro se pencha alors naturellement vers elle pour l'embrasser, tendrement, un baiser doux, simple, parce que pour l'instant, tout ce dont il avait besoin c'était d'avoir un contact minime avec elle, pour que tout ce qui était entrain de se passer ait du sens.

Quand il s'éloigna, son regard était plongé dans celui de Fee, sa femme : Felicity De la Vega. Il sourit, comment pouvait-il en être autrement à cette occasion si spéciale ? Il se sentait si... heureux. L'italien continua de parler, Pedro s'en fichait, seul le bleu des yeux de sa femme comptait, elle, son corps, ses lèvres, ses sourires, son petit nez, son fucking caractère, l'expression de son visage dans ses moments de colère, son visage quand il était renversé par le plaisir, tout son être, tout ce qu'elle était, tout ce qu'elle représentait dans son cœur. Puis ce fut le moment de signer des papiers, Pedro le fit sans même se poser de questions ou avoir un seul regret. Quand il déposa le stylo & que ce fut au tour de Fee de signer, il sourit. Elle était finalement sienne. Pedro serra la main de l'homme en guise de merci et d'au revoir.

Pedro l'accompagna jusqu'à la porte et quand celle-ci fut fermé, il se tourna avec un sourire qui en disait long peint sur son visage. « Mme De la Vega » il aimait vraiment dire ça. « Je pense qu'il est vraiment l'heure de mettre les petits au lit. J'ai beaucoup de choses à vous prouver cette nuit »

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MessageSujet: Re: Somewhere only we know. Somewhere only we know. EmptySam 2 Juil - 2:41

Elle n’avait pas hésité une seconde en signant son nom sur les papiers officiels. Felicity Autumn De La Vega. Elle ne l’avouerait jamais à personne même si sa vie en dépendait, mais durant les dernières semaines, elle s’était, comme une gamine, pratiquée à signer le nom qui allait devenir le sien. Doyle, le nom de sa famille signifiait tellement de responsabilités, de pression, de règles, d’histoires. C’était épuisant à porter à seulement vingt-trois ans. En prenant le nom de Pedro, même s’il était légèrement plus long, signifiaient sa famille, sa vie heureuse, son sentiment d’appartenance. Même si le geste était un peu vieux jeu et qu’il ne faisait pas vraiment femme du 21e siècle, elle avait toujours aimé l’idée de prendre le nom de son mari, elle trouvait qu’il y avait quelque chose de très romantique à ça. Mais soi, sa définition de romantique était sans doute un peu étrange.

Quand elle eut fini avec les papiers et que Pedro mit pratiquement le prête à la porte, Fee se retourna vers les enfants, les plus grands étaient entasser autour de la table à regarder ce que leurs parents pouvaient bien faire, Sirius et Sofia assied sur le sol, un accoter sur l’autre se battait pour garder les yeux ouvert tandis que James dormait déjà dans son petit banc. Les plus vieux avait les yeux vitreux et commençait à se chamailler pour des riens, des signes qui ne mentaient jamais, ils allaient dormir dans quelques minutes à peine. Est-ce que ça faisait d’elle une mauvaise mère si elle en était reconnaissante? Tant pis. Elle se pencha pour prendre James dans ses bras, lui frottant le dos tranquillement et lui chantonnant une berceuse à l’oreille pour l’empêcher de se réveiller et essaya de calmer Fred et Diego qui commençait a se pousser, faisant crier Elena.
Pedro revient vers elle après avoir mis l’officier à la porte et juste à voir sa tête, elle n’était pas la seule à être reconnaissante que les enfants soit fatigués. « Mme De la Vega » elle sourie et efflora sa nuque avec ses doigts. « Mon mari. » Non, tiens. Elle ne s'en lassera jamais. « Je pense qu'il est vraiment l'heure de mettre les petits au lit. J'ai beaucoup de choses à vous prouver cette nuit » pour toute réponse, elle se mordit la lèvre inférieure et lui mit son fils cadet dans les bras. « Tu t'occupes des garçons et je m'occupe d'Elena et des jumeaux. » En trente minutes, ils étaient tous au lit, dormant paisiblement ou sur le point de sombrer complètement. La journée au soleil et l’excitement des vacances avaient fait son effet.

Elle revient dans leurs chambres, fermant la porte derrière elle. Pendant quelques secondes elle resta seulement là, à fixer celui qui voilà une heure à peine était devenu son mari. Le soir où elle se déhanchait sur une piste de danse dans un club miteux lui semblait tellement loin. Puis, sans prévenir, elle se jeta à son cou, les pieds à quelques centimètres du sol. Elle était pressée et sauvage, ça se faisait sentir dans ses gestes, dans son ardeur. Quelques secondes s’écroulèrent et il y avait toujours beaucoup, beaucoup trop de tissues entre eux deux. Elle ne fit pas attention et commença à enlever la chemise de son homme, faisant craquer une ou deux coutures ici et là. Une fois qu’elle fit tomber sa chemise, elle glissa sa main vers la ceinture et l’attira vers la salle de bain, relié à leur chambre. Sans jamais arrêter de l’embrasser, elle fit couler l’eau de la douche, jusqu’à ce qu’une vapeur chaude les entoure et que les miroirs se couvrent de buée. Elle plaça un bras sur son torse, l’autre main toujours au rebord de son pantalon, ses lèvres se décolèrent des siennes pendant un moment, puis elle les fit descendre, le long de sa mâchoire, son cou, son torse, son ventre découvrant avec curiosité les nouveaux muscles que Pedro avait redéfini ses derniers mois. Elle se força de remonter une nouvelle fois a ses lèvres, le tirant vers elle grâce à sa chaine autour de son cou. Puis recula de quelques pas pas, elle fit tomber sa robe blanche à ses pieds. Elle portait en dessous un bustier blanc, semi-transparent avec une Brésilienne agencée. Elle s’en départit, à leur tour, sans grande cérémonie. De nouveau, elle se rejeta sur Pedro, une main autour de son cou, l’autre dans le creux de son dos. Elle continuait de l’embrasser de manière brulante et pressante comme si sa vie en dépendait. Dans sa furie, ne voulant pas se détacher de lui, elle eut du mal à défaire la fermeture éclaire de ses pantalons, tellement que quand il glissa au sol, suivie de près par le boxer, elle ne put s’empêcher un gémissement de plaisir. Tranquillement, faisant attention au sol mouillé, elle se glissa dans la douche et attrapa les mains de Pedro pour qui viennent la rejoindre. L’eau était brulante, mais elle le sentait à peine. Pedro la souleva et l’immobilisa contre le mur en céramique. Le contraste froid la fit frissonner de tout son long. Elle enroula ses jambes autour de la taille de son homme, donnant un coup de hanche pour rapprocher son corps du sien. Leurs mains se faisaient de plus en plus curieuses, leurs caresses et leurs baisers de plus en plus intenses. Fee émit un léger grognement de plainte, tout de suite, elle n’avait rien à faire des prélimaire, elle avait l’impression d’être affamée, après des mois de jeûne, elle n’avait rien à faire des amuses gueule et voulait s’attaquer au plat principal. « Pedro.. » Sa respiration était saccadée quand elle détacher ses lèvres des siennes pendantes quelques secondes. Elle ne sait pas si c’est parce qu’il avait compris ou bien s’il n’avait pas non plus, envie de se perdre dans les détails, mais il la souleva doucement par la taille et se glissa finalement en elle. Elle ne put s’empêcher de gémir de plaisir alors que son corps retrouvait une sensation qui lui avait manqué pendant beaucoup trop longtemps. Elle était tremblante, sensible, plus vite Pedro allait, plus fort son dos cognait contre le mur de la douche, mais l’idée d’avoir des ecchymoses le lendemain matin la fit sourire plus qu’autre chose. Quand elle se sentit perdre l’équilibre, elle resserra ses cuisses autour de son mari et tendit une main vers le porte-savon à sa hauteur, envoyant balader plusieurs bouteilles de shampoing au passage. Ses ongles glissaient sur la peau de son homme, laissant des trainés rouge derrière, c’était la seule manière qu’elle avait de s’empêcher de crier, privé pendant trop longtemps, elle n’allait pas tenir encore longtemps. Tandis qu’il la rapprochait de lui à chaque coup, l’écrasant un peu plus contre le mur à chaque ois, elle le tira vers elle baiser ardent. Après quelques secondes seulement, Pero rompit leurs baisers dans un grognement et enfui sa tête dans son cou. Fee sentait son souffle sur sa peau et ses mouvements devenir encore plus urgents en elle. Elle n’allait vraiment plus tenir très longtemps. Ses doigts allèrent s’enrouler dans les boucles de ses cheveux, comme pour avoir une meilleure prise jusqu’à ce que finalement elle ressente cette explosion de chaleur dans son ventre et ne pus retenir le cri qui franchis ses lèvres, répétant le nom de Pedro une nouvelle fois. Pedro sut cadre encore quelques pousser en elle avant qu’elle puisse l’entre grogner et sentir ses épaules se relaxer. Doucement, sans souffle, elle reposa ses pieds sur le sol. Elle leva la tête et embrassa Pedro une nouvelle fois, plus doucement, plus tendrement qu’avant. Puis elle leva les yeux vers lui, se mordant la lèvre. « Tu sais quoi? J‘ai gagné.. » Elle finissait toujours par avoir ce qu’elle voulait, aujourd'hui, et a jamais.

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Somewhere only we know.

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