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I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo

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MessageSujet: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyLun 20 Fév - 20:17

Aaron D. Williams Ҩ Apollinaria de Luxembourg
« I'd like to see your head flying above the trees »


Apollinaria n'en pouvait plus. Dès qu'elle jetait un regard à travers la vitre de son appartement, elle voyait une horde de journalistes au pied de son immeuble et ça la mettait dans une rage pas possible. Elle avait presque oublié ce que c'était d'être un personnage public depuis qu'elle vivait à New-York. Sans doute que les paparazzis pensaient que, puisqu'elle était étudiante, elle n'était pas vraiment importante et n'avait nullement besoin d'être suivie 24/24. Bien sûr, la jeune princesse avait quelques obligations par ci par là mais ça se contentait juste de quelques interviews sans grand intérêt. Elle s'y pliait de mauvaise grâce car elle savait qu'ils ne la laisserait pas tranquille. Malgré tout, elle mettait tout de suite les limites à ne pas dépasser. Ne pas parler de son mari, il était mort, autant le laisser tranquille là où il était. Ne pas parler de sa vie sentimentale. Ne parler finalement que de ses engagements humanitaires, politiques, de sa scolarité à Columbia, n'était toléré. Les journalistes le savaient depuis longtemps maintenant mais elle savait pertinemment qu'ils attendaient le moment idéal où un proche mal attentionné lâcherai quelques informations par mégarde ou non. Et ce jour était arrivé. Dès qu'elle avait reposé le pied chez elle, revenant du Luxembourg, rassurée de l'état de santé de son beau-père et heureuse de la relation qu'elle avait désormais avec Milo. Ils étaient en couple sans l'avoir déclamé autour d'eux, seulement aux personnes les plus importantes à leurs yeux. Kat, l'amie d'enfance de la Luxembourgeoise, avait été ravie de voir qu'elle était revenue sur ses principes royaux. Apollinaria avait été habituée à sortir avec des gens de sa condition, des gens qui ne pensaient absolument à combien ils avaient sur leur compte en banque, bref, des gosses de riches. Et cette fois-ci, ça n'avait été absolument pas le cas. Milo était quelqu'un de simple, d'attachant, qui vivait avec les moyens du bord et qu'il ne faisait pas du tout besoin du sérail mondial. Leur relation semblait sans aucun doute vouée à l'échec mais ils s'en fichaient complètement. Cette fois-ci, elle n'avait pas envie de tout faire foirer, elle espérait que sa peur de s'engager, de souffrir, de le perdre disparaitrait au fil du temps. De plus, elle espérait que le mariage proposé par ses beaux-parents tomberait rapidement à l'eau et que Nathan ne tenterait pas de faire tomber à l'eau la nouvelle histoire d'Apollinaria. Surtout qu'il n'avait sans doute pas envie de se marier maintenant, et surtout pas avec elle. Ils se détestaient et ça n'était pas prêt de s'améliorer vu ce qui s'était passé au château de Berg. Il avait annoncé, la bouche en coeur, qu'elle était sa "presque fiancée" devant Milo et Nora, sa soeur. Bref, la tension était palpable entre Nathan et Apollinaria et ça n'était pas prêt de s'améliorer. Toutefois, elle savait qu'il ne serait jamais capable de lâcher à la presse des informations, il n'était pas fondamentalement méchant et, même s'il savait que ça pourrait la faire rager, il ne le ferait pas. Ce qui n'était pas le cas de Aaron et ça aussi, la jeune brune le savait. Un dernier regard à travers la vitre et Apollinaria lâcha un dernier soupir. N'y tenant plus, elle attrapa son téléphone portable laissé sur la table basse de son salon. Après avoir vérifié l'heure qu'il était, elle rédigea alors un message court mais efficace dont elle était sûre que le destinataire comprendrait la teneur. Pas besoin de plus de détails et de fioritures pour qu'Aaron comprenne qu'elle voulait qu'il bouge ses fesses rapidement. Ils se connaissaient suffisamment -et en cet instant précis, elle le regrettait amèrement d'ailleurs- pour qu'il comprenne.

TO : Apollinaria de Luxembourg
FROM : Aaron D. Williams
Lincoln Square. 14h.


D'un geste rageur, elle balança son portable sur son canapé avant de croiser les bras et de se poster devant la fenêtre. Les journalistes semblaient s'être donnés le mot pour rester le plus longtemps possible. Ils avaient même sorti le café et parlaient entre eux, décidés à attendre s'il le fallait encore. Bouillonnant à l'intérieur d'elle-même, Apollinaria serra les poings et ne s'arrêta que lorsque ses ongles enfoncés dans sa peau commencèrent à lui faire mal. Elle décida alors d'arrêter de refouler et de se défouler sur Aaron dès qu'elle le verrait, dans une heure maintenant. Décidant qu'il était temps pour elle de se préparer à sortir. Elle se glissa alors sous la douche avant de se planter dans sa penderie qui occupait une pièce entière chez elle. Robes et shorts étaient relégués dans un coin tandis que les manteaux et les jeans tiraient leur épingle du jeu. C'est pourquoi elle se dirigea directement vers eux avant d'en tirer un jean noir et un gros pull aux motifs hivernaux. Aucun besoin d'être particulièrement sexy ou attirante aujourd'hui, elle comptait plus sur ses capacités de discussion pour faire mouche face à Aaron. Auparavant, elle aurait choisi avec soin sa tenue, cherchant par tous les moyens à plaire. Mais cet vérité était belle et bien terminée. Aujourd'hui, la jolie brune avait peine à imaginer ce temps ancien où elle était heureuse de le retrouver et ne pensait qu'au moment où leurs lèvres s'uniraient.

Une fois son choix vestimentaire finalisé, elle vérifia l'heure et se décida à partir. Elle mit ses talons, attrapa son sac avant de se diriger vers la sortie de son appartement. Après avoir fermé à clé son grand duplex sur Park Avenue, elle choisit de sortir par la sortie dérobée qui lui permettrait de ne pas être vue des journalistes. Imaginez un peu la princesse qui faisait la une des magazines qui rencontre un homme, celui qui avait tout balancé en plus et vous obtenez un joyeux mélange qui fait polémique. Elle descendit les marches de son immeuble tout en appelant son chauffeur pour qu'il passe la prendre derrière. Une fois dans sa limousine, elle donna la direction à Charles. Lincoln Square. Pourquoi avait-elle proposé ce parc ? Elle ne le connaissait pas et c'était comme aller chasser sur des terres inconnues et ennemies. Mais elle comptait sur le fait qu'Aaron ne devait pas non plus trop connaître ce coin de la ville. Après tout, elle s'en foutait. Elle voulait l'éliminer, le faire souffrir et le faire regretter ce qu'il venait de faire. Elle pensait qu'il n'aurait pas été capable de mettre son plan à exécution et finalement si, il était machiavélique. Apollinaria ne se souvenait pas qu'il était de cette sorte quand ils étaient encore ensemble. Surtout maintenant qu'elle connaissait le bonheur avec Milo qui était le contraire absolu d'Aaron...

Finalement, elle arriva au point de rencontre qu'elle lui avait donné et il était 14h05. Parfait. Elle descendit de la voiture avant de se diriger vers le parc. Elle marcha quelques instants avant de trouver un banc où était assis un homme qui ressemblait vraiment beaucoup à Aaron. Son regard se durcit et elle avança d'un pas rapide vers ce ladit banc. Elle se planta devant Aaron, bras croisés, sans dire mot. Elle se contenta de le fusilier du regard. La jeune princesse n'avait nullement envie de commencer en première mais voulait créer une tension qui était bien palpable à présent...

fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyMer 22 Fév - 15:13


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    aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees


Revenir de loin et reprendre sa vie en main, ce n’est pas si facile que ça, l’on peut croire que si, quand l’envie et la motivation sont là, mais une fois face à l’obstacle, le discours change, l’envie et la motivation aussi. Il faut donc se connaître véritablement, en intérieur comme en extérieur, ses défauts et ses qualités pour pouvoir prétendre assurer dans quelque chose ou avec quelqu’un. Niveau relations humaines Aaron a toujours eu des problèmes, mais il semblerait que ses efforts portent leur fruit, et à présent il lui reste juste à avoir un léger self contrôle. Un self contrôle pour les autres et surtout pour lui, pour pouvoir comprendre réellement ce que l’on lui veut, ce que l’on veut derrière ses airs de mâle dominant, entre mâles, ou avec les filles qui le regardent de haut, merci la réputation. Mais aujourd’hui, ce n’est pas pour ça que qu'il est ici, c'est tout simplement pour rigoler de l'énervement d'Apollinaria. Le jeune Allemand imaginait déjà arriver Apollinaria marchant comme une hystérique. L'attaque qu'il venait de lui lancer n'était que pour voir si elle avait des couilles, ou même du courage, si elle était assez forte, mais c’était sans doute trop demandé. Une guerre des plus infantiles, mais si sérieuse pour Aaron, par moment, le jeune homme avait l'impression que la princesse croyait le dominer, à voir comment elle s'adressait à lui. C'est en dévoilant la vie privée de la jeune femme que Aaron venait de tenter de lui faire comprendre qu'entre eux deux, c'était lui le meilleur, le roi. Au revoir le gentil Aaron. Désormais, il ne réfléchissait plus, il s'était acheté de nouvelles fringues, il était enfin bien dans sa vie, il essayait de rester le moins seul possible. Aaron avait récupérer des numéros, les numéros de tous ses amis, et je peux vous dire que le nombre a grimper en flèche. Maintenant qu'il est de retour, plus fort que jamais, il sait que des questions vont lui être posées et qu'il tentera de ne rien dire, du moins, essayer de trouver un mensonge convenable à dire à tous, sans réellement mentir. Oui, compliqué et il se prend la tête. Son téléphone se mit à sonner, un sms « Lincoln Square. 14h.» Un léger sourire se posa sur les lèvres du jeune homme. Il espèrait qu'Apollinaria avait bien rager en voyant tout ces journalistes postés à l'entrée de chez elle. Une quinzaine de minutes plus tard un crissement de pneus sur la terre, le beau Williams sortit de sa voiture, un grand sourire au lèvres, prêt à attendre en chantonnant, la belle princesse. Il se posa sur un rocher et attendit. Ca faisait plus de cinq minutes que l'Allemand était là, et vous qui suivez le beau Allemand, savez qu'il n'est pas du tout quelqu'un de patient. Il se leva et s'aventura plus loin dans le parc en souriant à toutes les personnes qu'il croisait. Un regard de bonheur se lisait sur les traits d'Aaron.

Au loin, il vit Apollinaria s'avançant vers lui avec un regard de tueuse sur le visage. Il se mit à rire Tu ne me pensais pas capable hein? Tu t'es trompée. Comme d'habitude, pourquoi ça changerait? ll n’y a qu’un idiot comme Aaron pour prévoir des trucs aussi barges, insensés, mais follement excitant: dévoiler une vie à la presse pour obtenir des explications. En venant s'installer à New York, Aaron avait décider de changer et il avait drôlement changer effectivement. Il montrait une nouvelle facette de sa personnalité, qu'il découvrait lui aussi. Encore une fois le jeune homme faisait preuve d'égoïsme. Il n'était plus l'homme si réservé qu'il était autrefois, il voulait redonner une autre image, et tout d’abord aux êtres qui lui sont proches -qu'il avait connu étant tout petit, comme Tallulah par exemple-, il voulait leur montrer que malgré le temps sans les voir et leur donner de nouvelles, que leur amitié à un sens pour lui. Mais pour les personnes qui lui ont fait du mal, il cherchait à se venger. Et pour l'instant, son plan marchait à merveille.

Son sourire était totalement sadique, les deux jeunes gens étaient en train de chuter, comme une chute d’eau, lui et elle qui tombe dans le vide pour atterrir dans une autre mare d’eau, mais la suite est encore plus folle que ça, mais je ne vous dis rien pour l’instant.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyDim 26 Fév - 21:42

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Apollinaria se contenait d'exploser. Une partie d'elle avait envie de lui cracher à la figure sa haine et sa fougue et une autre, était relativement sereine, calme et le regard droit. Pour l'instant, aucune des deux parties n'avaient tranché et elles se tiraient dans les pattes pour avoir l'approbation du cerveau principal. La jeune princesse attendait qu'Aaron ouvre la bouche pour décider ce qu'elle allait faire. Elle n'était même pas sûre de vouloir parler avec lui. Elle commençait déjà à regretter d'être venue mais n'en laissait rien paraître. Surtout ne pas avoir l'air fragile, délicate devant lui alors qu'elle le détestait par dessus tout. En cet instant, elle avait complètement oublié leur passé commun, elle ne voyait qu'une ordure, un être odieux qui avait balancé à la presse des choses concernant sa vie privée qu'elle s'efforçait de cacher et de garder pour elle. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il puisse être capable de telles choses et, ça y est, elle avait admit le fait qu'il était détestable, con et qu'elle le détestait. Mais ça restait dur à encaisser. Voir à quel point on s'est plantés sur une personne était quelque chose d'incroyablement effrayant. Il fallait donc penser que tout ce qui s'était passés entre eux n'avait été que mensonge et non-dits. Rien n'avait été réel, vrai, véritable. Elle s'était trompée sur toute la ligne sur le caractère du jeune homme, sur ce qu'il pensait réellement et tout ça lui revenait en pleine figure maintenant.

Elle s'efforçait de maintenir son regard dans celui d'Aaron, dur et froid. Malheureusement, il se mit à rire et Apollinaria sentit son corps frémir d'une colère dévastatrice. Bras croisés, elle ne fit que soulever son menton pour se donner contenance, ne laissant rien paraître. « Tu ne me pensais pas capable hein? Tu t'es trompée. Comme d'habitude, pourquoi ça changerait ? » Sans sourciller, Apollinaria se contrôla et rien ne filtra sur son visage. Effectivement, elle s'était trompée, elle ne le croyait pas comme ça, pas aussi stupide, pas aussi impulsif. Pas capable de dévoiler ce genre de choses à la presse. Pas capable de tant changer en si peu de temps. Elle siffla, le ton dur « Si ça peut te faire plaisir de devenir une ordure. » Elle le défia du regard, elle ne rigolait absolument pas. Ce qu'elle disait était la continuité de ses pensées, en moins ordurières. Si elle n'avait pas été élevée dans les règles de l'art des princesses, elle se serait mit à lui crier dessus tout ce qui lui aurait passé par la tête. Elle lui aurait dit à quel point il la débectait, à quel point elle faisait un effort surhumain pour lui adresser la parole et rien que le regarder. Finalement, elle ne put se retenir plus longtemps et laissa échapper, d'un ton très dur et froid, du mépris dans la voix « Tu me dégoutes. »

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyDim 4 Mar - 20:55

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees

Depuis que Aaron était venu en ville, beaucoup lui avait fait remarqué qu'il avait changé depuis la dernière fois qu'ils l'avaient vu. Ça, ce n'était plus un scoop. Une chose en revanche qu'il n'avait pas changé depuis son départ, c'était son appréhension par rapport à l'idée de voir Apollinaria. Normalement, il n'était pas censé revenir, si il ne l'avait pas fait donc, il n'aurait même pas eu à penser à ce genre de chose, seulement il avait décidé de faire marche arrière, et il commençait à se dire que c'était vraiment dommage que ça ne fonctionne pas ainsi pour tout. Il appréciait la demoiselle, ce n'était pas la question, loin de là, seulement face à elle, et ce depuis un petit moment déjà, il craignait d'être mal à l'aise et de se sentir bête. Tout comme elle sans doute. La dernière fois qu'ils s'étaient vu avait été quelque peu étrange et spéciale, totalement différente des dernières fois, et Aaron n'était pas certain que ce soit une bonne chose. Ils s'étaient toujours bien entendu, ils avaient énormément en commun, et elle était bien la seule personne avec qui il ne voulait rien gâcher, pour la simple et bonne raison qu'elle était bel et bien la seule à le comprendre. Les autres pouvaient sans aucun doute compatir, mais ils ne pouvaient pas partager sa peine étant donné qu'ils ne connaissaient pas ce genre de situation. Quoi qu'il en soit, il regrettait amèrement ce qu'il s'était passé entre eux la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Mais tout ça, c'était avant.

Aaron David Williams, que la jeune femme avait connu n'était probablement plus là et pas prêt de revenir surtout. D'après lui, rien ne servait d'être bon, ça ne lui avait jamais rien apporté de bien dans sa vie. La première fois qu'il s'était adouci, il s'était retrouvé à se faire marcher sur les pieds . Tous ses efforts pour devenir quelqu'un de dur, donnèrent leurs fruits, et Aaron eu particulièrement envie de continuer sur cette voie. Ainsi, il poursuivait malgré tout ses affaires financières, mais sans grand intérêt il devait bien avouer. Il n'espérait qu'une chose, que les années passent un peu plus vite. Mais pour le moment, il était coincé ici. Il était vrai que monsieur Williams avait toujours été quelqu'un de fier, mais ça, il ne pouvait pas le nier. À son arrivée, il avait d'ailleurs tout fait pour se faire une place en rabaissant les autres. Oui, il était du genre horrible.

Toute cette histoire avec Apollinaria était loin d'être réglée mais pour dire vrai, il faisait tout pour lui pourrir la vie mais toujours présent pour après la fuir comme la peste à chaque fois qu'il l'apercevait. Cependant ce petit manège ne pouvait décemment pas durer. Il venait de balancer la vie privée de la Princesse à la presse, il fallait bien s'attendre à ce que celle-ci débarque dans peu de temps. Déjà cinq minutes qu'ils étaient ensemble, Apollinaria avait son regard noir rempli de haine tandis qu'Aaron lui était amusé de la situation. « Si ça peut te faire plaisir de devenir une ordure. » Le jeune héritier se mit à sourire après ces quelques mots. Il est vrai que c'était une ordure, mais il aimait ça. « J'aime être une ordure. » Il tapota l'épaule de la jeune femme et celle-ci enchaîna froidement « Tu me dégoutes. » On aurait pu penser que cette phrase aurait fait du mal à Aaron, mais aucunement. Il souriait une nouvelle fois et enchaîne « Tu as voulu jouer à faire la cachotière, je t'avais prévenue. Maintenant tu assumes. Le monde va enfin connaître la vie privée de mademoiselle la Princesse Apollinaria. J'avoue, que à ta place, je ne serais pas très fière vu le peu de choses que tu as accompli. » Il parla en terminant sa phrase par un clin d'oeil.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyLun 5 Mar - 22:27

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« J'aime être une ordure. » Apollinaria leva les yeux au ciel. Tout était dit. Il n'était plus le même ou alors elle s'était complètement trompée sur son compte. Pourtant, elle n'avait pas l'impression qu'il agissait de cette façon lorsqu'ils étaient en Afrique , en mission humanitaire. S'il était vraiment comme il essayait de paraître, pourquoi se souvenait-elle de lui, sourire radieux aux lèvres, entourés d'enfants ? Ca semblait impossible de confondre les deux Aaron. Il y avait désormais un fossé entre eux et rien ne semblait pourtant avoir tellement changé. Cela faisait peu de temps qu'ils n'étaient plus ensemble, 6 mois tout au plus et malgré tout, ça semblait des années... A ce moment précis, la jeune princesse ressentait une profonde lassitude et une grande peine pour lui. Il avait changé et il était devenu un être détestable au plus haut point. Elle était triste pour lui, qu'il en soit arrivé là. Elle était prête à parier qu'il n'aurait pas déclarer aimer être une ordure quand ils étaient ensemble. Il n'y aurait rien eu entre eux sinon, ça elle en était sûre et certaine. D'ailleurs, elle se demandait comment elle avait fait pour poser ses lèvres sur les siennes, vouloir toucher sa peau sans relâche et surtout, la raison pour laquelle elle l'avait quitté. Elle avait eu peur de trop s'attacher et avait fui sans demander son reste, sans se retourner. Certes, il n'avait pas dû comprendre ce qui se passait et cela, elle l'avait compris quand elle avait retrouvé Milo. C'était d'ailleurs assez étrange. La "rupture" Milo/Apo et celle Aaron/Apo avait été sur la même base mais les retrouvailles ne s'étaient absolument pas faites de la même façon. Milo était d'ailleurs avec elle maintenant, elle lui avait avoué des choses que peu de gens connaissaient d'elle, avait versé quelques larmes, comble du vice. Aaron avai maintenant balancé à la presse toute sa vie. C'est dire la différence de prise de conscience. Surtout que Aaron n'était toujours pas au courant de la raison de cette fameuse rupture mais Apollinaria avait de moins en moins envie de lui déballer tout. Pas après tout ce qu'il lui avait fait. Elle n'arrivait pas à réaliser que c'était vraiment lui qui avait fait ça. Ca semblait insensé. Mais il semblait en être fier. Un cas désespéré.

Elle lui fit d'ailleurs savoir qu'il la dégoutait. C'était un simple fait et elle ne faisait qu'énoncer ce qu'elle avait sur le coeur, c'est-à-dire le dégoût qu'elle ressentait dorénavant à la place de la tendresse d'auparavant. Antagoniste sentiment. « Tu as voulu jouer à faire la cachotière, je t'avais prévenue. Maintenant tu assumes. Le monde va enfin connaître la vie privée de mademoiselle la Princesse Apollinaria. J'avoue, que à ta place, je ne serais pas très fière vu le peu de choses que tu as accompli. » Il lui fit un clin d'oeil et elle ne frémit pas. Elle réussissait pour l'instant à se maitriser mais elle n'était pas sûre de pouvoir tenir très longtemps face à cette tête si fière de lui et de sa connerie. « Vu le peu de choses que j'ai accompli ? Tu parles de quoi exactement là ? » Elle levait un sourcil sans comprendre ce qu'il essayait de lui dire. Elle n'avait rien fait ? Ce n'est pas exactement ce qu'elle aurait dit et, s'il était encore le Aaron d'avant, il aurait compris. Mais tout était différent et c'est principalement ça qui lui faisait mal au coeur. « Je suis ravie que tu aies satisfait ton besoin irrépressible de me faire souffrir. » Quelques instants plus tard, elle reprit, une sorte de tristesse très légère dans la voix « Tu n'es plus comme avant. »

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyMar 6 Mar - 18:28

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees

UN MOIS APRES LA RUPTURE -
La vie n’est pas faite comme on le souhaite, c’est une vérité qu'Aaron a apprise il y a peu, et peu importe les promesses faites, les paroles ditent, il faut savoir les assumer par la suite. Lui qui est tombé amoureux, aujourd’hui il goûtait à l’amertume de devoir en payer pour sa bêtise, d’avoir cru en ces mots, les mots d'une jeune princesse. Il n’aime pas être berné, se faire trahir, aujourd’hui il se laisse aller contre le vent, assit sur un banc. Son regard est vide, sa tête est pleine de pensées, il faut que qu'il les évacue tout simplement, mais ici, par ce temps, rien ne laisse au temps de s’en donner pour effectuer quelconque activité dans un endroit calme et propice au repos, à l’oubli. Cette nouvelle année ne commence pas en douceur pour lui, mais il fait avec. La vie n’est pas douce, alors il se doit d’être encore plus dur avec les autres, à défaut de l’être avec lui-même. Mais la vie est la vie, et il n'a d'autres choix que de vivre avec ça, à regarder le reste du temps se dégrader, et à se maudire encore et encore d’avoir été si sensible, d’avoir été si enclin à suivre ses sentiments au lieu de sa raison, il aurait dû et pourtant, ce n’est pas ce qu'il a fait. Il y a tellement de raisons qu'il s'en veuille, et si peu pour qu'il ne s'en veuille pas, pourquoi est-ce toujours ainsi de regretter les choses que l’on a aimées, car l’on a cru que ces choses ne changeraient pas, qu’elles resteraient tel qu’on les a connus et surtout, aimés. Pourquoi s'être attaché autant à une femme qui ensuite, vous brise le coeur, qui vous lâche comme un moins que rien sans donner d'explication, Aaron se le demandait tous les jours.

FIN -

Vu le peu de choses que j'ai accomplies?Tu parles de quoi exactement là? Faisant mine de ne pas entendre, Aaron leva les yeux en l'air puis regarda du coin de l’oeil Apollinaria qui levait un sourcil en signe de non-compréhension. L'Allemand disait ça pour lui faire du mal, il cherchait à la vexer. Évidemment, il faut avouer que la princesse avait accompli de grandes choses, Aaron le savait très bien mais tout était bon pour l'attaquer. Il était conscient qu'il en avait déjà assez fait comme ça, il pensait à s'arrêter mais chaque mot, chaque syllabe de la jeune femme était destinée à essayer de lui faire du mal, Aaron le voyait comme ça. Peut-être voyait-il mal? Il voit toujours mal de toute façon. S'il voit bien, déduisez-en qu'il est malade -plaisanterie-. Étrange, mais il lui arrivait encore de repenser à ses après-midi passés avec Apollinaria, toujours remplis de rires. Ils avaient tous deux un très bon caractère à l'époque, et ne se disputaient jamais. Ces après-midi passés à jouer à chat perchait, à cache-cache et d'autres jeux qui étaient à peu près les seules choses dont ils avaient à se soucier, non-plaisanterie là aussi. Ils vivaient leur amour au soleil, un couple heureux. Ces souvenirs étaient tellement loin, tellement enfoui dans sa mémoire, et tellement beaux qu'ils lui paraissaient presque irréels vus comment tout ça a évolué. C'était sa plus belle relation amoureuse. Il ne se souciait de rien, il rigolait pour un rien. Il ne se souciait pas de ce qui pourrait ce passé s'il ratait sa vie, il ne connaissait pas vraiment la définition du mot responsabilité, ni même la notion du temps. Tout ça était très loin, et Aaron s'en voulait de repenser à ça.

L'arrogance et la méchanceté avaient pris possession du corps d'Aaron, il faisait mal au coeur et pas qu'un peu. Les mots d'Apollinaria l'avaient touché droit au cœur même s'il faisait semblant que non. Elle lui rappelait tellement de bons souvenirs mais, en même temps, des souvenirs bien moins beaux et glorieux. Je suis ravie que tu aies satisfait ton besoin irrépressible de me faire souffrir. Tu n'es plus comme avant Il gardait son calme devant la jeune femme, elle était bien assez mal comme cela sans qu'il n'en rajoute une couche. Une grande tristesse se ressentait à chacun de ses mots, Aaron le sentait. Et c'est vrai qu'il avait été odieu avec elle, mais c'était trop tard maintenant. Il la regarda dans les yeux Tu m'as faits souffrir, toi la première je te signale. Et je suis comme avant, avec toi c'est différent c'est tout. Je ne voulais pas en venir à sa, j'suis pas comme ça, mais toi tu n'y comprends rien, vraiment rien. Je te demande une simple explication, tu n'es pas fichue de me la sortir. Tu dois cacher quelque chose de lourd. Je vais vous révélez un secret. Lorsque aron s'était rendu à la presse, il avait demandé aux journalistes de ne faire qu'un seul journal avec écrit noir sur blanc la vie privée de la Luxembourgeoise. Ce journal lui était destiné à elle seule. Il avait payé les journalistes pour venir faire le petit cirque devant la maison. En aucun cas, le monde entier était au courant. Et quiconque dévoilerait ça au grand jour Aaron ne se gênerait pas pour l'envoyer en prison pour le restant de ses jours. La méthode Aaron, coup de pression. La jeune femme y croyait réellement, et c'était assez amusant, comique. Tu es sur de toi? Tu crois vraiment que c'est moi qui ai balancé tout à la presse? Je t'ai peut-être mené en bateau... Hm... Réfléchis-y.


J'ai fais du long, j'espère que ça te plaira. I love you
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 10 Mar - 14:09

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Apollinaria sentait sa carapace se fissurer petit à petit, tant les souvenirs commençaient à affluer sans arrêt. Tant de choses qu'elle préférerait oublier et prendre en tête tout ce qu'était en train de faire. Tout ce qu'il avait été capable de dévoiler à la presse, comment il avait réussi à la toucher au plus profond d'elle-même, comment il avait réussi à détruire toute trace d'un semblant d'amitié ou de sentiment chez la jeune femme. En un instant, facilement. Aaron avait tellement changé, avait tellement voulu se créer une protection qu'il avait brisé celle d'Apollinaria en un claquement de doigt. Bien sûr, il savait beaucoup de choses à propos de la jeune princesse, ils étaient sortis ensemble et avaient partagé beaucoup pendant quelques années à garder contact, à se voir en cachette alors qu'ils sortaient tous les deux avec leurs copain(e)s respectifs dans leur pays. Apollinaria ne demandait jamais ce qu'il faisait en Allemagne, avec ses possibles conquête et il ne lui posait pas de questions sur Alexandr. Malgré tout, toute cette organisation avait volé en éclat le jour où Alexandr avait fait sa demande à Apollinaria...

FLASH BACK ON

Alexandr et Apollinaria était au château de Septfontaines à Luxembourg, un soir. Il lui reprochait de ne pas prendre au sérieux leur relation et de sortir en parallèle avec un certain Aaron. « Ce n'est pas pourtant comme si tu avais à te plaindre de ma propre fortune ! 4,6 milliards d'euros, ça ne te suffit pas ? Il va falloir qu'on mette les choses au clair, une bonne fois pour toutes, Lili. Tu me rends fou mais je ne peux prétendre à aucun droit sur toi et, au fond, je ne sais même pas ce que tu veux. Si tu veux qu'on soit vraiment ensemble, si tu me veux moi ou alors Sixte. Demain ça sera sûrement un autre pour toi et une autre pour moi, mais pour l'instant, c'est TOI que je veux Lili, rien et personne d'autre que toi... » Apo s'était alors jetée à son cou pour l'obliger à arrêter de parler. Elle ne voulait absolument pas parler de relation sérieuse et ce qui se passait entre deux lui convenait parfaitement. Tout se serait passé comme d'habitude si une des femmes de chambre de la famille d'Apo n'avait pas eu besoin de passer par là pour aller faire des courses. Elle ne les auraient pas vu et tout aurait continué ainsi. Mais ce ne fut pas le cas, elle les vit et cette relation devint officielle et très importante aux yeux des parents adoptifs et du peuple Luxembourgeois. En effet, Alexandr s'appelait De Nassau, c'était le prince héritier de la couronne du Luxembourg. C'était son père qui gouvernait.

FLASH BACK OFF

Apollinaria avait alors rompu tout contact avec Aaron, qui ne voulait pas non plus -elle le pensait- être l'amant de la femme du prince du Luxembourg. Leur relation était mignonne lorsqu'ils étaient adolescents mais ils tombaient carrément dans le péché auquel Apollinaria se refusait. Ils avaient donc tout arrêté et la jeune femme pensait à cet instant qu'elle avait bien fait. Comment aurait-elle pu rester avec un homme capable de la trahir à ce point ? C'était inimaginable. Tout bonnement inimaginable. Tu m'as faits souffrir, toi la première je te signale. Et je suis comme avant, avec toi c'est différent c'est tout. Je ne voulais pas en venir à sa, j'suis pas comme ça, mais toi tu n'y comprends rien, vraiment rien. Je te demande une simple explication, tu n'es pas fichue de me la sortir. Tu dois cacher quelque chose de lourd. Apollinaria leva un sourcil avant d'éclater de rire tant ce qu'il venait de dire lui paraissait déplacé. Il déplaçait le problème, il lui remettait le bébé sur les épaules, essayant de s'enlever la responsabilité de ce qu'il venait de faire. « Oh mon dieu. Quel enfant tu fais ! "C'est toi qu'à commencé, c'est toi la méchante !" ? C'est ça ? C'est ça que t'essaye de me dire ? Que c'est moi qui t'es obligé à devenir aussi con ? » demanda-t-elle, complètement perdue.

Puis, finalement, Aaron décida de mettre un peu plus le bazar dans la tête de la jeune brune. Tu es sur de toi? Tu crois vraiment que c'est moi qui ai balancé tout à la presse? Je t'ai peut-être mené en bateau... Hm... Réfléchis-y. Apollinaria croisa les bras de nouveau avant de lever les yeux au ciel. Il voulait vraiment jouer à ça ? Il voulait jouer à celui qui dirait le plus de conneries ? Celui qui réussirait à mettre le problème sur les épaules de l'autre ? Elle prit alors une voix ironique pour lui répondre « Ah bon ? Alors c'est le diable alors qui s'est réincarné dans ton corps pour dévoiler à la presse toute ma vie ?! »

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 10 Mar - 18:13

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees

Elle l'avait quitté seulement en accord avec elle-même. Aaron elle l'avait évincé de la partie. Éliminé du jeu, elle en avait changé les règles au dernier moment, sans l'en avertir. Elle partait. Aaron savait qu'il n'était pas le meilleur parti pour elle, il était un connard sans cœur et sans pitié, elle était son souffre douleur -Non non plaisanterie, avant l'Allemand était un garçon adorable, tendre. C'est devenu un connard sans coeur et sans pitié, il y a une différence-. Désormais Aaron détestait les promesses, et davantage encore les engagements. L'hériter avait aimé cette relation qui l'avait détruit, atroce ironie. Elle était son jouet, son jouet fétiche à présent. « Tu vois Apollinaria, tu t'es plantée. » c'était la phrase qui venait de passer dans sa tête. Ils étaient debout l'un en face de l'autre. Et c'était dans ses yeux qu'il y avait de la haine, dans ses yeux qu'il y avait de la souffrance. Aaron considérait qu'il avait gagné, à voir la colère de la jeune femme.

« Oh mon Dieu. Quel enfant tu fais ! "C'est toi qui as commencé, c'est toi la méchante !" ? C'est ça . C'est ça que t'essaye de me dire . Que c'est moi qui te suis obligé à devenir aussi con ? » Aaron éclata de rire à la prononciation de chacun des mots de la Luxembourgeoise. Cette réplique lui fit penser à une dispute de Goss. C'est vrai qu'il avait réagi comme un gamin, on ne peut pas contredire ça. Mais elle aussi. Tous deux étaient fautifs par rapport à la situation actuelle. Ils se cherchaient mutuellement à s'envoyer des piques, maintenant ils en payaient le prix. Une mauvaise humeur, des tonnes de soucis et des mots balancés sans pour autant penser ce qu'ils disaient. « Merci, ça me fait plaisir. J'aime être con. Dès le moment où tu es partie, j'ai compris que tu étais une conne qui ne cherchait qu'à s'amuser avec mes sentiments. Surtout en apprenant ton mariage quelques mois après. Comment j'ai réagi à ton avis? Tu n'as pas pensé une seconde à moi, c'est ça que je te reproche. Encore, tu serais venue plutôt m'expliquer les choses, où au moment même me les dire en face au lieu de te barrer, j'aurais compris. Et tu crois vraiment que je suis une saloperie à aller balancer ta vie? Réfléchies deux secondes. L'Aaron que tu as connu est toujours là. Tu penses qu'il aurait pu faire ça? » Sa voix se brisa en prononçant chacun de ces mots. Son regard soutenait le sien. Aaron était mal à l'aise à son tour, ça en devenait presque jouissif pour elle. Il voulait lui faire mal, voire briller des putains de larmes dans ses yeux, la faire plier, chavirer, la faire vomir de souffrance mais il ne pouvait pas. Il se disait que s'il le faisait, il le regretterait toute sa vie. C'était bien plus facile que de la rendre heureuse, bien moins dangereux surtout. Le regard d'Aaron hésitait entre deux points, elle ou l'horizon. Le regard d'Aaron hésitait entre deux points, elle ou l'horizon.

« Ah bon ? Alors c'est le diable alors qui s'est réincarné dans ton corps pour dévoiler à la presse toute ma vie ?! » Elle considérait donc Aaron comme un diable. C'est certains quelle en avait le droit vu toutes les horreurs qu'il lui avait sorties. L'Allemand ne resta pas de marbre après cette phrase, une grande peine l'avait envahie. « Réfléchis merde! Crois-tu que j'suis un salopard au point de faire ça? Tu me déçois. Tout ce que je veux, c'est que tu comprennes la souffrance, la peur. Maintenant, dis mois, est-ce que tu penses que j'ai réellement balancé ta vie aux journalistes? » La voix de l'Allemand s’était faite froide, glaciale, dénuée de tous sentiments et pourtant elle comprendrait, il en était sûr. Il se recula et ajouta « Moi ce que je veux savoir c'est pourquoi tu t’es tirée, comme ça, sans me laisser aucune chance de protester? Pourquoi tu m’as abandonné? » C'était un cercle vicieux, une boucle infinie, un ascenseur interminable, ils descendaient à chaque fois un peu plus bas, lentement, tout en douceur pour mieux souffrir, une descente aux enfers qui ne peut pas s'arrêter ni même ralentir. Ils subissent, et attendent. Aaron laissait parler le sensible, la personne qu'il avait reniée depuis bien longtemps. Comme on dit, quand il y en a marre, y en marre.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 10 Mar - 19:13

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Aaron éclata de rire et Apollinaria aurait pu le suivre tant elle trouvait la situation bête et complètement gamine. Ils avaient l'air de deux inconnus qui se balançaient tout ce qu'ils pouvaient, tout ce qu'ils avaient sous la main. S'ils avaient eu des carottes ou des pommes de terre sous la main, ils auraient été capables de les balancer sur l'autre, de se prendre les cheveux, de se faire tomber à terre et de rouler sur la terre de ce foutu square dont elle ignorait presque tout il y a quelques jours encore. Mais voilà, il n'en était rien car ils avaient tous les deux été élevé dans les règles de l'art, de la politesse et du savoir-vivre de la haute bourgeoisie. Aaron, lui aussi, avait été élevé par une famille riche et il savait qu'il ne pouvait pas décemment se montrer en public dans un été de furie. Se montrer en public dans ce maudit square. Pourquoi cette idée lui était donc venu à l'esprit ? Pourquoi Lincoln Square ? Apollinaria regarda d'ailleurs autour d'elle, histoire de vérifier qu'elle n'avait pas été suivie. Il n'aurait manqué plus que ça, une photo dans le premier journal people des deux protagonistes de l'histoire. Mais il n'en était rien, personne aux alentours. Ils n'étaient que tous les deux et, finalement, elle ignorait si c'était une bonne idée ou pas. Si elle criait, qui viendrait l'aider ? Sans doute le revolver qu'elle avait tout le temps dans son sac... Ca pouvait aider à calmer les ardeurs. « Merci, ça me fait plaisir. J'aime être con. Dès le moment où tu es partie, j'ai compris que tu étais une conne qui ne cherchait qu'à s'amuser avec mes sentiments. Surtout en apprenant ton mariage quelques mois après. Comment j'ai réagi à ton avis? Tu n'as pas pensé une seconde à moi, c'est ça que je te reproche. Encore, tu serais venue plutôt m'expliquer les choses, où au moment même me les dire en face au lieu de te barrer, j'aurais compris. Et tu crois vraiment que je suis une saloperie à aller balancer ta vie? Réfléchies deux secondes. L'Aaron que tu as connu est toujours là. Tu penses qu'il aurait pu faire ça? » Apollinaria sentit son sang ne faire qu'un tour. Venait-il vraiment de l'insulter ? Il venait de l'insulter, elle en était sûre et pourtant, ne pouvait le croire. Comment avait-il osé la traiter de conne ? Elle n'en revenait pas et ses oreilles commençaient à douter de leur capacité à entendre correctement. Elles avaient dû mal faire leur travail, c'était impossible qu'elles aient entendu le mot "conne". N'est-ce pas ? Suivi à cela, Apollinaria n'en revenait pas de la mauvaise foi du jeune homme. Il n'allait pas lui faire croire qu'elle était la seule fautive. Leur première relation était une petite et insignifiante relation d'adolescents et quand elle s'était mariée, elle était tellement jeune qu'elle n'avait pas vraiment saisi tout ce que cela embrassait. Sa voix se fit sifflante et elle s'exclama, sans réussir à complètement se contenir mais ne balançant pas tout ce qu'elle avait sur le coeur. « Tu te fous de moi ? Dis-moi que tu te fous de moi ! Quand je me suis mariée, c'était à Alexandr, le prince du Luxembourg ! Tu croyais vraiment qu'on allait continuer de se voir tous les 36 du mois entre deux dîners, entre deux pays ? Et surtout, je ne crois pas que tu aies été vraiment attaché à cette relation vu le nombre de filles dont tu me parlais... » dit-elle en baissant progressivement le ton.

Puis la Luxembourgeoise demanda si le diable s'était réincarné dans son corps le temps de publier dans le journal tant d'inepties ce à quoi il répondit « Réfléchis merde! Crois-tu que j'suis un salopard au point de faire ça? Tu me déçois. Tout ce que je veux, c'est que tu comprennes la souffrance, la peur. Maintenant, dis mois, est-ce que tu penses que j'ai réellement balancé ta vie aux journalistes? » Elle inspira avant de reprendre « Je ne sais plus ce que je dois croire, Aaron. Tu en fais quoi de CA... ? » demanda-t-elle en sortant de son sac le journal où étaient publiés tous les secrets de la vie de la princesse, ou du moins une grande partie. Il ne pouvait pas dénier ça. Ca, c'était les faits. Elle lui mit sous le nez ses preuves avant de reprendre « Ca, tu vas me dire que je l'ai inventé ?! » Il ne pouvait pas nier, dire qu'elle l'avait diabolisé. Le fait de dévoiler tant de choses à la presse ne pouvait être l'oeuvre que d'un diable ou d'un semblable. « Moi ce que je veux savoir c'est pourquoi tu t’es tirée, comme ça, sans me laisser aucune chance de protester? Pourquoi tu m’as abandonné? » Apollinaria soupira violemment tout en sentant et en entendant le ton un peu désespéré et empreint de sentiments d'Aaron. Elle leva toutefois les yeux au ciel. Elle se sentait acculée et savait qu'elle ne pouvait pas le faire souffrir plus longtemps. Maintenant qu'elle avait compris ce qu'avait causé la rupture sur Milo, elle savait qu'elle devait lui dire. Le savoir était une chose, le faire, une autre. Quelques instants passèrent avant qu'elle ne s'exclame « Merde Aaron, merde ! Je ne sais même pas comment je peux dire ça maintenant mais... c'était beaucoup mieux pour nous deux. Si tu as bonne mémoire, tu sais comment a fini Alexandr... » Son mari était mort peu de temps après leur mariage et Apollinaria n'était absolument pas préparée à revivre un tel cauchemar.

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 10 Mar - 20:06

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Aaron n'a jamais été un adepte de l’amour. Il haïssait toutes ses connotations et la simple notion d’un couple. C’est vrai, à quoi bon ? L’amour finit toujours en désamour. C’est un fait. Personne ne s’aime vraiment longtemps, mais tout le monde fait comme si. On croit toujours que la rupture que l’on vit est la pire que l’on ai jamais eu… Jusqu’à la prochaine. Jusqu’à la vraie. On s’aperçoit alors que c’est souvent dans les petits moments, dans les moments les plus anodins qu’on puisaient notre bonheur ; dans un rire, un regard complice, un câlin devant la télé, un fou-rire entre deux rayons d’un magasin. Le deuil est douloureux. C’est douloureux pendant un repas de famille quand on ajoute instinctivement un couvert de plus ou devant un film qu’on aurait aimé voir à deux. C’est douloureux là, maintenant, d’y penser quand on aurait juste besoin de voir ses yeux. Dire ce que l’on ressent, libérer ses peines. Aaron, veut bien. Mais il sait comment ça s’appelle quand ça fait si mal, quand les souvenirs font serrer les dents. Revenir en arrière n’a jamais été possible, pas plus que de bondir dans le futur. Alors, on attend. On attend et on accepte de devenir un étranger dans le regard de celle qui nous connaissait le mieux. N’être plus qu’un vulgaire souvenir. N’être rien de plus qu’un ex, comme ceux qu’on ne supportait pas et se demander sans cesse où elle est, ce qu’elle fait, à qui elle pense, si elle sourit quand on pleure, si elle pleure quand on rit, si ses mains qui nous ont si souvent touchés en touchent un autre aujourd’hui, si elle dort seule dans le lit qu’on partageait, si la photo de nous est toujours accrochée au mur, si elle oublie, si elle a déjà oublié. On s’allonge sur notre lit, l’ancien, celui qu’on avait quitté pour le sien et on regarde le plafond. On attend. Que les heures passent. Que demain se lève. Un texto qui ne viendra plus. Un appel qu’on supplie. Un regard familier qui semble déjà si loin, trop loin. Dans une heure ça ira mieux et puis ça reviendra, comme ça, pour rien, à cause d’une odeur, d’un mot ou d’une chanson. On réalise que non, ce n’est plus notre moitié. On ne peut plus débarquer là, maintenant pour se blottir dans ses bras. Plus jamais. Le penser passe encore, mais le dire à voix haute est insupportable.

« Tu te fous de moi ? Dis-moi que tu te fous de moi ! Quand je me suis mariée, c'était à Alexandr, le prince du Luxembourg ! Tu croyais vraiment qu'on allait continuer de se voir tous les 36 du mois entre deux dîners, entre deux pays ? Et surtout, je ne crois pas que tu aies été vraiment attaché à cette relation vu le nombre de filles dont tu me parlais... » Elle n'avait pas tord, même pire elle avait raison et Aaron le savait bien. Sur tout. Ses mots sonnaient vrais, se répercutaient dans la boîte crânienne du jeune homme, pour que lui éclate à la gueule la futilité de sa vie. « Alexandr? Non sans blague, tu crois que je savais pas. Je savais bien évidemment que tu n'étais pas la femme de ma vie, donc je savais bien qu'il y aurait eu une fin. Mais je pensais que tu allais être assez honnête pour m'expliquer le pourquoi de ton départ. Les filles, effectivement je les enchaînent. Pourquoi? Parce que je ne crois plus en l'amour. Je ne veux plus jamais connaître ce sentiment.» Aaron venait de lui balancer ces mots d'une voix attristée. « Je ne sais plus ce que je dois croire, Aaron. Tu en fais quoi de CA... ? » Elle tendit le journal, celui où les informations concernant sa vie était inscrites noir sur blanc. Je ne pus m'empêcher de soupirer avec un sourire en coin. « Tu as fait un tour dans une des librairies de la ville? Si oui, tu as du voir que ce journal n'y était pas. Toi seule, le possède. Qu'est-ce que tu dis de ça? » Aaron attrapa le journal et y jeta un rapide coup d'oeil en rigolant même si au fond de lui, il n'était pas bien du tout. « Tu sais, c'est facile pour Aaron Williams, de payer des journalistes, tu fais ce que tu veux d'eux après. »

Après que Aaron lui ait réclamer des explications, la jeune Luxembourgeoise répondit « Merde Aaron, merde ! Je ne sais même pas comment je peux dire ça maintenant mais... c'était beaucoup mieux pour nous deux. Si tu as bonne mémoire, tu sais comment a fini Alexandr... » L'Allemand ne voyait pas vraiment où la jeune femme voulait en venir. Mieux pour eux? Peut-être, sûrement... Alexandr avait était tué, et rien que de prononçer le nom de celui faisait beaucoup de mal à la princesse, rien qu'au son de sa voix Aaron l'avait déceller. « Je vois... J'aurais fini à la place d'Alexandr sinon, c'est ça que tu veux dire? Remarque, je serais mort. Donc un avantage pour toi. Puis-ce que je suis le diable incarné. » Aaron lâcha ces mots froidement.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyDim 11 Mar - 19:15

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Apollinaria n'en croyait pas ses oreilles. Comment pouvait-il dire qu'elle l'avait laissé tomber sans donner d'explications ? La dernière fois, d'accord, mais pas la première ! Pas quand elle était fiancée à Alexandr. Une fois la bague passée à son doigt, Apollinaria ne se sentait plus la même et n'avait nullement envie de compliquer une situation qu'elle ne contrôlait pas totalement. Être mariée à un prince n'est pas une mince affaire et si des infidélités avaient été connues, ce n'est pas seulement elle qui aurait été traînée dans la boue, mais également Aaron, Alexandr et toute la famille princière. Tout aurait pu basculer dans un sens ou dans l'autre à cause d'une pauvre décision sentimentale. Enfin, sentimentale si on pouvait dire ainsi. Aaron et Apollinaria ne s'était jamais promis un grand et flamboyant amour qui durerait jusqu'à la fin de leurs jours. Ils étaient adolescents et s'amusaient de temps en temps. Elle savait qu'Alexandr s'amusait également de son côté mais la relation Apo/Alexandr était particulière. Comme si ça avait été la seule, la réelle, celle avec des sentiments. Comme s'il leur fallait leur dose de conneries à côté pour pouvoir vivre leur histoire cachée qui s'est révélée bien trop tôt à leur goût. Ils seraient bien restés dans cette situation encore quelques temps mais ils avaient été découverts par une femme de chambre et tout avait été chamboulé. Apollinaria avait dû expliquer à Aaron qu'elle sortait avec l'héritier d'un pays et que son éducation lui empêchait ce genre "d'à côtés". Elle ne pouvait décemment pas se permettre de tromper Alexandr et, dès que leur relation fut officielle, c'est comme cela qu'elle le ressentait. Dès qu'elle voyait Aaron, elle avait l'impression de tromper Alexandr. Et cette sensation la suivait jusqu'à présent puisqu'elle se sentait relativement mal à l'aise de n'avoir rien dit encore à Milo à propos de leur histoire et de ces journaux. Bien qu'elle se persuade qu'elle préférait gérer tout de seule cette affaire, elle devait reconnaître qu'elle ne pouvait pas se livrer entièrement à quelqu'un. Il n'y avait que son père qui semblait comprendre tout ce qu'elle pensait, tout ce qui la tracassait, tout ce qu'elle comptait faire.

« Alexandr? Non sans blague, tu crois que je savais pas. Je savais bien évidemment que tu n'étais pas la femme de ma vie, donc je savais bien qu'il y aurait eu une fin. Mais je pensais que tu allais être assez honnête pour m'expliquer le pourquoi de ton départ. Les filles, effectivement je les enchaîne. Pourquoi? Parce que je ne crois plus en l'amour. Je ne veux plus jamais connaître ce sentiment. » Un peu surprise, Apollinaria lâcha dans un soupir « Parce que... tu l'as connu... ce sentiment ? » Elle n'était pas sûre d'avoir bien entendu et compris ce qu'il venait de dire. Venait-il de lui avouer qu'il l'avait aimée ? Sentant son coeur faire des bonds inhabituels dans sa poitrine, elle tentait de remettre de l'ordre dans ses pensées et de se souvenir qu'en face d'elle se tenait l'être odieux qui avait dévoilé à la presse toute sa vie. Mais elle peinait car, un instant, elle crut revoir le Aaron qu'elle connaissait, celui qui la faisait mourir de rire et qui n'avait pas une citrouille à la place du cerveau. Un instant seulement car il reprit immédiatement, sourire en coin. « Tu as fait un tour dans une des librairies de la ville? Si oui, tu as du voir que ce journal n'y était pas. Toi seule, le possède. Qu'est-ce que tu dis de ça? » Alors qu'il riait, Apollinaria sentait son sang ne faire qu'un tour. Il était sérieux ? Il avait réellement fait cela ? Il lui confirma en continuant, vraisemblablement très fier de lui. « Tu sais, c'est facile pour Aaron Williams, de payer des journalistes, tu fais ce que tu veux d'eux après. » Elle ne sut pas ce qui la gêna le plus. Etait-ce la bêtise des journalistes face à l'argent ? Etait-ce la quantité d'argent qu'il avait dû débourser pour qu'ils ne disent rien ? Etait-ce sa fourberie ? Peut-être tout à la fois. Peut-être était-ce tout à la fois qui lui donna envie de sortir son revolver de son sac. Il commençait vraiment à la faire tourner en rond. Elle ne montra pourtant rien et se contenta de lâcher « C'est... vicieux. » Puis, après quelques secondes, elle reprit la parole, le ton un peu plus fort cette fois-ci « Mais du coup, je ne comprend quel était ton intérêt ? Où est-ce qu'est ton intérêt ? » Il n'aurait pas le plaisir de voir Apollinaria suivie à chacun de ses déplacements, jugée. Alors, pourquoi ? Pourquoi avait-il fait cela ? Elle n'arrivait pas à comprendre ses schémas de pensées si complexes et obscures.

Puis Aaron demanda des explications sur leur rupture. « Je vois... J'aurais fini à la place d'Alexandr sinon, c'est ça que tu veux dire? Remarque, je serais mort. Donc un avantage pour toi. Puis-ce que je suis le diable incarné. » Soulevant un sourcil, la jeune Luxembourgeoise lâcha d'un ton aussi glacial que celui de l'Allemand « Si j'avais voulu ta mort, tu le serais déjà. » Elle ne rigolait pas et savait également qu'Aaron n'ignorait pas ses capacités de tir et son sang froid dans des situations complexes. Après tout, son père n'était-il pas un ancien agent du KGB ?

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyMer 14 Mar - 19:00

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Aaron avait connu l'amour, le vrai. Ce qu'il ne cherchait pas . Une relation stable. Ce qu'il ne voulait pas . Une relation uniquement basée sur le sexe, où il serait traité en vulgaire charcuterie. Ce qu'il n'attendait pas . L'amour, évidemment. Aaron avait beau avoir un passé sombre en ce qui concernait son vécu, sa souffrance, il n'en était pas moins un garçon de bonne famille, qui accordait de l'importance à beaucoup de valeurs un peu « Vieux jeu » tel que la courtoisie, le respect, la politesse -avec les personnes qu'il apprécie évidemment, les autres, c'est la vulgarité, la méchanceté-. Il était clair que ses affections à de telles valeurs ne l'avaient pas empêché de fréquenter des mauvaises personnes, de se faire très souvent entraîner dans des histoires pas possibles. Mais c'était ce type d'expériences qui l'avait poussé à attacher autant d'importances à ces principes. Il ne voulait plus se faire entraîner dans la merde, il savait au fond de lui, qu'il valait mieux que ça. Depuis quelques semaines, Aaron traversait une phase de changement radical. Nouvelle vie, nouveaux objectifs, nouvelle personne. Du coup, beaucoup de choses étaient entrées en jeu dernièrement... Une belle rencontre, Skye. De nombreuses disputes avec Apollinaria également.

« Parce que... tu l'as connu... ce sentiment ? » Amour, Gloire et beauté. Le combo parfait, le combo rêvé de tous. Ou presque de tous. Aaron, depuis petit, n'avait rêvé que de gloire et beauté. L’amour était une chose encore futile et sans intérêt à ses yeux, il pensait qu'il n'avait nul besoin d’amour dans sa vie. À quoi servait-il ? Ses parents ont connu l’amour et ses désagréments, surtout ses désagréments, ses conséquences. Tomber amoureux n’avait jamais rien de bon, il y avait toujours une récompense des plus désagréables pour avoir osé tomber amoureux. Même dans les contes de fées, l’amour avait un prix, un prix coûteux et ingérable. Pour toutes ces maintes raisons, il avait décidé de passer son tour quant à l’amour, la gloire et la beauté lui suffisaient amplement. Les choses les plus simples à obtenir selon lui. Certes, il avait abdiqué également face à ce sentiment injuste. Une fois. Il était jeune, et avait surtout été inconscient, con. Une fois. Il paraît qu’on ne contrôle pas ces trucs, malheureusement pour lui. Malheureusement pour tous. Ça vous tombe sur la tête sans prévenir, sans que vous y soyez préparés. C’est l’amour, c’est n’importe quoi. « Oui je l'ai connu. Pas toi? »

Cette conversation avait fait le plus grand bien à Aaron. Au début il n'y avait pas cru du tout. En voyant qu'elle avait engagé une conversation avec lui, il croyait que tout était fini, qu'il avait perdu Apollinaria pour de bon, pour toujours. Sauf que non. Il commençait presque à croire qu'elle s'accrochait à lui, c'est vrai ils se parlaient souvent en ce moment même si c'était une fois de plus pour s'expliquer. Rendez-vous compte, si longtemps qu'il n'avait plus vu son angélique visage ni entendu sa voix. « C'est... vicieux. Mais du coup, je ne comprends quel était ton intérêt . Où est-ce qu'est ton intérêt ? » L'intérêt? Bonne question. Aaron avait juste eu envie de la faire rager, mais surtout de la faire revenir vers lui. Il savait qu'elle ne se gênerait pas à venir le voir sachant qu'il avait tout balancé à la presse. S'il n'avait rien fait, et se serait retiré, la guerre aurait été finie et il ne l'aurait plus revu, du moins très peu. « J'aime te voir énervée, t'es si mignonne. Et au moins, tu reviens me voir.» lui dit-il accompagné d'un sourire, il plaisantait. La Luxembourgeoise enchaîna « si j'avais voulu ta mort, tu le serais déjà. » Ouh. C'est vrai que si la princesse l'avait voulue, elle aurait très bien pu. Ce milieu était le sien. « C'est vrai... C'est vrai! Dans tous les cas, je sais que tu ne veux pas ma mort. Qu'est-ce que Apollinaria serait sans Aaron? Bonne question. » lui lança-t-il en rigolant. La situation était désormais détendue, l'hériter avait baissé le ton. Il espérait qu'Apollinaria en fasse de même.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyMer 14 Mar - 22:13

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Apollinaria ne s'attendait absolument pas à ce genre de révélation. Elle était venue dans un but précis, très précis : faire comprendre à Aaron à quel point il la débectait et qu'il avait intérêt à retirer fissa tous les journaux qu'ils portaient dans leurs lignes la vie de la jeune princesse. Mais tout ne se passait pas vraiment comme prévu et ça commençait un peu à partir dans tous les sens, sans qu'elle ne se souvienne où tout avait débuté, où tout avait foiré. Elle perdait un peu pied et détestait cette sensation. Sans doute était-ce parce qu'elle entr’apercevait le Aaron d'avant et que c'était très mauvais. Très mauvais si elle voulait réussir à garder un visage froid et fermé et lui faire passer son message qui commençait à s'amenuiser un peu. Son esprit était un peu sans dessus dessous et c'est pour cela qu'elle lui demanda, un peu surprise s'il avait connu le sentiment amoureux. Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il lui avoue qu'il l'avait aimée, il ne lui demandait surtout pas cela et elle regretta amèrement d'avoir laissé filé entre ses lèvres ces paroles. Elle ne voulait pas savoir, pas revenir en arrière. Pas se souvenir. « Oui je l'ai connu. Pas toi? » Surprise, elle ouvrit la bouche avant de la refermer, se rendant compte qu'elle devait avoir l'air idiote à le fixer comme ça. Elle ne voulait pas trop extrapoler, imaginer des scénarii inimaginables. Il avait dit qu'il avait déjà été amoureux mais pas forcément d'elle, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? Elle demanda d'une petite voix « De... de moi ? » Elle chercha les yeux de l'Allemand, cherchant à comprendre et à vérifier s'il était sérieux ou non. Après tout, ça aurait pu être encore une de ses blagues foireuses et elle n'avait nullement envie d'être la cible de ses moqueries. Encore une et elle lui foutait son coup de poing dans la figure. Elle ne voulait pas répondre à sa question pour la simple et unique raison que ça avait été le pourquoi de leur rupture. Le bordel dans ses sentiments et dans son esprit avaient précipité son départ d'Afrique et elle ne comptait pas vraiment l'expliquer maintenant, dans cette situation.

Finalement, Aaron lui avoua qu'il n'avait crée qu'un seul journal à son attention. Un peu choquée par de telles méthodes, elle lui demanda où était son intérêt. Elle ne voyait Aaron que comme un manipulateur qui avait des intérêts dans tout ce qu'il faisait et elle ne voyait pas où étaient maintenant ses intérêts dans cette foutue histoire. « J'aime te voir énervée, t'es si mignonne. Et au moins, tu reviens me voir.» Il souriait. Ah, il souriait le bougre. Il était content de lui et de ses petites blagues. La Luxembourgeoise leva les yeux au ciel. Finalement, il n'avait pas changé, il restait le même mais ce n'était pas forcément une qualité. Il l'agaçait autant qu'avant. Apollinaria lui avoua ensuite d'un ton froid que s'il elle avait voulu sa mort, il serait déjà emballé dans son sac mortuaire. Elle avait pris des cours de tir avec son père et était aussi à l'aise avec un revolver qu'un tireur d'élite professionnel. Elle n'avait de compte à prendre à personne sur ce terrain là et Aaron ne l'ignorait pas. « C'est vrai... C'est vrai! Dans tous les cas, je sais que tu ne veux pas ma mort. Qu'est-ce que Apollinaria serait sans Aaron? Bonne question. » Il riait. Il semblait prendre plaisir à la conversation mais elle ne savait plus trop quoi penser. C'est pourquoi elle choisit pour une sortie mi-figue mi-raison en répondant « Apollinaria sans Aaron serait en ce moment même en pleine manucure. C'est de ta faute si mes ongles sont lamentables... » Elle esquissa un sourire tout en s'auto-flagellant. Pourquoi est-ce qu'elle lui souriait ?

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyJeu 15 Mar - 21:26

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees

Une journée banale, plus que banale. Dans le fond cela l'ennuyait fortement, il détestait se lever pour ne rien faire, ne rien vivre. Aaron était toujours à la recherche de nouvelles sensations, de choses qui viendraient pimenter sa vie. Pourtant aujourd'hui n'était que le vague reflet d'une vie absolument normale, se lever, aller au boulot -à la base- et de toutes évidences rentrées. Pourtant, il savait que tant que l'aiguille indiquant l'heure ne sonnait pas minuit, tout était susceptible de changer, du moins c'est ce qu'il espérait plus que tout au monde. Alors, l'Allemand ferait tout pour que ce jour se modifie quelque peu. Dans le fond sa vie se résumait à ce moment, il était toujours comme cela. À chercher des embrouilles, chercher de nouvelles sensations qui lui donneraient l'impression d'être un peu plus vivant, et pas l'impression de survivre. Aaron n'était pas suicidaire ou quoi que ce soit, il aimait la vie, il la trouvait simplement barbante, bien trop souvent. Alors, aujourd'hui il savait que tout était de sa faute, seulement il avait bien trop de fierté pour le reconnaître et aussi, il appréciait la jeune femme en face de lui, c'était un fait, très gênant pour le jeune Allemand. Et puis sa journée ne se révélait pas si banale que ça finalement.

« De... de moi ? » Aaron se demandait comment la jeune femme arrivait à douter de ça. C'est vrai, rien qu'à le voir, on savait qu'il était amoureux. « Oui. Je me souviens encore de nos derniers moments ensemble comme si c'était hier. Nous étions encore jeunes, heureux et pleins de vie. Tout était tellement beau. L'amour était là, et c'était le plus important à nos yeux. Il était impossible de nous séparer à l'époque. Personne jusque-là n'avait vraiment réussi. Ou alors, ces quelques personnes n'avaient sûrement pas la volonté de le faire. C'est toi, et seulement toi qui avais le pouvoir de tout détruire et c'est ce que tu as fait. » Sa voix était devenue un murmure, un peu perdue, il ne savait pas quoi ajouter, le jeune Allemand ne trouvait pas les mots.

« Apollinaria sans Aaron serait en ce moment même en pleine manucure. C'est de ta faute si mes ongles sont lamentables... » Étrangement, la jeune princesse souriait à son tour. Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas adressés un sourire, c'était du tout nouveau pour chacun d'eux. Ils connaissaient les insultes, les disputes, mais pas le côté positif de leurs relations. A-vrai dire, il n'y avait pas de côté positif au présent, mais au passé, tellement! « Oh mince, j'en suis désolé! Moi, je peux te les faire tes ongles si tu veux héhé. » continua-t-il, une pointe d'humour dans la voix. Son sourire s'étala davantage tandis qu'il repensait aux souvenirs. Quoi ? Qu’est-ce qu'il venait de dire? Lui proposer de faire ses ongles? Seigneur, donnait lui la télécommande et laissez-le revenir en arrière. Il trouvait ça tellement stupide ce qu'il venait de dire, mais drôle. Et il essayait de partir sur une conversation agréable, pourquoi pas? Est-ce qu'il était temps que la hache de guerre soit abattue? Aaron ne savait pas vraiment ce qu'il faisait, il était perdu et se laissait donc aller où le vent l'emmenait. L'Allemand décidait d'abandonner pour l'instant -car oui, il attaquerait de nouveau un jour- pour avoir droit à ses explications.
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyJeu 15 Mar - 22:38

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Apollinaria resserra son manteau contre son corps, essayant de se donner une contenance, complètement perdue. Son regard erra sur les contours du visage d'Aaron, tentant de comprendre ce qui se passait, comment ils en étaient arrivés là. Comment ils étaient arrivés à se détester, à se tirer dans les pattes et à balancer toutes las vacheries possibles et inimaginables. Comment ils en étaient arrivés maintenant à parler de l'amour. C'était la question principale pour l'instant. Pourquoi est-ce qu'ils parlaient de ça et pourquoi elle n'arrêtait pas tout de suite cette mascarade. Pourquoi elle avait l'envie irrépressible de savoir ce qu'Aaron avait sur le coeur, ce qu'il avait ressenti pour elle. Et d'un autre côté, celle tout aussi irrépressible de lui donner une claque pour qu'il arrête tout de suite. Elle s'en voulut d'avoir laissé filer la question pour savoir si c'était d'elle qu'il avait été amoureux. Ah, l'amour. Drôle de mot pour une drôle de sensation, idiote et complètement inutile. Pourtant, la jeune Luxembourgeoise était sûre de l'avoir ressenti pour son défunt mari et quelque chose d'approchant pour Aaron. Rien que d'y penser, elle voulut se fouetter la cervelle avec une raquette de tennis. Réussir à la balancer au plus loin pour qu'elle arrête enfin de lui pourrir la vie. Pourquoi est-ce qu'elle pensait aux sentiments qu'elle aurait pu avoir pour son ex alors qu'elle était censée le détester ? « Oui. Je me souviens encore de nos derniers moments ensemble comme si c'était hier. Nous étions encore jeunes, heureux et pleins de vie. Tout était tellement beau. L'amour était là, et c'était le plus important à nos yeux. Il était impossible de nous séparer à l'époque. Personne jusque-là n'avait vraiment réussi. Ou alors, ces quelques personnes n'avaient sûrement pas la volonté de le faire. C'est toi, et seulement toi qui avais le pouvoir de tout détruire et c'est ce que tu as fait. » Prenant de pleine face la déclaration inattendue de l'Allemand, la jeune princesse baissa la tête. Elle n'imaginait pas qu'il puisse ressentir cela et qu'elle l'ait fait autant souffrir. Tout ce qu'il disait semblait tellement naïf, tellement idyllique mais elle n'eut pas la force et l'envie nécessaire de lui balancer dans les dents une réplique bien sentie. Apollinaria prit alors le temps de mettre un peu d'ordre dans son esprit avant de répondre, d'une toute petite voix, cherchant le regard de son interlocuteur, expliquant un peu par ce biais le pourquoi de la rupture « Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre... » Elle n'en revenait pas d'avoir dit ce genre de choses et avait l'impression que quelqu'un d'autre qu'elle-même avait pris les commandes de son cerveau et prenait un malin plaisir à faire exactement le contraire de ce qu'elle aurait dû faire.

Puis ce fameux cerveau étranger prit encore les devants en faisant dire à la jeune femme en souriant une affaire de manucure. « Oh mince, j'en suis désolé! Moi, je peux te les faire tes ongles si tu veux héhé. » Apollinaria éclata de rire, sans pouvoir se retenir, rien que de penser à Aaron faisant les ongles. « Si je vais chez la manucure, c'est pour qu'ils soient beaux, pas pour les voir tomber en lambeaux comme tu risquerai de le faire... »

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 17 Mar - 0:17

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees

« Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre... » Cette phrase résonnait dans sa tête sans arrêt, et voilà que la jeune femme venait de la lui sortir. C'est vrai que sur le moment Aaron ne souriait pas vraiment face à tout ça. Mais il était temps de passer à autre chose, il fallait faire un effort. Il fallait qu'ils se parlent, sans faire les gamins à se disputer. L'hériter était là, souvent à se demander comment ils en étaient arriver là? A se pourrir la vie, à se détester. Du moins, c'est ce qu'il faisait croire. Il ne détestait pas Apollinaria, loin de là, il était et est toujours très attaché à elle il ne voulat juste pas l'admettre. Dans tous les cas, si il l'admet c'est qu'il est malade croyez moi. Les hommes et la fierté, c'est surement leur plus grande faiblesse. Un match, c'est la bonne solution, on dépense de l'énergie, on s'amuse et cela créer des liens entre rivaux. Bref, tout cela pour dire qu'il n'y avait aucune pression, juste un amusement. En gagnant la partie, Aaron était presque sur que l'autre équipe allait demander une revanche. C'est ce qu'il avait fait avec la princesse, il l'avait provoqué et attendait quelle riposte et c'est ce quelle avait fait. Ils en était maintenant au stade des blagues, comme quoi tout ce qu'il avait fait servait à quelque chose. « C'est pas faux. Mais dis moi... Toi, tu as été amoureuse de moi ?» La question qui tue? La question à ne pas poser? La question qui fait trembler ? Peut-être.

C’était comme un rêve qui devenait réalité. C’était littéralement la concrétisation de semaines et de semaines de travail. Pendant tout ce temps, il avait eu l’impression de revêtir les costumes de résistants, s’efforçant de tout faire le plus efficacement possible et dans la plus grande discrétion. Car s’il venait à se faire découvrir… ce serait la fin. Mais par un quelconque miracle, tout s’était déroulé exactement comme prévu. À plusieurs reprises, il avait craint que tout ne tombe à l’eau. Mais voilà, ils y étaient. Les rires s'étaient installés sur leurs visages, cette date resterait gravée -Plaisanterie-. Après de longues heures passées à discuter -l'accumulation de longues minutes-, et pas toujours dans un climat des plus agréables, ils étaient parvenus à un accord. « Si je vais chez la manucure, c'est pour qu'ils soient beaux, pas pour les voir tomber en lambeaux comme tu risquerai de le faire... » L'Allemand éclata de rire, le sourire aux lèvres, s’efforçant d’enfouir tous ses souvenirs et ses sentiments douloureux loin d'ici. Il profitait de l'instant présent, ça faisait si longtemps. « Mais voyons, tu ne m'as jamais vu faire des ongles, j'peux te dire que j'suis un pro héhé. C'est bête j'ai pas mes outils pour travailler, j'me serais bien mis à te les faires tes n'ongles. » Il sourit à nouveau, plus sincèrement cette fois-ci, en chassant mentalement les images qui étaient venues envahir son esprit alors qu’il avait regardé Apollinaria. Des flashs de leur dernière discussion, qui avait été des plus douloureuses. Dans la limousine, rien qu’eux, dans une très belle limousine noire, autour d'un verre. Ils avaient levé la voix plus d’une fois au cours des quelques minutes, pourtant, c’était une dispute, c’était tout simplement le désespoir qui s’exprimait avec toute la force dont ils étaient encore capables. Mais Aaron avait mis une fin à la conversation, et, par la même occasion, à leur relation tout entière, estimant qu’il ne restait plus rien à sauver entre eux. Cela ne changeait rien à la douleur qu’il éprouvait encore aujourd’hui en repensant à cette conversation, à tout ce qu’ils avaient traversé, et à ce qu’il en restait aujourd’hui : rien. Mais Aaron ne voulait pas en parler, il ne voulait pas plomber l’ambiance ni décevoir la princesse en reparlant de tout ça.

L'héritier se lançait dans une aventure, qui allait sûrement le décevoir de nouveau. Mais il fallait tenter « Que dirais-tu de passer un peu de temps avec moi aujourd'hui? J'ai envie de te prouvé que le Aaron Williams que tu as connu autrefois est toujours là. »
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 17 Mar - 16:23

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« C'est pas faux. Mais dis moi... Toi, tu as été amoureuse de moi ? » Apollinaria fronça le front, l'air complètement déboussolée. Bien sûr, elle s'attendait à ce qui lui pose cette question mais elle n'avait pas réussi à trouver une réponse adaptée. Son cerveau oscillait entre donner l'ordre d'éclater de rire, de lui mettre une claque et d'essayer de dire une vérité s'approchant de ce qui s'était passé. Si elle répondait clairement à cette question, il aurait la réponse à sa question sur la rupture. Cette fameuse rupture qui avait été la cause de tous les maux, de tout ce qui étaient en train de se passer. Si seulement elle avait pu trouver une excuse crédible quand elle l'avait quitté en Afrique, ils n'en seraient pas là, à se poser des questions aussi existentielles sur un sentiment qu'elle mettait en second dans ses priorités premières. Quand elle sortait avec quelqu'un, il fallait qu'elle ressente quelque chose, qu'elle lui trouve de nombreuses qualités mais elle ne mettait jamais le mot "amour" sur l'histoire qu'ils vivaient. Il n'y avait eu qu'une seule exception et il était devenu son mari. Elle ne faisait pas les choses à moitié. Bien sûr, il fallait prendre en compte qu'elle était extrêmement sélective et qu'elle n'était pas sortie avec beaucoup de gars. Ils se comptaient sur les doigts d'une main et elle n'avait avoué ses sentiments qu'à un seul d'entre eux, mais il n'était plus capable d'en témoigner. Même son petit-ami actuel, Milo, n'avait pas eu la chance (?) d'entendre ces quelques mots sortir de sa bouche et elle n'était pas sûre de pouvoir le lui dire de sitôt. C'était comme un mot interdit pour elle. Certes, elle se considérait comme romantique mais l'amour était quelque chose qu'elle ne pouvait pas décidément pas dire à ceux qui étaient chers à ses yeux et, à ceux qu'elle était censée détester également, notamment Aaron ici présent. Son cerveau choisit alors de lui intimer de faire la moue, ce qu'elle fit immédiatement. Un léger rire s'échappa également de ses lèvres. Elle prit un visage du genre "tu te fous de moi ?" qu'elle espérait convaincant « Sérieusement ? » Elle éclata de rire avant de reprendre « Moi, amoureuse de toi ? » Elle secoua la tête, comme si cette suggestion était complètement absurde, s'obligeant à penser qu'elle était réaliste. Il ne fallait absolument pas qu'il se mette à douter et à penser qu'elle avait pu avoir des sentiments pour lui.

« Mais voyons, tu ne m'as jamais vu faire des ongles, j'peux te dire que j'suis un pro héhé. C'est bête j'ai pas mes outils pour travailler, j'me serais bien mis à te les faires tes n'ongles. » Il éclata de rire et Apollinaria se joint à lui. Elle avait vraiment du mal à l'imaginer faire des ongles, maniant avec dextérité les vernis et, surtout, ça amoindrissait beaucoup sa virilité. Son regard passa des pieds à la tête de Aaron avant qu'elle ne réponde, sourire aux lèvres « Vraiment ? Je vais te prendre au mot, fais attention ! » Elle serait capable de lui ressortir ça dans des soirées par exemple, entourés de monde. Mais soudain, elle se rendit compte que ça voulait dire la revoir, discuter de nouveau avec lui, le recroiser dans les rues et les soirées mondaines de New-York et elle n'avait pas encore décidé de la stratégie à adopter avec lui. Devait-elle continuer à le détester même si ça semblait impossible ? « Que dirais-tu de passer un peu de temps avec moi aujourd'hui? J'ai envie de te prouvé que le Aaron Williams que tu as connu autrefois est toujours là. » Apollinaria fit un pas en arrière, un peu surprise par cette proposition. Venait-il vraiment de lui demander ça ? Finalement, les mots vinrent avant qu'elle n'eut le temps de réfléchir. « Pourquoi pas... » Mais elle se reprit tout de suite, le ton un peu plus dur, levant un doigt pour l'empêcher de parler avant elle « Mais je doute qu'il soit toujours là... »

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 17 Mar - 19:10

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees
Ce n’était pas les retrouvailles souhaitées ou même voulues, mais est-ce qu’un jour Apollinaria s'est dit « Je vais retrouver Aaron ». Et bien quand on y pense non, elle n’a jamais rien fait pour le retrouver non plus. Et pourtant Dieu sait comment ils ont été importants l'un pour l’autre durant leur jeunesse. Je dirais même que sans Apollinaria, Aaron ne serait pas devenue le garçon qu’il est maintenant. Il aurait surement été bien moins respectueux envers les femmes, bien plus chien si vous me permettez cette phrase -il lui fait croire qu'il est devenu un monstre, et il faut avouer que ça marche à merveille-. Oui quand a un gosse de riches on a tendance à devenir un don juan, un coureur de jupons. Les deux jeunes gens s'étaient souvent croisés dans la rue, dans des soirées sans jamais s'adresser la parole. Il avait fallu que la limousine de la princesse tombe en panne et que l'Allemand passe par là, pour relancer une conversation qui d'ailleurs n'avait pas été très agréable. Maintenant, ils en étaient là, à rigoler ensemble. C'est dingue comme les choses peuvent changer en si peu de temps.

« Sérieusement ? Moi amoureuse de toi ? » La jeune femme éclata de rire après ce qu'elle venait de dire. Pour masquer la grande tristesse qui venait de l'envahir, Aaron lui adressa un sourire, vous imaginez qu'au fond de lui le garçon était vexé. L'idée de penser qu'elle avait pu l'aimer était si absurde que ça? C'est vrai que l'Allemand avait tous les droits pour se le demander, ils avaient été si bien, si heureux et Apollinaria avait été amoureuse c'est certain, mais ça c'est ce que pensait Aaron. Allez savoir... Peut-être s'était-il trompé, mais même si c'était le cas, il ne l'admettrait jamais. L'idée qu'elle n'est jamais été amoureuse de lui, lui piétinait le coeur mais il ne savait pas pourquoi, la logique veut qu'il s'en fiche, mais NON et c'est là où le problème se trouve. « Évidemment, j'suis vraiment con d'avoir penser ça! » Le jeune héritier marqua une pause, ce qu’elle venait de dire ne lui avait pas forcément plus. Au moins le garçon était fixé sur les choses, elle lui avait donné en quelque sorte la raison de leur rupture, il déduisait avec le peu d'éléments qu'il détenait.

Des amis, quelque chose de tellement banal pour la plupart des gens. Mais Aaron ne se souvenait pas avoir seulement eue une fois dans sa vie une véritable amie. Quelqu’un qui l’écouterait, le consolerait et ce, sans rien attendre en retour. Quelqu’un avec qui il pourrait rire, mais aussi pleurer, et qui jamais ne le laisserait tomber. Et les gens qu’il côtoyait en soirées le faisaient plus pour son compte en banque et son statut en Allemagne que pour lui-même. Chacun voulait sa part du gâteau, mais de là à être amie avec Aaron non. Il espérait pouvoir repartir à zéro sur New York, se lier d’amitié avec des gens, qui ne voudraient pas de lui pour son fric, même s'il était sûrement plus riche que la plupart d’entre eux. Il était prêt à faire des efforts, vraiment, et aujourd'hui, c’était le commencement d’une nouvelle vie. Une nouvelle vie où il voulait qu'Apollinaria compte parmi les personnes importantes à ses yeux. Mais le destin avait une dent contre lui, l’empêchant d’avancer. Il était prêt à tout pour arranger les choses, mais il se demandait pourquoi? Pourquoi maintenant il voulait renouer quelque chose avec elle. Rien que d'être une connaissance aux yeux de la jeune femme lui ferait plaisir. Il ne demandait pas la lune, il ne tentait pas non plus d'être ami avec, juste de rester en contact.

Les deux jeunes étaient partis sur une discussion concernant les ongles. « Vraiment ? Je vais te prendre au mot, fais attention ! » Aaron éclata de rire à nouveau, il ne voyait pas quoi répondre après ça donc en guise de réponse il fallait qu'elle se constante d'un sourire accompagné d'un petit clin d'oeil. L'Allemand venait de lui proposer de passer un moment avec lui, afin qu'elle voit que l'Aaron David Williams qu'elle avait connu était toujours là. La princesse fut surprise et lui répondit « pourquoi pas... Mais je doute qu'il soit toujours là... » Aaron se mit à lui sourire et lui lança « Tu verras par toi-même, mais tu risques d'être déçue en voyant que j'suis toujours aussi mignon qu'avant. Les apparences sont trompeuses. » il marqua une pause et reprit « Bon bas vient, on va se poser sur un des bancs là-bas. C'est que je ommence à avoir mal aux jambes moi. »


Dernière édition par Aaron D. Williams le Sam 17 Mar - 23:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 17 Mar - 22:13

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Apollinaria gardait son souffle pour elle, comme trop jalouse de son oxygène pour le partager avec tout ce qui l'entourait. Elle avait peur d'être démasquée, de trop creuser dans ses souvenirs et de découvrir des choses tellement enfouies, tellement cachées, tellement insoupçonnées qu'on avait recouvert de choses inutiles pour camoufler le tout, histoire de se cacher les yeux et de ne rien savoir. C'était beaucoup mieux de ne pas voir certaines choses, de croire que d'oublier certaines parties les feront partir. Espérer que se bander les yeux réussirait à éliminer tout ce qu'on avait vu, entendu, ressenti. Et, dans ce cas précis, ne pas se souvenir tout ce qu'elle avait vécu avec Aaron, pourquoi elle avait ressenti le besoin irrésistible de s'éloigner de lui, le plus vite possible avant d'avoir encore plus peur. C'était une très bonne question, celle qu'il se posait et qu'elle n'avait nullement envie de répondre, maintenant ou plus tard. « Évidemment, j'suis vraiment con d'avoir penser ça! » Rassurée mais en même temps un peu choquée par la répartie du jeune Allemand, elle hocha la tête un peu frénétiquement. Elle qui avait espéré être convaincante, avait vraisemblablement réussi et était un peu dépitée et honteuse d'elle-même. Elle était habituée aux mensonges, dans le monde dans lequel elle évoluait, c'était chose courante, mais cette fois-ci, c'était différent. Elle se sentait mal à l'aise et se tortilla un peu sur elle-même, baissant le regard. Pour autant elle ne répondit rien et attendit qu'ils changent de sujet. C'était tellement plus simple de parler d'autre chose que de sentiments qui lui pourrissaient la vie...

Finalement, ils changèrent de conversation, pour en trouver une plus... rassurante pour la jeune femme, qui n'appelait pas de réponses trop intimes et personnelles. Maintenant qu'elle savait qu'il n'avait pas diffusé au monde entier sa vie, sa protection, sa barrière autour d'elle se fragilisait et commençait à se fissurer. Elle avait l'impression de revoir celui qu'elle avait plaisir à voir il y a peu de temps encore. Il faut avouer que leur rupture était récente, c'était l'été dernier et ça semblait si loin et si proche en même temps. Elle savait que tous les sentiments qu'elle avait pu avoir pour lui n'étaient pas complètement partis et que, malgré son apparente haine envers lui, ça lui faisait plaisir de le voir. Surtout quand il se montrait nettement plus charmant et agréable. Et quand il ne posait pas de questions indiscrètes et énervantes telle que ses sentiments. Finalement, il lui proposa de rester un peu ensemble pour parler et elle répondit du tac au tac que c'était une bonne idée, sans réfléchir. Et elle se demanda subitement pourquoi elle dit ça. Pendant qu'elle s'auto-flagellait, Aaron répondit en souriant « Tu verras par toi-même, mais tu risques d'être déçue en voyant que j'suis toujours aussi mignon qu'avant. Les apparences sont trompeuses. » Reprenant rapidement son assurance habituelle, elle haussa un sourcil et un sourire séducteur prit place sur ses lèvres pleines. Elle s'avança doucement vers lui, gardant un contact visuel. Elle balaya le regard de la tête aux pieds avant de poser une main sur son torse, délicatement. Son index de son autre main tapota doucement la joue de Aaron pendant qu'elle murmurait, le sourire toujours accroché à la bouche « Qui a dit que tu étais mignon ? » Un dernier sourire malicieux et elle se détacha de lui. « Bon bas vient, on va se poser sur un des bancs là-bas. C'est que je commence à avoir mal aux jambes moi. » Elle eut un petit rire avant de lâcher « Tu commence à te faire vieux... » Puis elle prit la direction du banc le plus proche où elle s'assit avant de se tourner vers Aaron et de demander « Alors, quoi de neuf ? »

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyDim 18 Mar - 21:26

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees
Ce sentiment si fort de croire que l’on pouvait finir sa vie avec une personne, Aaron ne l’avait ressenti qu’une fois. Dans les bras de la Luxembourgeoise. Pourtant il avait déjà eu des amourettes avant de la connaître, mais jamais il n’avait autant cru à l’amour que celui qu’elle lui avait apporté. Leur relation fut aussi brève qu’intense. Elle fut aussi l’unique véritable petite amie qu’il avait eue. Aujourd’hui leur couple n’était plus. Il ne se remettait pas de leur rupture et pourtant il devait faire comme si. Elle était avec un autre homme. Lui refusait catégoriquement de la remplacer. Pourquoi ? Parce qu’il ne pouvait tout simplement pas. Il renonçait à l’idée d’avoir une autre partenaire par rapport au fait de souffrir juste après. Rares les soirs où il ne déprimait pas en repensant à ça. Il se remémorait les souvenirs avec la princesse. Il se dégoûtait d’être aussi lamentable. Le jeune homme n’avait jamais eu beaucoup d’estime pour lui-même. Il se rabaissait trop simplement, même s'il faisait croire le contraire. L'Allemand était sûr que si Apollinaria ne voulait pas revenir vers lui, et c'était réciproque donc tant mieux. Mais il restait dans l'idée du gardé contact avec elle, avoir des nouvelles, limite jusqu'à la considérer comme une amie.

Le fait que la Luxembourgeoise doute par rapport au fait qu'il était toujours le même, qu'il n'avait pas changé, donnait à l'Allemand l'envie de se surpasser et de lui prouver qu'elle avait tort -puis dans tous les cas, monsieur Aaron David Williams a toujours raison-. L'Allemand restait émerveillé face à la belle Apollinaria. Elle était encore plus belle qu'autrefois. Ils avaient perdu tellement de temps à se chamailler. Les souvenirs de leurs moments passés à deux re-jaissaient brusquement, comment avait-il pu oublier tout cela, ou du moins avoir voulu oublier? Comment avait-il pu ne plus se rappeler du jour où pour la première fois, il l'avait vu. La petite brunette, qui avait un aussi fort caractère qu'Aaron, vous imaginez bien le fait qu'ils se soient chamaillé pendant un certain temps. En réalité, le but de ces réflexions était plus de faire rire l'autre pour oublier le sujet de mésentente. Aaron aimait par-dessus tout l'humour de la princesse. À l'époque, la petite brune lui posait souvent des questions et n'avait de cesse de lui demander des conseils. Quelle époque...

Apollinaria s'avança doucement vers lui, gardant un contact visuel. Elle balaya le regard de la tête aux pieds avant de poser une main sur son torse, délicatement. Son index de son autre main tapota doucement la joue de l'Allemand pendant qu'elle murmurait, le sourire toujours accroché à la bouche « qui a dit que tu étais mignon ? » Un dernier sourire malicieux et la brunette se détachèrent de lui. Aaron éclata de rire! La blague, qui ne le trouvait pas mignon? Vraiment! Il y a eu tellement de femmes qui se sont battues pour lui, si elle savait. « Oh tu sais, la plupart des femmes qui se sont battues pour moi. Même toi, si tu te rappelles bien! » lui lança-t-il sur un ton amusé. En parlant du fait qu'il avait mal aux jambes, la princesse le taquina tout en riant « Tu commences à te faire vieux... » Aaron ne prit évidemment pas la réflexion au sérieux et répondit « Effectivement, j'ai déjà des cheveux blancs, je pars en dépression par rapport à ça, et toi tu t'moques! Pff! » Il plaisantait évidemment. Les deux jeunes gens prirent place sur le banc, Apollinaria se tourne vers l'Allemand et lui demande « alors, quoi de neuf? » Tellement de choses. « Bas écoute, rien de bien spécial. Les affaires marchent à merveille, mon père me fait toujours autant chier, j'ai une copine même si ce n'est pas vraiment officiel. Hum... Et il se trouve que là j'suis en train de parler tranquillement avec Apollinaria, et j'en reviens pas! Et toi? »
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyMer 21 Mar - 18:43

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Apollinaria retrouvait en un clin d'oeil son caractère d'autrefois lorsqu'elle était en compagnie d'Aaron. Elle se sentait joueuse et sûre d'elle et ça se retransmettait par ce que son cerveau n'avait eu le temps d'authentifier, elle s'était approchée de lui et avait un peu joué, comme avant. Avant qu'ils ne rompent, avant qu'ils ne s'éloignent l'un de l'autre, qu'ils ne trouvent les pires saloperies à faire pour faire mal à l'autre. Maintenant que tout cela semblait être derrière eux ou, du moins, pour l'instant, Apollinaria sentait sa véritable nature reprendre le dessus. Cette nature si fière et si vindicative, si princière qu'elle gardait un peu pour elle lorsqu'elle était en compagnie de personnes qui n'étaient pas de son rang. Elle ne voulait pas faire se sentir mal à l'aise les gens qu'elle aimait mais qui ne connaissaient pas les rudiments que le pouvoir et l'argent obligeaient. Aaron et Apollinaria avaient été élevés dans la relative même ambiance et leur éducation avait suivi en tous points ce qu'elle devait faire d'eux plus tard, c'est-à-dire pour Aaron le grand patron de Mercedes, et pour la jeune femme, la PDG de la plus grande banque Luxembourgeoise. Mais tout avait été chamboulé et rien ne s'était fait comme prévu, si prévu il y avait. Certes, elle ne doutait pas que ses parents adoptifs étaient ravis de dire que leur chose venue d'Ukraine avait épousé un prince puissant et riche mais ils devaient sans doute se rendre compte que rien ne s'était passé comme prévu.

Aaron éclata de rire quand elle lui demanda qui pouvait le trouver mignon et répondit « Oh tu sais, la plupart des femmes qui se sont battues pour moi. Même toi, si tu te rappelles bien! » La jeune princesse souleva un sourcil avant de laisser un sourire narquois prendre la place qui lui était due sur ses lèvres. Elle n'avait nullement envie d’acquiescer à la simple vérité que venait d'énoncer le jeune homme. Elle devait bien avouer qu'il était loin d'être repoussant et ça se saurait si elle était sortie avec quelqu'un "au physique difficile". C'était juste impossible à soutenir comme thèse. Surtout qu'on savait d'elle qu'elle était particulièrement sélective et que le nombre de petits-amis qu'elle avait eu était plutôt réduit. Elle ne put s'empêcher toutefois de répondre, sur le ton de la malice « Je ne me rappelle pas vraiment m'être "battue" pour toi... » Et c'était vrai, elle ne se rappelait plus vraiment comment ils s'étaient vus la première fois, sans doute se connaissaient-ils depuis toujours, avec leurs parents amis. Et dire qu'elle s'était battue pour avoir un homme était relativement excessif, il devait sans doute le reconnaître lui-même. Elle s'amusait à voir ramper sous ses pieds tous les garçons les plus influents et les plus riches et beaux et à n'en choisir finalement qu'un seul. Puis, elle lui fit remarquer qu'il commençait à se faire vieux. « Effectivement, j'ai déjà des cheveux blancs, je pars en dépression par rapport à ça, et toi tu t'moques! Pff! » Elle éclata de rire, ravie qu'ils puissent rire comme avant, ça lui manquait plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer...

Finalement, alors que le début de la conversation ne le laissait nullement présager, ils s'assirent sur un banc et elle alla même jusqu'à lui demander ce qui se passait dans sa vie, toute en le regrettant à la seconde où cette question passa la commissure de ses lèvres. « Bas écoute, rien de bien spécial. Les affaires marchent à merveille, mon père me fait toujours autant chier, j'ai une copine même si ce n'est pas vraiment officiel. Hum... Et il se trouve que là j'suis en train de parler tranquillement avec Apollinaria, et j'en reviens pas! Et toi? » Un peu surprise mais ne laissant rien paraître, Apollinaria demanda, mine de rien, tournant juste son visage vers Aaron « Aaron Williams a vraiment une petite-amie ? La pauvre ! » ajouta-elle en riant afin de ne pas paraître trop intrusive. Elle ne put s'empêcher toutefois de se demander à quoi elle pouvait ressembler et qui c'était. « Je la connais ? » demanda-t-elle, sûre d'entendre le nom d'une de ces nombreuses mannequins à la mode actuellement.

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptySam 7 Avr - 12:43

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees[/size]
Un visage flou, un regard vide, une expression de détresse. Cela pouvait ressembler à un semblant de vie, mais enfaîte s'en était rien, car c'était la sienne. Des murs blancs, une nuit noire, un paradis sans enfer, il n'avait plus la moindre idée de ce qui se passait, Aaron avait juste cette terrible sensation d'être perdu, égarer dans un endroit où sa place n'était pas. Fixant une silhouette qui n'était que la princesse, il essayait de reprendre le dessus, sortir de ce conflit perpetuel et effectivement il y arrivait .Il avait déjà essayé d'y remédier quelques temps avant à l'aide d'une poudre magique qui l'aurait transporté sur l'ile aux enfants de Peter pan -Plaisanterie-. Son corps avait fini par décider de le mené à Apollinaria qui se trouvait sur son chemin. Il ne sait pas trop comment ils ont réussis à finir ainsi, totalement déchirés, ne pouvant plus s'adresser une phrase sans que ça parte en dispute. L'Allemand n'arrivait pas à voir ce qui clochait dans sa vie pour qu'il prenne leurs disputes autant à coeur. Peut-être étais-ce parce qu'il se sentait extrémement seul parfois, isolé du reste du monde, comme si depuis son arrivée à New York une barrière infranchissable l'avait délaissé, le laissant plonger dans les profondeurs de la solitude. Malgré tous il arrivait à mener une vie convenable, car oui il a des amis, une copine même si ce n'était pas tout à fait officiel, il a des gens sur qui compter malgré tout. Il est certains que si il avait su, il ne se serait jamais embarqué dans une histoire avec la jolie Luxembourgeoise. Le problème d'Aaron ait qu'il vit dans le passé, constament. Il n'arrive pas à oublier son bonheur de l'époque, veut retourner en arrière, refaire les choses de a à z.

« Je ne me rappelle pas vraiment m'être "battue" pour toi... » C'est vrai que l'Allemand n'avait pas le souvenir quelle se soit battue pour lui, mais il tentait de lui faire croire, car effectivement, beaucoup de femmes se sont battues et se battent encore pour le beau Williams.Il tentait de lui montrer que quelque part ce n'était pas un monstre et qu'il y a encore des femmes qui cherchent à le séduire. « Mais si voyons, souviens-toi. Quand tu as casser une dent à la blondinette qui venait m'offrir un chocolat. Quelle guerrière cette princesse! » L'Allemand venait d'inventer une scénario complétement bidon, histoire de détendre encore plus l'atmosphère. Il imaginait déjà la réaction de la princesse à l'entende de cette blague. Des femmes se sont battues pour lui faire sos lacets, ou encore lui servir un verre, des choses complétement idiotes et à la vue de tout ça, l'hériter lui, souriait comme un enfant à la vue d'une bagarre.

« Aaron Williams a vraiment une petite-amie ? La pauvre ! Je la connais? » Et oui, c'est étrange que le méchant Aaron ait une petite-amie! La réaction de toute les personnes à qui il avait annoncer cette nouvelle avait été la même. Ne méritait-il pas d'être heureux en amour lui aussi? A croire que ce soit si dure d'être en couple avec le Williams. Skye ne joue pas dans le monde de la célébrité et heureusement pour elle, c'est bien pour ça que la princesse ne la connaît surement pas. L'Allemand ne veut pas que sa copine soit médiatisée, c'est tellement énervant de se faire photographier à tous les coins de rues. Et encore, après quelques plaintes, ça s'est calmé! « Dit que je suis un abruti, non mais tu as entendu ça "La pauvre" non mais oh! » lui répondit-il en rigolant, il enchaîna « Et non tu ne l'as connaît sûrement pas, elle n'est pas mannequin, ni pleine aux as. C'est une fille tranquille, une styliste. »
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyLun 9 Avr - 15:19

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« Mais si voyons, souviens-toi. Quand tu as casser une dent à la blondinette qui venait m'offrir un chocolat. Quelle guerrière cette princesse! » Apollinaria éclata de rire tant ça ne ressemblait pas à ce qu'elle était capable de faire, surtout pour un homme. Elle ne serait jamais capable de casser une dent à qui que ce soit, elle employait d'habitude des manières beaucoup plus... délicates pour faire entendre ce qu'elle avait sur le coeur. Autrement dit, elle usait de manières diplomatiques qui marchaient mille fois mieux qu'un passage à l'hôpital. Elle se souvenait pourtant d'une fois où une de ses amies lui avait avoué trouver Aaron très agréable à regarder. Apollinaria s'était alors fait un plaisir d'embrasser ce dernier devant cette soit-disant amie, histoire de bien signifier qu'elle n'était pars partageuse. La princesse se fit alors un plaisir de le lui rappeler, sourire en coin « Tu te rappelles de... comment elle s'appelait déjà ? Lucie, oui c'est ça, Lucie. Elle m'avait avoué qu'elle te trouvait à son goût. J'ai vite réussi à la faire taire et, crois-moi, ce n'est pas grâce à une dent cassée... »

Et puis, ils en vinrent à parler de la nouvelle petite-amie de Aaron, que la jeune princesse plaignait déjà. Elle savait qu'il n'était pas spécialement fait pour une vie de couple lambda et elle espérait que ça soit la même optique pour la jeune femme ou sinon elle déchanterait rapidement... De même qu'elle-même se définissait comme romantique mais un tant soi peu joueuse qui ne correspondait pas forcément toujours avec une vie normale avec quelqu'un d'autre. Elle ne savait pas alors si elle devait se réjouir pour Aaron d'avoir trouvé le "bonheur" ou alors si ce petit pincement au coeur était dû à une sorte de jalousie qui la prenait sitôt qu'elle apprenait qu'un de ses exs était en couple désormais, qu'il avait tourné la page en quelque sorte. « Dit que je suis un abruti, non mais tu as entendu ça "La pauvre" non mais oh! » Il se mit à rire pendant que la jeune femme opinait du chef avant de s'expliquer « Ne me dis pas que tu es le prince charmant rêvé non plus, tu n'es pas crédible ! » Elle eut un petit rire.

« Et non tu ne l'as connaît sûrement pas, elle n'est pas mannequin, ni pleine aux as. C'est une fille tranquille, une styliste. »
Apollinaria fronça les sourcils tant la description lui paraissait étrange. Aaron Williams avec une styliste tranquille sans problèmes ? Il y avait un problème justement, un hic, quelque chose qui ne tournait pas rond, une bizarrerie dans la phrase. Il avait donc autant changé que cela ? « T'es sérieux là ? » demanda-t-elle en riant. « Tu veux me faire croire que tu sors avec une fille tranquille, une styliste ? » Elle secoua la tête tant l'idée lui paraissait saugrenue.

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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyLun 9 Avr - 16:12

aaron&apollinaria Ne soit pas si têtue, dis le moi et il ne t'arriveras rien.• I understand that you hate me henceforth, I had warned you. I want my explanations and I would say about it more in the press if you refuse to say it to me. Go, an effort you are there almost.I'd like to see your head flying above the trees[/size]
« Tu te rappelles de... comment elle s'appelait déjà ? Lucie, oui c'est ça, Lucie. Elle m'avait avoué qu'elle te trouvait à son goût. J'ai vite réussi à la faire taire et, crois-moi, ce n'est pas grâce à une dent cassée... » Est-ce que l'Allemand s'en rappelle? Et oui il s'en rappelle, comment l'oublier. Il avait été si fier ce jour-là, quand sa copine lui a prouvé qu'elle tenait à lui. Aaron a toujours eu tendance à croire qu'il ne comptait pour personne, qu'il n'avait rien à faire dans le coeur de personne. Au fil des années, il a grandi, il a mûri et s'est rendu compte que tout être humain à quelque chose à accomplir sur la Terre. « Oh que oui je m'en rappelle, tu m'avais fait tellement rire ce jour-là! Alala, c'est que tu'étais folle de moi à cette époque! » Dit-il en riant. Tout pleins de souvenirs revenaient au visage du jeune homme: dans la vie rien ne va comme on veut c'est vrai. Parfois pendant longtemps il ne vous arrive rien, vous chercher à rencontrer quelqu’un et vous ne rencontrez personne. Et d’un coup tout s’accélère, vous rencontrez des gens, il vous arrive des trucs de fou et vous retrouvez des personnes que vous aviez perdues de vu pendant des années. Eh bien vous voyez cette généralité, c’est ce qui arrive en ce moment au beau brun qu'est Aaron. L'Allemand une vie tellement banale quand il était en Allemagne, remplit de joie certes, de rencontres mais jamais coup de cœur, de coup de foudre, que ce soit amical ou amoureux. Le voilà maintenant qui arrive à New York et il retrouve son ex, non pas qu’il l’est perdu de vu, car il lui est arrivé souvent de la croiser dans toute sorte de soirée, mais lui adresser ne serait-ce qu'un mot faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé. Ensuite vous rencontrez une femme formidable, mais vous ne savez pas jusqu'où vous lancez avec elle? Formé un couple, ou prendre cette relation à la légère comme-ci elle ne comptait pas.

« Ne me dis pas que tu es le prince charmant rêvé non plus, tu n'es pas crédible ! » Elle ne savait pas de quoi elle parlait. Combien de fois des femmes lui avaient fait une déclaration d'amour "Aaron, marions-nous, tu es l'Homme de ma vie j'en suis certaine.", et lui qui répondait "Tu te fous dma gueule? Tu veux pas plutôt te marier avec ma tune?". Bonne réponse non? La relation d'Apollinaria et Aaron avait été possible, car il avait une confiance en elle des plus grandes et il était certains quelle ne s'intéressait pas à son argent vu qu'elle aussi était issue d'une riche famille. « Mademoiselle se trompe, je suis vraiment LE prince charmant rêvé. Tu le sais très bien voyons! » Parlons un peu du passé amoureux du jeune homme. Une seule femme peu se vanter d’avoir eu un je t’aime de la part de ce cœur de pierre, passionné mais dur à attendrir. Cette femme c’est évidemment Apollinaria. Un petit bout de temps durant laquelle ils ont vécu des moments superbes. Des moments inoubliables, comme le premier je t’aime dit et pour le moment le dernier par le jeune Allemand. Donc, peut-être était-il SON prince charmant mais elle ne s'en est pas rendu compte, lui qui aurait tout donné pour elle.

« Tu es sérieux là? Tu veux me faire croire que tu sors avec une fille tranquille, une styliste? » Le beau brin leva alors les yeux et les plongea dans ceux de la princesse. « Ouais, je suis sérieux. J'ai commencé à en avoir marre des filles qui s'intéressaient à moi seulement pour mon fric. Elle ignorait tout de moi, et en l'apprenant elle était choquée, elle qui n'aime pas les riches. Comme quoi, la perle rare existe. » Dit-il en lui souriant. Aaron avait pris un ton romantique en disant ces mots, il ne s'en était sûrement pas rendu compte. Mais était-il en train de tomber amoureux? Mystère. Il réalisa quelle ne lui avait presque rien dit concernant sa vie. « Et toi alors, ta petite vie? »
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MessageSujet: Re: I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo I'd like to see your head flying above the trees ~ Aaron&Apo EmptyMer 18 Avr - 22:24

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« Oh que oui je m'en rappelle, tu m'avais fait tellement rire ce jour-là! Alala, c'est que tu étais folle de moi à cette époque! » Apollinaria éclata de rire avant donner un coup dans l'épaule du jeune homme pour le faire taire. Elle ne pouvait et ne voulait avouer qu'elle avait été, un jour, peut-être folle de lui, un tant soit peu. Qu'elle, Apollinaria de Luxembourg, fille des Braün et des Alekseïevna puisse un jour tomber sous le charme irrémédiablement d'un homme, perdre toute raison. Impossible, tout simplement impossible. En plus, d'Aaron ! Sérieusement ? Oui, sérieusement, elle commençait à croire qu'elle avait ressenti quelque chose pour lui mais qu'elle avait envie, plus que jamais, de le cacher. Alors, autant tout prendre à la dérision « C'est beau d'avoir de l'espoir ! C'est plutôt toi qu'étais à mes pieds, je te signale ! » Ce qui était, il faut l'avouer, vrai. Bien que la jeune princesse n'eut pas beaucoup de petit-amis et qu'ils se comptaient sur les doigts d'une main, elle savait qu'elle avait pas mal de succès et que les hommes faisaient la queue pour ne passer ne serait-ce qu'une soirée en sa compagnie. Aaron avait eu la chance (?) d'être "accepté" mais il devait aussi en payer les prix et les pots cassés, rupture comprise. Prix de groupe.

« Mademoiselle se trompe, je suis vraiment LE prince charmant rêvé. Tu le sais très bien voyons! » Apollinaria souleva le sourcil tout en ne pouvant contenir toutefois un petit sourire. Il paraissait tellement convaincu et tellement sûr de lui qu'elle ne pouvait que se souvenir de quelques après-midi très très agréables avec Aaron. Elle avait tant essayé de ne mettre que de mauvais souvenirs sur l'image "Aaron Williams" sentait sa carapace se fissurer... Elle se rapprocha donc du jeune homme, petit sourire en coin tout en murmurant « Vraiment ? J'ai dû ne voir que les mauvais côtés alors... » Puis, elle se détacha de lui, se rendant compte qu'elle jouait de plus en plus avec le feu, comme avant, mais que c'était une très mauvaise chose parce qu'elle était avec Milo et très fière de l'être. Elle avait un caractère très joueur, surtout avec les hommes mais ça pouvait être très mal vu, surtout dans son cas actuel.

« Ouais, je suis sérieux. J'ai commencé à en avoir marre des filles qui s'intéressaient à moi seulement pour mon fric. Elle ignorait tout de moi, et en l'apprenant elle était choquée, elle qui n'aime pas les riches. Comme quoi, la perle rare existe. » Apollinaria leva les yeux et les bras au ciel tout en éclatant de rire. « Mon dieu ! Sérieusement Aaron ! "Elle n'aime pas les riches" ? Et tu y crois ? Elle est juste très bonne actrice, voilà tout ! » Elle rit quelques instants avant de reprendre,très sérieusement « Et surtout, fais attention, tu deviens amoureux, c'est dangereux. » A vrai dire, c'était ça qui l'inquiétait le plus. Aaron Williams était amoureux ? Ce n'était pas possible, juste risible. « Et toi alors, ta petite vie? » Apollinaria prit quelques instants pour répondre, pas vraiment sûre de ce qu'elle devait dire. Elle n'avait nullement envie de raconter tous les détails de sa nouvelle histoire avec Milo, elle savait qu'il en rirait comme elle avait rit pour son histoire avec sa fille pas intéressée par les riches. « Tout va bien. » FAUX. « Mes études se passent bien mais je voyage beaucoup, mes beaux-parents pensent que je dois toujours être au moins à 100 % dans la promotion du Luxembourg... » Elle avait détourné le sujet Milo et le sujet Nathan, c'était la pierre angulaire.

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