It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah

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MessageSujet: we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah EmptyMar 1 Mai - 23:49

Once upon a time ... we forgot who we really were and we lived this dream came true
Dormir, c’était tout ce dont il avait besoin, la seule chose qu’il désirait à présent, après une journée aussi riche en émotions que la sienne. Son cerveau ne semblait pas encore avoir enregistré toutes les informations de cette soirée, il ne semblait pas réagir aux paroles qu’il avait pu prononcer, qu’elle avait pu prononcer, à ce baiser qu’ils avaient échangé et le furtif baiser qu’elle lui avait volé avant qu’il ne se laisse tomber de fatigue dans son lit. Dieu que cette chambre lui avait manqué bien qu’il savait qu’au réveil il ne penserait pas du tout la même chose à cause de ses allergies, mais tout de même c’était divin de pouvoir enfin s’allonger et fermer les yeux pour se laisser aller dans les bras de Morphée. Il était parvenu à tenir, sans doute grâce à ce petit moment de sommeil qu’il s’était autorisé sur le canapé de l’appartement avant qu’elle n’arrive, avant que tout son corps soit en alerte lorsqu’il avait pris conscience de sa présence dans ce logement qu’ils partageaient depuis leur arrivée à New York. Le jeune homme savait que c’était pour cette raison qu’il avait tenu le coup, qu’il avait réussi à puiser assez de force et d’énergie en lui pour aller au bout de ce qu’il voulait lui dire, de ce qu’il souhaitait lui prouver. La tournure de la situation n’était pas celle à laquelle il s’était attendu, en réalité tout s’était déroulé bien mieux qu’il ne l’aurait jamais souhaité ou même rêvé et ce fut donc heureux qu’il se glissa sous les draps de son lit qui, finalement, semblait lui avoir affreusement manqué. La douche allait attendre le lendemain, de toute manière il n’avait pas vraiment eu le temps de se salir au cours de son vol, au cours de sa journée tout entière même. En fait, il se contenta uniquement de troquer ses vêtements contre son pyjama, l’un des plus simples : caleçon et tee-shirt, rien de plus confortable que ça pour dormir. Puis, petit à petit, la fatigue avait commencé à refaire son apparition, à le gagner à nouveau comme un peu plus tôt dans le salon. Ses paupières étaient devenues de plus en plus lourdes et il ne cherchait pas même à réfléchir, conscient d’en être tout bonnement incapable tant son cerveau pouvait manquer de sommeil, il avait grandement besoin de sa pause de plusieurs heures. Toutefois, malgré son état d’extrême fatigue et le fait que le sommeil l’enveloppait de plus en plus, il senti sans mal quelqu’un se glisser sous les draps avec lui et il ne fallait pas être très intelligent pour devenir de qui il s’agissait. Ainsi, par automatisme il se tourna de sorte à pouvoir l’amener contre lui, passant son bras autour d’elle avant de sombrer une bonne fois pour toute dans les bras de Morphée.

Ce furent les rayons du soleil frappant sur son visage qui le tirèrent de son sommeil dans un léger grognement. Pourtant, Elias était certain d’avoir fermé les volets de sa chambre avant de s’être couché, il en était sûr et certain ou alors il était tellement fatigué qu’il s’était imaginé le faire et s’était tout simplement jeté dans son lit … Peu importait car dans tous les cas il était réveillé bien plus rapidement qu’il ne l’aurait souhaité. Il voulait dormir plus longtemps, juste un tout petit plus longtemps ce n’était tout de même pas trop demander ? Cependant les rayons du soleil continuaient de frapper son visage lui donnant tout d’un coup bien trop chaud et ce dans n’importe laquelle des positions qu’il pouvait prendre. Ce fut d’ailleurs en bougeant à plusieurs reprises dans son lit qu’il prit conscience de plusieurs choses. La première était qu’Aladiah n’était plus avec lui, sans doute s’était-elle levée aussi tôt que d’habitude pour travailler et se plonger dans le travail pour tâcher d’oublier la veille … Mais la seconde chose était assez troublante. Il ne reconnaissait pas ce lit, pas plus qu’il ne reconnaissait la texture de ces draps qui le recouvraient. Sourcils froncés mais les paupières toujours closes, Elias se redressa tant bien que mal dans le lit et se risqua doucement à ouvrir les yeux, cillant à plusieurs reprises pour s’acclimater à la lumière du jour bien trop vive pour un réveil. Son regard habitué à la lumière, le jeune homme regarda plus en détail le lit dans lequel il se trouvait et une fois certain de ne pas être dans le sien il en sortit précipitamment, faisant une rencontre quelque peu brutale avec le sol de la chambre … Le sol non plus n’était pas le même que dans sa chambre et cette tenue qu’il portait … une sorte de chemise en lin et un pantalon de la même matière. Bon dieu, était-il devenu fou à cause du manque de sommeil ? L’avocat toucha pratiquement chaque partie de son corps pour s’assurer que tout était là et tourna sur lui-même à la recherche d’un miroir qu’il trouva suspendu au-dessus d'une vieille commode dans le fond de la grande chambre, bien plus grande que la sienne sur Park Avenue. Il était toujours le même selon le reflet que renvoyait ce miroir. La même expression peu réveillé comme chaque matin était dessinée sur son visage et hormis cette pièce et sa tenue, il n’avait pas tout changé. Des bruits de pas le firent sortir de sa réflexion et de sa contemplation, le jeune homme se dirigea vers la porte dans l’espoir de trouver une explication à tout ceci lorsqu’un petit homme apparu dans son champs de vision, redoublant la panique qui s’était éveillée en lui à son réveil.

« Prince James ! Snow-White est sur le point de donner naissance à votre enfant, certes plus tôt que prévu mais vous devez être à ses côtés. ». Très bien … quelqu’un devait le gifler et le plus vite serait le mieux ! Il devenait fou, il ne voyait pas d’autres explications à ce qui était en train de se passer, au fait qu’on venait de l’appeler Prince James et que cet homme qui s’adressait à lui semblait être l’un des sept nains dans Blanche-Neige. Blanche-Neige … ne venait-il pas de lui dire qu’elle était en train de donner naissance à leur enfant ? Et si … Elias ne se laissa pas le temps d’approfondir sa réflexion que déjà il quittait la chambre à grandes enjambées, se perdant à plusieurs reprises dans les immenses couloirs de ce qui ressemblait bel et bien à un château, ramener sur le droit chemin par l’un des nains – sans aucun doute Atchoum – jusqu’à arriver à une toute autre chambre aussi immense que celle dans laquelle il venait de se réveiller à la différence que de celle-ci provenait des cris qu’il reconnut sans la moindre difficulté. Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines tandis qu’il se figeait à quelques mètres de la porte d’entrée sous le regard interrogateur d’Atchoum qui ne parvenait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Et bien on pouvait dire que dans ce cas-là ils étaient deux. Il était en train de devenir fou … oui ça devait être ça, ça ne pouvait être que ça de toute manière, quelle autre explication pouvait-il y avoir ? Elias oublia l’espace d’un instant la présence du nain devant lui et se donna une gifle si violente que l’impact sur sa joue raisonna dans tout le couloir si ce n’était pas tout le château lui-même. Grimaçant sous l’effet de la douleur, Elias massa sa joue sous le regard encore plus perdu d’Atchoum qui s’attendait à une explication qui ne venait pas et qui malheureusement ne viendrait pas.

Un nouveau cri de douleur l’arracha à ses pensées et le poussa à rentrer à toute vitesse dans la pièce pour finalement se figer de nouveau face à la scène. Snow-White … il s’agissait plutôt d’Aladiah oui … Aladiah qui était en train de donner un naissance à un enfant, leur enfant, dieu que ce monde ne tournait pas rond. Tout autour d’elle quelques autres nains s’appliquaient à la tache, lui épongeant le front, lui donnant quelques conseils tandis qu’un autre – sans doute Prof – lui ordonnait de pousser à chaque nouvelle contraction. Il était devenu fou mais à défaut de pouvoir faire autre chose autant se prêter au jeu d’autant plus qu’Atchoum le poussa en direction du lit pour lui faire comprendre de façon silencieuse d’aller auprès de sa femme. Bien que toujours sous le choc de toute cette situation qui n’avait strictement aucun sens pour lui, Elias alla au chevet de la jeune femme, incapable de savoir quoi dire, se contentant seulement de prendre sa main qu’elle broya lorsqu’une nouvelle contraction arriva lui arrachant par la même occasion une grimace de douleur. Est-ce qu’il était le seul à vivre cette scène ou était-ce réellement Aladiah qui se tenait sur ce lit ? L’avocat n’en avait pas la moindre idée et il doutait sincèrement que ça soit le bon moment de poser la question, surtout pas avec ces sept nains autour d’eux, alors Elias – ou Prince James apparemment – resta silencieux et continua de se faire broyer la main à défaut de pouvoir faire autre chose.
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MessageSujet: Re: we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah EmptyJeu 3 Mai - 14:40



Allie s'était fait son propre débat, pesant les pour et les contre tout au long du - court - trajet qui séparait sa chambre à celle d'Elias. Il était encore de faire demi tour, de repartir sur la pointe des pieds aussi facilement qu'elle n'était venue mais elle décidait à l'inverse de s'allonger à ses côtés. La chambre était un peu poussiéreuse, les draps ne sentaient pas le frais comme les siens mais elle pouvait faire avec pour une "nuit". Allez le rejoindre n'était pas l'idée du siècle alors qu'elle ne parvenait déjà pas à trouver le sommeil dans son propre lit tant il la perturbait. Une fois dans ses bras, Aladiah sombrait pourtant en quelques minutes à peine, emportée dans un sommeil profond, dans un autre monde. Un autre monde ou elle n'était pas dans un sommeil aussi paisible qu'elle ne l'était au moment ou elle avait fermé les yeux, malheureusement.

C'est la douleur qui l'arrachait aux griffes de Morphée, posant automatiquement une main sur son ventre. Il lui fallu un certain temps pour prendre connaissance de la situation, pour se réveiller tout simplement. Allongée dans ses draps de soie, elle fut prise d'une nouvelle douleur, ne pouvant s'empêcher de laisser échapper un cri de douleur. Les draps humides lui signalaient que c'était le moment, qu'elle avait perdu les eux dans son sommeil et qu'elle était prête à mettre au monde cet enfant qui la torturait depuis des mois. D'autant plus depuis quelques minutes. Ses cris avaient suffit à alerter une partie du batiment, mais pas l'unique personne responsable de tout cela, l'unique qu'elle avait envie de trucider maintenant. « Ou est James?! » Les blâmait-elle dans un grognement, avant de sentir une épouse humide et froide s'écrasait sur son front. Dieu qu'elle bénissait ses amis pour être si réactifs, et présents. « Je vais l'avertir Snow. » lui répliquait l'un deux. Qu'il fasse donc au lieu de l'observer, attendant son approbation comme s'il en avait besoin. Bien sur qu'il fallait l'avertir, James attendait ce moment avec tant d'impatience qu'il lui en aurait voulu à vie de ne pas avoir été prévenu à temps. A cet instant, Snow-White le détestait plus qu'elle ne l'aimait, ne comprenant toujours pas comment avait-il pu la convaincre d'avoir cet enfant. Elle l'aimait déjà, du moins elle pensait que c'était le cas, mais elle avait l'impression de toucher le fond tant la douleur la heurtait à intervalles de quelques minutes seulement. Ces quelques minutes de répits qui ne duraient jamais bien longtemps...

Un instant, elle perdait connaissance, ayant l'impression de sombrer à nouveau dans ce sommeil dont elle avait été tirée avec une force surnaturelle, mais cette force en question n'était pas prête à abandonner la partie. Un nouveau cri de douleur lui permettait de reprendre ses esprits, sans être certaine d'en avoir vraiment envie. Snow ignorait comment l'humanité avait survécut à cela jusqu'ici, mais elle ne se sentait pas capable de mettre au monde ce bébé, pas sans y laisser sa vie. Serrant la main de simplet à défaut de celle de son mari, elle retenait sa respiration comme si cela pouvait suffire à supprimer la douleur. Qu'est ce qui lui prenait autant de temps?! La porte s'entre-ouvrit finalement pour laisser découvrir le visage incrédule de James. Elle arrivait à placer une reproche entre deux grognements - car c'était exactement ce son qui sortait de sa bouche, la mâchoire crispée par la douleur. « Qu'est ce qui t'as pris autant de temps?! » Sans attendre de réponse, elle attrapait sa main qu'elle serrait de toute ses forces tout en poussant à nouveau, dans un dernier effort. Haletante, elle s'arrêtait à bout de souffle et de courage. « Je... Je ne vais pas y arriver... » Elle l'observait désolée de baisser les bras si vite. « J'en ai pas la force James... Je vais... » Pas le temps de terminer sa phrase, elle bloquait à nouveau sa respiration pour pousser, sachant parfaitement que c'était en vain. A nouveau, la chambre tournait, lui donnant la nausée alors que sa vue se brouillait petit à petit pour ne plus rien y voir. Snow perdait la notion des choses et tentait de s'accrocher à James, comme si cela pouvait l'empêché d'être emportée dans ce coma qui l'attirait à lui de manière très tentante, là ou la douleur n'existait plus.
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MessageSujet: Re: we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah EmptyLun 14 Mai - 21:35

Quelque chose n’allait pas. Quelque chose ne collait pas, il en était certain à présent. C’était bien dans son lit qu’il s’était endormi, il en avait la certitude. Il se voyait encore très bien aller dans sa chambre après un moment quelque peu émouvant en compagnie d’Aladiah. Il se souvenait encore très bien de la sensation au creux de son estomac lorsqu’il l’avait embrassé sans qu’elle le repousse. Il se rappelait de toutes les émotions qui s’étaient bousculées en lui lorsqu’il était rentré dans cet appartement qui était le leur, lorsqu’il avait vu le visage de cette femme qu’il aimait tellement. Le jeune homme était à présent persuadé d’avoir rejoint sa chambre après avoir quitté la demoiselle dans la cuisine. Il se revoyait complètement épuiser en train de traîner les pieds jusqu’à cette pièce qui au fond lui avait tellement manqué. Il avait fermé les volets, il en était certain. L’avocat ne supportait pas avoir la moindre lumière lorsqu’il allait se coucher, il était d’ailleurs très agaçant sur ce point et il devait s’assurer d’avoir tout fermé et d’avoir tout éteint avant de se glisser sous les draps, alors il les avait forcément fermé. Et puis aussi épuisé qu’il pouvait l’être, il avait très bien entendu Aladiah le rejoindre dans sa chambre. L’appartement était vite devenu calme et le moindre mouvement, la moindre trace de vie se devinait bien plus facilement que le reste de la journée. Il l’avait entendu parcourir le chemin qui séparait leurs deux chambres. Il avait entendu la porte de sa propre chambre s’ouvrir doucement et bien qu’il n’en ait pas montré le moindre signe, il avait été parfaitement éveillé lorsqu’elle était venue près de lui. Oui, il se souvenait très bien de s’être approché d’elle et d’avoir passé son bras autour d’elle pour en être plus proche. Oh oui, il en était plus que certain à présent et quelque chose ne tournait vraiment pas rond. Il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où il se trouvait. Cette chambre où il avait ouvert les yeux – bien qu’avec difficulté – faisait largement le double de la taille de celle qu’il avait réellement et ces meubles … Non rien de tout ceci ne lui appartenait et ce qui l’inquiétait était le fait qu’il avait sincèrement l’impression de devenir fou. C’était comme se réveiller dans la peau d’une toute autre personne que celle qu’il avait l’habitude de voir dans le miroir et pourtant c’était bien lui, il l’avait vérifié mais quand même … Le jeune homme avait l’impression de vivre une situation très similaire à celle de certains films qu’il pouvait regarder, lorsqu’une personne vivait une autre vie dans sa tête et se réveillait du jour au lendemain dans sa véritable existence.

En ce qui le concernait cette vie-là n’était pas la sienne, il en était persuadé … enfin presque. C’était si frustrant de n’avoir aucune certitude. Et si jamais la vie qu’il avait vécu – ou qu’il avait cru vivre – jusqu’à présent n’était que son imagination et que sa vraie vie était celle-ci, celle dans cette immense chambre, dans cet immense château ? Elias n’en avait pas la moindre idée et il commençait à être frustré par cette situation. Tout lui paraissait si réel même si le paysage avait quelque chose de … de fantastique, oui c’était le mot qui convenait. Tout semblait si beau, si magique qu’il aurait pu y perdre la tête si ce n’était pas déjà le cas. Mais il n’eut guère le temps de faire plus longtemps le tour de la chambre, d’enregistrer chaque meuble devant lequel il passait, d’analyser les lieux et surtout la situation qu’un nain venait de s’adresser à lui. Décidément ça n’allait plus du tout. Etait-il en train de rêver ? Quelle autre explication pouvait-il trouver ? Il savait que certains rêves pouvaient sembler particulièrement réels mais là … là c’était tout à fait différent, Elias était presque persuadé que ce qu’il était en train de vivre était réel toutefois comment en être sûr alors qu’il se trouvait dans la peau d’un prince charmant de conte de fée et que l’un des sept nains venait de s’adresser à lui. Peut-être était-ce son cerveau qui faisait des siennes ? Oui, sans doute que tout ne tournaient plus très rond là-haut, qu’il avait attendu trop longtemps pour aller dormir et qu’il était en plein délire. Oui, enfin ça n’expliquait pas le fait qu’il se rappelait encore parfaitement du moment où il était allé se coucher. Finalement peut-être n’y avait-il aucune explication à ce qu’il était en train de vivre ou peut-être l’aurait-il plus tard, lorsque la situation prendrait une tournure plus … normale ce qui apparemment n’était pas encore prêt d’arriver. Silencieusement – bien qu’il se maudissait intérieurement pour se perdre si souvent dans les couloirs – il parvint en compagnie d’Atchoum à l’une des chambres du château d’où provenait des cris qui appartenaient soit disant à Snow-White, Snow-White qui n’était autre que Aladiah pour lui. Au fond, Elias n’avait pas d’autre choix que de se faire à l’idée qu’il était bel et bien le prince James en ce qui concernait cette réalité et plus tôt il se rentrerait cette vérité dans la tête et mieux se serait. Le regard alors posé sur Aladiah, enfin Snow-White ou peu importe le nom qu’elle pouvait avoir dans cette ‘vie’, le jeune homme fut incapable de bouger. Pour un prince de conte de fée s’était plutôt minable. S’il se souvenait bien des histoires que sa mère lui racontait quelques rares fois – principalement lorsqu’il était malade – et le prince charmant de Blanche-Neige avait affronté bien des choses pour retrouver sa bien-aimée mais ici il y avait quelque chose de différent au conte de son enfance, quelque chose de plus … sombre.

Oui, il y avait cette différence très nette par rapport au conte qu’on pouvait raconter à ses enfants, certes il s’agissait de quelque chose de sombre sur lequel il ne parvenait pas à mettre le doigt cependant Elias pouvait également remarquer que ce quelque chose donnait un aspect plus réel à la situation, de quoi le faire encore douter. Toutefois, il n’eut pas le temps d’y réfléchir plus longtemps qu’on le pressait au chevet d’Aladiah – ou Snow-White, bien qu’il soit incapable de savoir quel nom lui donner au final. La jeune femme était pâle à en faire peur et c’était bien de la peur qui lui rongeait l’estomac à cet instant. Il connaissait la santé fragile de la demoiselle, il connaissait aussi le fait qu’elle refusait d’avoir des enfants – même s’il ne parvenait plus à en trouver la raison – et la voir aussi fatiguée éveillait en lui une certaine crainte. Etait-il possible que dans ce monde-là Aladiah soit aussi fragile, si ce n’était pas plus, que dans leur monde à eux ? Elias refusait de penser à une telle chose, cette pensée l’amenait indubitablement sur le chemin de la peur de la perdre. S’il existait des épouvantard comme dans Harry Potter, l’avocat savait pertinemment que le sien représenterait le corps sans vie de la jeune femme et cette pensée le fit frissonner bien qu’il se reprit quasiment aussitôt tandis qu’elle agrippait sa main. « Qu'est ce qui t'as pris autant de temps ?! ». Son regard s’était perdu un moment sur le ventre bien rond et rebondit de la demoiselle et ses paroles entre deux souffles le forcèrent à lever les yeux vers le visage de plus en plus pâle de la jeune femme. Au moins elle portait bien son nom aujourd’hui, ici et maintenant. Aladiah était peut-être même plus pâle que la neige elle-même car il était bien certain que cela soit possible à la voir. Elias ouvrit la bouche mais fut incapable d’aligner une seule phrase ou tout simplement de prononcer un mot. Il se voyait très mal lui expliquer que s’il avait mis autant de temps c’était parce qu’il s’était perdu dans le château parce qu’il n’était pas celui qu’elle pensait.

Elle semblait si fragile que sa peur redoubla en l’entendant hurler et pousser tandis qu’elle lui massacrait la main, une bien moindre douleur face à la sienne et comparer à l’inquiétude qui l’assaillait sans plus vouloir le quitter. Dans sa poitrine le jeune avocat sentait son cœur battre à toute vitesse. Il parvenait à oublier le fait qu’il allait être ‘père’ sans aucune difficulté face à ce spectacle. Il refusait de la perdre que ça soit dans ce monde ou dans le leur. Oui, Elias le refusait parce qu’il savait que sans elle il n’aurait plus aucune raison de vivre. Il avait encore ses proches, des personnes qui tenaient à lui et à qui lui-même tenait mais sans Aladiah il n’y avait plus aucune raison de se lever le matin, de se battre. Il refusait de la voir partir aujourd’hui comme il l’avait refusé lorsqu’elle avait été plongée dans le coma en attente d’un donneur compatible. Il se savait capable de tout pour la sauver y compris donner sa vie en échange. Elias se sacrifierait juste pour savoir qu’Aladiah continuerait de vivre plus longtemps car sa vie valait tout l’or du monde et bien plus encore pour lui. Alors, il était hors de question qu’il la perde aujourd’hui alors qu’elle donnait naissance à leur enfant, pourtant elle semblait si fragile et à bout de force que malgré son envie d’y croire, de croire qu’elle allait s’en sortir, il continuait d’avoir peur. « Je ... Je ne vais pas y arriver ... ». A nouveau son regard se posa sur le visage de la jeune femme qui restait parfait et doux à ses yeux, peu importe la situation. Elias oublia alors son questionnement. Il oublia sa peur et le fait qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il faisait dans ce monde pour se concentrer uniquement sur la situation actuelle et plus précisément sur Aladiah. « J'en ai pas la force James ... Je vais ... ». Aussitôt ces dernières paroles prononcées, le jeune homme se pencha légèrement de sorte à pouvoir être plus près d’elle. Il posa sa main encore libre et valide sur la joue humide de la demoiselle tout en plongeant son regard dans le sien, un léger sourire aux lèvres, sourire qu’il voulait apaisant. « Tu es forte Snow, bien plus que ce que tu peux imaginer. Tu vas y arriver et tu verras on sera heureux tous les trois, toi, le bébé et moi. Ne baisse pas les bras Snow, s’il te plait … ne … ne me laisse pas. ». Il n’était pas certain que ces derniers mots soient ceux qu’elle voulait entendre mais lui avait besoin de les prononcer, il voulait qu’elle sache qu’il refusait qu’elle l’abandonne, pas maintenant, pas aussi vite, pas alors qu’ils avaient si peu vécu ensemble. Puis, sans bien comprendre comment ni pourquoi, des images lui revinrent en tête tels des flashbacks. Une vie qui ne lui appartenait pas tellement mais dans laquelle il se retrouvait, il la retrouvait.

« Je t’ai promis de toujours te retrouver, tu te souviens ? Malgré toutes les épreuves que l’on a pu traverser, malgré toutes les embûches que Regina a pu mettre sur notre route nous sommes toujours parvenu à nous retrouver, toujours. ». Voilà qu’il se mettait à pleurer en se remémorant des souvenirs qui pourtant n’étaient pas les siens. Il avait tellement peur de la perdre, c’était si douloureux que finalement revivre ces moments qui ne lui appartenaient pas avait quelque chose d’apaisant. Les yeux toujours rivés sur elle, son pouce caressa doucement la joue de la jeune femme tandis qu’autour d’eux les sept nains continuaient de s’occuper d’elle et de l’encourager comme ils le pouvaient pour qu’elle tienne le coup, qu’elle se batte pour vivre et survivre. « Bats-toi pour ça Snow. Bats-toi pour notre amour, qu’il soit éternel mais que tu puisses continuer de le vivre encore et encore. Bats-toi pour voir notre enfant, le fruit de cet amour grandir et te ressembler, avoir ta force. Tu m’entends ? Tu dois te battre parce que je refuse de te perdre ! ».
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MessageSujet: Re: we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah EmptyMar 29 Mai - 21:34

Légèrement perturbée, la jeune femme observait les personnes qui s'exécutaient à ses côtés en priant pour qu'un médecin face son entrée. Snow ne parvenait pas à se remémorer le moindre de souvenir avant ce réveil douloureux, pourtant tout ceci lui semblait logique. Elle connaissait le nom de chaque personne qui l'accompagnait, savait parfaitement celui de l'homme qu'il manquait à ses côtés et ce qui l'avait menée à se retrouvé dans cette situation. Entre deux moments de douleurs, elle tentait de se remémorer une conversation à propos de cet enfant, peut-être une demande en mariage ou le mariage en lui même qui expliquerait l'alliance qu'elle portait à annulaire, mais rien. La jeune femme savait pourtant que ce jour avait été le plus beau de sa vie, tout comme elle se souvenait ne pas avoir voulu de cet enfant dans un premier temps. Ce n'était pas un accident non plus, il était là parce que son père l'avait désiré plus que tout au monde et qu'elle sacrifierait sa vie pour lui donner ce bonheur d'être père. Encore une fois, elle ignorait d’où lui venait cette information, comment elle pouvait en être aussi certaine mais inexplicable ou pas, elle le savait. Seuls des flashs lui revenaient lui permettant d'en être sure à cent pour cent.

James avait finit par la rejoindre, prenant la place de grincheux qui avait rangé sa mauvaise humeur pour la soutenir du mieux qu'il le pouvait. Lui tenant à présent la main, elle comprenait le sens de la phrase " mourir pour celui qu'on aime ". Snow avait souvent répété qu'elle donnerait sa vie pour lui, pour le voir heureux, mais à vrai dire, elle n'avait jamais pensé avoir à le faire un jour. Ce bébé, elle avait appris à l'aimer, à imaginer sa vie lorsqu'il serait là et jamais il ne lui avait traversé l'esprit qu'il pourrait y avoir un choix à faire entre sa vie et la sienne. La simple idée de ne plus jamais revoir James, de ne plus jamais se blottir dans ses bras était douloureuse et l’oppressait un peu plus, rendant sa respiration compliquée. Elle était pourtant prête à lui offrir ce dernier sourire accompagné de leur enfant, qui serait à jamais une partie d'eux deux, le fruit de cet amour que personne n'avait réussit à détruire malgré de maintes tentatives. Nouvelle information qui tombait dont ne sait ou mais qu'elle savait pour sur. Snow White était bien décidée à lui donner la vie, même si cela devait être la dernière chose qu'elle ferait. Elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir d'être aussi faible et priait pour que James trouve la force de lui pardonner de l'abandonner. « Tu es forte Snow, bien plus que ce que tu peux imaginer. Tu vas y arriver et tu verras on sera heureux tous les trois, toi, le bébé et moi. Ne baisse pas les bras Snow, s’il te plait … ne … ne me laisse pas. » Au plus profond d'elle même, la jeune femme trouvait la force de lui sourire, un sourire qui se voulait rassurant même si elle même n'arrivait pas à en croire un seul mot. Son corps la lâchait doucement, tout comme il l'avait lâché quelques années plus tôt. Elle en était sortie vivante et n'avait jamais compris quelle magie avait été assez forte pour tenir tête à la maladie, en revanche celle-ci ne semblait pas décidée à l'aidée aujourd'hui : ne lui restait que sa volonté qui diminuait à chaque seconde.

Doucement, elle se sentait partir, emportée par une force bien plus tenace que la sienne. Ses yeux se fermaient malgré sa lutte pour ne pas quitter ceux de James et la voix de ce dernier se faisait de plus en plus lointaine. « Je t’ai promis de toujours te retrouver, tu te souviens ? Malgré toutes les épreuves que l’on a pu traverser, malgré toutes les embûches que Regina a pu mettre sur notre route nous sommes toujours parvenu à nous retrouver, toujours. » Tout en l'écoutant, elle s’accrochait à ces images qu'il lui envoyait, à ses moments difficiles qu'ils avaient traversés, toujours victorieux. Personne n'avait pu se mettre sur leur chemin, pas même Regina... la mort elle était décidée à y parvenir, ne lui donnant plus envie de se battre. Snow se savait vaincue, se battre ne faisait que retarder le moment ou elle quitterait pour toujours mais surtout, cela mettait la vie du bébé en danger. Si elle rendait les armes, il deviendrait leur seul intérêt, l'unique chose qui comptait et il le sauverait, Snow lui devait au moins cela. « Bats-toi pour ça Snow. Bats-toi pour notre amour, qu’il soit éternel mais que tu puisses continuer de le vivre encore et encore. Bats-toi pour voir notre enfant, le fruit de cet amour grandir et te ressembler, avoir ta force. Tu m’entends ? Tu dois te battre parce que je refuse de te perdre ! ». Dans la voix de James, elle percevait ses larmes comme si elle les avait vue rouler sur sa joue et cette douleur était insoutenable, bien plus que celle qui lui transperçait le corps. Jamais elle n'avait chercher à lui faire du mal et elle était aujourd'hui dans l’incapacité de les effacer. Snow tentait une dernière fois de s'accrocher à cette vie qu'elle aimait tant, à lui, elle cherchait cette force qui lui permettrait de lui dire à quel point elle l'aimait avant de l'abandonner mais son corps continuait de lui échapper, rendant sa mission impossible. « Prince James... Devons nous faire du bébé notre priorité? » Bien sur que oui. Elle avait envie de leur hurler de se dépêcher, de l'extraire avant qu'il ne suffoque tout comme elle mais personne ne semblait l'entendre. Ce détail lui faisait perdre pieds complètement, allant jusqu'à prier que son coeur s'arrête au plus vite pour qu'ils ne s'inquiètent plus de son sort. La douleur l'abandonnait enfin, les voix qui l'entouraient aussi, laissant simplement un calme plat et paisible dans lequel elle avait envie de baigner éternellement.

Snow White ignorait complètement le temps qu'on lui avait accordé dans ce lieu ressemblant de prêt au paradis, mais on finissait par l'y arracher. La douleur était toujours présente mais presque imperceptible en comparaison à celle qu'elle avait ressentit précédemment. N'osant pas ouvrir les yeux, elle réfléchissait à l'endroit ou elle se trouvait à présent, est ce que ce paradis dont on nous parlait depuis toujours existait réellement? Après quelques secondes - minutes peut-être -, la jeune femme comprenait pourtant que les cris qui l'arrachait à ce monde qu'elle avait refusé de quitter n'était autre que ceux d'un bébé, son bébé. Sans jamais avoir entendu sa voix, elle pouvait la reconnaître parmi n'importe quelle autre. La peur qu'il soit simplement mort, venu la rejoindre lui creusait un trou béant dans la poitrine. Courageuse, elle accusait le coup, ouvrant doucement les yeux pour faire face à la réalité. L'image de James tenant leur enfant s'offrait à elle, étant la plus belle de toute. Ils avaient eut une seconde chance, la plus belle qui puisse exister.

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MessageSujet: Re: we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah EmptySam 2 Juin - 14:26

Tout ceci n’avait vraiment aucun sens. Pourtant, tout semblait si réel au point qu’il ne savait plus quoi en penser. Il avait dans son esprit des souvenirs qui se mélangeaient, certains lui appartenant et d’autres qui venaient de l’homme pour qui il était pris depuis qu’il était dans cet endroit parfaitement inconnu. Peut-être était-il en train de devenir fou ou alors schizophrène au point de vivre dans un parfait délire ? Mais si c’était le cas, pourquoi en avait-il conscience ? Et pourquoi Aladiah serait elle-même touchée par ce délire ? Ça ne pouvait pas être le fruit de son imagination, tout ce qu’il vivait lui semblaient bien trop réels pour n’être qu’une hallucination. Les cris de douleur de la jeune femme près de qui il se tenait étaient bien réels, tout comme la douleur qui grandissait au niveau de sa main à chaque fois qu’elle la serrait de toutes ses forces. La panique qui l’envahissait de la voir faiblir si rapidement était tout aussi réelle, il en était persuadé. Il avait toujours eu peur de perdre Aladiah parce qu’il savait que jamais, ô grand jamais il ne pourrait s’en relever. Il était certes très idiot lorsqu’il le voulait et surtout dernièrement, toutefois il avait pris conscience très tôt de l’importance que cette jeune femme avait pour lui et ce même si ses sentiments avaient surtout évolués avec les années. Lorsqu’elle était tombée dans le coma, Elias avait eu l’impression que tout son monde était en train de s’écrouler et que si jamais elle ne se réveillait pas il lui était inutile de continuer d’avancer. Il avait fallu qu’elle soit au bord de la mort pour qu’il comprenne que pour lui il n’avait qu’elle et que, oui, elle était la femme de sa vie et qu’il ne comptait pas la laisser lui échapper sauf si vraiment, elle en aimait un autre. Il était stupide voire même égoïste lorsqu’il le voulait, mais Aladiah était la seule personne qui comptait sincèrement bien que c’était quelque peu différent de ses autres amis, ses sentiments pour elle s’élevaient à un tout autre niveau. Elias refusait de la perdre, que ça soit dans la vie de tous les jours ou dans cette vie soudaine qui était totalement irréelle et qui lui semblait être la suite d’un conte de fée que les parents préfèrent ne pas conter à leurs enfants pour leur cacher que même leurs héros peuvent mourir de la façon la plus simple qu’il soit. La peur qui lui retournait l’estomac et qui faisait battre son cœur bien plus vite que normalement, il savait très bien d’où elle provenait, mais ce qui était étrange était l’intensité de cette dernière, comme si cette crainte était redoublée par la présence de la personne avec qui ils le confondaient. C’était comme avoir deux personnes dans son esprit qui étaient rongées par la même crainte, celle de voir cette femme qu’il aimait mourir sans pouvoir faire quoi que ce soit pour arrêter cette machine infernale.

Aladiah et lui avaient vécu beaucoup de choses ensemble. Ils avaient toujours été proches et le jeune homme l’avait protégé durant toute sa vie jusqu’à ce qu’il parte pour Amsterdam, persuadé que c’était ce qu’il y avait de mieux pour elle avant de réaliser son erreur. James et Snow-White semblaient également avoir vécu beaucoup d’épreuves l'un et l’autre pour parvenir enfin au bonheur auquel ils aspiraient tous les deux. Lorsqu’il se concentrait, Elias parvenait à différencier parfaitement ses souvenirs de celui du Prince James et il comprenait combien il pouvait tenir à Snow-White. Leur histoire était similaire quelque part et l’amour que lui éprouvait pour Aladiah lui semblait tout aussi intense que celui que James éprouvait pour sa femme. Ils avaient affronté bien des choses pour réussir à être enfin ensemble et ce fut le plus naturellement du monde qu’Elias parvint à s’exprimer comme s’il était James. C’était étrange, bien plus que ça pour tout dire, mais il se devait de jouer son rôle si Aladiah se prenait vraiment pour Snow-White. Il devait être le mari qu’elle pensait qu’il était pour la soutenir et la forcer à tenir le coup même s’il y avait fort à parier que lui-même aurait parlé ainsi à Aladiah si la situation avait été inversée. Il refusait de la laisser partir comme James refusait de perdre Snow-White et le jeune homme s’efforça d’être le plus sincère possible pour n’éveiller aucun soupçon et aider cet homme dont il possédait les souvenirs et l’identité. Ce fut plus facile qu’il ne l’avait imaginé. L’inquiétude lui permettait de paniquer comme il l’aurait fait au naturel tout en tâchant de trouver les bons mots pour qu’elle s’accroche le plus possible à la vie, qu’elle ne baissr pas les bras. L’émotion s’était emparée de lui sans qu’il ne parvienne à la stopper. Toutes ses barrières s’étaient effondrées et il ne restait plus que la crainte de la perdre et la tristesse qu’évoquait cette pensée. Non, il se refusait de la perdre et ce peu importe son identité. Il l’aimait, ça oui et plus qu’il n’avait aimé la moindre femme par le passé. Il n’y avait qu’elle et il n’y aurait jamais qu’elle, Elias s’en faisait la promesse à cet instant précis. Ses idioties, il allait les arrêter. Le jeune homme se devait de rentrer dans le droit chemin pour elle, pour ne pas risquer de la perdre et si elle s’en sortait – ce qui ne pouvait en être autrement – il ne la lâcherait plus.

« Prince James... Devons-nous faire du bébé notre priorité ? ». Il n’y avait pas plus brutal pour le ramener à la triste réalité. Son regard baigné de larmes et rougis par ces dernières se leva en direction de Prof qui le regardait le regard plein d’émotion et d’inquiétude. Tous ici tenaient à elle, peut-être pas autant que lui, mais tout de même assez pour avoir de nouveau la peur de perdre Snow-White, car oui il se souvenait parfaitement de son conte, mais surtout les souvenirs dans son esprit lui permettaient de revoir ce moment où il l’avait vu dans son cercueil de verre. Il était incapable de prononcer le moindre mot, il se contentait de serrer la main de la jeune femme en sentant des larmes rouler le long de ses joues tandis qu’autour d’eux, quelques nains le regardaient dans l’attente de sa réponse. Le menton tremblant, Elias parvint tout de même à secouer positivement la tête bien que son regard laissait parfaitement comprendre qu’il fallait à tout prix sauver les deux. Sans même chercher à essuyer ses joues, le jeune homme se pencha au-dessus de la demoiselle et déposa un baiser sur son front brûlant tandis que de nouvelles larmes en profitaient pour se frayer un chemin. « Je t’aime … accroche-toi à ça. », chuchota-t-il dans l’espoir qu’elle parvienne tout de même à l’entendre malgré l’état presque comateux dans lequel elle se trouvait. Son rythme cardiaque refusait de revenir à la normale et pour la première fois de sa vie – tout du moins en présence d’autres personnes – il pleurait à chaudes larmes. Il avait toujours refusé d’imaginer ce que ce serait de voir Aladiah sur le point de le quitter et voilà qu’il y était confronté sous les traits d’une toute autre personne même si l’effet était exactement le même. Elias garda sa main dans la sienne et c’était lui qui la serrait de toutes ces forces – mais en douceur malgré tout – comme si ça allait lui permettre de l’empêcher de partir. Près de la jeune femme, deux nains s’occupaient d’aider la mère à mettre l’enfant au monde malgré son état et lorsqu’il entendit les cris du nouveau-né résonner dans la pièce, son attention se porta aussitôt sur le petit être que Prof enveloppait dans une couverture pour le lui amener.

« C’est un beau petit garçon que vous avez là Prince James. ». Malgré un long moment d’hésitation, le jeune homme lâcha tout doucement la main d’Aladiah – ne parvenant toujours pas à la considérer comme étant Snow-White – pour prendre ce petit être fragile dont les pleures commencèrent à diminuer une fois dans les bras de son père. Son regard ne parvenait plus à le quitter et ses larmes étaient d’autant plus présentes bien que cette fois-ci il s’agissait de larmes de joie. Il était magnifique. Cet enfant était parfait, c’était le fruit de leur amour – ou alors celui de James et Snow, ce qu’il ne parvenait pas bien à savoir – et lui se transformait en l’homme le plus heureux. Sa crainte était toujours là, mais elle était réduite par la présence de ce petit garçon tout contre lui. Elias se rapprocha d’Aladiah et se pencha près de la jeune femme qui semblait s’être accrochée autant qu’elle l'avait pu et qui revenait doucement d’un monde où il ne l’aurait jamais laissé. « Il est magnifique … regarde-le. ».
Un futur dieu leur fils, j'en suis sûre 90 Désolée pour cette chose pas terrible t_____t
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we forgot who we really were and we lived this dream came true ❖ eladiah

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