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On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre

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MessageSujet: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyDim 19 Aoû - 12:41

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Ce travail au starbuck, Norah en a vraiment besoin. Même si elle n’a pas galéré plus que cela pour l’avoir, elle y tient et ne souhaite vraiment pas devoir trouver un nouvel emploi. La ville de New York même si elle est très grande et laisse donc des chances à tout le monde pour vivre au mieux, n’est pas la meilleure amie de la brunette. En effet, sa grandeur est quelque peu effrayante pour la jeune philippine qui ne se retrouve pas toujours très bien dans tous les quartiers, mais bon ce n’est surement qu’une question de temps pour s’adapter comme lui répète souvent les quelques personnes qu’elle connait ici. En clair, Norah préférait dans tous les cas ne pas avoir à retrouver un emploi qui serait peut-être plus loin de chez elle et de l’université que l’emploi actuel. Mais décidément tout n’est pas de son avis, tout n’est pas de son côté. En effet, depuis son arrivée dans le café la jeune femme n’a pas eu vraiment de chance. Tout d’abord, à son premier jour, une jeune femme a fait une crise en plein milieu de la salle. Norah n’a pas vraiment compris le pourquoi du comment de l’histoire mais surtout elle n’a pas su la calmer un peu effrayée par ses éclats de voix, ce qu’elle déteste. Au final, dès le premier jour elle a eu le droit à une remontée de bretelle, ce qu’elle déteste encore plus mais soit. Au fil du temps, la jeune asiatique a bien su se faire apprécier des clients du café, enfin au moins de la plupart de ceux-ci, cependant il reste toujours des gens méchants. Aujourd’hui, la demoiselle allait en avoir la preuve. Alors qu’elle servait tranquillement depuis plusieurs minutes les quelques tables qu’il y avait dans la grande salle, un grand groupe de jeunes arriva et s’installa un peu n’importe comment. Norah eut beau tenter de se faire entendre leur demandant de ne pas s’installer n’importe où leur disant qu’elle allait les installer, ils n’en firent qu’à leur tête. Franchement, elle détestait les petits merdeux de leur genre et elle était bien contente qu’il n’y en ait pas tant que cela dans le starbuck ou alors qu’ils cachent bien leur jeu en faisant les gentils avec elle. Bref, la jeune femme préféra laisser la table à sa collègue afin qu’elle tente d’avoir un peu plus d’autorité sur eux que la philippine n’avait pu en avoir et elle se dirigea vers une table à côté où un jeune homme lisait un livre, surement quelque chose pour les cours qui reprenaient bientôt, pour prendre sa commande. Une fois cela fait, tout en gardant la table de jeunes étudiants au coin de l’œil, la brunette alla préparer la commande pour sa table et elle se dirigea vers le jeune homme qui était beaucoup plus sympathique et surtout moins bruyant que les étudiants. Alors qu’elle faisait attention et que cela ne lui était jamais arrivé, Norah trébucha dans les pieds d’une personne se rattrapant de justesse à la table du client qu’elle servait échappant par la même occasion son café bouillant qui vint se déverser sur les habits de l’homme qui fit un bon en arrière. Même si le jeune homme fut très énervé par la situation, il ne s’en prit pas à Norah et préféra simplement quitter le café sans rien dire laissant alors la jeune femme en plein désarroi face à cette nouvelle boulette de sa part. Elle revint derrière le bar auprès de sa collègue qui la rassura tant bien que mal, cela pouvait arriver à tout le monde. Puis elle se dirigea de nouveau vers la table pour nettoyer les dégâts. Alors qu’elle nettoyait une remarque désobligeante vint de derrière elle, de la table des étudiants, c’était surement celui qui l’avait intentionnellement fait tombé. Car oui cela ne pouvait être qu’intentionnel puisque la jeune brune faisait attention et qu’elle n’avait pas vu les pieds qui étaient venus se mettre devant elle surement au dernier moment. La jeune philippine s’énervant très peu normalement par manque de confiance en elle sentit la moutarde lui monter au nez, et oui, si le patron avait été là, qui sait si elle n’aurait pas perdu son boulot à cause de cet imbécile qui n’avait surement pas besoin d’argent car ses parents lui payaient tout. Elle se pencha alors vers lui, lui qui s’était retourné pour parler à sa table et rigoler de ce qu’il venait de faire, et l’interpella. « C’est quoi ton problème ? Tu trouves ce que tu viens de faire intelligent ? Personnellement je trouve que c’est niveau bac à sable mais on a surement pas eu la même éducation et le respect des gens qui ont besoin de travailler pour gagner leur vie tu ne dois pas connaitre ! »

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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyLun 20 Aoû - 7:01

« On peut pas faire autre chose que rester toute la journée assis là à tourner en rond ? »
Max lève un sourcil interrogateur vers son ami, toujours avachi dans le canapé. Il est rare que Jett manifeste l'envie de lever ses fesses de son loft de Tribeca, surtout par cette chaleur mais qu'en plus ce soit lui qui soit à l'initiative d'une activité dans leur journée ? Où allait le monde ? Le beau brun se redresse un peu et écrase le mégot de cigarette dans le cendrier posé à même le sol. Si son appartement était enfin rénové, il manquait grandement de meubles et la paresse de notre Don Juan n'aidait pas vraiment à son aménagement. Peut-être que Litzy aurait plus d'idées que lui et surtout plus de motivation à aller faire les boutiques, chose qui ne l'amuse pas vraiment quand il s'agit de meubles ou de décorations d'intérieur. Bon bien sûr, hors de question qu'elle lui accroche une croix de moine au-dessus de son lit. Rien que d'y penser, il en a des frissons. Il veut bien profiter de certains avantages d'avoir une petite amie officielle mais hors de question de tomber dans ses pratiques bizarres qui l'empêchent de toucher du doigt son objectif depuis cinq longs mois. Notre futur avocat finit par se lever du canapé après avoir rassemblé un minimum ses forces déjà grandement diminuées par sa capacité à ne rien faire du tout.
« Allez on se bouge. Starbuck pour tout le monde. »
A défaut de soulever les foules, la proposition semble mettre d'accord toute la bande sur leur point de chute. Par cette chaleur, un Frappuccino ne fera de mal à personne et en cette période de l'année, le café affiche rarement complet. Etudiants en vacances et touristes trop occupés à photographier les grattes-ciels pour se soucier un seul instant des boissons rafraîchissantes de la chaîne américaine. Assez rapidement et tout naturellement dans leur voiture avec chauffeur, le groupe des beaux quartiers débarque bruyamment dans l'établissement. Jett a toujours aimé conduire mais quand il doit se trimbaler toute cette clique, il préfère de loin confier la tâche à son chauffeur personnel et profiter d'un bédot avec les potes à l'arrière. Des éclats de rire et de voix s'élèvent déjà de leur table, difficile à calmer pour la jeune serveuse un peu paniquée devant l'indiscipline des petits bouges de Manhattan. C'est vrai que cette bande est loin d'être une des plus calmes, oubliant souvent le peu de bonnes manières qu'on a tenté de leur inculquer. Mais au vue du désarroi croissant de la jeune femme, visible pas habituée à devoir remettre des gamins de 23 ans, sûrement plus âgés qu'elle d'ailleurs, dans le droit chemin, il fait un signe à l'ensemble de la troupe de baisser d'un ton. En tant que meneur de groupe, rares étaient ceux qui trouvaient à redire à ce qu'il décidait sous peine d'être purement et simplement éjectés du groupe. La technique semblait arbitrairement mais quand on a connu que ça de la pension stricte à l'université, on a tendance à penser que c'est un modèle qui marche. A moitié affalé dans son siège, Jett ne peut s'empêcher de remarquer que la petite serveuse manque également d'assurance dans ses gestes. Mauvaise idée d'exposer ainsi des failles si grosses, surtout quand on est obligé de composer avec des gamins pourris gâtés. Il ne faudra pas bien plus pour qu'un des petits protégés de Max n'allonge la jambe en plein dans le passage, provoquant la chute de la demoiselle. Le jeune homme fronce les sourcils. Franchement, c'était tout sauf utile. Il ne comptait vraiment pas venir ici pour mettre le bordel, simplement profiter un peu de l'après-midi en bonne compagnie. Quoique pour la bonne compagnie, là aussi on repassera. Heureusement, la jeune femme ne semble pas l'entendre de cette façon et finit par calmer sec les rires de la bande, arrachant un sourire à Jett. Peu d'assurance mais au moins, elle a du caractère ce qui n'est pas sans déplaire à notre charmeur invétéré. Il pose ses deux coudes sur la table pour observer de plus près le spectacle. Il suffit de crier un peu trop fort sur ce genre de petit bourge stupide pour lui faire perdre toute sa prestance et le laisser bouche clouée. Il faut dire que ce n'est pas dans ce genre de famille qu'on apprend aux enfants à être habitués aux réprimandes, même si il y a des exceptions. Finalement, l'événement ne tardera pas à se tasser puisque l'idiot ne trouve rien à répondre, préférant faire comme si on ne lui adressait pas la parole. Attendant sagement que la jeune serveuse ait rejoint son comptoir, Jett contourne la table pour se retrouver face à elle, un sourire amusé étirant ses lèvres.
« Désolé pour eux. On les a laissé rentrer à la fac pour ne pas faire de la ségrégation sur les personnes ayant un retard intellectuel, il faut les excuser. »
Autant essayer de faire un peu d'humour pour détendre l'atmosphère. Le jeune homme jette un rapide coup d'oeil au menu affiché sur le mur même si il sait très précisément ce qu'il veut commander.
« Un Frappuccino s'il-te-plait. Sans caramel. »
Pas qu'il fasse attention à sa ligne spécialement mais il déteste que quelque chose vienne masquer le goût d'un bon café glacé. Au moment de régler sa commande, il lui tendra le double de ce qu'il lui devait. Pourtant dans son regard ou dans son sourire, pas la moindre trace de compassion ou de pitié. Son but premier est de réparer les gaffes des abrutis qu'il traîne avec lui, pas de faire la charité.
« Pour le frappuccino. Ca, c'est pour le café renversé. Et la monnaie, garde-la. Pour le dérangement. Accepte-les s'il-te-plaît, c'est pas 10$ qui vont me manquer. »
Et c'était bien vrai. Quand on vit sur le compte de papa maman, pas besoin de se soucier de dépenser plus que prévu pour acheter un café. Attendant la réalisation de sa boisson, il plonge les mains dans les poches de son jean avant de finalement décider de s'accouder au comptoir et de jeter un coup d'oeil au badge de la jolie serveuse.
« Au fait, je m'appelle Jett. Enchanté … Norah, c'est bien ça ? T'es étudiante à la fac dans le coin ? »
Une conversation banale mais qu'il espère bien, fera remonter un peu l'approche calamiteuse à laquelle il a dû faire face.
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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyLun 20 Aoû - 17:29

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Norah appréhendait vraiment la rentrée de l’université. Elle se disait que si tous les étudiants étaient aussi turbulents que ceux qui avaient investi le starbuck cet après-midi, elle ne s’en sortirait jamais. Elle n’avait pas d’autorité pour les faire taire et éviter de déranger les autres tout comme Omisha qui travaillait là avec elle. Non elles ne pouvaient pas faire la loi dans le bar face à des grands groupes d’étudiants comme cela alors elle espérait vraiment qu’à la reprise de l’université il n’y en ait pas trop. Elle préférait que le café soit bondé et qu’elle ait à courir de partout plutôt que d’avoir un grand groupe se croyant tout permis. Enfin elle ne choisissait pas et devait bien s’adapter mais elle devait bien s’avouer qu’elle était dépassée par les évènements d’autant plus que le groupe se composait majoritairement d’hommes, hommes de qui elle avait peur et en qui elle n’avait pas du tout confiance, cela n’arrangeait rien. Bref, elle tenta de faire comme si de rien était et continua son service en les gardant dans son champ de vision. Elle fut d’ailleurs agréablement surprise que l’un des jeunes hommes du groupe fasse baisser le ton à tout le monde. Elle avait au moins un peu de soutien et c’était plus qu’agréable. Elle reprit donc légèrement le sourire, une sourire qu’elle affichait tout le temps d’habitude mais qui l’avait quitté en les voyant entrer dans le starbuck. Son sourire disparu bien rapidement lorsqu’elle se retrouva allongée par terre à cause d’un pied trainant par là sur lequel elle avait trébuchée. Trop s’en était trop, elle ne se laisserait pas faire sauf si la personne en face d’elle haussait la voix, là elle prendrait vite peur, c’était dans sa nature, son passé ressurgissait tout le temps lorsqu’il ne fallait pas. Mais pour le moment, oublié le passé, Norah voulait surtout lui faire comprendre que ça n’allait pas se passer comme cela, qu’il n’avait pas tous les droits ici. Heureusement pour elle, le jeune homme ne trouva rien à redire, au contraire l’épisode n’eut que de bonnes répercutions puisque cela calma toute la table, une aubaine pour Norah et ses collègues. La brunette retourna cependant rapidement derrière le comptoir, s’afficher et être affichée comme ça de la sorte, elle détestait cela mais bon, parfois il fallait bien se faire entendre. D’ailleurs sa manière d’être n’eut pas l’air de déplaire à un certain jeune homme du groupe qui vint à sa rencontre tentant de la faire rire à nouveau lui disant qu’ils avaient intégré l’université uniquement pour ne pas faire de ségrégation ce qui suffit pour arracher un sourire à la jeune philippine. Le sourire fut la seule chose qu’il tira d’elle avant de lui passer commande, une commande qu’elle lui servit immédiatement. « Et voilà un Frappuccino ! » Le jeune homme lui tendit en échange un billet, le double de ce qu’il lui devait, elle allait lui rendre la monnaie lorsqu’il reprit la parole. Charmeur mais aussi très respectueux ce jeune homme, décidément elle se demandait ce qu’il faisait avec ces crétins. « C’est gentil, il ne fallait pas ! Enfin il ne faut pas, je ne peux pas accepter, c’est mon travail de supporter ça à longueur de journée même si c’est la première fois depuis que je suis ici que ça se passe ! Tu es sûr que tu ne veux pas ta monnaie ? » Norah n’aimait pas cela, elle avait l’impression de faire pitié et pourtant cela n’avait pas l’air du tout d’être le cas. Elle finit donc par accepter, c’était en quelque sorte son premier pour boire, et oui les étudiants ne sont pas riches en général et ne laissent pas souvent quelque chose pour les serveuses. Et oui, la générosité n’était pas donnée à tout le monde et même les fils à papa et maman n’en avaient pas toujours, m’enfin ce n’était pas le cas du jeune homme qui était devant elle. Alors qu’elle allait retourner à ses occupations il se présenta et lui demanda si elle étudiait dans le coin. « Oui oui je m’appelle Norah ! Pas besoin d’un nom d’emprunt pour être serveuse ! » Elle rigola gentiment, le nom inscrit sur son badge était bien le sien il n’y avait donc pas à chercher midi à quatorze heures. « Et oui je suis à l’université pas loin dans Manhattan, je suis étudiante en littérature et toi ? » A part le groupe d’étudiants irrespectueux, il n’y avait presque personne dans le café alors elle avait le temps de parler en même temps qu’elle rangeait et lavait certaines choses.


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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyLun 20 Aoû - 20:10

Le jeune homme sourit en la voyant rire. Elle est adorable avec sa petite fossette au coin de la joue et ses longs cheveux ramenés en queue de cheval. Un brin timide et réservée sans pour autant être le genre de fille qui ne peut pas vous accorder la parole sans devenir rouge écarlate et bredouiller. Un brin de femme qui plaisait particulièrement à notre new yorkais pur souche et qu'il n'était pas décidé à accompagner derrière le comptoir tristounet d'un Starbuck. De l'autre côté de la salle, les garçons avaient fini par se calmer, essentiellement parce que leur attitude n'était pas soutenu par celui qu'ils considéraient comme leur leader. Eh oui, ces gars-là avaient encore bien à apprendre sur les relations homme/femme si il voulait un jour espérer partager leur lit avec autre chose qu'une boîte de mouchoirs en papier. Il suit ses gestes du coin de l'oeil avant de boire une gorgée du café glacé. A peine sucré, comme il l'aime. Au moins, elle n'a pas craché dedans, ce qui aurait pu être le cas si il n'avait pas calmer le jeu avec les abrutis qui composaient sa troupe de suiveurs. Après tout, à ses yeux, il ne devait être rien d'autre qu'un fils à papa riche et totalement dépendant de ses parents financièrement même si Jett faisait des efforts pour épargner un minimum et éviter de réclamer des milliers à son paternel. Pas qu'il n'apprécie pas d'avoir un compte ouvert ou qu'il culpabilise de dépenser sans compter et sans faire le moindre effort. A vrai dire son seul soucis était de devoir quelque chose à son père dans le futur, qu'il remette ça sur le tapis pour lui demander un service qu'il n'aurait aucune envie de réaliser.

Bref, la salle est enfin calme et la collègue de Norah a vite fait de servir la bande de crétins immatures qui n'en mènent pas larges avec leur attitude puérile. Mais de son côté, le beau brun préfère largement s'intéresser aux yeux en amande de la serveuse. Son frappuccino dans une main, le coude appuyé sur le comptoir de bois, il compte bien lui faire la conversation encore quelques minutes avant de la laisser vaquer à ses occupations. « T'es aussi à la NYU ? C'est marrant, je t'ai encore jamais croisé. Et crois-moi, j'oublie rarement le visage d'une fille aussi mignonne. » Il rigole doucement. « Assez nul comme approche non ? Je suis d'accord. J'ai jamais été doué pour placer ce genre de trucs de façon subtile. » Ouh le vilain menteur ! Heureusement que son sourire d'ange ne laisse rien percevoir et qu'au contraire, il a l'air du parfait type qui galère sur comment s'y prendre avec les filles. La vérité est qu'il sait parfaitement qu'une fille amusée, même si c'est à vos dépens, sera bien plus réceptive qu'une fille fermée ou mal à l'aise. « Sinon, je suis étudiant en droit. J'entre en dernière année de master et après, examen du barreau. Autant dire que c'est loin d'être terminé niveau charge de boulot. » Il lui adresse un sourire alors que son regard balaye légèrement la salle, ne se souciant pas un instant du groupe de ses « amis » qui attend bien sagement que leur leader daigne les rejoindre. Puis finalement son sourire s'évanouit alors qu'il fronce les sourcils en regardant la jolie serveuse. « Et puis non, finalement je doute que ce soit une si bonne idée d'essayer de te dédommager en te laissant la monnaie. » Maintenant il a l'air du parfait salaud après s'être attaché à paraître un gentil gars parmi d'autres. Mais ses lèvres s'étirent à nouveau dans un sourire amusé. « Je préférerais que tu acceptes de venir prendre un café avec moi après tes heures de travail. Promis, celui-ci ne finira par terre et c'est moi qui invite. » Son sourire finit par dévoiler ses dents blanches alors qu'il s'appuie à nouveau sur le comptoir, attendant sa réponse qu'il espère bien être positive.
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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyMar 21 Aoû - 0:13

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Juger sur l’apparence n’était pas le genre de Norah et pourtant c’est bien ce qu’elle avait fait avec ses étudiants qui sentaient les fils à papa sans éducation et surtout sans respect à plein nez. Elle avait jugé d’un coup d’œil pour la première fois et elle n’avait pas eu tort, elle avait visé droit dans le mille. D’autant plus que comme des fils à papa, ils faisaient les machos et grandes gueules en apparence mais dès qu’on leur rentrait un peu dedans il n’y avait plus personne. Tout à fait typique des petits bourges même si certains étaient des exceptions à la règle, autant dire qu’il y en avait peu. Peu certes mais dans ce groupe il y avait l’air d’en avoir un. Du coin de l’œil elle l’avait vu rire lorsqu’elle ne s’était pas laissé faire et finalement il était venu la rejoindre au comptoir. Il n’était pas un de ces gars qui a de la gueule mais rien derrière, de plus il avait l’air d’avoir un minimum de respect et d’éducation ce dont manquait ce dont manquaient tous ses amis. En bref, il était différent et elle était contente qu’il soit venu vers elle, après tout il attirait son attention et elle remarquait donc moins les abrutis qu’il y avait plus loin cela lui tapait donc moins sur le système et elle retrouvait donc son jolie sourire. La brunette même si elle était plus que timide n’avait pas de mal à parler avec lui, après tout il était avant tout un client du bar, avant d’être un homme pouvant s’intéresser à elle et la draguer, ce qu’elle fuyait particulièrement, c’était ce qu’elle se disait à chaque fois qu’elle devait s’adresser à un homme et le servir. « Je suis un peu vieille pour tout juste entrer à l’université mais oui, je viens tout juste de m’inscrire donc normal que tu ne m’aies pas vu, je serais en première année de littérature en septembre… » Lorsqu’il la complimenta ensuite, elle devint rouge écarlate avant de parvenir à lui lâcher un timide : « Merci» et de se reprendre un peu, elle ne devait pas se laisser aller comme cela, elle ne pouvait pas rougir de la sorte montrant qu’elle était en quelque sorte faible et qu’il y avait un problème car c’était bien comme cela qu’elle voyait sa timidité, la preuve d’un problème. « Nul ou pas je ne sais pas, j’évite en général tout court d’être approchée. » Vierge ? Non elle ne l’était pas à cause des nombreux viols qu’elle avait subi mais oui elle n’avait jamais eu d’autres relations, jamais eu de petit ami et elle n’était tout simplement jamais tombé amoureuse, d’ailleurs elle se demandait bien si elle y parviendrait un jour tellement elle pouvait avoir peur des hommes. Cependant une chose était sur, elle ne deviendrait jamais comme ces filles à coucher à droite à gauche, non la première fois qu’elle le ferait se serait avec un homme qu’elle aime avec lequel elle aurait une relation stable. « Tu n’en as pas encore fini avec les études ! Mon j’en ai pour trois ans, ça me suffit bien ! Tu as raison de profiter de la fin des vacances, les choses sérieuses vont bientôt recommencer ! Mais dis moi comment un gars qui a assez d’intelligence pour entrer en master de droit peut trainer avec cette bande d’idiots ? » Maintenant il savait clairement ce qu’elle pensait de sa bande d’amis même si il n’était pas dur de le deviner et qu’il l’avait surement déjà fait bien avant qu’elle ne lui dise. La question de la monnaie revint ensuite sur le tapis. Norah lui tendit sa monnaie lorsqu’il lui dit qu’il préférait récupérer sa monnaie et qu’elle accepte de prendre un café avec lui. Là, la jeune philippine ne sut plus quoi faire et elle piqua un phare une nouvelle fois. A New York, les choses n’étaient pas aussi simples qu’en France, ici les américains n’hésitaient pas à draguer ouvertement, alors qu’en France, les français restaient dans leur coin en espérant que se soit la fille qui vienne à eux. « Je… Je travaille tard et je suis crevée désolée… » C’était la première excuse qu’elle avait trouvé, certes très nulle mais elle n’avait pas trouvé mieux pour le coup. Complètement gênée, Norah s’éloigna, profitant d’un client qui venait de rentrer pour aller prendre sa commande et ramasser les gobelets sur quelque table avant de revenir derrière le comptoir et faire face au jeune homme une nouvelle fois. « Je suis vraiment désolée… Je n’ai pas l’habitude et autant te dire que je ne suis pas rassurée, ce n’est pas propre à toi hein c’est avec tous les hommes… » Elle était encore rouge écarlate en s’expliquant face au beau blond qui se trouvait là et qui n’avait pas l’air décidé à partir tant qu’il n’aurait pas ce qu’il voulait. « Si tu insistes vraiment, je finis tôt demain, à dix huit heures, mais je préfère qu’on reste ici, tu veux bien ? » Norah tentait de se rassurer comme elle le pouvait et se rassurer pour elle s’était rester dans un endroit rassurant où elle connaissait du monde en cas de problème, après il y avait toujours un risque pour qu’il n’accepte pas sa proposition et alors il n’aurait plus qu’à se dire qu’il n’était vraiment pas un bon dragueur et sa fierté en prendrait surement un bon coup.

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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptySam 25 Aoû - 14:48

« Nul ou pas je ne sais pas, j’évite en général tout court d’être approchée. » Oula … Le jeune homme ne montre rien et pourtant il accuse le coup. Ca ne s'annonçait pas très bien pour la suite si elle lui disait clairement qu'elle fuyait comme la peste les relations homme/femme. Mais d'un côté, tout comme l'était Litzy, les défis ne faisaient qu'augmenter sa détermination et son envie d'aller voir plus loin. Si bien qu'il n'abandonne pas un seul instant son sourire taquin et malicieux, cherchant également à détendre l'atmosphère et à ne pas la laisser se fermer comme une huitre face à ses tentatives gentilles de drague. Rien de bien « rentre-dedans » non plus, juste de quoi lui faire comprendre qu'il était loin d'être indifférent aux charmes de ses beaux yeux bruns et à sa timidité touchante. Alors qu'elle lui désigne les garçons toujours assis à table et se taquinant entre eux, bien plus calmement qu'auparavant. Pourtant leur immaturité n'échappe à personne alors que Lois tente de fabriquer une tour avec les sucres carrés qu'on leur a emmené avec leurs cafés. Désespérant. Jett hausse les épaules avant de reporter son attention sur la jolie brune. « Ils portent mes courses, c'est pratique. » Il lui sourit à nouveau avant de boire une nouvelle gorgée de frappuccino. Par cette chaleur, le café glacé sonne comme une bénédiction. Mais la réponse à sa proposition de boire un verre en tête à tête va glacer tout autant notre Don Juan que le gobelet qu'il tient toujours dans sa main. Peu habitué aux refus de la gente féminine, il est décontenancé un moment avant de se reprendre. « C'est pas grave je comprends. Peut-être un autre soir alors ? » Il ne voudrait pas passer pour un lourdeau non plus mais sa seconde proposition est énoncée sur un ton léger et amical, bien loin de tout jeu de séduction qui semble plus fermer Norah que de la flatter. Et décidément, elle semble bien réfractaire au contact avec la gente masculine. Et bien soit, nous utiliserons donc la douceur et la délicatesse pour la convaincre qu'elle ne risque rien à partager un moment en tout bien tout honneur avec lui. Il lui sourit à nouveau, craignant qu'elle finisse tout simplement par lui demander de quitter le lieu et de ne plus jamais y revenir. Mais finalement, c'est elle qui prend l'initiative de fixer un rendez-vous au lendemain même si elle semble plus le faire par dépit que par réelle envie. Peut-être que la peur et le désir de passer un moment avec lui s'affrontent en elle, qu'elle n'a jamais osé faire ce genre de choses auparavant, ce qui expliquerait qu'elle insiste pour rester ici, dans ce lieu qu'elle connait par cœur et qui doit avant tout évoquer une certaine sécurité. Il se reprend, un peu plus sérieux, pour bien lui montrer qu'elle peut lui faire confiance, qu'il ne lui veut pas de mal. « Ecoute, ce qu'on va faire c'est que demain, je viendrais ici, seul, pour prendre un café. Tu ne seras pas obligé de me parler, même pas de me regarder. Mais si tu te sens en confiance, tu n'auras qu'à venir t'asseoir avec moi. Sinon, tant pis pour moi. Je ne veux pas te forcer à quoique ce soit. » Un dernier sourire rassurant avant de lui dire aurevoir pour rejoindre la bande d'attardés qui le suit gaiement à l'extérieur du Starbucks. Cependant il ne peut s'empêcher de lui adresser un sourire chaleureux alors qu'il quitte l'établissement.

__________________________________

LE LENDEMAIN

Il ne lui faut pas longtemps pour rejoindre le Starbucks, un léger sourire aux lèvres. Bien sûr, les deux situations peuvent se présenter, à savoir qu'elle peut très bien l'ignorer tout simplement et alors ils en resteront là. Si Jett aime séduire, il déteste le faire en forçant la main à ses conquêtes ou en les mettant mal à l'aise, chose qui a tendance à lui couper tout son plaisir. Un seul regard vers le comptoir lui suffit à remarquer la jolie brune mais cependant, il ne cherchera pas à soutenir son regard. Il faut qu'elle comprenne qu'il n'est pas là pour la gêner dans son travail ou la mettre dans une situation dérangeante. Une collègue de Norah vient assez rapidement lui demander ce qu'il a choisi alors qu'il opte pour un café crème qui lui arrive dans un grand mug. Le jeune homme pose sa sacoche en cuir sur le sol avant de s'installer confortablement à une des tables du Starbucks puis de sortir un livre pour s'occuper en attendant de peut-être voir arriver devant lui la jolie brune, raison de sa venue dans l'établissement. Il faudra sûrement être patient et le récit des Lettres Persanes de Montesquieu, roman épistolaire qu'il avait presque fini à présent mais qui lui permettrait de s'évader un peu le temps d'avoir sa réponse.
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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyMer 5 Sep - 23:11



Norah était surement un véritable mystère pour le jeune homme qui se trouvait en face d’elle. Jeune, très jolie, souriante, elle aurait du être comme toutes ses filles : profiteuse, jouant de son physique pour avoir les mecs les plus beaux ou les plus riches et tout ce qui s’en suit mais non. Ce n’était pas du tout le genre de la brunette et quiconque la connait le sait. Mais bien sûr, en arrivant tout juste à New York personne ne la connait vraiment, personne ne sait ce qu’elle a vécu et encore moins un client du café dans lequel elle travaille qui est là depuis très peu de temps. Alors oui elle était un mystère et elle l’avait probablement choqué en lui disant qu’elle évitait d’ordinaire tout court de se faire approcher par les hommes. Même si il voulait ne rien laisser paraitre, elle voyait bien qu'il avait été quelque peu surpris par sa déclaration. Cependant il ne se laissa pas décontenancer et repris vite ses esprits, reprenant rapidement le cours de la conversation comme si de rien était, comme si on ne venait pas de lui dire clairement que c’était peine perdue avec elle. « Ah des larbins ! Je dois dire que ça leur va bien puisqu’à part ça je ne vois pas bien à quoi d’autre il pourrait t’être utile ! » Parler d’eux lui allait bien, cela évitait bien d’avoir à répondre à ses avances qui la gênaient assez même si elle devait bien le dire, ce jeune homme était mignon et il paraissait très sympa. Elle haussa les épaules lorsqu’il lui dit que ce serait peut être un autre soir, elle avait l’impression de voir Noah la dernière fois qu’ils s’étaient vus, sauf que le jeune homme lui avait clairement dit cette fois qu’il ne croyait plus à son excuse bidon car elle sortait toujours la même, Jett ne la connaissait pas assez pour savoir cela, demain peut être comprendrait il que pour boire un verre où ce genre de chose avec un homme, Norah est toujours trop fatiguée… « Demain… Oui demain, tombe au bon moment, celui de ma pause, ou un moment où il n’y a personne… » C’était un ni oui ni non. Elle l’appréciait même si elle lui avait très peu parlé et rester ici lui allait. Elle se sentait en confiance, elle connaissait du monde ici alors elle savait qu’on l’aiderait si elle se sentait mal. Norah savait bien qu’elle irait vers lui le lendemain mais elle savait, même si elle ne connaissait que très peu les hommes, qu’il fallait se faire désirer de ceux-ci et donc se laisser désirer.

Le lendemain Norah prit son service comme elle le faisait tous les jours mais en se demandant au fin fond de sa pensée si le jeune homme de la veille tiendrait parole. Alors qu’il n’était pas très tard et que le café ne comptait que deux clients, celui de la veille entra à nouveau dans le café adressant juste un regard discret à la brunette en passant et allant s’asseoir. Ne voulant pas le laisser gagner directement, Norah envoya Omisha pour le servir et lorsque le café fut vide, complètement vide, à part lui bien sur, et que la jeune serveuse eut terminé de ranger ce qu’elle avait à ranger derrière le bar, elle se dirigea vers lui. Passionné dans son bouquin, elle en profita pour aller s’asseoir en face du jeune homme. « Les lettres persanes de Montesquieu ! Très bon choix, enfin personnellement j’adore l’humour avec lequel le système français d’il y a des années est décrit ! » La lecture c’était toute la vie de la brunette alors oui elle connaissait le livre qu’il lisait, cela leur ferait surement au moins un sujet de discussion, parce qu’après tout ils ne se connaissaient pas plus que cela alors ils n’auraient peut être pas grand-chose à se dire.

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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyDim 9 Sep - 19:41

Ne préférant pas la fixer comme un psychopathe même si c'était plutôt tentant, il se contente de se plonger dans sa lecture ou du moins de tenter de le faire. Difficile pour un tombeur dans son genre de se contenter de faire figure basse au risque de se faire lamentablement jeter et de voir la jeune fille disparaître par la porte de derrière à la fin de son service. Et à vrai dire, il comptait bien sur le choix de sa lecture pour motiver son intérêt. Peut-être que l'attrait intellectuel pourrait rattraper l'échec de son charme naturel. Sa première vexation fut de voir arriver la collègue de la jolie Norah à sa table au lieu de la principale intéressée. C'était mauvais signe de toute évidence si elle refusait de lui parler même en tant que client. Si elle évitait sa compagnie d'ors et déjà, comment pouvait-il espérer qu'elle en veuille dans une heure ? Mais bon, puisqu'il était là et que son cappuccino venait d'arriver sur la table, autant attendre de voir ce qui se passerait d'ici la fin de son service. Tenant bon pour ne pas l'observer, si ce n'est de temps en temps par dessus son bouquin quand elle ne s'en doute pas, il met un certain temps à prendre conscience qu'il ne comprend absolument rien à ce qu'il lit et qu'il lui faut reprendre au début de la lettre pour saisir le sens de tout ça. C'est avec une heureuse surprise qu'il abaisse son livre en entendant une voix familière s'élever du flot des conversation du Starbuck. Un sourire léger étire ses lèvres alors qu'il referme l'ouvrage. A vrai dire, il avait énormément de mal à se plonger dans ce genre de lectures mais Emilee, une jolie blonde en master de littérature, avait accepté de partager une nuit avec lui à l'unique condition qu'il finisse un livre de littérature classique alors autant se farcir celui qui avait la meilleure critique à ses yeux. Et si en plus ça plaisait à cette adorable jeune femme, il n'était que gagnant dans cette histoire et enrichir sa culture ne le tuait pas après tout.
« Oui surtout que tous les intellectuels de cette période ont vraiment dû croire qu'il essayait d'abord de parodier les orientaux dans leur compréhension bizarre de la société occidentale. Assez astucieux comme technique. Je devrais songer à appliquer ça en plaidoirie, ça pourrait peut-être m'aider à remporter quelques futures affaires. »
Il lui sourit chaleureusement, espérant ne pas trop louper son entrée en la matière. Si il ne lisait pas beaucoup ou ne s'intéressait pas tellement à ce domaine de la culture, ça n'empêchait que ce n'était pas non plus un crétin fini. Et s'être tapé tout le club lecture du lycée avait également aidé en grande partie à étoffer ses connaissances à coups de confession sur l'oreiller. Mais nous éviterons d'en faire part à la charmante créature qui se trouve juste en face de lui et qui lui a avoué pas plus tard qu'hier qu'elle n'était pas du tout à l'aise avec les hommes.
« Tu veux boire quelque chose ? Je te l'offre … Enfin, ça doit faire assez bizarre de commander un truc à l'endroit où on bosse. »
Une façon polie et discrète de lui dire que finalement, il aurait été peut-être plus agréable de prendre place dans un autre lieu, un autre café. Mais si tel est son choix, il le respectera. On ne séduit certainement pas une fille en la contraignant à faire quelque chose qu'elle n'a aucune envie de faire.
« Alors miss Mystère. Tu es originaire de New York ou tu viens d'un autre endroit. »
Sur le terme un autre endroit, il adopte une mimique effrayé avant de lui sourire. Il faut dire qu'il ne quitte New York que pour s'enfuir à l'autre bout du monde en jet privé et qu'il n'existe pas d'endroit plus merveilleux à ses yeux que cette ville où tout est possible, même draguer une serveuse du Starbuck.
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MessageSujet: Re: On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre On trouve des cons à tous les coins de rue ! | Libre EmptyMar 18 Sep - 23:30



Norah avait passé pas mal de temps à se demander dans la soirée si le jeune homme qu’elle avait vu aujourd’hui au café allait vraiment revenir le lendemain comme il lui avait dit. Il était délicat, il n’était pas un gros lourd qui lui rentrait dedans et elle devait bien dire que cela ne lui déplaisait pas. Elle ne l’avait pas remballée juste pour cela, elle préférait avoir des gens comme cela à servir que des gens qui bavaient sur elle ou qui la prenait pour une esclave ce qu’elle n’était vraiment pas. Elle avait eu la réponse à la question qu’elle s’était posée un long moment le soir de leur rencontre rapidement le lendemain même de ce jour puisque le jeune homme était venu dans le starbuck comme il lui avait dit. Il ne l’avait pas regardé, du moins pas plus que cela, il ne s’était pas imposé près d’elle au bar, non, il avait juste été s’assoir à une table avec un livre. Cette attention avait fait plaisir à Norah mais elle n’avait pas voulu tout lui donner de suite, elle avait donc envoyé sa collègue le service, elle devait aussi avouer qu’elle était assez intimidée par ce jeune homme qui pouvait s’intéresser à elle. A part un ami en France avec qui elle avait eu une relation amicale elle n’avait pas vraiment côtoyé d’homme. Elle ne voulait pas lui donner raison rapidement mais elle ne voulait pas louper l’occasion de lui rendre l’appareil en allant s’assoir à sa table, en effet, si elle attendait trop le café serait plus rempli et il serait venu pour rien car elle ne pourrait pas se libérer. Après en avoir touché deux mots à sa collègue, Norah se dirigea donc vers la table du jeune homme qui ferma son livre lorsqu’il vit qu’elle était là et lui fit un large sourire. Au moins elle lui faisait plaisir en se présentant, comme si il avait cru un instant qu’elle ne viendrait pas, il était très sûr de lui et elle était persuadée qu’il n’avait pas imaginé qu’elle ne se présente pas devant lui… Ce sourire montrait qu’elle se trompait peut être, que peut être à un moment il avait douté de son charme, douté de sa personnalité, douté qu’elle vienne à tous les coups face à lui. La conversation entre les deux s’engagea assez naturellement notamment grâce au livre que le beau blond lisait avant qu’elle ne l’interrompe. « Ah tu es avocat ? Tu as terminé tes études ? » Il n’y avait surement que Norah pour commencer ses études à vingt et un ans, mais elle avait une bonne excuse, excuse qu’elle tiendrait secrète, enfin même si ce jeune homme lui faisait peur car l’histoire qu’il y avait eu en France avec son père avait fait du bruit, il pourrait donc sans doute tomber dessus… D’ailleurs il lui demandait, après qu’ils aient tous les deux commander quelque chose à boire et que Norah n’ait pas relevé l’allusion au fait qu’ils auraient pu être mieux ailleurs que sur son lieu de travail, d’où elle venait ce qui pouvait lui donner de sérieux indice pour chercher des choses sur elle… Après une légère hésitation, Norah finit par lui répondre un petit sourire aux lèvres. « Le monde s’arrête à New York à voir la tête que tu as fait en me demandant si je venais d’ailleurs ! » Elle avait bien remarqué sa petite moue bizarre lorsqu’il avait évoqué le reste du monde, comme si tout tournait autour de New York. « Je vais se faire effondrer ton monde uniquement new yorkais ! Non je ne viens pas de New York, je suis ici que depuis fin mai ! J’ai habité en France chez mes grands-parents pendant quatre ans avant de venir ici et avant je vivais aux philippines. »
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