It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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La ville de nos rêves

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MessageSujet: La ville de nos rêves La ville de nos rêves EmptyMer 11 Juil - 23:13

La ville de nos rêves Bb_girl
La ville de nos reves





Récapitulons, je viens d'atterrir à New York il y a à peine trois heures, en trois heures j'ai réussi à trouver un taxi, ce qui n'est pas vraiment compliqué dans cette ville, déposer mes valises dans mon nouveau chez moi à Brooklyn, me perdre dans le métro qui m'amènerait jusqu'à Brodway, et réussi à trouver cette fichue rue écrite sur un vieux morceau de papier. Je ne savais toujours rien de New York, je n'avais rien vu de New York, je n'essayais même pas de regarder autour de moi, car la foule, avec ce vol et ses heures de décalage me donnaient mal au crane. En général quand on déménage, on va plus défaire ses valises, faire un somme, où je ne sais pas quelque chose de plus simple, de moins fatiguant. Non moi il a fallu que je me fasse d'emblée au métro, demandant de l'aide à des gardiens exécrables, pour me retrouver à Brodway qui n'est pas du tout attaqué par les touristes, tout cela pourquoi ? Et bien pour retrouver la seule et unique personne que je connaissais et à qui je fais réellement confiance Capucine. Je lui devais beaucoup, énormément même. C'est tout de même elle qui a bien voulu m'accueillir en France alors que je n'y connaissais rien et que j'étais partie sur un coup de tête à cause de cette fichue histoire de mariage arrangé. C'est vrai qu'en partant je me disais que je vivrais pleinement ma liberté, mais j'avis oublié que sans prévention (un mot que je ne supporte pas), on ne va pas bien loin dans un pays qui nous est étranger, surtout quand c'est la capitale de la France. Elle m'avait beaucoup aidé, et je lui étais tellement redevable. Je fus bien déçue quand elle partit pour New York, mais j'étais bien partie pour le sud peu avant.Et voilà que l'occasion se présente, je pouvais enfin la revoir, elle savait que j'allais débarquer, elle voulait même venir me chercher à l'aéroport. Je l'avais envoyé sur de fausses pistes, en lui disant que mon vol arriverait quatre heures après l'heure véritable de mon arrivée. Par chance, elle ne fut pas tenté par l'idée de regarder les véritables horaires sur internet. C'est surement ça le fait d'avoir pleinement confiance en quelqu'un, qu'on connait bien et qui nous connait bien. Sur le coup, je me disais que j'aurais pu lui donner encore une heure de marge, car ne connaissant vraiment pas la ville, je tournais un peu dans tous les sens, peureuse qu'elle ne soit déjà partie à l'aéroport avant mon arrivée. J'étais devant sa porte, je pouvais lire son nom sur la sonnette, au moins après ses heures d'effort à avoir couru, je serrais les doigts pour savoir si après avoir sonné elle ouvrirait la porte.

Mon voeu fut exhaussé, quand je vis cette brunette au visage presque inchangé, enfin tout de même ça faisait quelques années que je ne l'avais pas vu en chair et en os, ouvrir la porte me regarder un peu surprise. La voir là devants moi, comme au bon vieux temps me faisais chaud au coeur. J'avais l'impression qu'on ne c'était pas parlé depuis des années, alors que tous les jours on s'écrivait. J'étais encore un peu assommée par le vol, mais je me disais que rien ne pouvait valoir ce moment. Je la regardais avec un grand sourire que je ne contrôlais pas, il s'était affichait comme ça, par la joie du moment me tiraillant les joues. « Surprise ! » lui dis-je légèrement essoufflé, mais dans un petit cri de joie qui n'était pas démesuré, avant dans la prendre dans mes bras et de humer son parfum, toujours le même. Puis je me remise face à mon amie, la regardant l'admirant sur le pas de la porte, la simple vue de son visage faisait remonter en moi, les bons souvenirs d'antan que nous avion eu toutes les deux, et toutes les conversations que nous avions pu tenir malgré nos six heures de décalage. C'était bon d'être là, mais ce qui parfaisait le fait que j'ai déménagé, c'est bien de savoir que tout pouvait redevenir comme avant, bien sûr, on ne se retrouverait plus jamais dans un orphelinat à Paris, mais bien dans la belle ville de New York, la ville de tous nos rêves. « Tu es inchangée, même plus belle, tellement... Tu m'as manqué ! » je ne savais plus vraiment ce que je disais, mais la joie était de taille et le simple fait de la voir me rendait légèrement folle.
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MessageSujet: Re: La ville de nos rêves La ville de nos rêves EmptyDim 15 Juil - 2:06


Ce matin là, les doux rayons du soleil frappaient les volets de l’appartement de Capucine, offrant la possibilité à quelques chanceux faisceaux de traverser les rainures et d’atteindre son visage. Etalée comme une étoile de mer, il faut l’avouer, la demoiselle peinait à s’extirper de sa douce torpeur. Mais elle n’avait pas le droit de se plaindre, étant donné les avantages dont elle bénéficiait en travaillant comme photographe. En dehors des rendez-vous, qui interviennent de plus en plus souvent, Capucine avait la chance de détenir un quota de « temps libre » assez exceptionnel. Ce temps libre, pendant lequel elle s’acharnait régulièrement à travailler son art. Ce domaine dans lequel elle excellait, lui était comme destiné : tombée dedans dans sa plus tendre enfance, sa maman l’avait jadis initiée aux joies du polaroid. Sa première photographie datait de ses deux ans (évidemment on l’avait aiguillé), mais elle se souviendrait à jamais de cette photo, qui trône fièrement dans la chambre de son bel appartement de Broadway. Il s’agissait sur ce cliché d’un simple ballon de baudruche rose, dans le ciel bleu de Paris, lors d’un week-end en famille. Cette image faisait partie intégrante des meilleurs souvenirs de Capucine, et malgré tout, Dieu sait comme ils sont nombreux ! Parmi eux, la rencontre avec une jeune femme dénommée Moïra, dans la plus belle des villes françaises, que nous venons de mentionner. C’était une jolie rousse, un brin folle et adorablement attachante. Capucine l’avait accueilli les bras ouverts alors qu’elle débarquait de nulle part, pour des raisons compliquées dont elle avait eu connaissance bien plus tard. Toujours est-il que le feeling est immédiatement passé, et d’une rencontre hasardeuse était née une véritable amitié, aussi sincère que celle qu’elle avait nouée avec son meilleur ami, ivan. Moïra était la personne sur qui Capucine pouvait compter à n’importe quelle heure de la journée, l’idéal au féminin, et ce malgré les milliers de kilomètres qui pouvaient les séparer l’une de l’autre. Imaginez donc sa surprise, sa joie, son immense bonheur, quand cette dernière l’a appelé pour lui annoncer qu’elle arrivait à New York sous peu. Bourrée d’impatience, Capucine ne tenait plus en place. Elle avait tout préparé, aménagé ce qu’il fallait pour qu’elle se sente le plus à son aise dans son appartement. Mais elle ne se faisait pas de souci : le simple fait d’être ensemble leur suffisait. Vivement !

Tellement hâtive à la veille de leurs retrouvailles, Capucine avait eut un mal fou à trouver le sommeil. Gigotant dans tous les sens, elle s’était endormie à pas d’heures et cela venait de se répercuter. Il était laaargement l’heure de se sortir du lit pour courir se préparer. Heureusement, Dame Nature était aujourd’hui son alliée. D’une douceur sans nom, les premières lueurs de la journée tirèrent la Britannique de ses rêves, elle jeta un œil au réveil et se leva d’un bond. Bien qu’elle peina à ouvrir totalement les yeux devant tant de luminosité en ouvrant les fenêtres, Capucine n’en démordit pas et attrapa ce qu’elle pu dans sa penderie. Résultat pour le moins étonnant : d’une main tout à fait hasardeuse, elle avait attrapé une petite robe légère que lui avait offert Moïra.
Mais le destin ne s’arrêta pas si vite. Alors qu’elle émergeait à peine et se rendait compte qu’il ne lui restait qu’à peine quelques heures pour terminer ses tâches et arriver à l’aéroport, la sonnette se déclencha. Capucine ouvrit la porte et resta un quart de seconde immobile et bouche bée avant de crier de joie et de sauter dans les bras de son amie. « MA BELLE ! Toi aussi … Tu … tu m’as tellement manquéééééé ! J’y crois pas que tu aies encore réussi à m’avoir ! »
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MessageSujet: Re: La ville de nos rêves La ville de nos rêves EmptyMer 25 Juil - 15:29




La revoir là face à elle outre que derrière son téléphone, ou l'ordinateur, me faisait un bien fou. Je renouais avec les joies d'antan et les meilleurs souvenirs me venaient en masse dans ma tête. Je nous imaginais encore toutes les deux dans la belle capitale de France, lorsqu'elle m'avait accueilli sans même me connaître alors que je venais à peine de quitter l'Écosse, à cause de ce foutu mariage arrangé que mes parents voulaient organiser, avec leurs ennemis juré qu'ils n'ont jamais vraiment apprécié. La quête du pouvoir leur monté trop à la tête, je n'étais pas un lot pour marquer une trêve entre les Colquhoun et les Buchanan. J'avais toujours un esprit voyageur, avec une envie de liberté, je voulais me mettre avec quelqu'un que j'aimerais pour sa personne et non pour son argent où son pouvoir. Je trouvais que cette 'guerre' que mes parents affectionnés n'avait pas lieu d'être, et qu'elle leur monté trop au cerveau. Sans cesse il y avait comme des défis qu'ils se lançaient, sans même qu'ils aient besoin d'exister. Le meilleur musicien, le meilleur sportif, le plus intelligent,... C'est comme ça qu'ils voyaient leurs enfants, comme des bêtes de concours. Les deux maisons voisines avaient pourtant de grandes similarités tant aux membres de leur famille, deux parents d'influence et cinq enfants chacun. Je ne me prenais jamais au jeu, car je n'en avais que faire, et si j'en crois le tableau des scores (grotesque) qu'avait pris soin de faire mon père, j'arrivais tout le temps derrière ou presque. Mais que faire, me faire passer un savon par mes parents, j'ai toujours voulu me rebeller, et je me disais toujours qu'avec le temps ils deviendraient plus raisonnables. J'aurais mieux fait de sortir le drapeau blanc plus tôt, car au fur et à mesure le coup s'était monté dans mon dos et un beau jour je me retrouvais fiancée, moi, si jeune. Je n'avais qu'une seule et unique solution, partir loin d'ici, en espérant qu'ils ne viennent pas fouiner dans mon futur, afin de me retrouver. Couper les ponts une bonne foie pour toute. J'ai toujours le sentiment que c'est la meilleure chose que j'ai pu faire dans ma vie, mais aussi la pire. Je leur en voulais plus que tout, mais je perdais surtout au passage c'est bien mes deux frères, que je chérissais tant. Mais ce départ m'a aussi permis de faire un nouveau point sur ma vie et de recommencer presque à zéro. Et de rencontrer des personnes qui comptent énormément pour moi tel Capucine.

Je savais ce qui pouvait lui faire plaisir ou non, je savais presque tout en fait, avec les temps,... Je l'imaginais avant mon arrivée imprévue, en train de s'attarder avant de venir me chercher, et je remerciais je fais qu'elle n'est pas voulue regarder sur internet les véritables horaires du vol que j'avais pris. Il faut croire que tant d'années d'amitié sont couronnées par une confiance l'une envers l'autre. Encore une fois je l'avais eu, et elle n'oubliait pas de me le faire remarquer, une joie montée un peu plus en moi, c'était enfantin, mais en même temps tellement agréable. Je me sentais toute flottante, malgré les jambes qui me semblaient lourdes après cette course dans New York, qui m'était toujours inconnue. Je la serrais contre moi, comme si rien n'avait changé, malgré les traits de visage qui avait quelque peu pris de l'âge, mais on n'avait toujours pas de rides, ni de cheveux blancs, on pouvait donc s'estimer heureuse de se revoir aussi tôt, car avant d'être prise à cette école à New York, je n'allais pas la revoir de si tôt, ayant quitté mon pays natal sans un rond... Mais maintenant j'étais là et une nouvelle page commençait. « Je te connais par coeur tu sais, et au moins tu ne t'y attendais pas. » Je souriais bêtement, avant qu'elle me fasse entré dans son humble demeure. « Dis-donc tu as vraiment la belle vie, photographe logeant à Brodway, c'est toujours mieux qu'un orphelinat à Paris. Raconte-moi tous la newyorkaise ! » Un point me venait à l'esprit, j'étais heureuse, mais Capucine, elle me connaissait sous le nom d'Aileen, et après mon départ vers le sud et ma rencontre avec Yoan, on avait pris l'habitude de m'appeler Moïra, il est vrai que je ne lui en avais jamais parlé de cela, car c'était une identité qui m'éloignait un peu plus de mon pays natal, mais je ne savais pas vraiment si je devais lui en parler, après tout, elle pourrait le savoir, mais c'est vrai qu'on avait pris l'habitude se se donner des surnoms, parfois même bien enfantins, et qu'il est rare quand on s'appelle par nos propres prénoms. Mais après tout, rien ne pouvait me sortir de cette joie excessive quant à la vue de cette chère Capucine.
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