It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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At last I've found you | Manuela

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MessageSujet: At last I've found you | Manuela At last I've found you | Manuela EmptySam 14 Juil - 1:02

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Maligne et Coquine. De l'autre côté de la rue, Matthew fit une moue, passa d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Il devait avouer que le nom du magasin qui était sensé être là ou travaillait Manuela ne l'aidait pas forcément. La devanture était tout ce qui avait de plus basique pour un magasin de vêtements, rien d'alarmant malgré le nom qui appelait plutôt à un magasin de charme. Ou de lingerie. Ou pire. Le brun se concentra sur la petite robe innocente et fleurie qui trônait dans la vitrine. Non ce n'était certainement pas pire. Bon, et maintenant tu fais quoi ? Telle était la question. Après plusieurs mois de recherche, il était finalement tombé par le plus grand des hasards sur une carte de visite qui ressemblait traits pour traits à celle qu'il avait entraperçu dans le sac de la jeune femme, juste au moment ou il avait commencé à baisser les bras. New York était vraiment, vraiment trop grande pour espérer tomber par hasard sur la bonne boutique, surtout que rien n'avait pu l'informer sur quel quartier approfondir ses recherches puisqu'il avait croisé Manuela au centre ville, dans un magasin tout ce qui avait de plus géant et adapté aux milliers de touristes qui traversaient tous les jours les rues de la Big Apple. Pas de quoi l'aider donc. Sur ce coup ci il devinait avoir eu une chance monstrueuse, il devait la saisir. Quoique, il pouvait revenir plus tard non ? Puisqu'il savait où c'était il ne risquait pas de.. Matthew stoppa son élan lorsqu'il se rendit compte qu'il avait reculé d'un demi pas, déjà prêt à tourner les talons comme un lâche. Sois un homme bordel ! En plus si ça se trouvait elle pouvait parfaitement le voir de l'autre côté de la rue, même si le bitume qui les séparait était large et blindé de voitures sombres. L'homme jeta un œil à gauche et à droite, à la recherche de quelque chose sur quoi s'assoir pour réfléchir. Ne trouva rien d'autre qu'une poubelle à moitié remplie. Pas d'issue de secours cette fois ci.

Il douta quelques minutes encore, s'obligeant à ne pas rester planté là à regarder fixement la boutique, de peur d'être pris pour un voyeur ou quelque chose du genre. Et surtout pour ne pas se faire repérer. Matthew pris une grande inspiration, repoussa l'image des grands yeux effrayés de la jeune femme qui lui vint à l'esprit et se mit à marcher. Quelqu'un le bouscula et il du s'arrêter dix mètres plus loin, juste à côté d'un feu qui passa au rouge, libérant le passage jusqu'au trottoir d'en face. Tout en s'obligeant à ne pas réfléchir de trop, l'homme traversa, sentant son cœur se mettre à battre plus vite au fur et à mesure qu'il se rapprochait. Wow on se calme là ! Il n'avait strictement rien à perdre, à par peut être sa fierté, en allant la voir et en tentant de lui parler. Pour lui dire quoi ? Ça, ça restait un grand mystère. Et comme tous les mecs lorsqu'ils se trouvent face à problème du genre il se dit qu'il improviserait sur le moment. Il trouverait bien quelque chose à placer, non ? Plus qu'un magasin entre lui et elle. Bordel il avait l'impression d'avoir 16 ans et d'aller droit vers la fille qui lui plaisait, évidemment au milieu de ses copines, pour lui demander d'aller au bal avec lui, la peur au ventre. L'image le fit sourire et il se détendit un peu. Haussant les épaules et comptant sur son impulsivité, Matthew Davis fit les derniers pas qui le séparaient de la porte, la poussa en prenant une inspiration, non sans avoir l'impression d'entrer dans un grand lac d'eau glacée. Il referma la porte derrière lui et un sourire se dessina sur son visage. Et voilà Davis, t'as réussit à t'acculer toi même. J'suis fier de toi mon grand, t'es pas dans la merde maintenant. Il n'y avait pas grand monde à l'intérieur, deux ou trois femmes en train de chercher quoi se mettre à la prochaine soirée hype, une autre qui regardait avec la nonchalance de ceux qui savent qu'ils ne vont rien acheter mais prennent tout leur temps pour détailler chacun des articles tout de même. Manuela brillait par son absence. Ah génial.

Il allait repartir quand la porte du fond s'ouvrit sur deux jeunes femmes avec les mains remplies d'articles qui bavardaient surement affaire vu leur mine. Il ignora la première quand il se rendit compte que la seconde n'était autre que la jeune femme qu'il avait bousculé dans ce magasin du centre, il y avait de cela plus de six mois maintenant. Il resta à moitié caché derrière un rayon mais sans chercher à le faire, la contemplant simplement en se posant l'ultime question. Et si elle ne me reconnait pas ? Manuela déposa son tas de vêtements sur un rayon et en rangea avec la souplesse de l'habitude avant de grimacer légèrement en reprenant les articles. Tant mieux si elle ne me reconnait pas, décida l'homme, comme ça il pourrait repartir de zéro et être un simple client qui viendrait draguer une vendeuse. Classe. Enfin, la jeune femme jeta un œil autour d'elle, jaugeant rapidement les clients. Quelque chose attira son attention et elle revint dessus. Matthew déglutit quand il se rendit compte qu'il s'était trompé. Ça n'était pas ça la question, la bonne question. Le problème n'était pas de savoir comment il ferait pour la séduire un peu, lui proposer une sortie pour mieux se connaitre, une balade, un bar, un baiser volé, un autre et puis un autre et enfin un lit, et le lendemain une relation normale, non. Quand pour la seconde fois Matthew rencontra le regard de Manuela, ce même regard effrayé voire carrément terrifié, il se rendit compte que la bonne question était le contraire de la première. Et si elle le reconnaissait ? Et si elle avait de nouveau cette expression ? Et si elle fuyait encore ? Et si elle le mettait à la porte en hurlant ? C'est la tête envahie de questions que le jeune homme stoppa simplement chaque muscle de son corps et se contenta de la regarder le regarder, bouche entrouverte sur une phrase qu'il n'arriverait simplement pas à faire sortir de sa gorge, ses yeux gris interdits et reflet cent fois moins accentué du malaise qu'elle éprouvait.
Et c'est ce qu'on appelle une entrée en matière théâtrale Davis.
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MessageSujet: Re: At last I've found you | Manuela At last I've found you | Manuela EmptySam 14 Juil - 22:55

Matthew Ҩ Manuela
« at last I've found you »
Une journée comme une autre avait suivi son cours. Une journée de plus. Une journée plus paisible, plus belle aussi. Une journée pleine d'espoir. L'espoir. C'était tout ce qu'il me fallait au fond. J'avais juste besoin d'y croire; une nouvelle fois. Encore une fois. Au jour d'aujourd'hui, je crois que dire que j'avais eu mon lot d'épreuves difficiles et de tourments, n'était pas un euphémisme. J'avais perdu ma mère, que dis-je, elle m'avait renié. J'avais grandi sans elle. Je m'étais brouillé avec ma famille, droguée. J'en suis presque morte, mais Adan m'a sauvé. Puis, je l'ai perdu à mon tour. A ce moment-là, une partie de moi s'est brisée. Je ne saurai me l'expliquer, mais la flamme qu'il avait allumée dans mon cœur, son souffle, s'est brusquement dissipé. J'ai très mal réagi à tout ça, je me suis sentie vide, comme inanimée. Alors, j'ai paniqué. Sur un coup de tête je me suis envolée à l'autre bout du monde et c'est à partir de ce moment-là que j'ai véritablement changé. Je me suis crus au-dessus de tout et, j'ai sérieusement dérapé. J'étais belle, jeune, désirée. J'avais la vie devant moi et tous les hommes à mes pieds. Ma vie était parfaite. J'avais tout ce que je voulais. Du moins, ma vie semblait parfaite et, je refusais de mettre un nom sur ce qui me manquait. Je me croyais incapable d'aimer à nouveau. De ressentir un vrai désir, une sensation. Une connexion. Mon corps s'enflammait à chaque fois, brûlait sous le contact de leurs doigts, de tous ces hommes qui ont pu profiter ou faire les frais de mes nombreux états d'âme; mais mon cœur, lui, ne réagissait pas. Il était froid. Glacial. J'avais essayé, tout du moins j'y avais songé; mais jamais personne encore ne m'avait semblé à même de le réanimer. Bien sûr ma fille, mon père et mes amis le réchauffaient chaque jour un peu plus, mais une partie de lui demeurait close, inaccessible. C'était comme si je refusais de l'exposer. Comme si je voulais me préserver. Le préserver. Pour lui. A lui. Pour toujours. Parce que mon cœur qui, par je ne sais quel miracle avait continué de battre, lui appartenait. Par ce qu'il ne ferait rien d'autre que de lui appartenir, à tout jamais. « Adan... ». Je soupirai à ces pensées, tout en me repassant mentalement le sombre film de ma vie « si seulement tu étais là... ». Je m'interrompis brusquement, étouffant mes mots dans un sanglot. Pourtant, je m'étais interdit de pleurer. Une des fameuses résolutions de la nouvelle année. Je ne m'étais que trop laissé aller ces derniers-temps. Ça ne pouvait plus continuer. D'ailleurs, je pensais peu souvent à lui. Je crois même que je me l'interdisais. Mais, depuis cette fameuse après-midi, je ne pouvais m'en empêcher.

FLASH BACK. Quelques part dans le centre ville, 6 mois plus tôt
« Allô ? Oui. Non, non ne t'inquiètes pas j'arrive. Je termine quelques achats. Une broutille pour une amie et le cadeau d'anniversaire d'une voisine. Oui, Papa. Je conduirai prudemment. Je sais. Oui si je n'y arrive pas tout de seule, je demanderai de l'aide. Aucune imprudence, je te le promet. Moi aussi ». Et je raccrochais. C'est fou ce que mon père pouvait être protecteur ces derniers-temps. Vous allez me dire, il l'avait toujours été, mais c'était assez surprenant et délicat de nous retrouver si proches, alors que nous avions été si longtemps éloigné. S'il m'avait manqué ? Évidemment. Quoi que j'ai pu en dire par le passé, il restait mon père et je l'avais toujours aimé. Mais à l'heure actuelle, il était beaucoup trop inquiet et me téléphonant sans arrêt, il avait tendance à m'étouffer. Plus touchée par ses petites attentions qu'autre chose, j'avais préféré m'en amuser. D'ailleurs je lui avais fait un énorme cadeau pour le remercier, il allait adorer, j'en étais persuadée. Quoi qu'il en soit, j'étais venue dans cette boutique pour acheter une paire de boucles d'oreilles à l'une de mes plus proches amies. Je n'étais pas sans connaître son amour pour les bijoux et, j'avais repéré cette petite paire dans la vitrine, celle-là même dont elle n'avait cessé de me parler. J'avais beau être maussade, j'écoutais quand même tout ce qu'elle pouvait me raconter. Mes articles sur les genoux, je tentais tant bien que mal de déambuler entre la masse de personnes qui s'était entassée dans la boutique. Achats de dernières minutes. Foule oppressante, critique. Un véritable cauchemar pour une fille en fauteuil roulant. Et c'est alors que je le vis. Comment ? Pourquoi ? Ce n'était pas possible ? Je... Adan?
« Mademoiselle, tenez vos... ». Trop tard. J'avais pris la fuite. Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Sans même demander mon reste. J'avais roulé. Aussi vite que possible. Tans pis pour la parure, elle l'aurait un peu plus tard. Je ne pouvais pas. S'en était trop. Je perdais les pédales.
FIN DU FLASH BACK.

Son portrait craché. Traits pour traits. Cet homme avait les mêmes yeux qu'Adan, le même menton, le même front, la même taille. TOUT ! Cet homme, c'était: Adan ! Mais Adan était mort, alors comment ? Pourquoi ? J'avais beau me dire que j'étais folle, tenter de m'en persuader, je ne pouvais oublier ce visage, cette image. Pourtant, je n'en avais parlé à personne, craignant que l'on ne s'inquiète pour ma santé mentale. Occupée dans la réserve, je finis par regagner la boutique. La jeune femme que je venais d’engager en tant que vendeuse faisait de l’excellent travail et nous avions déjà sympathisé, raison pour laquelle nous étions actuellement en train de plaisanter. Qui plus est, il n’y avait pas foule aujourd’hui, ce pourquoi je lui avais proposé de commencer à mettre la nouvelle collection en rayons. Dissimulée derrière un tas considérable de vêtements, on me distinguait difficilement dans l'entrebâillement de la porte de l'arrière boutique. C’est alors que je fis un rapide tour d’horizon. Je ne le vis pas tout de suite ou plutôt si, mais je dû cligner plusieurs fois des yeux pour m’assurer que cela n’était pas le fruit de mon imagination. Mon visage se figea. De stupeur, je crois. « Lui » je soufflais, hébétée. Deux minutes passèrent, puis trois, puis quatre. Nous nous fixions sans rien dire. Je laissais échapper un rire nerveux, pourtant Dieu sait que l‘heure n‘était pas à la plaisanterie. Je nageais même en plein cauchemar. Au bout de cinq minutes, je me décidais pourtant à avancer vers lui. « Qu... qu'est-ce que vous faites ici? Je veux dire, vous recherchez un article en pa… particulier? C‘est pour offrir? » je balbutiai en tentant de garder mon calme.

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