Vous ne pouvez certainement pas comprendre à quel point, mentalement, c'est difficile de travailler pour une société telle que le FBI. Lorsque les enquêtes, toutes plus difficile les unes que les autres, se suivent à une vitesse vertigineuses, lorsque les victimes et les coupables pullulent au sein de New York, lorsque vous n'avez que quelques heures pour résoudre l'affaire ou lorsqu'encore vous ne disposer que d'indices extrêmement pauvres, il faut faire un gros travail mental pour ne pas tomber en dépression ou pour ne pas tout laisser tomber. Le mental et la détermination est certainement une des grande force de Dominic qui a appris dans son adolescence que tout est possible, que rien n'est acquis et qu'il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut. Jusque là, cela lui avait réussi vu qu'il avait enfin atteint l'un de ses rêves, rentrer au FBI et il ne comptait pas s'arrêter là. Mais à force d'interioriser tout ce qu'il ressentait, tous les crimes les plus horribles qu'il voyait, les cadavres les plus irreconnaissable, il arrive un moment où vous avez besoin de souffler, de sortir de ces locaux, de ne plus penser à rien et de recharger vos batteries pour repartir à fond le lendemain. Une des affaires, pénible cela va de soi, venait de se terminer et Dominic n'avait pas refusé la fin de la journée comme repos.
Mais pas question pour lui, de rester dans son appartement vide et de squatter la télévision. Il n'était peut-être pas très sensible à la nature mais il préférait largement profiter du soleil plutôt que de rester cloitrer dans son appartement. Mais courir, à 14 heures, sous un soleil de plomb est une mission totalement impossible et c'est pourquoi Spacey opta pour une de ses deuxième passion : la lecture. Vêtu d'un short et d'un t-shirt, en tongues, il attrapa un livre d'Agatha Christie qu'Orphée lui avait offert pour son anniversaire et qu'il n'avait pas eu le temps de commencer et sortit de son appart, direction Central Park. Evidemment, le parc était bondé à cette heure de la journée : amoureux en balade, adolescents, mère avec des enfants. Mais le bruit était loin de déranger le jeune homme qui avait tendance à tout oublier pour former une bulle de silence autour de lui.
Voilà comment il se retrouva donc assis sous un arbre, appuyer contre celui-ci, les jambes allongés et il commença sa lecture. Plongé dans le livre, il n'entendait plus rien.
Dernière édition par Dominic Spacey le Mar 4 Aoû - 9:16, édité 1 fois
Sujet: Re: Nothing better to do Lun 20 Juil - 14:52
Ces deux garçons là avaient l'habitude de passer des après-midi ensemble, dès qu'ils en avaient le temps. A les voir déambuler dans les rues de New York, n'importe qui aurait pu remarquer leur différence flagrante : l'un, blond avec la peau claire, et l'autre, au teint fonçé et aux cheveux noirs. Ces deux grands gamins à première vue totalement différents, étaient, pourtant, quasiment identiques et toujours sur la même longueur d'onde. Akshan avait rencontré Kenny quand il vivait encore chez son frère aîné. A peine arrivé, Mandar, son frère, avait fait la connaissance du jeune blond et ils avaient sympathisés. Par hasard, Akshan et Kenny se rencontrèrent et aussi, et au fil du temps, il se rendirent comptes qu'ils s'entendaient à merveille et qu'ils allaient lier une très forte amitié. Akshan avait l'impression d'avoir trouvé, enfin, quelqu'un qui lui ressemblait, une personne qui le faisait se sentir un peu moins seul en ce monde. Au moins, avec Kenny, il pouvait être lui-même. Doutez-vous bien qu'à partir de ce moment, il sauta sur l'occasion et décida de passer beaucoup de temps avec ce nouvel ami. Et il faut dire que leurs escapades incessantes n'étaient pas de tout repos... A eux-deux, il étaient de véritables piles éléctriques, à se donner des tas de défis et à en rire pendant de longues minutes, sans pouvoir s'arrêter. Bref, que dire de plus à part que cette après midi là s'annonçait véritablement bonne et délirante !
Ce matin là, Akshan avait volontairement débarqué chez Ken pour lui faire une suprise. Il était du genre imprévisible, et il aimait par dessus tout surprendre les gens. Malheureusement, Kenny avait finit par s'habituer à ses visites suprises, mais peu importe, au moins, les deux garçons avaient décidé d' aller déjeuner au fast-food du coin. Une fois là bas, Akshan avait commandé un menu simple et copieux, puis dévoré tout son repas d'une traite. Il était toujours ainsi dès qu'il s'agissait de manger. Un vrai chacal. Et pourtant il demeurait fin et ne prenait jamais un gramme. Le genre de chose qui fait rager les fanas de Weight Watchers ! Le déjeuner s'était donc déroulé de façon amusante, et ils avaient discuté de tout et de rien. Akshan avait déjà une petite idée en tête pour le programme de la journée. Un beau soleil balayait New York de rayons lumineux qui donnent le sourire. De plus, il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid, du coup Akshan ne portait qu'un t-shirt vert et un short treillis d'une teinte assez claire. Aux pieds, ses éternelles Vans noires qui semblaient avoir fait la guerre. Au moment de partir, les deux garçons s'étaient mis d'accord pour aller faire une promenade à Central Park. A quoi bon s'enfermer dans un lieu clos alors que le soleil était de sortie ? C'était la mentalité du jeune homme, malgré le fait que, d'habitude, il ne soit pas tellement fervent de ces sorties à l'extérieur, au grand air de NY.
Il s'avérait que le plus grand parc de New York se situait non loin du McDo où avaient mangé Akshan et Kenny. Une petite ballade à pied suffirait amplement à digérer toutes ces calories. Plein d'entrain, Akshan emboîta le bas, suivi de très près par son ami. Il rejoignirent Central Park une petite vingtaine de minutes après. Le soleil chauffait de plus en plus et Akshan commençait à se sentir à l'étroit dans son t-shirt. Doucement, le jeune homme poussa la grille, puis passa devant, toujours suivit de Kenny. Il respira une grande bouffée d'air frais en se disant que l'après mid commençait enfin. Il y avait de quoi jubiler, avec un temps pareil, et un compagnon si proche, tout semblait refléter le sentiment d'euphorie dans lequel se trouvait Akshan. Ils marchèrent quelque peu, sans trop savoir où aller. Puis, au bout d'un moment, Akshan perça le silence apaisant, et dit, de sa voix rauque et grave:
« Si on allait à Bethesda Terrace ? C'est pas tellement loin et c'est super fun là bas ! »
Un sourire se dessina sur ses lèvres à l'idée de rejoindre ce lieu. Cela pouvait paraître idiot d'être si gaga, mais il est peut être nécéssaire de rappeller qu'Akshan était arrivé il y a très peu de temps à New York. Voilà pourquoi il était tellement fasciné par tous les lieux qui caractérisaient et représentaient la ville. Il était comme dans un rêve éveillé aujourd'hui et il avait du mal à redescendre sur Terre, même après six mois !
Mon premier geste du matin fut de jeter mon oreiller contre mon portable qui vibrait sur ma table de chevet. Réaction irréfléchie, réaction débile. Pourquoi ? Parce que tout le reste a volé. Lampe. Réveil. Verre. Livre. Et, bien évidemment, le portable, qui n’a pas pour autant cessé de faire ce bruit dérangeant. En définitive j’ai du me lever pour ramasser les dégâts et lorsque je suis sortis de mon lit, j’ai posé mes pieds sur un moquette spongieuse pleine de flotte. Haaaa le verre était plein. Bien. Bonne journée. Au lieu de me recoucher, j’ai souris de ma stupidité. J’ai épongé comme j’ai pu avant d’aller prendre une douche et à peine suis-je sortis de la salle de bain habillé d’un t-shirt imprimé et d’un jean droit que Akshan se pointait chez moi. Je ne m’y attendais pas mais cela ne m’étonnait pas non plus. Niveau connerie, tous les deux nous sommes des pros et ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois qu’il débarque chez moi à l’improviste. J’ai ris en le saluant, ai enfilé rapidement mes vieilles convers qui avaient vu défiler autant de trottoirs que les Vans de mon ami. On avait l’air de deux gosses dans les rues. Deux gosses opposés par tout d’apparence. Moi en jean, lui en short. Vans contre convers. Blond contre noir. Peau blanche contre peau mate. Et pourtant, j’adorais Akshan, nous nous entendions à merveille. Nous avons mangé ensemble au macdo, mangeant tous les deux pour quatre alors qu’aucun de nous deux ne soient bien épais. Le premier qui dit qu’on ne mange pas assez, je le traîne au fast-food. Après ça on s’est promené dans le vague et j’ai tourné la tête vers lui en riant à sa proposition.
_ D’acc mais bouge toi mon vieux !
J’ai souris en le bousculant gentiment partant devant en courant. Je suis le pire des gosses. Et sans doute le plus irresponsables des vieux gamins. A mon âge, je ne devrais pas m’amuser encore à gambader à central park pour un oui ou pour un non. Les gens de mon âge sont responsables, moi pas. Les gens de mon âge sont presque adultes. Moi pas. On s’en fou non ? De ce côté-là avec Akshan nous nous sommes bien trouvés. Je n’avais aucun doute qu’il allait me suivre lui aussi, quitte à enterrer ensemble nos vieilles et pauvres chaussures. J’ai tourné la tête vers lui mais je n’ai même pas eu le temps de fixer son regard que je me suis pris les pieds dans les jambes d’un homme assis par terre que je n’avais pas vu. Je me suis royalement ramassé par terre, goûtait amèrement à l’herbe. J’ai crié par réflexe, me dégageant brusquement des jambes de l’inconnu en me tenant le coude gauche. Rah ça fait mal de se boiter sur les gens. Je grimaçais doucement, assis par terre, regardant en silence l’homme. Sous le choc j’en avais perdu ma langue. J’ai relevé le regard vers Akshan, à moitié stone, ne sachant plus ce que je devais dire. Fidèle à moi-même je me suis mis à rire de mon erreur. Toujours regarder où l’on met les pieds.
Dernière édition par Kenny Trachtembergh le Mar 21 Juil - 14:27, édité 1 fois
Sujet: Re: Nothing better to do Lun 20 Juil - 22:23
A, B, C. Des lettres de villes, des lettres de victimes de meurtres et à chaque fois Poirot qui reçoit un courrier annonçant le prochain meurtre. Un roman policier comme Dominic peut les aimer avec du suspense et surtout les petits cellules grises du détective Hercule Poirot qui fonctionne a une vitesse exceptionnel pour dénouer le pourquoi du comment. Le jeune homme dévore les pages à une vitesse hallucinante presque impatient d'en découvrir la fin, mais la vérité est tout autre. Cela ne fait pas si longtemps que cela que Dominic s'est découvert une passion pour la justice, les enquêtes policières et la compréhension des mobiles mais comment décrocher alors qu'il passe son temps dans cet univers ? Aussi, même en dehors, il est obligé de continuer de travailler son esprit de déduction et d'analyse à travers les romans de la meilleure auteur de tous les temps. Mais il faut croire qu'il est bien moins doué que la britannique vu qu'il n'arrive jamais à la bonne conclusion malgré qu'en y repensant bien, c'est un jeu enfantin. Enfin presque. Et cela le frustre de ne pas y parvenir. En fait, il s'est fixé un objectif, celui de découvrir avant de le lire le dénouement d'un des romans de la jeune femme. Là, il a beau avancer tranquillement, réfléchissant rapidement, il sèche surtout que les indices donnés sont maigres. Mais il est tellement concentré dans son bouquin qu'il ne remarque rien du tout et encore moins les deux garçons qui se dirigent en courant dans sa direction.
Et ce n'est que lorsque l'un d'eux heurta son pied qu'il sortit de sa petite bulle. Il ne pu s'empêcher de sortir un "oh" plus de surprise que de douleur. Il ferma son livre en gardant l'index à la page où il en était pour pas la perdre, le baissa et releva les yeux en direction du garnement. Il s'attendait à voir un merdeux d'une dizaine d'années et il lui aurait immédiatement pardonné, tout en lui demandant de s'excuser mais là, l'adolescent était loin d'être un gamin mais semblait beaucoup plus vieux. Blond avec une gueule d'ange, il restait là, vautré sur le sol, immobile et silencieux. Il aurait pu être désolé, être gêné, s'excuser que tout ceci aurait été normal pour Dominic mais là, il venait de rire en relevant les yeux vers son amis, un petit brun qui semblait avoir la vingtaine mais qui semblait tellement immature de part leur comportement. Evidemment, le jeune Spacey aurait pu être tolérant et se contenter d'une petite réprimande mais les deux amis venaient de le déranger dans sa lecture et en plus ne semblait pas désolé. Un comble pour le jeune homme qui avait appris le respect et qui supportait de moins en moins ceux qui en manquait. De sa voix rauque, il s'adressa au jeune blondinet.
Dominic - Ça te fait marrer en plus ? Tu pourrais au moins t'excuser, ce serait la moindre des choses. Ce serait un merdeux de dix ans, ça passerait mais franchement, t'a l'air d'avoir bien plus.
Dernière édition par Dominic Spacey le Mar 4 Aoû - 9:15, édité 1 fois
Sujet: Re: Nothing better to do Mar 21 Juil - 22:22
Akshan et Kenny ne se connaissait pas depuis longtemps en réalité. Pourtant de son côté, l'indien avait l'impression de tout savoir de lui, et il avait déjà en mémoire pas mal de ses traits de caractère, ses habitudes, bref, il trouvait cela très impressionnant car jamais il n'avait autant fréquenté un ami de toute sa vie. En Inde, tous ses amis étaient désignés par ses parents. Il ne devait fréquenter qu'une seule catégorie de personnes, et disons que c'était séléctionné par rapport à la classe sociale des responsables, selon leurs revenus et leurs emplois. Autant dire que la plupart de ses "amis" étaient snobs et tellement ennuyeux qu'il avait fini par devoir quelque peu désobéir pour en fréquenter d'autres, un peu plus amusants. Quant au filles, c'était pareil. Son père s'arrangait pour lui faire rencontrer des filles de ses collègues, en se mettant dans la tête qu'il les épouserait. Mais Akshan avait toujours su que ce n'était pas comme ça qu'il voulait vivre. C'est pourquoi il avait tout quitté, pour partir avec son frère, et atterir ici, à New York, the big apple. Et il savait qu'il avait fait le bon choix. Il se sentait enfin chez lui. Enfin, tout ca pour dire qu'avec Kenny, tout était génial, parcequ'il comprenait Akshan et jamais personne n'en avait fait autant. Lorsqu'il le bouscula, l'entraînant plus ou moins avec lui dans un course poursuite pleine de rebondissements, le jeune homme le suivit, se mettant à sprinter à son tour. Kenny, partit droit devant, courut un peu vers le centre de Central Park, en se retournant de temps à autre pour vérifier qu'Akshan était bien là. Et jamais l'hindou n'aurait eu une réaction mature. Il courait lui aussi, comme un gamin inarrêtable et borné. Il aimait ce genre de jeux immatures mais pourtant toujours si drôle et universels. Alors pourquoi se priver ?
Mais comme des gamins, les parties de rigolades finissaient soit pas des pleurs, ou soit pas des bêtises. Bingo ! Kenny avait réussi haut la main cet examen, en fonçant droit sur un homme en train de lire. Il avait trébuché et fini sa course la tête dans l'herbe, les pieds sur le grand gaillard. De con côté, Akshan s'était arrêté devant les deux, et avait éclaté de rire en même temps que son ami, puis il l'avait aidé à se relever. Sauf que l'homme n'avait pas l'air d'humeur à prendre ça au second degré. Peut être lisait-il un roman dramatique qui lui avait donné cette humeur massacrante ? Dans tout les cas, Akshan se dit qu'il était préférable de ne pas trop s'approcher de lui. Il était bien loin de maîtriser les arts martiaux, alors il valait mieux qu'il évite de récolter des ennuis. Sauf que là, il était un peu pris au piège... Kenny se remit debout, aux côtés d'Akshan, tandis que l'homme encore assis prit la parole.
« Ça te fait marrer en plus ? Tu pourrais au moins t'excuser, ce serait la moindre des choses. Ce serait un merdeux de dix ans, ça passerait mais franchement, t'a l'air d'avoir bien plus. »
Akshan se mordillit la lèvre inférieure, se sentant un peu idiot. Cette phrase lui rappellait les réprimandations dont il avait été victimes plus jeune. Il se tourna vers Kenny, sans dire un seul mot, puis ses yeux se dirigèrent vers l'homme qui demeurait droit avec l'oeil dur. Akshan n'était pas très rassuré, peut être était-il violent ? Il se recula, et jetant un coup d'oeil à Kenny qui, lui, ne bougeait pas d'un poil. Qu'allaient-ils donc faire maintenant ? Son sourire ne disparût pas pour autant de son visage, car il se rappela la magnifique chute de son ami, et sa réaction. Ah la la, qu'est ce qu'il l'adorait !
Sujet: Re: Nothing better to do Mer 22 Juil - 15:05
_ Ça te fait marrer en plus ? Tu pourrais au moins t'excuser, ce serait la moindre des choses. Ce serait un merdeux de dix ans, ça passerait mais franchement, t'a l'air d'avoir bien plus.
Et là, grand blanc. Ses mots m’avaient fait l’effet d’une douche glaciale. Je suis resté figé aux côtés d’Akshan, me demandant ce que je devais faire. En levant les yeux vers lui j’ai vu un sourire sur ses lèvres. Qu’est ce qui l’amuse ? Ma chute, mon rire ou l’énervement du gars ? Je n’en avais pas la moindre idée mais la voix tranchante du gars que j’avais perturbé dans sa lecture me donnait froid dans le dos. En vérité je ne suis pas quelqu’un d’infernale, d’irrespectueux et de grossier. Loin de là. Je suis resté un gamin dans bien des situations comme là par exemple et la réprimande de cet homme me faisait autant réagir car j’avais l’impression d’entendre mon père. Evidemment que j’avais bien plus de dix ans. Quasiment le double. Dix neuf ans et le même besoin de rire qu’un gamin de cinq ans. Mes lèvres ont légèrement tremblé alors que je reculais d’un pas à la recherche des mots à employer. Je faisais un véritable blocage. Je ne savais ni quoi dire, ni quel comportement adopter.
_ Je…Excusez moi…
J’ai fais la moue, réellement dérangé à l’idée d’avoir perturbé un homme dans sa lecture alors que j’étais particulièrement occupé à jouer et m’amuser avec Akshan. Cela nous arrive souvent de déconner ensemble, de faire des jeux débiles, de nous retrouver pour manger au fast-food ou autre stupidité. J’aime tellement. Et nous nous entendons si bien que je n’ai aucun complexe à gambader. Un léger frisson a parcourut mon échine alors que le vent se levait pour disparaître la seconde d’après. J’ai glissé mes mains dans les poches de mon jean en regardant le bout usé de mes convers. Comment pouvait-on massacrer à ce point des chaussures qui coûtent si chers ? C’est vrai. Pour des toiles colorées, c’est cher payé mais disons que c’est la mode. La mode. Toujours la mode. J’ai détourné le regard vers les vans survivante de je ne sais quelle guerre. A deux, on s’oppose parfaitement tout en s’accordant. Si je n’avais pas connu Chrysalde et si j’étais officiellement gay, je crois que j’aurai pu aimer Aksan rien que pour ça mais là, ça ne risque pas de m’arriver et il peut dormir sur ses deux oreilles sans craindre que je le drague. Je l’ai bousculé gentiment pour qu’il arrête de sourire. A croire qu’il se foutait de moi. J’ai souris d’un air doux mais pas moqueur, regardant de nouveau l’inconnu.
_ Je suis vraiment désolé, je n’ai pas fais exprès…
Je me suis docilement assis dans l’herbe, en face de l’inconnu avant de tirer Akshan par le bas de son pantalon pour qu’il en fasse autant. Pourquoi ne pas discuter ? Okay nous étions partis sur un mauvais pied et ça pouvait facilement empirer s’il n’acceptait pas mes excuses mais nous n’allions pas rester planté debout en face de lui en attendant son bon vouloir. Je me mis à arracher quelques brins d’herbe distraitement, ne sachant pas quoi faire de mes mains. Dit comme ça, ça peut paraître tordu, c’est vrai, mais j’avais pas envie de rester figé à rien foutre et à attendre bravement que le temps s’écoule. Autant s’occuper même si c’est de façon débile. Et là, en l’occurrence, c’était une façon débile de s’occuper. C’est le genre de jeux qu’ont les gosses avant de se balancer à la gueule l’herbe arrachée. Bon moi j’en étais pas encore réduis au stade où je m’ennuis au point de jeter de l’herbe sur Akshan mais dans l’idée c’est ça. En fonction de sa réponse, je trouverais peut-être de quoi m’occuper. Soit nous partirons sans demander notre reste, soit nous parlerons.
Sujet: Re: Nothing better to do Ven 24 Juil - 8:49
Ce n'était pas dans la nature de Dominic de remettre un jeune à sa place avec un ton aussi dur. Généralement, c'est quelqu'un d'assez patient avec les enfants, contrairement au boulot où il aimerait tout avoir, tout de suite, très compréhensif mais il peut paraitre assez froid et méchant au premier abord. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que les juniors de l'équipe de Base-ball le craignaient un peu lorsqu'il venait aux entrainements au tout début mais maintenant, ils l'adorent tous et Spacey est toujours le premier lorsqu'il s'agit de faire une bataille d'eau ou de rigoler avec les petits. Mais c'est peut-être son côté un peu méfiant et solitaire qui fait qu'il agit de la sorte mais il suffit que la personne en face de lui agisse correctement, avec respect, surtout si celle-ci est en tord, pour que Dominic se déride et laisse passer un petit sourire. Après tout, il a été jeune aussi. Et puis, à y regarder de plus près, il faut mieux que les jeunes de vingt ans s'amusent à se courir après plutôt qu'ils plongent dans l'alcoolisme ou la drogue dont il est beaucoup plus difficile à s'en sortir que l'immaturité. En tout cas, son regard était toujours posé sur les deux garçons qui semblaient très complice et cela lui rappelait un peu Orphée, son ami. Celui qui lui avait tendu une main, celui qui l'avait accueilli, celui qui l'avait aidé à s'en sortir et aujourd'hui, celui avec qui il était sur la même longueur d'ondes. Ah l'amitié, quel beau sentiment mais qui est toujours très difficile à trouver. En tout cas, Dominic avait l'air d'impressionner les deux qui n'osait presque rien dire comme s'il allait les manger. Non mais franchement, Spacey préfère largement le hachis parmentier qu'un doigt de gamin.
Kenny - Je…Excusez moi…
Le visage de Dominic se faisait déjà plus détendu et moins froid. Un petit sourire en coin vint même éclaircir celui-ci. Et bien, voilà, c'était pas si difficile que cela.
Kenny - Je suis vraiment désolé, je n’ai pas fais exprès… Dominic - Allez, c'est bon, on va pas en faire tout un plat. C'est pas si grave que cela et tes excuses sont acceptez
Cela était leur signal de départ et Dominic s'attendait à les voir partir, c'est pourquoi il reprit la lecture de son bouquin. Pendant plusieurs secondes, il continua son chapitre sans même se rendre compte que les deux garçons avaient pris place sur l'herbe en face de lui. Lorsqu'il releva la tête et les remarqué, il posa encore son doigt entre les deux pages avant de leur demander.
Dominic - Vous désirez autre chose ?
Dernière édition par Dominic Spacey le Mar 4 Aoû - 9:15, édité 1 fois
Sujet: Re: Nothing better to do Ven 24 Juil - 20:18
Personne n'aime se faire réprimander. D'ailleurs, Akshan se demanda s'il y avait un côté positif à la chose, et il ne mit pas bien longtemps à se rendre compte qu'il n'y en avait pas. C'était tout simplement désagréable et un peu honteux de se faire remettre en place de la sorte. A la rigeur, même si cela n'est pas un luxe, par un de ses parents, ça va encore, mais pas un inconnu ! Les deux garçons venaient de briser son moment de détente, et Akshan éprouva un sentiment de remord, tout en faisait glisser ses yeux de l'homme à Kenny. Celui-ci semblait également gêné, et il ne tarda pas à changer totalement sa réaction, passant d'une mine rieuse à une mine un peu plus neutre et triste à la fois. Le regard du blond descendit jusqu'à ses chaussures, et Akshan l'oberva, songeur. Eprouvait-il des remords lui aussi ? Pour une fois, il n'en savait rien. Jamais il ne s'était retrouvé dans une telle situation avec lui, jusqu'à aujourd'hui. Malgré ça, il se doutait bien que Kenny ne devait pas être très fier de son geste. Bizarrement, le sourire niais d'Akshan n'avait pas quitté son visage, jusqu'à ce que Kenny revienne à la réalité et le bouscule, pour lui faire comprendre qu'il était peut être temps d'être responsable et de s'excuser. Le jeune hindou toussota bruyemment, gêné, puis déglutit difficilement. Il se sentait terriblement idiot à cet instant. Si seulement il avait pu se cacher sous-terre ! Le son calme et doux de la voix de Kenny se fit entendre. Akshan se tourna vers lui brusquement. Il était gêné et tremblait légèrement. Akshan posa sa main sur son dos comme pour lui montrer qu'il était avec lui. A son tour, il se mit à parler, difficilement :
« Je m'excuse également. On était deux à courir, et j'aurai très bien pu vous tomber dessus moi aussi... »
Après cela, le jeune homme se recula comme l'avait fait Kenny juste avant, et il soupira, soulagé de s'être enlevé ce poids. Il avait horreur de ressentir cette culpabilité. Pourtant, ce n'était pas lui qui était tombé sur l'homme ? Il ressentait quand même certains remords, parcequ'il savait que Kenny était tombé par maladresse, en tentant de voir si Akshan le suivait bien. Tout à coup, le blond reprit la parole, d'une façon sincère, pour montrer qu'il était sincèrement désolé. A cet instant Akshan éprouva une forte admiration pour son ami, en se rendant compte qu'il pouvait être à la fois puéril, mais aussi responsable et mature. Il sourit contre son gré, et jeta un regard brillant à son ami. Cependant son sourire ne resta pas bien longtemps, lorsqu'il se retourna vers l'homme assis dans l'herbe. A sa grande surprise, il souriait lui aussi, comme s'il était amusé de la situation. C'est vrai que les deux garçons venaient de lui lancer pas mal d'excuse, il avait de quoi être amusé... L'indien arqua un sourcil, interrogé, puis remarqua que Kenny venait de s'assoir dans l'herbe. Tiré vers le sol par son ami, il se retrouva lui aussi dans cette position, incroyablement étonné de l'initiative de son ami. Qu'est ce qui lui prenait ? Il avait soudainement décidé de rester là, pour discuter avec un inconnu auquel il avait subitement retiré un moment de lecture ? A croire qu' il perdait la tête. Vraisemblablement, il était sérieux, et Akshan se contenta de faire comme lui, même s'il était perplexe. Il voulait peut être détendre l'atmosphère après tout ? L'homme prononça quelque chose qui disait leur accorder un pardon. Au moins, ils étaient pardonnés, c'était déjà ça ! Seulement, un blanc vint s'instaurer à la suite de ça, puisque le grand gaillard se plongea de nouveau dans son bouquin. Tiens, Christie. Akshan aimait beaucoup. Mais là n'était pas le problème. Ils étaient bien visibles tout de même ? Ce n'est qu'après quelques instants que des mots s'échappèrent de sa bouche:
« Vous désirez autre chose ? »
Akshan, étonné de sa phrase, ne répondit rien. Encore une fois il se contenta de regarder Kenny. Il n'aimait pas du tout prendre les initiative, c'était dans sa nature, alors il aurait vraiment préféré que son ami prenne la parole. Cette phrase était plutôt amusante en soi. Il se serait cru dans un restaurant, où un serveur leur aurait proposé un supplément. L'impression dure et redoutable que dégageait l'homme s'était dissipée pour laisser place à quelque chose de moins robuste et beaucoup plus détendu.
Sujet: Re: Nothing better to do Mer 29 Juil - 19:59
Kostos sortit de chez lui tout en s'étirant. Il était sortit la veille et il venait de se réveiller à 14 heures... l'alcool avait encore coulée à flot et le jeune "présumé" grec s'était éclaté avec une jolie brunette. Il fallait être réaliste, Shab n'était pas à cette soirée et Kostos aimait la compagnie alors voilà... il avait fini sa soirée à l'hôtel. D'autant que ses amis n'étaient pas là pour une fois. Il avait bien fallut qu'il s'occupe. Quoiqu'il en soit, il était rentré très tôt, ou tard, tout dépendant du point de vue, chez lui. Au environ de 6 heures du matin, en taxi, les habits froissés et un suçon un peu trop voyant dans le cou. Il avait grimacé en découvrant l'oeuvre de son "amie" de la veille, il allait devoir porter des colles roulés une semaine... ou feindre la maladie. Il grimaça et se gratta la nuque. Kostos portait des habits décontractés, un bermuda et un t-shirt blanc un peu trop large, il avait mis des lunettes de soleil afin de tenter de cacher ses cernes.
Le lendemain d'une grosse beuverie, Kostos aimait se promener un peu, son cerveau n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait à la télé et les images finissaient toujours par lui faire mal à la tête, et pareil pour l'ordinateur ou la lecture qui était plus une torture dans ces moments. Cependant, le jeune homme de 16 ans n'aimait pas perdre ses journées à ne rien faire. C'est pour cela qu'il était parti se promener dans Central Park, peut-être qu'avec un peu de chance, il allait croiser Conan. Son meilleur ami adorait courir dans ce parc. Toutefois, le grec n'était pas réellement optimiste, il était quand même deux heures, et courir par une chaleur pareil relevait presque de l'exploit. Au pire, il se coucherait à l'ombre d'un arbre afin de profiter de la brise fraîche amenée par le vent de l'est. En chemin, Kostos s'arrêta à un kiosque afin d'acheter un bête magazine sans réel intérêt qu'il pourrait mettre sur sa tête pour se protéger du soleil et de sa morsure. Il prit également une canette de coca, il avait toujours très soif les lendemains de sorties et un coca bien frais ne pouvait pas lui faire de mal. Il arriva à destination rapidement, en tant que new-yorkais depuis toujours, il connaissait les quelques raccourcis et puis aussi, 'il habitait à Manhattan, ça facilitait le temps à mettre pour se rendre dans le Parc le plus célèbre du monde. En arrivant, il entendit les cris joyeux des enfants qui courraient dans le parc sous l'oeil protecteur de leurs parents. Kostos sourit, il avait toujours adoré les parcs et l'ambiance familiale et chaleureuse qu'il y régnait. Il marcha quelque temps puis son regard s'attarda sur la silhouette d'un corps familier. Kostos releva quelque instant ses lunettes afin d'être sûr de ce qu'il voyait, puis un sourire fugace se dessina sur son visage en reconnaissant bien de loin la silhouette d'Akshan assit dans le parc avec son ami Kenny.
Kostos et Akshan n'étaient pas les meilleurs amis du monde, toutefois, ils passaient énormément de temps ensemble en soirée. Ils avaient tous les deux le même point de vue sur les fêtes, ils aimaient les "party", l'alcool et draguer les jolies filles qui passaient. En général, quand Kostos sortait, il envoyait toujours un sms à Akshan pour savoir si il serait de la fête aussi. C'était toujours plus gay d'être avec quelqu'un qu'on connaissait. Et bien évidemment, à force de traîner avec Akshan, Kostos avait fini par rencontrer le meilleur ami de ce dernier. Kenny Trach... Track... au nom imprononçable quoi. C'était un gars sympathique mais qu'il connaissait fort mal dans le fond. La seule chose que Kostos savait (hormis qu'il était blond) était qu'il avait une copine. De prime abord, ça avait étonné le jeune new-yorkais, Kenny avait quelque chose d'assez efféminé dans sa manière d'agir et donc Kostos en était arrivé à la conclusion qu'il était gay... mais apparemment pas puisqu'il était avec une fille. Pas que l'idée qu'il soit gay aurait dérangé le basané, il n'émettait jamais ce genre de préjugé, préférant juger la personne sur sa nature profonde plutôt que sur un à priori dégradant. Et puis Ken avait vraiment l'air sympathique et pas méchant pour un sous.
Enfin quoiqu'il en soit, en voyant Akshan, les pas de Kostos s'étaient naturellement dirigés dans sa direction. Mais en arrivant un peu plus près, il entendit une voix grave dire quelque chose d'assez étrange.
? : Vous désirez autre chose ?
C'était quoi ça comme genre de demande. En arrivant plus près, Kostos vit alors un corps étendu sans pour autant apercevoir la tête de la personne. Et parce que Kostos était quelqu'un d'assez ironique, c'est lui qui répondit à cette demande saugrenu, ainsi, il faisait remarquer sa présence aux autres.
Kostos : Un Bic Mac avec des frites et du Ketchup! Je peux te payer maintenant et tu vas me le chercher?
Ricana sans pouvoir s'en empêcher Kostos tout en se passant la main dans les cheveux. A peine arrivé, il ébouriffa les cheveux d'Akshan avec malice. Puis son regard se fixa sur l'homme étendu, son sourire serein se figea brusquement et son visage se contracta. Kostos se redressa rapidement et il fronça les sourcils. Derrière ses lunettes, les yeux de Kostos s'étaient chargés de colère et il regarda de manière hautaine l'adulte.
Kostos : Dominic...
Son ton c'était soudain chargé de mépris. Son souvenir amer de leur rencontre était resté dans la gorge de Kostos. Il haussa un sourcil en direction d'Akshan, ce pouvait-il que son ami soit l'ami de cet idiot de Dominic? Il secoua la tête, cette idée n'était en rien plaisante. Moins il passait de temps avec cet homme-là, mieux il se portait. Un homme qui se pensait jeune et qui traînait dans les soirées branchés... non mais franchement, à son âge, il était pas temps de se construire une vie? Avec une femme, une maison et tout le tralala! On avait qu'une vie, ok, mais on avait aussi qu'une jeunesse, quand celle-ci était "enterré", fallait penser à faire autre chose quoi. Autant les sorties dans les lieux branchés étaient pardonnable pour un garçon de 16 ans, autant elles devenaient suspicieuses pour un mec atteignant presque la trentaine et qui avait déjà bien entamé sa vie d'adulte en commençant dans la vie active.
Kostos : Il faut que je t'avoue que ce n'est toujours pas un... comment dire... un bonheur, un plaisir... j'hésite mais tu comprends l'intention alors... enfin, ça ne me mets pas en joie de te voir, enfin, tu peux comprendre...
Le ton de Kostos était chargé de rancune, comment oublier leur rencontre?! Le jeune grec s'était senti humilié, et il détestait ce sentiment. Kostos savait quand il plaisait ou pas à une fille, il aimait charmer, faire rigoler et il avait un sens de l'humour particulier. Il avait quelques relations étranges avec des filles plus vieilles que lui. Et il savait qu'il pouvait être lourd, mais que dans le fond, ça ne les dérangeaient pas les filles en question. A vrai dire, certaine se sentait même assez flâtée de l'attention qu'un jeune leur portait. Et puis, c'était un jeu, le jeu de la séduction. Bien sûr, avec son couple etc il ne devait pas le faire... mais il n'avait que 16 ans et ils ne voulaient pas déjà avoir collé sur le front l'étiquette de l'homme "pas libre". Il ne voulait pas se réveiller dans 20 ans et se rendre compte qu'il n'avait eu qu'une seule femme dans sa vie et qu'il aurait aimé avoir d'autres expériences! Alors quitte à le faire, autant le faire maintenant, qu'il était jeune. De toute façon, s'il se permettait d'avoir des écarts, il fermait également les yeux sur les petits épanchement de Shabella avec d'autres garçons.... tant qu'il ne la voyait pas en tout cas dans les bras d'un autre... il ne préférait même pas imaginer dans quels bras elle avait pu se consoler...
Enfin, Kostos regarda de manière interrogative Kenny et Akshan. Essayant de comprendre pourquoi ils étaient là. En même temps, eux aussi devaient se demander pourquoi il y avait tant d'animosité entre Kostos et Dominic...
Franchement, il ne faut pas juger les gens au premier abord et heureusement pour Dominic que beaucoup ne s'arrêtait pas à son ton froid et distant qu'il pouvait avoir dès qu'il rencontrait une nouvelle personne. Cela avait été aussi le cas aujourd'hui avec les deux jeunes qui avaient butté contre son pied sans aucune mauvaise intention mais il avait fallu qu'il leur réponde de façon agressive avant que le fautif n'ait le temps de s'excuser. Mais faut pas croire, il a de nombreuses qualités Dominic mais il préfère les garder pour lui et ne les dévoiler qu'aux personnes qui en valent la peine. Tiens, en parlant de personne qui en valent la peine, le jeune qui venait de rejoindre le petit groupe était loin d'en faire partie. Et d'ailleurs, sa réflexion le caractérisait bien : arrogant, qui se croit supérieur mais qui n'a pas plus d'intelligence qu'un poisson rouge.
Kostos - Un Bic Mac avec des frites et du Ketchup! Je peux te payer maintenant et tu vas me le chercher? Dominic - J'remarque qu'en plus de ta débilité profonde, tu manque toujours autant de respect et de tact
Ah entre Kostos et Dominic s'était une grande histoire d'amour. Il faut dire que le plus âgé des deux avait volé le "coup" du prétendu grec sous son nez et cela avait rajouté pas mal d'animosité entre les deux. C'était simple, ils ne pouvaient pas se voir et le fait que Kostos prenne sa copine pour une conne alors qu'elle était belle et intelligente et douce et beaucoup d'autres choses encore faisait que Dominic n'appréciait pas vraiment l'adolescent qui tentait de se prendre pour un homme. Bref, autant dire, qu'étant donné que l'intrus était ami avec les deux autres jeunes, cela n'allait pas les faire monter dans l'estime du profiler. En tout cas, le voilà qui posa son livre à côté de lui, se redressa, même s'il était toujours assis dans l'herbe, prêt à lui envoyer son poing dans la gueule s'il tentait encore de lui manquer de respect, le respect qu'on doit à une personne plus âgé et plus mature. Mais apparemment, ses parents avaient oublié de lui inculquer cette valeur là.
Kostos - Dominic
Ah, il ne fallait pas être devin pour comprendre tout le mépris qu'il pouvait y avoir entre les deux garçons et une sorte de rivalité de pouvoir même si Dominic n'est pas du genre à se la pêter, disons même qu'il ne supporte pas ce genre de personne. En tout cas, cela n'allait pas détendre l'atmosphère avec son arrivée.
Kostos - Il faut que je t'avoue que ce n'est toujours pas un... comment dire... un bonheur, un plaisir... j'hésite mais tu comprends l'intention alors... enfin, ça ne me mets pas en joie de te voir, enfin, tu peux comprendre... Dominic - Mais tu sais que tu peux passer ton chemin. Rien ne t'as obligé à venir jusqu'ici et remballe ton humour à deux balles et tes phrases cyniques parce que franchement, tu fais encore plus pitié
Ce n'était pas franchement l'habitude de Dominic de parler de la sorte. J'dirais même qu'il a toujours tendance à s'entendre avec tout le monde surtout avec son envie d'aider les gens dans le besoin et son attitude toujours prévenante avec les personnes qu'ils sentaient dans le besoin. Avec Kostos, c'était plutôt Sha' qu'il voyait dans le besoin d'être protégée. Avec lui, elle allait souffrir et elle ne le méritait pas. En tout cas, cette discussion allait être bien animé vu les provocations des deux.
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