11h04, de retour à l'appartement après avoir fait des courses
CHBAM ! Je m'étalais de tout mon long sur l'escalier, me claquant le genoux sur une marche. Je me mis à hurler de douleur, regardant autour de moi si il y avait quelqu'un. A mon avantage, personne n'avait put relever le tableau. Ma réputation aurait été réduite à néant, d'autant plus que je connais un certain nombre de gens de cet immeuble. Je me relevai, une main sur mon genoux qui m'affligeait une petite douleur surement passagère. Je montai les marches unes à unes, regardant mes pieds, pour éviter de tomber une nouvelle fois. Quand je fut arrivée au troisième étage, je sortis de mon sac mes clés, et les glissa dans la serrure. Je fis un tour avec mon trousseau et ma porte s'ouvrit. Je balançai mon sac sur le sofa rose, et enleva mes chaussures à talons qui me faisait un mal de chien aux pieds. Je passai une main dans mes cheveux pour enlever la grosse pince qui me les tenaient attachés, et je me dirigea vers le miroir. J'étais absolument parfaite, il n'y avait rien à redire. J'allai ensuite dans ma chambre, je m'allongeai sur mon lit et me mit à penser à tout et à rien, jusqu'au moment où je finis par m'endormir. La matinée avait été rude, j'avais du me lever à 8h pour aller faire les courses, du fait que le frigo était tellement vide qu'on aurait put me mettre à l'intérieur, et j'avais une faim de loup. J'avais alors pris mon petit déjeuner au Starbucks ; un croissant & un café frappé - pour ne rentrer qu'a 11h, plus fatiguée que quelqu'un qui n'a pas dormit depuis deux jours. Pourtant, la veille au soir, je n'étais pas allée faire la fête ou quoi que ce soit - ce qui parait étrange pour quelqu'un comme moi d'autant plus que c'est les vacances -, simplement le fait de me lever à une heure aussi peu tardive m'avais complètement assaillie.

16h52, le vibreur du téléphone
BZZZZZZZZZZZZ... BZZZZZZZZZZ... Je me levai en sursaut. Qui donc pouvait m'appeler ? Qui daignerais utiliser son crédit pour m'appeler, moi, la fille qui n'est pas venue en boite la veille ? Car en effet, ce geste paraissait disgracieux pour une personne comme Poppy Hamilton. De plus, cette personne allait le payer cher pour m'avoir réveillé en sursaut. J'attrapai mon téléphone et décrocha en appuyant avec violence sur le bouton vert de mon iPhone.

; Allo ?
Salut Poppy, c'est Thalùla ! Je ne te dérange pas ?
A peine.
Peut importe. Tu peux venir avec moi ce soir, j'ai trouvé un club sympa sur Alphabet City ?!
Si tu t'excuses immédiatement, c'est envisageable.
D'accord ! A 21h, on se retrouve sur l'Avenue d'A. City !

Et elle me raccrocha au nez. Encore mieux ! Évidemment, j'allais devoir m'y rendre, il ne fallait pas que je manque ça. De plus, cela faisait un moment que je n'avais pas vu Thalùla, environ trois semaines, car elle venait seulement de rentrer du Mexique où elle été allée faire des photos.. A ma place ! J'aurais put lui en vouloir d'avoir remporter le casting à ma place, mais bon, on ne peut pas tout avoir quand on à déjà tout, et j'ai tout, donc rien à redire. Je tendis la main, et attrapa un post-it pour ne pas oublier de me rendre au night club avec mon amie; j'avais tellement de chose à faire.. ou pas, mais c'est pour faire plus genre, ne me contredisez pas ! Je me levai, puisque maintenant que j'étais réveillée, il m'était impossible de me rendormir, et m'assit sur la chaise de ma chambre, en face mon bureau. J'allumai mon ordinateur.

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Je soupirai en ouvrant ma boite mail. Que des messages de soutient de fans en France, ou de la famille qui me demandait des nouvelles, sur moi & ma tumeur. Je ne prit même pas la peine de les ouvrir, je les mit directement à la corbeille. A quoi cela va me servir ? Certes, j'adore recevoir des mails de soutient. Mais là, c'est plus de la pitié qu'autre chose, et je ne prend pas partie de ces choses là.

19h45, fin prête (← clique) pour la soirée
J'avais pris un petit temps pour me préparer. Mais j'étais enfin prête. Je sortis, prenant garde à ne pas trébucher (j'avais tirer de ce matin une leçon) et j'attrapai un taxi sur la petite route en face de la résidence de Greenwich Village. Il m'emmena à Alphabet City, quand mon portable se mit à vibrer. Je le sortis de ma poche.

Expéditeur : Thalùla
Message : Je ne peux pas venir. Désolée. Vas-y sans moi et dis moi ce que tu en penses, on ira demain. Bisous Poppy Chérie. J'taime j'tadore.

Ou pas. Je fis signe au taxi de s'arrêter quand nous passions devant une boite de nuit, ça devait être là. Bien sur que non, je n'en voulais pas à Thalùla. C'est juste que, aller en boite seule, ça fais un peut pitié, vous comprenez ? Non, vous n'êtes pas comme moi. Bref, je sortis du taxi et entra dans le club. Ça me semblait pas trop mal, peut-être allais-je faire de bonnes rencontres.