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Sorry seems to be the hardest word. part. 2

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MessageSujet: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptySam 18 Aoû - 4:11

Bonnie avait accouché. Elle avait enfin accouché, la veille, d’une petite fille. A chaque fois qu’elle y pensait, elle avait envie de pleurer et finissait inévitablement par le faire. Des flots continus de larmes sortaient de ses yeux, elle n’arrêtait pas. Ca ne lui était encore jamais arrivé. Même petite, elle n’avait pas autant pleuré, même si on comptait tous les caprices qu’elle avait faits. Elle venait d’abandonner sa fille et elle n’arrivait pas à s’en remettre. Se dire qu’elle avait pris la meilleure décision pour elle et pour son bonheur futur ne suffisait pas à la consoler. Sa fille était clairement mieux avec ce jeune couple du New Jersey qu’elle avait choisi avec Pablo. Ils avaient une grande maison, un grand jardin, des chiens. L’environnement parfait pour qu’un enfant puisse s’épanouir et grandir convenablement. Bonnie savait tout ça, elle savait que c’était mieux, mais elle n’arrivait pas à se le rentrer dans la tête. Le fait que contre toute attente, elle aimait cet enfant, qu’elle s’était attachée à ce petit-être qui avait grandi en elle pendant neuf mois et qu’elle avait au départ rejeté, lui revenait sans cesse en pleine face. Si elle n’avait pensé qu’à elle, et encore elle aurait agi par pure impulsivité, elle aurait stoppé les démarches d’adoption et aurait refusé de laisser partir son bébé cinq minutes à peine après l’avoir mis au monde. Mais elle ne pouvait pas faire ça. Elle était allée trop loin, elle ne pouvait plus reculer, elle ne pouvait pas enlever tout espoir à ce jeune couple si sympathique, elle ne pouvait pas mettre de côté tout ce qu’elle s’était dit pour se convaincre qu’elle prenait la meilleure des solutions. Puis elle ne pouvait tout simplement pas se le permettre ! Avec une mère pareille, aussi aimante soit-elle, cette petite ne grandirait pas convenablement. Il fallait qu’elle se mette dans l’esprit une bonne fois pour toute.

Elle n’avait pas vu grande monde depuis son accouchement. Juste Pablo, qui été resté avec elle. Ils avaient accusé le coup tous les deux, avaient passé la soirée ensemble, à l’hôpital, puis le lendemain la vie avait repris son court. Pablo était allé travailler, Bonnie avait passé une bonne partie de la journée seule dans sa chambre et n’avait vu que Sweva qui était venu lui tenir compagnie quelques heures. Elle n’avait mis personne d’autre au courant. Elle était censée rester un jour de plus à l’hôpital, mais elle ne supportait plus cette froideur, cette atmosphère lourde, ce calme. Il fallait qu’elle bouge, il fallait qu’elle retrouve son chez-elle, son chien, qu’elle voie du monde. Il fallait quelque se sorte son mal-être de la tête et qu’elle oublie cet épisode. Elle avait eu assez de drama, elle voulait du normal. Elle était donc partie de l’hôpital sans attendre d’avis d’un médecin, sans signer quoi que ce soit. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle n’était pas rentrée chez elle tout de suite. Elle y serait seule aussi elle continuerait à broyer du noir. Elle se rendit donc chez la première personne à qui elle pensa. Sans réfléchir, sans prévenir, comme ça. Elle en avait envie, elle ne voyait pas pourquoi elle devait se gêner pour y aller.

Quand elle se trouva devant la porte, Bonnie eut tout de même un petit moment d’hésitation. Son idée ne lui parut plus si bonne que ça et elle resta de longues secondes, le poing en l’air, à se demander si elle devait frapper ou non. Elle pensa à faire demi-tour et aller chez elle, comme prévu. Elle n’aurait qu’à aller promener Walter, et elle tomberait bien sur un visage connu. Ou elle appellerait Sweva, elles sortiraient ou mangeraient de la glace devant Grey’s Anatomy. C’était rassurant, réconfortant, c’était une perspective agréable. Mais elle frappa quand même. Son poing vint s’écraser plusieurs fois contre le bois de la porte sans qu’elle ne le réalise. Plus le temps de se demander si c’était une bonne idée du coup, il allait ouvrir d’une minute à l’autre… Et elle eut l’impression d’attendre une éternité avant que la porte ne s’ouvre. Elle eut donc le temps de se dire que c’était une très, très mauvaise idée. Elle pouvait encore partir, faire croire à une blague. Ses jambes refusèrent de bouger, la porte s’ouvrit sur un Lynch surpris de la voir et elle fondit en larmes. Elle se remit à pleurer, purement et simplement, devant lui. Là encore, elle ne savait pas pourquoi, ni comment, elle ne pouvait simplement pas s’en empêcher. Pourtant, elle n’aurait pas dû. Elle n’avait pas le droit de venir là alors qu’ils étaient censés être en froid. Ils ne s’étaient ni vus ni parlés depuis le soir où elle s’était mêlée de ce qui ne la regardait pas et où elle avait accessoirement provoqué sa rupture d’avec sa petite-amie. Elle ne savait même plus pourquoi elle était là ! Son esprit était à présent tout embrouillé, tout comme sa vue pleine de larmes, et tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle avait envie de se blottir dans ses bras et ne plus bouger. Malgré tout ce qui s’était passé, elle avait le sentiment que c’était la seule chose qui pourrait l’apaiser. Elle s’avança donc et sans prévenir, se colla contre lui, sans un mot ou un regard.


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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyMer 22 Aoû - 22:34

Journée de congé pour Lynch. Il l'avait bien mérité avec tout ce qu'il avait bien pu vivre ses derniers temps. En quelques mois sa vie avait été complètement chamboulée, et ce ne fut pas simple pour le jeune homme. A vrai dire, ce fut les mois les plus difficiles à gérer de sa vie. Jongler entre sa vie privée et son boulot ne fut pas simple, surtout lorsque l'on savait qu'il était à la tête d'une bête de la mode. Entre le squatte de son cousin dont il ne connaissait pas l'existence avant qu'il ne débarque, sa rupture avec Aspen, sa dispute avec Bonnie et enfin l'enfant qu'il avait eu avec Ariana qui venait de naître, c'était peut être un peu trop en si peu de temps. La seule chose qu'il avait réussi à faire correctement, c'était d'éloigner la presse de toutes ses histoires. Pourtant, Lynch aimait être sur les couvertures des magazines, souvent accompagné d'une jolie demoiselle. Enfin, ces quelques jours qu'il avait pris étaient réservés pour qu'il prendre un peu de répit. Il avait clairement indiqué à Alexandra de ne pas le déranger durant son absence, sauf si bien sûr quelque chose allait très mal avec son entreprise. Sinon, c'était niet, et elle pouvait diriger un peu l'entreprise seule, il avait confiance en elle.

Lynch était affalé sur son canapé à regarder la télévision avec son cousin Bobby. L'ambiance était plutôt calme et ils étaient tous deux absorbés par une sorte de soap opera qui était digne des Feux de l'amour. Le jeune homme s'en fichait bien de ce qu'il pouvait bien regarder, du moment qu'il était au calme et que son cousin ne l'emmerdait pas trop. A la fin de l'épisode, il lâcha un long soupir comme si durant tout le long il n'avait pas osé faire de bruit tellement que c'était passionnant. Son regard se posa sur son cousin qui se leva de l'autre canapé. « On est encore à court de bière Lynch, l'heure est grave. » Lynch leva un sourcil. Est ce que cela signifiait qu'ils devaient aller faire les courses ? Oh no way. Il n'était pas prêt à recommencer, et encore moins avec lui. Il gonfla légèrement les joues peu motivé par la situation. « Non mais c'est bon, j'vais y aller seul. » Le jeune PDG le toisa du regard et haussa les épaules. « Okay, cool. Merci. » Il passa sa main sur son visage pour se réveiller car il sentait que d'ici quelques minutes il allait s'endormir. « Bah écoute, mon porte feuille est sur le buffet.. Donc, bah sers toi. » Il marqua une pause. « Oh puis, prends du pop corn au passage. J'ai envie de pop corn. » Il avait accompagné ses paroles d'un léger mouvement de tête, convaincu parce qu'il venait de dire. Bobby acquiesça et sortit de la pièce. « Oh hé ! Dépêche toi ! Le prochain épisode est diffusé tout à l'heure ! On verra si la meuf accepte la demande en mariage de Pedro ! » Il souriait amusé. Mine de rien, il commençait à prendre goût à ce genre de chose. Enfin, ça changeait de ce qu'il pouvait bien regarder ou faire d'habitude. Il l'entendit gueuler au loin « T'inquiètes pas pour ça ! » puis claquer la porte d'entrée.

Une dizaine de minutes plus tard, alors que Lynch zappait avec la télécommande pour trouver un autre programme, quelqu'un vint frapper à la porte. Persuadé que c'était Bobby qui revenait pour récupérer quelque chose qu'il avait oublié, le jeune homme leva les yeux au ciel et dit « Rooh ! C'est bon hein, je vais pas me bouger pour aller t'ouvrir la porte non plus. Tu peux rentrer tout seul. » Seulement, Bobby ne rentra pas dans l'appartement, lassé d'avoir attendu que Lynch ne vienne. Il fronça alors les sourcils se disant alors que quelqu'un venait lui rendre visite, ou bien alors qu'on lui livrait quelque chose. Il se leva du canapé pour se diriger vers l'entrée et enfin ouvrir la porte. La personne qu'il découvrit au seuil était Bonnie. Alors ça, si il s'y attendait.. Lynch afficha une expression de surprise, se demandant bien pourquoi la demoiselle était venue frapper à sa porte. Après tout, la dernière fois qu'ils s'étaient vus, leur discussion s'était terminée par une dispute. Dispute qui avait plus ou moins provoqué sa rupture avec Aspen. Dans le fond, il lui en redevait bien une. C'était un peu elle qui lui avait fait ouvrir ses yeux sur la relation qu'il avait avec son ex-petite amie. Cependant, il ne savait pas trop quoi penser de sa venue puisqu'il fut perturbé par les larmes qui lui coulaient sur la joue. Pourquoi pleurait-elle ? Il n'eut pas le temps de lui demander avec qu'elle ne s'avance pour se coller à lui et l’étreindre. Il ouvrit doucement la bouche, surpris une nouvelle fois, et sans réfléchir passa ses bras autour d'elle pour l'enlacer. « Bonnie ? » Demanda t-il doucement. Son regard se baissa vers elle où il pouvait voir que le dessus de sa tête. Tout de même, il était étrange de la voir pleurer, et surtout dans ses bras. La dernière fois qu'il avait aperçu des larmes de sa part, c'était au repas de charité qui s'était terminé en véritable fiasco pour eux deux. Il ne savait pas si il devait insister ou la laisser pleurer dans ses bras. Il serra un peu plus fort pour tenter de lui faire comprendre qu'elle pouvait se laisser aller sur ses épaules. Si elle pleurait, ce n'était sûrement pas pour rien. « Qu'est ce qui se passe ? » tenta t-il sans vouloir trop la brusquer.
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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyVen 24 Aoû - 4:30

C’était inattendu, incongru, illogique, irréfléchi et peut-être même stupide, et pourtant Bonnie se trouvait devant la porte de son ex-patron, ex-amant, ex-ami. C’était bizarre et elle n’arrivait pas à se l’expliquer. Elle avait juste suivi une envie sur le moment, agit sous le coup de son impulsivité. Elle était peut-être encore agitée par les hormones ? Elle ne savait pas trop comment ça fonctionnait ces trucs là… Toujours est-il qu’elle savait qu’elle avait besoin de Lynch à ce moment précis. C’était la première personne qui lui était venue à l’esprit, avant Sweva ou Pablo. Après de longues hésitations, elle frappa quand même. Elle entendit la voix de Lynch à travers la porte. « Rooh ! C'est bon hein, je vais pas me bouger pour aller t'ouvrir la porte non plus. Tu peux rentrer tout seul. » Elle fut déconcertée. Clairement, il ne devait pas penser que c’était elle. En même temps comment aurait-il pu songer à ce qu’elle vienne sonner chez lui alors qu’ils étaient en froid ? Il devait surement croire qu’il s’agissait de Bobby. Elle frappa donc à nouveau. Cela lui semblait de plus en plus stupide. Elle resta plantée quelques secondes, espérant qu’il vienne lui ouvrir cette fois, plutôt que de pester depuis son canapé ou son lit (c’étaient les seules raisons valables pour lesquelles il avait le droit de refuser de bouger. Elle entendit des pas se rapprocher de plus en plus et son cœur se mit à tambouriner très fort dans sa poitrine.

La porte qui s’ouvrait laissa découvrir un Lynch déconcerté et surpris. En temps normal, elle aurait parfaitement pu crier « surprise ! » avec un grand sourire sur les lèvres. Mais a) elle ne savait pas si elle pouvait se montrer si complice avec lui b) elle n’avait pas la tête à être joyeuse. Elle était dans un moment drama plein de larmes et de noir et elle voulait faire les choses correctement. Elle assumait totalement son état d’ailleurs. Quand elle voyait des filles dans de telles situations dans les films ou les télés réalités, elle n’hésitait pas à se moquer d’elles, insistant bien sur les fait qu’elle les trouvait pitoyables. Mais maintenant qu’elle se trouvait à leur place ; elle comprenait pourquoi elles étaient si intenses. Sans prévenir, sans lui laisser ni se laisser le temps d’en placer une, elle s’avança vers lui et se colla contre lui. Tout ça en pleurant évident. Elle sentit ses bras les bras du jeune homme se poser autour d’elle. « Bonnie ? » Entendre son prénom la fit frissonner. Elle secoua alors la tête. Elle savait très bien ce que voulait dire cet air interrogatif : il allait engendrer des questions auxquelles elle n’avait pas du tout envie de répondre. Son mouvement de tête exprimait donc son refus de parler pour le moment. Elle ne saurait même pas quoi dire de toute façon.

La dernière fois qu’elle avait pleuré devant lui, c’était juste avant qu’elle ne tombe enceinte. Good times. Elle lui avait fait une horrible scène devant tout un tas de journalistes et de collègues. Autant dire qu’elle avait légèrement entaché son image. Elle se souvenait encore très bien, de cette soirée, trop bien malheureux. C’était un mauvais souvenir qu’elle essayait d’oublier et pourtant elle se sentait un peu comme ce soir-là en ce moment. Tout se bousculait dans sa tête, tout un tas de questions se mélangeaient. Ça allait surement vite lui donner la migraine. L’emprise de Lynch se fit un peu plus forte. Ça voulait dire, pour elle en tout cas, qu’il était là pour elle et qu’elle pouvait se laisser aller à pleurer dans ses bras. Qu’il n’allait pas la laisser. Elle s’accrocha à lui comme on pouvait s’accrocher à une bouée de sauvetage et ne bougea plus jusqu’à que ce qu’il brise le silence une nouvelle fois. « Qu'est ce qui se passe ? » La question tant redoutée. Il faudrait bien qu’elle se mette à parler, tôt ou tard. Ou elle pouvait bien essayer la télépathie aussi, ce serait tellement plus simple, elle n’aurait pas à devoir chercher des mots pour expliquer ce qu’elle ressentait et n’arrivait pas à comprendre. Qu’est ce qui se passait ? Hum. C’était une excellente question. On venait d’emmener sa fille loin d’elle, elle était triste, perdue, elle n’arrivait pas à arrêter de pleurer alors qu’elle ne voulait pas pleurer. Quoi d’autre ? « Rien. » Ahah, essaye encore. Comme s’il allait gober ça. « J’avais envie » besoin « de te voir. » Elle se décida à se décoller de lui et s’écarter un peu. Ses larmes s’étaient calmées. Toutefois, elle ne releva pas la tête vers lui. « A vrai dire je sais pas pourquoi je suis venue, c’est surement une mauvaise idée étant donné que je sais même pas si on est encore amis après ce que j’ai fait, et c’est stupide parce que je savais pas trop où aller à part ici. » Elle haussa les épaules. « Mais je suis quand même là. » Elle parlait beaucoup, c’était surement confus comme spectacle mais elle ne pouvait pas vraiment s’empêcher de parler. « J’ai accouché tu sais ? Hier. » Elle toucha son ventre anormalement plat. « Ils l’ont emmenée et je n’ai même pas pu lui dire au revoir correctement et… » Elle leva enfin la tête vers lui. « elle me manque et comme je n’avais pas envie d’être toute seule je suis venue ici. » Elle devait avoir l’air d’une enfant qui avait des difficultés à s’exprimer. Comme s’il y avait des coupures de réseaux dans son raisonnement.


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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyMer 10 Oct - 0:06


Lynch qui avait Bonnie dans ses bras, sentit sa tête remuer lorsqu'il prononça son prénom. Elle ne voulait pas parler apparemment. Mais il ne connaissait pas la raison de ses larmes, il fallait donc bien qu'il en sache un peu plus, au cas où qu'il pourrait l'aider. Il pouvait tout de même être juste l'oreiller qu'on utilisait lorsqu'on était triste et qu'on voulait s'y engouffrer. Cependant, il aimerait être plus qu'un simple coussin, et apporter son aide à la demoiselle. C'est donc pourquoi, il insista légèrement en lui demandant de but en blanc ce qu'elle avait. Sa réponse fut simple. « Rien. » Évidemment, rien. Elle était venue le voir pour pleurer dans ses bras, et ce malgré qu'ils étaient en froid, mais à part, il n'y avait rien. Non, Lynch ne pouvait pas croire à cette réponse. Elle devait peut être pas vouloir parler pour le moment. Si c'est ce qu'elle voulait, elle allait de toute façon lui devoir quelques explications plus tard. Il ne répondit cependant rien, gardant toujours la même pression. « J’avais envie de te voir. » Il resta légèrement perplexe. Il lui manquait à ce point ? Au point d'en pleurer ? C'était.. étrange. Il pensait tout de même Bonnie un peu plus forte que ça, et ne pas s’effondrer de cette manière pour quelqu'un. Elle se détacha de lui et le jeune homme baissa son regard sur elle pour essayer de capter son regard. Ce qui fut compliqué puisqu'elle avait la tête baissée, comme si elle se sentait honteuse, fragile.. « A vrai dire je sais pas pourquoi je suis venue, c’est surement une mauvaise idée étant donné que je sais même pas si on est encore amis après ce que j’ai fait, et c’est stupide parce que je savais pas trop où aller à part ici. » Lynch la regardait sans rien dire. En fait, il aurait voulu la rassurer comme quoi ce n'était pas grave, qu'il n'allait pas refuser sa compagnie et ce malgré leur altercation. Après tout ils s'étaient disputés pour des sottises. Lynch avait joué son gosse avec un ego sur dimensionné en pensant que la jeune femme était jalouse d'Aspen, alors qu'elle voulait tout simplement le prévenir. En fait, c'était de sa faute. Il était malgré tout persuadé que ce n'était pas pour ça qu'elle était venue. Enfin, si pour le voir, mais ce n'était pas une simple visite comme on pouvait rendre à des amis. « Mais je suis quand même là. » Le jeune homme hocha la tête. Oui, elle était la maintenant, et ce même si elle ignorait qu'elle en était leur relation amicale aujourd'hui. Il serait peut être temps qu'il s'excuse ? Alors qu'il s’apprêtait à se faire pardonner, elle enchaîna avec un grand événement, son accouchement. Le blondinet baissa son regard sur son ventre qui était encore engrossé la dernier fois qu'il l'avait vu. C'est vrai que quelque chose avait changé chez elle physiquement, et c'était ça. Lynch aurait voulu plaisanter en sortant quelque chose du genre « oh, c'est vrai que tu n'es plus grosse ! », mais peut être que ce n'était pas le moment d'en rire. « Oh, Bonnie.. » Il ne savait pas quoi dire. Enfin, si il avait des milliers de questions, comme par exemple si ça s'était bien passé, si elle n'avait pas souffert, si il y avait eu quelqu'un auprès d'elle.. Mais il ne voulait pas la noyer sous sa curiosité. « Ils l’ont emmenée et je n’ai même pas pu lui dire au revoir correctement et… » Il comprit qu'elle faisait référence à l'enfant qu'elle avait porté pendant les neuf mois. Elle l'avait prévenu avant qu'ils ne se « quittent » qu'elle n'en voulait pas de l'enfant et qu'elle voulait le faire adopter. « elle me manque et comme je n’avais pas envie d’être toute seule je suis venue ici. » Et elle semblait un peu le regretter. Lynch ne s'y connaissait pas vraiment, il n'avait jamais eu d'enfant dans son ventre, mais il se doutait qu'une femme pouvait commencer à s'y attacher. Après tout le petit être dont elle avait donné naissance venait du plus profond d'elle même. Il se sentait désolé pour elle, vraiment. Il vivait la situation comme une confession, et en plus de ça, il culpabilisait parce que la fille qu'il avait eu avec Ariana était née il n'y avait peu. « Je suis désolé. Pour qu'on ce soit pris la tête pour rien parce que j'avais mal interprété ton intention. Tu avais raison.. Enfin bref, si je n'avais pas régit de cette manière, j'aurai pu être là hier. Si t'avais voulu de moi. Et je suis donc également désolé pour ce que tu ressens aujourd'hui. » Il marqua une pause avant de reprendre. « Je me doute un peu de ce que éprouves maintenant, ou ce que tu as ressenti hier. Même si je ne l'ai pas vécu. » Il avait de nombreuses fois imaginé la jeune brune mère, mais à chaque fois, ce n'était pas forcément glorieux. Pour le moment, il ne la voyait pas prête s'occuper d'un enfant, mais après, il ne connaissait pas tout d'elle. « Tu as du t'attacher à ce bébé, et c'est complètement normal. Mais dis toi qu'avant d'accoucher, tu avais pris une décision et que tu avais bien réfléchi à la question non ? Tu ne dois pas le regretter, même si pour le moment, ça fait mal. » Il ne savait pas trop si il arrivait à la consoler, ou à lui donner un semblant de conseil, mais il faisait ce qu'il pouvait. Il trouvait la situation délicate, car ce qu'elle ressentait, il n'y avait qu'elle pour le savoir. Tout ce que lui pouvait faire, c'était l'écouter ou bien la distraire. Il se rendit compte que c'était lui qu'elle avait choisi d'aller voir pour pleurer. Il était donc important pour elle. Enfin, c'est ce qu'il en déduisait. Peut être qu'après il se trompait complètement et qu'elle était déjà allée voir tout le monde pour exprimer sa peine. Ça serait bien une fille tiens. Il lâcha un long soupir. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis et je serai là. » Il avait toujours une expression désolée sur le visage et ouvrit de nouveau ses bras pour l'inviter à venir.
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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyDim 4 Nov - 17:23

« Oh, Bonnie.. » Bonnie venait de tout déballer. Elle n’offrait pas souvent un tel spectacle : elle en pleurs, en train de demander du réconfort. Jusqu’à il y a peu, elle n’avait jamais vraiment pleuré – seulement pour rendre ses caprices de petite fille plus vrais – et quand elle se sentait mal, elle faisait la fière et prétextait qu’elle pouvait s’en sortir toute seule. Mais là, non, elle avait besoin de quelqu’un. Elle ne savait pas pourquoi ni comment ce quelqu’un pourrait l’aider, mais elle en avait simplement besoin. Et ce quelqu’un s’était révélé être une évidence : il s’agissait de Lynch. Alors bien sûr elle s’était sentie stupide de venir ici après tout ce qui s’était passé entre eux, mais elle l’avait quand même fait, et il ne l’avait pas rejetée, il ne lui avait pas demandé de s’en aller. Elle était dans ses bras et il faisait de son mieux pour la réconforter. La jeune femme n’arrivait toujours pas à interpréter son geste. Enfin c’était plutôt tout emmêlé dans son esprit et elle avait du mal à faire du tri dans tout ça. Plusieurs mois auparavant, elle avait eu un coup de cœur pour lui. Craquer pour l’ « ennemi »… Elle s’était un peu emballée, elle lui avait fait les pires scènes au monde alors qu’aucun des deux ne s’était engagé l’un envers l’autre… Elle avait pris ses distances, elle s’était fait une raison et s’était convaincu qu’ils étaient amis et qu’il ne pouvait rien y avoir de plus, et elle s’en était contentée. Puis il avait recommencé à sortir avec d’autres femmes et même si elle se disait le contraire, ça l’avait touché, et peut-être un peu jalouse, elle avait poussé le jeune homme à rompre avec sa rouquine de petite copine. C’était mal mais elle s’était soulagé la conscience en se disant qu’elle avait évité au jeune homme de dilapider toute sa fortune pour une jeune femme sortie de nulle part qui voulait simplement profiter de son argent et de son succès. Comme toutes les femmes en fait. Puis au fond, franchement, c’était quand même une bonne action. « Je suis désolé. Pour qu'on ce soit pris la tête pour rien parce que j'avais mal interprété ton intention. Tu avais raison.. Enfin bref, si je n'avais pas régit de cette manière, j'aurai pu être là hier. Si t'avais voulu de moi. Et je suis donc également désolé pour ce que tu ressens aujourd'hui. » Il s’excusait. Bonnie ne savait pas vraiment comment le prendre, enfin, bien sûr elle était contente, et sa fierté était ravivée parce qu’il reconnaissait qu’elle avait eu raison, mais elle se voyait mal pousser un cri de victoire. En fait, elle se contenta d’un petit sourire et d’un hochement de tête. « C’est rien… J’ai conscience que ça pouvait paraitre un peu louche étant donné notre… passé commun. » Elle haussa les épaules. « Mais bon, c’est derrière nous. » Après tout, ses intentions n’étaient peut-être pas si pures et bienveillantes que ça… Donc elle préférait ne pas trop s’étendre sur le sujet. « Et tu n’as pas à être désolé… Tu n’y es pour rien, je ne peux que me blâmer moi-même. » Elle avait fait son choix comme une grande, sans demander l’aide de personne. Le jeune homme continua ensuite sur sa lancée. « Je me doute un peu de ce que éprouves maintenant, ou ce que tu as ressenti hier. Même si je ne l'ai pas vécu. Tu as du t'attacher à ce bébé, et c'est complètement normal. Mais dis-toi qu'avant d'accoucher, tu avais pris une décision et que tu avais bien réfléchi à la question non ? Tu ne dois pas le regretter, même si pour le moment, ça fait mal. » Il l’avait parfaitement analysé. En même temps, ce n’était pas très compliquée. Évidemment qu’une future maman s’attachait à son bébé avant même qu’il ne vienne au monde. Évidemment que son choix lui brisait le cœur, évidemment qu’elle le regrettait. Mais il était trop tard pour faire marche arrière, vraiment. Sa fille était aujourd’hui chez un couple qui l’aimerait et lui apporterait tout ce dont elle aurait besoin. Elle aurait une belle vie. C’était la seule chose qui pouvait la consoler. « Têtue et bornée, c’est tout moi ça… » Elle s’autorisa à sourire de nouveau, elle venait d’essayer d’apporter un peu de légèreté. Elle faisait référence au fait qu’elle avait pris sa décision à choix, son plus y réfléchir et sans la remettre en question ensuite, jusqu’à aujourd’hui. « Je sais bien qu’il ne faut pas que je regrette et que dans un sens j’ai pris une bonne décision pour elle, pourtant je n’arrive pas à m’enlever cette idée de la tête. » Elle soupira. « Enfin, j’imagine que tu as raison, c’est normal que ce soit douloureux, c’est tout chaud. » Bonnie était reconnaissante envers Lynch d’essayer de trouver les bons mots pour la consoler. Il mettait de côté tout ce qu’elle avait pouvoir lui faire subir et ça, elle qui était très rancunière, elle ne savait pas si elle en aurait été capable rôles inversés. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis et je serai là. » La jeune femme hocha la tête et revint se blottir dans ses bras, comme il l’y invitait. Elle n’avait plus tellement envie de pleurer à présent, en parler et être là avec lui lui faisait du bien. « Merci. Je ne suis pas convaincue de mériter ça mais merci. Honnêtement je m’attendais à ce que tu me claques la porte au nez, que tu me dises de te laisser tranquille et de ne plus jamais venir te voir ou des trucs du genre. Après tout, je l’aurais bien mérité. Donc excuse-moi, pour tout, encore une fois. »


Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Lun 11 Mar - 17:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyMar 20 Nov - 1:47

Elle acceptait ses excuses, ce qui était pour lui un soulagement en quelque sorte. En même temps, elle ne devait pas tant lui en vouloir si elle était venue lui rendre visite, triste. Il avait eu aussi ses raisons d'avoir douté des accusations de Bonnie, puisque comme elle le disait, il avaient un « passé commun ». Mais il avait eu tord et il le reconnaissait. Maintenant ça semblait être enterré, et ils devaient tourner la page pour repartir sur de bonnes bases. Lynch était d'accord avec ça, car il appréciait la compagnie de la jeune femme et il voulait qu'elle et lui entretiennent de bonnes relations. Ça serait donc idiot pour eux d'arrêter pour des broutilles. Il essaya de la consoler comme il le pouvait, mais à son humble avis, seule une femme ayant connu la même situation qu'elle trouverait les bons mots. Ou bien alors un psy, mais il doutait que si il mettait le sujet sur le tapis que ça ferait plaisir à la brune. Il en était même sûr, donc il allait éviter de s'attirer des foudres pour le moment. « Têtue et bornée, c’est tout moi ça… » Il sourit amusé. Il la reconnaissait très bien dans sa description. Il se souvenait encore lorsqu'elle travaillait pour lui et que parfois elle s'autorisait à donner son avis. Ou bien en dehors du boulot. En tout cas, ça semblait fonctionner puisqu'elle souriait. Ce n'était pas non plus la grande joie, mais c'était toujours ça. Il allait donc éviter de sortir une blague vaseuse à ce sujet, juste au cas où. C'était la deuxième fois qu'il voyait Bonnie dans une situation où elle se montrait plutôt fragile, et c'était toujours déconcertant. La première étant bien entendu la fois où ils s'étaient disputés en public à un repas de charité. « Je sais bien qu’il ne faut pas que je regrette et que dans un sens j’ai pris une bonne décision pour elle, pourtant je n’arrive pas à m’enlever cette idée de la tête. » Il secoua sa tête pour acquiescer. « C'est normal. Il te faut un peu de temps. » De toute manière, il était là pour elle. Il ne savait pas pourquoi mais il se sentait comme obligé d'être présent et de l'aider, et ce même pour le moment ça ne serait que physique. A son invitation, la demoiselle vint se nicher de nouveau dans ses bras. Sans s'en rendre compte, il s'était mis à sourire, sûrement content que des larmes ne coulaient plus sur ses joues. A la confidence de son amie, il haussa les épaules. « Tu sais, je ne te cache pas que peut être que si tu n'étais pas venue en pleurs, ça se serait déroulé différemment. » répondit il honnêtement. Il avait peut être eu pitié de la tristesse de la jeune femme, comme il aurait eu pitié de celle de quelqu'un d'autre. En fait, il aurait très bien pu s’énerver contre elle et lui dire de partir sur le champ, ou bien vu qu'il s'attendait à revoir son cousin, être surpris et ne pas savoir quoi faire. Après qu'elle ai présenté de nouveau ses excuses, il se décala d'elle pour glisser ses mains autour de ses épaules. « Allez rentre. Je vais te faire profiter de mes activités si tu veux. » Il la dirigea à l'intérieur tout fermant la porte derrière eux. « Ne me juge pas, mais je suis en train de regarder Los Fuegos del Amor. Une très bonne série. » Il accompagna ses paroles d'un hochement de tête, convaincu par ce qu'il disait. « Je sais pas comment ils font ça, mais ils arrivent à nous passionner avec de la qualité merdique. Ahah. » Il l'emmena jusqu'au salon où il se trouvait une dizaine de minutes avant. « En plus, on a de la chance. Mon cousin est parti de la bière, donc on est tranquilles pour un long moment. » Ajouta t-il avec un sourire amusé.
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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyLun 10 Déc - 21:22

Bonnie se sentait quand même mieux maintenant qu’elle avait sorti tout ce qu’elle avait sur le cœur, ses doutes, ses regrets, tout ce avec quoi elle se torturait intérieurement depuis plusieurs jours. Elle n’avait plus vraiment envie de pleurer à présent, elle se sentait bien en fait, vraiment. La présence de Lynch y était pour beaucoup, elle n’avait plus de doutes là-dessus. Tout commençait à être plus clair et le fait qu’elle soit venue ici en premier lui apparaissait comme une évidence. Il avait joué son rôle comme il se devait : il ne l’avait pas chassée et l’avait accueillie dans ses bras sans la repousser, et l’avait écoutée tout en trouvant les mots pour la réconforter. Il essayait, il était là, comme tout bon ami se le devait. Pourtant, en venant ici, elle n’était même pas sûre qu’ils le fussent encore. Lynch avait réussi à mettre de côté tout ce qu’elle lui avait subir depuis qu’ils se connaissaient. Elle n’avait pas été tendre, elle l’avait vraiment poussé à bout et elle ne savait pas si elle aurait été capable de faire la même chose que lui si elle avait été à sa place. Elle était beaucoup trop rancunière. En fait, elle ne méritait pas la gentillesse avec laquelle il la traitait. Elle ne le méritait pas mais elle était bien contente de la trouver. En fait, elle aurait vraiment plus souffert s’il l’avait rejetée. « Tu sais, je ne te cache pas que peut être que si tu n'étais pas venue en pleurs, ça se serait déroulé différemment. » Comme quoi, accepter de se montrer fragile ne pouvait pas que lui nuire… La jeune femme ne s’était montrée dans un tel état devant lui qu’une seule fois auparavant et elle s’était juré que ça ne se reproduirait plus jamais. Seulement, il fallait savoir mettre sa fierté de côté de temps en temps. Elle ne répondit rien et le laissa faire lorsqu’il s’écarta légèrement avant de poser ses mains sur épaules. Son geste se voulait une fois de plus réconfortant et cela fonctionnait de mieux en mieux. « Allez rentre. Je vais te faire profiter de mes activités si tu veux. » La jeune femme sourit et hocha la tête. Elle avait bien besoin de se changer les idées et n’avait pas envie de rester seule alors elle acceptait l’invitation avec grand plaisir. Elle se laissa diriger à l’intérieur de l’appartement qu’elle commençait à connaitre et s’arrêta au salon. « Ne me juge pas, mais je suis en train de regarder Los Fuegos del Amor. Une très bonne série. » Elle sourit, amusée par l’air convaincu qui avait pris possession du visage du jeune homme. « Je sais pas comment ils font ça, mais ils arrivent à nous passionner avec de la qualité merdique. Ahah. » Ah ça, il parlait à une passionnée également, alors elle savait parfaitement ce qu’il voulait dire. « Je plaide coupable aussi, cette série a été mon plus fidèle compagnon pendant les neuf derniers mois. Je suis d’ailleurs vraiment désolée de t’avoir interrompu à un tel moment. » dit-elle baissant les yeux avec un air faussement coupable. « Soit, ça me parait être un excellent programme. » dit-elle tout en se laissant tomber sur le canapé. « En plus, on a de la chance. Mon cousin est parti chercher de la bière, donc on est tranquilles pour un long moment. » Ah oui, Bobby. Elle l’avait déjà croisé plusieurs fois sans lui avoir vraiment parlé. « Un long moment ? Pour aller chercher des bières ? » demanda-t-elle amusée. Il ne devait pas être doué alors. « Mais tu es sûr que je ne dérange pas hein ? Parce que je peux repartir et on peut se voir à un autre moment ? » Elle n’était pas du tout convaincue par ses paroles et ne voulait vraiment pas partir mais elle ne pouvait quand même pas s’imposer comme ça (il lui arrivait d’avoir des états d’âmes, parfois…). « Enfin je t’avoue que je n’en ai pas vraiment envie. »


Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Lun 11 Mar - 17:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyJeu 7 Mar - 3:03

Il ignorait encore si ce fut une bonne idée de l'inviter chez lui, puisqu'ils pouvaient à tout moment se disputer ou se reprocher des choses. Leur relation avait pris une certaine fragilité, bien qu'il l'ai pardonné et accepté qu'ils redeviennent amis. Mais il fallait bien commencer quelque part pour faire en sorte que ça redevienne comme avant, en quelque sorte. Non, peut être pas comme avant en fait, ça serait tout aussi catastrophique et cela voudrait dire qu'ils n'auraient pas évolué. Après lui avoir avoué ce qu'il regardait quelques minutes avant l'arrivée de la demoiselle, il l'emmena donc jusqu'au tout en l'écoutant. « Je plaide coupable aussi, cette série a été mon plus fidèle compagnon pendant les neuf derniers mois. Je suis d’ailleurs vraiment désolée de t’avoir interrompu à un tel moment. » Oh, donc elle aussi appréciait ce programme. Bonne nouvelle puisque c'était ce qu'il comptait continuer à regarder. « Tant mieux alors. » Il eut alors un petit sourire en coin qui se dessina et Lynch la suivit du regard lorsqu'elle vint s'asseoir dans le canapé sans qu'il ait pris le temps de l'y inviter. Elle avait l'air d'avoir repris ses habitudes, celles qui démontraient qu'elle se permettait tout. Il prit place à ses côtés sans vraiment le temps de mesurer la distance et se retrouva ainsi collé à Bonnie dans le canapé. Ça ne le dérangeait pas. Évidemment, il avait remarqué ce qu'il venait de faire mais il n'en était pas choqué ni surpris. A vrai dire, ça lui donnait légèrement chaud au cœur. Vous savez la petite sensation de plaisir que l'on a lorsque l'on se retrouve à proximité d'une personne qu'on apprécie.. plus qu'amicalement. Oui, il ne fallait pas se voiler la face, Lynch avait des sentiments prononcés pour la brunette. Rien que sa jalousie qu'il avait eu lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle travaillait pour Dior.. Puis le soir de Noël en disait long également, même si il lui avait assuré du contraire. Et leur pseudo amitié qui se dégradait pour si peu.. Non, vraiment, il y avait anguille sous roche, et c'était les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Il fallait qu'il juste qu'il s'en rende vraiment compte et qu'il s'en convainc. Et puis ce n'était pas sûr que Bonnie ressentait la même chose, bien que sa comédie au bar était trop gros pour que ce ne soit pas le cas. « Un long moment ? Pour aller chercher des bières ? » Il posa son regard sur son visage et haussa les épaules. « Tu sais, il a ma carte, et le connaissant, il ne ramènera peut être pas que de la bière, donc... » En pensant à Bobby vagabonder entre les rayons et acheter tout ce que Lynch ne voulait pas la dernière fois qu'ils étaient allés faire les courses, le fit sourire. Son cousin était un bon gars qu'il avait pris à connaître, et ce malgré leurs situations financières bien différentes. « Mais tu es sûr que je ne dérange pas hein ? Parce que je peux repartir et on peut se voir à un autre moment ? » Il hocha la tête négativement. « Non, c'est bon. Ça me fait un peu de compagnie, et ça me change de la présence virile de mon cousin... » Il marqua une pause. « Enfin je t’avoue que je n’en ai pas vraiment envie. » Lynch la fixa dans les yeux et répondit spontanément, sans prendre la peine de réfléchir. « Tu m'as manqué. » Voilà, c'était dit. Elle lui avait manqué, et il l'admettait. Même si son attitude l'avait agacé la dernière fois qu'ils s'étaient vus, son absence lui avait été plutôt insupportable. Bien entendu, il s'était bien caché de le dire à quiconque, et avait rempli ce vide en travaillant et en sortant avec d'autres personnes. En même temps, pour Lynch, Bonnie était un personnage qui marquait les esprits, et laissait sa trace là où elle passait. Que ce soit en bien ou en mal. Là, elle avait marqué Lynch en bien avec son tempérament bien trempé. Il avait besoin d'une femme comme elle dans sa vie, c'était comme ça. La pub qui défilait à la télévision s'estompa pour laisser place au générique de la série, et ramena ainsi Lynch à ses esprits.
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MessageSujet: Re: Sorry seems to be the hardest word. part. 2 Sorry seems to be the hardest word. part. 2 EmptyLun 11 Mar - 21:39

« Tant mieux alors. » Il ne manquait plus que Lynch lui en veuille de l’avoir interrompu en plein devant son feuilleton préféré. Ils avaient déjà eu assez de raisons de s’en vouloir l’un et l’autre par le passé ce qui avait provoqué bon nombre de disputes. Leur relation était vraiment chaotique, c’était un fait et ce n’était un secret pour personne. C’est pour cette raison que Bonnie avait longuement hésité avant de venir frapper la porte du jeune homme. Elle s’était surtout fait mille et un scénarios sur comment il s’y prendrait pour la rejeter et la foutre dehors. Elle regrettait vraiment tout ce qu’elle avait fait au cours de ces derniers mois, elle n’avait pas été tendre et ne l’avait pas épargné. Elle était donc plutôt mal à l’aise mais également très heureuse. La jeune femme prit place sur le canapé sans y avoir été invitée – on ne change pas les bonnes habitudes – puis s’assura que son cousin n’allait pas revenir tout de suite. « Tu sais, il a ma carte, et le connaissant, il ne ramènera peut être pas que de la bière, donc... » La jeune femme se mit à rire. Elle fut immédiatement soulagée et pria intérieurement très fort pour que son cousin ne revienne pas tout de suite. « Si tu le dis alors, je te fais confiance. » Ce serait encore plus bizarre avec lui ici et puis elle se sentirait encore plus obligée de partir. Elle s’enquit d’ailleurs de savoir si elle ne le dérangeait pas. Elle n’avait pas du tout envie de partir mais si elle le devait, elle le ferait. Elle n’était pas en position de force et elle n’avait pas le pouvoir d’exiger de Lynch qu’il lui accorde de son temps, elle s’estimait déjà bien assez chanceuse. « Non, c'est bon. Ça me fait un peu de compagnie, et ça me change de la présence virile de mon cousin... » Est-ce- qu’il voulait dire qu’il n’avait aucune femme dans sa vie en ce moment ? Elle savait qu’il avait quitté sa petite-amie peu de temps auparavant – à cause d’elle – et depuis elle ne savait pas s’il avait rencontré une nouvelle femme. Elle ne l’espérait pas en tout cas. Bonnie hocha la tête d’un air amusé avant de reprendre un air un peu plus sérieux quelques secondes plus tard. « Tant mieux. » dit-elle tout en le regardant dans les yeux. Elle resta silencieuse à le regarder comme ça quelques instants et c’était très agréable. Aussi niais que cela puisse paraitre, elle aurait pu rester comme ça très longtemps. Lynch brisa alors leur « moment ». « Tu m'as manqué. » Bonnie ne lui en voulut pas du tout, bien au contraire. Son cœur eut même un raté. Pour dire vrai, il lui avait beaucoup manqué lui aussi. Cela faisait bien longtemps qu’elle le savait, mais elle s’était effectivement éprise de lui, pour reprendre ses mots. Elle s’était voilée la face premièrement parce qu’elle n’avait pas voulu lui donner raison sur le moment, elle lui en voulait trop, et deuxièmement parce qu’elle avait tout de suite pris peur. Elle n’avait jamais ressenti ça pour un homme, même pas pour Pablo. Elle avait donc essayé d’enfouir ces sentiments récents et de les nier, ce qui lui avait plutôt bien réussi jusqu’ici. Quoiqu’il en soit, avec les derniers évènements, ceux-ci étaient remontés à la surface et la jeune femme était prête à les assumer. Elle avait juste très peur que ce ne soit pas réciproque et peur donc de souffrir encore plus. Elle lui avait manqué… Elle eut tout d’un coup très envie de l’embrasser. Vraiment. Et il ne lui fallut pas longtemps pour réduire à néant l’espace qui se trouvait entre leurs lèvres. Ce baiser reflétait tout ce qu’elle ressentait pour lui et avait une saveur toute particulière parce que pour la première fois depuis longtemps elle se montrait vulnérable. Elle lui donnait tout le pouvoir ici, elle acceptait e le lui donner ce qui était également une chose assez rare pour être remarquée. L’américaine s’écarta de quelques centimètres au bout d’un petit moment. Son regard s’accrocha une nouvelle fois à celui du jeune homme. Puis, quand elle réalisa complètement ce qu’elle venait de faire, elle s’écarta un peu plus brusquement. « Désolée pour ça. J’aurais pas du, c’est totalement déplacé. » Elle se leva et reprit la direction de l’entrée. « Désolée de t’avoir dérangé. » Elle était en train de paniquer totalement. Et si elle avait eu tort ? Et s’il la repoussait encore ?
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Sorry seems to be the hardest word. part. 2

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