Storm faisait le tour de l’établissement pour s’assurer que tout se déroulait comme sur des roulettes. Elle s’assurait que le bar soit bien plein, scellaient les dépôts d’argent dans son coffre fort, veillait à ce que le spectacle ne soit pas trop en retard et que les filles sur le plancher fassent une rotation équitable. Elle donnait plusieurs ordres dans son oreillette, au gardien de sécurité qui veillait à l’étage, entre les chambres, s’assurer que les femmes sous son aile sois tous en sécurité et ne manquait de rien. C’était un soir de semaine assez calme, rien de bien extraordinaire n’était arrivé aujourd’hui. Quelques plumes à recoller, des jouets à remplacer, etc. La routine et Storm géraient comme à son habitude.

La jeune femme vient reprendre sa place dans l’entré et regarda la liste des rendez-vous et des réservations, s’assurant qu’elle ne manquerait pas de personnel au cas où. On ne devait jamais retourner un client à la porte, c’était l’une de ses règles en or. « Laïsha ! » Storm n’eut pas besoin de se retourner. Elle fit simplement un signe de la main à son assistante. Une gamine d’à peine 15 ans qu’elle avait recueille dans la rue, à son tour, comme la femme l’avait recueillie avant elle. La fidjienne ne laissait pas l’adolescente vendre son corps ou bien avoir un contact direct avec le client, mais la faisait travailler ici et là en arrière-scène, en plus de lui donner un toit, de la nourriture et un peu d’argent, pour une deuxième chance. « Laïsha, j’ai fouillé dans les poches de l’ivrogne comme vous avez demandé. J’ai appeler le numéro sous ‘femme’, et je crois qu’elle s’en vient, mais je n’ai pas tout compris en fait… » Storm hocha la tête. C’était évident que la femme avait été en colère, elle n’était pas la dernière, ni la dernière après tout. Elle aussi avait du passé ce genre d’appels souvent. « C’est bon Princesa, tu peux allée ranger la cuisine et rentrer. » Elle n’aurait pas besoin de l’adolescente ce soir.

Le soulon qu’ils avaient dû placer en garde à vue n’avait rien d’original. Un pauvre homme qui avait abusé des boissons offertes par l’établissement, tripotées une ou deux des filles de salle et qui n’avait plus d’argent pour payer sa facture. Elle ne l’avait jamais vue ici et tout ça commençait très mal. Elle espérait tout de même que sa femme ne se montrait pas trop démesurée. Plus d’une fois, l’une d’entre elles avait fait plus de dégât que leurs maris aux facultés affaiblies. Elles pouvaient devenir de vrai démon quand elle se rendait compte dans quel genre d’endroit elle venait de mettre les pieds. Elle avait appris il y a un moment à ne pas reculer devant leurs crises. D’un geste, elle rapporta ses cheveux bruns sur un côté. Elle posta un des gardes de sécurité à sa place et se dirigea vers son bureau pour attendre la femme. À peine quinze minutes plus tard, une grande brune se fit escorter à l’intérieur, visiblement de mauvaise humeur. La fidjienne lui indiqua où s’assoir et resta calme. « Madame… » Elle regarda ses papiers pour trouver le nom de soulon. « Madame Chavan, je suis désolée de vous avoir fait appeler ici, je ne sais pas si mon assistante vous a expliqué en détail, mais voilà. Votre mari fut hors de contrôle ce soir. Et avant qu’on puisse, vous laissez repartir avec lui, il nous faudrait régler sa note de… 3 500$. Qui comprend l’alcool qu’il a ingurgité et le salaire de mes employées qui ont été obligées de lui venir en aide. » Elle restait toujours polie et professionnelle dans son bureau.

Shanti passait une soirée tranquille. Elle était chez Rosalie (parce qu’elle n’avait toujours pas réintégré son appartement) avec Rosalie. Elles avaient commandé de la pizza, ou plus exactement, Shanti avait fait une crise pour que Rosalie leur commande de la pizza. A la base, elle en voulait une géante qui fasse la taille de l’appartement mais elle avait quand même du se contenter d’une pizza de taille normale. C’était tellement dur parfois la vie. Du coup, maintenant, elle se plaignait pendant qu’elle mangeait. Ca ne faisait pas beaucoup changement en fait, elle se plaignait presque tout le temps en fait. Mais souvent, elle avait de bonnes raisons. Toujours en fait ! Même là, elle avait une excellente raison. Elle n’avait pas eu sa pizza géante, ce n’était quand même pas beaucoup demandé. Enfin, malgré ça, elle passait quand même une bonne soirée. Enfin, c’était le cas jusqu’à ce qu’elle reçoive un appel pou le moins contrariant sur son téléphone. Son premier réflexe quand elle entendit ce que lui disait la fille au bout du fil, fut de partir prendre la conversation ailleurs que dans le salon. Quelque part où Rosalie ne pourrait pas voir la tête qu’elle pouvait faire en entendant ce qu’on lui disait. Parce que plus elle entendait de choses, plus elle était furieuse et elle savait que ça se voyait bien, de la même manière que ça s’entendait parfaitement à son ton. Lorsqu’elle raccrocha, elle partit sans plus d’explications. La dernière chose dont elle avait besoin, c’était d’entendre les railleries de sa sœur.

La jeune femme ne mit pas bien longtemps à arriver à l’adresse qu’on lui avait indiquée. Un bordel où son cher mari était venu prendre un peu de bon temps. Gosh, elle allait le tuer ! Peu importe ce que disait Rosalie, que ce n’était pas la bonne solution, elle allait quand même le faire. Ca ne suffisait plus qu’il squatte son appartement maintenant, il fallait en plus qu’il la fasse déplacer dans des endroits comme ça parce qu’il n’était pas capable de payer ses factures lui-même. Lorsqu’elle arriva là-bas, on la conduisit jusqu’au bureau de celle qui devait être la gérante. C’est du moins ce que Shanti supposa. « Madame… Madame Chavan, je suis désolée de vous avoir fait appeler ici, je ne sais pas si mon assistante vous a expliqué en détail, mais voilà. Votre mari fut hors de contrôle ce soir. Et avant qu’on puisse, vous laissez repartir avec lui, il nous faudrait régler sa note de… 3 500$. Qui comprend l’alcool qu’il a ingurgité et le salaire de mes employées qui ont été obligées de lui venir en aide. » Madame Chavan… Elle était déjà de mauvaise humeur d’avance mais entendre l’autre l’appelé comme ça n’arrangeait rien. Et puis, la facture… 3 500 dollars. Bah voyons. Elle allait vraiment le tuer. Elle-même, elle n’allait même plus s’embêter à payer un tueur à gage à ce point-là. Elle voulait juste qu’il sorte de sa vie une bonne fois pour tête. « Rien que ça. » dit-elle d’un ton amer. Elle savait bien qu’elle n’aurait jamais du venir ici. En tout cas, elle n’avait nullement l’intention de payer autant pour lui. « Vous savez quoi, faites ce que vous voulez avec lui. Je ne vais pas payer pour lui, ce n’est même pas vraiment mon mari alors bon. » finit-elle par dire toujours aussi furieuse.

Storm avait l’habitude de gérer les femmes. Elle donnait les ordres maintenant, après en avoir reçu pendant longtemps. Elle était très douée pour le faire, elle n’exagérait pratiquement jamais et possédait une autorité naturelle. Elle n’était pas habituée à ce qu’une femme ne lui obéisse pas. Et elle avait eu le sentiment, dès que la brune était entrée dans son bureau, que la tâche n’allait pas être facile. Comme si elle avait besoin de ça maintenant. « Rien que ça. » L’Amazone hocha la tête. C’est vrai que la note était salée, mais en même temps son mari avait été extrêmement déplaisant et il était hors de question qu’elle lui fasse des cadeaux avec sa facture. Elle n’était pas mère Thérésa et avait beaucoup de trucs à gérer. « Voulez-vous la liste détailler de ce que monsieur Chavan à consommé, détruit ? » Elle fit glisser un bout de papier vers elle. « Et évidemment, vous devez lui faire comprendre qu’il est expulsé à vie. » Elle avait la chance d’avoir déjà une bonne dose de clients fidèle, elle pouvait se permettre de filtrer les désagréables et ceux qui ne lui rapportaient rien. Elle essaya de parler pour empêcher l’autre de le faire, elle la savait en colère et avait l’impression que si elle se lançait… Mais c’était inutile, parce que l’Indienne se lança quand même. « Vous savez quoi, faites ce que vous voulez avec lui. Je ne vais pas payer pour lui, ce n’est même pas vraiment mon mari alors bon. » Storm était loin d’être impressionner et cligna à peine des yeux. « Votre arrangement ne me regarde absolument pas. » Elle s’en foutait aussi, mais était beaucoup trop bien dans son job pour se permettre de le dire. Se rappelant ses manières, elle se leva et se dirigea vers le fond de son bureau. « Voulez vous un thé, café, bière? Aux frais de la maison, évidemment. » Le premier verre était toujours gratuit. « Vous m’avez mal compris madame, ni vous, ni lui, ne partez tant que je n’ai pas un règlement de facture quelconte. Vous allez voir que peu importe l’heure, dans un établissement comme le nôtre, on a toujours un ou deux clients très aptes à faire appliquer les lois. » Et les contourner en sa faveur surtout. Storm pris quand même soins de texter le chef de la sécurité, qu’il poste deux hommes devant la porte de son bureau. Cette petite ne s’enfuirait pas devant elle, il était hors de question. « Je comprends que la facture vous déplaise, 3 500 est un montant élevé à payer en un coup, mais on peut toujours essayer de trouver un arrangement qui convienne à tout le monde. » À elle surtout.

Si Shanti avait su, elle ne se serait jamais déplacer. Mais en fait elle savait et c’était déplacer quand même. Ca voulait bien dire qu’il devait y avoir un truc qui clochait chez elle. D’abord, elle se mariait à l’autre crétin, après, elle le laissait squatter chez elle et puis, maintenant, elle venait le chercher là malgré tout. Ouais… elle avait vraiment un très gros problème. Enfin soit, elle écouta l’autre lui dire qu’elle devait régler la note de ce crétin. 3500 dollars. Shanti était sûre d’une chose, elle allait le tuer dès qu’elle aurait l’occasion de le croiser. Elle allait lui infliger les pires souffrances du monde. « Voulez-vous la liste détailler de ce que monsieur Chavan à consommé, détruit ? » La jeune femme secoua la tête. Ce n’était vraiment pas nécessaire et puis, ce n’était pas non plus comme si elle avait l’intention de verser le moindre centime pour elle. « Et évidemment, vous devez lui faire comprendre qu’il est expulsé à vie. » Elle était comique elle. Ce n’était pas non plus comme si Aladdin l’écoutait quand elle lui parlait. Elle avait essayé de lui faire comprendre qu’elle ne voulait plus de lui chez elle et il n’avait pas voulu faire mine de le comprendre. Elle ne doutait pas que ce serait la même chose pour ça. « Faites lui comprendre vous. » fit-elle alors en croisant els bras. L’autre devait bien être en mesure de le faire après tout, elle avait l’air d’avoir ce qu’il fallait pour impressionner les gens.

Shanti annonça ensuite qu’elle n’avait en aucun cas l’intention de payer pour l’autre. Elle pouvait le garder tant qu’elle voulait, ce n’était en aucun cas le problème de l’indienne. Loin de là. Evidemment, La brune ne l’entendait pas de cette oreille. Shanti décréta que pour la peine, elle la détestait aussi. « Votre arrangement ne me regarde absolument pas. Voulez vous un thé, café, bière? Aux frais de la maison, évidemment. » Aux frais de la maison… c’était vraiment trop généreux pour quelqu’un qui voulait lui faire payer autant. La brune soupira avant de répondre. « Non merci, je ne veux rien. » Elle voulait juste s’en aller et rentrer en paix mais elle avait comprit avant même que l’autre ne le dise clairement que ça n’allait pas se passer comme ça. Quelle conne. « Vous m’avez mal compris madame, ni vous, ni lui, ne partez tant que je n’ai pas un règlement de facture quelconte. Vous allez voir que peu importe l’heure, dans un établissement comme le nôtre, on a toujours un ou deux clients très aptes à faire appliquer les lois. » Ouais, c’était définitif, elle regrettait vraiment d’être venu jusqu’ici. Mais elle regrettait aussi un peu de ne pas avoir prévenu Rosalie, elle aurait rit, oui mais elle l’aurait sûrement empêché de se déplacer. Ou elle serait venue la sauver. « Je comprends que la facture vous déplaise, 3 500 est un montant élevé à payer en un coup, mais on peut toujours essayer de trouver un arrangement qui convienne à tout le monde. » Non, elle ne comprenait rien. Elle croyait comprendre mais elle se trompait. Ce qui dérangeait Shanti, ce n’était pas la somme en soit. Ce n’était pas comme si l’argent était vraiment un problème pour elle. Non, ce qui la dérangeait c’était simplement le fait de payer à cause de l’autre ça. Et à ce propos, elle ne doutait qu’elles puissent trouver un quelconque arrangement. « Vous êtes vraiment trop généreuse. » déclara alors la jeune femme d’un ton moqueur. « Mais je doute sérieusement qu’on puisse trouver un arrangement qui nous convienne à toutes les deux. » Pas si l’arrangement consisté à ce que Shanti paie et qu’ensuite elle doive repartir avec l’imbécile qui lui servait de mari.

« Faites lui comprendre vous. » Storm dévisagea l’autre femme pendant un moment. Elle n’avait aucune idée dans laquelle elle venait de s’embarquer, mais la situation lui paraissait déjà plus compliquée qu’à l’ordinaire. Si elle avait voulu régler les problèmes de couple, elle serait devenue thérapeute, pas prostituée, vraiment. « Ce que je voulais dire par là, c’est que s’il remet les pieds ici, on va directement appeler la police. Donc oui, faites-lui* comprendre qu’il doit rester à l’extérieur. On l’a prévenue, mais dans son état, je doute qu’il soit apte à s’en rappeler demain. » Chacun ses merdes quoi. Elles n’avaient pas à endurer tout ça. Elle aurait très bien plus appeler la police déjà, elle leurs faisait une faveur à tout les deux, mais ça n’avait pas l’air si apprécier. Tant pis pour eux, elle ne serait pas aussi gentille la deuxième fois et ils allaient regretter. Elle avait une business à faire marcher, elle ne pouvait pas se contenter ‘d’oublier’ les factures de 3500$ qui lui passait sur le nez. Elle sentait que les négociations allaient être longues et pénibles et proposa un verre à l’Indienne, qui refusa. La brune se montait vraiment de mauvaises fois et ça l’agaçait. Elle n’avait pas l’intention de rester ici toute la nuit. Ennuyée, elle commença à pianoter sur son bureau tout en parlant. Elle lui fit comprendre rapidement qu’elle ne pouvait pas repartir si facilement, que des policiers, ou autres, trainait toujours dans les parages et qu’ils leur devaient tous un petit service ou deux. Il était mieux pour toutes les deux qu’elle se trouve un arrangement avant que tout ça dégénère. « Vous êtes vraiment trop généreuse. » Storm sourit, elle était consciente du ton, mais allait tout de même s’en contenter. « Il y a pas de quoi. » Il ne fallait pas la prendre pour une idiote non plus. « Mais je doute sérieusement qu’on puisse trouver un arrangement qui nous convienne à toutes les deux. » Storm se redressa sur sa chaise et soupira un coup. Elle en avait déjà marre, un jour son assistante prendra soins des cas comme elle. « Non et pourquoi ça ? Quel genre d’arrangement ferait votre affaire à vous ? » Après tout, tant qu’elle recevait son dut, elle en avait pas grand-chose à faire de ce qui lui arrivait à elle ou à l’autre mec qui décuvait dans l’une de ses chambres.

Shanti était déjà suffisamment agacée et sur les nerfs comme ça sans qu’en plus l’autre en rajoute en disant en plus qu’elle devait faire comprendre à Aladdin qu’il ne devait plus jamais mettre les pieds ici. Mais ce type était tellement stupide, il ne comprenait rien. En tout cas, il ne comprenait au moins rien quand ça venait de Shanti. La jeune femme pensait bien qu’il le faisait exprès mais soit, ça ne changeait rien au fait qu’elle était la moins apte à faire comprendre quelque chose au jeune homme. C’est bien pour ça qu’elle répondit à la brune qu’elle avait qu’à faire ça elle-même. « Ce que je voulais dire par là, c’est que s’il remet les pieds ici, on va directement appeler la police. Donc oui, faites-lui* comprendre qu’il doit rester à l’extérieur. On l’a prévenue, mais dans son état, je doute qu’il soit apte à s’en rappeler demain. » Ouais, pour le coup, c’était elle qui ne comprenait rien. Shanti n’en avait rien à faire qu’elle appelle la police pour l’autre crétin. Au contraire, si ça pouvait lui faire des vacances, elle ne disait pas non, loin de là. « J’espère juste pour lui qu’il s’en rappellera alors. » répondit finalement Shanti. Ce serait tellement dommage qu’il oublie ça quoi.

Cette femme était vraiment trop généreuse. Une vraie perle, elle proposa à boire à Shanti (aux frais de la maison attention) et elle parla même d’un arrangement. Shanti pouvait s’estimer heureuse d’être tombée sur quelqu’un comme ça. Enfin, ou pas en fait. Elle était loin d’être heureuse, elle était juste furieuse en fait. Elle souligna quand même la générosité de l’autre (tout à fait ironiquement) avant de déclarer qu’elle ne pensait pas qu’elles puissent trouver un arrangement qui leur convienne à toutes les deux. Shanti sortirait forcément et si ça c’était limité à l’argent, elle aurait pu l’accepter à la limite. Mais débourser une telle somme pour lui, elle ne pouvait juste pas l’accepter. Pour sa fierté, ce n’était pas possible. « Non et pourquoi ça ? Quel genre d’arrangement ferait votre affaire à vous ? » Shanti réfléchit un moment à la question. Il n’y avait qu’une seule vraie réponse à donner à ça. « Aucun. » Comme ça, ça méritait d’être clair mais soit, elle voulait bien réfléchir à un moment. « Je ne veux pas partir avec lui. Alors si je paie, je veux que vous attendiez un peu pour le laisser partir. » Ne pas avoir à le voir, c’était la seule chose qu’elle pouvait encore éviter et tant qu’à faire, elle espérait que ce serait possible.

« J’espère juste pour lui qu’il s’en rappellera alors. » Storm fronça les sourcils. Cette femme était vraiment étrange, vraiment très étrange. De toutes les conjointes qu’elle avait dû faire appeler sur les lieux, celle-ci sortait carrément de l’ordinaire. Elle était habituée aux crises et aux larmes, aux insultes, et même aux coups, mais l’indifférence totale était plutôt rare. Elle commençait à comprendre pourquoi le pauvre homme avait décidé de venir se vautrer ici tient. Ça ne l’excusait pas cependant et elle ne ferait aucune exception, que sa femme soit frigide ou non quelqu’un devra payer la somme, c’est tout ce qu’elle voulait. « J’espère aussi. C’est pas très bon pour notre image si les clients nous voient renvoyer quelqu’un à la porte. Je supporte très mal les nuisances. » Pas du tout en fait. Elle gérait très mal que ses plans doivent déranger, surtout par un ivrogne de bas étage.
Storm essaya tout de même de sortir de la situation à son mieux, elle ne voulait pas qu’on pense d’elle moindre parce qu’elle dirigeait un bordel. Elle était extrêmement professionnelle et tenait ses affaires en ordre, c’était tout un point d’honneur chez elle. On lui avait donné les clefs et elle devait rendre sa mentore fière, comme Princessa la rendrait fière un jour à son tour. Il n’était pas question que cette femme, et ce cas se délogent à la règle. Elle fit de son mieux pour garder bonne figure et offrit poliment quelques choses à boire à la dame avant de lui parler d’un terrain d’entente. C’était ridicule après tout, elles étaient toutes les deux adultes, Storm était certaine qu’elles pourraient arriver à quelques choses si elle y mettait vraiment du cœur. « Aucun. » L’Amazone soupira en se passant une main dans les cheveux, c’était tout simplement faire preuve de mauvaise volonté. Elle ne connaissait pas cette femme, mais était certaine que si c’était le cas, elle ne l’apprécierait pas beaucoup tient. « Je ne veux pas partir avec lui. Alors si je paie, je veux que vous attendiez un peu pour le laisser partir. » Bon, enfin quelques choses. La fidjienne hocha la tête et réfléchis un moment. Elle n’était pas payée pour faire du gardiennage après tout et tant que son mari était là, une des chambres était inutilisée et donc moins rentable. « Ok, mais je vous charge le prix d’une chambre par heure, pour le temps que vous le laissiez ici. On peut le faire escorter par la police par après. »