« JE VAIS LA TUER !!!!!! ». Vous ne pouvez pas décemment hurler ça en plein couloir de la fac de Columbia sans que n’attire sur vous plusieurs regards, notamment celui d’un de vos professeurs. Si vous ajoutez à ça le fait de sauter sur une autre étudiante pour lui arracher les cheveux, vous avez de grande chance pour vous attirez des ennuis ! C’était du moins ce qui était arrivé à Kennedy Kerrigan qui avait eut des envies de meurtre envers Brittany Richman, la chef des pompom girls. La blonde écervelait l’avait prise en grippe après l’article que la Canadienne pour le journal de la fac à son propos. Depuis elle essayait de faire de sa vie un enfer… Après avoir volé ses vêtements dans les vestiaires alors qu’elle prenait sa douche, Brittany avait fait courir la rumeur comme quoi Kennedy sortait avec un homosexuel. Dylan n’était pas gay ! Elle en était certaine et que cette pouffiasse s’en prenne à lui alors qu’il n’avait rien à voir là dedans l’avait mise énormément en colère. Kenny était du genre à réagir au quart de tour, encore plus quand on s’en prenait à ses proches ! La blonde était allé trop loin et l’indomptable rebelle n’avait pût que réagir. Résultat elle s’était retrouvée dans le bureau du directeur avant d’avoir eut le temps de dire ouf. On lui avait laissé le choix entre des travaux d’intérêt généraux et des cours de bouddhisme pour « maitriser ses pulsions meurtrière ». Kennedy avait opté pour le bouddhisme. Elle n’était pas superficielle et portait les affreuses tenue orange ne la tuerait sûrement pas, mais elle préférait éviter. Certaine personne pensait déjà qu’elle était déranger, elle ne voulait pas leurs donner raison…

Arriver sur place, Kennedy tirait la gueule. Elle n’avait rien contre le bouddishme, elle manifestait sa rancœur contre la directrice de Columbia. L’idée de chercher à l’aide de Katniss dans la base de données de la police une raison de la faire chanter lui traversa l’esprit avant de s’envoler. Mauvaise idée. Ennui en perspective et il y avait de forte chance pour que Javier lui en veuille de se servir de sa fille. Mais ce n’était qu’en même pas de sa faute si du haut de ses onze ans Katniss détrônait n’importe quel pirate informatique !

« C’est toi Kennedy ? » La jeune Canadienne perdu dans ses pensées sursauta. « Euh… oui » répondit-elle à une femme qui lui faisait face et qui devait bien avoir une dizaine d’année de plus qu’elle. « On fait équipe c’est ça ? » demanda-t-elle parce qu’elle n’avait rien suivit, trop préoccuper à pester. « Tu sais ce que l’on est censées faire toutes les deux ou tu es aussi novice que moi ? » « J’ai était forcé de venir » se contenta-t-elle, répondant indirectement à sa question. « Non parce que le Bouddhisme, si je ne suis pas totalement à côté de la plaque… c’est assez vaste comme idée ! » « C’est vrai ». Autant dire que Kennedy n’était pas très enthousiaste et qu’elle ne semblait pas être la seule. « Toi aussi t’a était forcé ou… ? Tu t’appelle comment ? »

« Tu as été forcée à venir à un cours de Bouddhisme ? » « Woé » répondit Kennedy complètement blaser rien qu’en repensant à ce qui s’était passé. « Parait qu’il faut que j’apprenne à " maitriser mes pulsions meurtrière " » dit-elle en soupirant visiblement pas convaincu des bien fait du bouddhisme sur elle. Kenny avait toujours était une fille très vivante qui se laissait parfois emportait et pousser par la colère mais de là à dire qu’elle avait des pulsions… De plus tirait les cheveux n’avaient rien d’une méthode de meurtre à son goût. Elle y est connaissait un rayon parce que son père travaillait au F.B.I et sa mère à la C.I.A. De plus elle s’occupait d’une agence de détective privé alors niveau criminologie elle était calé sur le sujet. « Mais j’te rassure. J’suis pas dangereuse » rajouta-t-elle réalisant que ses derniers mots avaient de quoi effrayer sa partenaire qui se présenta. « Puisque l’on va faire équipe, tu peux me dire pour quoi tu es venue à ce cours de ton côté ? […] » « Ça m’a était imposé par la directrice de la fac de Columbia. J’fais des études de droit, enfin faisait. Je change cette année pour criminologie. » Si on prenait en considération les raisons qui avait poussé la directrice à l’inscrire à ce cour et les passions de la Canadienne il y avait de quoi se posait des questions, mais elle était en rien dérangeait. « Moi je pense essayer de trouver un sens plus spirituel à ma vie. Après tout, ça ne peut pas me faire de mal. Mais en dehors de ça, c’est surtout de la curiosité. » » Un sens plus spirituel à ta vie ? Mais pourquoi faire ? » A écouter Lynn, Kennedy en déduisit surtout que la jeune femme devait être quelqu’un de très nerveux qui avait parfois tendance à fréquenter les mauvaises personnes ou ne pas faire les bons choix. La Kerrigan se trompait peut-être mais c’est l’impression qu’elle avait. « Qu’est-ce que tu reproche à ta vie ? » lui demanda-t-elle curieuse comme toujours. Kenny aimait tout savoir. Toujours…

« Franchement, ce cours de Bouddhisme c’est de la couille en boîte ! Désolée pour l’expression mais ça ne m’inspire que ça. » Kennedy ne pût pas s’empêcher de rire. Elle qui était boudeuse, avait envie de râler contre tout et rien, retrouvé le sourire grâce à Lynn. Cette dernière lui conseiller de suivre des cours d’art martiaux plutôt que de bouddhisme. Son cousin Darryl lui avait une fois fait essayé la boxe mais le sac avait faillit l’assommer quand il était brutalement revenu vers elle. Depuis elle n’avait pas retentait l’expérience. « Tu n’as pas besoin de me dire que tu n’es pas dangereuse. Ca se voit… et dans le pire des cas, je sais me défendre. » « Ah bon ? » Demanda-t-elle curieuse. « Avant d’essayer le bouddhisme tu as toi aussi tenter la boxe ? » questionna-t-elle avec malice. « Mais méfie toi, je pourrais très bien être en fait une grande psychopathe. Mon père me dit souvent que l’habit ne fait pas le moine. Il s’y connait, il travaille au F.B.I » dit-elle simplement.

Kennedy écouta Lynn lui expliquait son « besoin de spiritualité » et le fait qu’elle était sans cesse énervé en ce moment. La Canadienne adorait analysait les gens. Pour elle les autres étaient comme un puzzle qui une fois toute les pièces rassemblaient pouvait raconter une histoire. Ce qui était le plus intéressant c’était de retrouvé ces morceau, de les constitués à partir de mots dit au hasard par votre interlocuteur. Kenny adorait les enquêtes et sa vie en était remplie… « Et tu sais ce qui t’énerve sans arrêt ou… pas du tout ? Tu as peut-être une vie trop stressante. Tu fais quoi comme métier ? » Toujours cette curiosité. C’était un des plus grand défauts de Kennedy et sans nul doute celui qui lui collait le plus à la peau. Elle avait toujours était ainsi du plus loin qu’elle s’en souvienne. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. Plus que 50 minutes de cour. Ça allait être long… La jeune Kerrigan avait l’impression d’être en cour de Math, attendant avec impatience que ça se termine. En même temps elle était venu en trainant les pieds alors elle ne s’attendait pas non plus à passer le meilleur moment de sa vie. Mais tout de même… Elle avait déjà décroché à ce que disait le prof et elle priait juste pour que Lynn continuait de parler, pour l’occuper.

« Je suis pompier. » « C’est vrai ? Tu connais alors peut-être mon cousin. Darryl Kerrigan. Il est pompier volontaire à New York. » En effet, Lynn le connaissait puisque c’était son ex petit ami. Mais ça Kennedy l’ignorait. Elle avait beau être très proche de l’Australien, il était un homme et comme la plupart d’entre eux il n’aimait pas parler de ses histories de cœur. « Je sais, ce n’est pas le métier le moins stressant du monde mais au moins, je me sens utile et j’aide des gens. L’adrénaline, ce n’est qu’une part du boulot, il y a l’humain avant tout. » « J’comprend je dirige une agence de détective priver. J’aime bien aussi aider les gens » lui dit-elle en n’écoutant désormais bien plus Lynn que le professeur de bouddhisme. « Oh je connais très bien le problème, oui ! Les hommes. Je me suis fait lourder comme un vieux vêtement et mon orgueil a beaucoup de mal à s’en remettre. » « Tiens ça aussi je connais. » Kennedy pensa à Noah et à leurs ruptures qui avait eut lieu il y a quelque mois et dont elle avait eut un peu de mal à se remettre. Et dire que la cause principale de leurs ruptures était son âge… Dans sept jours exactement elle serait majeure. Elle s’était toujours demander si ça aurait changé quelque chose qu’elle le soit déjà quand elle avait rencontré le beau brun. « Je me suis dit, dans ma grande naïveté extraordinaire, que si je trouvais un peu de spiritualité j’aurais un peu moins envie de refaire le portrait du mec en question façon Picasso période déstructurée. » Kennedy était une fille passionnée qui agissait selon ses émotions et avait parfois tendance à trop s’emportait. Elle comprenait largement que Lynn ait eut des envies de meurtres ! Mais bien sûr à elle on ne lui avait pas dit de « maitriser ses pulsions meurtrières. » Pffff ! « Mais tu sais quoi ? Ca ne marche pas du tout. Finalement, le yoga doit sûrement être plus efficace ou à défaut, bah… il faut parfois laisser partir son poing s’écraser sur le nez de son voisin. Je suis même sûre que c’est écrit dans la Bible ! » « Non j’pense pas non » lui répondit-elle avec en rigolant légèrement. Pas de tout que Lynn était une fille entière qui ne mâchait pas ses mots. « Et comment s’appelle l’ordure qui t’a briser le cœur ? » questionna-t-elle, curieuse comme toujours.

« Tu diriges une agence de détective ? Mais tu as quel âge ? » A entendre la question de Lynn c’était comme s’il était inconcevable que Kennedy fasse ce job. Elle soupira légèrement, agacer qu’on la prenne toujours pour un bébé. Surtout son père ! D’un côté ça pouvait se comprendre puisque Tristan Kerrigan travailler au F.B.I et étant donné les sales histoires qu’il traitait, normal qu’il soit plus que vigilent avec son propre sang. Mais quand même !!! Ezra lui-même lui avait dit qu’elle avait un visage enfantin. Ferait-elle seize ans toute sa vie ??? « 20 ans. Bientôt 21. La semaine prochaine. » Précisa-t-elle, plus qu’impatiente d’être enfin majeure. Elle espérait que cette étape passait, son père la traiterait enfin en adulte ! « Pourquoi ? » demanda-t-elle un peu vexer tout en sachant pertinemment ce qu’elle allait lui répondre. Depuis cette été, Javier, le meilleur ami de son père était codirigent de l’agence parce que Kenny avait eut quelque soucis. Mais elle s’en sortait très bien sans lui.

La conversation dériva sur Darryl, le cousin de Kenny et elle fût surprise d’apprendre que Lynn était une de ses ex. « Tu es sortit avec lui ? Lequel des deux a rompu ? » Demanda-t-elle par curiosité. Si c’était lui il y avait des chances pour qu’elle lui en veuille. Si c’était elle, il y avait des chances pour qu’elle lui ait brisé le cœur. A choisir elle préférait que ce soit elle qui ait rompu…

« Je reconnais bien le détective que tu es… » Lui dit Lynn quand elle lui demanda qui lui avait brisé le cœur. « Déformation professionnelle » répondit Kenny en haussant les épaules, un demi-sourire sur les lèvres. « Tu ne le connais pas et ce n’est vraiment pas intéressant en prime. Juste un salopard… » « Peut-être mais un salopard qui semble avoir pour toi. Ça se devine à la façon dont tu en parle. » « Tu dois en voir beaucoup à ton job, je suppose. Ca ne doit pas être évident de composer là-dessus… » « Je gère. Puis Javier est là pour veiller au grain au besoin. C’est le meilleur ami de mon père et accessoirement mon parrain. Il est garde du corps » précisa-t-il. Et après on s’étonner qu’elle soit resté longtemps célibataire !

« Donc, tu as un garde chiourme. Ce n’est pas trop dur de bosser tout en devant rendre des comptes à quelqu’un ? » « Ce n’est pas " quelqu’un " c’est mon parrain et Javier a toujours était adorable avec moi. » « Je suppose que si tu bosses déjà, c’est que tu voulais ta liberté à tout prix, alors avoir quelqu’un présent pour surveiller tes moindres faits et gestes… ça doit être bien pourri dans le genre, non ? » Kennedy ouvrit la bouche pour répliquer un « non ça va » mais elle n’y croyait pas elle-même donc… C’est vrai qu’elle prenait bien plus de plaisir à diriger Kerrigan’s Invesgation quand c’était son bébé à elle, à 100%. Mais pouvait-elle réellement dire que ça lui casser les pieds d’avoir Javier comme associer ? Pas vraiment. Il la laissait faire et il était bien moins surprotecteur et curieux que son père. Les questions de Lynn semblaient être dirigé dans le but de créer un conflit. C’était peut-être involontaire, mais Kennedy fût assez intelligente pour le remarquer. « Non ça va, il me laisse faire ce que j’veux. J’avoue que ce n’est pas toujours facile d’avoir une mère à la C.I.A et un père au F.B.I mais ils m’aiment et compte sur Javier pour veiller sur moi pendant qu’ils sont au Canada. » Parfois son pays natal lui manquait. Elle adorait s’y rendre pendant les vacances. « On me demande d’ailleurs parfois si je ne compte pas rentré dans la police. Tu t’es verrait toi dans ce genre de truc ? » Lui demanda-t-elle avec une légère grimace laissant sous entendre qu’il y avait mieux tout de même ! Kennedy était bien loin de se douter que la jeune a qui elle était en train de parler faisait partit de la CIA, si ça trouvait elle avait peut-être même déjà eut affaire à Grace Kerrigan, sa mère. « Bon pompier c’est un métier à risque mais ça n’a à voir avec les mission d’assauts, les couvertures, ce genre de choses. »

« Moi, flic ? Tu veux rire, jamais de la vie ! » Kennedy regarda Lynn perplexe. Quelque chose sonnait faux dans ces mots là. Surtout dans les mots « jamais d’la vie. » En général quand on sort quelque chose d’absurde les gens sont étonné, rigole, vous demande pourquoi vous pensez ça. Hors la réaction de Lynn était un peu trop… surjouer. Oui c’était ça. Surjouer. C’était L’impression que ça lui donnait. Comme quand William jouait les hypocrites. Du genre quand Kennedy le réprimander parce qu’il matait la poitrine d’une fille et qu’il répondait « Moi regarder ses seins ? Noooon jamais. Tu te gourre totalement. C’est pas du tout mon genre. » Quand il faisait ce genre de remarque elle savait qu’il mentait. Est-ce que Lynn mentait aussi ? Mais pourquoi ? Elle était flic ???? L’idée traversa l’esprit de la jeune Canadienne qui gardait ses pensées pour elle. Elle écouta Lynn lui vanter les mérites du métier de pompier, pratiquement persuadé à présent qu’elle n’était PAS pompier. Elle ne s’appelait peut-être même pas Lynn…« Ca doit être complexe d’avoir deux parents dans de tels métiers. Remarque, tu dois te sentir en sécurité mais ils doivent insister pour que tu aies une bombe lacrymogène toujours sur toi, non ? » Lynn était flic ! Kennedy en était désormais sure et certaine ! Pourquoi ? Parce que cette façon de changer de sujet quand la conversation porte sur vous car vous avez des choses à cacher, c’était une technique de sa propre mère ! La jeune Canadienne l’avait même adopté au fils du temps pour ne pas avoir à répondre aux questions embarrassantes de son père. Sans compter que Lynn essaya de ranger quelque chose qui eut pour effet d’attiré le regard de Kenny. Un cran d’arrêt ! Elle hésitait à dire clairement à Lynn qu’elle savait ou juste à répondre à sa question. Sa mère lui avait souvent expliqué l’importance d’une couverture et à quel point il était important pour la sécurité de ne jamais être découvert. Il était peut-être plus judicieux qu’elle se taise… « Oui surtout mon père, il s’imagine que les garçons de la terre entière n’ont que ça à faire que tenter de me violer ! » dit-elle avec un léger sourire amuser. « Tu devrais venir manger à la maison un de ses quatre, mes parents adorent rencontré des gens du milieu. » Un clin d’œil. Traduction : je sais mais je ne te grillerais pas !

« Mais dis-moi toi qui est censée tout savoir, qu’y gagnerais-je ? » « Une amie fidèle ? » Lui répondit-elle avec un sourire malicieux. Kennedy connaissait Lynn depuis à peine une heure mais elle était persuadé qu’elles pouvaient devenir de grande amies. Encore plus depuis qu’elle savait qu’elle était flic ! La Canadienne n’avait que très peu d’amie fille. Elle avait dans l’idée que les filles étaient puériles, égocentriques, superficielle et stupides. Vision un petit négative de la gente féminine mais la demoiselle était un peu – beaucoup – garçon manquer dans son genre et s’intéresser bien souvent à des choses qui n’était pas de son âge. Elle avait grandit au Canada et elle savait que ses parents faisaient un métier dangereux et que par conséquent elle savait que la vie n’était pas que rouge à lèvres et sac à main. Son caractère bien trempé l’avait souvent mené à côtoyer d’avantage de garçon que de fille, mais Kennedy aimait bien le caractère de la femme qui lui faisait face. « J’aimerais tant que tu me parle de ton métier, de ce que tu fais, de ce que tu ressens. Mes parents refusent de le faire " pour me protéger " » dit-elle en mimant les guillemets avec ses doigts et une légère grimace. « Mais c’est un sujet qui me passionne et je meurs d’envie d’en savoir plus. S’il te plait apprend moi. Je serais sage et j’écouterais tout ce que tu me diras. » Lui dit-elle avec un air innocent, lui faisant des petites yeux attendrissants pour la faire céder. « Tu sais pour le repas je disais ça comme ça, on pourra juste ce revoir toi et moi. » Hors contexte et si Kennedy n’avait pas était une fille ces mots aurait pût prêter à confusion. Dans le cas présent, il n’y avait aucune raison de pensée que Kenny était en train de dragueur Lynn, rassurait-vous. Tout ce qu’elle voulait c’était garder contact avec la jeune fille qui lui semblait sympa. D’autant plus que le cour de Bouddhisme touchait à sa fin que dans quelque minute le chemin des deux jeunes filles allait se séparé…