It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme.

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MessageSujet: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 11 Nov - 1:23

L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. Tumblr_mcxqfd84n71r4fzj3o1_500

Me voici dans cette grande ville. New-York, la ville qui ne dort jamais, la ville lumière, la ville de tous les fantasmes. Ouais, tout ça m’a toujours mis l’eau à la bouche et jamais je n’aurais cru pouvoir me retrouver ici, avec en plus un boulot avant même de descendre de l’avion. Je m’étais toujours dit que si je ne réussissais pas à avoir un travail en France, je tenterais ma chance outre-Atlantique. À croire que le destin voulait m’éviter du temps perdu inutilement et m’envoyer directement réaliser mes rêves, réaliser mon rêve américain. M’habituer à cette ville était dur, je n’avais pas vécu ici, jamais, et ne connaissais pas vraiment le mode de vie à l’américaine, plus précisément à la New-Yorkaise. J’imagine que les mœurs étaient vraiment très différentes des mœurs parisiennes. Maintenant que j’étais ici, je devais m’y habituer. Je me sentais plus à ma place que lorsque je vivais dans la capitale française. J’avais toujours su qu’un jour je partirais de Paris… à vrai dire, je suis parti de la France. Passons. Ma vie française est une chose sur laquelle je ne veux pas trop m’étaler, elle est sans intérêt, elle représente une jeune gâchée, dure, sans vraiment de côté positif qui pourrait enjoliver la situation.

Maintenant que j’avais mis les pieds sur le sol Américain, je comptais bien oublier tout ce qui m’avait refroidi avec la vie en général, dans le passé. Je voulais passer à autre chose, pourquoi pas reprendre ma vie à zéro, que ce soit de façon professionnelle ou au niveau personnel. En effet, alors qu’à Paris j’avais un petit-ami duquel j’étais particulièrement amoureux, soulignons-le, j’étais parti sans même le quitter. Pourquoi ? Parce que j’étais lâche. Je n’avais pas eu le courage de le quitter. Parce que malgré tout ce qu’il m’avait fait, je l’aimais toujours. Du moins, j’avais toujours quelques sentiments éparpillés un peu partout en moi, qui continuaient eux, de le faire vivre en moi. Je ne voulais pas l’aimer, je ne voulais plus et j’avais réussi à l’oublier, du moins, partiellement. Ma vie avec lui n’avait pas connu la simplicité. Les couples de même sexe n’étaient pas vraiment acceptés dans la banlieue dans laquelle je vivais, ni-même dans l’école dans laquelle j’avais été. Ce n’était pas vraiment un souci, je n’étais pas du genre à me montrer partout où je vais. Enfin, avant je n’étais pas comme ça. Je dois bien avouer que depuis que j’ai changé de vie, j’aime attirer les regards. J’ai évolué, je ne suis plus ce petit garçon qui rougit dès qu’on le regard, qui a mal au ventre avant d’arriver dans un lieu publique. Je me suis rendu compte que tout cela n’était que foutaise et qu’il fallait vivre pour soi, sans penser aux autres.

C’est pourquoi j’avais accepté ce travail d’assistant avec cet organisateur de soirées, spécialisé dans le mariage. J’aimais organiser des soirées, c’était une de mes passions, mais je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de le faire à Paris, en France. Fort heureusement, la seule fois où je l’avais fait, il m’avait demandé pour l’accompagner sur quelques gros mariages New-Yorkais, et pourquoi m’offrir la gérance de son bureau Américain, pour revenir en France. Enfin… d’après ce que j’ai compris, ce n’est pas pour maintenant, il faut d’abord que je fasse mes preuves. En parlant de preuves, j’avais eu mon énorme défi, ça y est, celui qui allait déterminer si j’allais définitivement vivre ici, ou bien si j’allais devoir me battre avec mes parents pour rester ici, ne serait-ce que deux jours de plus. Je devais organiser une soirée chic, dans un quartier huppé, un des quartiers dans lequel vivent certaines stars de renom. C’était un énorme défi. Ce challenge allait se passer dans l’Upper East Side. Je l’avais souvent vu dans les films, ce magnifique quartier de Manhattan, je n’arrivais d’ailleurs pas à réaliser que j’y étais, ni-même que j’avais cette immense salle pour moi seul, pour faire ce que je voulais d’elle. J’avais une seule instruction : j’avais carte blanche. Je devais faire tout ce que je voulais, tout ce qui pour moi, relevait de la soirée parfaite. Après avoir fait de nombreuses démarches, commandes de dernières minutes en y mettant le prix, bien sûr, tout prenait place et je me retrouvais à me changer dans une pièce reculée de la salle, devant maintenant accueillir tous les invités. Les coupes de champagnes circulaient entre les gens qui parlaient de leur appartement luxueux, les femmes qui montraient leur immense diamant offert par le mari qui se fait pardonner d’un adultère, et les enfants qui se plaignent de leur téléphone car ils n’ont pas été le changer à cause de cette soirée. Bref, ce n’était pas des gens qui étaient issus du même milieu que moi, mais je souriais, et je n’étais pas vraiment là pour écouter leur conversation, je devais surveiller que tout se passe bien. Je fis un petit signe à mon patron pour lui dire que tout se passait à merveille dans la salle. Rien, vraiment rien n’aurait pu gâcher tout cela.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 11 Nov - 11:08


Nous ne devons jamais l'oublier. Même dans les heures les plus sombres de notre vie, demain : le jour se lèvera, et la vie continuera. Nous nous ressaisirons et irons faire des folies dans les magasins. Nous raviverons la flamme de notre amour. Nous nous remettrons au travail. Oui, nous ne devons pas oublier que dans la vie, tout s'arrange. Enfin, plus ou moins. Jayden Mills, pantalon Armani, veste The Kooples, sac Dior. Avant, je n'éprouvais aucun désir particulier pour la mode, la vie nocturne et l'argent. Mais ça, c'était avant. Maintenant je vis à New York, je travaille chez Vogue, oui oui Vogue le magazine mondialement connu et je suis devenu quelqu'un de respectable qui maitrise sa vie à la perfection. J'ai un visage magnifique, un corps mince et il m'arrive de passer sous l'objectif des plus grands photographes. Une vie de rêve en quelques mots. J'allais oublier le plus important, je suis gay et j'emmerde ma famille qui n'a jamais accepté cela.

Ce soir, j'ai entendu parler d'une soirée New Yorkaise dans l'Upper East Side, un lieu que je fréquente très souvent. Par chance pour l'organisateur, je n'ai rien de prévu. J'enfile une nouvelle tenue hors de prix et je saute dans le premier taxi arrogant que je trouve. Il s'élance parmi ses concurrents sur la route surplombée par des centaines de lumières ... New York, la ville qui ne dort jamais porte bien son nom. Enfin, il me dépose devant l'appartement en question. J'entre et je capte immédiatement le style de soirée : mondaine, tout âge, des jeunes riches par ci par la, leur parent, les amis de leur parent et ainsi de suite. J'attrape une coupe de champagne. Oh Mister Mills, comment va le monde chez Vogue, dit une voix familière. Je réponds simplement. Tout va très bien Monsieur, passer une bonne soirée. Terminai-je avec un sourire faussement sympathique. Je hausse les sourcil d'un air autain et parcoure la salle. Aucun visage ne semblait attirer mon attention, aucun. C'est pourquoi, j'ai attrapé mon portable et j'ai composé le numéro de ma meilleure amie. Yeap, c'est moi et je me fais royalement chié. Non seulement il n'y a personne avec qui je pourrais baiser, mais en plus de cela, bref je ne te dérange pas plus. Passe une bonne soirée amour. Je raccroche.

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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 11 Nov - 15:47

Il est vrai que souvent, j’avais pris ma vie comme une chose à faire et non une chance. J’avais vu mon existence comme une nécessité, comme une obligatoire et je n’avais pas vu le côté positif de la chose. Déjà si jeune et déjà diplômé, plutôt mignon, ne nous le cachons pas, et déjà outre-Atlantique. Ce boulot, c’était la chance de ma vie. Si je ne la saisissais pas, j’étais cuit et bon pour un retour direction la banlieue cauchemardesque, autrement dit, tout ce que je ne voulais plus jamais revoir. Si tout se passe bien, mes parents m’avaient dit qu’ils viendraient s’installer ici. Mon père étant Américain, on sait tous parler anglais au sein de la famille, du coup, ma mère n’aurait aucun souci pour communiquer et se faire de nouveaux. Célibataire depuis peu, j’avais décidé de m’amuser à mon arrivée à New-York. Ville qui ne dort jamais, j’aurais adoré me lâcher, coucher avec telle fille ou tel mec, mais je n’y arrivais pas. Je me sentais bloqué, comme si rien en moi, ne m’autorisait à m’abandonner au plaisir, à succomber à la tentation. Pourtant, je n’étais pas ce genre de garçon romantique, qui veut se marier à l’église ou qui veut faire l’amour pour la première fois dans un paysage magnifique. Je ne suis pas fleur bleue, disons et je n’aime d’ailleurs pas vraiment les gens qui le sont, je trouve ça ennuyant et pathétique au possible.

Soirée plutôt mondaine, j’étais fier du résultat et de ma production. Mon patron aussi l’était, du moins, c’est ce que j’avais compris entre les dizaines de fois où il m’avait regardé en faisant des signes avec son pouce, et les sourires additionnés à un clin d’œil qu’il m’avait donnés tout en me regardant évolué parmi les invités qui ne semblaient pas mécontents, eux non plus. Je souris et me retirais petit à petit. Je regardais l’ensemble de la salle avant de m’attarder sur un jeune homme qui devait avoir mon âge, tout au plus. Plutôt élégant et bien habillé, j’avais appris à discerner les vêtements bon marché et les pièces de créateurs. Il semblait tout à son aise dans cette soirée et semblait seul. Je m’approchais de lui, sans pour autant entreprendre le dialogue. Il était au téléphone et j’arrivai alors juste à temps pour entendre l’intégralité de sa conversation. Yep, c'est moi et je me fais royalement chier. Non seulement il n'y a personne avec qui je pourrais baiser, mais en plus de cela, bref je ne te dérange pas plus. Passe une bonne soirée amour. » Dit-il alors avant de raccrocher. Une des personnes sous ma direction vint alors me demander ce qu’elle devait faire des flûtes de champagne, qui par évidence, devaient être mises sur le buffet et circuler pleines entre les gens. Je pris alors le plateau rempli de coupes et m’approchais des gens pour leur proposer. On ne pouvait vraiment compter sur personne. Je décidai alors de prendre mon destin à deux mains et de m’approcher du jeune homme en question. Si j’avais su, je me serais éloigné de lui au possible. En quelques secondes à peine, je passai de mon bon mètre quatre-vingt à la taille zéro, tout en laissant tous les verres tomber, évidemment, et en mouillant la chemise du jeune homme. Parfaite soirée. « Mon dieu, j’suis vraiment vraiment désolé… Merde, j’suis vraiment trop maladroit, désolé encore… » dis-je en me relevant en tout discrétion, bien que tous les regards soient déjà sur moi.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 11 Nov - 21:23

Après avoir raccroché avec ma meilleure amie. Je jetais un rapide coup d'oeil aux invités. Ils étaient tous aussi superficiel les uns que les autres, tout comme moi à vrai dire. J'enlevais ma veste que je tenais délicatement, elle était d'un prix exorbitant et la pire chose qui pouvait m'arriver ce soir, serait de la froisser. Je me trouvais donc, en chemise d'un blanc éclatant ce qui faisait ressortir mes yeux et ma chevelure. Je devais toujours être à mon avantage, que ce soit dans une soirée très sélecte ou dans les rues de Manhattan. La plupart des New Yorkais pouvaient voir en cela une forme de futilité mais je m'en contre fichais. Affichant une mine radieuse, j'étais sur le point de m'éclipser discrètement de la soirée quand soudain, du champagne s'écrasa abondamment sur ma chemise blanche. La couleur ne tarda pas à virer au transparent et je me trouvais presque torse nu. Tous les invités se fixèrent, ils étaient littéralement figés. Bien sur, cela ne dura qu'une seconde. Après ça, chacun retrouva ses petites occupations. Le jeune homme à l'origine de mon malheur s'excusa immédiatement. « Mon dieu, j'suis vraiment vraiment désolé... Merde, j'suis vraiment trop maladroit, désolé encore... » La colère s'empara de moi. C'est une blague la ? C'est une chemise Dior, putin de merde quoi. Déclarai-je sur un ton profondément sec. Je me dirigeais de façon déterminée vers une pièce en dehors de la salle. J'entrais dans une cuisine grande et spacieuse. Il n'y avait personne, j'ignorais si le jeune homme en question m'avait suivi et je m'en fichais. Je commençais à déboutonner un bouton, puis deux et trois de ma chemise qui n'avait pas bonne mine. Quand soudain, la voix familière du mec se fit entendre. Tu me donnes un coup de main ou ... ? Annonçai-je avec un sourire.

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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyLun 12 Nov - 1:04

J’avais peur que cet incident ne gâche tout ce qui était supposé m’arriver par la suite. Grâce à cette soirée, je me voyais déjà diriger un peu empire sur Manhattan ou dans un quartier plutôt huppé de New-York, je me voyais déjà en train d’organiser des grandes stars internationales qui ne jureraient que par moi. Cependant, croiser le regard de ce beau brun ténébreux m’avait rendu plutôt tendu et maladroit, comme je le suis déjà bien souvent. Tomber à ses pieds devait être une scène plutôt drôle quand on y pense, les invités ont dû bien rire, peut-être qu’ils ne tiendront pas de cela à la fin de la soirée et qu’ils diront que tout était parfait. Tout semblait, en tout cas, être là pour que la soirée soit réussie. J’avais fait tout ce qui était en mon possible pour pouvoir obtenir ce contrat. J’avais, certes, encore beaucoup de choses à apprendre, mais je n’en étais pas à mon coup d’essai. J’avais vraiment envie de diriger ce cabinet d’organisateur de soirées sur New-York. Je savais que ça pouvait être une affaire assez fleurissante et j’étais quasiment sûr qu’après cette soirée, des gens me demanderaient d’organiser leur soirée d’anniversaire ou autre, pour qu’elle passe du statut de pyjama party à une fête d’adolescent pourri gâté qu’ils semblent tous être, au sein de cette salle. D’ailleurs, je fus déçu en entendant la réaction du jeune homme qui me manquait plutôt de respect. « C'est une blague la ? C'est une chemise Dior, putain de merde quoi. » Il semblait plutôt énervé et moi j’étais humilié et vraiment, vraiment désolé. Je me sentais mal, j’avais l’impression que mon retour pour Paris m’attendait déjà à la fin de la soirée. Je vis le jeune homme partir dans une pièce autre que celle dans laquelle tous les invités devaient être. Je le suivis pour lui dire qu’il n’avait pas le droit d’être là, après avoir regardé et vérifié qu’il n’y avait rien de plus urgent à gérer. Fort heureusement, tout le monde avait repris sa petite conversation et tout le monde avait déjà oublié le petit incident précédent. Il était là, de dos, en train de tripoter sa fameuse chemise hors de prix certainement. « Excuse-moi, mais tu n’as pas le droit d’être ici, c’est… » Je ne dis plus rien. Mon regard voyagea alors de son visage à son torse qui de voyait déshabillé. Les boutons sautaient un à un, il me regardait. « Tu me donnes un coup de main ou... ? » Me demanda-t-il alors. L’ancien B aurait dit non, sans hésiter, aurait voulu la grande histoire, mais le nouveau B avait envie d’accepter. « Euh… oui, euh, ouais si, enfin, si tu veux quoi. » dis-je alors maladroitement. Je n’y voyais aucun message caché. J’acceptais simplement de l’aider à déboutonner sa chemise. Une fois la chose faite, j’étudiais sa plastique avantageuse avant de secouer la tête comme pour reprendre mes esprits. « Euh, j’ai du boulot, faut que j’y retourne… T’allais partir de toute façon, pas vrai ? » dis-je alors d’un ton ironique et sarcastique, ne partant pas vraiment.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyLun 12 Nov - 20:51

C'est toujours la même chose. On croise un jeune homme au physique plus qu'avantageux, notre âme se met à fondre comme du beurre. On a des palpitations et les battements de notre coeur s'accélère. Moi, je ressens tout ce flux d'émotions quand je suis dans une boutique. Chaque vêtement a son importance, chaque vêtement est un trésor que j'ajoute à ma collection. L'avantage avec une chemise Dior ou un pantalon Prada, c'est qu'on peut l'échanger après l'avoir essayé si elle ou il ne nous convient pas. Avec un homme, ce n'est pas possible. Une fois que nous avons consommé, il y a des complications. Aucun moyen de retour, aucun moyen d'échange. C'est peut-être ce coté la qui m'attire chez la mode, serait-ce vraiment une échappatoire, une alternative utile qui m'empêche d'affronter la vérité ? Suis-je donc incapable de construire une relation stable ? Puis-je éprouver plus qu'un désir physique ? Tant de questions sans réponse.

Je me trouvais dans la cuisine, sur le point de détacher chaque bouton de ma chemise quand la voix du mec m'interpella. Selon lui, je n'avais pas le droit d'être présent ici. Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Sérieusement, je fais ce que je veux. Cela peut paraître superficiel et immature comme réflexion, mais c'est la mienne et je l'assume entièrement. Je fronce un sourcil. Il arrive vers moi et s'exécute. Il détache le reste de mes boutons. Ce moment est sensuel, la tension sexuelle est palpable. D'ailleurs la maladresse de ce mec est plutôt mignonne, j'ai l'impression d'avoir à nouveau quinze ans. Je le sais, j'en suis certain. C'est une certitude. Cette gueule d'ange est gay. Je le vois regardé mon torse avec envie et cela me fait sourire. Je jette un regard à sa petite bouille, puis un autre. A vrai dire je le fixe comme un lion fixe sa proie. J'ai du boulot, faut que j'y retourne me dit-il d'un ton sarcastique. D'ailleurs, il ne part pas. Je lance avec séduction, mais je ne pars pas, plus maintenant. Tu veux vraiment franchir cette porte ? Réfléchi bien. Regarde ce qu'il y a ici. Nous avons un joli garçon. Je me montre d'un geste de la main. Et un autre qui a terriblement envie de rester ici mais qui n'ose pas ... Par timidité, certainement. Déclarai-je avec un ton particulièrement enjôleur.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyLun 12 Nov - 23:06

Pour moi, vivre une histoire d’amour, ce n’était pas du tout une chose anodine. C’était une chose dans laquelle on devait s’impliquer, se donner à 200%, quitte à en perdre quelques plumes. Ce qu’il faut, c’est ne pas ressortir d’une histoire totalement anéanti, prêt à n’importe quoi pour arrêter de vivre tant la rupture a été dur. Je le sais, je suis passé par ce sentiment de haine, de tristesse, de rage et d’amour. Croyez-moi, tous ces sentiments mélangés vous provoquent une bombe à retardement dans le ventre, et personne ne veut qu’elle explose, vraiment personne, pas même la personne concernée. Une histoire d’amour c’est supposé être beau, mais au final, on se rend tous compte que ça ne vaut pas forcément la peine de s’emmerder avec ça. J’aurais aimé être du genre de ce mec, à offrir mon corps au premier venu, sans même savoir s’il va accepter ou non. Après tout, que risquait-il, hormis mon « non » ? Pas grand-chose… rien, à vrai dire. Il ne risquait rien, et j’admirais ce culot qu’il avait.

Je commençais à me demander pourquoi j’avais voulu le suivre dans cette maudite cuisine… Après tout, qu’allait-il faire hormis se changer ou se sécher ? Rien, mais j’étais responsable et je voulais que rien n’arrive. La porte fermée derrière moi, seconde erreur, je le vois se déshabiller. Bordel, même de dos, il est carrément trop craquant. Mais bon, je dois la jouer professionnel et oublier qu’il entre dans la catégorie de mecs qui me plaisent. Je souris, avant de baisser la tête. Je deviens maladroit quand quelqu’un me plaît, c’est d’ailleurs comme ça que mes parents ont appris que j’aime les deux sexes… Un soir, des invités étaient venus manger à la maison et leur fils était là, lui et sa beauté étaient là… J’avais tout cassé. Mes parents avaient compris mais toléraient parfaitement, même s’ils avaient peur de ne pas avoir de descendants… « Euh, j’ai du boulot, faut que j’y retourne… T’allais partir de toute façon, pas vrai ? » Avais-je alors dit, cherchant tout prétexte valable pour ne pas me laisser approcher par cet homme qui semblait en vouloir à mon corps. « Mais je ne pars pas, plus maintenant. Tu veux vraiment franchir cette porte ? Réfléchis bien. Regarde ce qu'il y a ici. Nous avons un joli garçon, dit-il alors avant de se montrer à l’aide de ses mains, avant de reprendre de plus belle, et un autre qui a terriblement envie de rester ici mais qui n'ose pas ... par timidité, certainement. » Déclara-t-il alors, sûrement pour m’amener à prouver que je n’étais pas timide et qu’il m’ait eu par le chantage. J’avais envie de jouer, je ne sais pour quelle raison, mais les quelques pas en arrière que j’avais faits n’étaient pas forcément là pour me rendre crédible puisque qu’une petite table se trouvait derrière moi, elle-même ornée d’un magnifique vase, désormais cassé… « Putain, j’vais m’faire tuer, qu’est-ce que j’ai fait, t’as vu c’que tu m’fais faire avec tes conneries là ? » Criais-je alors, avant de me baisser pour ramasser. « Désolé, c’était pas vraiment ta faute… repris-je alors avant de me rapprocher un peu de lui, de quoi parlions-nous, déjà ? » dis-je avant de me baisser, dos à lui, pour qu’il ait vu sur mon dos et mon fessier. Ouais, B a changé, B fait baver les gens, B est plus musclé qu’avant, B est tatoué et B a envie de se dévergonder un peu… Dommage que mon corps ne veuille pas en faire de même et qu’il m’empêche de coucher avec qui je veux.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyMar 13 Nov - 19:11

Il était si maladroit, c'était complètement adorable et pour dire il me donnait de plus en plus envie de faire l'amour. Cette petite frimousse d'ange avait quelque chose d'attirant que la plupart des mecs ne possédaient pas. « Putain, j'vais m'faire tuer, qu'est-ce que j'ai fait, t'as vu c'que tu m'fais faire avec tes conneries là ? » Il venait de faire tomber un vase, splendide soit dit en passant. Le fait qu'il se mette en colère le rendait encore plus craquant, encore plus séduisant. Je l'observais d'un air taquin et joueur. « Désolé, c'était pas vraiment ta faute ... » Poursuivra t-il. Il enchaîna rapidement sans me laisser le temps de répondre. « De quoi parlions-nous, déjà ? » il se rapprochait de moi, voulait-il vraiment jouer avec le feu ? Je me suis approché très près, tellement près que je sentais le souffle de sa respiration, mon regard plongeait alors dans l'océan de ses yeux. Je respirais avec plus d'intensité, la tension sexuelle grimpait encore et encore. « On parlait de toi et moi, et du futur baiser qu'on va très vite partager. » Déclarai-je avec un air déterminé. Je marquais une courte pause, ce petit jeu de séduction prenait tout son sens et j'adorais cela. Je souhaitais faire durer cette attente, le plus longtemps possible. « Ta envie de m'embrasser ? Demandai-je avec sensualité. Je ne le connaissais pas, c'était un parfait inconnu. La seule chose de certaine à son sujet était sa beauté. Oui, il était terriblement craquant et sa maladresse le rendait encore plus séduisant. Je regardais ses lèvres avec envie et désir. Un désir fort et brulant de passion, d'envie.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyMar 13 Nov - 23:12

La maladresse n’était pas forcément un don mais plutôt une punition de Dieu. Je ne comprenais pas qu’on puisse être maladroit à un point aussi élevé comme je l’étais. Je ne savais même pas comment je pouvais être aussi maladroit que cela, c’était tout simplement impensable, mais il me regardait, souriant, ce qui m’amenait alors à conclure que c’était plutôt amusant et même mignon, attendrissant. Cependant, le coup du vase fut le coup de trop, je sentais mon retour pour la capitale Française arriver… « Putain, j'vais m'faire tuer, qu'est-ce que j'ai fait, t'as vu c'que tu m'fais faire avec tes conneries là ? » Son regard amusé de la situation s’était alors posé sur moi, depuis pas mal de temps désormais et j’avais bel et bien tenté de jouer le mec énervé, mais je n’y étais pas arrivé. Mes esprits me sont revenus dès que mon regard avait recroisé le sien, après mon petit coup de gueule. « Désolé, ce n’était pas vraiment ta faute... » Avais-je alors repris, pour m’excuser, ou du moins, tenter de lui faire comprendre que j’étais désolé, ce qui n’était pas forcément gagné car je détestais m’excuser, j’avais l’impression de me rabaisser moi-même. « De quoi parlions-nous, déjà ? » Lui avais-je alors demandé alors que je savais parfaitement où nous nous trouvions dans la discussion. Ce que je voulais, c’était le déstabiliser. Je voulais qu’il arrête de prendre cet air amusé, ce regard qui montrait que je n’étais qu’une proie. Je voyais quelque chose de beaucoup plus profond quand je laissais mes yeux croiser son regard plus de cinq secondes. J’avais l’impression que nous deux, ça irait plus loin. Sûrement parce que je ne m’étais pas laisser aller depuis mon arrivée ici, depuis que je suis célibataire officiellement. Je me souviens avec ressenti cela lors de ma première rencontre amoureuse, qui s’était officialisée en une réelle relation qui avait duré pas moins de deux années, voire trois. « On parlait de toi et moi, et du futur baiser qu'on va très vite partager. » Répliqua-t-il, toujours avec cet air supérieur et hautain. Je souriais parce que je ne pouvais pas faire autrement. Il était déjà tellement sûr que j’allais l’embrasser ou du moins me laisser faire, que j’en riais. J’en riais parce que je n’aimais pas les hommes fiers et sûrs d’eux, mais bizarrement, ça me plaisait. « T’as envie de m'embrasser ? » Me demanda-t-il alors avec tendresse et sensualité. Sa voix se rapprochait du murmure ce qui nous ramenait à une ambiance chaude. Je le regardais, fixement comme je ne l’avais jamais fait encore. J’espérais qu’il allait le remarquer d’ailleurs, que je ne baissais plus les yeux. Son torse toujours dépourvu de t-shirt, j’y mis ma main avant de le regarder et d’ajouter, « À toi de me dire si j’ai envie de t’embrasser, tu as l’air tellement sûr de toi et sûr de mes envies que j’te laisse répondre à ma place… » Je me mordis la lèvre inférieure, grande technique de drague vieille comme le monde, et le poussai très doucement à l’aide de ma main posée sur son torse préalablement. B allait se rebeller, je le sentais.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 2 Déc - 11:55

« À toi de me dire si j’ai envie de t’embrasser, tu as l’air tellement sûr de toi et sûr de mes envies que j’te laisse répondre à ma place… » Je le regardais de ce regard suprême dont j'étais le seul à connaitre le secret. Soudain l'atmosphère sexuelle et la chaleur ambivalente de la pièce s'est amoindri. Notre échange de regard devenait plus profond, plus intime. Je devais le reconnaitre, il y avait une certaine forme de romantisme que je n'avais absolument pas calculé, ni attendu. Oui, je ne le voyais plus avec une envie bestiale de me fondre en lui et de ne faire qu'un mais plutôt d'une façon tendre, poétique et douce. J'observais les traits fins de son visage, il était d'une beauté stupéfiante. J'ai approché mes lèvres des siennes lentement, elles ont alors effleurées sa lèvre inférieure. Puis dans une osmose complète, nous nous sommes encrassés. Ces quelques secondes furent très tendres, il n'y avait pas de baiser purement sexuel, il y avait une chose en plus et je ne parvenais à savoir de quoi il s'agissait. Je sentais une petite chaleur qui recouvrait chaque membre de mon corps, des pincements au coeur. Etat qui me semblait étranger. Que m'arrivait-il ? Je semblais maitriser la situation à la perfection et voilà que j'avais perdu toute once de contrôle. Je lui lançais un regard perdu afin de lui montrer à quel point je l'étais. Je n'étais plus sur de moi, ni déterminé, j'étais simplement à la merci du doute et de la contrariété. « Je suis désolé, je peux pas faire ça. » Les mots étaient sortis sans même que je puisse les préparer dans mon esprit. Je reboutonnais ma chemise toujours aussi humide, je tournais les talons pour me diriger vers la sortie.

Parfois on se berce d'illusions. On essaye de vivre dans un monde sans amour, à l'abri de la souffrance. Mais on se trompe. L'amour est partout autour de nous, il rode, il vous surveille et quand vous ne vous y attendez pas, il frappe. Il vous consumant entièrement sans vous laissez une porte de sortie, un quelconque espoir d'y échapper. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je pensais avoir toutes les réponses. Je me trompais. J'ai croisé son regard, je l'ai embrassé. C'est tout ce qui compte à présent, je peux me bercer d'illusions, oui je le peux. Mais ce que j'ai ressenti est unique, et je dois comprendre pourquoi c'est lui. Car c'est lui que je veux.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 2 Déc - 18:20

« À toi de me dire si j’ai envie de t’embrasser, tu as l’air tellement sûr de toi et sûr de mes envies que j’te laisse répondre à ma place… » Il m’avait alors regardé avec un regard que je n’avais encore jamais. Je m’étais senti bien dans ses yeux, j’avais vu des choses que je n’avais pas vues depuis longtemps. Pourquoi imaginer qu’il pourrait y avoir quelque chose entre lui et moi alors qu’il semble juste courir de pantalons en pantalons. J’ai souffert dans le passé et je ne voulais me donner les moyens de souffrir encore. Je ne voulais plus avoir le cœur brisé une nouvelle fois, la reconstruction était beaucoup trop longue et dure. Pourtant, quelque chose me disait que je devais peut-être me laisser aller dans une histoire, quitte à ce qu’elle soit sans lendemain, mais je sentais que ce garçon n’était pas juste une rencontre qui m’avait donné de sales envies. J’avais l’intime conviction qu’on allait se revoir dans un futur proche. Je sentais les choses et en règle générale, je sentais de bonnes choses. Il est vrai qu’au premier regard qu’il m’a jeté, j’ai juste vu les choses malsaines qu’il voulait me faire, mais plus le temps était passé, plus j’avais senti qu’il était tout aussi perturbé que moi par cette rencontre. Il s’était approché de moi, mes pensées m’ayant déjà emmené très loin je ne m’étais pas vraiment rendu compte du fait que ses lèvres s’étaient tendrement posées sur les miennes. « Je suis désolé, je peux pas faire ça. » À ces mots, mes esprits me revinrent. Je fis la moue, je baissai le regard vers le sol, je ne comprenais pas… C’était pourtant ce qu’il semblait vouloir depuis le début. Il avait eu mes lèvres, il ne lui restait plus que quelques étapes avant d’arriver à son but ultime. Je souris en le voyant partir. « Alors c’est ça que t’es ? Un lâche qui se barre ? J’peux savoir pourquoi tu te casses comme ça ? » dis-je alors, déçu de moi-même, déçu du fait que j’étais prêt à m’offrir alors que je savais qu’il n’en valait pas forcément la peine.

Cependant, une chose m’interpella. Pourquoi je semblais déjà autant attaché à lui ? C’était tout bonnement anormal. Je n’avais jamais réellement cru au coup de foudre et je semblais en avoir déjà tous les symptômes. J’attendais une réaction de sa part, un signe, un retour en arrière mais je ne voulais pas voir cette rencontre disparaître. Tellement déçu et vexé, je me retournais, dos à celui qui me faisait dos, s’enfuyant comme un lâche. « Tu sais quoi, tu fais bien de partir, j’suis pas le genre de personne que t’aurais eu comme ça, j’suis pas prêt à m’offrir comme tous les gens qui doivent s’offrir à toi. T’es qu’un coureur et j’veux pas de coureur dans ma vie ! » dis-je alors, blessé.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 2 Déc - 18:55

« Alors c’est ça que t’es ? Un lâche qui se barre ? J’peux savoir pourquoi tu te casses comme ça ? » Je m'arrêtais net. J'étais alors littéralement figé sur place, sans possibilité de retour, sans échappatoire. Blessé qu'il me parle avec une telle vulgarité, je baissais la tête. Malgré cela, je comprenais son incompréhension, il devait vouloir des réponses. Je ne détenais point les réponses à ses questions alors pourquoi devais-je rester ? Poursuivre une conversation avec cet inconnu qui étrangement me paraissait si familier. Le coup de foudre ? Je ne sais pas. Oui, certainement. Pourquoi avoir un tel comportement ? Pourquoi me sentir si mal ? Toutes ces questions violaient mon esprit. Je le laissais poursuivre. « Tu sais quoi, tu fais bien de partir, j’suis pas le genre de personne que t’aurais eu comme ça, j’suis pas prêt à m’offrir comme tous les gens qui doivent s’offrir à toi. T’es qu’un coureur et j’veux pas de coureur dans ma vie ! »

Je me retournai pour lui faire face. Notre discussion qui prenait l'air d'une dispute semblait gagner en intensité. « C'est pas ce que je veux. Je suis désolé, je sais pas ce qui m'arrive. Je ... j'arrive pas à maitriser les choses. Chaque parcelle de ton être me trouble : ta voix, ton regard et même ton odeur. Il vaut mieux que je m'en aille. » Déclarai-je maladroitement. C'était la première fois que je me sentais si dénué de confiance. En effet la détermination m'avait abandonné lâchement pour s'enfuir vers de nouveaux horizons, me laissant en proie au doute. Il était d'une beauté pétrifiante et une attraction céleste semblait émaner de son corps. J'étais maintenant persuadé d'une chose, j'étais inconditionnellement et irrévocablement amoureux de ce jeune homme que je ne connaissais pas. Tout était paradoxe. Aimer une personne qu'on vient de rencontrer, était-ce sincèrement possible ? Je me contentais d'analyser les signes, pourquoi j'étais si attiré par lui, pourquoi les battements de mon coeur accéléraient lorsque je le regardais ? La raison tentait de me ramener à la réalité mais mes sentiments aveuglaient mon jugement. Toutes ces années, j'avais enchaîné les relations brèves, rapides et sans lendemain. Je me pensais protéger, à l'abri de l'amour. J'étais convaincu que je ne pourrais plus tomber amoureux, que j'avais une fois de plus la maitrise totale de mes émotions. Je me trompais. Oui, j'aurais du comprendre que personnage ne peut se mesurer à l'amour.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyDim 2 Déc - 19:57

« Alors c’est ça que t’es ? Un lâche qui se barre ? J’peux savoir pourquoi tu te casses comme ça ? » Avais-je alors débité, plutôt méchamment et de façon très crue. Pour être honnête, je ne regrettais aucun de ces mots. Il ne méritait pas que je m’apitoie sur son sort, il avait l’air plutôt méprisant et sûr de lui… J’aurais même dis imbus de sa propre personne. Je n’aimais pas les gens fiers comme il paraissait être, j’étais plutôt attiré par les gens simples et normaux, entre guillemets. Toute ma jeunesse, j’avais subi les insultes, les critiques des gens les plus riches, les mieux habillés et les plus appréciés du lycée. Maintenant, j’avais décidé de ne plus me laisser marcher dessus par tous les gens comme lui, trop fiers et trop prétentieux, qui m’abandonnaient, surtout… « Tu sais quoi, tu fais bien de partir, j’suis pas le genre de personne que t’aurais eu comme ça, j’suis pas prêt à m’offrir comme tous les gens qui doivent s’offrir à toi. T’es qu’un coureur et j’veux pas de coureur dans ma vie ! »

Ce que j’attendais, en lui balançant ces deux attaques ? Une réaction. Au lieu de vouloir dire « dégage » c’était simplement un appel, un message caché. Je lui disais de partir, ce qui en réalité, voulait dire « restes » tout simplement. Ce qu’il fit, en s’expliquant. « C'est pas ce que je veux. Je suis désolé, je sais pas ce qui m'arrive. Je ... j'arrive pas à maitriser les choses. Chaque parcelle de ton être me trouble : ta voix, ton regard et même ton odeur. Il vaut mieux que je m'en aille. » Me dit-il alors, me faisant face. Mon regard n’osait insister en le regardant fixement. Je n’y arrivais pas. Mes yeux vinrent encore une fois caresser le sol froid, se mesurant à la puissance de l’intimidation et des sentiments puissants qui émanaient de chacun d’entre nous. Je ne savais que dire. Je ressentais ces mêmes choses et je ne savais pas ce que je devais en penser. Je lui fis dos une nouvelle fois, prenant une grande inspiration, fermant les yeux et priant le ciel de me donner la bonne chose à faire. Totalement perdu, je m’avançais vers lui, réfléchissant un peu à chaque pas que je faisais. « J’sais vraiment pas si c’que j’vais faire va être la bonne solution, mais faut que j’en ai le cœur net… » dis-je alors, approchant mon visage du sien pour l’embrasser, tendrement, avant de prolonger le baiser de façon plus sensuel, collant mon corps au sien, ma main dans ses cheveux, nos souffles se croisant et dansant ensemble sauvagement.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyLun 3 Déc - 21:53

« J'sais vraiment pas si c'que j'vais faire va être la bonne solution, mais faut que j'en ai le coeur net... J'ai ressentis une certaine confusion après ces paroles. Qu'allait-il faire ? Très vite, il s'est approché de moi. L'atmosphère tangible, sensuelle et mortellement romantique devenait irrespirable. Ses lèvres étaient proches des miennes, je pouvais sentir son souffle. Avec tendresse, nous nous sommes embrassé. C'était un baiser d'une perfection troublante qui au fil des secondes devenait plus brulant. Il a collé son corps contre le mien tandis que sa main se baladait dans mes cheveux. Je me suis senti si bien, en paix. J'étais heureux, plus rien ne semblait compter. Les choses qui d'habitude ont de l'importance n'en n'avaient plus, j'avais la curieuse et plaisante sensation de flotter. J'étais si bien, dans ses bras. J'aurais voulu que notre étreinte dure pour l'éternité, mais une fois terminée, la réalité s'est installée. J'ai marqué une pause, mon regard nageait dans le sien. J'ai alors annoncé avec maladresse : « Et maintenant ? » Je ne trouvais rien d'autre à dire. Moi qui avait l'habitude de mener la danse, d'avoir le total contrôle sur mon entourage, mes prétendants. Je me retrouverai de l'autre coté, j'étais maladroit et je ne maîtrisais rien.

Je n'ai jamais accordé d'importance à la façon dont je tomberai amoureux, je n'y songeais pas, l'amour étant la dernière de mes priorités. Mais son regard était si envoutant qu'il me donnait envie d'y croire et de me poser les bonnes questions. Pourrais-je réellement l'aimer ? Mérite t-il d'avoir un copain comme moi ? Suis-je vraiment capable de lui être fidèle ? Quand on a passé la moitié de sa vie à fuir les sentiments amoureux, à éviter la stabilité comme la peste, on fini par nourrir une peur de ce genre d'engagement. Malheureusement, je n'avais pas prévu de faire face au coup de foudre. Comment me battre contre un phénomène aussi imprévisible ? Aussi destructeur ? Une bataille perdue d'avance, je devais accepter mes faiblesses et tomber éperdument amoureux. Quitte à souffrir, tel serait mon dessein. Je passais le revers de ma main contre son avant bras, lentement, je lui caressais la pome de la main. Tendrement, toujours avec maladresse et timidité.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyMar 4 Déc - 13:18

« J'sais vraiment pas si c'que j'vais faire va être la bonne solution, mais faut que j'en ai le cœur net... » Avais-je alors dit, avant de m’approcher de lui, doucement, tendrement, pour coller mon corps au sien, sellant mes lèvres aux siennes. Je ne sais plus ce que j’ai ressenti, je ne saurais l’expliquer tant c’était confus. Un véritable feu d’artifice d’émotions. Mes yeux étaient clos et je ne voulais pas les ouvrir, je ne voulais pas que ce baiser s’arrête tant la sensation fut apaisante, tant mon cœur se voyait pansé de toutes les blessures passées. Je ne voyais plus le visage de mon premier amour, je ne voyais que le noir que mes paupières fermées provoquaient. Plusieurs fois j’avais tenté de passer à autre chose et d’oublier cet amour impossible et outre-Atlantique désormais, mais je n’avais jamais réellement changé. Mon cœur était toujours à lui, mais maintenant, je sentais que mon cœur me revenait peu à peu, qu’il quittait Paris pour venir s’installer avec moi, en moi, pourquoi pas même se diviser pour aller en lui, en ce jeune homme que j’embrassais depuis quelques secondes. « Et maintenant ? » C’était fini. Ce merveilleux baiser était terminé. Je me reculai de lui, enlevant ma main de ses cheveux, pour venir toucher les miens, tant l’incompréhension régnait en moi, comme un roi sur son royaume. Je souris, déposant mon regard au sol.

Je continue de le regarder fixement. Le brun de ses yeux me rend complètement euphorique mais m’effraie malgré tout. Je me demande alors si je suis prêt à vivre une histoire d’amour à nouveau. Les filles ont cette réputation ancestrale les montrant comme des folles en amour… Du moins, elles sont celles qui, le plus souvent, sont les plus accrochées à l’autre. Dans mes histoires d’amour, ou plutôt dans ma seule et unique histoire d’amour jusqu’à présent, j’avais joué ce rôle. Le genre de rôle que je voudrais partager avec quelqu’un qui me comprenne et qui soit prêt à se sacrifier pour moi, tout comme je serais prêt à me sacrifier pour lui. Je ne veux pas de quelqu’un qui se moque de moi, qui se fiche de notre relation et la néglige. Qui voudrait de ça, hormis la personne que j’étais à Paris ? Personne… du moins, j’imagine. Je ferme les yeux, réfléchis intensément. Que dois-je faire mon Dieu ? Sa main le long de mon bras me donna la réponse. Ouais, c’est ça que je dois faire. Ses caresses me donnent des millions de frissons, incontrôlable. « Et maintenant j’imagine qu’on devait se croiser à un moment ou à un autre de nos vies. Mais j’ai peur que nos destins nous éloignent aussi vite qu’ils nous ont liés. J’ai souffert une fois, j’ai peur de recommencer… Puis je ne connais rien de toi. » dis-je alors, relevant timidement mon regard vers le sien avant se serrer sa main entre les miennes et de fermer les yeux, à nouveau, profitant de la sensation apaisante que cela m’apportait. « J’ai l’intime conviction qu’on peut faire de grandes choses toi et moi… » lui confiais-je alors, timidement, bouleversé par cette rencontre à laquelle je ne m’attendais pas du tout.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyMar 11 Déc - 12:46

« Et maintenant j'imagine qu'on devait se croiser à un moment ou à un autre de nos vies. Mais j'ai peur que nos destins nous éloignent aussi vite qu'ils nous ont liés. J'ai souffert une fois, j'ai peur de recommencer... Puis je ne connais rien de toi. » Je baissais les yeux. Il avait parfaitement raison, nous ne nous connaissions pas le moins du monde. Il était un inconnu. Mais chaque parcelle de son être me rendait dingue, me donnait envie de faire l'amour, de lui dire que je l'aimais. Ouais, c'est cul cul je sais. Mais bordel, qu'est-ce qui se passe avec ce garçon ? Pourquoi me rend t-il si brulant de passion ? Cette question demeure un mystère. Je n'ai pas pu m'empêcher après ses dires, de m'approcher à nouveau de lui pour l'embrasser comme je n'avais jamais embrassé auparavant. Nos langues se sont mélangées dans une danse idyllique et complice. A ce moment précis, je le désirais plus que tout au monde. Rien d'autre ne comptait, sauf lui. Il y a deux tragédies dans la vie. L'une est de ne pas trouver l'amour, l'autre est de le trouver. Et si je commençais à changer ? Après tout une relation sincère et exclusive pouvais s'avérer enrichissante à tous les niveaux. Devais-je prendre un tel risque ? J'ai passé une main dans mes cheveux pour occuper l'espace, étant encore timide auprès de lui.

Quelques secondes ont passéet il a annoncé « J'ai l'intime conviction qu'on peut faire de grandes choses toi et moi... » Je ne comprenais pas cette phrase. Curieusement je ne voulais pas la comprendre. J'ai caressé ses lèvres pulpeuses, puis j'ai passé une main dans sa chevelure soyeuse. Rien n'était plus romantique. Une fois encore, je ne pouvais pas lui résister, j'ai approché mes lèvres des siennes pour l'embrasser avec plus de fougue. L'excitation montait de plus belle et je passais une main baladeuse sur ses fesses rebondies. Mon dieu, qu'est ce qu'il était sex. Nous nous sommes embrassés encore et encore. Après cela, je l'ai regardé de ce regard suprême. « Tu veux passer la fin de la soirée chez moi ? Je vis seul, ça pourrait être sympa. Je veux pas que tu crois que c'est juste pour ... C'est pas le cas. » Ais-je déclaré avec maladresse.


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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyMar 11 Déc - 14:22

« Et maintenant j'imagine qu'on devait se croiser à un moment ou à un autre de nos vies. Mais j'ai peur que nos destins nous éloignent aussi vite qu'ils nous ont liés. J'ai souffert une fois, j'ai peur de recommencer... Puis je ne connais rien de toi. » Je pensais dire vrai, je le savais que c’était vrai. Je ne pouvais me mentir et m’enterrer dans une histoire qui pouvait se montrer complexe. J’avais peur d’être déçu, je me refusais une nouvelle déception amoureuse. Malgré cela, je sentais que lui et moi pouvions faire de belles choses ensemble. Il me donnait l’envie de vivre une histoire d’amour. Tout le monde sait que j’aime l’amour, j’ai toujours voulu y croire et j’y ai toujours cru. La preuve est telle que je continue d’y croire après cette fameuse histoire d’amour ratée en France, là où je vivais avant. J’avais décidé de ne pas m’arrêter sur cette histoire. J’avais vu les choses comme ‘nouvelle ville, nouvelle vie, nouveau travail, nouveaux amis, nouveau cœur.’ Oui, j’avais eu la chance de m’être adapté aussi rapidement. J’avais justement eu peur de stagner et de voir ma tête et mon cœur toujours là-bas, outre-Atlantique. Fort heureusement, j’avais su gérer les choses et me rendre compte que ma vie était ici, plus là-bas, à Paris, où les choses n’avaient jamais avancé. Ici, je voyais tout s’accélérer à une vitesse hallucinante. Il s’approcha de moi, timidement, mais déposa malgré tout, ses lèvres sur la miennes, avant d’entreprendre une danse sensuelle, mélangeant sa langue à la mienne. J’avais envie de sourire, mais en plein baiser, cela demeurait plutôt complexe. Mes yeux étaient fermés. Je ne savais décemment pas où cette histoire allait nous mener. Cependant, j’appréciais plutôt la tournure qu’elle prenait.

« J'ai l'intime conviction qu'on peut faire de grandes choses toi et moi... » avais-je alors déclaré, complètement conquis et certain de ce que j’avançais. Il y a des choses que l’on ressent, d’autres non. Cette fois-ci, je sentais bien la chose, je voyais tout d’un œil positif depuis que j’étais dans cette ville. J’avais connu une telle métamorphose, je n’en revenais pas moi-même. Ses doigts vinrent alors se glisser comme de la soie sur mes lèvres pour les caresser, tout comme sa main vint déranger ma chevelure parfaitement arrangée. « Hé ! Tu sais combien de temps ça prend d’être aussi bien coiffé ? » dis-je alors, tout en souriant. Il s’approcha à nouveau pour déposer ses lèvres douces sur les miennes, que je venais d’humidifier tendrement. Ses mains se baladaient dans mon dos quand l’une d’entre elles vint se poser sur mes fesses. Mon visage était alors dans son coup que je couvrais de tendres baisers. Malheureusement pour lui, je ne pus m’empêcher de mordiller légèrement la peau de son coup. « Tu veux passer la fin de la soirée chez moi ? Je vis seul, ça pourrait être sympa. Je veux pas que tu crois que c'est juste pour… C'est pas le cas. » me demanda-t-il alors, maladroit. « Je.. euh, ‘fin… j’sais pas si c’est une bonne idée… tu… ‘fin, j’bosse là… » répondis-je, plutôt confus et plein d’interrogation. Ses yeux étaient alors là où je regardais. Je ne parlais plus, trop certain de l’avoir déçu. « Désolé, j’crois que j’me suis trompé en fait, j’suis niais à souhait, j’veux l’amour moi, pas de… ça ! » dis-je alors, avant de commencer à partir. Retiens-moi. pensais-je alors, intérieurement, tout en me dirigeant dangereusement vers la sortie de la pièce.
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MessageSujet: Re: L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. L’amour n’est rien d’autre qu’un fantasme. EmptyMer 12 Déc - 14:40

« Hé ! Tu sais combien de temps ça prend d'être aussi bien coiffé ? » me disait-il. Je rigolais un court instant. J'attendais toujours impatiemment qu'il me réponde ou qu'il daigne dire quelque chose, après ma demande assez bancale. Tout ce que je voulais, c'était passer un peu de temps en sa compagnie, rien de plus. Curieusement, je ne voulais pas coucher avec lui. Pas encore, pas comme ça. Si je l'avais invité dans mon univers, c'était simplement pour passer du temps avec, apprendre à le connaitre. Oui car j'avais le sentiment étrange que si nous nous quittions la, on ne se reverraient plus jamais. Je tentais ainsi de trouver une alternative pour rester auprès de celui qui me rendait si différent. Hélas la réponse s'avéra négative. Selon Heaven, ce n'était pas une bonne idée. Il travaillait ... « Désolé, j'crois que j'me suis trompé en fait, j'suis niais à souhait, j'veux l'amour moi, pas de... ça ! » Déclara t-il. J'étais déçu et ces dires sonnaient comme la fin d'une magnifique chanson. J'en avais apprécié la musique, mais comme toute chose, elle avait une fin. Je l'observais en train de partir, il se dirigeait vers la sortie. J'ai tout d'abord tenté de le retenir, mais en vain. Les mots ne sortaient pas, ils étaient littéralement bloqués. Lorsque Heaven passa le pas de la porte, je suis resté quelques secondes sans bouger. J'allais sans doute le regretter, ne pas l'avoir rattrapé ... Après tout, il l'avait fait. Il m'avait rattrapé quand j'avais essayé de prendre la fuite. Néanmoins, j'étais bien trop fier pour faire à nouveau un pas vers lui. Notre altercation fut si éloignée de tout ce que j'avais pu connaitre, de tout ce qui me ressemblait. J'étais devenu une personne différente, une personne meilleure. Un nouveau départ se profile à l'horizon, serais-je capable de bondir sur l'occasion pour changer ? Je l'ignore.

Je suis sorti de la pièce en toute simplicité. Ma chemise humide était la seule preuve de son existence, la seule chose qui me témoignait de sa présence, du fait que je l'avais sincèrement rencontré, sans artifice. Je n'ai pas tardé à récupérer le reste de mes affaires pour quitter en trombe la soirée de l'Upper East Side. Habitant tout près, je rentrais à pied en écoutant Look After You de The Fray. Les paroles prenaient tout leur sens. Un flot de pensées se bousculaient pour m'atteindre, mais je ne les laissaient pas m'envahir, au contraire.
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