It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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aide moi, écoute moi réconforte moi

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MessageSujet: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptySam 1 Déc - 22:11





Bip, bip, bip, bip, ce bruit continu, et régulier me parvenait de très loin. J’avais l’impression qu’il me martelait la tête à coup de marteau. C’était quoi ce bruit ? J’avais du mal à ouvrir les yeux, comme si j’étais figée dans mon corps. Ou plutôt mon corps était figée, totalement impossible de bouger. Ce bruit me paraissait pourtant familier. Même si le mot familier n’était pa si approprié que cela. J’aurai aimé ne jamais l’entendre de toute ma putain de vie. Entrouvrant les yeux, ceux-ci ayant du mal à s’ouvrir, je bougeais à peine la tête avant de voir que je m’étais endormi dans la chambre de Kisuke. J’étais à l’hôpital. Restant immobile, regardant le drap blanc sur lequel j’étais appuyée, ma main chercha doucement celle de mon fiancé. Je n’aimais pas Kise comme j’aimais Yano, malheureusement ça ne pourrait jamais arriver mais je l’aimais malgré tout. Il était mon meilleur ami, nous nous connaissions depuis sept ans et je ne pouvais pas rester indifférente à ce qui lui arriver en ce moment même. Serrant doucement sa main, sa peau tiède me prouvant qu’il était bel et bien en vie. Mais malgré le fait qu’il soit en vie, il était dans le coma et personne ne savait quand il se réveillerait. Le médecin m’avait dit de venir lui rendre visite autant de fois que possible et de lui parler, lui parler pour qu’il puisse m’écouter et s’accrocher. Il parait que lorsque l’on est dans le coma on peut entendre les choses autour de soi. J’espérais sincèrement alors qu’il m’entendait et qu’il ne mettrait pas longtemps avant d’ouvrir les yeux et de me parler. Je voulais entendre à nouveau le son de sa voix. Me relevant lentement, je me frottais le visage en tentant de mieux ouvrir les yeux. Il n’avait pas bougé lui de la nuit. Les larmes aux yeux, je me mis à pleurer avant de poser mon front sur son épaule. Kise me manquait atrocement, j’avais déjà perdu Yano et je me retrouvais maintenant sans Kise, qu’est-ce que j’allais devenir ? Je ne pourrais pas supporter la situation bien longtemps. Je ne le pouvais pas… Kise était mon pilier il savait comment me sortir de la dépression, il savait me parler et me redonner le sourire… Me pinçant les lèvres en laissant les larmes couler le long de mes joues je me mis à renifler avant de serrer sa main et entrelacer nos doigts. J’avais beau lui parler je ne lui avais pas encore dit que j’avais croisé Yano… Comment pouvais-je lui dire que je l’avais croisé en rentrant de l’hôpital le jour de l’accident ?

S’il m’entendait vraiment, il penserait surement que j’étais heureuse et que je m’en foutais de lui alors que non, j’aurai préféré l’inverse et n’avoir jamais revu Yano… Me relevant au bout de cinq minutes, je tentais de me dégourdir les jambes étant totalement ankylosé. Il était déjà plus de sept heures du matin. J’allais être terriblement à la bourre au boulot. La tête me tournant, je fouillais dans mon sac avant de prendre des cachets contre le mal de crâne. Depuis l’accident je me noyais dans les cachets et l’alcool. Si avant Kisuke trouvait que je buvais trop, là c’était totalement affolant. Je ne comptais plus l’argent que je passais dans les boissons. Comme si le fait d’être bourré me permettait d’oublier un tant soit peu le mal être qui m’enivrait. C’était pathétique, j’étais idiote surtout. M’accrocher autant à un ex alors qu’il m’avait totalement abandonné… Il m’avait lâché comme une… merde. Reniflant fortement, j’essuyais rapidement mes yeux avant de me pencher pour déposer un doux baiser sur les lèvres de Kise avant de filer. Je devais à tout prix partir pour le boulot sinon, il était clair que le grand patron aller me tuer. Habillé avec les fringues de la veille tant pis, je courais dans les rues de New-York avant de prendre le métro. Je n’avais pas le temps pour faire une promenade. Toujours autant bondé, je réussi à en sortir en un seul morceau. Filant en toute rapidité au bureau, je montais à mon étage avant de m’installer à mon bureau tout en disant bonjour à mes collègues de travail. Parfait le chef n’était pas à mon étage, il n’avait pas vu que j’avais trente minute de retard. Me mettant vite au boulot, je vis alors sur le calendrier que la date d’échéance du manga dont je m’occupais été… ce soir. Et merde. J’avais besoin de quelqu’un je ne pourrais jamais y arriver toute seule. Il fallait que je finisse de traduire les phrases qu’on avait reçu et que l’on colle les textes dans les bulles vides. Me levant, je me mis à courir dans l’immeuble à la recherche d’une assistante disponible avant de tomber sur Heidi. « Heidi-chan, bonjour… Dis-moi que tu es libre, je suis dans la merde j’ai besoin d’aide pour finir mes planches… la date d’échéance de l’imprimeur est ce soir et… J’ai rien finis du tout… Sauve-moi la vie… » soufflai-je en plaquant mes mains l’une contre l’autre devant mon visage comme si j’étais en train de prier. On se moquait souvent de moi et de mes habitudes Japonaise, comme le suffixe à la fin des prénoms c’était une habitude que j’avais du mal à me défaire. Lui lançant un regard presque suppliant je me pinçais les lèvres en espérant qu’elle me dise oui.


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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptyJeu 6 Déc - 18:45

AIDE MOI, ECOUTE MOI, RÉCONFORTE MOI
Nanami & Heïdi

J'avais déposé Tia tôt chez sa nourrice ce matin, je m'étais accordée une journée de congé et j'avais malheureusement pris du retard sur mon travail. Mais bon j'avais l'habitude de travailler comme une folle, j'aimais cela en fait. Bourreau de travail. certains me le reprochaient, d'autres me l'enviaient et pourtant je vivais avec tout comme avec le reste, les remords... Quand on y pense j'ai une vie de merde. Sincèrement. Un ex mari qui me court après -avec sa bouteille de vodka bien remplie soit dit en passant- sans compter d'une fille à aimer mais ça j'y arrive. Tia est toute ma vie, sans elle je pense que je serais encore en Russie à supporter la maltraitance de Idrich. Il ne faut pas que j'y pense, cela me donne des frissons. Y repenser me fit faire une grimace alors que j'étais seule dans mon grand bureau parfaitement rangé. J'étais là depuis sept heures du matin et il était neuf heure et demi. J'avais fait de la paperasse et tout ce genres de choses. Routine.

Mais un sujet me crispa rapidement vers les neuf heures du matin, heure à laquelle la plupart des employés -à l'heure- commençaient à arriver. Certains passaient dans mon allée et me jetaient un coup d'oeil déplaisant ou 'autres me saluaient et engageaient la conversation. Ils avaient tous une merveilleuse vie ou alors ils cachaient leurs tracas vraiment au plus profonds d'eux même. Bref je restais avec mon emploi du temps sous les yeux et les millions de post-it collés par ci par là sur mon bureau, multicolores. J'avais tout à la seconde près. Je feuilletais les emplois du temps de quelques employés -oui j'ai du pouvoir et j'ai des codes magiques surtout- et je regardais le calendrier d'une nouvelle employée que nous avions engagé sous l'ordre de monsieur Ballantine. Il voulait absolument nous diversifier et il n'avait pas tord, alors nous avons déniché une mangaka ? je ne me souviens plus du nom... bref elle écrit es mangas ou elle écrit dans les bulles. bref son support est le manga. Il faudra qu'elle m'en conseille d'ailleurs. Hop aussi tôt pensé, aussi tôt un post-il écrit (papier violet pâle). Je fronçais des sourcils lorsque je vis que le soir même elle devait rendre quelque chose à quelqu'un, mais qu'elle avait mis un panneau danger avec écrit "a rendre vitteee". Je sortis de mon bureau ayant mis mon post-it dans ma poche et je me rendais dans le bureau de ma collègue pour lui demander des nouvelle lorsqu'elle se rua sur moi sans que j'ai le temps de réagir. « Heidi-chan, bonjour… Dis-moi que tu es libre, je suis dans la merde j’ai besoin d’aide pour finir mes planches… la date d’échéance de l’imprimeur est ce soir et… J’ai rien finis du tout… Sauve-moi la vie… » Lentement je me redis les paroles pressées de la jeune japonaise. Je plissais des yeux et je compris enfin le flots de paroles de Nanami. Okay, elle était dans la molta merda. « Oui je vois. On se trouve une salle et on fait tout ça. » Je parlais sérieusement et je l'embarquais dans ma salle fétiche, gorgée de lumière au fin fond de l'entreprise. J'ouvrais les volets tandis qu'elle posait son matériel sur la grande table. « Tu penses que ça prendra combien de temps ? Et faut que tu m'expliques ! Je sais pas faire moi ! » M'exclamais je. Mais une chose me revint lorsque je mis ma main dans ma poche et que j'y découvris avec amusement on morceau de papier. De plus... Elle m'avait appelée Heïdi-chan ? Je suppose que cela devait être une sorte de salut poli d'où elle venait...

elle prend les japonais pour des indiens tsé :mdr:
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptyDim 9 Déc - 13:16





Etre sauvé, c’était tout ce qui comptait, et même si j’aurai aimé être sauvé pour autre chose, aujourd’hui ma seule préoccupation, était d’être sauvée au boulot, par n’importe quelle assistante disponible, pour m’aider à finir, les planches des mangas. Il ne me restait plus qu’à coller les textes sur les planches et de les donner à l’imprimeur ! J’avais donc déjà fait le plus gros… Soit, traduire les textes du japonais en anglais et de les taper sur l’ordinateur dans la police et la taille voulu et de les imprimer… Je tombais alors sur Heidi rapidement et je la suppliais alors de m’aider. Oui j’avais vraiment besoin d’aide… « Oui je vois. On se trouve une salle et on fait tout ça. » Oh génial ! Elle allait me sauver la vie ! Elle allait pouvoir m’aider à ne pas dépasser les délais. Surtout que l’imprimeur allait encore me gueuler dessus, j’avais beau tirer au maximum sur la corde pour parfois avoir le temps de tout faire mais ce n’était pas facile. Surtout que j’étais nouvelle depuis quelques temps, alors autant dire qu’on ne me faisait pas encore réellement confiance, pourtant j’avais semblé avoir fait mes preuves, ce n’était pas comme si j’avais pris des mangas qui ne marchaient pas ou autre. Je faisais traduire que des mangas attendu, qui été de tendance et j’en passe. Il fallait même d’ailleurs parfois en réimprimer parce qu’on avait tout vendu… La laissant me tirer avec elle, je la suivis alors sans dire un mot, étant trop contente pour parler. Elle m’amenait dans une salle vide, pour que l’on puisse travailler dans le calme. Ce n’était pas plus mal ! Il fallait à tout prix que l’on se grouille ! J’avais quand même trois mangas entiers à finir ! Et les sorties étaient prévu pour… demain ! Le temps que l’imprimeur l’imprime et que la livraison se fasse dans les boutiques… Bref, c’était la grosse merde ! « Tu penses que ça prendra combien de temps ? Et faut que tu m'expliques ! Je ne sais pas faire moi ! » Riant doucement, je posais alors tout ce que j’avais pris sur la table, afin que l’on puisse s’y retrouver. Ce n’était pas bien compliqué en soi… Du moins une fois que l’on était habitué… pour ma part j’étais habituée, alors je faisais tout de façon automatique et je ne réfléchissais même plus quand je travaillais alors… M’installant sur une chaise, je pris tout de même le temps de m’étirer longuement. « Déjà, merci de me sauver la vie… Toute seule, je ne sais pas si j’y serais arrivée… en plus les mangas sont quand même assez gros, ils sont super attendu, et je ne peux pas gratter un jour de délais chez l’imprimeur sinon, je me fais zigouiller… » Marmonnai-je en soupirant lentement.

Pourtant l’imprimeur lui n’avait rien à faire… si ce n’est faire passer les planches dans la machine les redimensionner pour la taille du livre et les imprimer pour les relier en livre. Bon, ok ça devait être tout de même du boulot… Posant les planches des mangas les uns à côtés de l’autre, soit en trois tas, puisqu’il y avait trois mangas à faire, je sortis alors les textes et les paroles à coller les mettant chacun à côtés du manga qui correspondait, avant de sortir des cutters et de la colle pour bosser. « Alors, je vais t’expliquer comment faire. Les planches de dessins, sont classés donc du début à la fin, et ils se lisent de la droite vers la gauche… Et de haut en bas… Il suffit donc, de prendre les planches de texte et de découper avec le cutter le papier pour le coller dans la bulle, tu verras, y’a un numéro à côté de chaque paroles qui correspond à la bulle de la page. Faut éviter de faire des bulles d’airs quand on colle le papier sur les planches du manga, sinon, l’imprimeur va nous tuer… Et il ne faut pas que le papier découpé dépasse la bulle prévu par l’auteur… Sinon c’est pire… » soufflai-je en attrapant un les planches d’un manga au hasard ainsi que le texte et de commencer pour lui montrer alors comment faire. En général il y avait cinq bulles par pages, donc on ne se perdait pas pour autant. Restant par la suite silencieuse, je ne savais pas quoi lui dire, je ne voulais pas l’embêter, je ne savais pas si elle était du genre silencieuse en bossant ou au contraire si elle aimait parler. Chacun bossait à sa façon, moi ça m’importait peu, même si en général je n’étais pas très bavarde, surtout en ce moment avec tout ce qui m’arrivait. Il fallait que je cesse de penser à tout ce qui venait de se passer dans ma vie, sinon, je savais que j’allais me plonger dans un passé douloureux et sans fin, comme si tout à coup j’étais rattrapé par ce passé, me rappelant sans cesse que je ne pouvais pas fuir, que je n’avais aucune échappatoire et que c’était ma destinée que de souffrir….
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptyMar 11 Déc - 20:02

« Déjà, merci de me sauver la vie… Toute seule, je ne sais pas si j’y serais arrivée… en plus les mangas sont quand même assez gros, ils sont super attendu, et je ne peux pas gratter un jour de délais chez l’imprimeur sinon, je me fais zigouiller… » Je ne savais vraiment pas du tout comment faire, j'étais sure que j'allais être totalement paumée. Généralement pourtant, j'arrive tout de même à faire disons quelque chose de potable. Enfin j’essaye de tout faire au mieux que je peux mais concernant quelque chose tout à fait nouveau et d'une toute autre culture je savais à l'avance que j'aillais en baver. Je ne connaissais pas vraiment Nanami, ou plutôt miss Ayasegawa, et se serait peut-être aussi l'occasion pour moi d'en apprendre plus sur elle. Sa culture m'intéresse et y toucher en commençant par le manga est une idée assez bonne en réalité. Elle étala ses affaires de part et d'autre sur la table. Il y avait les planches de mangas et elle fit trois tas, trois mangas je pense. Elle sortit ensuite les textes à coller d'une belle écriture basique. Les paroles. Cela m'effrayait déjà et je fis la grimace. Mais elle ne me vit pas et commença ses explications. « Alors, je vais t’expliquer comment faire. Les planches de dessins, sont classés donc du début à la fin, et ils se lisent de la droite vers la gauche… Et de haut en bas… Il suffit donc, de prendre les planches de texte et de découper avec le cutter le papier pour le coller dans la bulle, tu verras, y’a un numéro à côté de chaque paroles qui correspond à la bulle de la page. Faut éviter de faire des bulles d’airs quand on colle le papier sur les planches du manga, sinon, l’imprimeur va nous tuer… Et il ne faut pas que le papier découpé dépasse la bulle prévue par l’auteur… Sinon c’est pire… » Okay, cela ne devait pas être sorcier et aussitôt je ne pus m'empêcher de faire une remarque pour faire avancer le travail. Mais avant cela elle prit quelques planches et me montra comment faire. Je la scrutais et regardais attentivement le moindre de ses gestes minutieux et je pus enfin lui déclarer. « Ok, je crois qu'on devrait s'en sortir. Que penses tu de faire deux équipes ? Je penses que tu sauras mieux te débrouiller que moi au collage... Si cela ne te gênes pas je prendrais le découpage au cutter... » Je ne voulais en aucun cas la froisser mais pour démarrer c'est peut être plus prudent je pense...

Je mourais d'envie de la bombarder de questions concernant le Japon. Je suis sans cesse en soif de culture et il faut que j'oublie un peu la Russie. Plus jamais je en mettrais un pied dans ce pays maudit. Je voulais oublier mes soucis et mon mari qui me courait après sans cesse. Je retirais cette pensée de ma tête et m'assis en face de Nanami et commençais ma tâche. Je faisais du mieux que je pouvais mais d'après l'expression du visage de ma collgègue je ne me débrouillais pas si mal. La moitié du premier manga se fut dans un silence total. Mais je sentis mon portable vibrer et il s'agissait de mon alerte mail. Encore un message de mon ex. Je m'énervais et reposais violemment mon portable sur la table. « Désolée, mon ex mari qui tente de me contacter sans arrêt... Il me pourrit la vie. » J'étais à deux doigts d'éclater en sanglots à vrai dire. Presque personne ne pouvait comprendre ma douleur. Je lâchais mon travail et mis ma tête dans mes mains, laissant alors couler une larme. Me confier à Nanami me ferrais peut-être du bien. « Tu n'as jamais eut envie de ne garder que des bon souvenirs et d'oublier ou de jeter totalement les mauvais, de tous les laisser derrière toi ? », lui demandais-je alors.
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptyLun 17 Déc - 11:53





« Ok, je crois qu'on devrait s'en sortir. Que penses-tu de faire deux équipes ? Je pense que tu sauras mieux te débrouiller que moi au collage... Si cela ne te gênes pas je prendrais le découpage au cutter... » Riant doucement, je me pinçais les lèvres en hochant alors la tête. Le collage était quelque chose de délicat en soi, puisqu’il ne fallait pas qu’il y ait de bulle d’air sous le papier, sinon, il fallait tout refaire, et le décoller demandait une patiente hors norme, pour ne pas abimer la planche… Je savais ce que c’était puisqu’à mes débuts, je m’étais entrainée pour ne pas faire de bulle d’air justement. Fallait dire que c’était compliquée, pourquoi de l’air se mettait-il sous le papier alors qu’on le colle de façon à ce qu’il n’y ait pas d’air ? C’était des questions, parfois, trop énervante auxquelles je préférais ne pas réfléchir… « Oui, c’est mieux, j’avoue que le collage peut paraitre simple mais en fait pas du tout… c’est même super chiant ! » soufflai-je en souriant en me mettant alors au boulot. Il fallait vite s’y mettre, parce que sinon, nous allions vraiment être en retard au niveau du délai… Hors je ne le voulais pas, je ne voulais pas subir les cris des imprimeurs et même du patron. Surtout du patron ! Il me faisait une peur bleu celui-là… même s’il m’avait aidé le jour de l’accident et avait fait en sorte d’appeler l’ambulance et tout ça… au fond, il n’était pas si méchant, mais bon… Entendant un téléphone sonner, je relevais faiblement le regard vers Heidi, sans rien dire avant de me remettre à ma tâche. « Désolée, mon ex-mari qui tente de me contacter sans arrêt... Il me pourrit la vie. » Me pinçant les lèvres, je la regardai du coin de l’œil. Son ex-mari ? Elle était donc divorcée, ça devait être dur, dur de vivre ce genre de moment. J’aurai moi aussi préféré être l’ex de Yano que de ne pas savoir ou me mettre vu qu’il n’y avait jamais eu de vraie fin… Je ne savais pas quoi dire, l’atmosphère c’était tout à coup alourdit dans la pièce et c’était terriblement bizarre. J’étais bien plus mal à l’aise qu’au début de mon arrivée dans l’entreprise. Moi qui étais de nature timide lorsque je rencontrais quelqu’un… Je ne savais pas quoi faire, surtout quand je la vis s’enfouir son visage dans ses mains et une larme couler sur sa joue.

Qu’est-ce que je devais faire là ? Je devais la consoler ? La prendre dans mes bras ? Lui dire des mots gentils ? J’étais perdu, ma propre tristesse m’envahissait à mon tour. Non… Non… Nous n’allions pas quand même se mettre à pleurer toutes les deux non ? Mes yeux se remplissant, sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit, je sentis alors mes mains trembler. Lâchant doucement le matériel, et poussant les planches du manga loin de moi pour ne pas les tâcher, je soupirais faiblement, comme pour tenter de chasser ses pensées qui m’envahissaient en la voyant si triste. « Tu n'as jamais eu envie de ne garder que des bon souvenirs et d'oublier ou de jeter totalement les mauvais, de tous les laisser derrière toi ? » Frissonnant à cette question, je me mordis les lèvres avec force, jusqu’au sang, pour me retenir de ne pas éclater en sanglot. Si je l’avais voulu ? Et pas qu’une fois pardi ! Je rêvais que de ça, de ne garder que les bons souvenirs, d’oublier tout ce qui pouvait entacher à ma survie et qui me rendait triste, mais c’était impossible. Lorsque l’on est malheureux, les seuls souvenirs qui nous envahissent, sont ceux qui sont le plus douloureux, comme si nous étions masochistes, comme si nous aimions nous autodétruire… C’était surement le cas pour ma part… Je n’en savais rien… « Je crois que… C’est le rêve de tout le monde, de pouvoir oublier les souvenirs tristes, destructeurs, anéantissant et j’en passe… Je rêve que d’une chose, pouvoir tout oublier, et vivre ma vie tranquille mais c’est impossible, je me suis damnée le jour où je suis entrée au lycée, je vis un enfer, je n’ai plus une seule miette de mon cœur en moi, il est mort… » soufflai-je sans réellement m’en rendre compte, me confiant alors à mon tour à elle. On aurait presque cru croire à une thérapie pour le coup, chacune parlant de soi, se confiant, tour à tour… Pleurant alors à mon tour, je me mis à renifler en soupirant longuement, passant mes doigts sous mes yeux comme pour chasser les larmes qui coulaient avant de grogner de rage. Je voulais que tout s’arrange, je voulais que Kisuke soit sortie du coma, je voulais que Yano… Que Yano quoi ? J’étais fiancée à Kisuke bon sang ! Il fallait que j’oublie Yano une bonne fois pour toute à la fin… « Tu devrais changer de numéro… » Hoquetai-je doucement en me disant que si elle changeait de numéro elle serait peut-être tranquille non ?
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptySam 29 Déc - 18:54

« Oui, c’est mieux, j’avoue que le collage peut paraître simple mais en fait pas du tout… c’est même super chiant ! » Je me mordis la lèvre légèrement et me promis de ne plus embarrasser Nanami. J'avais rarement ressentis ce genres d'émotions d'être un fardeau. Je me sentais petite et nulle. La japonaise m'était légèrement imposante, elle maîtrisait comme personne son art, et ses mains expertes touchaient subtilement le papier. Notre atelier de bonne fortune commençait à avoir une légère odeur de colle mais tant pis, cette odeur n'était tout de même pas si désagréable que cela, et on s'y habituait. Je jetai de petits coups d'yeux furtifs vers ma collègue qui maniait son art, que je ne connaissais pas du tout pour ainsi dire. Elle aimait cela, cela se lisait au fond de son regard, cette petite étincelle. Dans mon métier, je pratique rarement de travaux manuels, ou que dans des cas d'urgences pour dépanner comme maintenant, et je ne regrette pas du tout de partager cette petite expérience avec ma chère collègue. Elle était assidue du travail mais d'une toute autre manière que moi, faire une besogne dans son esprit me change de mes méthodes totalement carrées et de mes emploi du temps à la seconde près. « On ne se débrouille pas trop mal ! » dis-je comme pour relancer les troupes et se remotiver, tout sourire.

Puis était venu l'épisode de mon ex-mari qui me harcelait et nos crises de larmes. Nous avions lâché notre besogne après un petit moment de travail calme. J'avais un peu pété un câble je tentais d'oublier son mal et mes blessures avaient tant de mal à cicatriser que recevoir un message de lui me rendait la tâche mille fois plus difficile. Il voulait que je me rappelle de lui, pour le meilleur et pour le pire. « Je crois que… C’est le rêve de tout le monde, de pouvoir oublier les souvenirs tristes, destructeurs, anéantissant et j’en passe… Je rêve que d’une chose, pouvoir tout oublier, et vivre ma vie tranquille mais c’est impossible, je me suis damnée le jour où je suis entrée au lycée, je vis un enfer, je n’ai plus une seule miette de mon cœur en moi, il est mort… » Ses paroles sages me firent esquisser un très bref sourire. Il fallait se réconforter mutuellement. Je me levai donc pour aller prendre Nanami dans mes bras, je voulais recréer l'illusion d'être sa mère, enfin en quelques sortes, nous devions nous confier c'était une nécessité. Je lui relevai le visage en la prenant par le menton et j’essuyais ses larmes alors que les miennes coulaient toujours et me brûlaient les joues. « Tu veux bien me raconter ? » D'un petit pas, sans lâcher la jeune femme je fermai la porte à clef. « Tu devrais changer de numéro… » Un triste sourire se forma sur mon visage, j'aimais toujours assez mon ex mari pour oser changer mon numéro, j'étais partagée. C'était comme un tissus d'erreurs. « Peut-être, mais ma fille souhaite encore garder contact avec son père. », me justifiai-je.


Dernière édition par K. "Heïdi" Annevelink le Lun 7 Jan - 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptySam 5 Jan - 13:15





« On ne se débrouille pas trop mal ! » Oui on avançait surtout assez vite, toutes les deux, pour pouvoir réellement tout finir avant ce soir. J’étais rassuré, au moins les imprimeurs ne me tomberaient pas dessus. Je pouvais franchement la remercier, car sans elle je n’y serais surement jamais arrivé, même s’il nous restait pas mal de chose à faire encore. Nous n’avions pas tout collé et tout mis en place. J’étais à deux doigts de péter un câble, mais j’aimais tellement cela… « Oui et c’est grâce à toi ! Sans toi, je serais dans une merde pas possible… » soufflai-je en me pinçant les lèvres. « Arigato Hei-chan ! » soufflai-je en lui lançant un regard tendre. J’espérais que ce petit surnom lui plairait, j’avais encore l’habitude de parler Japonais, malgré que je sois là depuis maintenant quatre ans. Par la suite, elle reçut un appel qu’elle déclina assez rapidement, en m’annonçant alors que c’était son ex-mari qui la harcelait. Sans trop réfléchir après son discours, je me mis à parler de moi. Pourquoi ? Comme si parler nous soulagerait… L’une l’autre, nous avions peut-être besoin de nous confesser ? Peut-être oui… La voyant se lever j’haussais un sourcil avant de comprendre qu’elle voulait me prendre dans ses bras. Me levant je la sentis alors me prendre dans mes bras. Je me sentis tout aussi rougir pour le coup, je n’étais pas habituée à ce genre d’acte… « Tu veux bien me raconter ? » hein ? Lui raconter ? Non, il n’en était pas question, je ne voulais pas qu’elle sache ma vie, et encore moins la façon pathétique dont Yano m’avait complètement ignoré… comme si c’était normal… normal de tout abandonner de tout lâché… Il ne m’avait même pas quitté, laissant notre relation alors en suspens. La prenant faiblement dans mes bras à mon tour, je me raclais doucement la gorge. Ignorant sa question, je préférais alors lui dire qu’elle devrait peut-être à mon gout changer de numéro de téléphone, si elle ne voulait plus être embêtée par son ex-mari. « Peut-être, mais ma fille souhaite encore garder contact avec son père. » Sa fille ? Est-ce qu’elle ne prenait pas là, sa fille comme prétexte ? J’avais envie de dire que oui. Même si c’était peut-être vrai que ce n’était que sa fille, bizarrement dans sa façon d’être et de me répondre j’ai comme l’impression qu’au fond, elle-même ne veut pas perdre contact avec lui. Il fallait dire que c’était toujours compliqué. Le cœur était une vraie pourriture… pourquoi ? Car même si nous voulions tourner la page, le cœur lui savait se montrer cruel en ne nous permettant pas de tourner la page… Je ne pouvais que la comprendre puisque je vivais la même situation avec Yano, que je tenais d’oublier depuis maintenant cinq ans… Si j’y arrivais depuis peu grâce à Kise, autant dire qu’à présent que celui était dans le coma et que j’avais revu Yano… C’était totalement impossible. « Ta fille seulement ? Tu es sûre de cela ? Tu sais si tu veux je décroche avec mon accent Japonais il verra que tu as changé de numéro, et tu mets ton numéro en masqué quand tu l’appelles, comme ça il n’a plus ton numéro et ta fille peut l’appeler autant de fois qu’elle veut… » soufflai-je doucement en haussant un sourcil me demandant si cette solution était tout de même bonne. Ça ne devait pas l’être… Soupirant faiblement, je me pinçais les lèvres avant de me détacher doucement d’elle pour me rassoir sur ma chaise, croisant alors mes jambes. « Tu sais… Il n’y a pas grand-chose à savoir de ma vie… Je veux dire… On a tous nos malheurs, les miens ne sont pas aussi tristes qu’un divorce et tout ça… Ce sont des histoires d’une ado comme moi quoi… même si aujourd’hui j’ai tout de même vingt-deux ans… » marmonnai-je doucement en plissant le nez. Vingt-deux ans… le temps passait vite, trop à mon gout. Je voulais revivre ces moments au lycée, ou j’étais avec Yano, ou la vie me paraissait simplement facile à vivre, sans encombre… Et encore… peut-être revivre ma vie sans Yano, pour ne plus sentir mon cœur se déchirer à chaque journée qui passait.
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptyJeu 17 Jan - 19:13

Confessions. D'ordinaire, je gardais vraiment tout j'avais un caractère discret et assez faible quand on y pensait réellement. Mais depuis mon mariage et mon mari qui me menait une vie impossible, mon caractère c'était forgé et pourtant ce n'était qu'un masque. La preuve était sous nos yeux, je venais de m'effondrer comme une pauvre jeune fille avec un gros chagrin d'amour. Mais mes problèmes étaient certainement plus graves qu'un simple coup de barre, se faire battre par son mari et sortir d'un divorce difficile n'est pas réellement quelque chose de simple. Rien que le fait d'aborder ce sujet me donnait la chair de poule, j'avais un trop gros fardeau c'était ainsi et me livrer me faisait le plus grand bien. Nanami et moi n'étions absolument pas semblables, elle venait d'une culture totalement différente, maîtrisait l'art des mangas que je ne maîtrisais absolument pas. Néanmoins nous étions en train de nous morfondre sur nos sorts en souhaitant tout le bonheur du monde à l'autre. Mais c'était impossible, le passé ne s'efface pas de nos mémoires, même avec tous les souvenirs jetés à la poubelle tels que ma bague de fiançailles. Mes parents n'avaient jamais été au courant que Indrich me battait, je ne voulais en aucun cas leur faire peur même si je savais qu'il auraient été horrifiés. Dans tous les cas, il m'en aurait catégoriquement interdit, et comme une petite ignorante j'aurais obtempéré. Une sombre idiote et ignorante, le divorce a certainement été la meilleure chose qui me soit arrivé de toute ma sombre existence, tout ce qui se trouvait en moi était étonnement sombre depuis qu'Indrich était entré dans ma vie, mariage forcé que voulez vous ?

C'est le souffle de la liberté que je ressens à nouveau en moi, hoé hoé, m'entends tu liberté ?

« Ta fille seulement ? Tu es sûre de cela ? Tu sais si tu veux je décroche avec mon accent Japonais il verra que tu as changé de numéro, et tu mets ton numéro en masqué quand tu l’appelles, comme ça il n’a plus ton numéro et ta fille peut l’appeler autant de fois qu’elle veut… » Cette jeune fille était vraiment adorable, elle aurait fait cela pour moi. Je lui souris. En fait je ne savais même pas si Tia aimait son père. C'est quand même réellement impensable qu'elle n'éprouve pas d'once d'amour pour lui, mais je savais qu'elle m'avait toujours préféré. Son père avait été vraiment très peu présente t quand il était là il s'amusait à faire claquer sa ceinture sur moi sans raison valable. « Merci beaucoup Nanami, tu es un vrai ange. » Sur ces paroles, elle se détacha de moi pour s'installer dans une chaise et adopta une position confortable pour commencer son récit. « Tu sais… Il n’y a pas grand-chose à savoir de ma vie… Je veux dire… On a tous nos malheurs, les miens ne sont pas aussi tristes qu’un divorce et tout ça… Ce sont des histoires d’une ado comme moi quoi… même si aujourd’hui j’ai tout de même vingt-deux ans… » Je souris faiblement et m'installait en face d'elle, me propulsant sur le table doucement. Je souris faiblement en me mordant la lèvre inférieure. Quelle personne n'a pas de problèmes après tout ? Je pense que même la personne ayant vécu dans le luxe avec parents aimants, petit ami parfait, et tout ce qu'il faudrait - à priori - pour être heureux doit certainement avoir des soucis, à savoir lesquels ! Je ne suis pas de cette situation moi ! Et je pense que cette vie ne me plairait pas du tout. « Il faut bien que nos problèmes commencent quelque part, non ? Moi si tu veux je te raconte. » Propisai-je sûre de moi. Je suis sure que Nanami est une personne qui saura m'écouter. « Alors, je suis née en Russie et mes parents sont catholiques très croyants et très jeune ils ont décidé de me marier avec le fils d'une famille tout aussi croyante qu'eux. J'ai accepté contre mon gré et j'ai épousé cet homme. Il y a six ans, Tia est née et cela a fait une changement trop radical pour lui et a commencé à boire. Je déglutis assez difficilement et repris. Il commença à me battre. » Ce mot tabou fit comme l'effet d'une météorite dans ma tête. Je continuai. « J'ai réussi à contacter un avocat même s'il me l'interdisait et j'ai fui avec Tia. » Ajoutai-je avec un triste sourire.
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MessageSujet: Re: aide moi, écoute moi réconforte moi aide moi, écoute moi réconforte moi EmptySam 19 Jan - 15:29





Bosser en tant qu’éditrice c’était le paradis pour moi, j’avais réussi mes études, même si je n’avais jamais fait l’université que j’avais visée. Fallait dire que j’étais venue aux Etats-Unis pour rejoindre malgré tout Yano et pour le retrouver avec l’aide de Kisuke mais nous n’étions jamais arrivé à le trouver… Jusqu’à ce fameux soir, juste le jour ou Kisuke venait de se faire renverser par une voiture et qui était à présent dans le coma. Si tout cela n’était pas arrivé, jamais je ne l’aurai croisé… C’était si compliqué… Je ne voulais plus le revoir, et même ma hantise d’aller à l’hôpital se faisait ressentir puisque je l’avais aussi croisé dans la chambre de Kise… Plissant le nez tout en parlant avec Heidi, on se mit à parler de son ex-mari et de ses soucis avant qu’elle ne vienne me prendre dans ses bras. C’était de l’affection, je l’en remerciais, mais j’étais tout de même assez mal à l’aise avec tout ceci moi… Je lui proposais alors une solution pour son problème de téléphone tout en allant m’assoir alors à ma chaise pour m’installer confortablement. « Merci beaucoup Nanami, tu es un vrai ange. » Elle n’avait pas besoin de me remercier je n’avais pas fait grand-chose, enfin, c’est ce que je trouvais. Mon idée n’était rien du tout, c’était juste de l’entraide entre amie, si je pouvais dire. Après tout si elle voulait réellement se débarrasser de son ex-mari, c’était peut être la meilleure solution qu’il y avait à faire… Parfois les gens pouvaient se montrer trop collant, son ex, en était bien la preuve. « Ce n’est rien… » marmonnai-je plus embarrassé qu’autre chose. Une fois bien installée, je lui assurais alors que ma vie n’avait rien de palpitant, et que ce n’était rien contrairement à ses soucis de divorce et j’en passe. Mes soucis n’étaient autres que secondaire, de l’adolescence… « Il faut bien que nos problèmes commencent quelque part, non ? Moi si tu veux je te raconte. » Oui… Oui si on voyait dans ce sens-là, il fallait que nos soucis commencent bien un jour, elle n’avait pas tort, mais le mieux serait tout de même qu’ils ne commencent jamais. Une vie sans souci serait surement le paradis. Peut-être trop monotone, mais pas si mal que cela. « Alors, je suis née en Russie et mes parents sont catholiques très croyants et très jeune ils ont décidé de me marier avec le fils d'une famille tout aussi croyante qu'eux. J'ai accepté contre mon gré et j'ai épousé cet homme. Il y a six ans, Tia est née et cela a fait un changement trop radical pour lui et a commencé à boire. » Haussant un sourcil, je ne savais pas pourquoi mais je redoutais la suite… « Il commença à me battre. » voilà ce que je redoutais et autant dire que je détestais ce genre de comportement, je n’aimai pas que l’on frappe une femme. Ou même l’inversement, parce que malheureusement, il ne fallait pas croire… Des hommes étaient eux aussi battu… « J'ai réussi à contacter un avocat même s'il me l'interdisait et j'ai fui avec Tia. » C’était complexe comme situation, surtout qu’elle avait fui, ce qui voulait dire qu’il n’avait pas ou elle était en ce moment ? J’en doutais, il était tellement facile de retracer les gens maintenant rien que par leur téléphone… Me sentant un peu mal à l’aise de cette confession, je me raclais la gorge avant de me frotter le front. Ce n’était jamais facile ce genre de moment. Que pouvais-je dire sincèrement ? Je me le demandais… « Je vois… C’est vraiment pas facile en effet et je comprends pourquoi t’as eu envie de fuir, j’aurai surement fait la même chose… » marmonnai-je doucement en la regardant longuement avant de sourire faiblement. Bon elle était ici c’était déjà mieux qu’avec son mari, enfin ex-mari, maintenant il suffisait que celui-ci ne puisse pas la retrouver… « Et… Il sait où tu vis ou pas ? Je veux dire, si tu as divorcé, ou es en train de divorcer ? » demandai-je pour en savoir un peu plus sur la situation assez complexe tout de même.
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