Bree avait eu un début de journée très chargée. Trop chargée à son gout. Que personne ne s’y méprenne, elle adorait son travail. Avoir été engagée dans un tel cabinet alors qu’elle n’était encore qu’une jeune étudiante était une chance quasi inespérée. Bien sûr, elle se donnait les moyens de réussir, elle travaillait énormément et ne laissait aucune chance à l’approximation ou au hasard. Le fait qu’elle soit perfectionniste n’arrangeait pas non plus ses affaires : peu importe combien de temps elle avait devant elle, peu importe si elle devait être rapide ou s’occuper d’une urgence, elle s’assurait toujours que son précédent travail était bien fait avant de passer à autre chose. Voilà pourquoi sa matinée avait été longue, laborieuse, difficile. Surtout que depuis quelques temps, Lys était souffrante et ne travaillait plus autant qu’avant. La jeune femme le comprenait parfaitement et ne lui en voulait pas le moins du monde. Mais elle devait quand même redoubler d’efforts pour être efficace pour deux. Surtout qu’elle ne tenait pas à se faire virer, elle ne travaillait chez les De La Vega que depuis quelques mois et elle savait qu’il y avait peu de chances pour qu’une telle occasion se représente à nouveau si rapidement.
Là, la jolie rousse était en pause. En général, elle avait des pauses déjeuner allant d’une demi-heure à une heure. Soit elle mangeait sur place ne s’arrêtait que cinq ou dix minutes pour se remettre à travailler rapidement, soit elle sortait s’achetait un truc dans un des snacks qui se trouvaient à quelques rues du cabinet. Ou bien elle voyait Denver quand il ne dormait pas (c’était vraiment tôt pour lui). Aujourd’hui, en l’occurrence, elle avait eu besoin de s’éloigner du bureau quelques instants, s’éloigner du rythme infernal qui s’était installé depuis qu’elle était arrivée. Elle avait eu besoin de souffler et laisser son cerveau se reposer si elle ne voulait pas qu’il surchauffe. Elle avait décidé de prendre une heure pour une fois, de bien prendre son temps histoire de ne pas péter un plomb avant la fin de la journée. La situation était encore tendue avec Joan même s’ils avaient eu l’occasion de s’expliquer un peu quelques jours plus tôt. Elle ne voulait pas risquer d’être désagréable avec lui parce qu’elle était fatiguée de mauvaise humeur. Il n’avait rien dit pendant des mois et avait tout supporté, mais elle se doutait qu’il commençait à se lasser de son petit jeu et qu’il ne serait plus aussi patient qu’auparavant. Il l’avait prévenue.
La jeune femme venait de finir de manger : un bon sandwich avec des frites et un coca un repas bien diététique. Elle avait flâné un peu dans les rues, admirant les vitrines des boutiques et les décorations de Noel qu’elles trouvaient vraiment too much et kitch pour la plupart. Ce n’était pas sa fête préférée, en fait la perspective de partager un énième repas avec sa famille ne l’enchantait guère, mais c’était un passage obligé. Du coup, elle se forçait à réfléchir à ce qu’elle pourrait bien offrir à ses parents et à ses frères et sœurs histoire de quand même faire quelque chose de productif. Arrivée devant un Starbucks, elle se décida à y entrer histoire de parfaire son repas et de se réchauffer un peu. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû en fait parce qu’à peine eut elle passé la porte qu’elle entre en collision avec quelqu’un. Ou plutôt avec le café de quelqu’un. Tout s’était passé très vite et elle n’avait pas eu de réagir pour s’esquiver. Elle ouvrit la bouche sous l’effet de la surprise et lança immédiatement un regard assassin à la personne qui venait de l’asperger de café brûlant. Elle en avait même sur les pointes de cheveux ! « J’espère que vous êtes aveugle sinon je ne vois pas ce qui pourrait excuser ça. » cracha-t-elle en désignant la tâche sur sa veste beige. Elle voulait être réchauffée, mais là c’était un peu trop.
Noël… Cette fête, Inès l’adorait depuis qu’elle l’avait découverte il y a un an. Car oui avant cela, elle n’avait jamais célébré cette fête car même si elle était d’origine américaine, en Afrique, ce n’était pas dans les coutumes. Elle avait donc découvert cette fête il y a peu et elle était comme les petits enfants à l’approche de celle-ci. Pour la deuxième année, année où elle était au courant de ce qu’il se faisait à cette occasion la jeune femme voulait gâter tous ses proches sans exception… Tout le monde allait y passer en recevant des petits cadeaux bien choisis. En effet, Inès ne voulait pas s’illustrer par des cadeaux très chers mais elle voulait trouver des choses marquantes. Des petits cadeaux qui permettraient aux gens qui les recevraient de penser à elle en le voyant, de se rappeller un bon moment qu’ils avaient passé ensemble ce genre de chose… Pour trouver tout ce qu’elle voulait Inès s’y était prise il y a de cela maintenant presque un mois, tôt mais c’était bien ce qu’il fallait et aujourd’hui il ne lui restait plus que pour ses parents et le petit Roméo, son cher collègue pour qui elle ressentait quelque petite chose, à trouver un présent. Le centre commercial, elle l’avait déjà fait, les rues de Brooklyn ou même de Staten island elle les avait déjà faites mais elle n’avait pas encore été voir dans les rues de l’upper east side de Manhattan. Elle avait donc décidé de s’y rendre malgré le froid pour finir ses derniers achats. Mais très vite, la jeune demoiselle avait été complètement transit par le froid et elle avait préféré interrompre ses achats, elle avait trouvé le cadeau pour sa mère c’était déjà une bonne chose, pour aller se réchauffer un peu et aller prendre un bon café crème au starbucks du coin. Beaucoup de monde avait l’air d’avoir eu la même idée qu’elle, mais ayant bien trop froid, ce ne fut pas cela qui la découragea. Après dix minutes de queue elle fut finalement servie et elle se dirigea directement vers la sortie. Pour le coup ce n’était pas le café mais bien l’attente à être tous entassé tout serré qui l’avait réchauffé et elle pouvait donc reprendre ses emplettes avec son café à la main. Café à la main qui termina rapidement sur la belle jacket d’une petite rousse qu’elle percuta en sortant. Ni l’une ni l’autre n’avait regardé droit devant elles et pourtant c’était, selon la rousse, la faute entière de de la jeune africaine. Inès n’avait cependant pas dit son dernier mot et elle n’allait pas se laisser faire de la sorte. « Merci pour mes yeux ils vont aussi bien que les tiens mais ta veste à l’air mal en point en effet ! Si tu n’excuses pas pour cette petite tache tu ne vas pas aller loin dans la vie cocotte encore moins en accusant les gens à tort et à travers alors que tu es autant responsable qu’eux ! » La brunette n’en revenait pas du toupet de l’américaine, en Afrique cela ne se produisait pas et elle avait encore du mal avec leurs humeurs même si elle vivait depuis plus d’un an ici. Inès baissa alors la tête tout en jurant pour voir l’ampleur des dégâts sur ses vêtements à elle. Son jean parme avait fait les frais aussi du café et elle ne s’en plaignait pas… Elle souffla donc entre ses dents juste assez fort pour que la rousse entende. « Pfff gamine pourrie gâtée qui ne voit que son nombril… »
Bree était une fille franchement spéciale. Elle n’en avait rien à faire de l’image qu’elle pouvait donner aux autres. C’était leur accorder une trop grande importance et pour elle, peu de gens avaient de l’importance. Elle était orgueilleuse et pensait que presque personne ne valait la peine qu’elle donne de son temps et de son énergie à leur prêter attention. Du coup, elle était la plupart du temps hautaine et désagréable et il fallait passer outre cette façade froide et creuser un peu pour réussir à l’apprécier. Peu avaient eu le courage de le faire et elle comptait ses véritables amis sur les doigts d’une seule main. Même certains de ses frères et sœurs avaient du mal avec elle, et c’était réciproque. Heureusement qu’elle avait Denver. A côté, elle pouvait se force à être gentille, altruiste, intéressée. Avec ses collègues de travail principalement. Elle ne pouvait pas se permettre de se faire mal voir et de se faire une mauvaise réputation dans le milieu juridique si elle voulait réussir. Elle avait déjà beaucoup travaillé pour en arriver où elle était et elle avait beaucoup trop d’ambition pour tout gâcher. La jeune femme était d’ailleurs en chemin pour retourner au travail lorsqu’elle s’était arrêtée prendre un café, histoire de se réchauffer un peu et de se donner force et énergie pour reprendre le rythme infernal du bureau. Jusque-là, tout s’était très bien passé. Jusque-là seulement. A peine eut-elle posé un pied à l’intérieur de la boutique qu’elle percuta quelqu’un, quelqu’un qui lui renversé son café brûlant dessus. Sur son tout nouveau manteau beige. Bree réagit au quart de tour et n’attendit pas pour cracher son venin. Il ne lui venait pas une seule seconde à l’esprit que cet incident pouvait également être de sa faute. « Merci pour mes yeux ils vont aussi bien que les tiens mais ta veste à l’air mal en point en effet ! Si tu n’excuses pas pour cette petite tache tu ne vas pas aller loin dans la vie cocotte encore moins en accusant les gens à tort et à travers alors que tu es autant responsable qu’eux ! » La brune ne se fit pas prier pour répondre et apparemment, elle avait au moins autant de répondant que la rousse. Cela l’impressionna un peu, elle rencontrait peu de gens qui osaient lui répondre comme ça. Pas qu’elle soit spécialement impressionnante physiquement mais elle avait quelque chose dans le regard qui indiquait en général qu’il ne valait mieux pas continuer à l’énerver. Cela dit, elle n’appréciait pas qu’on lui parle comme ça, qu’on lui parle sur ce ton même si elle ne se privait pas pour le faire. Le terme « cocotte » avait retenu son attention. Ainsi que l’insinuation qu’elle avait faite : alors comme ça elle était autant responsable qu’elle ? Et puis quoi encore ? C’était le café de qui qui avait causé tous ces dégâts ? « Pfff gamine pourrie gâtée qui ne voit que son nombril… » La brune n’avait pas fini et cela ne fit qu’agacer encore plus Bree qui finit par souffler entre ses dents également. Après réflexion, peut-être qu’elle était responsable également. Peut-être qu’elle aurait dû faire plus attention… Mais s’excuser, ça jamais. « Gamine pourrie gâtée ? Peut-être que tu n’as aucun problème financier, que tout est facile pour toi et que t’offrir une veste à un tel prix est comme acheter une baguette de pain mais nous ne sommes pas tout dans ce cas ! Excuse-moi d’accorder un peu d’importance à ce que je possède quand je galère autant financièrement ! » Ce n’était en soit pas le fond du problème mais elle n’avait pas apprécié qu’elle la qualifie de gamine pourrie gâtée. « Certes, ce n’est que du café et il y a plus grave au monde mais j’ai passé un sale début de journée alors c’est pas pour me faire emmerder par la première venue ! »
Prendre un café était un moment qui m’était habituellement agréable mais encore fallait il que j’ai le temps de le savourer ce qui n’avait pas été le cas cette fois là. En effet, à peine avais je eu le temps de sortir du Starbucks pour boire ma boisson qu’elle s’était retrouvée sur le blouson de la première venue qui m’avait bousculé violemment. Je n’avais donc pas eu le temps de la déguster alors qu’il faisait froid et en plus de cela je me prenais maintenant un savon par une jolie rousse qui n’avait pas froid aux yeux. Pour elle, tout était de ma faute, j’étais l’entière responsable dans cette histoire et cela ne me plaisait guère, elle jugeait bien trop vite les gens pour dire cela d’autant plus qu’elle était entrée tête baissée dans le café alors niveau torts, elle avait aussi les siens c’était indéniable. J’avais donc décidé de ne pas me laisser faire et cela avait l’air de surprendre mon interlocutrice. Et oui j’avais beau paraitre gentille, souriante et douce, j’avais aussi mon caractère. En effet, je restais une demoiselle qui n’aimait simplement pas qu’on lui marche sur les pieds et la rousse allait le comprendre. Lorsque j’avais répliqué elle avait eu l’air surprise mais cela ne lui avait tout de même pas rabattu son caquet. Et oui, la jeune fille n’en avait pas pris assez dans le nez pour se remettre en question mais je n’avais pas dit mon dernier mot et ce n’était surement pas elle qui l’aurait ce dernier mot. « Je dois m’assumer financièrement comme tout le monde mais je ne fais pas une crise à la première personne qui par inadvertance me crépi ! » J’étais peut être dans mon tort de ne pas réagir comme elle mais ce n’était pas mon style et je ne comptais pas changer après cette rencontre, mon porte monnaie qu’il soit rempli ou non n’avait rien à voir là dedans. « Te faire emmerder par la première venue ? Et moi je dois me laisser agresser parce que tu as des nerfs à lâcher car tu as passé une sale matinée ? Non je suis désolée mais non et surtout pas pour des choses matérielles ! » A peine avais je terminé ma phrase que je trouvais un billet dans mon porte monnaie et lui tendait. « Tiens ça te payera le pressing même si tu n’as pas l’air si fauchée que cela et que je doute que tu en aies besoin. » Je la regardais de la tête aux pieds, elle était plutôt très bien habillée alors qu’elle ne me dise pas qu’elle avait des problèmes d’argent car dans ce cas là j’étais bien dans le rouge moi de mon côté. Peut être vivait elle juste au dessus de ses moyens. En attendant je préférais ne rien redire en attendant sa réaction à mes paroles.
Bree faisait le maximum d’efforts pour se maitriser. Elle n’irait pas jusqu’à frapper la jeune femme en face d’elle, elle avait ses limites et le seul à avoir droit à ce traitement spécial était son jumeau Denver. Mais elle pouvait aller beaucoup plus loin au niveau verbal et ce ne serait pas la première fois qu’elle rabaisserait quelqu’un plus bas que terre avec des mots. Son étiquette de surdouée lui avait valu son pesant de moqueries et de mises à l’écart tout au long de sa scolarité, elle avait appris à se défendre et à se faire respecter. C’était devenu un automatisme pour elle que de se défendre contre la bêtise humaine et malheureusement certaines habitudes étaient difficiles à perdre, ce n’était donc pas totalement de sa faute si elle s’en prenait à des personnes qui valaient mieux que cela. La jolie brune en face d’elle avait du répondant. Il s’agissait d’une première pour elle. Bien sûr, elle n’abusait pas de sa « grande gueule » et de sa faculté à être particulièrement blessante même si cela lui permettait d’être tranquille de temps en temps. Cependant, elle n’appréciait pas vraiment d’être remise à sa place. Son orgueil était touché, son égo piqué et les remises en question lui étaient difficiles. Voilà pourquoi elle refusait d’admettre sa part de responsabilité dans l’incident. Elle détestait avoir tort en plus de ça. « Je dois m’assumer financièrement comme tout le monde mais je ne fais pas une crise à la première personne qui par inadvertance me crépi ! » Bree hocha rapidement la tête tout en la regardant et échappa un rire nerveux. « Oh, très bien, alors excusez-moi miss perfection de ne pas être comme vous ! » Elle était en colère mais encore une fois elle essayait de se maitriser pour essayer de ne pas faire quelque chose qu’elle regretterait ensuite. Toujours est-il qu’elle avait déclenché quelque chose qui aurait pu être évité, pourquoi n’était-elle pas comme la plupart des gens qui passaient à autre chose après un tel incident ? Elle perdait clairement du temps là ! « Te faire emmerder par la première venue ? Et moi je dois me laisser agresser parce que tu as des nerfs à lâcher car tu as passé une sale matinée ? Non je suis désolée mais non et surtout pas pour des choses matérielles ! »« Ecoute c’est pas de ma faute si c’est toi qui t’es trouvée ici pile quand j’entrais, si ça peut te rassurer ça aurait été la même chose avec quelqu’un d’autre. » La brune sortit ensuite un billet de son sac à main et le lui tendit. « Tiens ça te payera le pressing même si tu n’as pas l’air si fauchée que cela et que je doute que tu en aies besoin. » La rousse souffla et inspira, essayant de retrouver un peu de calme. Cela ne fonctionnait pas très bien d’autant moins lorsqu’elle vit le billet qu’elle lui donnait. « Je rêve là ou pas ? On ne t’a jamais dit de ne jamais juger un livre d’après sa couverture ? » Elle lui jeta ensuite son billet à la figure. « Et tu peux garder ça, va. »
L’insolence de ces américains surprendraient toujours Inès qui n’avait pas eu l’habitude de cela en Afrique. Les embrouilles et ce genre de chose elle n’avait pas connu avant de mettre les pieds ici, enfin sauf la fois où on l’avait viré de la tribu car elle ne voulait pas se marier avec celui avec qui on l’avait mise… Mais encore cette dispute n’était rien à comparer de ce qu’il pouvait y avoir ici. En effet, tout le monde ici se sentait agresser dès qu’il se passait quelque chose, dès qu’on les bousculait un peu ou qu’on s’approchait trop près d’eux. C’était assez fou de se sentir agresser tout le temps comme ça mais c’était aussi fou la fierté que pouvait avoir ces foutus américains. Inès n’avait pas la langue dans sa poche alors lorsque quelqu’un passait ses nerfs à torts sur elle, elle savait répondre et ne pas se rabaisser comme une petite fille qui aurait fait une bêtise. Mais lorsqu’elle répondait elle avait le droit à encore plus de reproche, encore plus d’énervement et de méchanceté parfois. Cette fois, la fille avait l’air de se retenir un peu, cela se voyait, son visage ne correspondait pas du tout à ses paroles mais tout de même, la brunette n’avait rien fait de plus que la jeune rousse alors qu’elle se calme. Bref si elle comptait sur l’africaine pour cesser les hostilités, elle se trompait, pour une fois la vétérinaire souhaitait qu’on s’écrase en face d’elle et faire comprendre à l’un de ses américains que l’agression n’était pas un style de vie à adopter tout le temps ! « Blague ! Est ce que c’est le perfectionnisme pour vous d’être un minimum agreeable avec les autres et surtout moins agressive ? Si c’est le cas c’est ridicule ! Ca n’a rien de perfectionniste c’est juste beaucoup plus humain et moins orgueilleux ! » Elle ne voulait pas lui faire la morale mais tout de même, la traiter elle de perfectionniste alors qu’elle lui disait juste qu’elle ne criait pas sur la première venue c’était un peu poussé ! Il fallait qu’elle s’en rende compte mais visiblement elle préférait conserver sa fierté mal placer et repousser tout ce qui venait d’Inès ! « Non je ne connais pas cette expression débile vous m’excuserez hein comme vous pouvez le voir depuis le début de cet échange on n’a pas vraiment la même éducation ! Et puis c’est tout à fait faux de dire cela pour certaines choses car quelqu’un qui est fauché ne s’habille pas en marque de la tête aux pieds ! J’en suis la preuve vivante, et pourtant je vis largement avec ce que j’ai, je n’ai juste pas les moyens de me vêtir tous les jours de la semaine à l’aide des grandes marques ! » Juger un livre par sa couverture, c’était ce qu’Inès faisait tous les jours, même si elle ne lisait pas beaucoup, mais tout de même il ne fallait pas se moquer d’elle, la rousse était surement la première à faire ce genre de chose. La brunette ramassa son billet avant de commencer à aller voir ailleurs. « Je ne fais pas la charité si vous n’acceptez pas ce billet pour me faire pardonner des dégâts sur votre veste à quoi cela vous sert il de me faire un cinéma pareil ? » La réponse elle l’avait… A se faire remarquer et se donner de l’importance mais elle voulait tout de même entendre la réponse de la jeune femme en face d’elle, voir quelle bêtise ces américains pouvaient ils encore lui sortir.
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