Le ciel était bleu, comme le parfait petit monde dans lequel j'avais toujours vécu, mais cette fois-ci je le voyais autrement que par la simple petite ouverture de ma grande tour. Mère était partie et moi enfuie comme une délinquante aux bras d'un jeune homme charmant et meilleur qu'il ne le pense. On avait échappé à toute sorte de poursuites, j'en étais euphorique, le château n'était plus très loin, et j'allais enfin pouvoir vivre mon rêve, le jour de mon anniversaire, voir enfin les lanternes, ce qu'elles pouvaient donc bien signifier, si elles étaient réelles et plus lumineuse que de ma tour. Je les regardais de loin des lueurs pleins les yeux me demandant si un jour j'y serais. Mais à quoi mon en parler à mère, puisqu'elle ne m'écoute jamais, et que pour elle je suis bonne à l'aider à rester jeune, et enfermé pour ne pas qu'il m'arrive malheur. Je suis naïve, mais comment affronter le monde s'il m'est inaccessible. Je regardais Flynn, enfin Eugène, alors que la nuit venait de tomber et que notre escapade reprendrait demain. « Vous savez, en fait, je suis plus sereine maintenant, je pense vraiment que mon refus des règles m'aura servi aujourd'hui. Merci » Je frottais mes pieds nus, dans l'herbe pensive et rêveuse à la fois, regardant les étoiles me disant que demain serait le grand jour, celui dont j'avais toujours rêvé Au fond de moi, j'étais excitée, mais surtout effrayé, si ce n'était pas comme je l'avais imaginé, si ce n'était pas réel, depuis la début de la journée, depuis que Flynn est entré dans la tour, je suis une boule de paradoxe, et je n'ai fait que de l'embêter, lui attirer pleins d'ennuis, même si je l'ai sauvé de plusieurs situations, il joue les durs, mais au fond il n'en est pas moins sensible, et ça je peux le ressentir.
Je me laissais basculer à terre, dans un léger souffle me remémorant cette journée instants par instants. Tout a commencé lorsque pendant que mère était sortie, un étrange garçon brun fit interruption dans la tour, prise de panique après toutes les leçons qu'avait pu me faire mère sur la cruauté des personnes extérieures, je n'ai rien trouvé de mieux que de l'assommer avec une poêle. Après, mère est rentrée, et lui enfermé dans une armoire, elle ne voulait plus entendre un mot sur ce qu'il pouvait bien se passer si j'allais dehors et elle repartit pour une course de deux jours. Après tout c'est enchaîné assez vite, Flynn, enfin le brun, et moi passions un accord, s'il m'emmenait voir les lanternes, je lui rendrais son bracelet géant, je ne comprenais pas vraiment pourquoi il le trainait avec lui puisqu'il fallait au moins dix poignées dedans pour le remplir, et encore, quelle en serait l'utilité. On était donc partis pour une escapade, où bandit, garde et grands méchants se sont lancés à notre trousse, c'était si nouveau de vivre ça, j'avais peur et après je me mettais à sauter partout de joie. Après être sortis de la noyade prématuré et avoir soigné Flynn avec ma chevelure magique, on était arrivés ici, épuisé de cette journée. Et pascale dans tout ça n'av.... Pascal ! Je regardais autour de moi, je ne le voyais nulle part, en règle général, on aime bien jouer à cache cache, mais il ne m'avait pas montré l'intention de jouer pour le moment et encore moins à une telle heure. Je me mise brusquement debout en criant : « Pascal ! Pascal ! Où es-tu ? » j'espérais simplement qu'il se soit mis je ne sais trop où pour passer la nuit à proximité de notre nichette, mais aucune trace de lui. Certes c'est difficile de trouver un caméléon, mais là, je trouvais cela bizarre. Il ait passé la journée à me protéger, et le voilà envoler. Je remuais pierres, tronc d'arbre herbe tout en l'appelant le souffle court « Pascal ! PASCAL ! » Je m'arrêtais un instant pour reprendre mon souffle avant de me tourner vers Flynn furieuse. « C'est vous ! C'est vous qui lui avait fait quelque chose, vous ne le supportez pas et vous lui fait payer où est-il rendait le moi, c'est mon... » je regardais Flynn dans les yeux avant de perdre la tête et d'éclater en sanglot. « Vous comprenez pas, c'est mon ami, mon meilleur ami. » Je me reprise juste après pour bien me dire quand il aurait pu s'en prendre à lui, mais je devais l'avouer j'étais perdue.
Dernière édition par Skye M. O'Conell le Mer 19 Déc - 19:09, édité 2 fois
Aujourd’hui je vais vous raconter l’histoire de ma mort… Oh mais rassure vous nc’est une histoire très drôle. En plus c’est même pas la mienne ! Il s’agit de l’histoire de Pascal et de sa terrible mésaventure…
Ce jour là, une révélation c’était imposé à moi alors qu’il n’était même pas 8h du matin. Oh si si j’vous jure, c’est venu tout seul, comme ça. Un jour, je vivrais dans un château ! Un magnifique et grand château. Ça m’allait plutôt bien. Aussi lorsque je tomba sur une tour au milieu de nuls parts, je décida de braver le danger et de l’escalader. A la réflexion, j’aurais peut-être dût m’abstenir ! Mais que voulez vous, je suis quelqu’un de brave et de courageux. Là-haut j’ai fait la connaissance de Raiponce, une fille qui sait magner la poêle à frire ! Ensemble, on a décidé de se rendre à la fête de chandelle. Enfin… Elle elle a décidé et moi je n’ai pas vraiment eut le choix. « Vous savez, en fait, je suis plus sereine maintenant, je pense vraiment que mon refus des règles m'aura servi aujourd'hui. Merci » « Oh mais de rien, j’aime sauver les pauvres demoiselles en détresse. Flynn Rider à votre service » dit-je en faisant une révérence. Si Raiponce pensait à la nuit des lanternes, moi je pensais à cette couronne que j’avais volée plus tôt dans la matinée. Je comptais la revendre. Avec l’argent je partirais sur une île, bronzé, reposé, tranquille, entouré de milliers de jolies pièces d'or. Adieu vol à la tire, bonjour soleil et cocotier.
« Mais vous êtes sûr de n’avoir aucun problème avec le fait d’avoir abandonné votre mère ? Vous lui avait probablement brisé le cœur… Je ferais peut-être mieux de vous ramener ? Allez venez ! » Mais cette ruse ne marcha pas vraiment comme je l’avais prévue. Je me mis alors à soupiré, agacer. Cette petite ne pouvait-elle pas simplement me rendre ma couronne ? Elle était à moi ! Bon ok non elle était au roi. Mais je l’ai trouvé alors elle est à moi : Bon ok je l’avais volé. Mais elle est quand même à moi ! Un voleur se faire voler c’était tout de même un comble ! Surtout par une fille qui ne semblait jamais avoir vu de coiffeur de sa vie et don l’innocence aurait donné à rougir à Blanche Neige. Quoique ce n’était peut-être pas un bon exemple. Blanche Neige vivait avec sept hommes et il y avait donc à redire quand à son innocence. Pas si blanche que ça la Neige si vous voulez mon avis. Quoiqu’il en soit, allonger sur l’herbe, j’avais fermé les yeux, prêt à dormir un peu quand Raiponce s’en prit à moi, qui était si innocent. « C'est vous ! C'est vous qui lui avait fait quelque chose, vous ne le supportez pas et vous lui fait payer où est-il rendait le moi » « Le crapaud ? Et qu’est-ce que j’en aurais fait ? Croyez moi la tarte aux crapauds est loin d’être mon plats préféré ! » Mais Raiponce ne semblait pas écouter ce que je lui disais. « Vous comprenez pas, c'est mon ami, mon meilleur ami. » « Vous deviez vous sentir rudement seule dans cette tour. Allez vous inquiétez pas, on va le retrouver. »
Et en plus ils croyaient que je ne les avaient pas vus ! Raiponce faisait vraiment confiance à n'importe qui ! A peine après mon départ, une espèce d'énergumène s'est infiltré dans la tour de ma fille, l'amadouant et l'accordant à un marché suspicieux. Bon, j’avoue je ne les ais pas suivis, j'ai envoyé des hommes directement sur le terrain, avec deux ordres en tête. Je suis maléfique en plus d'être magnifique, ça rime ! J'avais tout de même repris le travail de mes deux incapables, ou du moins pour la seconde tache, j'allais m'en charger moi même, ils n'avaient pas fait un si mauvais travail que cela car j'avais retrouvé mon petit duo intrépide dans un champ. Super le cachette, parfaitement exposé de regards. Il faut vraiment tout leur apprendre décidément à ces jeunes. Je soufflai, exaspérée que le jeu soit si facile. Ma cape ténébreuse me cachait très bien dans les arbres environnants de cette parcelle d'herbe. Je tapotai la cage encore vide où allait bientôt se trouver un des plus chers compagnons de ma tendre blonde. Mais malheureusement la magie ne fait pas tout, et pour prouver la faiblesse de ma fille, je désirais le capturer sans magie, pas mal douée la vieille hein. Aussi doucement qu'une souris je m'approchais d'eux, ils avaient l'air tranquilles, installés dans l'herbe bien verte, sous le ciel bleu. Il ne manquait plus que le petit plateau avec de la nourriture dessus et le petit orchestre jouant des mélodies agréables et cela se rapprochait du Paradis. Totalement pathétique. L'Enfer c'est mieux.
Donc, avec agilités je parvins à approcher doucement la petite bestiole. Comment s'appelait-il déjà ?... Pascal, oui. Pas très original pour un lézard. Je roulai des yeux. Peu m'importais tant que la bestiole me revenait. Je sortis ma cage en bois, mais suffisante pour que le caméléon ne sorte pas et que je puisse savourer ma petite victoire. J'étais excitée à l'avance. Je me frottais les mains avec un sourire en coin de bouche et passais à l'action. Ras de terre, légèrement dégradant mais le résultat le valait largement, si ce n'étais qu'être un peu sale... Pascal était tout vert, et je l'attrapais sans mal dès qu'il était un peu éloigné de Raiponce, pour une fois, je calculais ma chance et paf, d'un petit coup rapide et précis je refermais la petite cage. Il était totalement désorienté, heureusement que les deux humains ne s'étaient pas positionnés trop dans le centre du pré, cela aurait compliqué ma tâche. Pascal, ayant enfin comprit où il se trouvait se mit à gigoter de partout, et je me retirais doucement pour lui toucher deux mots. « Ecoute, tu n'apprécies pas ce jeune homme tout comme moi. Allions nous. » Je ne savais même pas s'il ne l'aimait pas mais tans pis. L'agitation se fit ressentir et je scrutais la scène.
« Pascal ! Pascal ! Où es-tu ? » Ma vengeance avait enfin sonné. Elle s'était levée et le cherchais de partout en gesticulant. Le pire c'est qu'elle accusa son compagnon a mon grand bonheur ! « C'est vous ! C'est vous qui lui avez fait quelque chose, vous ne le supportez pas et vous lui fait payer où est-il rendez le moi, c'est mon... » Oh, la voilà qui explosait en sanglots, pauvre petite. « Le crapaud ? Et qu’est-ce que j’en aurais fait ? Croyez moi la tarte aux crapauds est loin d’être mon plats préféré ! » Très drôle le copain de Raiponce, je suis pliée de rire. Le petit caméléon ne semble pas aussi hilare que moi et se contente de regarder la scène, aussi désemparé que Raiponce. « Vous comprenez pas, c'est mon ami, mon meilleur ami. » Non, sans blague. Oui, je vous fait mes commentaires en directe, alors que je me mare. « Vous deviez vous sentir rudement seule dans cette tour. Allez vous inquiétez pas, on va le retrouver. » Bah voyons. Je me remis de mon fou rire, en me disant que c'était à moi de passer à l'action. Je me frayais alors un passage, toujours dans ma cape avec la capuche sur mes yeux, cachant dans mon dos la petite cage. Je lançais un rire méchant, ce rire maléfique vous savez. « Ma pauvre enfant tu te laisses berner par n'importe qui. Mais je te connais. » Je relevais ma capuche d'une main et je me mis à crier à mes hommes se trouvant de part et d'autre des broussailles. « ATTRAPEZ LES ! »
« Oh mais de rien, j'aime sauver les pauvres demoiselles en détresse. Flynn Rider à votre service. » C'était bizarre, mais je me sentais moins seule, tant de temps passé là-haut, au loin dans ma tour, j'en oubliais presque la vraie vie. Certes j'en faisais voir de toutes les couleurs à ce pauvre brun, mais, en même temps il n'avait pas vraiment le choix, quoi qu'il avait quand même un peu non ? Et bien c'était bon de pouvoir enfin se dire que tout ce qu'on m'avait dit n'était pas entièrement vrai... « Mais vous êtes sûr de n'avoir aucun problème avec le fait d'avoir abandonné votre mère ? Vous lui avaez probablement brisé le coeur... Je ferais peut-être mieux de vous ramener ? Allez venez ! » Je regardais Flynn en fronçant les sourcils, oui j'avais eu des doutes, mais maintenant que j'étais loin, je voulais aller jusqu'au bout et j'étais très déterminée. « Non ! Jamais, je vous l'ai dit, on y est, on va jusqu'au bout et vous retrouverez votre présent après. » Sa tentative de vouloir me ramener plus vite pour toucher son bien, ne servait à rien, après tout il n'y gagnait rien puisqu'il avait perdu face à une fille, blonde en plus. Après l'atmosphère était devenue plus tendu, surtout que je ne retrouvais plus mon meilleur ami, ça ne lui ressemblait pas de faire des coups comme ça, mais rien de tout ça ne nous ressemblait en fait... J'avais accusé à tord Flynn, mais j'étais comme perdue. « Le crapaud ? Et qu'est-ce que j'en aurais fait ? Croyez-moi la tarte aux crapauds est loin d'être mon plats préféré ! » Son humour ne me faisait vraiment aucun effet, et je n'avais plus la tête à rigoler... « Vous deviez vous sentir rudement seule dans cette tour. Allez vous inquiétez pas, on va le retrouver. » Seules oui, c'est peut-être le mot, mais disons qu'avec toutes ces restrictions, on ne pouvait faire grand-chose... Je relevais la tête en reniflant doucement, afin de reprendre un peu mon calme et de sécher mes larmes, il avait probablement raison, il ne pouvait être loin. Je voulais l'en remercié quand une voix familière appelerderrière moi et je me retournais brusquement. « Ma pauvre enfant tu te laisses berner par n'importe qui. Mais je te connais. » Je vis mère, vêtue de sa cape, une cage en main avec mon petit Pascal dedans, j'étais soulagér de le voir et en même temps terrifié de la voir elle, me sentant fautive. Avant qu'elle ne crie : « ATTRAPEZ LES ! » Je ne comprenais pas tout, mais en quelques secondes, deux grands méchants, qu'on avait croisés un peu plus tôt, étaient sortis de nulle part, l'un m'avait vite maîtrisé, car à part une poêle, je n'avais pas beaucoup de moyen de défense et l'autre s'en prenait à Flynn. Tout en me débattant comme je le pouvais, je lui dis dans un souffle court : « Mère, soyez compréhensive, je... je voulais simplement voir les lumières comme c'est le jour de mon anniversaire. Pardonnez-moi, mais... je ne voulais pas vous offenser, simplement admirer ça. Et laissez ce jeune homme tranquille il n'y est pour rien, je lui ai obligé à me guider jusqu'à la ville. »
Accueil 
