Ariana n'était pas spécialement fan de tout ce qui touchait à l'Asie. Bon d'accord, elle avait prit des cours de boxe thaïe quand elle était au Texas, mais c'était juste pour apprendre à se défendre face aux garçons un peu trop entreprenants. Il lui arrivait de manger des sushis et elle se régalait des nems vietnamiens. Mais la Chine alors ... cet état mi-communiste mi totalitaire ? ah ça, non, elle n'adhérait pas du tout. Cependant, son agent était en train de lui négocier un contrat avec une grande chaîne de parfum basée à Pekin ... et elle désirait apprendre un peu la langue avant de se lancer dans ce buisennes. Oui, défiler lors d'un show était une chose, mais quand il s'agissait de tourner des publicités pour la télévision chinoise, c'était une autre paire de manche. Nina ne voulait pas se ridiculiser devant tous les chinois avec un accent pourri et des fautes de prononciations. Alors ... elle avait franchi le pas et décidé de s'inscrire à des cours de mandarins, quand son agent lui en avait parlé.

Elle était donc assise au fond de la classe, un bloc note en main, tout en consultant sa montre. Lynch était avec Rachel en ce moment. Et même si elle savait qu'il s'occupait bien d'elle, quelque chose en Ariana la faisait toujours stresser quand sa fille était loin d'elle. Certains appelaient ça l'instinct maternel, mais la brunette savait très bien qu'elle n'en avait pas. Cela devait juste être le stress post-grossesse, ou quelque chose dans ce gout là. Elle n'avait pas voulu de cet enfant, et voilà que maintenant elle se retrouvait désemparée quand il n'était pas à ses côtés. Cependant, Lynch lui avait promit de bien s'occuper de leur fille pendant qu'elle prendrait ses cours ( 3 fois par semaine dès septembre), et elle se devait de lui faire confiance. La jeune femme rêvassait, s'imaginant Rachel vomir et Lynch l'observer sans prendre l'initiative de se saisir du bavoir; quand elle sentit un bout de crayon lui martelait le dos. Elle se retourna, en furie, pour voir qui osait l’opportuner, mais changea tout de suite d'intention quand elle vit le visage d'un beau jeune homme. Elle se radoussissait tout le temps dans ces cas là. Celui ci la regarda en souriant, puis prit la parole tout en chuchotant. "Excuse moi de te déranger, mais rassures moi, je suis le seul à rien comprendre à ce cours ou quoi ?"

Ariana avait l'habitude de draguer, mais surtout de se faire draguer. Elle savait que la réplique du garçon était juste une excuse pour l'aborder. Et elle adorait ça, se sentir désirée. Pendant sa grossesse, elle n'avait vraiment eu l'impression d'être la première tranche de la baguette dont personne ne voulait. Tout le monde préférait une tranche du milieu, avec plus de mie, et sans kilos en trop. Heureusement qu'elle avait vite perdu tout ça & retrouvé son corps d'antan.

Et cette fille ? Elle faisait quoi là, à s'incruster dans le plan flirt de Nina & du jeune homme dont elle ignorait malheureusement le nom. Sans hésiter, la jeune femme se retourna vers cette étrangère et lui lança un sourire hypocrite. Quand elle faisait ça, en principe, il fallait vite courir. "Comment on dit en chinois : tu te mêles de ce qui te regarde pas et on t'as pas parlé ? " Elle fit de gros yeux à cette fameuse Aileas. Des grands yeux qui voulaient dire : je suis en train d'essayer d'obtenir un RDV, tu es une fille, tu peux comprendre, alors écrase toi sur ce coup là. " En d'autres thermes, ne nous importune pas, et retourne à ton mandarin. Ce jeune homme et moi même étions en train de discuter."

Apparemment la jeune fille à qui Aileas avait à faire n'était pas d'humeur à parler avec elle. Non, en fait la tanzanienne la gênait dans son plan drague. « Comment on dit en chinois : tu te mêles de ce qui te regarde pas et on t'as pas parlé ? » Aileas prit un léger mouvement de recul, choquée par ces propos ridicules. Elle ne l'avait pas tuée au moins, elle ne l'avait pas agressée ! Mais non, dans l'esprit de la fille de devant, elle était une intruse. Celle ci lui fit les gros yeux en tentant de lui faire comprendre que elle draguait. Elle était jolie, mais cet air de pimbêche la rendait ridicule. « En d'autres thermes, ne nous importune pas, et retourne à ton mandarin. Ce jeune homme et moi même étions en train de discuter. » La tanzanienne regarda son voisin, qu'elle dévisagea. Elle lui fit un regard légèrement suppliant et il finit par dire simplement. « Nan, laisse la parler. C'est mieux une discussion à trois !, il leur fit un clin d'oeil. » La brune venant d'Afrique pendant quelques secondes afficha un léger sourire satisfait. Ce n'était pas bien méchant ce que venait de dire la brunette devant elle mais tout de même il ne fallait pas abuser, ce n'est qu'un homme parmi tant d'autres !

Il faut avouer que Aileas a le mal de l'amour. Elle enchaîne les petites conquêtes, de deux jours à deux semaines mais elle ne trouve pas le bon. C'est dur à trouver ! Pourtant New York regorge de beaux jeunes homes célibataires à la recherche de leur idéale féminin ! Aileas n'est pas affreuse et elle est pleine de vitalité et elle ne demande que d'avoir quelqu’un pour partager sa vie -et son lit-. C'est aussi peut être le fait de voir son frère en idylle avec Lexie qui la rend légèrement jalouse de son bonheur, mais bon. « Bon, je me suis présentée. A vous, puisque c'est une discussion à trois désormais. » Elle soutint le regard de la brune, pour lui assurer qu'elle ne lui volerait en aucunes manières le jeune homme !

Rien n'était dans le plan d'Ariana. La fille qui interrompait la conversation, soit. Mais le mec qui prenait la défense de cette même fille au prénom bizarre - aileas, qui s'appelait comme ça de nos jours ? Rien n'allait plus. Elle n'avait jamais connu une telle humiliation. Lentement, elle se redressa sur sa chaise, et se retourna vers son prof. Au hasard, elle dessina un sois-disant symbole chinois puis finalement, quand il eut le dos tourné, elle se tourna à nouveau vers le garçon en question. Elle décida d'ignorer la fille et de se concentrer sur ce beau mâle. Malheureusement, elle ne put mettre son plan en application puisque la jeune fille se décida à parler... elle voulait que Nina se présente. Elle n'allait pas être décu. Elle allait lui en mettre plein la vue, pour la dissuader de tenter quoi que ce soit avec le garçon. Elle avait, de tout de façon, aucune chance.[b] « Salut, moi c'est Ariana, alias Nina. Mannequin professionnel, j'ai une petite fille de 2 mois avec Lynch Greenwalt, de la société Greenwalt. J'ai défilé pour les plus grands, Dior, Chanel et dernièrement YSL. Oh, et ai-je mentionné que James Scott le mannequin est mon ex ? »[/b]

Bon elle avait un peu déformé la réalité. James était encore son petit-ami ( même si en ce moment il ne lui donnait plus de nouvelles), elle n'avait pas du tout défilé pour YSL et elle n'était pas aussi 'professionel' qu'elle voulait le faire croire. Mais bon, est-ce que cette Aileas allait vérifier ?

« Salut, moi c'est Ariana, alias Nina. Mannequin professionnel, j'ai une petite fille de 2 mois avec Lynch Greenwalt, de la société Greenwalt. J'ai défilé pour les plus grands, Dior, Chanel et dernièrement YSL. Oh, et ai-je mentionné que James Scott le mannequin est mon ex ? » Rien que ça. Eh bah dis donc elle est pas née de la dernière pluie celle là ! Mais quelque chose clochait. De un elle avait une gamine d'un mec méga connu je vous l'accorde : à peine deux mois ! Ensuite elle dit qu'elle a un ex et tout. Tranquille chez elle la vie apparemment. Mais qui garde la fille ? Si ça fait deux mois et qu'elle repasse à l'assaut d'autres jeunes hommes, il lui en faut du cran ! Aileas était visiblement confrontée à une maîtresse dans la matière de séduction et d'exaspération surtout. Une vrai tigresse sur pattes avec un gros énervement envers la tanzanienne, elle s'était mis dans de beaux draps. « Enchantée Nina ! Moi je suis prof d'histoire puisqu'on doit dire quel métier on fait aussi..., se risqua-t-elle. » Elle savait que des tas de moqueries fuseraient dans la tête d'Ariana mais tant pis, elle avait l'habitude qu'on se moque d'elle pour ses origines, ce n'est pas une petite bimbo dans son espèce qui devrait l'empêcher de mener un belle vie. « Eh bah moi j'm'appelle Harry et je suis étudiant en fac de droit., dit finalement l'objet des convoitises en s'étirant.»

Même si elle n'appréciait pas beaucoup Nina, elle devait avouer qu'elle était admirative. Dior, YSL ! Et puis un gosse avec Greenwalt ! Elle devait avoir une belle vie. Par contre elle voyait mal la mannequin élever un gamin. Soit. Le professeur écrivit quelques choses et tout le monde copia. Elle espérait que Ariana cesserait d'être aussi agressive quand elle comprendra que Aileas n'a aucune intention avec le jeune homme. Elle releva la tête et croisa le regard de la jeune brune, et elle tenta tant bien que mal de lui faire comprendre par ce regard ce qu'elle pensait, comme quoi elle ne voulait pas toucher une seule mèche des cheveux de Harry !

Bon c'est vrai que Nina n'avait pas d'instinct maternel. Quand elle avait appri sa grossesse, elle avait songé à le faire adopter (et oui, l'avortement pour elle, c'était comme tuer une petit chiot : inhumain). Puis, elle avait réfléchi, et réalisé qu'elle avait plein de bonnes raisons pour le garder. Cela la rendrait responsable, et puis Lynch pourrait l'aider financièrement. Finalement, aujourd'hui, elle était heureuse de sa petite Rachel. Elle était juste mannequin, à l'heure aujourd'hui. Elle ne gagnait pas beaucoup d'argent, mais elle était heureuse. Bon, prof d'histoire, c'était un métier d'intellectuel. Et Nina avait compri le petit numéro d'Aileas : elle considérait surement les mannequins comme bête. C'est vrai, Ariana n'avait pas fait d'étude, elle avait préféré les couches et les biberons. Mais elle n'était pas débile pour autant. " Enchantée Harry ! Je suis actuellement des cours de sciences économiques par correspondance ... j'ai longtemps hésité avec le droit, mais finalement j'ai pris l'éco ! Tu pourras m'apprendre quand même quelques notions." Ce n'était absolument pas vrai : elle avait envisagé commencer la fac avec des cours à domicile, mais elle avait vite renoncé à cette idée quand elle avait vu comment Rachel lui prenait du temps. Les bébés ne pouvaient-ils donc pas s'occuper d'eux tout seuls ? Elle aurait préféré. "Et sinon, Aileas, tu comptes rester ou ... ?" Facon élégante et courtoise de lui faire comprendre qu'elle voulait qu'elle parte. Elle n'avait pas besoin du petit regard que la jeune fille lui lançait. Il avait l'air accueillant et gentil, mais Nina avait bien déchiffré le message. La compétition était lancée entre les deux jeunes filles.

« Enchantée Harry ! Je suis actuellement des cours de sciences économiques par correspondance ... j'ai longtemps hésité avec le droit, mais finalement j'ai pris l'éco ! Tu pourras m'apprendre quand même quelques notions. » Ce petit jeu entre Aileas et Nina était vraiment excitant pour elle, être confrontée à une jeune fille en se cherchant juste par la parole était vraiment intéressant. Si elle l'avait voulu elle l'aurait déjà giflée mais elle s'était retenue. Nina ne semblait pas prête à lâcher, et elle non plus. En fait la tanzanienne était totalement inoffensive mais la mannequin qui voulait faire son intellectuelle pensait qu'elle faisait une offensive. « Bah p'têtre pas maintenant, mais si tu veux y'a rien à comprendre., expliqua Harry. » Bien que Aileas ne sous estime pas les capacités intellectuelles de la jeune mère, elle doutait fortement de la fiabilité de ses paroles mais soit.

« Et sinon, Aileas, tu comptes rester ou ... ? » Quoi ? Maintenant elle lui demandait de partir ? Bien que cette demande aie été exprimée poliment, elle faisait clairement apparaître que Ariana ne pouvait pas se voir la tanzanienne et qu'elle désirait qu'elle s'en aille. Super, merci. Aileas eut un déclic et voulut lui expliquer clairement ce qu'elle pensait et tout ce qui se passait, sous les yeux du jeune homme légèrement excédé par le comportement des jeunes femmes. « Premièrement : oui je vais rester jusqu'à la fin du cours, à moins que tu veuilles partir avant moi. Et deuxièmement faut que tu arrêtes de me sous estimer ma petite, j'ai certainement plus vécu que toi avec ta gamine avec Greenwalt tu vois. Tu défiles peut-être pour les plus grands mais moi je passe pas mon temps à aller chercher du réconfort en me tapant des mecs alors que je viens d'accoucher., dit elle en désignant Harry qui ne comprenait pas grand chose. » Le jeune homme fit une grimace et s'excusa en se décalant de deux ou trois sièges pour être à côté de jeunes femmes plus mures que les deux jeunes brunes se chamaillant à chercher d'être mieux que l'autre.

« Premièrement : oui je vais rester jusqu'à la fin du cours, à moins que tu veuilles partir avant moi. Et deuxièmement faut que tu arrêtes de me sous estimer ma petite, j'ai certainement plus vécu que toi avec ta gamine avec Greenwalt tu vois. Tu défiles peut-être pour les plus grands mais moi je passe pas mon temps à aller chercher du réconfort en me tapant des mecs alors que je viens d'accoucher. » Ariana écoutait le petit monologue ridicule d'Aileas sans grande attention, quand un propos l'interpella. "chercher du réconfort" " se taper des mecs" ? Cette fille ne connaissait rien de sa vie et se permettait de la juger quand même. Bon d'accord, peut-être que Nina avait été plus ou moins très méchante avec elle, avec plus ou moins aucune raison valable ... mais quand même. Cette Aileas ne s'était pas retrouvé enceinte à l'âge de 19 ans d'un inconnu, n'avait pas du abandonné tout espoir d'études à cause de ça, et n'avait encore moins du abandonner toute sa vie pour aller rejoindre à NY le père de son enfant. Non, elle n'avait pas vécu ça et pourtant elle se permettait d'émettre un point de vue ... et en plus, elle faisait fuir le beau garçon sur lequel avait flashé Nina. C'était le pompom, la cerise sur le gâteau, la goûte d'eau qui faisait déborder le lait de vache, comme on disait chez elle, dans le Texas.Malheureusement pour Aileas, Nina était une adversaire de taille et elle ne savait pas à qui elle avait affaire. Elle vérifia ainsi que Harry, concentré à présent sur le cours, n'écoutait pas et lâcha toute sa haine, comme elle aimait tant le faire. « Déjà, tu ne parles pas de ma fille comme ça. C'est un être humain, qui ne mérite pas d'être désigné par l'appellation que tu as utilisé. En revanche, tu peux appeler Lynch comme tu veux ... Ensuite, ne parle pas de ce que tu connais pas. Tu n'as pas grandi dans une ville reculée du Texas, à passer ton temps à bosser à droite à gauche pour subvenir aux besoins de tes parents, à ce que je sache ? Non, donc tu la fermes ! Tu pourras me comprendre quand tu te retrouveras enceinte par accident et contrainte de devenir mannequin pour payer les factures! Oh et je n'essaie pas de me taper des mecs pour chercher du réconfort, tout va très bien dans ma vie à vrai dire. J'essaie juste de profiter de mes 20 ans en compagnie de beaux garçons, apprécier mes années de jeunesse. Mais tu saurais tout ça si tu toi et ton gros cul taille 40 n'étaient pas coincés. Oh, et pour ma fille, ne t'inquiètes pas, je ne l'ai pas abandonné elle est actuellement avec son père ! Tu devrais peut-être retourner voir le tien,d 'ailleurs. » Ariana n'avait pas l'habitude d'être à ce point méchante. Elle aimait balancer des pics, dire aux gens ce qu'elle pensait réellement d'eux et casser du sucre. Mais, aujourd'hui, cette Aileas avait vraiment ruiné sa journée : non seulement elle loupait tout le cours de mandarin (bon d'accord, elle ne s'y intéressait pas vraiment à vrai dire), mais en plus elle était à deux doigts d'obtenir un rendez-vous avec ce garçon, avant que cette fille ne vienne mettre son grain de sel.

Finalement, Aileas avait de la pitié pour la jeune femme. Elle lui avait certes lâché une bombe atomique sur la tête mais effectivement, la jeune femme regrettait ses paroles; elle l'avait jugée trop vite. D'habitude, elle est toujours quelqu'un de très appréciée mais c'est certainement cette dégaine d'Ariana qui l'a contrariée. Et puis Nina non plus ne la connaissait pas pour la juger. « Déjà, tu ne parles pas de ma fille comme ça. C'est un être humain, qui ne mérite pas d'être désigné par l'appellation que tu as utilisé. En revanche, tu peux appeler Lynch comme tu veux ... Ensuite, ne parle pas de ce que tu connais pas. Tu n'as pas grandi dans une ville reculée du Texas, à passer ton temps à bosser à droite à gauche pour subvenir aux besoins de tes parents, à ce que je sache ? Non, donc tu la fermes ! Tu pourras me comprendre quand tu te retrouveras enceinte par accident et contrainte de devenir mannequin pour payer les factures! Oh et je n'essaie pas de me taper des mecs pour chercher du réconfort, tout va très bien dans ma vie à vrai dire. J'essaie juste de profiter de mes 20 ans en compagnie de beaux garçons, apprécier mes années de jeunesse. Mais tu saurais tout ça si tu toi et ton gros cul taille 40 n'étaient pas coincés. Oh, et pour ma fille, ne t'inquiètes pas, je ne l'ai pas abandonné elle est actuellement avec son père ! Tu devrais peut-être retourner voir le tien, d'ailleurs. » Oui, elle l'avait vraiment jugée trop vite. Aileas s'en voulait à présent. Même si elle savait que sa jeune voisine n'accepterait pas ses excuses, elle tenta tout de même de se racheter avec ses explications. Elle n'avait pas vécu sa situation, mais elle n'avait pas vécu pire. La tanzanienne a eut un père aimant, et ce père n'aimait pas de la même manière son fils, pourtant, la brune et son frère s'entendaient plus que bien, ils étaient très proches. Ils sont partis ensemble à New York peu après qu'il aie demandé une espèce de tarée se nommant Tamsin Sullivan qui aie accepté mai qui aie filé un mois avant le mariage. Cela a détruit William et il a entraîné sa soeur avec lui au plus bas. « Oui, tu as raison. Je me suis vraiment laissé emporté, j'ai été immature et je t'ai jugée trop vite. Pardonne moi. Je n'ai pas vécu ce que tu as vécu et pour tout te dire, j'aimerais terriblement avoir un enfant. Je suis vraiment navrée, désolée. J'espère que tu accepteras mes excuses., dit-elle platement. »

« Oui, tu as raison. Je me suis vraiment laissé emporté, j'ai été immature et je t'ai jugée trop vite. Pardonne moi. Je n'ai pas vécu ce que tu as vécu et pour tout te dire, j'aimerais terriblement avoir un enfant. Je suis vraiment navrée, désolée. J'espère que tu accepteras mes excuses., dit-elle platement. » Ca, pour une revirement de situation, c'en était un. Ariana ne s'y attendait pas le moins du monde. Elle venait tout de même de dire à Aileas grosso-modo qu'elle était grosse et coincée. Si on lui avait parlé comme ça, elle en serait venu aux mains et n'aurait jamais pardonné. Nina avait donc tout bonnement trouvé quelqu'un de gentil et dont les intentions étaient vraiment bonnes. Ainsi, elle ne pouvait pas ne pas lui pardonner. Cependant, elles deux ne seraient jamais amis. Il ne fallait pas exagérer, elle avait tant de même insinué plus ou moins qu'elle était une salope et une mauvaise mère. Mauvaise mère, peut-être, surement même, étant donné qu'elle n'avait que 20 ans, pas de métier stable et qu'elle n'avait pas d'instinct maternel ... mais une salope ? Non. Alors, excuses ou pas, elle ne serait jamais amie avec elle. Enfin, cette fille pourrait lui être utile un jour, mais sans plus. « J'accepte tes excuses Aileas ...» N'importe qui aurait rajouté "et je m'excuse aussi". Mais Ariana n'était pas n'importe qui. Ainsi, elle se contenta de sourire à sa partenaire, et de rajouter « Oh, et ne t'inquiètes pas, tu ne fais pas du 40, plutôt du 38. ». Aileas faisait surement du 36, vu sa taille fine. Mais ça, elle ne l'entendrait jamais de la bouche de Nina ...

« Merci Ariana, au moins je me coucherais plus tranquille ce soir, ce n'est pas dans mes habitudes d'agresser les gens de la sorte, pardonne moi encore. » C'était trop beau pour être vrai. Cela donnait même l'impression à Nina que cette Aileas faisait semblant. Elle en rajoutait carrément trop. Du moins c'était l'impression que cela lui donnait. Ainsi, sans équivoque, la jeune mannequin arqua un sourcil et regarda celle pour qui elle éprouvait il y a 5 minutes de la sympathie. « Arrête avec ton petit-numéro, je vois clair dans ton jeu. » Qu'importe si Aileas était sincère ou non, Ariana étant convaincue qu'elle ne l'était pas ne comptait pas y aller avec des pincettes.

« Si tu le dis écoute, je peux pas t'empêcher de croire des paroles vraies pour des paroles fausses. » Ariana leva les yeux au ciel en entendant les propos de cette Aileas. Il ne fallait pas prendre des chaussures Louboutin pour des chaussures Monoprix. Nina n'était pas née de la dernière pluie & elle savait reconnaître une manipulatrice quand elle voyait une. Et pour cause, elle en était elle-même une. Elle excellait même dans ce domaine. Aussi, elle lança un sourire hypocrite à Aileas et la regarda de haut en bas, pour la rabaisser. « Tu ne peux pas me forcer non plus à croire des âneries d'une dindonne sortie tout droit de son trou paumé au milieu de nul part. » Ariana était connue pour ne pas y aller de main morte. Sans dire quoi que ce soit d'autre, elle se retourna vers le professeur et fit semblant de suivre le cours de chinois.