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Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume

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MessageSujet: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyJeu 4 Oct - 20:24


Une fois n'est pas coutume
Ft. Edwin & Apollinaria
Apollinaria avait cédé aux avances insoutenables des filles qui étaient dans sa classe qui insistaient depuis plusieurs semaines pour se faire "une soirée entre filles" comme elles disaient. Ne sachant pas trop à quoi s'attendre vu que ses soirées entre filles à elle se faisait dans des endroits où les gens déjà bourrés ne pouvaient pas entrer. Elle avait accepté avant de reporter plusieurs fois à cause de son emploi du temps surchargé. Se sentant un peu coupable de faire reporter la sortie à chaque fois car elles tenaient à ce qu'elle soit là, elle avait accepté de sortir ce soir. Elles étaient toutes ultra énervées par le fait d'aller dans un bar "qu'a l'air trop trop bien !" tandis que la jeune princesse ne comprenait pas tout cette effervescence. C'était bien trop loin de sa propre personnalité. Elle n'aimait pas particulièrement sortir le soir, il n'y avait que les soirées mondaines auxquelles elle déniait s'afficher. Malgré tout, elle faisait un effort ce soir pour ses camarades qu'elle appréciait. Elles avaient donc décidé de se préparer ensemble histoire d'arriver en force dans ce bar de Times Square. Apollinaria avait donc enfilé une robe et des talons avant de d'entrer dans le bar, sans réelle envie. Elle colla un sourire ravi sur ses lèvres afin de ne pas pourrir l'ambiance d'une soirée dont tout le monde parlait depuis des semaines. Elles s'installèrent à une table et commencèrent à parler. La princesse commença alors à se détendre petit à petit pendant qu'elle se rendait compte que ça n'était pas si terrible que ça. Bien sûr, sentir quelques regards peu sympathiques la gênait toujours mais elle tentait de ne pas trop y songer. D'un coin de l'oeil, elle aperçut un visage qui lui était familier. Elle fronça alors les sourcils pour essayer de voir mieux de qui il s'agissait avant de se rendre compte que c'était un certain Edwin Hanwell avec qui elle avait parlé il y a quelques jours de cela. Elle n'y prêta pas plus d'attention que cela et retourna dans sa conversation avec ses amies. Une des filles nommée Abby proposa alors d'aller chercher les verres au bar et lui demanda de venir avec elle. Elles se dirigèrent vers le bar pendant que la jeune Luxembourgeoise commandait un des seuls cocktails qu'elle connaissait. Le barmaid lui fit alors glisser.

© Belzébuth


Dernière édition par Apollinaria De Luxembourg le Mar 16 Oct - 21:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyDim 7 Oct - 17:19





APOLLINARIA & EDWIN

❝ une fois n'est pas coutume ❞

Cela faisait longtemps qu'une semaine n'avait pas été aussi éprouvante ! Entre ses cours, l'aide et le soutien qu'il tentait de donner au mieux à Théodora, les retrouvailles plutôt tendues avec sa grande soeur, sans compter le fait qu'il ne s'était pas encore pleinement remis de sa récente rupture avec Capucine, Edwin était émotionnellement à cran. Alors, quand des amis lui avaient proposé de sortir se changer les idées, il avait sauté sur l'occasion. Il n'en pouvait plus, il avait besoin de penser à autre chose, de se vider l'esprit loin de ses études, de sa famille et de tout ce qui faisait chauffer son cerveau. Après être rentré de ses cours, il était reparti immédiatement faire des courses et une fois bel et bien de retour chez lui, il s'était mis à préparer le repas avec l'aide spontanée de Daphné, sa soeur qu'il hébergeait -geste qu'il appréciait d'ailleurs beaucoup étant donné que sa cadette était plutôt du genre pile électrique à s'énerver quand il lui demandait un coup de main pour les repas ou le ménage. Tous les deux dînèrent finalement dans une entente plutôt cordiale qui pouvait changer des engueulades incessantes qui faisaient trembler les murs de l'appartement, puis, une fois la vaisselle faite, Edwin s'empressa d'aller prendre une douche avant de s'habiller, optant pour un jean délavé et usé de base ainsi qu'un simple tee-shirt gris à motif par-dessus lequel il passa une veste avant d'enfiler des converses. Téléphone portable, clés et porte-feuille avec lui, il finit par prévenir sa soeur de son départ, puis il sortit de chez lui afin de se rendre dans un bar de Times Square, pas très loin de chez lui, afin de retrouver ses amis.

Une heure plus tard, l'alcool coulait déjà à flot et les problèmes d'Edwin semblaient déjà volatilisés, bien loin de son esprit. Il profitait de l'instant avec ses amis, savourant les verres qu'il accumulait en faisant attention à ne pas finir dans un état second. Il lui était arrivé à un nombre incalculable de reprises de finir high à cause de l'alcool, mais maintenant qu'il avait la responsabilité de sa petite soeur, il ne tenait pas à rentrer chez lui à quatre pattes. Décidé à se conduire en adulte, il leva donc le pied rapidement, délaissant l'alcool fort pour la bière, plus légère, qu'il supporterait bien mieux. Installé au bar avec sa bande, tous se montraient bruyants, à parler et à rire, mais leur brouhaha se mêlait à celui du reste du bar. Puis, au moment de recommander une nouvelle bière, Edwin reconnut facilement le visage d'une jeune femme attendant sa commande un peu plus loin. Apollinaria était une fille qu'il appréciait étonnamment, malgré ses apparences froides et distantes. Et il était bel et bien décidé à percer la facade de glace qu'elle semblait avoir dressé entre eux. Lors de leur dernière entrevue, elle avait quitté subitement le café où ils se trouvaient suite à un coup de téléphone et il ne l'avait pas revue depuis. Se sentant d'humeur à aller lui parler une fois de plus, il se leva donc et s'excusa auprès de ses amis avant d'aller prendre place à côté de la princesse. « Salut. » lui lança-t-il, un large sourire sur le visage. Se préparant déjà mentalement à se faire envoyer paître, il préféra attendre qu'Apollinaria lui réponde avant de lui demander quoi que ce soit. Lui qui venait souvent dans ce bar ne l'avait jamais vue et évidemment qu'il voulait lui demander ce qu'elle y faisait. Mais il préféra attendre, le regard rivé sur elle et son sourire toujours étirant ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyMar 16 Oct - 21:12


Une fois n'est pas coutume
Ft. Edwin & Apollinaria
Apollinaria se disait une fois de plus que ça n'était décidément pas pour elle toutes ces soirées où on était censé s'amuser mais où elle ne voyait qu'ennui et ivresse inutile. Elle ne comprenait pas ce principe de boire jusqu'à en perdre la raison, jusqu'à ne plus se souvenir de ce qu'on a fait la veille. Quel est l'intérêt de passer une soirée de cette façon si on ne s'en souvient pas le lendemain ? Si on a fait des choses complètement idiotes et sans aucun sens, ce qu'elle imaginait sans doute, pendant la soirée. La jeune femme était quelqu'un de très porté sur les conventions sociales et sur comment se comporter en société et pour elle, ce genre de comportements étaient totalement à bannir. Bien sûr, elle n'avait pas toujours été aussi droite sur ses principes. Elle avait eu sa période elle aussi, courte il faut l'avouer, mais tout de même. Quand elle était avec Alexandr, elle ne se reconnaissait plus vraiment. Il avait une influence sur elle que peu de personnes pouvaient s'enorgueillir d'avoir. Outre son père peut-être, pour qui elle avait une grande estime. Alexandr avaient ses moments où il pouvait décider de partir en week-end en Suède soudainement, l'embarquant dans ses valises et faisant tous les bars. Ca leur était arrivé deux fois et les deux fois avaient été remarquablement remarquables. La presse avait failli s'y mêler mais les parents d'Apollinaria et ceux d'Alexandr calmèrent le jeu grâce à leurs relations. Cela mit un point d'orgue à la période de "rébellion" de la jeune femme qui s'était, bien plus vite que son petit-ami, rendu compte de la situation et de leur position sociale. Ils ne pouvaient pas faire tout ça sans que le monde entier soit au courant et ait une image très négative d'eux, ce qu'elle ne voulait certainement pas. C'était bien une des premières fois qu'elle retournait dans un bar depuis la disparition de son mari et ça faisait remonter tout un cortège de souvenirs dont elle se serait bien passé dans ce genre de situation. Repenser à tout cela alors qu'on est censée s'amuser avec des copines, ça faisait mauvais genre et, ça non plus, ça ne se faisait pas. Apollinaria et ses principes tentèrent alors de chasser toute pensée de son défunt mari.

C'est dans ce contexte un peu particulier qu'un homme s'approcha d'elle et s'exclama « Salut. ». Elle déplaça ses yeux jusqu'à croiser des qu'elle avait vu il n'y avait pas si longtemps que cela. Ses neurones fit rapidement une association de pensée entre ce grand sourire, ces yeux, cette voix et cette façon de se tenir, à la fois très sûr de lui et en même temps, si maladroite et... détachée. Elle n'arrivait pas vraiment à identifier ce qu'il était, à le ranger dans une case. Certes, il était sur la liste "potentiellement dangereux" de son père, mais elle ne sentait pas une menace physique. C'était plus profond que cela, comme s'il était détruit de l'intérieur et c'est sans doute cela, plus que la menace potentielle qu'il pouvait représenter, qui la faisait avoir envie de fuir au plus vite. Qu'il ne vienne pas l'embêter alors qu'elle avait tant de mal avec ses propres tergiversions. « Bonsoir.» Quel stupide sourire il avait sur le visage ! Il s'amusait tant que cela à la suivre ? C'est alors qu'elle remarqua des gens qui les observaient, sans doute les amis avec qui il était venu ce soir dans ce bar. Elle ne se fit pas prier pour l'enjoindre à retourner les voir. Elle fit un signe de tête vers eux tout en déclarant « Je ne voudrais pas vous empêcher d'être avec vos amis...» Puis, décidant que c'était fini, elle se tourna à nouveau vers le bar. Fin de la discussion mais elle le savait têtu et c'était bien un autre problème.

© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyVen 26 Oct - 13:31

Apollinaria était certainement une des rencontres les plus étranges qu'Edwin avait pu faire depuis son arrivée à New York. Il l'avait percutée malencontreusement dans les couloirs de Columbia, la faisant renverser son café et pester contre lui en le traitant de tous les noms d'oiseaux dans son langage princier. Avec la gentillesse et l'altruisme qui caractérisait l'anglais, ce dernier n'avait pas pu s'empêcher de l'aborder dans la bibliothèque quelques jours plus tard, de sorte à lui payer un café pour se faire pardonner son comportement que la jeune femme avait dû jugé des plus inappropriés. Elle avait accepté après qu'il ait insisté, certes, mais elle s'était tenue à distance de lui, lui faisant bel et bien comprendre qu'elle s'en méfiait. Et pourtant, Edwin n'avait pas montrer ne serait-ce qu'une once d'agression ou de fanatisme comme les trois quarts de Columbia, s'étant au contraire montrer courtois et respectueux à l'égard de la princesse. À croire que cela n'avait pas porté ses fruits étant donné qu'elle avait fui en profitant du coup de fil qu'elle avait reçu. Étant resté sur sa fin et restant bien décidé à lui montrer qu'il était loin d'être une mauvaise personne, l'anglais n'avait donc pas hésité à quitter sa table pour rejoindre la demoiselle vers le bar, s'asseyant près d'elle avec ce sourire qui le caractérisait mais qui semblait agacer au plus haut point la duchesse.

« Bonsoir. » Un bonsoir simple, détaché, presque ignorant sa présence. Arquant un sourcil, l'étudiant ne se laissa pourtant pas abattre et héla un serveur pour lui commander une bière qui lui fut rapidement apportée. « Je ne voudrais pas vous empêcher d'être avec vos amis... » Tournant la tête vers Apollinaria, ses deux mains entourant sa bière, il ne put s'empêcher de laisser un léger rire insignifiant traverser la barrière de ses lèvres. Ils avaient parlé, appris à se connaître en superficie il est vrai, mais la voilà qui employait le pronom de conjugaison vous ? Oui, il trouvait sa comique, et il ne put se retenir de la questionner à ce propos. « Tu me vouvoies maintenant ? » Lui adressant un clin d'oeil, il porta le goulot de sa bière à ses lèvres et avala une gorgée de sa boisson, en savourant la fraîcheur légèrement amère. « Je ne me suis pas transformé en psychopathe depuis la dernière fois, tu sais ? » lança-t-il en reposant ses avant-bras contre le plat du bar, sa bière entourée de ses deux mains. Conscient pourtant qu'il ne devait pas s'aventurer à trop jouer sur l'ironie par risque de l'irriter, il haussa donc les épaules comme pour approuver qu'il plaisantait, puis il jeta un regard autour d'eux pour tenter d'apercevoir les éventuelle personnes qui l'accompagnaient. Puis il reporta son regard sur elle avant de lui demander simplement « Tu passes une bonne soirée ? », la moindre des politesses. Et centrer la conversation sur son état-d'âme du moment était la manière la plus simple d'aborder la conversation selon lui, en espérant qu'elle ne se braque pas.
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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyLun 12 Nov - 20:34


Une fois n'est pas coutume
Ft. Edwin & Apollinaria
Ca devait être une de ses manies de toujours se ramener au moment où il ne fallait pas. Ca devait être don, elle ne voyait que ça. Comment pouvait-il toujours se trouver à l'endroit où elle n'avait pas envie d'être dérangée ? La première fois, il lui renversait son café, puis il la tirait de ses révisions à un moment critique que tout étudiant censé n'aurait pas dérangé, et puis, enfin, maintenant alors qu'elle ne cherchait qu'un moyen pour s'enfuir discrètement. Elle savait que si elle disait qu'elle avait quelque chose de prévu à l'improviste, ça froisserait ses amies et son bon sens s'y refusait, on ne l'avait pas éduquée comme ça. Oui mais voilà, on ne lui avait pas dit comment sortir d'un bar sans froisser personne et en étant discrète. En ce moment précis, elle fut d'ailleurs ravie que le Luxembourg soit un petit pays et si souvent dénigré par les Américains qui pensaient être les seuls sur Terre bien qu'elle aurait sous le coude des milliers d'arguments montrant l'importance dans le monde de son pays qui, bien que n'étant pas celui de sa naissance était celui où elle se sentait décidément le mieux. Toute cette concentration de population en un si petit endroit la mettait mal à l'aise. Et c'était la même chose dans ce bar. Elle ne connaissait personne et n'avait donc aucun moyen de pression quelconque si le besoin se faisait sentir. Enfin, sauf sur celui qui venait de lui adresser la parole. Elle connaissait son prénom et son nom de famille, déplorant au passage la ressemblance avec le nom de famille de la "meilleure amie" de Nathan, son beau-frère sans pour autant jamais imaginer qu'ils puissent être frère et soeur. Elle n'avait jamais cherché à en apprendre plus sur Zoé, se contentant de lui jeter un regard déplaisant quand elle la croisait avec Nathan dans les couloirs du château au Luxembourg. Elle n'avait rien contre cette grande blonde, elle avouait d'ailleurs à demi-mots qu'elle était très jolie mais le fait d'être la meilleure amie de Nathan était le seul et unique point de départ à cette animosité. Quoi qu'il en soit, l'amie qui l'avait accompagnée au bar l'avait laissée et était retournée auprès des autres, un léger sourire aux lèvres qui ne fit qu'encourager l'énervement de la jeune femme. Sans doute songeait-elle que ça lui ferait du bien de rencontrer d'autres hommes après la mort de son mari et le départ de son "petit-ami" footballeur pour la Russie.

Alors qu'elle le priait, gentiment de retourner voir ses amis, il eut un petit rire. Elle lui jeta un regard interloqué, qu'y avait-il de drôle ? Il était décidément étrange, c'était un fait avéré. En plus du fait qu'il était incroyablement têtu. « Tu me vouvoies maintenant ? » C'était donc ça. Elle souleva les épaules, d'un air ennuyé et désintéressé. Malgré tout, il reprit la parole en s'appuyant contre le bar, il comptait donc continuer cette conversation ? Ce n'était décidément pas le soir, son meilleur ami aurait pu débarqué qu'elle l'aurait rembarré comme elle le faisait actuellement. Elle n'était pas dans son élément et ça la mettait beaucoup plus mal à l'aise pour qu'elle ne laisse paraitre quoi que ce soit. « Je ne me suis pas transformé en psychopathe depuis la dernière fois, tu sais ? » Cette fois-ci, il réussit à lui arracher un sourire tandis qu'elle répondait d'un mi-enjoué, mi-neutre, à la frontière entre la froideur et l'amusement « Tu m'en vois ravie. Préviens-moi surtout quand ça arrivera, je veux voir la transformation. » Elle porta le verre à ses lèvres avant d'en boire une gorgée et de grimacer. Qu'est-ce que c'était que cette boisson ? Elle n'avait même pas fait attention à ce que ses amies avaient commandé et elle devait avouer qu'elle était pas très portée sur les boissons que l'on vendait dans ce genre de bar. Déjà qu'elle ne tenait absolument l'alcool, ce n'était certainement pas une bonne idée de prendre une boisson alcoolisée... Elle reposa son verre sur le bar tandis qu'il lui demandait « Tu passes une bonne soirée ? » Apollinaria pesa le pour et le contre. Devait-elle lui raconter des cracks ? Elle ne croyait pas. Il était sincère avec elle et, franchement, qu'avait-elle à risquer en lui disant la stricte vérité ? « En fait, pas vraiment. Pas parce que tu es là... enfin pas uniquement... » ajouta-elle, sourire en coin avant de reprendre « Je ne suis pas vraiment dans mon élément, mais je m'adapte ! Ou du moins j'essaye ! » Sans réfléchir, elle reprit son verre dans sa main et l'approcha de ses lèvres pour en boire une nouvelle gorgée.

© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyLun 26 Nov - 22:51

Aux yeux du londonien, Apollinaria n'avait jamais été la figure parfaite de l'amabilité. Des deux fois où ils avaient eu l'occasion de discuter, elle s'était montrée froide et distante envers lui, alors que la seule faute qu'il avait commise avait été de lui faire renverser son café en la percutant. Et encore, il lui avait gentiment payer un café en retour pour s'excuser. Alors où était le mal ? Ce soir encore, la demoiselle semblait garder ses distances. Pourtant, au moment de plaisanter, il put apercevoir un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. C'était déjà bien. « Tu m'en vois ravie. Préviens-moi surtout quand ça arrivera, je veux voir la transformation. » De l'ironie, encore et toujours. Mais cette fois, bien qu'il eut envie de rire, Edwin se retint de réagir, se contentant de dissimuler le sourire qui s'étirait sur ses lèvres. Elle se méfiait de lui, le prenait pour un fou, cela se voyait à la teinte de son regard. Et pourtant, il n'était en rien effrayant. À moins qu'à ses yeux, les personnes ayant bon fond soient les personnes dangereuses... « En fait, pas vraiment. Pas parce que tu es là... enfin pas uniquement... » Premier point relevé par le britannique : elle ne s'amusait pas. Il est clair qu'une soirée passée dans un bar quelconque avec une bande d'amis était bien loin d'une soirée de gala passé avec toute la crème de la haute société, mais au point de sembler si ennuyée ? Edwin en était légèrement surpris, il ne releva même pas la pique qu'elle lui avait envoyé. « Je ne suis pas vraiment dans mon élément, mais je m'adapte ! Ou du moins j'essaye ! » continua-t-elle avant de cacher son visage en buvant une gorgée de son verre qu'elle ne semblait pas apprécier plus que ça.

Cherchant ses mots, Edwin balaya la salle du regard et ne manqua pas de repérer un groupe de filles installées un peu plus loin. Elles semblaient les observer avec attention et se miren à glousser dès que le regard du brun se posa sur elles. Arquant un sourcils, Edwin reporta son attention sur la princesse, avalant une gorgée de bière avant de lui demander en faisant un bref signe de tête en direction du groupe de demoiselles « C'est tes amies là-bas ? » La réponse semblait évidente compte tenu du fait qu'elles ne les lâchaient pas du regard, certainement ravies de voir qu'elle "sympathisait" avec un homme qui devait leurs être inconnu. Étouffant un léger rire, le jeune homme secoua la tête doucement et avala ne gorgée de sa boisson avant de fixer Apollinaria. « Rassure-toi, elles auraient pu trouver pire endroit où t'emmener. » commença-t-il, s'apprêtant à essayer de rendre sa soirée un peu plus intéressante au mieux de ses capacités. Mais il fut interrompu par la voix d'un de ses amis qui lui rappela soudainement l'existence du groupe avec lequel il était venu dans ce bar. « Edwin ! » Tournant la tête, il aperçut un grand gaillard de sa bande qui lui faisait signe en lui adressant un immense sourire à la Colgate, faisant légèrement rire le britannique. Lui faisant signe qu'il arrivait, il reporta son regard sur Apollinaria et se recula du bar en lui souriant. « Excuse-moi, je reviens. » Puis il tourna les talons pour retourner vers la table où étaient installés ses amis, afin de leurs demander pourquoi on l'avait appelé. Il fut évidemment charrié sur le fait qu'il discutait avec la princesse du Luxembourg dont on ne tarissait pas d'éloges, puis on lui demanda de profiter d'être au bar pour commander à boire pour la table. Levant les yeux au ciel, Edwin retint donc les boissons qu'ils désiraient puis se remit en marche en direction du bar.

Mais au moment de poser ses yeux sur Apollinaria, il vit un homme posté à ses côtés qui semblait détourner son attention alors qu'un autre homme versait quelque chose dans son verre. Fronçant les sourcils, Edwin pressa alors le pas en sa direction et se poste vers celui qui était en train de lui faire la discussion pour la distraire. « C'est gentil de m'avoir gardé la place. » déclara-t-il, s'apprêtant déjà à jouer les gros durs pour les faire déguerpir, lui et son ami. Mais, contre toute attente, l'homme lui adressa un faux sourire et lui adressa un « Y a pas de quoi ! » avant de quitter sa place et de s'éloigner avec son ami. Surpris, l'anglais les suivit du regard un instant et finit par prendre place sur le siège, hélant un serveur pour passer commande, commande qu'il craignait d'avoir oublié. Dressant la liste des boissons demandées par ses amis au barman, il y ajouta une bière et attendit qu'il ait le dos tourné pour croiser ses bras sur le bar et regarder à nouveau la jeune femme. « À ta place, je changerais de verre... » la conseilla-t-il en lui indiquant le verre qu'elle tenait en main. Il en connaissait suffisamment sur la drogue pour savoir que ce que l'homme y avait glissé ne devait pas être du sucre, et il voulait à tout pris éviter qu'Apollinaria ingurgite cette chose. Qui sait les conséquences que cela pourrait avoir.
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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyVen 30 Nov - 12:02


C'était assez difficile à saisir pourquoi mais la jeune femme préférait parler avec Edwin plutôt qu'avec celles qu'elle avait accompagné. Il était plus drôle et il tentait de la détendre. D'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi. C'est vrai, elle n'avait jamais été très aimable avec lui et lui avait toujours dit qu'il tombait soit au mauvais moment soit qu'elle n'avait pas envie de lui parler. Et pourtant, il tentait toujours mais elle ne savait pas pourquoi non plus. Il la draguait pas, il était juste... gentil avec elle et c'était une première pour elle. La moitié des gens qu'elle croisait à Columbia voulait devenir son amie car elle était princesse et que "c'était la classe d'avoir dans son carnet d'adresse une princesse" selon les dires et l'autre moitié voulait uniquement coucher avec elle pour pouvoir dire presque la même la chose que la première moitié mais un peu modifiée. Et elle ne savait pas où mettre Edwin, il semblait gentil et intègre et n'appartenir à aucunes des deux cases auxquelles elle était habituée à New-York. C'était sans doute ça qui la poussait à continuer à lui parler et ne pas lui lancer un ultime regard supérieur en s'en allant. Malgré tout, elle savait qu'il était considéré comme potentiellement troublé par la liste de son père et elle observait toujours le moment où tout allait voler en morceaux. Apollinaria anticipait toujours et ne voulait pas se faire surprendre, elle détestait ça et ça n'allait pas arriver avec Edwin, elle n'était pas d'humeur ce soir.

« C'est tes amies là-bas ? » Sans tourner la tête, elle sut de qui il parlait et elle se contenta de lui répondre d'un hochement de la tête peu convaincu. C'était plutôt des filles de sa classe plutôt que ses amies mais passons. Elle imaginait très bien la façon dont elles devaient réagir en la voyant parler avec un homme. Et elle était aussi sûre d'avoir le droit à une myriade de questions quand elle retournerait s'asseoir auprès d'elles, ce qui ne lui demanda pas envie d'y retourner. Elle n'avait décidément rien à voir avec ces filles-là et nulle envie de leur raconter ce qui pouvait bien se passer dans sa vie, dans ses pensées. Et elle était également sûre que, quoique puisse leur raconter, elles ne la lâcherai pas sur ce "mystérieux gars du bar". Elle en soupirait d'avance. Elle l'entendit étouffer un rire et elle lui lança un regard un peu vide. C'était peut-être drôle pour lui mais pas vraiment pour elle... « Rassure-toi, elles auraient pu trouver pire endroit où t'emmener. » Apollinaria eut un petit sourire, c'était mignon qu'il essaye de la rassurer sur l'endroit où elle avait atterri mais elle n'en était pas vraiment sûre. Puis, avant qu'elle ne puisse répondre quelque chose, un gars de la bande d'Edwin l'appela dans un grand sourire. Elle tourna la tête pour voir qu'il avait des amis, lui au moins. Elle n'était pas bien sûre d'avoir ce genre d'amis ici, à New-York, ils étaient tous un peu éparpillés dans le monde et les seules personnes qu'elle connaissait dans la Grosse Pomme était Nathan, Nora et Clyde. Autant dire que ça faisait maigre. « Excuse-moi, je reviens. » lui lança-t-il avant de s'en aller voir ses amis. Est-ce qu'il était sérieux ? Il croyait vraiment qu'elle allait l'attendre sagement au bar ? D'accord, il était plus sympathique que les filles avec qui elle était venue mais la voir poireauter au bar, ça jamais ! Alors qu'elle allait s'en aller. Un homme vint prendre la place de Edwin tout en se présentant « Bonjour, je m'appelle Francis. Enchanté de vous rencontrer. » Elle lui adressa un sourire contrit avant de lui répondre « Ravie mais vous m'excuserez, je m'en allais. » Ca n'était certainement pas dans un bar qu'elle allait se faire aborder par un type qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. « Laissez-moi vous offrir un verre, au moins ! » ajouta le type. Elle s'apprêtait à l'envoyer paître quand Edwin refit surface et lui demanda de déguerpir. « C'est gentil de m'avoir gardé la place. » Le gars s'en alla avec un autre qui l'accompagnait et qu'elle n'avait pas vu avant. A ce moment-là, elle avait oublié ce petit intermède, elle ne retenait que la façon dont Edwin était revenu. Elle souleva un sourcil un peu surpris. « Tu joues au caïd qui protège son territoire maintenant ? » Elle n'appartenait à personne et surtout pas à un homme. Elle était parfaitement capable de se sortir de n'importe quel pétrin pour ses propres moyens. Son père n'était pas un ancien agent du KGB pour rien. Mais ça, effectivement, il devait l'ignorer... « À ta place, je changerais de verre... » Elle fut encore plus surprise. De quoi parlait-il et qu'est-ce qu'il insinuait ? « Et pourquoi cela ? » demanda-t-elle en avalant une gorgée de son verre. Il n'y avait pas goût étrange qui aurait pu justifier qu'elle change de verre. Elle afficha une mine supérieure tout en déclarant « Tu vois, je suis toujours vivante ! » Puis, soudainement, elle sentit une drôle de sensation engourdir son corps. Son esprit s'embruma. Elle tenta de se lever de son siège mais tituba quelque peu. Elle posa une main sur le bar pour se retenir, sans comprendre ce qui se passait. Elle n'arrivait plus à réfléchir et ses jambes ne la portaient plus. « Qu'est-ce... qu'est-ce qui m'arrive ? »

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MessageSujet: Re: Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume EmptyJeu 17 Jan - 15:40

Suivant l’inconnu du regard pour s’assurer qu’il décampait rapidement des lieux, Edwin fronça les sourcils, prenant ainsi une mine plutôt agressive. « Tu joues au caïd qui protège son territoire maintenant ? » Reportant son attention sur la jeune femme, l’européen haussa les épaules. Ce n’était pas une question de territoire, c’était que ces deux types étaient louches : verser une substance inconnue dans le verre d’une demoiselle alors que son acolyte faisait diversion était loin d’être quelque chose de normal, et Edwin ne perdit pas de temps pour en faire part à la princesse, lui conseillant vivement de changer de verre. Ils auraient pu y verser n’importe quoi, quand bien même le GHB était la drogue que les hommes louches avaient tendance à utiliser lorsqu’ils s’en prenaient à une jeune femme, comme ce soir là avec Apollinaria. Mais drogue du violeur ou autre chose, cela restait dangereux et si la luxembourgeoise ingurgitait son verre, elle risquait de rapidement tourner de l’œil, prise de vertiges voire même de vomissements. L’étudiant espérait donc se montrer convaincant, mais plutôt que de délaisser sa boisson, la demoiselle le regarda de travers. « Et pourquoi cela ? » finit-elle par le questionner. Levant les yeux au ciel, Edwin sentait l’exaspération monter en lui. Alors elle le voyait toujours comme un jeune homme étrange qui lui voulait du mal ? Bon sang, il essayait de la protéger ! Pourquoi diable s’entêtait-elle à toujours le contredire ? « Parce que le mec qui était avec toi n’était pas seul et... » commença-t-il en reportant son attention sur Apollinaria. Mais il fut stoppé net quand il la vit qui trempait les lèvres dans son verre afin de boire une gorgée de la boisson trafiquée. Le sang de l’anglais ne fit qu’un tour et ses yeux s’écarquillèrent immédiatement alors que la duchesse jouait les fières pour tenter de lui montrer qu’il avait tort de jouer les craintif. « Tu vois, je suis toujours vivante. » À l’entente de ces mots, Edwin fronça les sourcils et soupira profondément, agacé par l’attitude de la jeune femme. Qu’elle se débrouille seule. Si elle pensait qu’il n’y avait pas de danger, grand bien lui fasse. Alors il se tourna sur son siège de sorte à chercher du regard le barman censé s’occuper de sa commande.

Mais soudainement, il fut obligé de porter à nouveau son attention sur la jolie brune, car celle-ci vacilla légèrement et le percuta doucement au passage alors qu’elle se rattrapait au bar. Surpris, Edwin tourna à nouveau la tête et à la vue de son visage, il comprit immédiatement qu’il avait visé juste concernant les deux types bizarres qui s’étaient approchés d’elle. « Qu’est-ce que… qu’est-ce qui m’arrive ? » Directement inquiété par l’état de la jeune femme et surtout par la rapidité avec laquelle la substance avait fait, le britannique se leva de son siège et s’approcha d’Apollinaria pour l’attraper par la taille, lui évitant ainsi de tomber. L’observant, il comprit vite qu’elle était prise de vertiges et que ses jambes ne la portaient plus réellement. Réfléchissant à la vitesse de la lumière, Edwin ne trouva qu’une seule solution pour l’aider. Il ne voulait pas la laisser seule dans ce pétrin et ses soi-disant amies n’avaient pas l’air très dégourdies et allaient certainement déguerpir plutôt que de s’occuper de la demoiselle. Il l’aida alors à enfiler sa veste, sans prendre en compte les quelques piques qu’elle lui lançait. « Si tu veux que je te laisse tranquille la prochaine fois, tu m’écouteras quand je te dirai de ne pas boire ton verre. » la sermonna-t-il en finissant par la tenir contre lui pour l’emmener jusqu’à la table où se trouvaient ses amis. Surpris, on lui demanda si son amie allait bien, mais Edwin se contenta de dire qu’il devait la raccompagner chez elle en urgence. Il enfila alors sa propre veste, passa son bras dans le dos d’Apollinaria pour la tenir fermement contre lui, glissant le bras de la jeune femme autour de son cou pour lui tenir le poignet et, la gardant contre lui, il s’extirpa des lieux avec délicatesse pour ne pas lui faire mal, vérifiant toutes les cinq secondes si elle était encore consciente. Il ne savait pas où elle habitait et Times Square n’était qu’à quelques rues de son appartement. Il avait donc meilleur temps de l’emmener chez lui et de veiller sur elle, le temps que les effets de la substance s’estompe, quitte à ce qu’elle passe la nuit chez lui.

désolée pour ce monstrueux retard ;__ ;

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Edwin & Apo _ Une fois n'est pas coutume

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