It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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+ and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life

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MessageSujet: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life EmptyMer 16 Jan - 21:46


how to save a life

Dans ma tête, tout semblait éclater. Les examens que je n'avais absolument pas révisé et auxquels j'allais me planter, Hayden qui n'allait pas très bien en ce moment, ma soeur qui était toujours portée disparue, mes cours que j'étais en train de foirer, ma voisine de palier qui m'embêtait à me donner du ragoût tous les soirs alors que je n'en voulais jamais, mon ordinateur qu'il fallait que je change, ma tante qui prenait la tête mais que j'aimais tellement, mon père en taule qui continuait de m'écrire des lettres déprimantes alors que je ne voulais plus avoir aucun contact avec lui, ma mère qui elle, ne donnait aucune nouvelle alors que j'en voulais, et pire que tout : ma soeur, cette putain de soeur qui était ma seule famille pour le moment et qui avait déserté. Qui m'avait laissé seul à New York à tout juste dix-neuf ! Bien sûr, ça faisait trois ans et la plupart du temps, je me fichais d'elle. Je ne pouvais pas passer ma vie à me morfondre sur son départ soudain. Mais on a tous des moments comme ça, où tout ce que l'on a essayé de refouler au fond de nous ressurgit de la manière la plus horrible qui soit. Penché sur mon livre, j'essayai de réviser un peu pour mes examens de demain, mais c'était peine perdue. Je fermai rageusement le livre. J'en avais plus qu'assez de ces foutus sentiments. J'aurais tellement aimé l'oublier, cette sale garce qu'elle était ! Mais je ne pouvais tout simplement pas, parce que c'était ma soeur, que je l'aimais et ce depuis ma tendre enfance, et que c'était ma seule famille. Ma mère n'était qu'une faible et mon père un espèce de violeur ou je ne sais quoi. J'étais plein de colère.

Je me levai et donnai un coup de pied dans mon pauvre canapé. J'avais été très stressé ces derniers-jours et je faisais sûrement une sorte d'overdose. J'attrapai une cigarette, pris mon briquet, ouvris la fenêtre de la cuisine et commençai à fumer. Mais, au lieu de me calmer, cela m'énerva encore plus. Je finis par jeter ma clope dehors alors qu'elle n'était qu'à moitié consumée. Je fis les cents pas dans ma salle. Pendant près d'une heure, je n'arrêtai pas de déambuler dans tout mon appartement, de taper du poing dans la table ou de grogner dès que je passai devant mon bureau et ma pile de travail en retard. Je ne savais pas pourquoi j'étais si en colère. Enfin, si, je savais, mais je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à me calmer. Au bout d'un moment néanmoins, je fis un gros effort et finis par m'asseoir sur le canapé. Machinalement, je repliais mes genoux contre mon torse et posai mon front dessus. Ma gorge se serra, des larmes se mirent à couler doucement. Merde, voilà que je pleurais maintenant, on aura pas vu plus grosse tapette. Rapidement, des sanglots violents se mirent à secouer mon corps. J'étouffai. L'air ne parvenait presque plus à mes poumons, j'étais pris de sanglots qui se transformaient en convulsions, mon corps ne me contrôlait plus. Je compris enfin.

Une crise d'angoisse. J'en faisais beaucoup, régulièrement, mais rarement d'aussi violentes. J'essayai de me calmer et de faire ce que j'avais appris en cours; respirer calmement, penser à autre chose. M'enfin pour faire ça, il faut déjà pouvoir respirer, et justement, je n'y arrivais pas ! Ma tête se mit à tourner et mes mains se crispèrent sur mes jambes. J'allai y passer. J'aurais aimé mourir de façon plus héroïque, mais bon... Dans un dernier élan pour survivre, j'attrapai mon téléphone, posé près de moi, et envoyai un message à Cannelle. Dans mon répertoire, elle était répertoriée comme numéro d'urgence, parce que je savais que si je me sentais mal, elle serait toujours là pour moi et pour m'aider. C'était un ange cette fille, vraiment. Mais là, je me sentais plus que mal; j'étais en pleine crise de panique et je croyais sincèrement que j'allais y passer. "SOS" écrivis-je avec difficulté. Désormais, je n'avais plus qu'à espérer qu'elle se pointe et qu'elle trouve un moyen pour me sauver.

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MessageSujet: Re: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life EmptyJeu 17 Jan - 12:04



Timeö


&


Nastazià




Un, deux, trois, quatre, cinq, six, je continuais de compter dans ma tête à chaque fois que je faisais un abdos en plus. J’essayais de passer le temps, oui, parce que cessait de se droguer, ce n’était pas si facile que cela… C’était même terriblement horrible, et là, tout de suite j’étais limite en train de péter un plomb. Il fallait absolument que je m’occupe que je ne puisse pas penser à la drogue. Faire du sport, manger, fumer, voilà les préoccupations ! Faire à manger aussi ! Il y avait une tonne de nourriture chez moi c’était affolant, je passais mes journées à faire ça… A vrai dire ce n’était pas plus mal, je mangeais enfin correctement ! Même si j’avais pris cinq kilos, au moins je me sentais mieux dans mon corps et c’était tout ce qui comptait… Tant qu’on ne me disait pas de perdre le poids que je venais de prendre ça m’allait… Je me voyais mal faire un régime en ce moment, c’était même carrément impossible… Même si étant devenue très nerveuse, je pourrai perdre facilement. Ce n’était pas bien pour moi. J’étais déjà bien trop mince, la drogue m’avait totalement changé… Soupirant faiblement, je m’étalais sur le sol totalement dégoulinante de sueur avant de passer ma main sur mon front pour chasser les gouttes de transpirations et les cheveux qui restaient collés sur ma peau. Fixant le plafond de mon appartement, je tentais de me détendre tout en faisant craquer mes articulations. J’avais fait plus de quinze séries de vingt. Je devenais totalement folle. Si ça continuait, j’aurai un corps bien trop musclé. Tss. Me relevant lentement, je me mis à sauter pour détendre un peu plus mes muscles avant d’aller en cuisine pour boire un coup. Trois grands verres d’eau bien fraiche, rien de tel pour se désaltérer ! J’avais terriblement chaud. Entendant une sonnerie, je me précipitais alors pour ouvrir le four et en sortir le plat gratiné que j’avais fait avant de faire mon sport. Quand je disais que je passais mon temps à cuisiner, je combinais même les deux activités ! Pour dire… Posant le plat sur la cuisinière pour qu’il refroidisse, je me mis à prendre la grande marmite que j’avais faite ce matin à mon réveil pour en mettre dans des barquettes. Une pour ma sœur, une pour mon frère, une pour Lucy et Marilys. J’allais faire la distribution de nourriture ! Fallait vraiment que je m’occupe après tout ! Remplissant des Tupperware je les fermais avant de les mettre dans des poches. Voilà ! Une bonne douche et je pourrais partir. Entendant mon téléphone sonner, je l’attrapais au vol avant de voir un grand SOS de la part de Timeö. Me figeant sous la panique, je me mis à tourner autour de moi. Qu’est-ce que je devais faire ? Sos… Sos… Il était dans la merde ! Il n’allait pas bien ? Je devais vite faire quelque chose ! Ou était-il d’abord ? Il devait être chez lui ! Oui sinon il me l’aurait dit s’il avait été ailleurs non ? Attrapant une poche de nourriture je courais vers la sortie de mon appartement, clé en main, et sac à main, je claquais la porte la fermant rapidement à clé avant de dévaler les escaliers comme jamais de ma vie.

Sautant les six dernières marches je courais vers ma voiture l’ouvrant à distance avant de sauter dessus. Ceinture mise je démarrais en trombe. J’avais un souvenir d’où il vivait, ça reviendrait bien vite une fois sur la route. Mes doigts se crispant sur le volant je me figeais un instant. Je détestais rouler vite… Mais là… Là c’était un cas d’urgence non ? Oui ! Sans perdre une seconde de plus, je me mis à rouler très vite sur la route, doublant des que je le pouvais. J’en oubliais presque ma phobie, la peur de ravoir un accident. Mais si j’en avais un, cette fois j’étais seule, personne ne mourrait de par ma faute. Une fois dans le Bronx, et surtout une foi devant chez lui, je me garais aussi vite que je pus avant de sortir de la voiture. Les gens me regardaient comme si j’étais folle. Fallait dire qu’une fille en brassière et en leggin ça ne courrait pas les rues. Mais pas le temps de se changer ! Cas d’extrême urgence ! vite, vite je montais à son appartement avant de frapper à la porte. « Tim ?! T’es là ? Tim ?! » Demandai-je en hurlant presque. Je tremblais presque à deux doigts de faire un arrêt cardiaque. Ce n’était pas le moment ! Tentant d’ouvrir la porte, en vint, je me pinçais les lèvres avant de me faire craquer la nuque. Oh grand mot les grands moyens. S’il était en train de faire une crise d’angoisse il ne pouvait pas m’ouvrir… sa porte était fine, et je pouvais y arriver… Je défonçais alors la porte à coup de pied la serrure sautant rapidement. Je lui paierai une meilleure porte… Et accessoirement je prendrai aussi un double de clé ! Posant mes affaires sur le premier meuble qui passait, je courais à la vue de Tim le prenant dans mes bras. « Tim je suis là ! Pardon pour la porte, mais là on s’en fout… » Lâchai-je en le serrant dans mes bras avec force avant d’attraper son visage entre mes mains pour coller nos fronts l’un contre l’autre. « Regarde-moi, regarde-moi s’il te plait… Calme toi, respire profondément, canalise toi sur moi, sur mon regard. Tout va bien, je suis là. Inspire et expire… J’ai de la ventoline dans mon sac… Tu en veux ? » Demandai-je en caressant lentement ses joues avant de glisser mes mains dans ses cheveux. Je tenais à Tim comme à la prunelle de mes yeux. Depuis que nous nous étions rencontré et qu’il s’était ouvert à moi, je ne pouvais plus reculer. J’avais enfin quelqu’un dont m’occuper et non l’inverse…
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MessageSujet: Re: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life EmptySam 26 Jan - 12:53


how to save a life

Pourquoi avais-je envoyé ce message à Nastazia et pas à Hayden ou Basile ? Je ne savais pas vraiment, en fait. Je l'aimais beaucoup, et croyez-moi, c'était plutôt rare chez moi. Parce que je trouve que détester les gens, c'est cent fois plus drôle. Bref, après que ma soeur m'ait lâchement abandonné dans la jungle qu'est New York, j'ai eu besoin de me confier. Je me sentais vraiment pas bien à cette époque. Après l'emprisonnement de mon père et l'abandon de ma mère, c'était Sara qui s'y mettait ! Ça avait été dur à vivre et ça l'est toujours, d'ailleurs. J'aurais pu aller voir un psychologue, qui aurait pu m'écouter et me conseiller, mais sérieusement, vous me voyez avec un type de ce genre ? Non, mauvaise idée. Je ne pourrais pas m'empêcher de lui sortir deux ou trois vannes cinglantes qui lui donnerait des envies de meurtres (uniquement envers moi). Et puis, par un coup du destin/hasard, l'oreille attentive qui m'a écouté, l'épaule où je pouvais pleuré, la bouche qui m'a réconforté, et bien toutes ces parties du corps appartenaient à Nastazia. Elle m'avait toujours inspiré confiance, pour une raison ou une autre. Il y a des gens comme ça où rien qu'à leur façon de se comporter ou de marcher, on peut voir leur caractère dans les grandes lignes. Je suis sûr que je dois ressembler à une espèce de jeune garçon pervers, et bien Nastazia, avait l'air d'un ange pour moi; pour tout avouer, je la considérais un peu comme ma soeur.

Je commençais à avoir vraiment beaucoup de mal à respirer. Je n'avais jamais fait de crise aussi grosse que celle que je faisais actuellement, et c'était horrible. Je voyais la fin arriver, et dans mon esprit, je ne m'imaginais pas mourir ainsi à vrai dire. Pas mourir étouffé sur mon canapé, avec Nastazia derrière la porte de mon appartement. Peut-être est-ce que tout cela avait un rapport avec de l'hyper-ventilation; auquel cas, je serais vraiment mal; et oui, au fond, les études de médecines, c'est pratique pour s'auto diagnostiquer quelque chose. Derrière la porte, j'entendais une voix étouffée mais qui essayait de se faire entendre. C'était sûrement Nastazia, mais malheureusement je ne pouvais pas aller lui ouvrir ou même simplement lui répondre car j'étais très occupé à ne pas mourir. Peut-être que j'exagérais, peut-être que ce n'était qu'une simple crise, mais je n'en n'avais jamais eu de si grosse et je me sentais vraiment mal. Au bout d'un moment, il y eut une sorte d'énorme bruit et je vis Nastazia rentrer dans le salon. Ah, elle avait donc carrément défoncer la porte. D'un côté, ça me faisait chaud au coeur qu'elle se soit fait mal (j'imagine que forcer une porte ne doit pas être chose simple) uniquement pour me sauver, ça voulait dire qu'elle tenait à moi. Et ça, c'était super sympa.

« Tim je suis là ! Pardon pour la porte, mais là on s’en fout… » La jolie blonde se pencha vers moi tandis que je luttais toujours pour retrouver mon souffle. Je n'arrivais pas à croire qu'elle soit venue aussi vite; une chance qu'elle ait eu son portable près d'elle et qu'elle n'ait eu rien à faire de plus important ! Vraiment, je tenais à très peu de gens, voir personne -quoique Hayden, ça m'aurait fait chier qu'il disparaisse- mais Nastazia était précieuse pour moi. Un peu comme si elle faisait partie de ma famille. Vu que je n'en n'avais pas, à part ma tante à qui je pompais tout le fric pour payer mes couteuses études de médecine et que je détestais. C'était la seule à connaître toute mon histoire, et quand je dis la seule, c'est vraiment la seule. Hayden et Basile ne savent pas que mon père est en taule. J'ai honte de lui. Certes, je suis un coureur de jupons et on pourrait me croire un peu macho, mais de là à tabasser une fille ou à tenter de la violer, non quoi. J'avais du mal à croire que ce type était mon père. Nasty, comme j'aimais l'appeler, m'avait toujours soutenu dès que j'allais mal. Comme là, par exemple. Elle me prit le visage entre ses mains et le rapprocha du sien. « Regarde-moi, regarde-moi s’il te plait… Calme toi, respire profondément, canalise toi sur moi, sur mon regard. Tout va bien, je suis là. Inspire et expire… J’ai de la ventoline dans mon sac… Tu en veux ? » J'essayai de concentrer mon regard sur le sien. Elle avait de beaux yeux, d'un bleu magnifique. Plus généralement, elle étai super jolie. Fine, aux cheveux blonds, et avec un air de poupée russe superbe. J'étais sûr que beaucoup de garçons rêveraient d'être à ma place, si près d'elle. Mais moi, je ne la voyais pas comme ça. Je sautais un peu sur tout ce qui bougeait, sauf elle. Jamais il n'y aurait autre chose qu'un amour fraternel entre nous. Ma respiration se cala un peu. J'hochai la tête et elle fouilla dans son sac, pour finalement me tendre sa ventoline.

Je n'en n'avais jamais utilisé, mais étant "apprenti médecin", je savais très bien m'en servir. Je le portai à ma bouche, appuya sur le tube et inspirai. Je répétai ce geste quasiment cinq fois. Normalement, les asthmatiques ne devaient s'en servir que deux fois par jour maximum, mais moi je ne l'étais pas et je me sentais vraiment mal. Au bout d'un moment, je retrouvai un souffle quasi normal, quoique légèrement saccadé. Nasty continuait de passer ses doigts dans mes boucles folles, et ça me rassurait. J'avais l'impression qu'avec elle, rien ne pourrait m'arriver. Au bout d'un moment, je lui demandai : « Pourquoi tu avais de la ventoline ? Tu fais de l'asthme ? » Oui, il n'y avait que moi pour poser de telles questions alors qu'elle venait sûrement de me sauver d'une mort certaine. Je posai ma main sur son épaule. « Enfin, on s'en fiche en fait. Merci beaucoup, Nasty. Mourir d'une façon aussi stupide n'était pas dans mes plans. » Je souris légèrement. Mes remerciements étaient sincères, même si je ne pouvais pas m'empêcher de rajouter une touche d'humour, histoire de détendre l'atmosphère.

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MessageSujet: Re: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life EmptyMar 29 Jan - 10:52



Timeö


&


Nastazià




Dans la vie, on avait des gens auxquels on tenait plus que d’autre. Il nous arrivait de faire des rencontre, parfois banals, parfois sans aucun intérêt, parfois lassant et soulant… Et puis il y avait ce genre de rencontre qui fait que l’on s’arrête sur la personne, on lui porte importance, on s’intéresse et on accroche immédiatement. Il y avait les rencontres qui étaient surement sous le signe du destin. C’était le cas avec Timeö. Cette rencontre que j’avais eu avec lui avait chamboulé ma vie, dans le sens où j’avais enfin quelqu’un dont je pouvais m’occuper. Fini les gens qui se préoccupaient de moi et de mon foutu sort. Aujourd’hui j’avais non pas un but mais deux. Récupérer la garde de ma fille… et m’occuper comme je le pouvais de Timeö, je ne voulais pas le voir souffrir, je voulais qu’il puisse sourire et qu’il soit heureux. Je voulais qu’il puisse continuer de me parler aussi librement et de se confier à moi. Je savais l’écouter et le conseiller, et je voulais lui montrer à quel point je pouvais être une grande sœur magnifique. Même si aucun lien nous unissait, pour moi il était comme mon petit frère et autant dire que ça comptait. Et aujourd’hui le fait qu’il m’envoie un sms en ayant juste marqué help dessus montrait à quel point il comptait sur moi ! Oui il comptait sur moi pour le sauver et lui venir en aide. Pas quelqu’un d’autre mais moi ! Dans un sens j’étais heureuse mais dans l’autre j’avais peur de ne pas pouvoir gérer la situation. Je ne réfléchissais plus, je devais simplement agir, foncer et ne pas hésiter ! Et c’est ce que je fis lorsque je dus défoncer sa porte. Bon je m’étais fait mal, mais j’avais gérer ! Je devais simplement maintenant m’occuper de lui. Si bien, que je lui demandais rapidement s’il avait besoin de la ventoline que j’avais dans le sac. La lui donnant lorsqu’il me fit signe qu’il la voulait, je le laissais faire, le regardant alors inhaler le produit. Caressant lentement ses cheveux je ne le quittais pas du regard attendant que la crise s’en aille. Autant dire que j’étais loin d’être réellement rassuré… « Pourquoi tu avais de la ventoline ? Tu fais de l'asthme ? » Hein ? C’était tout ce qu’il trouvait à dire dans ce genre de moment lui ? Il était sérieux là ? Il venait de faire une énorme crise et il me demandait pourquoi j’avais de la ventoline sur moi. Une personne normale, aurait surement pensé à dire merci, tu m’as sauvé la vie, un truc dans le genre… Pas… ça. J’en restais totalement coït. Il m’avait scié sur place là, enterré et j’en passe tellement j’étais choquée. « Enfin, on s'en fiche en fait. Merci beaucoup, Nasty. Mourir d'une façon aussi stupide n'était pas dans mes plans. » Riant doucement sans pouvoir m’en empêcher, je fourrageais ses cheveux avant de le prendre dans mes bras et le serrer fortement contre moi avant de me mettre à pleurer comme une imbécile. Si je n’avais pas réussi à le sauver quoi ? J’aurai eu l’impression de déjà vu, dans le sens ou le jour de l’accident, je n’avais pas réussi à sauver ma fille, je n’avais rien pu faire, la voyant simplement mourir devant mes yeux… Je ne voulais plus voir quelqu’un mourir sous mes yeux. Plus jamais… Le serrant un peu plus fortement contre moi, je me mis à le bercer en soupirant franchement. Enfouissant ma tête dans son cou, je mis un moment pour déglutir et chasser le spasme qui m’envahissait. Je ne voulais pas craquer devant lui, et lui montrer à quel point ça me touchait profondément. Que ferais-je si je n’arrivais pas à sauver une autre personne ? Je me sentirai tellement… Nulle… Inspirant profondément, je me redressais avant de lui pincer doucement le nez. « Idiot ! T’a pas intérêt à mourir ! Je ferais quoi moi hein ? » soufflai-je en soupirant faiblement avant de me relever doucement en essuyant bien mes joues. « J’en ai toujours car il m’arrive de faire des crises… Et ma fille était… asthmatique… » soufflai-je en allant chercher mon téléphone pour chercher les pages jaunes sur le net. « Je vais appeler… Un serrurier ? Non… Un menuisier pour faire remplacer ta porte… Tu veux que je te serve un verre d’eau ? À manger ? Il faut que tu manges un truc sucré, je ne veux pas que tu restes comme ça… » soufflai-je en m’approchant de lui pour poser ma main sur son front pour voir s’il n’avait pas de fièvre au cas où. Je ne voulais laisser passer aucun truc suspect, je m’en voudrais trop si j’oubliais quelque chose et qu’il lui arrivait une merde par la suite…
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MessageSujet: Re: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life EmptyMer 6 Fév - 17:52


how to save a life

Si j'avais été une personne normale, je me serais jeté sur Nastazia en la remerciant infiniment de m'avoir sauvé. Or, comme je suis sûrement le mec le plus bizarre de la ville, je lui avais simplement demandé pourquoi elle avait de la ventoline. Enfin, c'est la première chose qui me soit venue à l'esprit, pour une raison que j'ignore. Sans doute est-ce une déformation professionnelle; mes études de médecines et les milliers de noms de médicaments divers que j'essayais tant bien que mal de retenir depuis deux ans me donnaient des réflexes étrange, comme par exemple me demander l'utilité de cette ventoline pour Nasty. Si il y avait bien quelque chose que les cours m'avaient appris, c'était que la ventoline pouvait parfois s'avérer dangereux si des personnes non-malade en prenait. Pas que vous puissiez mourir en en prenant, non non, quand même pas, mais vous pouviez faire une crise d'hyperventilation ou avoir les poumons en feu pendant des semaines. Ce sont des cas extrêmes, bien sûr, mais je tenais à Nastazia et je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je lui en toucherais deux mots, la prochaine fois.

Parce que, oui, je devais bien l'admettre, ce n'était pas le moment de me demander où et comment et pourquoi s'était-elle procuré ce truc. Je la remerciais -à ma façon- de m'avoir rendu un si merveilleux service et elle fourragea ma touffe de cheveux bouclés en me prenant dans ses bras. D'habitude, je n'aimais pas spécialement qu'on me tripote la choucroute comme si je n'étais qu'un vulgaire mouton -on pourrait me décoiffer ! (comme si j'arrivais à coiffer cette toison) - mais quand c'était elle qui le faisait, c'était différent. Je trouvais que c'était un geste adorable, un peu comme sa signature. Moi, je me contentais simplement de la prendre dans mes bras. Elle était si petite et si frêle...! La jolie blonde ressemblait à une poupée de porcelaine qui pourrait se briser au moindre choc. Quand on la voyait, on avait toujours envie de la protéger. Je ne faisais pas exception. Nous restâmes un long moment comme ça, assis dans le canapé, dans les bras de l'autre. Ma tête calée dans son cou, je respirais longuement l'odeur de son parfum. Je n'avais aucune idée de son nom, mais il sentait très bon; il avait des notes de fruits délicieux qui m'apaisaient. Je me sentais déjà beaucoup mieux, même si ma respiration e faisait encore hésitante parfois. Puis elle se redressa et me pinça doucement le nez. Je souris. « Idiot ! T’a pas intérêt à mourir ! Je ferais quoi moi hein ? » me reprocha-t-elle en riant doucement. Qu'est-ce qu'elle ferait sans moi, je ne savais pas trop, mais qu'est-ce que je ferais sans elle... Sûrement rien ! Elle avait toujours été là pour moi et elle était un peu comme le tabouret sous mes pieds quand une corde me tient le cou.

« J’en ai toujours car il m’arrive de faire des crises… Et ma fille était… asthmatique… » Ah, c'était donc ça. Sa fille. Elle m'en avait déjà parler plusieurs fois. La gosse était décédée dans un accident et Nasty n'avait pas pu la sauver. Personne n'aurait pu, d'ailleurs; mais je savais combien elle s'en voulait d'avoir échouer. J'avais eu beau la réconforter en lui disant que de toute façon, l'issue aurait été a même, elle faisait toujours la sourde oreille à ce sujet. Je ne savais pas vraiment ce que ça faisait de perdre un être proche, vu qu'aucun de mes proches n'étaient pour le moment décédé, mais j'imaginais que ça devait être douloureux. Peut-être que ça ressemblait à la disparition de ma soeur; dans mon esprit, elle était morte. Aucune nouvelle depuis trois ans, pas un sms ni une carte, pas une signe de vie, rien. Son corps se trouvait sûrement dans une forêt sombre près de Las Vegas à l'heure qu'il était. Je saisis la main libre de Nasty tandis que de l'autre, elle cherchait quelque chose sur son portable.

« Je vais appeler… Un serrurier ? Non… Un menuisier pour faire remplacer ta porte… Tu veux que je te serve un verre d’eau ? À manger ? Il faut que tu manges un truc sucré, je ne veux pas que tu restes comme ça… » continua-t-elle en posant sa main sur mon front. Elle se souciait énormément de moi et dans un sens, ça me touchait. « Je n'ai pas de fièvre » la rassurai-je en souriant faiblement. Je n'avais pas chaud et n'étais pas dans un état comateux. « Mais, euh... Je viens bien un sucre. Et un verre d'eau. Si je mange quelque chose, je risque de dégueuler ce que j'ai mangé depuis ma naissance » Oui, j'étais un garçon super classe, mais mon estomac était en train de danser le Gangnam Style dans mon ventre et c'était pas super agréable. « Je suppose que la porte est dans un piteux état... Ça te gênerait de... passer la nuit ici ? J'ai pas envie... enfin, tu vois » continuai-je. Je n'osais pas le dire, mais j'avais un peu peur de refaire une crise et que Nasty ne puisse pas venir me secourir.


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MessageSujet: Re: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life EmptyLun 11 Fév - 14:15



Timeö


&


Nastazià




J’étais fière, oui fière de moi. Pourquoi ? tout simplement parce que j’étais utile à quelqu’un mais surtout parce que j’étais parvenu à venir aussi vite que possible pour venir en aide à celui qui m’avait confier plus ou moins sa vie. Timeö. C’était surement stupide de penser de la sorte mais j’étais contente d’avoir réussi à arriver à temps et surtout de pouvoir être si importante pour quelqu’un. On ne contacte pas quelqu’un au hasard dans ce genre de moment. Je n’aimais pas voir mes amis en détresse ou bien même en danger et autant dire que je m’inquiétais pour lui. Le fait qu’il puisse rire alors que tout allait mieux à présent ne m’enchantait guerre non plus. Je ne pouvais pas rire dans ce genre de condition. J’avais déjà perdu Camilya sans avoir pu la sauver… alors j’osais à peine imaginer si je n’avais pas pu sauver Timeö je m’en serais voulu toute ma vie… Sincèrement… Posant lentement ma main sur son front, je tentais de voir s’il avait de la fièvre tout en annonçant que j’allais appeler quelqu’un pour la porte que j’avais au préalable défoncée pour pouvoir lui porter secours. La prochaine fois, je ferai faire un double de la clé oui ! Même si prévoir une prochaine fois faisait plus froid dans le dos qu’autre chose… « Je n'ai pas de fièvre » Souriant faiblement, je le regardais longuement avant de me relever. Je n’aimais pas le voir dans cet état-là. J’étais bien trop protectrice envers ceux que j’aimais, certes ce n’était pas nouveau mais tout de même. Timeö ne méritait pas tout ce qu’il était en train de vivre… Personne ne méritait de vivre des moments si durs de toute façon. A moins d’être totalement masochiste, ce que je doutais, on aimait tous avoir une vie heureuse et sans encombre. « Mais, euh... Je viens bien un sucre. Et un verre d'eau. Si je mange quelque chose, je risque de dégueuler ce que j'ai mangé depuis ma naissance » Hum charmant tout ça ! Plissant le nez, je sentis mon estomac se contracter rien qu’à l’idée d’imaginer la scène. Et pourtant dieu seul sait à quel point j’en ai ramassé du vomis en ayant élevé deux filles… « Je suppose que la porte est dans un piteux état... Ça te gênerait de... passer la nuit ici ? J'ai pas envie... enfin, tu vois » Tournant un vague regard vers la porte, je me mis à rire doucement. La porte était en effet dans un piteux état et je me choquais moi-même pour avoir cassé la porte de la sorte… C’était limite désolant de voir qu’avec mon corps frêle j’avais pu faire une chose pareille… J’allais avoir un sacre bleu mais je m’en foutais, c’était la vie de Timeö qui avait été en jeu… alors… On ne réfléchit plus dans ces moments-là ! « bien sûr, je vais dormir ici, j’enverrai un message à mon frère et ma sœur… » soufflai-je doucement en filant à la cuisine pour lui préparer son verre d’eau avec un morceau de sucre que je posais sur la table basse à côté du canapé. Une fois fait, j’appelais rapidement une personne adéquate pour venir réparer la porte, voir même, carrément la remplacer. Je donnais les données exacte de Timeö avant de raccrocher et de venir m’assoir sur le canapé à côté de lui. « J’ai apporté à manger dans le stress tu le crois ça ? J’étais en train de cuisiner et je venais de finir mon sport avant que tu ne m’envoies le message… Je me surprends moi-même à avoir pris une barquette de bouffe…Tu devais bosser aujourd’hui ? Aller quelque part ? Tu veux que j’annule pour toi ? » Demandai-je doucement en ébouriffant alors ses cheveux le sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life + and i would have stayed up with your all night, had i known how to save a life Empty

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