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Brother & sister against the world [Tallulah]

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MessageSujet: Brother & sister against the world [Tallulah] Brother & sister against the world [Tallulah] EmptyJeu 24 Jan - 19:49


TALLULAH & LUKAEL


Avachit dans mon canapé, je zappe sans grande conviction sur les boutons de la télécommande. Rien de bien intéressant au programme. Je me demande d'ailleurs pourquoi je paye le câble – autrement dit deux-cent-cinquante chaines en plus – puisque ce sont toujours les mêmes stupidités qui sont diffusées. Bon, je dois reconnaître que je n'ai jamais eu le courage non plus de parcourir la liste de chaines jusqu'au bout. Ouais, je commençais à avoir une sérieuse crampe au pouce à force d'appuyer sur la flèche descendante. Poussant un long soupire j'attrape mon paquet de cigarettes posé sur la table basse et m'en allume une. Mauvaise habitude que j'ai là. Je fume depuis que j'ai quinze ans, un paquet me durant trois jours au grand maximum. Il serait grand temps que je réduise la dose si je ne veux pas aller retrouver mon paternel au fond du trou plus vite que prévu. Face à cette pensée dès plus sordide, mes muscles se crispent. Sourcils froncés, je me résigne donc à écraser le mégot à moitié consumé dans le cendrier. Me décidant enfin à lever ma carcasse, je me dirige vers la salle de bain afin de prendre mes médicaments contre l'hyperactivité. Déjà qu'en temps normal je suis une vraie pile électrique, une boule de nerfs ambulante, alors si je ne prends pas ma dose quotidienne de pilule rouge, je serais la réincarnation de l'ouragan Katrina. Cependant, bien que je sois d'un naturel joyeux et extraverti, là je ne suis pas particulièrement d'humeur. Mon père étant décédé il y a tout juste un an, j'ai encore beaucoup de mal à accepté la chose. Evènement qui est arrivé beaucoup trop rapidement à mon goût, sans parler de tout ce que cela a entrainé coté « révélation de secrets de famille ». Un an que je n'ai pas adressé la parole à ma mère depuis que j'ai appris que mon père n'était pas celui de Tallulah. Peut-être que je ne suis pas concerné directement mais je ne supporte pas le fait qu'elle nous ait caché une chose pareille. Ca me fait tellement mal pour ma soeur. D'ailleurs lorsque nous avons appris la nouvelle, on aurait dit que c'était moi le concerné. Ma soeur était aussi calme qu'une vache hindoue et moi j'étais rentré dans une colère noire. Mon impulsivité et le fait que je m'emporte très vite sont mes deux grands défauts. Je n'arrive pas à me maitriser, surtout lorsque cela concerne ma soeur. Oui, je la surprotège en permanence c'est plus fort que moi. Tallulah est le seul être le plus cher à mes yeux alors je pense qu'il est tout à fait normal que je me comporte ainsi. Au pire si cela ne lui plait pas, elle ne se gène pas pour me le faire savoir. Bref, une fois arrivé dans la pièce décorée d'un carrelage blanc, je fouille dans l'amoire à pharmacie à la recherche de mon médicament. Une fois ma pilule avalée je referme la porte et là c'est le drame. « AAAAAAAAAAAAAAAAH !!! » Une araignée. J'hurle tel un échappé d'asile et m'enfuis rapidement de la pièce que je qualifierai de « zone à risque » à présent. Si il y a bien quelque chose que je déteste sur cette terre – hormis ma mère – ce sont les araignées. Rien que de me remémorer l'image de cette horreur qui me fait des frissons. Une fois dans la pièce principale je cherche parmi les nombreux cartons qui remplissent mon salon, celui qui contient mes affaires de dessin. « Bordel il est où ce machin ?! » M'énervais-je en éventrant tout les cartons. Après quelques minutes de recherche intensive je trouve enfin mon objet tant convoité : de la laque. Non pas que je me travestisse tous les samedi soir en Pamela, mais cela me sert principalement pour fixer le crayon ou le fusain lorsque je dessine. Arme en main, je retourne dans la salle de bain, prêt à affronter la bête. J'ai beau avoir vécu en Afrique du Sud, j'ai toujours été terrorisé par ces bestioles à huit pattes. Je trouve cela tellement dégueulasse. Sans la moindre once de pitié, j'appuie sur le petit bouton et laisse la laque s'évaporer sur l'intrus. La technique de la laque est une méthode que j'ai exploité par pur hasard. Un soir à Pretoria j'avais pris la laque de ma petite amie – c'est la première chose qui m'était passée sous la main – et avait tué l'araignée de cette manière. Elles ne peuvent plus bouger car elles sont collées et en même temps elles meurent asphyxié. Simple, mais efficace. Rassurez-vous je ne suis pas un psychopathe qui torture les animaux. Bien au contraire je les adore. Sauf ces sales bêtes noires qui grimpent partout. « Crève sale garce ! » M'exclamais-je, constatant que cette dernière était entrain de lâcher prise. Ma salle de bain allait empester la laque mais tant pis. Soudain le bruit de la sonnette me coupa dans mon action. Heureusement, je peux dès à présent quitter la pièce tranquille. Elle ne risquera pas de bouger. Je me dirige donc vers la porte d'entrée et ouvre cette dernière. « Salut ! Entre. » Dis-je à ma soeur en me poussant sur le coté afin qu'elle entre dans l'appartement. « Fais pas attention au bordel... » Un an que je suis là et toujours autant de cartons qui prennent la place. « Tu vas bien ? Je suis content de te voir. »


(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Brother & sister against the world [Tallulah] Brother & sister against the world [Tallulah] EmptyJeu 24 Jan - 21:56



LUKAËL & TALLULAH

❝ brother and sister against the world ❞

Il arrive parfois un stade où nos passions ne nous servent plus à se vider l'esprit. Tallulah était arrivé à ce point où, malgré les heures entières qu'elle passait à jouer de la musique ou à écrire, elle n'arrivait pas à se sortir ses problèmes de la tête. Il faut dire qu'elle n'avait pas été ménagée ces temps, entre le départ d'Andrea, son "fuis moi je te suis" avec William, la crise cardiaque de ce dernier, l'absence de son meilleur ami... La belle africaine ne savait plus vraiment sur quel pied danser, déstabilisée par le tournant que prenait sa vie, malgré elle. Pour la première fois depuis longtemps, elle avait la salle impression de ne plus avoir de contrôle sur son existence. Les jours se succédaient et elle était obligée de subir ce que le destin lui affligeait sans qu'elle ne puisse trouver un moyen de s'échapper de l'impasse qui semblait se dresser devant elle. Et dieu sait combien elle avait besoin de contourner ces obstacles, ne serait-ce qu'une fois, pour pouvoir faire redescendre la pression qui ne se faisait que s'accumuler en elle. Elle avait déjà essayer, en vain. Seule, en s'isolant dans son monde musical. En compagnie de ses amis, sans pour autant retrouver l'habituel sourire qui décorait son visage de porcelaine. Au final, elle avait donc appelé son meilleur ami à la rescousse, lui demandant de rentrer à New York de manière détournée, en lui affirmant avoir besoin de lui alors qu'elle était à deux doigts de fondre en larmes, isolée dans un couloir de l'hôpital attendant qu'on lui donne des informations sur l'état de santé de William qui avait été emmené suit à sa crise cardiaque. Mais là encore, alors qu'Enzo était venu au plus vite de ses capacités pour l'aider, elle ne sentait plus cette flamme qui l'habitait intérieurement en temps normal. Comme si quelque chose en elle s'était brisé.

C'est ainsi qu'elle décida de se retourner vers la personne qui la connaissait le plus sur cette planète, à savoir son frère. N'ayant qu'un an et quelques mois de différences, les deux jeunes Wellington avaient grandi avec une alchimie qui leurs était propre et qui n'avait que s'intensifier d'année en année, et ce malgré la séparation qu'ils avaient vécue lorsque l'aînée était partie faire le tour du monde avec leur mère. Mais alors pourquoi ne pas avoir fait appel à lui dès le début s'ils s'entendaient si bien que ça et si Lukaël avait généralement le pouvoir de la calmer ? Simplement parce qu'elle avait atteint un stade où elle ne voulait plus l'embêter avec ses histoires. Il était à New York comme elle, ce depuis une année, et il était temps qu'il vole de ses propres ailes sans qu'elle ne lui tire dans les pattes en ramenant tout à sa personne. Son frère était peut-être venu aux États-Unis dans le but premier d'être à ses côtés afin que, tous les deux, ils puissent traverser le décès de leur père et la terrible révélation qui avait suivi concernant Tallulah, mais la jeune femme ne voulait pas l'emprisonner. La Big Apple était une chance incroyable pour lui, pour qu'il fasse à son tour connaître son talent, et pour cela, elle devait lui laisser l'espace dont il avait besoin. Et ce n'était pas en venant lui quémander de l'aide pour ses petits soucis personnels qu'elle lui permettrait de s'épanouir de son côté.

Et pourtant, après plusieurs jours d'hésitation, elle avait fini par se rendre chez lui, dans le quartier de Greenwich Village. Il restait son frère et, même si elle ne comptait pas lui parler immédiatement de ce qu'elle traversait, elle restait dans le droit de lui rendre visite. Surtout que cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas revus, la blondinette ayant été plutôt occupée à se changer les idées coûte que coûte en travaillant sur son nouvel album ou pour sa fondation. Mais ce jour là, elle comptait bien passer l'après-midi avec Lukaël, ce qui expliquait donc pourquoi elle se retrouvait sur le pallier de sa porte, son sac à main et un sachet plastique contenant des pots de glace en main. Lorsqu'elle sonna, il ne fallut que très peu de temps pour que la porte ne s'ouvre et que son cadet apparaisse dans son encadrement. « Salut ! Entre. » Lui adressant un premier sourire plutôt maigre, la blondinette ne se fit pas prier et entra donc dès l'instant où il se décala pour la laisser passer. Immédiatement, son regard fut attiré par les cartons qui traînaient encore ici et là dans les coins de pièces, un an après son emménagement. Il s'empressa d'ailleurs de lui glisser un mot à ce propos : « Fais pas attention au bordel... » Souriant un peu plus, Tallulah tourna sur elle-même pour faire face à son frère -qui, malgré qu'il soit plus jeune qu'elle, devait bien faire une tête et demi de plus qu'elle- et lui lança un regard faussement exaspéré. « Oh crois-moi, je m'y suis habituée en un an ! » lui répondit-elle sur le ton de l'exacerbation. Mais elle fit vite de lui adresser un clin d'oeil, signe qu'elle n'en tenait réellement pas rigueur. Après tout, s'il aimait vivre au milieu des cartons, tant mieux pour lui. Cela restait son appartement, c'était donc à lui d'en choisir la décoration -qui était, certes, spéciale sur ce coup et certainement due à de la flemmardise. « Tu vas bien ? Je suis content de te voir. » La question piège venait alors si vite ? Bien évidemment, questionner son interlocuteur de la sorte était une des premières choses à faire dans une conversation. Mais Tallulah était prise au dépourvu et ne voulait pas lancer le sujet sur la table maintenant. Ainsi, elle contourna la question et se contenta de hausser les épaules en souriant à son frère. « Je suis contente aussi. » déclara-t-elle tout de même, sincère. Le revoir lui faisait du bien, comme toujours. Lukaël avait toujours eu ce pouvoir apaisant sur elle et elle ne regrettait finalement pas d'être venue. Finissant par se débarrasser de sa veste pour la délaisser sur le dossier du canapé, la demoiselle reconnut soudainement une odeur étrange qui semblait s'échapper d'une pièce jointe. Reniflant l'air, elle fixa ensuite son cadet en haussant les sourcils. « C'est quoi cette odeur ? De la laque ? » Elle avait évidemment reconnut cette effluve chimique qui sortait généralement de sa bombe pour fixer une coiffure mais que son frère utilisait en général pour tuer les petites bêtes qu'il craignait, à savoir les araignées. Tallulah avait toujours trouvé cette phobie très drôle et n'avait jamais manqué une occasion de se moquer gentiment de son frère, ce qu'elle ne rata évidemment pas une fois de plus. « T'as vraiment une araignée au plafond toi hein. » lança-t-elle en retenant un rire, plutôt fière de son jeu de mots. Puis, consciente qu'elle risquait de l'entendre lui reposer sa question, elle s'empressa de trouver un nouveau sujet à aborder. Elle tendit alors le sachet plastique à Lukaël en lui adressant un large sourire exagéré. « Tiens, je t'ai apporté de quoi manger. » La crème glacée était loin d'être le plat le plus sain et nourrissant de la planète, mais c'était ce que les deux Wellington avaient pour habitude de manger lorsqu'ils passaient du temps ensemble à discuter de leur vie respective. Un petit rituel qu'ils avaient mis en place durant leur enfance et qui tenait beaucoup au coeur de la jeune femme.
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