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Rafaello & Alexa ▬ I need someone help me.

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MessageSujet: Rafaello & Alexa ▬ I need someone help me. Rafaello & Alexa ▬ I need someone help me. EmptyMar 5 Fév - 22:00


I need someone help me.


L. Rafaello Viscenti & C. Alexa Baker


L'après-midi avait été tranquille. N'ayant rien d'autre à faire et ne voulant pas se retrouver à nouveau seule à regarder la télévision toute la journée, Alexa avait pris l'initiative de faire les courses, pour une fois. Une fois son jean délavé et son pull rouge enfilés, elle avait attaché ses cheveux en une tresse et était partie, laissant un mot sur le frigo à l'attention de ses colocataires au cas l'un d'entre eux aurait eu l'idée de venir la rejoindre. Mais aucun d'entre eux n'eut cette idée ou du moins, elle ne les croisa pas. Elle rentra donc à la maison, non sans avoir fait un long détour par la galerie marchande du magasin avant, et chercha un emplacement pour garer sa voiture. À Brooklyn, en début de soirée, cela lui prit plusieurs minutes. Et enfin, elle attrapa l'un des trucs les plus lourds pour le ramener à l'appartement, à savoir, l'un des packs de bières acheté, à la base, pour Luke mais qu'elle l'aidait parfois à boire. Seulement, le pack en question n'arriva jamais jusqu'au foyer d'Alexa et elle non plus, d'ailleurs.

En effet, alors qu'elle arrivait près de la porte d'entrée de l'immeuble, la rouquine avait aperçu une silhouette masculine postée non loin de la dite porte. Silhouette qui lui disait quelque, mais à laquelle elle ne fit -pas assez- attention. Ce ne fut que lorsqu'elle fut devant le boîtier où elle devait entrer le code que les choses dégénérèrent pour elle. Une main inconnue passa près de ses yeux pour remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Évidemment, Alexa abandonna l'idée de taper le code et se tourna pour apercevoir qui était avec elle. Et là, ce fut le drame. Si elle avait reconnu la silhouette un peu plus tôt, c'est qu'elle ne connaissait que trop bien la personne à qui elle appartenait. Il s'agissait d'une homme, un peu plus âgé qu'elle, fin et à l'air malade. Autrefois, lui et Alexa étaient sortis ensemble, puis elle avait découvert qu'il se drogué et il l'avait menée sur cette pente dangereuse qu'est le marché de la drogue en l'obligeant à aller acheter ses doses. Et enfin, Alexa avec rencontré quelqu'un qui l'avait aidé, un dealer , certes, mais il était également devenu son ami avec le temps et surtout, il avait aidé la rousse à trouver le courage de témoigner contre son petit-ami, l'envoyant ainsi en prison. Du moins, jusqu'à ce qu'il revienne la hanter, un soir d'hiver, devant sa porte de son immeuble. « Comme on se retrouve ! Alors comme ça, tu n'as même pas déménagé ? T'es un peu idiote quand même. » Une remarque prononcé d'une façon tellement effrayante selon Alexa, qu'elle lui glaça la sang. Effrayée, elle tenta de reculer, d'un pas, puis de deux et... La main du jeune homme attrapa son bras, le serrant beaucoup trop fort. Étouffant un « aïe », elle essaya tant bien que mal de se libérer de cette emprise, jusqu'à ce qu'elle lâche le pack de bière sur l'un des pieds de son ex, dans un bruit de verre cassé. Ce qui eut au moins l'avantage de le forcer à la libérer et provoqua une vague d'insultes de la par de garçon. Et quand elle croisa à nouveau son regard, elle y vit une telle rage qu'elle hésita un instant à se jeter sur le boîtier pour y entrer le code et rentrer avant de s'apercevoir qu'elle n'aurait sûrement pas le temps de rentrer et qu'elle serait ainsi enfermée avec son ex drogué à l'intérieur. Elle se jeta donc sur son second choix. À savoir : courir comme une folle dans l'espoir de le semer sans trop savoir où aller.

Ainsi, elle se retrouva à courir jusqu'à en perdre haleine dans les rues de Brooklyn. Et elle tourna dans tellement de ruelles inconnues que lorsqu'elle s'arrêta enfin, elle ne savait même pas où elle était. Sa première réaction fut d'attraper son téléphone pour joindre Luke, son colocataire, meilleur ami et même un peu plus que cela. Malheureusement pour elle, il devait être occupé car il ne décrocha ni à son premier appel, ni aux quatre suivants. Enfin, elle abandonna l'idée de l'avoir directement pour lui laisser un message. « Allô Luke ? C'était Alexa... J... Je crois que j'ai des problèmes... Encore. Tu pourrais me rappeler quand tu auras mon message s'il te plaît. Je... Crois que... Je vais attendre que tu rentres à la maison pour rentrer aussi. Je t'adore, à tout à l'heure. » Elle raccrocha et se tourna à la recherche du nom de la rue, mais au lieu de ça, elle aperçu à nouveau la silhouette de son ancien copain au bout de la rue. Effrayée, elle reprit sa course jusqu'à ce qu'elle aperçoive une bâtisse qu'elle connaissait pour être celle de l'ami qui l'avait autrefois aidé à se débarrasser du drogué : Rafaello. Elle traversa donc la rue et se jeta sur la porte à laquelle elle tambourina en priant pour qu'il soit là. Parce que s'il était absent, elle était vraiment mal, cette fois.


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MessageSujet: Re: Rafaello & Alexa ▬ I need someone help me. Rafaello & Alexa ▬ I need someone help me. EmptyLun 11 Fév - 2:35



Alexa & Rafaello


Le temps que je passais à l'appartement, représentait une véritable torture pour moi. Parce que, bien souvent, je le passais en compagnie d'Annalyssia. En sachant que j'appréciais -un peu trop- la jeune femme, il y avait de quoi se demander pour quelle raison je considérais ce temps, comme une torture. Mais la raison était tout à fait simple à vrai dire. Le fait était que je tentais encore et toujours, de nier et de fuir l'attirance que j'éprouvais pour elle. Sa situation était déjà bien assez délicate comme cela, sans qu'on y ajoute des sentiments de ma part, à son encontre. Mieux valait qu'elle ne sache rien, même. Parce que je craignais qu'elle ne soit plus du tout à l'aise en ma compagnie et doive donc supporter une tension qui ne manquerait pas de s'installer à l'appartement. Bien plus difficile que celle qui était déjà là. Or, je savais qu'elle avait bien assez de mal à tout gérer, comme cela. Elle ignorait si elle avait ou non une famille qui l'attendait quelque part. Elle ne savait pas si elle était ou non en couple, si elle avait un emploi ou était encore étudiante. Et c'était pour tout ça, que je ne pouvais tout simplement pas accepter de faire quoi que ce soit et de tenter ma chance avec elle. Et puis ce n'était pas comme si ma vie me permettait d'avoir une relation sérieuse avec qui que ce soit. Autant être conscient de tout ça dès à présent. J'ignorais ce qu'il en était de son côté. Et avec un peu de chance pour tous les deux, elle n'éprouvait absolument pas la même chose pour moi. Même si l'idée était assez décevante quand même, il n'en demeurait pas moins que c'était la meilleure chose qui puisse être. Ca m'éviterait, de mon côté, toute tentation qui serait évidemment mal venue. Jusqu'à maintenant, il me semblait que je m'en sortais plutôt pas mal. Je n'avais jamais commis le moindre faux pas. J'espérais donc qu'elle ne s'était rendue compte d'absolument rien. Je voulais croire que, si ça avait été le cas, elle m'en aurait déjà parlé. Elle me semblait suffisamment à l'aise pour cela. Mais peut-être me trompais-je après tout. Peut-être que je ne voyais que ce que je souhaitais voir finalement. C'était bien possible. On aime forcément voir uniquement ce qui nous arrange. Même si ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. Parce que la déception une fois retombé sur Terre, est d'autant plus puissance et douloureuse. Je savais que j'allais être blessé, quand bien même je faisais tout pour ne pas m'attacher. Je ne contrôlais déjà plus rien. Et c'était bien pour ça que chaque journée en sa compagnie représentait une véritable torture.

Et pourtant ce jour là, elle n'était même pas là. Comment pouvait-ce dont être une torture ? Tout simplement parce que c'en était une également, quand elle était seule au dehors et moi dedans. Je m'inquiétais pour elle à m'en torturer les méninges. Je ne pensais qu'aux milliers de choses qui pourraient, malheureusement, lui arriver. Surtout après la façon dont nous nous étions rencontrées. Après qu'elle se soit faite agresser dans une ruelle sombre de la ville. Pas de quoi être rassuré pour un sou, évidemment. Malgré tout, il fallait que je prenne sur moi. Parce que je ne pouvais tout simplement pas me mettre à la harceler de questions, de coups de fils, de sms et j'en passe. Ou même pire que ça, lui interdire de sortir. Même si j'étais en quelque sorte son sauveur, je n'avais aucun droit sur elle. Et surtout pas celui de l'empêcher de vivre. La vie continuait pour tout le monde. Y compris pour elle, malgré son amnésie qui l'handicapait grandement dans tout ce qu'elle faisait. Bref ... J'étais donc là ... Seul à l'appartement, à m'inquiéter pour elle et à tourner en rond, comme un lion en cage. Tout ce que j'espérais, c'était qu'elle rentre avant que moi même je ne doive partir, pour aller vendre dans la rue comme je le faisais tous les soirs. En attendant, je me tournais les pouces, me rongeais les sens, faisais les cent pas, faisais un peu de ménage puis recommençais. Rien qui puisse réellement m'occuper l'esprit. Du moins pas autant que je l'aurais souhaité. Pour vaincre l'ennui, je passai même un coup de fil qui dura deux longues heures, à ma petite soeur. Mais à peine avions nous raccrochés, que je m'ennuyais déjà. C'était mal tout ça ... Tellement mal que je sois déjà autant attaché à une jeune femme qui ne se connaissait même pas elle même. J'en étais donc là de mes réflexions (qui n'étaient pas bien différentes de celles que j'avais d'ordinaire), lorsque de puissants coups furent frappés à ma porte. Je sursautai tant j'étais perdu dans mes pensées et levai le regard que je posai sur la porte, comme si je tentais de comprendre pourquoi on y frappait. Et surtout, pourquoi avec autant de vigueur. Finalement, je me levai et la gagnai. La personne qui frappait là semblait pressée. J'arquai les sourcils de surprise, quand je vis Alexa sur le pas de ma porte. Elle ne semblait pas au mieux de sa forme. Par réflexe, je fouillai l'extérieur du regard, cherchant quelqu'un ou quelque chose. « Y'a quelque chose qui va pas ? » Lui demandai-je en reculant d'un pas, pour lui laisser la place pour entrer.

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