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i'm so sorry

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MessageSujet: i'm so sorry i'm so sorry EmptyMer 23 Jan - 15:05

i'm so sorry
Skye & Basile

Il se l'était répété. Il avait été le plus stupide, le plus borné, le plus aveugle, le plus débile, ignorant... En bref con. Le plus con des hommes dimanche dernier. Pourquoi avait-il été si ingrat pour se comporter ainsi, il y avait plusieurs choses qui ne tournaient pas rond chez lui. Pas une maladie. Enfin si on peut appeler l'amitié comme une maladie. Basile devait souffrir du syndrome de l'amitié. Mais après mure réflexion, un ami digne de se nom, proche ou non, n'aurait pas réagi comme cela, même avec Skye la tempête. Il avait dû s'emporter et laisser sa colère exploser, d'ordinaire il n'était pas vraiment colérique et s'énervait seulement pour les choses qui en valaient la peine mais là cela l'avait dépassé. Imaginer la blonde portant le bébé d'un autre homme provoquait en lui des frissons d'horreur. La tempête ne le motivait pas plus que cela, l’australien la regardait dans mon appartement avec Heaven, ils commentaient assez souvent cette catastrophe. Il appréciait beaucoup Heaven, il avait toujours été d'un grand secours, toujours là pour lui même si il ne le demandait pas. Il avait même accepté de co-habiter chez lui, avec lui – cela va de soi – le temps de se reconstruire une toute autre vie. Vraiment, il ne remercierait jamais assez son ami de l'avoir prit sous son aile et il espérait bientôt pouvoir lui rendre la pareille, comme tout ami.

Basile s'en était voulu, il avait réfléchit à ses actes. Un, deux, trois jours. Il n'avait que peu dormi ses derniers temps, il était trop remué et la tempête l’empêchait totalement de fermer l'œil avec le vent violent qui glissait contre les parois des immeubles et donc du sien. Malgré tout cela, il se rendait au travail sans se plaindre – il n'était pas du genre à se plaindre – et bien heureusement pour lui, le travail de laveurs de vitres lui était épargné en ce temps pluvieux. Alors ce matin, il avait réfléchit pendant une heure entière et s'était enfin décidé de prendre son portable et d'envoyer un message à Skye. Son cœur battait de plus en plus fort dans sa poitrine à chaque lettre ajoutée. Il redoutait qu'elle refuse... Il soupira et observa pendant cinq minutes, hésitant, sur la touche "envoyer". Un SMS d'une simplicité presque idiote. « Skye. Pour me faire pardonner, tu peux venir chez moi cet après midi. Je comprendrais que tu ne veuilles pas mais j'arriverai à dormir si tu viens. Basilic. » Et il fit une rapide prière au bon Dieu – qui n'avait pas vraiment été de bon conseil jusque là – et se mit à ranger l'appartement. Du moins, ce qui pouvait être rangé. On disait souvent que les appartements de garçons sont en désordre mais celui de Basile et de Heaven était simple et rangé, ce qui était assez étonnant.

Basile tourna en rond quelques instants. Il se stoppa et fit un rapide tour des lieux du regard. Tout semblait parfait : appétitifs sur la table, poussière faite, aspirateur passé, vitres propres – et il en connaissait un rayon sur les vitres propres, CD's rangés et classés. Bref, il ne voyait rien qui pouvait sembler louche. Heaven surgit dans la pièce. « Hey, dis donc t'as encore fait le ménage toi ! T'attends quelqu'un ? » Le bouclé se retourna, neutre. Il répondit à son ami. « Eh bien oui, enfin si elle accepte... C'est Skye, tu sais ? On s'est engueulés dimanche donc voilà... » Il eut l'air gêné de devoir dire cela, mais le visage de Heaven se fendit d'un large sourire encourageant. « D'accord je vois... J'vais vous laisser de toute manière je dois aller bosser alors bonne chance ! » Il lui fit un clin d'œil avant de traverser la pièce et de partir aussi vite qu'il était arrivé, tel un coup de vent. Basile ne fut pas perturbé par cette brève entrevue mais son stress monta d'autant plus lorsque le jeune homme découvrit la réponse de Skye, elle disait oui ! Son cœur s'emballa et il remercia à nouveau le bon Dieu de l'aider. Son anxiété monta d'un cran et il partit se doucher et se changer.

Sortant de la douche, il se planta devant son miroir, au dessus du lavabo. Basile se regarda, chaque trait, chaque mèche de cheveux mouillés. Comment avait-il fait pour plaire à Eurydice, il n'était pas d'un beauté fatale avec ses fossettes et ses larges sourcils. Il resta longuement ainsi, en oubliant de se contempler à nouveau, il laissait aller ses pensées. Il était troublé d'avance, il avait encore le temps de se préparer avant l'arrivée de Skye mais il doutait. Encire et encore. Ses sentiments étaient trop étranges envers la blonde, il l'aimait vraiment beaucoup et il ne supporterait pas de la perdre, il n'expliquait tout de même pas sa raison de jalousie le dimanche, du moins c'est ce qu'il avait fait ressortir. L'australien ne savait plus où il en était mais il se refusait catégoriquement à l'idée qu'il puisse éprouver des sentiments très profonds pour la délicate américaine. Il avait tout de même songé bon nombre de fois à cette éventualité et il s'était dit : "si mon cœur s'emballe dès que je la vois, et que je la trouve semblable à la plus parfaite des femmes ; je serais amoureux d'elle". Il attendait patiemment le verdict pour être plus vigilent dans ses futurs actes et tenter de ne pas la blesser de toutes les manières possibles, en particulier par les mots et ses réactions. Toujours devant son miroir, le brun tenta de chercher au plus profond de son esprit les mots qu'il pourrait dire à Skye. Se contenterait-il du simple "pardon, j'ai été un vieux con" ou de grandes paroles plus brutes ? Tout dépendrait de son petit cœur.

Le jeune homme se décida enfin de quitter la salle de bain pour aller s'habiller convenablement. Il se décida sur un vêtement ample, qui faisait un peu classe avec un pantalon noir. Il ne prit pas la peine de se sécher les cheveux, il se les étaient secoués et ils séchaient très souvent dans l'appartement. Il ne voulait pas la décevoir, c'était sans doute sa pensée principale, il ne voulait pas lui faire plus de peine qu'il n'en avait déjà fait. Ses hormones étaient à dure épreuve en ce moment et il se doutait qu'il ne lui faudrait qu'une dizaine de secondes pour qu'elle commence à hurler et qu'une claque vienne atterrir sur sa joue, il ne rejetait pas cette option. Mais cette fois si il allait songer chaque mot et tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire quoique se soit. C'était pour le bien de tout le monde. Il n'avait pas parlé de ses inquiétudes à Heaven, enfin de ses sentiments en évolution à l'égard de Skye, le français devait avoir bien assez de soucis à gérer comme cela, avec son obtention toute fraîche, et ils ne s'étaient pas beaucoup parlés depuis dimanche Basile c'était renfermé sur lui même pour songer à tout cela, aux paroles de son amie qui résonnaient tel un coup de couteau dans la poitrine. Leurs paroles avaient été sanglantes et même s'ils étaient très proches, ils désiraient le meilleur pour l'autre et il avait raté sa chance de la remercier pour l'avoir soutenu lors de la mort d'Eurydice. D'ailleurs, en parlant de celle ci, il se rappellerait toujours du regard de la tante de celle ci à son enterrement, comme si elle lui reprochait sa mort, de l'avoir empêchée de monter dans l'avion et que le crash n'aie pas eut lieu. Il n'était pas superman et têtue comme une mule, Eury avait tout planifié pour ne pas qu'ils aient à se dire au revoir. cela avait fait un nouveau coup de poignard dans sa poitrine et il se rappellera de son ahurissement devant le message. Puis est parvenu l'accident et tout son monde s'était écroulé.

La sonnette le tira totalement de ses pensées, il était plongé dans ses réflexions depuis bien trop longtemps et n'avait pas vraiment vu le temps filer. Basile fit un soubresaut avant de se reprendre et se diriger vers la porte à grands pas, pourtant sa démarche trahissait son état intérieur, il était mort de peur. Il jeta un rapide coup d'œil à travers l'œil de boeuf, au cas où cela aurait été Heaven rentré trop tôt, mais il aurait eut les clefs... Il secoua la tête. Il reconnu une tignasse blonde, juste les cheveux. L'australien souffla un bon coup avant d'appuyer sur la poignée et d'ouvrir à Skye avec un grand sourire qui traversait son visage. Son cœur n'avait fait qu'un bond dans la poitrine et avait comme raté un battement. « Salut Skye ! Je suis vraiment content que tu aies accepté de venir. » Il se décala de quelques pas pour qu'elle puisse franchir la porte et ferma celle ci avant d'aider la jeune femme à retirer sa veste. « Ça va la tempête dehors ? » S'inquiéta-t-il.
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptySam 26 Jan - 22:35

Dimanche, dimanche, non pas le dimanche ! Je ne sais pas si ça fait la même chose à d'autres, mais quand je suis un jour de la semaine, je me demande toujours ce que j'ai fait une semaine avant. Et quand je suis en vacances, ce qui s'était passé lord des vacances des années antérieures. Comme une sorte de mise au point dans mon calendrier cérébrale. Il doit y avoir tellement de connexions qui chauffent en même temps, là-haut, que je me demande comment je fais pour ne pas perdre face à certains moment. Mon horloge interne ressent toujours le besoin d'être bien réglée et en ce moment ce n'était pas vraiment le cas. J'avais passé une semaine assez atroce, plus que d'habitude du moins. J'étais partie dans tous les sens et avais encore plus perdu mon clame que d'habitude. Oui on m'a dit, les hormones, ça doit être ça, mais pourquoi donc ? J'ai vraiment pas envie de perdre la face, comme ça, devant tout le monde. Je me dis juste qu'il faut tenir, mais je hais paraître vulnérable devant les autres, je déteste ça. Mais ça vous arrive pas d'être arrivé à un point où vous avez simplement envie de tout déballer, tout lâcher ? Ça m'était arrivé devant Aaron, mais bon ce jour là je n'étais pas non plus très fière, j'avais tout de même un peu trop abusé sur l'alcool juste avant. Tout cela pour dire qu'on était dimanche et que cela ramenait forcément à la semaine dernière. Ou la dernière répétition du groupe, enfin répétition, c'était vite dit. En général on s'envoie toujours des messages pour se dire qu'on s'y rejoint bien le lendemain à Jamaïca, ou encore qu'on attend l'autre,... Là nos journaux de conversations étaient restés silencieux. J'avais pas mal épié mon téléphone pour voir si je n'avais ne serais-ce qu'un message de Basile. Car avec moi en tant que tête de mule j'étais sûre de ne pas être la première à céder à la tentation de taper sur le clavier de ce petit appareil noir.

Je ne fus pas la première à avoir cédé à cette tentation. Connaissant bien Basile, je savais qu'il n'allait pas tenir longtemps. Mais j'avais l'impression que les choses avaient changées entre nous. C'était peut-être dû à mon annonce peut-être trop subite pour lui, qu'il avait dû encaisser cash sans demander réparation. Ou bien encore moi qui pense que le monde a changé depuis que je suis dans cet état. Dans tous les cas, je suis plus vraiment alaise, alors que j'ai pertinemment besoin d'avoir de l'assurance. Comme une sorte de couverture, que d'autres appellerait ma carapace. Ceci étant dit, recevoir un message de lui, alors que je n'avais pas levé les pouces, c'était comme savourer une des petites victoire, comme si une des choses de ma liste que j'avais prévue venait de se rayer, comme si j'avais réussi à deviner que ce dernier allait m'envoyer son petit message pour m'inviter chez lui. Je m'attardais un peu sur son message comme songeuse. Voulait-il me voir pour qu'on répète, qu'on parle, par simple invitation entre un ami et son amie, ou je ne sais pas. En fait je savais que je n'avais pas envie d'une seule et unique chose, qu'on se prenne la tête. Je ne sais pas quand il vivait chez moi, avant de partir chez Heaven, soir à peine quelques jours, on s'entendait bien, et bien sûr je pétais toujours des câbles. Pareil pour les répètes. Mais j'ai envie de dire que ces petits dérapages dans ma vie font parti de moi. Après j'avais pas envie qu'il commence à me parler du bébé, à être aux petits soins, ... Je suis têtue, je suis chiante, j'ai tous les défauts du monde, je suis pas polie, je suis pas franchement des plus fémininse, je fais pas attention à moi, je mange jamais, je suis vulgaire,... j'ai rien a envier. Et pourtant je me dis juste qu'il faudrait simplement que j'arrête de tout vouloir contrôler, lâcher prise, que ça m'aidera, qui sait ? Ça pourra peut-être m'aider.

Je répondis d'un simple oui, un peu perplexe par la situation, essayant de dégager une certaine émotion du message de Basile. « Skye. Pour me faire pardonner, tu peux venir chez moi cet après-midi. Je comprendrais que tu ne veuilles pas mais j'arriverai à dormir si tu viens. Basilic. » C'est lui qui s'excuse, encore... Alors que c'est de moi qui tout est parti, je ne peux jamais m'abaisser à ça, il y a des jours j'ai envie de lui en foutre une pour qu'il descende de son petit nuage et qu'il affronte la réalité, mais sa réalité et surement moins erronée que la mienne. Qui de nous deux doit vraiment redescendre sur terre ? Je passais le reste de la journée à glander, comme j'avais fait dès-lord, jusqu'à me dire qu'il serait vraiment bon que je bouge un peu. Je me mise debout, mis mes bottes et pris un gros manteau pour vaincre la tempête au-dehors. Ce matin je me sentais comme la belle au bois dormant, allongée sur mon lit, attendant patiemment que le temps passe, sauf que je n'attends aucun prince. Ce midi j'étais plus comme le capitaine Haddock, mais lui, c'est mon modèle au quotidien, je songe bien me mettre à la pipe, avec une panoplie complète et mon caractère de chien, on pourra peut-être s'y laisser prendre non ? Alors que là, j'étais plus comme Giselle, à chercher une échappatoire, car je ne savais plus exactement si le coeur m'en disait d'affronter seule, cette tempête hivernale, alors que je me sais bien au chaud et sûre de tout contrôler du haut de mon petit studio à Manhattan. Je me mise donc en route, avec assurance et en même temps prudence. Quand il fait froid, j'ai cette impression d'être un yéti, lourd, qui avance à deux à l'heure.

Le chemin fut de courte durée, mon esprit devait être trop embrumé, à songer à la réalité de la suite. Ce qui allait pouvoir se faire, pouvoir se dire. Ce que j'avais vraiment envie, ce que je ne savais plus. J'étais dans tous mes états depuis que j'avais quitté mon nid douillet. Je n'aime pas sortir à nu, je me sens désarmé, c'est affreux. J'aime pas qu'on me dicte ma vie, ce que j'ai à faire, ou non. J'ai seulement envie de réaliser un jour mes rêves et pouvoir être fière de moi, sentir un soutien quelque part aussi ne me ferais pas de mal. Je suis aussi trop indécise sur mes décisions, et alors que tout pouvait rouler pour moi, je me lance dans un groupe de musique arrivé en deux secondes, je lance ma propre marque, j'ai presque fini mon stage, et je vais mettre au monde un petit. Trop de choses pour moi en une seule année. Est-ce que je supporte bien ce pays, avec ses personnalités qui sont trop diverses à mon goût et dont la plupart me tapent sur le système ? J'étais sur le pas de la porte, encore hésitante à sonner, je fis quelques ronds devant la porte, dans la neige, me demandant encore pourquoi j'avais accepté. En fait cette rencontre ne me mettait pas vraiment alaise. Je n'étais pas 'd'attaque'. J'avais trop réfléchi, et j'avais simplement envie de tout lâcher, à cause de la pression que je sentais sur mon dos. J'étais spleenétique, c'est cela spleenétique... Dans un élan je montais les quelques marches, avant d'appuyer franchement sur la sonnette. Un bruit retentit à l'intérieur de la demeure d'Heaven, qui devait être totalement hors de mes moyens, et de ceux de Basile aussi d'ailleurs. Il ne mit pas longtemps avant de faire son apparition sur le pas de la porte. À sa vue je me sentais mal, il n'avait pas changé, en une semaine c'était normal. Il avait juste fait un effort plus prononcé quant à sa tenue par rapport à d'habitude. Il me fit son fameux grand sourire, celui avec toutes ses dents, le plus sincère possible. Je lui fis un petit sourire en coin, car à la vue de celui-ci, cela m'amusait. Je regardais Basile avant de baisser la tête un peu chafouin, des milliers de questions me passaient par la tête, et je sentais mes jambes tressaillir. « Salut Skye ! Je suis vraiment content que tu aies accepté de venir. » Il était sincère, j'ai peu vu Basile abattu ou sans un manque de sourire, du moins avant un certain passage dans sa vie qui l'avait totalement abattu, mais j'en ai trop dit dessus auparavant. Il se décala sur le côté et je franchis le seuil de son palier, il m'aida à ôter mon manteau comme un vrai gentleman pleins d'attentions, et j'enlevais mes chaussures toutes neigeuses en prenant soin de ne pas mouiller toute l'entrée. Basile sentais la douche, il avait fait beaucoup d'efforts avant que j'arrive, la maison était nickel, et lui parfaitement propre. Je me sentais un peu de trop dans cette atmosphère chaleureux, enfin, je n'avais pas envie qu'il se donne tant de mal pour moi. Une maison rangée et clean, et un Basilic tout luisant. « Ça va la tempête dehors ? » Que d'ironie. Il faisait un temps de chien, mais je crois que les sports d'hiver me manquaient, je n'avais pas encore songé à partir cette année, mais bien que je sois grognonne de nature, je ne l'étais pas lorsqu'il y avait de la neige. « Tu rigoles ?! Il fait un temps magnifique, les flocons sont fabuleux, et on n'est pas obligé d'aller au travail tant que tout en sera pas dégagé. Puis l'air est frais et revigorant, on a presque l'impression que la ville est moins sale quand on voit tout ce blanc, un peu comme ici d'ailleurs. Non je suis aux anges vraiment ! » j'étais en train de m'extasier comme une gamine sur le plancher en essayant de regarder ce que je voyais encore de neige à l'extérieur.
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyLun 28 Jan - 20:58

I'm lying in the ocean, singing your song,
Je repose sur l'ocean, chantant ta chanson,
Ahhh, that's how you sing it ?
Ahhh, C'est de cette façon que tu la chantes ?
Loving you forever, can't be wrong.
Je t'aimerai toujours, ça ne peut pas être néfaste.


***

Il ne fallait pas que Basile perde le contrôle comme il s'était laissé emporté hier, il ne voulait pas encore se mettre Skye à dos, cela aurait fait trop pour lui, perdre à nouveau la jeune fille serait un nouveau déchirement dans sa poitrine. Peut-être que la blonde en comprenait pas ce qu'il traversait, cela serait assez compréhensible après tout. Il jouait avec le feu s'il lui disait ses rares reproches sur elle comme par exemple cette non-compréhension envers ses problèmes, il était très mal psychologiquement et était tout meurtri à l'intérieur de lui même, pourtant il faisait bonne figure et dissimulait ses émotion derrière son faux sourire. Tant de vide et de tristesse était en lui, jamais il n'en avait ressenti autant? la mort de son père n'était rien à côté de cela, et seul Heaven avait été là pour le soutenir. Peut-être Skye un peu, mais elle était là quand Eurydice avait appelé pour son départ rapide, alors il était logique qu'elle ait été là pour le réconforter. Basile ne savait plus quoi songer des comportements des autres vis à vis de lui. Presque aucun de ses proches n'avaient été là, sauf ses soeurs qui l'avaient soutenu à distance et Heaven et pour finir Skye. L'australien pensait cela un peu injuste ; il venait tout juste de perdre sa femme et ses deux jumeaux et la blonde ne portait pas réellement d'attention à ce vide total ; certes elle n'avait jamais vécu cela mais tout de même, il fallait y aller doux avec le petit coeur tout mort j'ai nommé : Basile Donald Chalmondly, l'homme au sourire effacé et à l'humour envolé.

Comme à son habitude, Basile allait être le plus doux des hommes et être serviable. Il aimait se sentir gentil et offrant, il avait l'impression que les gens lui rendraient ce qu'il leur donnait, mais c'était seulement ce qu'il pensait, cela marchait autrement dans ce montre cruel. Il pensait que les gens seraient plus réceptifs mais tout ce monde est plein de cruauté et d'égoïsme. L'égoïsme ne gênait pas particulièrement le brun, mais sauf quand cela le nuisait. Il désirait par dessus tout le meilleur pour ses amis, il était altruiste cela faisait certainement partie de lui, une de ses qualités. Basile était ce genres de personnes qui faisait passer ses amis et tout ceux qui l'entourait avant lui, même s'il allait en endurer les conséquences, l'australien devait certainement se sentir comme un héros et cela l'aidait à aller mieux vu l'état pitoyable dans lequel il était pour le moment. C'était sa philosophie ! Donc aider les gens lui permettait de se sentir mieux, mais avec Skye ce n'était pas du tout pareil vu qu'elle refusait catégoriquement toute aide de qui que se soit, ce qui était assez problématique car les seules intentions de Basile envers Skye sont de l'aider de toutes les manières possibles, surtout avec la grossesse qui s'annonçait... effroyable.

All my friends ask me why I stay strong ?
Tous mes amis me demandent pourquoi je reste forte ?
Tell 'em : when you find true love it lives on,
Je leur répond : quand tu trouve le grand amour; c'est pour toujours,
Ahhh, that's why I stay here.
C'est pour ça que je reste.

***

Ses sentiments étaient on ne peut plus flous envers Skye, il ne savait pas du tout où il en était ; amoureux ? amitié ? Mais surtout, était-ce réciproque ? Malheureusement, Basile doutait fortement que dans tous les cas ce qu'il éprouvait à l'égard de Skye était réciproque et ce n'était pas du tout comme avec Eurydice. Avec la belle brune tout avait tout de suite accroché entre eux ; dès le moment où elle lui avait atterrit dans les bras à cause d'un jeu vidéo trop "bougeant", ils s'étaient échangés leurs numéros et à peine un an plus tard, la voilà en cloque et mariée. Ils étaient heureux et partageaient des moments de bonheur fous. L'australien doutait que se genres de moments seraient partagés avec la blonde, mais une chose était sûre désormais, il se l'était persuadé : il était amoureux d'elle. La mort de son ex-femme avait dû être révélatrice, le destin peut-être ? mais celui ci est tellement cruel...

Skye venait de la neige, ses bottes étaient trempées de flocons et de boue. La pauvre, elle allait encore péter un câble. C'est fou comment Basile anticipait. Il la reçu comme une Lady, lui retira sa veste, l'invita à s'installer. Il s'était simplement inquiété pour elle, lui demandant si la tempête n'avait pas été trop désagréable et il s'en était voulu intérieurement de ne pas lui même être allé chez la jeune femme, mais il aurait fallu que se soit elle qui l'invite, et il savait qu'elle en aurait été incapable. « Tu rigoles ?! Il fait un temps magnifique, les flocons sont fabuleux, et on n'est pas obligé d'aller au travail tant que tout en sera pas dégagé. Puis l'air est frais et revigorant, on a presque l'impression que la ville est moins sale quand on voit tout ce blanc, un peu comme ici d'ailleurs. Non je suis aux anges vraiment ! » Le jeune homme al regarda incrédule quelques secondes et commençait à deviner qu'elle pétait un câble dès son entrée ; les hormones, du moins il l'espérait franchement. Un soupire inaudible qu'à ses oreilles s’échappa de ses lèvres et il conduisit Skye dans son salon. « Bon, bah voilà, t'es jamais venue ici il me semble... bref. Ici pas de neige pour t'extasier au moins... » Commença-t-il en tentant de détendre l'atmosphère avec le peu d'humour qui lui restait. Mais l'australien eut plus peur de contrarier son amie qu'autre chose alors il commença la conversation. « Y'a des biscuits, si tu as soif je peux aller te chercher de l'eau. » Dit-il simplement, neutre. Néanmoins il était nerveux. Il s'installa dans le fauteuil en face de celui de Skye et entreprit de commencer ses excuses, il était le plus sincère possible, vu qu'il s'en voulait terriblement, ses agissements avaient été totalement déplacés car il ne s'agissait pas de sa vie mais de celle de la blonde, et libre à elle d'en faire ce qu'elle en désirait. Il se sentait comme Jiminy Criquet qui se serait gouré en quelques sortes,a voir été trop loin dans sa conscience. mais en même temps il avait été courageux comme Robin des Bois de dire tout ce qu'il avait sur le coeur à propos de ce qu'il pensait concernant la grossesse de la blonde. Et pour finir, il avait été démoli de ses actes, comme Mulan, s'étant fait passer pour un homme, se croyant à la hauteur, sans l'être réellement, étant démasquée. « Bon écoute. Je tiens à m'excuser, je suis vraiment trop stupide, j'ai agit égoïstement. C'est ta vie et tu décides c e que tu veux avec, j'aurais pas dû m'en mêler, j'ai fait qu'envenimer la chose. »


1093 mots '-'
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptySam 2 Fév - 20:13


Pourquoi a-t-on toujours l'impression que les choses n'évoluent jamais comme on aimerait qu'elles évolues ? Il doit toujours y avoir des ambiguïtés ou de petits incidents de parcourt, en fait on était bien avant, enfin je vois pas pourquoi il faut que tout change du tout au tout comme a du jour au lendemain, ou en peu de temps. Mais il est si facile que tout change en une seule seconde, vraiment, c'est cela qui est horrible. On se pense intouchable, alors qu'on est si vulnérable au fond. Il suffit de regarder ce qui était arrivé à Eurydice qui avait détruit Basile, cela et d'autres choses... Pourquoi il faut que les points de vues changent, qu'on devienne plus matures, on serait resté gosses, ça serait plus simple non ? Pas de prise de tête, juste vivre dans la moment présent, comme si de rien n'était, à la Carpe Diem quoi. Je me dis sans cesse que ma vie est belle, mais il faut m'avouer, que je la trouvait plus simple à Ottawa, et que je me torture toujours l'esprit à vouloir être une fille, qui en réalité je ne suis pas. Me montrer forte, intouchable, sombre, alors qu'en vérité j'ai envie d'exploser et de pleurer. Je ne sais pas vraiment si c'est les hormones qui me mettent dans cet état là, et dans ce cas, dans peu de temps je serais de nouveau moi. OU alors si c'est ce que je suis vraiment qui remonte à la surface... Je veux pas être vulnérable, je veux pas être écroulé, mais je me sens tellement torturé parfois. J'ai du mal à faire le bilan de ma vie, professionnellement c'est pas si mal, mais j'ai beaucoup de mal seule et personnellement c'est un gros point d'interrogation qui se dessine en face de moi. Je pense trop, je réfléchis trop, je me torture trop,... s'en est trop en fait. Voilà ! Ce bébé est-ce vraiment une bonne idée ? Je sais pas non parce que c'est neuf mois où je vais galèrer et rien recevoir en échange, car les pauvres ont peu d'argent, et je ne fais pas ça pour l'argent, et oui car ça va combler deux personnes. Enfin après c'est moi qui me sens mal et totalement désorienté. Rien que là maintenant, je me pointe chez Basile, je lui dis que j'aime sincèrement la neige, et lui ne me crois pas, car j'ai pas l'impression qu'il me connait joyeuse ou folle. C'est quoi mon problème à la fin, qu'elle étape j'ai loupée ?

« Bon, bah voilà, t'es jamais venue ici il me semble... bref. Ici pas de neige pour t'extasier au moins... » J'étais un peu vexé de ce qu'il venait de me répondre, je veux bien comprendre que je passe pour une tête de cochon en permanence, mais il y a bien des choses dans cette vie qui me rendent, folle, mais dans le bon sens du terme. J'avais l'impression qu'on ne pouvait pas me croire si je disais que je suis comme une gamine face à de la neige, parce que pour la plupart, la neige c'est 'nul', ça ne sert à «'rien', mis à part bloquer une partie de la ville. Je m'assis dans un fauteuil dans le salon, tout en contemplant la maison, pour essayer d'en savoir un peu plus sur le propriétaire. Je ne connaissais pas Heaven, le gars qui l'avait accueillit, Basile ne m'en disait aucun mal, mais je n'allais pas vraiment vérifier si ce qu'il me disait été vrai. J'étais simplement heureuse pour lui de le savoir entre de bonnes mains. « Y'a des biscuits, si tu as soif je peux aller te chercher de l'eau. » Me fit-il très attentionné, pour une fois, cela ne me faisait rien, j'essayais de relativiser les choses. « Oh non merci ne te dérange pas, je n'ai pas envie de grand-chose tu sais. » Je marquais une courte pause avant d'enchaîner : « Dis donc Basile tu me sors le grand jeu, tu t'es fait tout beau, et je sens bien que t'as passé un bout de temps au ménage, que me vaut toute cette attention ? » Lui demandais-je amusé. J'étais assez posée, ni énervée, ni nostalgique. Pour le moment cela allait, je voulais garder les pieds sur terre pour le moment. Basile prit place dans le fauteuil juste en face du mien avant de dire un peu nerveux ? « Bon écoute. Je tiens à m'excuser, je suis vraiment trop stupide, j'ai agit égoïstement. C'est ta vie et tu décides c e que tu veux avec, j'aurais pas dû m'en mêler, j'ai fait qu'envenimer la chose. » je détournais al tête laissant échapper un soupire. Mais pourquoi j'en avais déjà marre ? Parce qu'il s'excuse pour un truc qu'il ne devrait pas ? Parce que je me suis faite attendre avant qu'il ne daigne m'envoyer un message, alors que rien n'est de sa faute ? Il y a des jours, j'aimerais que tout soit plus simple, mais c'est au-delà de mes forces. Je veux pas qu'il se sente coupable d'un truc auquel il n'a rien fait, vraiment rien, juste s'être inquiété.... et moi, avoir pété un câble... Je me retournais face à Basile, baissant le regard au moins une bonne dizaine de fois avant de ma lancer enfin. « Non Basile arrêtes, s'il te plait. Je... Pourquoi tu t'excuses d'un truc où tu n'as rien a te reprocher ? Hein dis-moi ? C'est moi qui me suis mal comporté et là tu vois, c'est encore toi qui t'excuses, c'est moi l'égoïste, c'est moi la fautive, je veux pas, que... tu te sentes coupable pour des trucs dont tu n'as rien fait, à part t'inquiéter. Mais tu sais que ça m'énerve, tu sais que je ne mérite aucune attention, et pourtant, toi tu m'en apporte, pourquoi ? »
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyDim 17 Fév - 17:15

I've been hating everything everything that could have beenn could have been my anything.
Now everything's embarrassing

Basile avait une sensation vraiment très étrange qui s'était emparée de lui, vraiment, il ne savait plus quoi penser. Il était persuadé d'éprouver des sentiments plus que fort à l'égard de Skye mais à vrai dire, cela lui semblait totalement impensable. En si peu de temps, pour lui ce n'était pas possible. L'amour venait naturellement et pour Eurydice il l'avait sentit, et cela dès le premier regard lorsqu'elle lui était tombée tans les bras et que par cette chute, tout c'était enchaîné positivement jusqu'à arriver à ce mariage et à ces éléments qui étaient venu positivement pour la jeune fille mais très négativement pour le jeune homme. Skye n'était pas le genre de Basile, même si parfois l'amour peut nous conduire sur des chemins totalement décalés à notre habitude, il ne voyait pas comment il pouvait tomber fou amoureux d'une belle blonde rebelle qui faisait de la musique avec lui. Tout cela n'avait aucun sens pour lui, il était vraiment trop tôt pour tirer des conclusions et il ne voulait pas faire de gaffes et tomber sur la mauvaise personne. Pour Basile, Skye était une très bonne amie et comme toute les amies, il leur arrivait de s'engueuler pour trois fois rien, surtout qu'ils se voyaient régulièrement et pas dans les meilleures conditions alors forcément cela ne pouvait qu'aggraver leur relation. Du moins, il appréciait vraiment Skye non pas car elle était vraiment difficile à vivre mais pour sa simplicité d'esprit et sa manière différente de voir les choses. Elle avait l'esprit très critique et était d'une franchise déroutante, elle était vraiment un grand mystère pour lui, plus encire qu'Eurydice. Mais bon, non, il fallait qu'il se reprenne totalement en main, il n'avait pas de sentiments pour la blonde, du moins il était encore trop tôt pour le juger. Que cette histoire était compliquée mais si simple au fond, ce n'était que son esprit qui était un peu à la bourre à cause certainement des évènements des mois précédents mais il fallait qu'il se remette pour enfin avoir les pieds sur terre, il avait l'impression de ne plus contrôler ses mots et de ne plus être lui même, comme si son âme était partie et avait emporté principalement la joie et vivre, le sourire et le coeur. Cela l'énervait. Basile avait l'impression d'être une coquille totalement vide. Parfois, il avait la sincère impression de retomber en enfance, même si la sienne n'était pas des plus enviables, rien que le fait d'être innocent le comblerait. Mais cela était tout à fait impossible, personne n'a jamais eu la possibilité de remonter le temps rien que pour quelques secondes. Un faible soupire s’échappa des lèvres du jeune homme.

Skye sembla un petit peu vexée des paroles de Basile à propos de la neige, après tout elle avait légèrement pété un câble en arrivant chez lui en parlant de la neige comme s'il s'agissait d'une bénédiction de Dieu ou autre, bref. Encore une fois il avait dit les choses de travers, heureusement que la jeune femme n'avait pas répondu à ce qu'il lui avait fait remarqué. Il se pinça machinalement discrètement pour se punir lui même d'être aussi stupide et d'avoir dit des choses qui auraient pu être supprimées de la conversation. Le jeune homme installa Skye dans son salon et aussitôt tenta de se rattraper. « Oh non merci ne te dérange pas, je n'ai pas envie de grand-chose tu sais. » Malgré tout il se dirigea vers le cuisine qui se trouvait près du salon. Alors qu'il franchissait la porte, la blonde lui demanda malicieusement. « Dis donc Basile tu me sors le grand jeu, tu t'es fait tout beau, et je sens bien que t'as passé un bout de temps au ménage, que me vaut toute cette attention ? » Il s’appuya contre le cadre de la porte et lança à son tour un regard malicieux à l'intention de la jeune femme, jouant avec ses sourcils pour faire comprendre qu'il ne dira rien. Il lâcha le cadre et se rendit pour de bon dans la cuisine et sortit de l'eau fraîche et posa quelques biscuits ainsi que des verres et les posa sur son plateau avant de rejoindre à nouveau son invitée dans le salon. L'australien posa le tout sur le table basse et servit les deux verres, puis il s'installa et sentit le stress lui monter, ses mains se nouaient. Les aveux sortirent enfin et il se sentait un peu plus libre, le coeur plus léger. La jeune femme sembla très perturbée des paroles du jeune homme et après avoir laissé un grand blanc elle se décida enfin à lâcher. « Non Basile arrêtes, s'il te plait. Je... Pourquoi tu t'excuses d'un truc où tu n'as rien a te reprocher ? Hein dis-moi ? C'est moi qui me suis mal comporté et là tu vois, c'est encore toi qui t'excuses, c'est moi l'égoïste, c'est moi la fautive, je veux pas, que... tu te sentes coupable pour des trucs dont tu n'as rien fait, à part t'inquiéter. Mais tu sais que ça m'énerve, tu sais que je ne mérite aucune attention, et pourtant, toi tu m'en apporte, pourquoi ? » Il était vrai que sous ce point de vue, il semblait gentil, alors que sous son point de vue il s'obstinait à être le fautif de la dispute. Il baissa à son tour son regard et ses mains se nouèrent de plus belle. « Je.. Je sais pas... C'est ce que font les amis, non ? » Proposa-t-il. « Tu es du genre à te débrouiller toute seule mais là cette épreuve, tu auras besoin de quelqu'un pour t'aider. » Assura-t-il. Basile en était sûr, vu l'état dans lequel Eurydice avait été, il n'osait même pas imaginer Skye une seconde. « Tu me pardonnes ? » Demanda-t-il, hésitant. Le bouclé prit ensuite son verre et le porta à ses lèvres et bu quelques gorgées du breuvage frais avant de le reposer sur la table.
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyDim 3 Mar - 10:49


Au fond je suis quoi ? Non mais vraiment ? Je ne sais même pas qui je suis et je veux qu'on me perçoive comme ce que je ne suis pas. Lâcher prise, lâcher prise. Pourquoi cela me semble si difficile, si impossible, pourquoi je ne peux pas simplement faire ce que je redoute le plus. Je suis continuellement sur la défensive, j'ai parfois envie de craquer. Des fois quand je suis seule chez moi, je m'allonge sur mon lit, je me passe chaque épisode de ma vie un à un, dans un écran blanc environnant. Le calme est maître. Je suis de marbre. Je reste calme, sereine, et du tout au tout, je change, je me mets à pleurer comme une gamine, parce que je me sens incomprise, mais incomprise des autres, mais surtout de moi-même. Pourquoi rien n'est vraiment simple ici ? Je me retrouve toujours à faire n'importe quoi, me retrouver n'importe où. Quand j'ouvre les yeux je me dis simplement 'merde'. Je calme mes nerfs sur tellement de choses, la musique, ma machine à coudre et depuis peu, Basile. En règle général, je peux m'énerver facilement, ça c'est sûr, mais bon ça passe rapidement. Je me rappelle de la soirée à l'occupy, on avait passé une excellente soirée, du moins jusqu'à ce coup de téléphone. Et après j'avais comme l'impression qu'on c'était quitté en se rapprochant. On se prenait la tête tout le temps alors qu'avant, il n'en était pas comme ça. Je passais mes nerfs sur lui, pour un oui ou pour un non, c'était totalement insensé, pourquoi lui ? Je ne sais pas. C'était pourtant un garçon adorable, une des plus adorables que je connaisse. Et pourtant j'avais réussi à en faire mon 'souffre douleur'. Alors qu'au fond, même si ça n'en parait pas, c'était bien lui le plus à plaindre de nous deux, mais ça ne me semble pas clair. Je dis toujours que j'ai souffert côté coeur, mais lui c'est bien pire, marié, avec une femme enceinte, qu'il aime éperdument, et du jour au lendemain, veuf. Et après c'est encore moi qui me plains de ce que j'ai pu vivre avec Aaron. En fait, je sais ce que je suis une égoïste, voilà tout. Basile est si attentionné, vraiment, un garçon adorable, pas mon genre, mais plus sincère que d'autres que je connais depuis plus longtemps. c''est un peu comme un de mes opposés, et pourtant, on est là aujourd'hui, tous les deux. Et c'est lui qui baisse la tête, lui qui se fait pardonner. Parfois j'ai envie de le remontrer, lui dire, mais réveille toi, toi aussi pète un câble, mais je ne sais pas si je me fausse les idées en me basant sur mon régime de vie.

Il se posa dans l'encadrement de la porte, en me faisant un regard plein de malice, me montrant bien qu'il n'allait pas répondre à ma question. J'essayais de me détendre, de vider ma tête, pour vivre plus amplement le moment présent. J'avais réussi à garder le sourire pour le moment c'était une bonne chose. Et je n'avais aucune nausée. Pour le moment tout était calme. Mais j'étais tout de même mal alaise. Après mes mots il baissa la tête. J'avais envie de la lui prendre et de la relever, en lui disant 'ce n'est pas à toi de le faire'. « Je.. Je sais pas... C'est ce que font les amis, non ? » Je penchais la tête sur le côté et lui fis un petit sourire en coin. Il était tout bredouillant, et lui aussi ne semblait plus vraiment alaise face à cette situation. C'était quoi notre problème à tous les deux ? « Tu es du genre à te débrouiller toute seule mais là cette épreuve, tu auras besoin de quelqu'un pour t'aider. » Je mis ma main sur mon ventre. C'est vrai, que... En y réfléchissant, je refusais toute aide, encore par pur égoïsme, mais je crois que j'en aurais vraiment besoin. Est-ce vraiment Basile que j'attendais pour cela, je ne le savais pas, mais lui saurais déjà plus informé que moi pour ça. L'ayant déjà vécu, il sait mieux quoi moi ce qui est bon ou pas. C'est difficile à admettre mais c'est comme ça. Dois-je capituler ? « Tu me pardonnes ? » je soupirais un coup. Je capitule. Je me mise debout, m'extirpant pour m'asseoir juste à côté de lui, sur l'accoudoir de son fauteuil. Un peu tremblante. « Basile j'ai peur... » J'avais envie de me confier, il faut que cela sorte. « J'ai jamais vécu ça tu vois, et je vois déjà que ça semble dès lors m'échapper. » j'avais la voix qui grésille, mais au moins ça passait. « Je veux toujours bien faire, je me suis dit, qu'ils avaient besoin dune mère porteuse, alors pourquoi pas moi ? C'est vrai, moi je peux les aider, mais en fait, je ne pensais pas que ça me mettrait comme ça, je me suis dis, neuf mois de ma vie, pour leur vie de combler, ça ne fait rien ? Et pourtant, ça me chamboule complètement et c'est toi qui a raison, en fait t'as plus souvent raison que moi. Je devrais pas être seul j'ai besoin de quelqu'un, j'ai besoin de toi... » Je n'arrivais pas vraiment à croire ce que je venais de lui dire. Je m'étais laissé aller, et c'était sorti comme ça, si sincèrement. C'était vrai ? Bien sûr que c'était vrai, mais je m'étais laissé aller, et je me crispais à côté de lui. Laissant passer le temps.
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyLun 25 Mar - 17:29

i'm so sorry Tumblr_mj5m14vb2D1s3inbno6_250Basile avait toujours vécu dans une simplicité d'esprit hors norme, jamais il ne s'était surpris à se compliquer l'esprit, à faire les choses plus compliquées qu'elles ne l'étaient déjà. Jamais il n'avait été déçu de sa simplicité et s'en contentait largement. Par exemple, lorsqu'Eurydice était arrivée chez lui en pleurant car après le test de grossesse ses parents avaient littéralement refusé de l'accepter chez elle, il avait trouvé cela tout à fait normal d'officialiser cela, de l'épouser en réalité. Il aimait toujours Eurydice, et c’était encore un choc pour lui, il avait perdu les trois êtres les plus chers de toute sa vie et ce, seulement depuis Décembre. Il ne savait pas vraiment ce qu'aurait fait son ancienne épouse à sa place, peut-être aurait-elle fait comme lui, tenter de se reconstruire car après tout, même s'ils étaient assez instables, ils étaient restés un couple très harmonieux, même si lui, encore une fois un peu souffre douleur qui se levait aux aurores et revenait le soir, exténué par son travail physique. Mais la latino avait toujours su lui remonter le moral, elle, était une pile électrique, un électron libre. Un peu comme Skye, mais Skye un électron plus agressif. Enfin, maintenant qu'il avait tout perdu il ne savait plus quoi faire ni où il en était. En fait la grossesse de la blonde tombait on ne peut plus mal car justement il avait en réalité besoin d'aide, de quelqu'un pour parler et l'aider à se reconstruire et pas seulement Heaven ! Il en faut du courage de perdre sa famille aussi jeune. Certes, rien n'avait été très concret, il avait plongé la tête dans la vie adulte trop tôt et cela l'avait chamboulé. Toutefois, il assumait pleinement ses actes et était quelqu'un de très débrouillard. Et puis, il avait ses amis comme Hayden et compagnie qui lui remontaient quelque peu le moral. Basile aurait bien aimé que Skye en face partie mais pour le moment, elle avait un bébé dans le ventre et vu l’aperçu que le jeune homme avait eu des grossesses, qui plus est avec la blonde, ils allaient souffrir. Le bébé allait avoir du caractère, c'était certain ! Cela dit, il aimait bien le caractère de Skye et il ne lui en voulait pas d'être comme elle était ; lui aussi devait être chiant par moments mais à vrai dire, il se préoccupait plus des autres que lui même, il tentait de se divertir car son passé et le reste était trop douloureux et il préférait éviter ce genres de pensées plutôt négatives qui ne faisaient que le ronger plus qu'autre chose.

Skye avait un coeur, sinon elle n'aurait pas fait cela pour ses amis. Elle n'était pas aussi égoïste que tous les gens pensaient et était pleine de ressources. A un moment, l'australien la vit même se caresser le ventre, chose que le jeune homme avait vu maintes fois avec Eurydice, c'était un mouvement plein d'amour et d'affection. En une demi-seconde il esquissa un sourire à sa pensée puis reprit son masque triste. La jeune femme vint s'asseoir près de lui sur son accoudoir et lui exprima sa peur... « Basile j'ai peur... » Il fut à la fois surpris de l'entendre dire cela mais pas tant que cela. Il ne savait pas si Skye avait beaucoup d'amis sur qui compter pour une grossesse mais il lui avait clairement fait comprendre que LUI était là pour elle. « C'est normal. Moi aussi j'ai eu peur, même si ce n'était pas moi qui portais le bébé. » Lui dit-il en lui prenant la main, la pressant un peu. « J'ai jamais vécu ça tu vois, et je vois déjà que ça semble dès lors m'échapper. » Le jeune homme la laissa débouler ce qu'elle avait sur le coeur, serrant sa main. « Je veux toujours bien faire, je me suis dit, qu'ils avaient besoin dune mère porteuse, alors pourquoi pas moi ? C'est vrai, moi je peux les aider, mais en fait, je ne pensais pas que ça me mettrait comme ça, je me suis dis, neuf mois de ma vie, pour leur vie de combler, ça ne fait rien ? Et pourtant, ça me chamboule complètement et c'est toi qui a raison, en fait t'as plus souvent raison que moi. Je devrais pas être seul j'ai besoin de quelqu'un, j'ai besoin de toi... » Buvant les paroles de son amie, il la scrutait dans les yeux. Il haussa un sourcil. L'australien laissa ainsi un petit blanc. « Devenir parent c'est un grand truc pas à prendre à la légère, tu m'aurais vu stresser... » Fit-il en se remémorant les courtes scènes comme par exemple quand ils avaient apprit qu'il y avait en réalité deux êtres grandissant dans le ventre d'Eurydice. Il souffla. « Nous on avait personne, à part toi et quelques amis qui nous aidaient mais de manière générale, nous n'étions pas prêts et je suis désolé de te dire que... Personne n'est prêt. Ça nous tombe dessus quand on s'y attend le moins et moi je sais que j'suis rentré trop tôt dans ma vie active ou pire, dans le monde parental. » Il reprit son souffle. « Mais je veux pas que ça soit la merde pour toi comme ça l'a été pour nous, et puis après tout tu auras juste à accoucher et puis tu refiles le gosse... » Le jeune homme serra un peu plus la main de son amie avant de lui assurer, dans le blanc des yeux. « Je serai là. »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyMer 27 Mar - 22:20


« C'est normal. Moi aussi j'ai eu peur, même si ce n'était pas moi qui portais le bébé. » Je ne savais pas exactement si l'on pouvait comparer nos cas, mais dans un sens ils étaient comparables. On avait Basile, jeune veuf, ayant perdu sa femme, avec laquelle il s'était marié incroyablement vite, mais c'était un vrai coup de foudre, et elle-même portait deux enfants, un de chaque sexe. Et de l'autre moi, n'ayant eu que deux relations qui pouvaient ressembler à quelque chose, étant une chieuse monumentale perfectionniste et portant un bébé pour un couple gay qui voulaient avoir leur enfant. D'un côté on trouvait plus les sentiments, les vrais, de l'amour, de l'attache, la petite étincelle d'une vie, celle qu'on ne veut absolument pas voir s'éteindre et veiller à jamais. Et même si Eurydice n'est plus là, je sais qu'elle est quand même en Basile, parce qu'il est clair qu'il l'aimera toujours, c'est comme son premier amour, quelque chose qui ne s'oubliera jamais. Et ça se ressentait tout ça quand je voyais Basile, il n'y avait plus cette lueur dans ses yeux, il semblait heureux, mais il ne le sera jamais autant qu'avant et moi ça me mettait mal, parce que déjà c'est mon petit Basilic qui va mal, et deuxièmement, parce que j'ose me plaindre devant lui, et même ouvrir ma coquille, alors que je devrais juste me la fermer, parce que c'est une crème. Pas besoin de faire un bilan sur ce que je pense de ma vie, elle est assez négative comme ça, même si j'essaye de jouer les égoïste, je le suis déjà bien assez, et pourtant je suis mal et je vais me plaindre à la personne qui va surement encore plus mal que moi, sur un sujet qui lui réveil d'ancien démon encore à la surface qui n'étaient pas assez enterrés pour en parler sans en être détruit. Mais qu'est-ce qui me passait par la tête, j'ai un égo aussi sur-dimensionné que ça, je pense vouloir réussir seule et c'est une marque de vantardise, comme quoi je réussirais sans personne alors qu'il est clair que jamais je ne réussirais seule et qu'il me faudrait de l'aide à ce niveau-là. Mais à un an de la majorité je suis encore aussi têtue qu'une gamine, avec une carapace épaisse qui ne veut se briser que face à Basile ? Je le sais qu'il faut que je me reprenne, mais pourquoi c'est si difficile, pourquoi je n'y arrive pas, pourquoi donc à la fin ? « Je le voyais bien, l'état dans lequel tu étais quand Eurydice était enceinte, mais tu étais si attentionné avec elle, tu n'as vraiment rien à te reprocher tu sais. » Lui dis-je en lui donnant un petit coup d'épaule amical en faisant en sourire en coin, montrant ma gène et mon bon vouloir pour un petit réconfort.

« Devenir parent c'est un grand truc à ne pas prendre à la légère, tu m'aurais vu stresser... » je laissais échapper un léger soupir, je suis perfectionniste, chieuse, et bornée, si ça c'est pas des super qualité, surtout en ce moment. Déjà que mes hormones me jouent tellement de tours en ce moment j'ai envie de pleurer toutes les quatre secondes, ce qui est assez déconcertant, surtout me connaissant. Il m'avait pris la main, et serrais fort la mienne pour me réconforter, au début je voulais l'ôter, mais, c'était si gentil, même juste ce petit geste, qu'en général je n'aime pas avoir, parce que les gens le font trop souvent pour rien peut-être, mais là, elle était bienvenue et je le laissais serrer respirant un grand coup. « Je veux que tout soit parfait, que le bébé soit en forme, qu'il soit parfait et fin prêt pour ses papas, vraiment, même si je sais qu'au début il y aura une question d'allaitement, mais je vais arrêté de m'en plaindre. T'as raison je veux pas que ça soit un poids pour moi, une bonne aventure plutôt. » Dis-je en essayant de me convaincre de mes propres mots. « Nous on avait personne, à part toi et quelques amis qui nous aidaient mais de manière générale, nous n'étions pas prêts et je suis désolé de te dire que... Personne n'est prêt. Ça nous tombe dessus quand on s'y attend le moins et moi je sais que j'suis rentré trop tôt dans ma vie active ou pire, dans le monde parental. » Une certaine nostalgie s'installa on commençait à ressembler à deux tas abattus, mais on avait foi, si je puis dire. Il reprit son souffle avant de continuer. « Mais je veux pas que ça soit la merde pour toi comme ça l'a été pour nous, et puis après tout tu auras juste à accoucher et puis tu refiles le gosse... » J'avais tout de même des craintes après tous les neuf mois de grosses sont quand même une étape importante mine de rien, j'avais beaucoup de restriction alimentaire, viande,... Moi qui mangeais déjà peu, voir pas en temps normal, là c'était presque à me forcer, en plus plus le droit à l'alcool, ni au tabac, ou truc dans le genre. Déjà que j'essayais de m'assagir, là c'était tout me couper assez rapidement. Mais je ne voulais pas qu'on mette des problèmes juvénile sur mon dos alors que je veux leur donner un petit être parfait. « Je le sais Basile, je veux aussi surtout bien faire. » Lui dis-je avant qu'il ne ressert un peu plus l'étreinte de ma main dans la sienne. « Je serai là. » Me dit-il dans le banc des yeux, je le regardais, avec ses petits yeux qui étaient souvent pleins de malice, il était là tellement adorable avec moi, c'était bien le premier, et pour une fois, au lieu de me mettre hors de moi, cela me donnait chaud au coeur, et j'étais un peu plus rassuré. Je collais mon front au sien, avant de sourire de toutes mes dents, d'une sincérité naturelle, puis dans un léger rire je lui dis : « Merci. »
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyJeu 28 Mar - 21:55

i'm so sorry Tumblr_mjcsh7MRpA1qj2b14o1_500A vrai dire, Basile n'arrivait pas à se donner de défauts, ni à en donner aux autres. Il savait que son pécher capital devait être certainement l'envie, car il enviait la vie des autres, mais en silence. En fait, il n'était pas heureux. Il était tout à fait malheureux. On ne se remet pas d'un décès comme cela, surtout avec les conditions qui on fait qu'il y ait eu ce petit crash alors que l'avion atterrissait, le pire c'est qu'il n'y avait pas eu beaucoup de victimes, mais suffisamment pour faire décéder Eurydice. On avait parlé de ce crash pendant une semaine à peu près et Basile avait volontiers accepté les interviews, les journalistes posaient toujours les mêmes questions et à chaque fois il répondait la même chose. Il s'était sentit anormalement seul, vraiment, sans personne totalement vide. Il aimait encore sa femme, il lui arrivait de penser à elle par des photos qui habitaient sa chambre comme au mariage, des photos lorsqu'elle était enceinte et enfin, cette photo qu'elle avait laissé avant de s'en aller: elle avait les mais sur son ventre et souriait de façon très belle. Elle avait eu un don de lui redonner le sourire et le peps rien qu'avec un seul de ses sourires. Magique, peut-être mais l'amour y est pour quelque chose. L'australien ne se sentait pas encore prêt pour ouvrir son coeur à une jeune fille mais il ne savait pas. Basile le paumé en fait, il fallait lui étiqueter cela sur le front. Skye était quelqu'un qu'il appréciait tout particulièrement mais il ne savait pas, encore une fois. Question coeur, pour le moment il était totalement fermé. Et ça, en revanche il était sûr. Il tentait pour le moment de retrouver un rythme stable, son emploi du temps était surchargé alors bon.

« Je le voyais bien, l'état dans lequel tu étais quand Eurydice était enceinte, mais tu étais si attentionné avec elle, tu n'as vraiment rien à te reprocher tu sais. » Elle lui fit une petite tape amicale sur l'épaule, il sourit faiblement. Il ne se rendait compte de rien, au fond il était anormalement modeste et avait horreur qu'on parle de lui et détournait rapidement la conversation (sauf pour comparer bien sûr) pour passer à autre chose alors bon. « Je veux que tout soit parfait, que le bébé soit en forme, qu'il soit parfait et fin prêt pour ses papas, vraiment, même si je sais qu'au début il y aura une question d'allaitement, mais je vais arrêté de m'en plaindre. T'as raison je veux pas que ça soit un poids pour moi, une bonne aventure plutôt. » Ah, voilà qui était un autre problème : faire tout parfaitement, il allait falloir qu'il lui explique que rien n'était parfait et encore moins une naissance : chaque naissance est différente, avec pas les mêmes complications et autre, mais il y aura forcément par exemple un petit problème respiratoire qui se réglera rapidement ou quelque chose dans ce genre , personne n'arrivera jamais à faire un enfant dans les règles et surtout, parfait ! « Tu sais, un accouchement ça te reste toujours en tête, ce n'est pas rien. Et puis, ne te fixe pas sur le parfait, personne n'est parfait tu sais, et même mes enfants ne l'auraient pas étés. Même si la fille ou le garçon aurait été autiste ou autre, je l'aurais aimé quel qu'il soit, donc arrête de te reprocher si on enfant a un problème respiratoire, je pense que tu auras assez donné, non ? » Elle faisait des efforts, cela se lisait dans son regard, elle prenait sa mission très à coeur, c'était très bien ! « Je le sais Basile, je veux aussi surtout bien faire. » Lui dit-elle, comme sur un reproche. « On veut tous un gosse parfait hein, ne te reproches rien. » Fit-il avec un petit sourire. Il se leva et se servit un peu d'eau avant de boire quelques gorgées. Contrairement aux personnes de son âge, il n'aimait pas bien l'alcool... Basile se rassit près de Skye. Il lui dit ensuite qu'il serait là dans n'importe quelles circonstances. « Merci. » Lui fit-elle en collant son front au sien. Elle laissa échapper un petit rire. « De rien. Tu as de l'expérience en musique, et moi en grossesses quoi de mieux ? » Dit-il avec humour.
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyDim 31 Mar - 17:10

« Tu sais, un accouchement ça te reste toujours en tête, ce n'est pas rien. Et puis, ne te fixe pas sur le parfait, personne n'est parfait tu sais, et même mes enfants ne l'auraient pas étés. Même si la fille ou le garçon aurait été autiste ou autre, je l'aurais aimé quel qu'il soit, donc arrête de te reprocher si on enfant a un problème respiratoire, je pense que tu auras assez donné, non ? On veut tous un gosse parfait hein, ne te reproches rien. » Il avait mal interprété mes mots, mais aussi, je m'étais mal exprimé. Je ne voulais pas vraiment qu'il le prenne dans le sens que mon enfant soit parfait, parfait. S'il a quelque chose d'inévitable, il l'aura, et ça, on en pourra rien y faire, mais jack et Robyn l'aimeront quand même, parce qu'il sera comme ça je disais plutôt ça dans le sens où c'est à moi de faire des efforts. La période de grosses est vraiment une période très importante. C'est là que tout se fait chez l'enfant, et si je ne respecte pas scrupuleusement, à la lettre tout ce que l'on me demande de faire, ou d'éviter, c'est par ma faute qu'il risque d'aller mal, et ce n'est pas du tout ce que je veux. Que j'ai à me reprocher, ou que Jack ou Robyn 'en veuille de m'être mal comporté pendant ces nef mois, et d'avoir mis en péril la vie du petit. Il suffit d'un rien. Je me souviens d'un professeur eue j'avais eu au collège, qui avait subi beaucoup d'opérations teste, car il n'était pas censé marché avec dans l'état dans lequel il est à cause de sa mère qui avait fumé à la naissance. Il avait trois doigts à une main, une jambe plus courte que l'autre, enfin il n'était vraiment pas bien dans sa peau, même s'il était heureux... Il était aussi stérile, et je ne sais pas si je m'en voudrais de faire cela un bébé si c'est le mien, ou si c'est celui d'un autre. Il y a de quoi s'en vouloir toute sa vie, bien qu'il soit mal formé,... Si c'est par ma faute je m'en voudrais tellement. Je crois que si c'était le mien je m'en voudrais mais moins, or là ce n'est pas le mien, et l'on prendrait ça pour... Un non respect, une foutaise, comme quoi je ne respectais rien durant ses mois. Je ne veux pas de ça, surtout pas. Je me tiens, j'ai déjà arrêté le tabac, même si c'est dur, parce que ça c'est fait si rapidement, je n'ai rien vu arriver. L'alcool, les viandes rouges bientôt,... Quand j'ai eu la liste par le médecin, j'ai cru que c'était une blague, enfin, il y a tellement de restrictions, ça m'a limite agacé, mais si c'est pour son bien. Bien qu'au début je pensais qu'on se foutait de moi, mais après j'ai bien sûr fait mes propres recherche, et j'ai assimilé tellement de choses en un temps record. « Non non Basile, ce n'est pas dans se sens là que je voulais dire. S'il a une mal formation que je pouvais pas éviter, je sais que je n'aurais rien à me reprocher, ça me fera peut-être du mal, mais c'est inévitable. Mais il y a tant d'enfants qui ont des problèmes parce que leur mère ne suivaient pas les restrictions imposées. J'ai pas envie ce que bébé finisse avec une jambe plus courte que l'autre, trois doigts à une main et les hanches détruites, parce que je n'aurais pas su me tenir pendant la grossesse. Je veux qu'il soit parfait, dans le sens où je n'ai rien causé chez lui durant ses neufs mois, tu comprends ? Je ne me le pardonnerais pas. Maintenant on peut changer de sujet, j'ai pas envie que ça m'agace et 'arrive pas à me faire comprendre... »

Basile me sourit à son tour avant de me répondre avec humour. « De rien. Tu as de l'expérience en musique, et moi en grossesses quoi de mieux ? » je souris de nouveau avant de décoller mon front du sien de me lever et de me rasseoir dans l'autre fauteuil, celui que j'avais laissé tout à l'heure. Avant de prendre une grande gorgée d'eau, puis de tout finir cul sec. J'avais eu soif d'un coup. Puis je regardais autour de moi me sentant un peu perdu, puis je regardais Basile, puis le plafond. J'étais un peu déstabilisé, je me rendais compte que je me livrais à Basile si facilement, trop facilement peut-être. Cela me mettait alors mal alaise. La dernière fois que je m'étais retrouvé dans un état similaire, mais plus poussé c'était quand j'étais avec Aaron, mais j'avais pas non plus envie de me dire que mes idées étaient embrumée à cause des hormones. Parce que mine de rien ses saloperies, ça change une personne, sans même le vouloir. Je reposais le verre sur la table pensive. Il se passait quoi au juste dans ma tête en ce moment, tout était mêlé, mais c'était de pire en pire, comme lorsque essaye de dénouer les noeuds d'une pelotes et qu'à la place de ça, on faisait un noeud encore plus gros que le premier. « Je... je ne vais peut-être pas m'éterniser Basile, j'ai besoin de repos, et j'ai pas envie de tomber en miette sous la neige avant d'avoir atteind mon studio... » Lui dis-je en me mettant debout les jambes un peu vacillantes. En plus il fallait sérieusement que je mange, j'avais comme un creux dans l'estomac, c'était assez désagréable comme sensation. Je me dirigeais vers lui, lui déposant un baiser sur la joue, avant de partir sans rien réclamer, prenant mon manteau, prête à affronter le froid.
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MessageSujet: Re: i'm so sorry i'm so sorry EmptyLun 1 Avr - 13:32

i'm so sorry Tumblr_mkhgxqnp5M1qj2b14o2_500Basile aimait vraiment Skye, il voulait que tout se passe pour le mieux pour elle avec sa grossesse. Il ne pouvait pas vraiment faire la comparaison avec Eurydice malheureusement, car chaque grossesse est bien différente, sinon on ne s'amuserait pas dans le monde médical, n'est-ce pas ? La blonde était devenue une femme peut-être plus ouverte avec le petit bout qui grandissait en elle, et puis il avait eu peur qu'avec les hormones elle devienne pire mais en fait pas tant que cela. Heureusement. Mais en tous cas, il savait que si elle avait besoin de lui, il serait là dans n'importe quel des cas, il allait bien voir Angie à quatre heures du matin car elle avait fait un cauchemar ? En fait il se sentait proche de tout le monde et il aimait tout le monde. Depuis la mort d'Eurydice, Basile a beaucoup changé, il s'est légèrement renfermé mais au fond il s'est découvert un autre lui même car jusqu'à présent, enfin avant l'arrivée d'Eurydice dans sa vie, il vivait au jour le jour, se tapait des filles en soirées et maintenant il se sentait bien plus mature, et lorsqu'il croise une personne de son âge qui va en soirée, cela lui donne envie de les rejoindre, rien que pour rigoler mais il a automatiquement ses phares dans sa tête qui se mettent à clignoter : "Danger, travail à l'aube demain !" et cela le fait rentrer chez lui. Il fallait qu'il se lâche.

« Non non Basile, ce n'est pas dans se sens là que je voulais dire. S'il a une mal formation que je pouvais pas éviter, je sais que je n'aurais rien à me reprocher, ça me fera peut-être du mal, mais c'est inévitable. Mais il y a tant d'enfants qui ont des problèmes parce que leur mère ne suivaient pas les restrictions imposées. J'ai pas envie ce que bébé finisse avec une jambe plus courte que l'autre, trois doigts à une main et les hanches détruites, parce que je n'aurais pas su me tenir pendant la grossesse. Je veux qu'il soit parfait, dans le sens où je n'ai rien causé chez lui durant ses neufs mois, tu comprends ? Je ne me le pardonnerais pas. Maintenant on peut changer de sujet, j'ai pas envie que ça m'agace et 'arrive pas à me faire comprendre... » Il hocha la tête et ne su quoi répondre à la suite de cela. La blondinette se leva et elle lui expliqua : « Je... je ne vais peut-être pas m'éterniser Basile, j'ai besoin de repos, et j'ai pas envie de tomber en miette sous la neige avant d'avoir atteins mon studio... » Un air déprimé prit place sur le visage de l'australien mais à nouveau il hocha la tête. Elle s'approcha de lui et puis déposa un baiser sur la joue, cela lui provoqua un frisson sur la joue et elle prit son manteau avant de partir. Il souffla et se laissa tomber dans son fauteuil.
TO BE CONTINUED
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i'm so sorry

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