It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

« aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyMer 6 Fév - 0:30


∞ Ellyot & Erine
« aucune épreuve n’a jamais été surmontée
en versant des larmes. »

    Je me levais dans une chambre d’hôtel en attendant de trouver mon logement. Damian voulait à tout prix assurer mon bien être en attendant que je puisse me trouver un travail et un confort minimum. Cela faisait maintenant un mois que nous étions définitivement séparé, même si dans le fond, ça me faisait bien plus mal que ce que je souhaitais vraiment. Mais s’était nécessaire, je ne supportais plus les scènes de ménage constantes et … je touchais mon ventre quand je repensais au bébé, avec les larmes qui me montaient aux yeux. Je sortais des draps avant de me poser devant la fenêtre. Comment j’avais pu en arrivé là ? J’avais tout pour être heureuse : médaillée olympique d’argent, un homme qui m’aimait, un bébé qui allait arriver. Aujourd’hui, j’étais horriblement seule, même si Eden était là pour m’épauler, finalement tout l’amour que j’avais autour de moi, je l’avais détruit à petit feu. J’essuyais du revers de ma main une larme qui s’était échappée. Je ne savais pas encore ce que j’avais à pleurer tellement un flot de larmes s’était échappée depuis ma rupture.
    Je devais rejoindre Eden en fin de journée avec sa petite puce, mais je devais occuper ma journée tout de même. Je devais me trouver du travail pour ne plus être au crochet de Damian, même si ne s’était pas moi qui le réclamait. Je partais sous la petite douche qu’il y avait dans ma chambre, rapide, car même l’eau chaude n’était pas comptée, mais elle tournait vite à l’eau froide. J’enfilais une tenue classique, un jean et un tee-shirt à manche longue blanc, avec des converses de la même couleur. Je n’avais jamais été très féminine non plus, des petites robes et des talons, mais quand l’occasion se présentait en faite. Sinon j’adoptais le style relaxe pour mieux être, mieux bougé. Devant le miroir, je mettais un coup de mascara, un trait noir, et s’était tout. Je n’avais personne à qui plaire de toute façon. J’avais plu qu’à un seul homme de toute ma vie, je ne savais même pas ce que s’était que de draguer, ou tout simplement abordée un homme dans la rue. Peut être j’étais bonne pour finir ma vie seule. Quelle tristesse. Eden allait déjà m’aider pour un travail, j’allais faire chaque chose en son temps.
    J’attrapais ma veste en cuir, mon sac, et je partais en exploration dans les rues de New York, je n’y connaissais rien, je marchais dans les rues sans même trop savoir où allait. Enfin j’avais quelques bases tout de même, j’étais là depuis un moment, mais je suivais le plus souvent Damian, sans moi-même faire attention où je mettais les pieds. Encore une fois, je réalisais que l’essentiel de mon existence avait tourné autour de cet homme que j’avais aimé pendant près de cinq ans. Je voyais les aiguilles de ma montre approchait les treize heures de l’après midi, et comme plusieurs midi maintenant, je devais me forcer à manger un bout pour tenir ma journée. Je m’arrêtais tout proche de Central Park, je savais avec Damian que le café d’un petit marchant ambulant était très bon. Et là, je savais que je n’allais pas me perdre sur la route pour aller jusque chez Eden ensuite. Je marchais les mains dans les poches de ma veste. Je venais de rentrer dans Central Park, je cherchais le marchant ambulant, sans forcément regarder où j’allais. « Désolée.. » m’excusais-je poliment avant de reconnaitre la personne que je venais de percuter. « Dr Daniels, excusez-moi encore. » Cet homme n’était ni plus ni moins que l’interne qui me suivait depuis mon accident de voiture, qui me connaissait plus qu’intimement puisqu’il était aussi celui qui m’avait annoncé que j’avais perdu mon bébé. « Puis-je vous offrir un café pour m’excuser comme il se doit ? Ou peut être que ce n’est pas approprié. » Mes joues prenaient une couleur rouge. Evidemment que ce n’est pas approprié bêta. Je me sentais ridicule, je connaissais tellement peu de mon ici, qu’une connaissance comme ça, même si ça n’était pas réellement une connaissance, me faisait plaisir.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyJeu 14 Fév - 18:31


Une nuit plus que fatigante qu’il venait de passer là. Comme tous les étudiants en médecine, il aimait plus que tout ce qu’il faisait, autrement il n’aurait juste pas fait cela, il ne tiendrait pas. Mais parfois le rythme était dur à tenir. A cause de l’épidémie qui frappait la ville depuis quelques semaines, Ellyot, simple étudiant de deuxième année de médecine, avait été appelé pour venir en aide. Il n’était certes pas un grand médecin, ça il le savait et tout le monde le savait, mais grâce à ses nombreux stages il avait pu évoluer et apprendre les soins basiques mais aussi à se rendre utile auprès de certains médecins qui lui donnaient réellement envie d’apprendre, pas auprès de sa soit disante marraine de promotion, Rosalie qui ne lui filait que ce qu’elle n’avait pas envie de faire. Bref, si on l’avait appelé c’était bien qu’il était utile et il avait pu le voir de ses propres yeux. En effet, depuis hier vingt et une heure il n’avait pas arrêté et il sortait tout juste de l’hôpital alors que le jour s’était levé depuis plusieurs heures. Il n’avait juste pas vu le temps passer et c’était plutôt une bonne chose pour lui, cela ne lui montrait que plus qu’il était fait pour cela. Malgré tout, il était tout de même fatigué… Cependant, il n’avait juste pas envie d’aller s’effondrer sur son lit pour dormir jusqu’à la nuit. Il prit alors la direction de central park pour se promener un moment avant d’être réellement pris par la fatigue. Ca c’était sans compter qu’il se trouve en bonne compagnie. Alors que son regard allait dans le vide surement déjà à cause de son manque de sommeil, il percuta une jolie blonde auprès de laquelle il s’excusa bien rapidement avant de la reconnaitre. Elle était une jeune femme qu’il suivait avec son mentor à l’hôpital. Il avait été particulièrement touché par son histoire puisqu’elle avait eu un accident et avait perdu son bébé dans ce même accident. Très vite, après la surprise de l’avoir percuté et qu’elle se soit excusée, le jeune homme afficha un grand sourire qui voulait tout dire, ce n’était pas grave et il était tout aussi responsable de son esprit qui était tout sauf à la concentration de regarder où il marchait ! « Rien de grave ne vous inquiétez pas ! Je n’étais pas tout à fait présent non plus ! Mais pas de docteur, je ne suis qu’étudiant en deuxième année hein, docteur ça sera pour plus tard, appelez moi juste Ellyot ça ira très bien ! » Le brun était gêné qu’on l’appelle docteur, il n’en était pas un pas encore et il ne voulait pas voler le titre à ceux qui le méritait vraiment. Et puis il avait envie d’être plus amical, il n’était plus à l’hôpital alors il voulait être plus naturel, faire tomber le masque du futur médecin et être plus proche d’elle-même si la relation médecin patient ne devait normalement pas prendre cette tournure là même si il ne faisait rien de mal. « Approprié ou pas, je pense que j’ai bien besoin d’un café après la nuit de garde que je viens de passer ! Mais c’est moi qui vous l’offre ! Il y a un petit marchand là bas qui fait de bonnes choses je pense qu’on peut aller prendre quelque chose là bas, enfin si vous voulez bien sur ! Sinon, vous, vous allez bien ? » Il conservait le vouvoiement car ce n’était pas vraiment à lui de lui proposer le tutoiement mais c’était aussi peut être déplacé. Il préférait donc attendre de voir cependant, elle n’avait pas l’air contre d’aller vers le marchand qu’il lui avait indiqué puisqu’ils se dirigeaient maintenant ensemble vers lui.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyMar 19 Fév - 22:19


∞ Ellyot & Erine
« aucune épreuve n’a jamais été surmontée
en versant des larmes. »

    Mars 2012, un mois, une année, il n’en fallait pas plus pour que ma vie prenne un tournant à ce moment là de ma vie. J’avais accumulé des années à être malheureuse, même si je ne souhaitais pas m’en rendre compte, par amour pour Damian. Mais il y avait des fois, où l’amour ne suffisait plus, s’était évident. Je faisais partie de ces femmes qui croyaient dur comme fer que la naissance d’un bébé donnerait un nouveau souffle à une vie de couple. Dans le fond, je savais que ça ne serait absolument pas le cas, le bébé n’aurait fait que cacher encore un peu plus la vérité jusqu’au jour où ça aurait éclaté, et fait encore un peu plus de dégâts avec un enfant au milieu. Je rencontrais le Dr Daniels justement le jour de mon accident de voiture. J’étais pas mal amoché, mais je n’avais gardé aucune séquelle physique de tout ça. Heureusement, j’avais déjà les souvenirs pour me faire les trois quart du travail, alors si en plus j’avais une cicatrice pour me rappeler ce qui s’était passé.
    Dans les allées du parc, je venais de percuter de plein fouet justement ce docteur. Un docteur qui souhaitait que je l’appelle plus par son prénom que par son nom. Je prenais quelques secondes avant de me mettre cela en tête. Après tout, s’était réellement étrange d’appeler par son prénom, surtout quand il vous avait soigné après l’accident qui avait changé ma vie. « Le côté docteur rendait les choses très classe.. » dis-je dans un petit son de voix qui se voulait être un petit rire fluet, comme pour me détendre. « … mais d’accord pour Ellyot, si vous me tutoyez alors, parce que j’ai l’impression d’avoir pris dix ans d’un coup » Hors mis les collaborateurs de Damian, et le temps où je fréquentais les médias, plus personne ne me vouvoie, et ça me donnait la sensation d’avoir réellement vieillie. Quand bien même s’était le cas, mais je n’aimais pas vraiment. Je souriais à Ellyot, c’était assez drôle, on était deux êtres humains, et pourtant, on semblait aussi bien gêné l’un que l’autre. On ne commettait aucun acte déplacé mais bon. Je ne cherchais plus à comprendre les pourquoi du comment de notre cerveau. « Si vous y tenez tant, je vous laisse l’offrir alors ce café. Je vous suis sans problème, je ne connais pas encore très bien New York alors, je vais me laisser surprendre. » Et ça s’était tout moi, quand je commençais à parler, je ne m’arrêtais plus, je pouvais passer des heures à raconter tout, et surtout n’importe quoi. Je suivais Elloyt pour l’endroit même où on allait chercher, marchant tranquillement à ses côtés. « ça va plutôt bien on va dire. Après la perte de mon bébé et une séparation qui fait que je me retrouve perdu dans cette grande ville sans travail, je pourrais me retrouver bien pire que ça. Donc on peut dire que ça va. » Encore une fois, je souriais à ce docteur pour donner le change. Après tout, beaucoup aurait fini dépressif, moi j’étais encore là debout, par je ne sais quelle miracle. « Et vous, tout se passe bien dans vos études ? » Question toute simple, mais comme il venait de me dire qu’il ressortait d’une dure garde, je me disais que ça pouvait être la bonne question pour commencer le dialogue. Nous arrivions devant le marchant ambulant, et à vrai dire il proposait un choix de différents cafés assez impressionnant pour un simple marchant. « Vous auriez quelques choses à me conseiller ? Parce que j’avoue que le choix est vraiment pas mal. » Après les conseils de l’interne, on commandait avant de reprendre le chemin pour aller dans le parc. J’avais un peu de temps aujourd’hui et pour une fois, je n’avais pas envie de courir après un travail, mais belle et bien passé du temps avec des gens que je ne connaissais pas forcément, parler, et oublier les tracas dans ma vie. Et puis après tout, il fallait bien que je commence également à me faire mes propres amis.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyDim 10 Mar - 11:19



« C’est très classe oui mais je préfère ne pas mettre la charrue avant les bœufs !!! Alors allons y pour le tutoiement en échange de mon prénom ! » Le jeune homme ne voulait pas aller trop vite, non il n’était pas du genre de Zoé ou de Rosalie à se croire déjà docteur alors qu’il n’avait pas du tout les capacités pour, pas encore du moins, il assistait juste et tentait d’apprendre et de mettre au mieux en œuvre ses compétences. Enfin, il comprenait aussi que cela soit bizarre d’appeler par son prénom une personne qui vous avez soigné et qui est à la base l’assistant de votre docteur mais il préférait et puis c’était tout aussi étrange que de tutoyer une patiente alors comme cela ils étaient quites. « Et je vous rassure j’aimerais avoir pris dix ans d’un coup comme vous ! Vous avez bien vieilli ! » Il lui fit un petit clin d’œil, elle n’avait pas une ride en plus, c’était une bonne chose de vieillir comme elle le faisait à cause de son vouvoiement. Bref, il la charriait c’était tout il n’y avait rien de méchant et encore moins de la drague la derrière même si avec Ellyot s’était souvent le cas ! Les deux jeunes gens se dirigèrent vers le petit marchand indiqué par Ellyot et très vite le beau brun commanda deux cafés avec quelques pepites de caramel, son café préféré, puis en donna un à la jeune femme alors qu’elle lui avait demandé des conseils pour faire son choix et qu’elle avait fini par prendre comme lui. « Avec le temps vous découvrirez euh… tu découvriras pardon, tous les petits secrets de New York ! C’est vraiment une ville merveilleuse qui a beaucoup de chose à donner.» L’américain pure souche savait tout ce que sa ville pouvait renfermer, il ne pouvait que bien en parler et encourager les gens à tout découvrir mais avec Erine il avait peut être parlé trop vite. Si elle n’était pas là depuis longtemps en tout cas cette ville ne lui avait pas apporté beaucoup de bonheur. Elle avait perdu son bébé, elle s’était séparée de son petit ami et avec tout cela elle savait garder le sourire… Elle était impressionnante. « Ouh! Pas facile tout cela mais vous avez bonne mine ! Aaah pardon tu as bonne mine ! Je crois que je ne vais pas m’y faire à ce tutoiement ! Mais je te tire mon chapeau ce n’est pas facile. Et sinon tu cherches quoi comme travail ? » Si le jeune homme pouvait l’aider grâce aux connaissances de son père ou par les siennes il le ferait car elle avait beaucoup de mérite et il voulait l’aider car il appréciait cette jeune femme. « Sinon moi mes études tout va bien … J’ai juste une marraine de promotion des plus pénibles et qui n’a peur que d’une chose c’est d’être dépassée par les étudiants qui sont en année inférieure à elle mais sinon tout se passe bien, j’ai la chance d’avoir un résident top qui m’apprend beaucoup de choses et me laisse faire beaucoup de choses ! » Wayne était un résident en or et Ellyot en était très conscient, avec quelqu’un d’autre il n’apprendrait pas autant il en était persuadé car tout le monde n’était pas aussi pédagogue que son résident actuel.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyLun 15 Avr - 23:54


∞ Ellyot & Erine
« aucune épreuve n’a jamais été surmontée
en versant des larmes. »

    Etre dans un par cet se retrouver à tutoyer son médecin qui avait vécu les choses en même temps que vous, ça n’arrivait pas tous les jours. Mais c’était ce qui était en train de m’arriver, et aussi cocasse que ça paraissait, la situation n’était pas déplaisante. On ne pouvait pas dire que mon séjour à New York était sous le signe des grandes amitiés, loin de là. Pas de travail, pas de logement non plus, et je vivais au dépend de mon ex-fiancé, on ne pouvait pas dire que ça attirait les foules pour devenir mon ami. Carpe Diem, je vivais sous ce genre de citation, car si le destin l’avait voulu, l’accident de voiture m’aurait pris en même temps que le bébé que je portais. En attendant, je passais vraiment un bon moment avec mon docteur, Dr Daniels ou Ellyot comme on avait dit qu’on s’appellerait. A moi de faire l’effort pour ne plus utiliser le vouvoiement, mais il ne faudrait pas que j’oublie de le réemployer à nouveau si je venais à le croiser à l’hôpital. « Vous êtes très doué, du moins en tant que patiente, je peux vous dire que vous pourriez mettre la charrue avant les bœufs sans souci. » J’essayais de le rassurer en quelque sorte, car je pouvais en témoigner sans problème, j’étais une patiente satisfaite par son médecin. J’étais dans une passe réellement pas évidente, et pourtant, il avait su me rassurer malgré la perte, me conseiller aussi. A cette étape là de ma vie, je n’en attendais pas plus de lui que cela. Je rigolais au compliment que le jeune docteur venait de me faire, et je rougissais bien plus que je ne voudrais le montrer. S’était un souci de famille, même ma mère à son âge, rougissait pour un oui ou pour un non. Ne voyez... Ne soit pas trop moqueur s’il te plait. Tu n’as pas vu mes petites rides là ? » Je montrais le coin de mes yeux, évidemment c’était pour rire, à vingt trois ans, ça serait dommage d’avoir des rides tout de même. Je souriais sans relâche, comme si cette balade allait donner un tournant à ma journée, décidemment Ellyot était un vrai sauveur. « Et puis on en reparlera dans dix ans, tu feras certainement plus jeune que moi. » rigolais-je encore avec lui. Quitte à avoir un compliment, autant le retourner. J’étais très partageuse quand je le voulais, même plus souvent que je ne voudrais vraiment. Ellyot me parlait de New York comme une ville merveilleuse ayant beaucoup à donner. Je réfléchissais à cela en me disant que pour le moment, elle m’avait plus pris qu’elle ne m’avait donné. J’avais hâte de voir ça. « Si elle est capable de prendre comme de donner, elle va me réserver de bien bonne surprise. » déclarais-je sans trop réfléchir avant de me reprendre. « Désolée d’avoir dit cela. Pour le peu que j’ai vu de New York, j’ai aimé, j’ai hâte d’en découvrir bien plus je dois l’avouer. » Car pour le moment, je me limitais un peu au coin que je connaissais. Parfois je m’aventurais plus loin, mais la peur de me perdre reprenait bien souvent le dessus. Après cela, j’essayais de ne pas trop retenir le fait qu’Ellyot venait de me saluer pour mon courage dans mes épreuves. Je préférais le charrier avant cela. « Tu ferais mieux de t’y faire au tutoiement car je m’en sors très bien je trouve moi. » dis-je avec un petit sourire en coin. Bizarrement, il était vrai que le tutoiement se faisait tout seul, comme si j’étais avec Eden, même si là, le lien était bien différent. « Je cherche un boulot dans tout ce que je peux trouver, je n’ai jamais travaillé. J’ai quitté la natation pour suivre mon ex-fiancé, et j’avais 18ans quand c’est arrivé donc je n’ai aucune formation. » Je n’étais pas du genre à rechigner et tout était bon à prendre pour devenir enfin indépendante. De toute façon, si je ne trouvais pas de travail qui me plaisait vraiment, ça ne serait que le résultat d’un échec cuisant de ma vie. Triste réalité. Je l’écoutais me parler de ses études, je l’enviais beaucoup car il semblait vraiment passionner pour ce qu’il faisait, tout en restant modeste. Si moi j’avais beaucoup de courage, lui également, car les études de médecines n’étaient pas réputées pour être les plus faciles. « Effectivement, elle n’a pas l’air évidente cette marraine ! Tu es souvent avec elle ? Et tu te destines vers une spécialité précise ou pour le moment tu dois être partout ? S’il voulait se destiner dans la gynécologie-obstétrique, j’étais sur qu’il était promis à un grand avenir.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyMar 7 Mai - 23:04



Je n’avais pas confiance en moi car on ne pouvait vraiment pas dire que ma vie était parfait pour le moment… Je n’avais pas une vie amoureuse posée, je n’avais pas une vie professionnelle linéaire, impeccable. Non j’avais perdu les deux femmes avec qui j’avais vécu quelque chose, Sarabi que j’avais aimé plus que tout et Maxime avec qui j’avais eu un bébé ce que j’avais découvert il y a peu de temps et dont j’avais maintenant la garde… Et au niveau professionnel, je n’étais qu’en deuxième année alors que j’aurais dû au moins être en quatrième année à mon âge… Et puis cette Rosalie, celle qui avait été ma marraine avant que je demande à ce qu’elle soit retirée de cette fonction car elle ne m’apportait rien, elle m’avait rabaissé pendant de longues semaines, je n’avais donc pas forcément confiance en moi… Au moins sur le plan professionnel car oui avec les filles j’étais plutôt assez doué… Enfin je m’en sortais. « Le client est roi, le client a toujours raison… C’est bien le dicton mais bon… Je croirais à ce que tu dis, à ces compliments, au moment où je serais tout en haut de la pyramide et que j’aurais réussi ! » La jeune femme me fit ensuite remarqué ses petites rides pour tenter de démonter le compliment que je venais de lui faire en lui disant qu’elle avait bonne mine… Elle était incorrigible… Des rides ! A son âge, n’importe quoi ! « Tes rides imaginaires font tout ton charme très chère ! » Je lui fis un petit sourire, dragueur je l’étais toujours, mais tout de même, elle était l’une de mes patientes, je ne pouvais pas prendre trop mes aises non plus. « Et puis dans dix ans… J’aurais dix ans de plus tout comme toi, alors on aura toujours la même tête avec des évolutions bien sûr mais les rides, les vraies cette fois, que tu auras je les aurais aussi ! » Dommage, je n’allais pas rester bloquer dans le temps, ne pas vieillir, non ce n’était pas possible alors son argument n’étais pas valable encore une fois… Cependant je la voyais déjà arriver avec son petit blabla comme quoi des études avaient prouvé que les hommes faisaient souvent moins leur âge que les femmes… Moui, je n’y croyais pas vraiment alors je lui interdis bien rapidement d’ajouter quelque chose. « Op ! Aucune contestation ! Et ne t’inquiètes pas pour ce que tu viens de dire… Je comprends… » Oui je pouvais un minimum comprendre ce qu’elle disait et je comprenais cette réaction qu’elle n’avait pas pu contrôler, ce petit brin d’ironie ! Je n’allais pas la juger pour cela non, je n’allais pas non plus lui dire que je n’étais pas le bureau des pleurs pour l’entendre se plaindre de ce que la ville lui avait pris… Pour le moment, la ville lui avait donc plus prit que donné, elle ne lui avait même pas offert un emploi… « Dès que j’entendrais quelqu’un parler d’un poste qui se libère autour de moi je penserais à toi alors mais bon dans la médecine je ne peux pas bien t’aider si tu n’as pas de diplôme c’est difficile ! Tu ne voudrais pas faire une formation ou reprendre des études ? » Elle ne pouvait pas rester sans rien toute sa vie, elle ne pourrait pas vivre comme cela et puis surtout elle allait s’ennuyer, reprendre une formation pouvait être une bonne idée, c’était d’ailleurs la seule que j’avais à lui proposer pour le coup car je n’avais pas le pouvoir de créer un emploi pour elle ! « Ou sinon, tu ne pourrais pas trouver quelque chose en rapport avec la natation? Concourir à nouveau ou entrainer ? » Ce n’était surement pas une brillante idée, mais c’était la deuxième que je venais d’avoir, deux idées s’était un miracle pour ma petite tête qui avait peu d’idée en instantané, alors je lui avais tout de même proposé même si je pensais bien qu’elle avait déjà dû examiner la chose ! La conversation revint ensuite sur moi et ma fameuse marraine, oui fameuse mais elle n’avait aucune qualité pour être célèbre à mes yeux cette femme ! « Je suis assez souvent avec elle oui mais j’ai demandé à ce qu’on lui enlève le poids que je suis pour elle ! J’espère que ça va être accepté et vite ! Sinon pour la spécialisation j’aimerais en pédiatrie pour aider les enfants qui n’ont rien demandé, mais j’aimerais aussi faire de la recherche pour soigner des maladies rares… » Ma sœur était jeune et avait la mucoviscidose, mes choix d’orientation étaient des plus cohérents avec ce qui lui arrivait mais elle ne pouvait pas le savoir, je ne parlais pas d’elle à tout bout de champ même si j’en parlais souvent et que la plupart de mes proches autre que la famille était au courant.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine EmptyDim 12 Mai - 0:00


∞ Ellyot & Erine
« aucune épreuve n’a jamais été surmontée
en versant des larmes. »

    Je lui souriais quand il me disait penser à moi quand il serait tout en haut de la pyramide. J’y comptais bien non mais oh. Le tutoiement s’était installé, et le début des grandes connaissances faisaient son bout de chemin. Il devait me rester un ou deux rendez vous à l’hopital, ça me ferait tout drôle les prochaines fois. Même si les consultations ne nécessitaient plus de grandes auscultations en profondeur, dira-ton. C’était assez étonnant de voir qu’Elliot ne semblait pas si confiant que ça, car dans les couloirs de l’hôpital, il semblait en imposer bien plus qu’autre chose. Comme quoi, les apparences pouvaient être trompeuses. « Ce n’est qu’en positivant qu’on arrive à de bonnes choses de toute façon, alors positivons, positivons ! » C’était souvent ça qui m’aidait à aller mieux, en me disant que rien ne pourrait être pire de toute façon, qu’il y avait souvient bien pire que moi, et que tout irait pour le mieux pour moi dans l’avenir. Bon d’accord, jusque là, ça n’avait pas vraiment porté ces fruits, mais un jour oui, j’en étais convaincue. Puis on en venait à parler de l’âge, bon d’accord, les rides s’étaient du gros blabla mensonger, j’avais encore une peau de bébé et le docteur se tâchait de bien me le dire. « Merci beaucoup monsieur. » Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour avoir un compliment, même s’il n’était absolument pas cherché, ça faisait toujours plaisir. Finalement, je ne finirais peut être pas vieille fille. A peine il me trouvait une autre façon de me faire moucher que je n’avais même pas le temps de répliquer pour qu’il me dise de ne rien rajouter de plus à cela. Je le regardais surprise, mais à quoi bon, s’il avait une bonne répartie, je m’obtiendrais jamais le dernier mot, ayant une répartie se rapprochant énormément du zéro. On optait pour une conversation un peu plus sérieuse, concernant ma vie ici. Je n’étais spécialement du genre à me plaindre, j’avouais par contre que ça faisait du bien de se lâcher sur ses états d’âmes. Eden connaissait ma famille, et je ne tenais pas à ce qu’il puisse faire un rapport à mes parents sur mon état d’esprit en ce moment. Et comme je n’avais pas forcément beaucoup d’amis, Ellyot était en quelques sortes mon défouloir sur ce qu’il se passait pour moi en ce moment. On disait souvent que ça ait du bien de se confier à un inconnu. « C’est gentil à toi. Le problème d’une formation ou des études c’est le temps que ça va mettre pour avoir un diplôme. Je ne suis pas du genre fainéante, au contraire, mais j’aimerais rentrer le plus vite possible dans la vie active. » Et puis se remettre dans le bain des études après plus de cinq ans sans avoir même toucher un livre, c’était dur. Quand on avait toujours été dedans comme l’interne qui me tenait compagnie c’était facile à dire, mais pas pour moi. L’école n’avait jamais été vraiment mon truc de toute façon. Et sinon venait une autre idée en rapport avec la natation, ça me manquait tellement, mais étais-je vraiment qualifier pour entrainer moi-même une équipe. « Concourir non, j’ai perdu tout mon niveau d’athlète maintenant. Mais je garde en tête ton idée pour faire des entrainements ! Après tout, j’ai tout de même été médaillée, je dois bien pouvoir être capable d’aider des jeunes comme moi je l’ai été dans la natation. » J’avais tellement joué des poings pour pouvoir continuer la natation que j’avais déjà compris plus jeune que je voulais aller loin dans ce domaine, tant pis pour mes parents qui n’étaient pas forcément pour. Je pourrais moi aussi aider des jeunes dont les parents ne sont pas d’accord avec la discipline. Je souriais de nouveau à Elloyt trouvant son idée des plus géniales, il faudrait juste que je me renseigne sur comment devenir une entraineuse. Même si l’idée ne m’avait pas totalement effleuré l’esprit, j’avouais que je n’avais pas cherché plus que ça dans le domaine de la natation, pour moi c’était une époque finie. Venait ensuite la discussion sur l’internat du docteur en devenir. « Je t’imagine bien avec les enfants, tu es assez doux, souriant, et tu sais mettre en confiance, rien de tel pour des enfants. » Bon d’accord je ne pouvais pas vraiment savoir, connaissant que très peu d’enfants autour de moi, mais je savais tout de même ce qui était bon pour eux, surtout par rapport à la petit puce d’Eden. « Tu pourrais peut être concilié les deux, la recherche et un travail de pédiatre non ? » Après tout, c’était ce qui se passait dans les séries américaines, bonjour la comparaison.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine « aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine Empty

Revenir en haut Aller en bas

« aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. » ellyot&erine

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Manuela&Javier •• Il n'y a aucune honte à se saisir d'une main tendue
» Complication au Canada ! {Ellyot}
» ◤Erine&Elijah◥ S.O.S Recherche vendeuse

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-