Sujet: C'est tout à mes frais, aujourd'hui {June/Sven} Lun 3 Aoû - 18:39
NICK : « Peter ?! T’as pas vu mon portable ? »
Vêtu d’un simple boxer, le suédois arpentait tout l’appartement à la recherche de son cellulaire, qui semblait être tombé en rade de batterie vu qu’il tombait directement sur messagerie quand il essayait de l’appeler avec le téléphone fixe. La demeure des deux garçons, qui venaient de perdre leur autre colocataire il y a à peine une semaine, était un vrai bordel. Au sol trainaient un tas de cartons de pizza et de canettes de bières. Les vêtements des garçons étaient posés un peu partout. Les poubelles débordaient. L’évier était plein de vaisselles. Mais rien ne semblait les alarmer. Et heureusement, June ne venait pas aujourd’hui pour voir le désastre. D’habitude, il prenait un peu de temps pour ranger quand elle venait, mais ils avaient décidé de sortir, cette fois-ci. Et vu la tenue dans laquelle il se trimbalait dans l’appartement, Sven était loin d’être en avance.
NICK : « Peter ? Tu veux pas m’… »
Sven s’arrêta net, comme si on venait de lui enlever la parole, comme s’il était devenu muet. Ses yeux lui brûlaient, presque. Ca n’était pas la première fois qu’il voyait ce genre de chose, mais il avait toujours la même réaction. La poignée de la porte de la chambre de Peter en main, son regard planté sur la partie de jambes en l’air qui se passait à l’intérieur de la pièce, Sven n’arrivait plus à parler, surtout que les deux amants le regardaient avec insistance. Il ne connaissait pas la demoiselle, mais s’il était célibataire, il aurait bien aimé être à la place de Peter.
FILLE : « Hey ! Peter, tu m’avais pas dit que t’avais un coloc aussi craquant. Tu veux nous rejoindre. »
Etonné par la situation, il ne trouvait toujours pas les mots pour aller avec la situation. Il était en retard, mais il restait planté là, sa main toujours collée à la poignée. Reprenant peu à peu ses esprits, il s’exclama.
NICK : « Merci du compliment, et je t’avoue que c’est tentant, mais je peux pas. »
Avant de fermer la porte, il jeta un regard à son ami, puis leva un pouce tout en lui faisant un clin d’œil, lui faisant comprendre par ce geste qu’il s’était encore une fois déniché une parfaite amante. Cet intermède passé, il se remit à la chasse de son portable, et des habits qu’il pourrait mettre aujourd’hui.
Ce fut avec 15 minutes de retard que Sven arriva au point de rendez vous qu’il s’était fixé avec June, la porte d’un bar plutôt connu de Park Avenue, où il avait déjà passé quelques soirées avec ses amis. Il ne comptait pas y amener June, non, loin de là, c’était juste l’endroit le plus facile pour se retrouver. Il avait prévu autre chose pour cette journée. Trottinant dans la rue pour retrouver sa petite amie, il fit apparaître un sourire sur son visage quand il l’aperçut enfin.
NICK : « Désolé du retard ma puce, je trouvais pas mon portable, et j’attends un coup de fil important du studio. Tu m’en veux pas ? »
Son sourire toujours planté sur son visage, le rendant plus craquant que jamais, avec un regard digne d’un petit chiot qui vient de faire une bêtise et qui veut se faire pardonner, elle ne pouvait lui en vouloir. Surtout avec ce qu’il allait lui annoncer maintenant.
NICK : « Je sais que t’es une fan des magasins, et on doit te trouver une robe, parce qu’on va faire une fête où le groupe sera à l’honneur, et t’as intérêt à être resplendissante pour paraître à mes côtés. Même si t’as pas besoin d’une robe pour être la plus belle. »
Sur ces mots, il l’embrassa tendrement, caressant sa joue du bout de son pouce, avant de lui sourire une nouvelle fois.
NICK : « Est-ce que j’ai oublié de préciser que la robe était à mes frais ? »
Non, elle ne pouvait vraiment pas lui en vouloir, maintenant.
Sujet: Re: C'est tout à mes frais, aujourd'hui {June/Sven} Lun 3 Aoû - 19:21
Who needs Love ? C'est l'histoire d'une chanson. Le chanteur dit qu'il n'a pas besoin d'amour, ni des complications de l'amour. Mais qui a besoin de cela ? June. Oui l'amour c'est prise de tête, oui cela ne rime a rien. L'amour c'est des larmes mais c'est aussi le bohneur. J. attendit la fin de la chanson et éteignit l'ipod.
Oooh darling who needs love? Who needs a heaven up above? Who needs the clouds, in the sky, not I
Oooh darling who needs the rain? Who needs somebody that can feel your pain? Who needs the disappointment, of a telephone call, not I No I don't need that at all, not I
La pluie tombait dehors. En France il ne pleut jamais songea la demoiselle, pas dans la région en tout cas. La provence, ces champs de Lavande, le cri des cigales que les touristes adorent mais qui exaspèrent les "vrais", ceux qui comme June vivent dans le coin a l'année. La provence et surtout cette petite ville, celle ou tout ces amis l'attendaient encore. June pensa qu'elle pourrait leur envoyer plus qu'une petite carte de temps en temps. Mais son emploi du temps était trop chargé : sa nouvelle vie New Yorkaise avait réussie. Mais était t'elle vraiment heureuse ? Ne regrettait t'elle pas ces amis ? son petit lycée ou elle passait son temps allongée dans l'herbe a refaire le monde, les fêtes auquelles elle ce rendait, le cinéma qu'elle étudiait avec avidité, tout son petit monde. Oui la bas June était une petite princesse, tout le monde croyait en elle mais a New York, dans cette Jungle ou il faut lutter pour avoir sa place, qui croyait en elle ? Alors ou était t'elle le plus heureuse ici ?
June eu la réponse quand la porte du bar s'ouvrit, et qu'un suédois y entra. Elle sourit, mais c'était promis de paraître frustrée. Cela faisait un quart d'heure qu'elle était assise là son verre vide devant elle. Aux yeux du barman en face d'elle June ressemblait a ses filles qui ce font larguer et qui viennent ce réconforter avec un petit Verre. Or il était trop tôt pour boire. June releva la tête et vit Nick ce diriger vers elle. Et là tout revint c'était un soir, dans un bar un peu comme celui-ci et Prune avait sortit June. Elle lui avait fait une morale d'enfer et puis hop un concert. Great June était restée frustrée sur une chaise sans ce soucier des membres du groupe qui jouaient sur la scène. Encore une rupture difficile. Pourtant June ne s'attachait pas aux garcons, c'était plutôt la fille qui les zappait sans trop de mal, avec sans cesse le besoin d'être regardée, aimée et admirée. Prune s'amusait bien, et elle ne pouvait aretter de répéter a June : Hé le bassiste te regarde. Souris " de toute façon cet enfoiré de bassiste devait ce comporter comme cela avec toutes les filles, je ne me laisserais pas avoir une deuxième fois.
June n'a pas souvent tord ou plutôt elle cherche toujours a avoir raison, mais cette fois-ci elle eut tord. Voila que Nick tentait de dire deux mots d'excuse sur son retard. Peu importe pensa June, je suis incapable de lui en vouloir. Elle le regarda attendrie et ce fut au mot robe qu'elle fut conquise.
- Sven Je t'aime.
Peu importe ce qu'il attendait comme réponse, June avait besoin de lui le dire la maintenant tout de suite. Quand a la robe elle eut bien l'intention de ce la payer elle même.
Sujet: Re: C'est tout à mes frais, aujourd'hui {June/Sven} Ven 4 Sep - 22:27
One year and a half ago.
NICK : « Maintenant ? » AURLANNE : « Oui, s’il te plait ! J’en ai que pour une heure. » NICK : « Oh come on ! J’suis à la laverie là, j’ai une tonne de linge à laver ! » AURLANNE : « S’il te plait, Sven. T’es mon seul recours ! »
Sven regarda autour de lui. Qu’est-ce qu’elle pouvait le mettre dans des situations de dernière minute, celle là ! Et pourtant, il l’adorait. Il les adorait. Et il ne pouvait rien lui refuser, comme d’habitude. Bien au contraire, même si elle le mettait dans l’embarras, il se réjouissait déjà de pouvoir passer la journée avec son petit Luka. Levant les yeux, il laissa tomber sa main gauche dans sa panière à linge en roulant les yeux.
NICK : « Ok. Ok. Emmène-le à la laverie. » AURLANNE : « Merci ! Merci ! Merci ! J’te revaudrai ça Sven. J’arrive tout de suite. »
Sven soupira. Il était trop gentil, il faut croire. Il n’avait jamais réussit à dire non. Que ça soit à Luka, Aurlanne, un inconnu, une jolie fille ou même une personne de sa fratrie. Trop bon trop con, comme on dit. Mais il trouvait ça impossible de donner une réponse négative à ce genre de service. Reprenant ses esprits, il enfonça quelques uns de ses vêtements blancs dans la machine, d’un air las. Après avoir mis la bonne dose de lessive et avoir fermé le capot, il soupira un grand coup en levant les sourcils. La salle était vide, ce jour-là. Personne à draguer. Et il se faisait terriblement chier. Il sortit alors son paquet de cigarettes de sa poche et passa la porte de la laverie. Et la catastrophe arriva. Il ne regardait même pas où il allait, et maintenant, son T-shirt Led Zeppelin était couvert de café.
NICK : « Dammit !. » JUNE : « Oh ! J’suis vraiment désolé. »
Sven resserrait déjà la mâchoire. C’était une habitude chez lui quand quelque chose n’allait pas. Une nouvelle fois, il leva les yeux au ciel, comme pour dire « Pourquoi le sort s’acharne sur moi ? ». Il leva la tête en grimaçant, prêt à insulter la personne qui lui avait fait ça, mais il s’arrêta bien vite en voyant le visage qu’il avait en face de lui. Une petite brunette semblait très gênée de la situation, ses yeux bruns le regardant timidement. Et doucement, sa mâchoire se détendit, pour laisser place à un grand sourire charmeur. C’était pas un peu de café qui allait l’empêcher de flirter un minimum avec l’inconnue qui se trouvait devant lui, non ?
NICK : « C’est pas grave. », dit-il, son sourire toujours planté sur le visage.
Il commença alors à tâter ses poches, à la recherche de son briquet aux couleurs de la Suède, et c’est à ce moment qu’il se rappela qu’il l’avait oublié à l’intérieur. Poussant la porte, il se rendit bien compte qu’elle était fermée. Le comble ? C’était une porte magnétique, et où était la carte ? A l’intérieur.
NICK : « Oh come on ! C’est vraiment pas mon jour ! » JUNE : « Un problème, Sven ? » NICK : « Sven ? Comment tu connais mon prénom. » JUNE : « Sidewalks. Running away from the streets we knew … » commença-t-elle à chanter. « … ou un truc comme ça. » NICK : « Oh. Ok. Je savais pas que j’avais déjà une fan. » JUNE : « Va pas trop vite. »
Sven laissa échapper un petit rire. Elle avait de la répartie, et il aimait ça. Aussi, il était fier de savoir que quelqu’un connaissait une de ses chansons. Il en avait même oublié son énorme envie de fumer, et le fait qu’il était enfermé dehors. La brunette – qui demeurait sans nom pour l’instant – ne semblait pas avoir oublié ce détail, elle, et sortit son porte feuille de son sac, pour en sortir une carte magnétique, qu’elle passa dans la fente prévue pour ouvrir la porte. Ce fut son tour de sourire, et Sven fut bien surpris par la tournure des choses. Cependant, il ne put s’empêcher de lui rendre son rictus. Elle était superbe, ses cheveux détachées et ses lèvres aussi détendues. Son visage lui disait quelque chose. Mais aucun indice sur le lieu où il l’avait vu. Si ! Elle connaissait ses musiques, et elle était donc allée à un de ses concerts. Il s’en rappelait maintenant. Il n’arrêtait pas de lui jeter des coups d’œil ce soir là, et elle semblait se forcer à sourire. Et encore maintenant, il ne pouvait s’empêcher de fixer ses yeux, mais l’échange de regard fut bien vite coupé.
LUKA : « Prenez une chambre ! »
Sven fit les gros yeux. Il reconnaissait cette voix, et tourna la tête instinctivement. Luka se tenait devant eux, et Aurlanne les regardait de la voiture, lui faisant un signe de la main en guise de salutation. Le bassiste lui renvoya un sourire amical avant de voir la voiture partir.
LUKA : « T’as le T-shirt tout sale. »
Ce fut les seuls mots que Luka dit avant de courir vers l’intérieur, pour essayer une nouvelle fois de s’asseoir sur un des grands lave-linges. Et Sven se sentit obligé de préciser un petit quelque chose.
NICK : « Luka mon n … » Il s’arrêta. Non, il ne pouvait pas cracher le morceau comme ça, ça devait rester secret. Il se reprit alors, sourire aux lèvres. « le fils de mon amie. Je joue les baby sitters de temps en temps. » JUNE : « Une rock star qui fait du baby sitting, ce que c’est mignon. »
Il ne put s’empêcher de sourire en penchant la tête sur le côté devant l’assurance qu’avait pris la demoiselle. Et alors qu’il allait répondre, elle s’échappa vers l’intérieur. Nick arqua un sourcil, en se demandant ce qu’elle faisait. Elle passait juste avec son café, c’est pas comme si elle allait laver son linge, non ? Il resta deux secondes sur le pas de la porte, avant de rentrer dans la grande pièce bruyante. Il s’avéra qu’elle s’approcha d’une des machines avant d’en sortir une quantité incroyable de vêtements. Sven, lui, en profita pour enlever son T-shirt qui était encore brûlant, et pour s’occuper un peu de son neveu, avec qui il commença à jouer. Des petites gamineries, bien sûr, le suédois étant resté un grand gamin, et c’est au moment où sa machine s’arrêta qu’il se mit à courir vers elle. Ouvrant le capot, il sortit à son tour ses habits. Surprise ? Une saleté de caleçon rouge de Peter s’était infiltré au beau milieu des vêtements, et toutes les affaires de Nick se retrouvaient roses.
NICK : « Son of a bitch ! » JUNE : « Ca va pas ? » Elle s’approcha de lui, ses affaires dans un sac, avant de voir le désastre. Elle se retint alors de rire. « Tu vas être très crédible, sur scène, habillé en rose. J’ai hâte de voir ça. » Et sur ces mots, elle était partie. LUKA : « Tu la reverras pas, celle-là, tonton. »
One year ago.
NICK : « Blaise ? Elle arrive quand la fille que t’as trouvée alors ? » JUNE : « T’étais si pressé de me revoir, Sven ? »
Nick se retourna aussitôt en entendant cette voix, qui ne lui semblait pas inconnue. Et il fut surpris de revoir l’inconnue de la laverie, toujours aussi ravissante. Posté au milieu de Central Park, sa basse dans les mains, il n’en revenait pas. Peut être qu’il avait de la chance, en fait.
JUNE : « June. C’est mon prénom. » NICK : « Enchanté, June. » JUNE : « Contente de voir que tes vêtements ne sont plus roses. Le noir te va mieux. »
Sven ne put s’empêcher de rire. En plus d’être ravissante, elle était drôle, et intelligente, tout ce qu’il aimait chez une fille. Il secoua alors la tête, la regardant une nouvelle fois dans les yeux. Et il fit quelque chose qu’il était devenu habitué à faire.
NICK : « Dis, June. Est-ce qu’après avoir tourné, je pourrais avoir la chance de boire un café avec toi ? » JUNE : « Seulement si c’est toi qui paye. » NICK : « Si c’est que ça, je pense que j’peux le faire. »
Et c’est comme ça que tout avait commencé.
Present day.
JUNE : « Sven, je t’aime. »
Le suédois afficha un large sourire sur son visage, conquit par les deux mots que sa petite amie venait de prononcer. Il se souvenait maintenant de leurs premières rencontres. Il se souvenait de la façon qu’elle avait eu de le faire sourire la première fois.
NICK : « Moi aussi, je m’aime. C’est vrai, j’suis excellent quand même. », dit-il en rigolant, avant de se prendre un coup dans l’épaule par June. « Moi aussi je t’aime, princesse. »
Ten minutes later.
Ils venaient enfin de pénétrer un des nombreux magasins de Park Avenue. Essentiellement, il était venu pour l’accompagner et payer sa robe, mais il ne comptait pas manquer l’occasion de la voir dans des robes superbes. Maintenant, il devenait le petit ami pas chiant, qui suit sa bien aimée dans les rayons et qui se permet de donner son opinion quand on lui demande.
[désolé, j'me suis un peu emballé, t'es pas obligé de faire si long ^^]
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