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We have a sh*t-uation [Jayme]

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MessageSujet: We have a sh*t-uation [Jayme] We have a sh*t-uation [Jayme] EmptyVen 2 Aoû - 1:01

''Allez, viens, tu vas voir, on va s'éclater!'' avaient-ils dit en la tirant par le bras. ''Ils manquent de couleurs les riches'' avaient-rajouter pour la convaincre. Se rendre dans le coin de la ville le plus upper de Manhattan ne l'intéressait pas, surtout qu'ils ne passaient pas inaperçu au milieu des plus fortunés, mais quand ses deux amis avaient fait référence aux graffitis, là, cette activité devenait un peu plus palpitante..

Trois silhouettes, face à un mur entre deux boutiques de bourgeois, s'amusaient à créer ce qu'ils appelaient une œuvre d'art tout en rigolant... La jeune femme, malgré la chaleur, avait enfilée une veste noir par-dessus son haut qui ressemblait vaguement à un corsage, mais plus confortable afin d'abattre le capuchon pour masquer au maximum sa chevelure et son visage. Cela devait faire environ une demi-heure qu'ils se trouvaient dans les parages, quand des bruits de pas et des éclats de voix les obligèrent à mettre en suspend leur travail. Trois jeunes hommes qui devaient avoir un peu plus d'une vingtaine d'années et qui semblaient chercher un peu d'action.  

- C'est qui le chef? Demanda celui du milieu, fixant d'un regard mauvais les trois autres. Y'a pas de chef. On est pas tous des membres de gang de rue. Les trois jeunes hommes se mirent à rire tout en ne se privant pas de faire des commentaires désobligeants en rapport avec les gens de sont statut social et sur son apparence physique. Puis, le gars du milieu fit quelques pas dans sa direction tout en reprenant une mine plus sérieuse. Alors on va dire que c'est toi la chef. Toi et tes deux petits copains, vous remballez vos affaires et vous ne remettez plus jamais les pieds ici, d'accord? Si le message n'est pas assez claire, je ne vais pas me retenir de défoncer ta jolie petite gueule pour que ça te rendre bien dans le crâne. Les déchets dans ton genre ne devraient même pas avoir le droit de fouler ce sol. T'as compris? Au lieu de l'invectiver ou de lui lancer un regard noir, à la place, un large sourire se dessina sur les lèvres de Cam'. Non, elle n'avait pas peur d'eux encore moins avec ses belles menaces même s'il pouvait les mettre en œuvre. Elle se rapprocha un peu plus du jeune homme. Tu sais ce qu'elle te dit la jolie petite gueule? Avant qu'il ne puisse formuler une vague réponse, la jeune femme ne se gêna pas pour lui cracher au visage, puis se recula vivement tout en affichant un sourire provocant. Ses deux amis éclatèrent de rire, mais les trois autres hommes - encore moins celui du milieu - semblaient trouver cela très drôle. Petite sal*pe... Cette situation allait mal finir, Camryn s'en doutait bien. Quand les trois gosses de riches lui foncèrent dessus, ses deux amis s'interposèrent, mais sa ''victime'' réussit à se forcer un chemin jusqu'à la jeune femme.

S'ensuivit alors une bagarre où Cam', connaissant plusieurs techniques de combat, arrivait à esquiver aisément les coups de ce gars qui peinait à être un minimum agile. Sauf, au moment où il sortit un couteau - depuis quand des gosses de riches se baladaient avec ça!? - la délinquante trouva la situation beaucoup moins marrante. Visiblement, il était sous l'emprise d'une rage intense. Après quelques coups de couteau dans sa direction, son agresseur profita d'une ouverture, lui enfonçant la lame dans les côtes du côté droit. Heureusement qu'il n'y avait pas d'organes vitaux, mais seulement des os... Par réflexe, sa main droite se plaqua sur sa blessure et au moment où elle voulut s'esquiver, quelqu'un cria ''les flics'' avant de tous prendre la fuite. Profitant du moment d’inattention du jeune homme, Cam' lui donna un coup de pied bien placée, ensuite elle lui arracha son couteau des mains avant de le lui enfoncer profondément dans la cuisse. Surpris, ce dernier hurla de douleur. Deal with it, articula-elle lentement, détachant chaque mots pour lui faire comprendre qu'il aurait du la laisser tranquille. Puis elle lui vola sa veste avant de détaler le plus rapidement possible.

Toutes les pharmacies étaient-elles fermées à cette heure? Seule et perdue dans le upper east side, Cam' ne savait pas par où aller. Jamais elle ne pourrait retourner dans le Bronx et pour l'hôpital, il valait mieux oublier. N'ayant pas d'argent pour subvenir à des soins quelconques, la jeune femme devait se débrouiller par ses propres moyens. Voilà pourquoi elle avait volée la veste de son agresseur, elle l'utilisait pour éponger le sang qui tâchait ses vêtements et qui ne cessait pas de couler. Ses gants rayés étaient foutus et son jean ouvert à divers endroits avait quelques gouttes de sang. Heureusement qu'elle pouvait nettoyer ses bagues et ses bracelets... Alors qu'elle marchait depuis plusieurs minutes, la délinquante ne pouvait plus tenir facilement sur ces jambes. L'énorme dose d'adrénaline qu'elle venait de dépenser se faisait ressentir au point où elle se résigna à se reposer près d'une intersection. À cette heure-ci, les gens plus sages étaient déjà revenu de leur soirée resto/cinéma et les plus jeunes étaient déjà en boîte de nuit. Donc, en théorie, personne ne passerait dans le coin avant un bon moment. Appuyant le plus fort possible sur sa blessure pour ralentir l’hémorragie, la couleur grise de la veste n'était presque plus visible. À la place, l’amas de tissu était devenu poisseux à cause de son sang... Le dos appuyé contre une borne fontaine, son capuchon toujours abattu sur son visage, Camryn cachait la veste qui lui servait d'éponge sous sa la sienne afin de ne pas trop attirer l'attention sur sa personne.
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MessageSujet: Re: We have a sh*t-uation [Jayme] We have a sh*t-uation [Jayme] EmptyVen 2 Aoû - 4:59

« Merci, et on se revoit dans deux jours! » lança-t-elle à la foule qui l'acclamait et applaudissait. Elle observa la  dite-foule, et vu que certaines personnes étaient debout. Jayme appréciait chaque moment qu'elle passait parmi le public. Néanmoins, elle ne voulait pas faire de cette passion une carrière, puisqu'une autre voie l'attendait. Ses études en médecine se passaient très bien pour le moment, et tout allait pour le mieux dans sa vie. Les retrouvailles avec Lizzie lui avaient fait franchement du bien, et les soirées comme ça ne pouvaient que la rendre heureuse. La jeune femme alla voir le directeur du bar et lui dire qu'elle partait pour se rendre à son appartement, quand elle se rendit compte qu'elle avait oublié l'une des choses les plus importantes à sa chambre d'hôtel : sa valise. Poussant un soupire de découragement, elle sortit du bar en cherchant son téléphone portable dans son sac à main. Elle finit par le trouver et regarda ses messages. Elle en vit trois de sa mère et un inconnu. Curieuse, elle regarda l'inconnu en premier, mais elle ne vit qu'un petit clin d'oeil. La brune frissonna, n'aimant pas du tout ce genre de message louche...
Elle consulta ensuite ceux de sa mère, qui disaient tous la même chose : « where are you, baby ? » Jayme soupira. Sa pauvre mère était tellement inquiète qu'elle lui envoyait des messages à toutes les demi-heures. L'Européenne continua d'avancer, faisant claquer ses Louboutins, et tourna dans un coin de rue. La jeune femme regarda de tous les sens avant de traverser la rue, New-York étant peu clémente avec les piétons, et se rendit de l'autre côté, où quelque chose de fréquent l'attendait. Une bagarre. Et une violente. Jayme retint son souffle, éberluée. Tenant son téléphone dans ses mains tremblantes, Evanora se demanda s'il valait mieux appeler la police. Lorsqu'elle aperçu un brillant objet au loin, et qu'elle vit la lame s'enfoncer dans les côtes droites d'une femme aux cheveux roses, elle composa le 911 et d'une voix tremblante, décrit ce qu'elle voyait devant elle. Elle énuméra tout, sauf la jeune femme en rose. Elle avait un pressentiment la concernant, et au fil des années, la belle avait apprit à s'y fier.

Quelques minutes après l'appel, les lumières et les sirènes se firent voir et entendre. Les garçons, paniqués, partirent en hurlant. La rose sembla également secouée, et prit la veste de son agresseur en lui plantant un couteau dans la jambe. Retenant un petit cri de surprise, l'adulte rangea son téléphone dans son sac à main, et partit à la course, poursuivant la blessée. Il ne fallait pas la laisser dans cet état, surtout que cela pourrait facilement s'aggraver. La future chirurgienne cru bon de retirer ses chaussures neuves avant de continuer sa course, puisqu'elle ne voulait pas risquer de se fouler la cheville ou de se casser quelque chose en courant avec ces merveilles. La londonienne couru durant de longues minutes, contournant les rues et les ruelles de la Grande Pomme, et tenta de retrouver cette jeune blessée. Pas question qu’elle laisse quelqu’un dans cet état.
L’étudiante couru encore une vingtaine de minutes avant de se retrouver à bout de souffle. Elle remarqua alors quelque chose, ou plutôt quelqu’un, près de l’intersection où elle se trouvait. Les gouttes de l’épais liquide rouge tombaient par terre, et emblissaient le tissu qui était devenu presque entièrement rouge. La jeune femme décida de sortir ses bandages et ses tissus stérilisés pour empêcher que la demoiselle fasse une hémorragie, interne ou externe. Il valait mieux que la pression exercée sur la blessure soit constante. La rose allait s’afflaiblir d’ici une minute, et la belle ne voulait pas qu’elle perde connaissance, puisque là, tout devenait plus compliqué. S’approchant avec ses objets de médecine, Jayme tenta un petit sourire et s’acroupit près de la blessée. « Ne bougez surtout pas. Vous risquez d’aggraver votre blessure, et ce n’est pas ce que ni vous, ni moi, voulons. » ordonna-t-elle, sous son air le plus sérieux après avoir souri. « Vous saignez beaucoup trop. Nous devons appeler une ambulance, mais pour le moment, je dois arrêter cette fichue hémorragie. »

Appliquant les techniques qu’elle connaissait déjà, elle sortit le nécessaire de son sac avec un ruban stérilisé pour attacher le tout. Evanora ôta, et ce, même si elle n’avait pas l’autorisation de la jeune femme, la veste ensanglantée et appuya sa main fermement sur la blessure. Celle-ci était plus profonde qu’elle ne le pensait, et elle appliqua cinq pansement stériles et assez gros pour arrêter l’hémorragie. « Pour que vous soyez hors de tout danger, je dois téléphoner à une ambulance. Êtes-vous suffisamment réveillée pour mettre ce ruban autour de votre corps, pour que les pansements tiennent bien en place ? » questionna-t-elle. Son accent anglais était très perceptible puisqu'elle était nerveuse. Sur ces mots, elle appuya sur son bouton rappel et téléphona. Impatiemment, elle attendait la réaction de la jeune femme, mais également le bruit des sirènes...
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MessageSujet: Re: We have a sh*t-uation [Jayme] We have a sh*t-uation [Jayme] EmptySam 3 Aoû - 0:51

Elle aurait du garder le couteau ou elle aurait du garder quelque chose pour se défendre en cas de problème. Certes, l'américaine savait que les risques qui lui arrive encore des bricoles étaient plus faibles dans le coin de cette ville. Essayer de passer inaperçu en plein milieu d'une intersection allait être difficile, mais comment pouvait-elle bouger sans perdre tout son sang? Déjà que de Manhattan au Bronx, cela lui prendrait plus de deux heures de marche et jamais elle ne se rendrait en vie jusqu'à son appartement. Se payer un taxi? Aucun chauffeur n'accepterait une fille qui perdrait son sang sur le siège arrière et c'était au-dessus de ses moyens. Dans le bus ou dans le metro, son état ne passerait probablement pas inaperçu aux yeux des new-yorkais et les agents de sécurités lui demanderaient se qu'elle cachait sous sa veste. Génial. Autant attendre que le sang arrête de couler, mais jusqu'à quand? Jusqu'à la mort? Death is mine now. Un faible sourire étira ses lèvres. Ça allait vraiment se terminer ainsi? Crever en plein milieu d'une intersection après s'être fait poignardée par un gosse de riche? Bon, pour une fille de la rue, il ne fallait pas trop en demander aussi.

Recroquevillée sur elle-même et son front appuyé sur ses genoux depuis quelques minutes, un bruit attira son attention. Quelqu'un courait dans sa direction. Levant doucement la tête, Camryn se rendit compte qu'elle avait maintenant une inconnue qui s'était installée à sa hauteur. Trop surprise pour articuler quoique se soit ni même lui dire que l'option de l'ambulance elle pouvait l'oublier, la délinquante la regarda sortir plusieurs trucs de premier soin. Elle était médecin ou quoi? Non, elle semblait trop jeune pour avoir ce titre, mais quand même, quel était le pourcentage pour qu'une femme se balade avec ce genre de trucs sans avoir un lien, aussi vague soit-il, avec la médecine? Étant trop lasse pour la repousser alors que cette inconnue lui retirait la veste de sa victime - non sans avoir eu l'idée de lui agripper le bras, mais Cam' s'était ravisée, de toute façon, elle n'avait pas envie d'étaler son sang sur d'autre personne qu'elle-même - cette dernière avait presque envie de rire de la situation. Elle se faisait poignarder et Pouf! Voilà quelqu'un pour la soigner.

- C'est qu'une p'tite coupure, dit-elle comme s'il n'y avait rien de grave tout en affichant un vague sourire peu convaincu. Juste un peu plus profonde que les autres. La jeune femme était habituée aux blessures diverses, mais jamais aux plaies profondes ou encore des fractures, alors ce type d'attaque était une nouveauté dont elle se serait bien passée... Puis sortant enfin de cette espèce de lassitude, ses yeux s'ouvrirent en grand quand elle remarqua que sa sauveuse appelait les secours. Par réflexe, l'américaine se redressa oubliant totalement de répondre à la question du ruban.  

- Hey! Hey! Hey! Qu'est-ce que tu me fais là? J'suis pas solvable honey. J'ai pas d'assurance. Toi et moi on appartient pas au même monde. Cam' connaissait le prix pour une simple consultation, alors se retrouver à l'urgence, c'était simplement impossible. À voix basse, elle rajouta plus pour elle-même que pour la jeune femme dans la langue que sa mère lui avait apprise, от судьбы не уйдешь.(On n'échappe pas à son destin.) Les lois pouvaient bien changer, obliger tous les américains à avoir une assurance d'ici deux ou trois ans, mais la délinquante ne pouvait pas s'offrir ce luxe. Si un jour elle se blessait gravement pour une raison quelconque, elle était foutue. Elle serait morte et enterrée, qu'elle n'aurait pas encore fini de payer sa dette. Parlant de dette, cela ne lui faisait pas plaisir d'en rajouter une de plus à sa liste surtout que cette brunette ne faisait pas parti du même statut social qu'elle... D'un bond, qu'elle aurait du éviter d'ailleurs, Camryn se releva non sans s'appuyer sur la borne fontaine avec sa main droite tandis que sa main gauche appliquait une pression sur les pansements.

J'ai pas besoin de ruban, dit-elle avec un sourire légèrement incertain. J'sais pas qui t'es honey, mais respire et prend une tasse de thé, dit-elle avec un léger sourire à propos de son accent. Puis son regard se leva vers le nom de la rue où elle se trouvait. Cela ne lui disait rien du tout. Tu sais où il faut passer pour prendre le métro vers le Bronx? J'dois retourner chez moi. Il était hors de question qu'elle reste ici à attendre sagement une ambulance.
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MessageSujet: Re: We have a sh*t-uation [Jayme] We have a sh*t-uation [Jayme] EmptyDim 4 Aoû - 16:34

Jayme regardait la blessée d'un air exaspéré. Cette dernière ne semblait pas vouloir être soignée, et cela rendait l'étudiante assez triste. Elle regarda la dame aux cheveux roses encore un peu et appuya sur la blessure pour que cette dernière reste tranquille, mais aussi pour que l'hémorragie s'arrête. Elle lança un regard persistant à la demoiselle, qui ne semblait pas se rendre compte à quel point la situation était grave. Alors qu'elle était toujours en plein appel, le regard de la blessée la força à raccrocher subitement. Elle rangea son téléphone dans son sac à main. « A little cut ? L'hémorragie ne s'arrête pas, ça prend des spécialistes pour arrêter le saignement et recoudre ta blessure. » claqua-t-elle. Il était vrai que si elle ne se rendait pas dans un hôpital avec la jeune rebelle bientôt, l'hémorragie pourrait s'aggraver et à partir de là, elle ne serait peut-être plus en vie. Soupirant, elle se calma et réfléchit à ce qu'il serait bon de faire. La jeune femme raconta qu'elle n'avait pas d'assurances. Jayme comprit alors pourquoi elle ne voulait pas se rendre à l'hôpital. Sans assurances, les frais de médication coûtaient très chers. « J'en ai une. Je te ferai passer dessus, et tu ne me devras rien. Je ne laisserai personne mourir en pleine rue. » lança la brunette, déterminée.

Et puis la rebelle nia qu'elle avait besoin du ruban adhésif. L'étudiante soupira de nouveau. « You need it if you want to stop the bleeding. » dit-elle calmement. Elle tendit le ruban à la jeune femme, en espérant que cette dernière change d'idée. Elle ne pouvait rester là à rien faire. La blessée se moqua ensuite de son accent, et Jayme ne put que rigoler. « Tellement de préjugés. Je n'aime pas le thé. À vrai dire, je trouve que le cappucino ou le café, c'est bien meilleur. » raconta-t-elle, en souriant. Il était vrai que les anglais étaient réputés pour aimer le thé, mais elle, elle préférait les choses moins douces, et beaucoup moins amères. Enfin, elle avait apprit, souvent à ses dépends, que les goûts ne se discutent pas. Puis la jeune rebelle me demanda si je savais où passer pour aller dans le Bronx. « Je ne connais pas très bien les quartiers de New-York encore. En fait, pour être franche, je ne connais pas du tout, sauf Park Avenue. Je me demande si on ferait pas mieux de t'emmener chez moi, pour que je recouse cette horrible blessure, si tu veux t'en sortir. Et il faudra également penser à désinfecter, tu ne voudrais pas avoir une infection ou un truc dégueulasse du genre.

Se relevant pour être à égale hauteur que la demoiselle, qui avait du mal à se tenir debout et qui s'était levée d'un bond, chose qu'elle n'aurait jamais dû faire, elle ramassa ses choses et regarda la jeune femme avec un petit sourire. « Je ne suis pas le genre de personne qui demande une redevance après avoir rendu service. Surtout pas après avoir sauvé une vie. Si tu viens avec moi, je recouds cette blessure, tu restes au repos le temps qu'il te faudra dans mon lit et je prendrai le sofa-lit, et ensuite, tu iras où bon te sembles. » dit-elle calmement, ne voulant pas l'effrayer d'une quelconque manière. « Et puis de toutes façons, tu n'as que moi présentement. Autant faire avec. Je m'appelle Jayme. » se présenta-t-elle finalement. Elle se rapprocha de la rebelle pour l'aider à marcher un peu. « Ma voiture est un peu plus loin. Tu vas pouvoir tenir le coup ? » demanda-t-elle, soudainement inquiète que la demoiselle doive marcher. Elle espérait fortement qu'elle vienne avec elle, et qu'elle ne décline pas les soins de l'européenne.
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MessageSujet: Re: We have a sh*t-uation [Jayme] We have a sh*t-uation [Jayme] EmptyMar 6 Aoû - 6:59

Camryn préférait dédramatiser la situation plutôt que de la voir en face. Sa sauveuse, elle, ne semblait pas le voir du même œil au point où elle lui fit une proposition qui la fit tiquer durant quelques secondes. Payer ses frais médicaux à sa place? Non, merci. Même si elle le lui proposait gentiment afin de lui sauver la vie, Cam' était incapable d'accepter quelque chose de ce genre. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que ce genre de chose serait comme une énorme dette qu'elle devrait un jour ''rembourser'' d'une manière quelconque. Merci, mais non merci. Dans son monde, un service n'était jamais gratuit. Il attirait toujours un autre service et parfois il ''coûtait'' plus cher que celui rendu. Probablement qu'avec la tête qu'elle faisait, cette inconnue pouvait comprendre que cette offre était rejetée.

Attrapant le ruban adhésif pour faire maintenir en place ses pansements - il n'y avait que les fous qui ne changeaient pas d'idée -, l'américaine l'écouta d'une oreille distraite jusqu'à ce qu'elle lui annonce qu'elle ne connaissait pas vraiment la ville et encore moins le chemin pour prendre le métro afin de regagner le Bronx. Génial. Là voilà maintenant qu'elle lui proposait de la ramener à son appartement pour la soigner. Était-ce normale d'être plutôt sceptique face à cette seconde offre? Mais au fond, qui devait être la plus méfiante des deux? Inviter une cleptomane doublée d'une menteuse compulsive dans son environnement n'était certainement pas une bonne idée. Malheureusement, sa sauveuse ne connaissait pas ces détails. Conservant le silence, l'ex-tatoueuse regarda la jeune britannique se relever tout en réfléchissant à toute vitesse.  

Décliner l'offre ou se laisser convaincre? Elle se savait débrouillarde et elle préférait se fier à elle-même plutôt qu'aux autres, mais là avait-elle vraiment le choix? Soyons réaliste une petite seconde. À combien s'élevait ses chances de s'en sortir vivante? C'est-à-dire de marcher jusqu'au métro le plus proche, faire un long trajet sans savoir sur quel taré elle pouvait tomber et se rendre à son appartement après une petite balade nocturne. Si jamais il lui arrivait un pépin, la jeune femme pouvait très bien mourir au bout de son sang avant d'avoir eu le temps de faire quelque chose... Hésitant quelques secondes, Cam' poussa un soupir de résignation avant de lever ses yeux bleu-verts vers sa sauveuse.

- J'crois que j'ai pas vraiment le choix... Elle laissa, comment déjà? Ah oui, Jayme s'approcher d'elle pour l'aider. Ouais, ça devrait aller tant que tu me demandes pas de courir... Au fait, j'suis Camryn. La délinquante esquissa un léger sourire. Que devaient-elles faire de la veste ensanglantée? Au point où elle en était, cet amas de tissus poisseux était le cadet de ses soucis. Dans le pire des cas, ils auraient de quoi parler dans le journal télévisé... Marcher n'avait rien d'une partie de plaisir dans son état actuel. Déjà qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de garder sa main gauche sur sa blessure, car chaque mouvement semblait étirer sa peau, comme si la marque d'un coup de couteau cherchait à s'agrandir centimètres par centimètres. Étrangement, cette image lui donna un peu la nausée.

Une fois à la voiture de l'autre jeune femme, Cam' fit de son mieux pour ne pas toucher quoique se soit avec ses mains couvertes de sang. Déjà que ses propres vêtements en étaient tâchés, autant éviter d'en répandre partout. Puis, par pure curiosité, elle plongea une main dans sa veste à la recherche de son portable. Ses amis ne lui avaient donnés aucune nouvelle depuis l'arrivé de la police. S'étaient-ils fait prendre ou avaient-ils réussi à fuir juste à temps? Pourquoi ne cherchaient-ils pas à la contacter? En même temps, la délinquante n'osait pas leur envoyer un sms, car si jamais ils s'étaient fait prendre par les flics, ils pourraient voir qu'elle avait un lien dans cette histoire et la retracer assez facilement. Peut-être que les deux autres garçons pensaient la même chose. Tant pis, elle ne pouvait rien faire de plus qu'attendre un signe de vie. De nouveau, la jeune femme glissa sa main dans sa poche afin de ranger son portable, puis se tourna vers Jayme. T'es médecin ou un truc dans le genre? Un fille normale se balade avec du maquillage et une paire de lunette de Soleil. Pas avec un kit de survie. Remarque, dans l'autre cas, elle va croire que c'est ça un kit de survie. Un autre sourire étira ses lèvres. Cam' ne pouvait pas supporter ce genre de fille superficielle qui était capable de se balader avec un chihuahua dans son sac à main. Si le chien qui ressemblait à un gros rat avait quatre pattes, ce n'était pas pour faire joli. Enfin...
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We have a sh*t-uation [Jayme]

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