Après avoir quitté son appartement, Karim avait commencé par se rendre au supermarché. Il avait négligé tous les premiers rayons du magasin pour se rendre directement à l’endroit qu’il voulait : là où se trouvait la nourriture. Il s’intéressait particulièrement aux gâteaux et autres trucs mauvais pour la santé mais tellement meilleur à manger. Il avait choisi de prendre du pop-corn, un paquet de gâteaux et un sachet de chips. Il n’oublia pas ensuite de se rendre au rayon des congelés et trouva rapidement les glaces. Il était toujours effaré de voir tous les parfums qu’il pouvait y trouver. Pour ne pas hésiter trop longtemps sur le choix à faire, il décida de prendre quatre pots. On n’avait jamais trop de glace. Enfin certaines personnes peut-être mais pas Elia. Ses achats réglés, l’Egyptien prit la route de chez Elia. Parce que c’est bien pour se rendre chez elle qu’il avait pris la peine de faire les courses avant. Arrivé au niveau de chez la brune et pour une raison qu’il ne s’expliquait pas vraiment lui-même en fait, le jeune homme ignora la porte d’entrée et fit le tour de la maison pour aller frapper à la fenêtre qu’il pensait être celle de la jeune femme. Il espérait ne pas se tromper. Celle-ci mit bien le temps pour venir lui ouvrir et il regretta presque de ne pas avoir sonné à la porte. Ca aurait eu l’avantage d’être plus rapide au moins. Il eut un sourire un voyant Elia ouvrir la fenêtre et s’appuyer au rebord. « Est-ce qu’il te manque une case ? » En l’entendant dire ça, il arrêta de sourire et secoua aussitôt la tête. « Bien sûr que non ! Je ne vois même pas pourquoi tu dis ça ! » Enfin si, tout bien réfléchit, il voyait peut-être un peu mais bon. « Et puis comment tu sais la vue de ma chambre d’ailleurs ? C’est un peu étrange. » Le jeune homme haussa les épaules. « Je ne sais pas. T’es sûre que c’est étrange ? Parce que je n’ai jamais passé mon temps à camper devant ta fenêtre pour t’espionner je le jure ! » Non parce que ‘il avait fait ça, ça aurait vraiment été étrange pour le coup. Et creepy. Enfin soit. « J’espère que tu m’as amené une offrande pour me déranger comme ça ein. J’étais occupé moi monsieur et je ne suis pas du genre à laisser les paysans bousillé mes fenêtres propres! » C’était bien pour ça qu’il avait été faire les courses, parce qu’il était presque certain à l’avance qu’elle allait réclamer. L’Egyptien lui montra alors le sac qu’il avait à la main. « Tout pleins d’offrandes pour toi. Laisse-moi entrer et je te les donnerais. » Parce qu’il était vraiment très généreux comme ça avec elle. « Et je n’ai pas bousillé tes fenêtres madame la reine. Elles ne sont pas si propres que ça d’abord. » Enfin si on devait comparer, elles étaient toujours plus propres que celles qu’il avait chez lui mais il avait déjà vu mieux.

Karim regrettait presque déjà d'être venu voir Elia. La jeune femme n'avait en effet rien trouver de mieux que de l'accueillir en lui demandant s'il lui manquait une case (ce qui n'était absolument le cas). Pour le coup, Karim aurait pu faire demi-tour mais il était content de voir Elia et il n'avait juste pas envie de partir comme ça. En plus, il ne mangerait jamais tout ce qu'il avait acheté d'offrandes à lui tout seul. Elia pouvait faire ça en revanche. Il lui demandant quand même pourquoi elle lui avait demander (parce que c'était tout à fait normal de vouloir entrer chez quelqu'un en frappant à sa fenêtre) mais n'obtint aucune réponse. Tant pis. Il préférait se défendre sur le fait qu'il ne passait pas son temps à espionner la fenêtre de la jeune femme. Il avait juste eu beaucoup de chance en tapant pila à la bonne fenêtre voilà tout. Étrangement, Elia ne sembla pas beaucoup le croire et lui lança un regard blasé. Il ne voyait même pas pourquoi elle n'avait pas l'air de le croire comme ça. « J’aime, comment tu te défends. C’est la première chose qui te vient en tête. Maintenant je suis sure que oui, c’est comme ça que tu passes tes journées. » Pff, elle était trop nulle. Le jeune homme croisa les bras et secoua la tête. « Je me défends comme ça parce que je sais que c'est ce qui t'es passé par la tête à toi ! » se défendit-il alors. Yep, parce que c'était bien connu, il avait aussi la faculté de lire dans les pensées maintenant. Enfin, ou pas. Mais il aurait bien aimé pouvoir faire ça en tout cas. Ca devait être bien pour éviter de dire toujours des choses de travers. « Crois-le ou non, j'ai mieux à faire de ma journée. » ajouta-t-il. Et maintenant qu'il y pensait, espionner Elia devant ses fenêtre serait sûrement une meilleure occupation. Ce serait juste carrément creepy. Le jeune homme montra ensuite ses offrandes. Heureusement qu'il n'était pas venue les mains vides quand même sinon il était certain que l'italienne aurait été capable de le laisser à la porte. Enfin, à la fenêtre. « T’as voulu choisir la fenêtre. Grimpe maintenant. Moi je t’ouvre rien d’autre. »  Il savait bien qu'il aurait dut choisir la porte. Le jeune homme grimaça et poussa un soupir. « Bien, très bien. » dit-il alors. Il pouvait très bien le faire, c'était pas trop haut. Mais ça l'embêtait quand même. Avant de la rejoindre, il se défendit quand même sur le fait que les fenêtres de l'italienne était déjà sale et que ce n'était pas de sa faute. Ceci lui valut de se prendre un caillou en pleine tête. Il était vraiment sympa l'accueil ici.  « Arrête où je te les fais laver en plus! » Le jeune homme roula des yeux. « Tu serais bien déçue du résultat. Elles seraient plus sale après le lavage qu'avant. » Parce qu'il était doué comme ça. Sa mère avait arrêté de vouloir lui faire nettoyer les carreaux depuis longtemps à cause de ça. Il rejoignit ensuite Elia et lui tendit le sac. « Tiens. J'espère que ça t'ira. J'ai pris un peu de tout, je sais quelle morfale tu es. » dit-il moqueur.

Karim s'était peut-être défendu un peu trop vite en disant qu'il ne passait pas son temps à espionner Elia parce qu'à cause de ça, la jeune femme semblait croire que c'était justement ce qu'il faisait. Enfin, il ne se leurrait, même s'il n'avait rien dit, l'italienne aurait quand même prétendu qu'il passait son temps à l'observer. Il n'avait fait que se défendre en sachant pertinemment ce qu'elle pouvait bien penser à cet instant. « Oh tu sais lire dans la tête des gens toi maintenant ? Et puis quoi encore. »  Le jeune homme fronça les sourcils. Il aurait bien répondu depuis toujours mais il était évident qu'Elia ne le croirait pas. « Et je pense à quoi là ? » « Facile. » fit-il avec un air blasé. « Tu penses que je suis trop nul pour avoir un tel pouvoir. » Ou quelque chose dans ce goût-là en tout cas. En tout cas, Elia devait le croire. Pas nécessairement sur le pouvoir en fait mais au moins sur le fait qu'il avait mieux à faire que passer ses journées à l'observer. Elle n'eut pas l'air convaincu vu la manière dont elle grimaça. « Ouais, non je crois pas non… » Pff, le jeune homme soupira. Il faillit lui dire qu'elle n'était pas si intéressante mais bon, il n'était pas certain qu'elle apprécie et il avait décidé de tenter pour une fois de ne pas la fâcher pour rien. « T'as raison, t'es tellement intéressante aussi. » Il avait dit ça en essayant d'avoir l'air le plus convaincu possible. Ce n'était pas si facile.

L'italienne décréta ensuite qu'il devait entrer par la fenêtre puisque c'est là qu'il avait frappé et Karim n'eut pas d'autres choix que d'accepter. Avant qu'il ne la rejoigne ils eurent tout de même une conversation passionnante au sujet du lavage des fenêtre et l'Egyptient fit savoir à la jeune femme qu'elle ne gagnerait pas forcément à ce qu'il nettoie les siennes. « Tu ne sers vraiment pas à grand-chose, ein Karim ? »  Le jeune homme fit la moue. « Bien sûr que si ! Tout ça parce que je lave pas très bien les fenêtres, t'exagères un peu là je trouve. » Surtout qu'il était venu la voir avec pleins d'offrandes. C'était bien la preuve qu'il servait au moins un peu à quelque chose. Après l'avoir rejoint dans sa chambre, le jeune homme lui tendit d'ailleurs le sac qu'il avait amené avec lui.  Elle ne tarda pas à lui arracher le sac des mains, à croire qu'elle était réellement affamée. « Tu es juste jaloux parce que je préfère la glace à toi. »  « Oui, un peu, j'avoue. » fit-il en roulant des yeux. « Enfin tant pis, je vivrais avec. » Même si ce n'était vraiment pas très cool d'être relégué après un pot de glace. Il alla s’asseoir sur le lit à côté de l'italienne qui avait déjà ouvert un pot de glace.  « Qu’est-ce que tu es venue me demander avec tes offrandes à la fenêtre ? Je suis déjà mariée Karim. » Et même si elle ne l'était pas, il ne viendrait pas pour ça. « Pourquoi je viendrais forcément pour te demander quelque chose ? Je viens juste profiter de ta si merveilleuse présence. » Il était gentil là quand même bien qu'il soit très légèrement ironique. « Tu n'es pas contente de me voir ? »

Karim ne voyait même pas pourquoi mais Elia ne semblait pas vouloir croire qu'il était capable de lire dans les pensées. Est-ce que c'était vraiment si surprenant que ça ? Oui sûrement en fait. La jeune femme lui demanda alors ce qu'elle pensait là. Elle devait vouloir prouver qu'il était incapable de lire dans les pensées de qui que ce soit mais Karim trouva qu'il s'en sortait plutôt bien en déclarant qu'Elia pensait qu'il était très nul pour avoir ce don-là. Il était certain que ce n'était pas si éloigner que ça de ce qu'il pensait vraiment. « Bah non, sa serais trop facile franchement. » Pff, Karim fit la moue. Il était certain qu'elle disait ça juste pour le contredire et pour ne pas avouer qu'il avait raison.« Je pensais que tu étais presque mignon vue d’ici, mais en fait, ça devait être une ombre ou un nuage, parce que je ne vois plus du tout maintenant ! »  Karim grimaça en l'entendre dire ça. Quelle bitch ! Il était gentil lui. Il lui ramenait à manger et tout il avait juste le droit d'entendre ça. « Je ne suis pas presque mignon. Je le suis totalement. Et ce n'était pas une ombre ou un nuage. » décréta-t-il en croisant les bras. Il finit par dire aussi qu'elle était très intéressante. Ce qui en fait n'était pas totalement un mensonge. Il le pensait au moins un tout petit peu. « Je sais. » Et elle était tellement modeste. « Et je sais que tu as besoin de leçon pour l’être aussi, mais ce n’est pas la bonne manière de le faire Karim ! » L'Egyptien fronça les sourcils. « Ah oui et faut faire comment alors ? » Il voulait bien le savoir. « En tout cas, tu ne peux vraiment pas me reprocher de vouloir être aussi merveilleux que toi. » Comme elle ne pourrait pas non plus lui dire qu'il ne disait pas de choses gentilles.

S'il était gentil avec l'italienne, celle-ci était loin d'en faire autant. Elle venait en effet de lui dire qu'il était inutile. Tout ça parce qu'il ne savait pas laver des vitres correctement. Qui avait vraiment besoin de savoir laver des vitres hein ? Karim protesta bien sûr parce qu'il ne pouvait vraiment pas dire ça. « Tu sers à quoi alors ? »  « Actuellement... à te nourrir. » fit-il valoir en montrant le sac qu'il tenait à la main. « Et aussi à admirer ta petite personne. » Il se moquait un peu en disant ça mais bon. Il la rejoignit ensuite dans sa chambre en passant par la fenêtre (parce qu'elle ne voulait pas le laisser entrer par la porte d'entrée) et il apprit alors, à son plus grand désespoir, qu'Elia préférait la glace à lui. Il n'était pas certain de pouvoir se remettre de ça un jour. « Enfin, je préfère le chocolat à toi. Et les amandes, mais je préfère quand même toi que la glace beurre d’arachide. »  Mouais, il trouvait ça nul quand même. « Ça serait tellement mieux si tu goutais le chocolat aussi. » Le jeune homme roula des yeux. « Bah c'est pas de ma faute si je goûte pas le chocolat hein. Cite moi une seule personne qui goûte ça d'ailleurs. » Parce que ça n'existait pas alors elle pouvait toujours chercher. Elia demanda ensuite ce qu'il faisait là et Karim ne sut pas lui apporter de raison valable parce qu'il était juste là comme ça, pour la voir. Mais si elle n'était pas contente, il pouvait toujours repartir. « Mais si, je suis toujours contente de te voir. » « Bien. » Il préférait entendre ça même s'il n'était pas sûr que ce soit si vrai. Pour une fois qu'elle était gentille avec lui, il n'allait quand même pas ma contredire. « Si tu mets de la glace sur mon lit, tu les laves ein, en plus des fenêtres! » « Ca veut dire que tu veux bien partager tes offrandes avec moi ça ? » fit-il en prenant un pot de glace à son tour. Il en avait vraiment douté même si en fait, il ne lui aurait pas laissé le choix. « Enfin ok, mais je n'en mettrais pas su ton lit alors bon. Je suis un grand garçon, je sais manger proprement. » C'était très impressionnant n'est-ce pas ?

Puisqu'Elia était tellement intéressante et même si Karim avait dit juste pour lui faire plaisir, le jeune homme lui demanda comment il pouvait le devenir tout autant qu'elle. Parce qu’apparemment, ce n'était pas en l'observant qu'il y arriverait (en tout cas c'est ce qu'avait dit l'italienne). « Écoute j’en sais rien. Recherche ‘personnalité’ sur ebay ? » L'Egyptien lui lança un regard mauvais. Est-ce qu'il avait déjà dis à quel point il la détestait ? Non parce que, pour une fois, il faisait vraiment de gros efforts pour être gentil avec elle mais ça ne payait vraiment pas. C'était à se demander pourquoi il se donnait toute cette peine. Et en plus, même si elle se montrait incroyablement méchante, il continua en disant qu'il voulait être aussi merveilleux qu'elle. « Je te l’accorde. Mais c’est une marche un peu trop haute à atteindre pour toi je crois. » Le jeune homme fit la moue, peu convaincu. « Juste un petit peu. » Il secoua aussitôt la tête. « Je ne pense pas qu'elle soit si haute en fait. » finit-il par déclarer. Non parce qu'Elia n'était pas si merveilleuse que ça en fait. Elle était même plutôt nulle parfois. La plupart du temps. « C'est tout à fait à ma portée en tout cas ! » se vanta-t-il.

Karim dut ensuite prouver qu'il servait à quelque chose (même s'il ne voyait pas comment elle pouvait vraiment se poser la question) et fit valoir qu'il la nourrissait et aussi qu'il fallait bien quelqu'un pour l'admirer. Il mentait un peu. Il avait beau vraiment être là pour la nourrir, il ne l'admirait absolument pas. Mais bon, il fallait bien flatter un peu l'ego de la jeune femme. « Ok, ok. T’as gagné. » Le jeune homme arbora un air fier. Pour une fois qu'il gagnait, il n'allait vraiment pas s'en plaindre. Du coup, ça lui posait encore moins de problème de grimper jusqu'à la chambre d'Elia pour lui donner ses offrandes. Il commençait même à se dire qu'elle les méritait peut-être un peu et ce, même si elle préférait la glace à lui. « Moi ! Je goute le chocolat moi ! » Le jeune homme lui lança un nouveau regard sceptique. « Je ne pense pas que tu goûtes vraiment le chocolat non. » En revanche, il pensait qu'elle aimait bien raconter n'importe quoi. Il avait déjà remarquer ça avant mais il évitait juste de lui faire la remarque maintenant. Il savait bien comment Elia pouvait se montrer très susceptible parfois. Elle lui ordonna ensuite de ne pas mettre de glace sur son lit et Karim fut surpris de constater qu'elle voulait bien partager ses glaces. « Est-ce que je t’ai déjà refusé de la nourriture ? » Il hocha aussitôt la tête. « Oui, pleins de fois ! » Il n'avait juste pas d'exemples précis en tête là mais s'il le fallait, il pouvait toujours en inventer. « Parce que tu es un tyran en fait. Un peu. Parfois. » Mais il l'aimait bien quand même et il lui pardonnait ça. Il jura ensuite de ne pas mettre de glace sur le lit. Parce qu'il n'avait pas tellement envie de laver les draps, pas plus qu'il n'avait eu envie de laver les vitres tout à l'heure. « C’est vrai que t’es mignon quand tu t’y mets, tu sais. » « Yep, je sais. » fit-il aussitôt. « Mais j'aurais mieux apprécier le compliment si je n'avais pas eu autant l'impression que tu te moquais de moi. » ajouta-t-il avant de manger une nouvelle cuillère de glace.

Elia avait clairement une trop haute image d'elle-même si elle croyait que Karim ne pouvait pas franchir la marche pour devenir aussi merveilleux qu'elle. Enfin, c'était soit ça, soit elle avait une trop mauvaise estime de Karim. Cette option était possible aussi. Peu importe, le jeune homme était certain qu'il pouvait la faire, peu importe ce que l'italienne pensait ou disait. « Bonne chance, tu en auras en besoin ! » Le jeune homme fit la moue avant de la rejoindre dans sa chambre. Ils eurent alors une conversation passionnante sur le fait qu'il ne goûtait pas le chocolat. D'après lui, personne ne le pouvait mais la jeune femme venait de prétendre le contraire. Mais il était certain qu'elle disait qu'elle goûtait le chocolat exprès pour le contredire et parce qu'il ne pouvait pas vérifier. « I do ! I really do ! » L'Egyptien eut un petit sourire moqueur. « Comme je suis particulièrement gentil, je vais faire semblant de te croire. » lui fit-il alors. D'ailleurs c'est parce qu'il était gentil comme ça qu'il précisait aussi qu'il faisait semblant. Enfin, ça n'empêcha pas Elia de partager ses glaces. Karim était étonné par tant de gentillesse en fait. Il ne s'était pas attendu qu'elle accepte s'il lui avait demandé alors c'était d'autant plus surprenant qu'elle lui propose spontanément. Parce qu'elle était un véritable tyran parfois. « Tu sais je pourrais prendre ma glace et te jeter par la même fenêtre que tu es venue ein. » Le jeune homme lui lança un regard dubitatif. « J'aimerais bien voir ça. » commença-t-il. Non parce que franchement, il n'était pas certain qu'elle y arrive vraiment. Il était quand même plus fort qu'elle. C'est pour ça qu'il savait qu'il ne prenait pas beaucoup de risque en disant ça. En plus, elle n'avait aucun intérêt à se débarrasser de lui parce qu'il était d'une excellente compagnie et qu'il mangeait proprement sa glace comme un grand garçon. D'ailleurs, elle alla même lui dire qu'il était mignon quand il s'y mettait et il apprécia un toute petit peu au moins le compliment. Même s'il était certain qu'elle se moquait de lui en fait. Le pire, c'est qu'elle ne se contentait pas que de se moquer de lui, elle venait aussi de lui manger sa cuillère de glace. « Je me moque jamais de quoi Karim. Enfin jamais sans que tu le mérites. » Ouais, heureusement qu'elle s'était rattrapée parce que jamais hein... « Je suis presque certain que je ne mérite pas que tu te moques de moi aussi souvent que tu le fais. » Ouais presque, pas tout à fait mais bon. La jeune femme se pencha ensuite vers lui et vu l'air qu'elle avait, Karim la fixa un peu méfiant. Elle lui embrassa alors le bout des lèvres. « Do I taste like chocolate now ? » « Euh... » Karim fut mine de réfléchir. « C'est encore difficile à dire quand même. » répondit-il alors le sourire aux lèvres. Il aurait bien aimer pouvoir revérifier.