Le chemin du retour s’était fait dans un silence complet. Azula était encrée dans le siège du passager et s’entêtait à regarder par la fenêtre le plus longtemps possible sans avoir de haut de cœur. Elle avait l’impression que sa tête c’était vidé depuis que le docteur était éteint son petit écran bleu et que l’affreux ‘boom’ du battement de cœur s’était éteint. Elle réagissait par automatisme en regardant les autres autour d’elle et allant dans la même direction. Elle était engourdie et vide. Enfin… Pas vide non. Apparemment, elle était l’opposé de vide. Un frison lui traversa le dos et la Seychellaise du retenir une grimace. Elle sentait qu’on l’avait pris au piège. Elle avait été truquée par son corps et personne ne lui avait laissé le choix. Elle se sentait mal et dégouté, profané. Elle était en colère et perdu. Elle ne comprenait pas, elle se sentait juste au pied du mur… En fait, elle vivait la chose comme si le médecin lui avait appris qu’elle était en état terminal. Son corps avait cessé d’être le sien, alors qu’elle en prenait tellement soin, et habiterait quelque chose d’autre sans que personne ne lui ait demandé son avis. Sans qu’elle eu le choix. Tout ça lui était tombé dessus comme une sorte de cancer qui poussait à l’intérieur de son estomac. Vin garra la voiture juste à temps pour qu’elle puisse sortir et vomir sur le rebord du trottoir, retenant de justesse ses cheveux vers l’arrière. Elle resta un moment la tête pencher vers l’avant, question de reprendre son souffle, et sans regarder son homme, releva la tête et se dirigea vers la maison. Encore, ses gestes étaient automatiques, déverrouiller la porte, sac, poser ses clefs, porte feuille et lunette dans le pot de l’entrer. Elle sortit de ses souliers et alla jusqu’à la cuisine se servir un peu d’eau pétillante pour se rincer la bouche. Dans un soupir, elle trouva un morceau de papier et un crayon et commença à faire une liste. Une liste de toutes les choses qu’ils avaient à faire a acheté, les gens qu’ils avaient à prévenir, etc. Elle écrivait à toute vitesse, réfléchissant à peine et arrêtant seulement quand elle arriva à la toute fin de la feuille. Puis elle prit le papier, le chiffonna et le jeta dans la poubelle. Ils n’auraient jamais le temps de tous faire ça à la perfection en cinq mois de toute façon. « I think we just need a second opinion. » Elle voulait juste se réveiller et qu’on ne lui annonce que rien de tout ça venait de se passer.

Vin lançait des regards à Azula de temps en temps, à la dérobée, il s'inquiétait pour elle, depuis qu'ils avaient entendus le battement de coeur de son... leur enfant, Azula refusait de le regarder ou lui adresser la parole, l'italien n'avait rien dit, acceptant que la jeune femme prenne le temps d'accepter la nouvelle. Lui s'était préparé, plus que sa compagne en tout cas, elle avait refusé de croire à un moment qu'elle aurait pu être enceinte, depuis le début, elle réfutait cette idée... mais elle ne pouvait clairement plus maintenant alors... elle ne le prenait pas très bien. L'italien connaissait sa femme, il savait que s'il lui parlait, elle allait s'emporter sur lui avant de finir par regretter ses paroles, il la respectait et lui laissait l'espace nécessaire pour enregistrer la nouvelle. Mais même s'il ne accablait pas, il n'en restait pas moins stressé pour elle, son regard glissait sur Azula et il devait se retenir de tendre sa main pour lui toucher la cuisse, pour lui montrer qu'il était là...

Vin se gara devant chez eux et Azula sortit aussi tôt pour vomir sur le trottoir, l'italien s'avança aussi tôt vers elle et il déposa se main dans le bas de son dos qu'il caressa avec le plus de douceur dont il était capable. Inquiet, il allait ouvrir la bouche pour lui demander comment elle allait qu'Azula se redressa et rentra chez eux sans un regard en arrière. Il poussa un soupir avant de la suivre jusque chez eux. Il la retrouva rapidement dans la cuisine et il resta près de la porte, l'observant de loin avec attention, il ne la lâchait pas des yeux, pour l'instant, elle s'était enfermée dans son monde, mais il ne voulait plus fuir... elle lui avait demandée de ne plus la rejeter, il ne comptait plus le faire... ni se voiler la face, il avait failli la perdre à cause de tout ça... il ne pouvait juste plus. « I think we just need a second opinion. » Vin s'approcha aussi tôt de la jeune femme et il releva doucement son visage dans sa direction, il avait l'impression qu'elle n'osait plus le regarder en face et ça le blessait, elle le croyait coupable de tout ça ou quoi ? Il lui caressa la joue une fois avant de retirer sa main, il ne pouvait pas trop pousser sa chance non plus. « Why ? » finit-il par demander d'une voix très sereine. « Azula, si le résultat est le même, que comptes-tu faire ? » murmura-t-il d'une voix douce mais autoritaire, il avait besoin d'une réponse à cette question.

Azula se sentait comme une parfaite Alien dans son appartement. Elle avait l’impression que tout dans la maison avait changée, sans qu’elle puisse dire quoi exactement. Elle regardait autour de leurs cuisines et elle était juste… Perdu. Enfin, elle n’était pas idiote et elle savait que le seule problème, c’était elle, mais le sentiment était dur à faire partir. Elle oublia complètement la présence de Vin dans la pièce pendant un temps. Puis son cerveau pris finalement le dessus, cédant place à la panique. Tout ce que cette ‘chose’ impliquait lui passa par la tête en même temps et la brune dut se mettre à écrire et faire des listes pour se comprendre. Mais un moment plus tard, elle lança les papiers aux poubelles et se mordit l’intérieur des joues. Elles pouvaient sentir l’effet de l’absence de médicament sur son système après seulement une poignée de jours, elle ne pouvait pas imaginer devoir supporter tout ça pendant quatre mois encore. En fait, elle ne pouvait pas imaginer ne supporter rien du tout. C’était beaucoup trop irréel. Elle sentit Vin se rapprocher d’elle et puis il la força doucement à le regarder. La Saychellaise soutient son regard un moment avant de tourner la tête. Elle savait qu’ils ne voyaient pas les choses de la même façon et elle avait peur de la suite. « Why ? » « Doctor give false diagnostic all the time… » Parce qu’elle n’achetait pas cette histoire d’être enceinte de cinq mois sans avoir pu s’en rendre compte. C’était tiré par les cheveux, c’était le genre de chose qui arrivait sur une femme par million, aux autres et pas à elle. « Azula, si le résultat est le même, que comptes-tu faire ? » Elle se passa une main dans les cheveux en soupirant. « That’s it. That’s exactly it. » Elle le regarda de nouveau pour mieux répondre à sa question. « I don’t have any choice. I don’t have any option at this point. I don’t know what I’m suppose to do, I’m not prepare for this, I didn’t want this. Not now! » Elle était en colère contre la situation et avait envie de lancer quelques choses à bout de bras pour se défouler. Rien n’allait comme prévu et elle détestait ça. Elle avait un plan et tout ce qui s’en dérogeait un peu était tout à fait inacceptable. « We don’t even have a place for a baby in your appartement. So in our life… » Ça courrait au désastre, rien d’autre.

« Doctor give false diagnostic all the time… » Vin sentit ses yeux se froncer... ça arrivait de moins en moins... puis elle avait subi une prise de sang, en théorie... enfin, il préféra ne pas le relever, en cet instant, il savait qu'Azula était hystérique et pas tout à fait nette dans sa tête, il savait qu'elle exagérait parce qu'elle ne se sentait pas prête, et aussi parce qu'elle perdait le contrôle de la situation et elle détestait ça, il vivait avec elle depuis 3 ans, il la connaissait depuis le temps, il savait comment elle procédait et il savait aussi que ce n'était pas le moment de la contredire, elle allait s'emporter sur lui et elle finirait par regretter ses paroles après... alors il était juste là pour elle, tenter de la rassurer du mieux qu'il pouvait. A la place, il préféra s'intéresser à savoir ce qu'elle comptait faire si le résultat était de nouveau le même. « That’s it. That’s exactly it. I don’t have any choice. I don’t have any option at this point. I don’t know what I’m suppose to do, I’m not prepare for this, I didn’t want this. Not now! » Vin garda le silence quelques secondes, il baissa la tête, il voulait une famille avec elle... mais si elle n'était pas prête... comment pourrait-il vouloir ça à un enfant ? Aimé que d'un des parents ? Si Azula allait à terme elle ferait un rejet et cette optique le blessait... il inspira longuement. « Il y a toujours des solutions alternatives... » souffla-t-il les sourcils froncés, il se releva pour s'éloigner un peu d'elle. « On peut faire adopter... il y a d'autres pays qui pratique des avortements plus tardifs... » lança-t-il d'une voix calme et grave. A cet instant précis, il se dégoûtait, véritablement, chaque parcelle de son corps, chaque... mais il aimait Azula, et si elle n'était pas prête... alors... c'était avec elle qu'il voulait construire cette famille, aucune autre. « We don’t even have a place for a baby in your appartement. So in our life… » il haussa les épaules, il était entrepreneur et il se faisait construire une maison... c'était faux, ils avaient plein d'option qu'Azula refusait de voir en cet instant... et il n'irait pas contre elle. « Nous ferons ce que tu veux » déclara-t-il finalement d'une voix terne. « Est-ce que tu veux quelque chose à boire ? » proposa-t-il soudain en se dirigeant vers le frigo pour sortir du coke. Il se servit rapidement un verre, pour dire la vérité, en cet instant, il avait besoin de boire son poids en alcool, il avait besoin de quelque chose de fort, ce sentiment amer qu'on lui arrachait une partie de son coeur était bien présent.

« Il y a toujours des solutions alternatives... » Azula fixait un point juste au dessus de l’épaule de Vin et l’entendait qu’à moitié. Dans sa tête, les scénarios se faisaient et se défaisaient et chacun d’entre eux semait la panique dans tout son corps. « On peut faire adopter... il y a d'autres pays qui pratique des avortements plus tardifs... » Un rire léger s’échappa de ses lèvres sans qu’elle puise s’en empêcher. « Like you would let anyone else raise our child. » Ce n’était pas un reproche, c’était un fait. Elle ne voyait pas du tout Vin se faire à cette idée et elle ne voulait pas le rendre misérable dans tout ça non plus. Elle secoua la tête et se passa une main dans les cheveux. « I am not having a back-alley aborption. » Il était pas question. Et puis même si c’était fait dans un hôpital, selon les règles… Elle essaya d’y penser plus de trois secondes et eu un haut de cœur. La respiration d’Azula se faisait lourde et elle avait l’impression qu’on serrait son cœur dans un étau. Elle regardait autour d’elle, à la recherche d’une raison, d’une solution, qui rendre tout ça impossible, inexistant. Qui efface ce truc et ce matin de leur vie et qu’ils n’y repensent plus jamais. « Nous ferons ce que tu veux » donc quelque part dans la maison, Vin devait cacher une machine à voyager dans le temps. C’était intéressant à savoir. « Est-ce que tu veux quelque chose à boire ? » Elle hocha la tête de nouveau pour faire signe que non et le regarda se verser un verre de coke. Elle alla vers le cabinet et sortit la bouteille de rhum et vint naturellement se placer à côté de lui pour en glisser dans son verre, avant de refermer la bouteille et la pousser un peu plus loin sur la table. Pas que l’envie de se noyer dedans n’était pas là. La jeune femme se glissa dans les bras de son homme et appuya sa tête sur son épaule. Elle avait l’impression qu’il était si calme alors qu’une tempête faisait rage dans le creux de son estomac. « I don’t know what to do. » Elle releva la tête et regarda Vin pendant un moment. « I know you want it. » Elle se passa la langue sur la lèvre. « And I want it too. But… Not like this… » Et probablement pas maintenant. « Just tell me what to do… Please… » Elle était tellement perdue et dépassée.

« Like you would let anyone else raise our child. » Vin observa Azula quelques secondes avant de baisser le regard. L'italien serra les poings avant de finalement ouvrir la bouche. « Si je te force dans quelque chose que tu ne veux pas... » il ne termina pas sa phrase, mais c'était clair qu'elle allait le détester, elle allait tellement lui en vouloir... peut-être qu'elle le blâmait déjà... elle allait juste... ne pas lui pardonner, elle allait nourrir pour lui une haine et ce n'est pas ce qu'il voulait... s'il devait avoir un enfant avec elle, il voulait qu'ils soient prêt ensemble. Il n'avait pas la force de se battre pour une famille si elle n'était pas partante, il voulait partager les petits moments ensemble pas être le seul à vouloir être père. Il n'était pas si égoïste, elle comptait pour lui et il ne pouvait juste pas ignorer ses désirs pour faire passer les siens, il n'était pas si cruel. « I am not having a back-alley aborption. » tant mieux, c'était si risqué aussi... il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose à Azula. « D'accord » se contenta-t-il de répondre. Il tentait de rester... les pieds sur terre, parce qu'Azula n'allait pas bien, il devait être son pilier, sa force, elle devait savoir qu'elle pouvait reposer sur lui, c'était important pour Vin qu'elle soit au courant de tout ça. Il se servit à boire et naturellement, Azula rajouta de l'alcool avant de se réfugier dans ses bras. « I don’t know what to do. I know you want it. » il baissa la tête. Il restait un orphelin dans le fond, évidemment qu'il le voulait. Mais pas contre son grès. « And I want it too. But… Not like this… Just tell me what to do… Please… » Vin la prit dans ses bras pour la serrer contre lui avec force. Il lui embrassa la tempe avec affection avant de lui caresser tendrement le visage. « Mon amour, je ne peux pas te dire "quoi" faire, parce que si tu n'en a pas envie, si tu refuses l'idée... j'aurais beau te répéter, tu ne l'accepteras pas... ça doit venir de toi... et ça prendra sans doute du temps... » il passa doucement sa main sur la joue d'Azula avant de passer son index sur son menton pour le relever avec délicatesse. « Je suis là en tout cas, et je t'aime... peut-être qu'on peut partir un week-end ensemble ? Ou même une semaine où tu veux » tenta-t-il de dire soudain, si elle avait besoin de se changer les idées, il était partant pour tout.

« Si je te force dans quelque chose que tu ne veux pas... » Azula posa glissa ses mains sur les bras de Vin et alla lui frôler le bout des doigts. « I don’t want that for you either. » Elle n’avait pas envie qu’il ressente sa décision et que ça envime leur vie à deux. Ils n’avaient pas besoin de ça. Et puis, elle ne serait jamais capable de, volontairement, lui faire du mal comme ça. Si elle lisait dans ses yeux que cette idée le rendait malade – et c’était le cas, juste maintenant – elle ne pourrait jamais aller au bout de la pensée. Ce fut donc rapidement écarté, comme l’idée de l’avortement tardif. « D'accord » Elle hocha la tête doucement et réussi, pour la première fois, a posé ses doigts tremblants sur son ventre. Elle sentait la peau sur son chandail et pourtant, elle n’avait pas l’impression que quelque chose a changé. Elle ne sentait rien, c’était son ventre comme elle l’avait toujours vue… Elle regarda Vin se servir à boire et vient l’aider en ajoutant un peu d’alcool à son verre. Il en avait besoin, vraiment, ça se sentait. La jeune seychelloise s’émissa aussi dans ses bras , ne voulant plus être laissée en compte. Elle se sentait petite et perdue. Elle voulait qu’on lui dise quoi faire, elle savait s’appliquer quand on lui donnait des directives bien précises. « Mon amour, je ne peux pas te dire "quoi" faire, parce que si tu n'en as pas envie, si tu refuses l'idée... j'avais beau te répéter, tu ne l'acceptes pas... ça doit venir de toi... et ça prendra sans doute du temps... » « But it’s happening right now… » Enfin, ce n’était pas comme si elle avait tout le temps du monde quoi. Elle n’avait même pas neuf mois, comme les autres. « What if… It feels that I’m… shock or something and then… Something bad happen and it’s going to be my fault… You’re going to hate me… I’ll hate myself too…. What if I don’t get use to it and never know what to do… What if I’m not perfect at it.. then it’s going to hate me… » Elle n’avait pas envie d’un enfant malheureux qui la détestait comme elle avait détesté son père, et parfois, sa mère. Vin la câlina un moment et elle se laissa guider par ses doigts sans rien dire. « Je suis là en tout cas, et je t'aime... peut-être qu'on peut partir un week-end ensemble ? Ou même une semaine où tu veux » La brune ne put s’empêcher de rire doucement. « Really? That’s what I had to do, all this time, to get you take vacation? Get pregnant. Gee… I wish I had known that. » Elle le pensait qu’à moitié. Mais l’offre était quand même sympa. Elle pencha la tête sur le côté pour réfléchir. « Is two weeks too greedy? » Elle prit son air de petit chien battu, consciente de jouer avec le feu. « We could go in the Seychelle and then Italia… » Ils reviendraient et elle pourrait avoir la tête claire pour se pencher sur ‘ce’ truc.

« I don’t want that for you either. » Vin ne dit rien pendant quelques secondes, pour dire la vérité, il ne savait absolument pas quoi répondre à sa petite-amie. Mais elle se trompait, oui il voulait une famille, mais pas à son détriment, pas pour qu'elle le déteste après... il pouvait attendre. Du moins, il était entrain de s'en auto-persuader. « Je ne veux pas te perdre... » murmura-t-il alors, parce qu'il avait le sentiment que s'il la plongeait là-dedans, elle allait s'éloigner de lui de façon indéniable.

Mais finalement, la jeune femme écarta toutes ses propositions, visiblement, l'enfant ils allaient le garder... mais elle semblait si hésitante... il se servit à boire et elle rajouta naturellement un peu d'alcool dans son verre, il la regarda avec gratitude, ce n'était pas grand chose, c'était même un geste qui coulait de source mais il avait tellement peur qu'elle se mette à le détester... elle devait se sentir coincée, elle ne devait pas tant que ça apprécier la situation, ils en avaient à peine aborder le thème, un jour mais pas dans l'immédiat et là... ils étaient pris de court. ça allait prendre du temps... accepter tout ça pour Azula n'allait certainement pas se faire en un jour. « But it’s happening right now… » il le savait, il passa sa main sur la joue de la jeune africaine avant de pousser un soupir. « Je sais... » mais les doutes de sa petite-amie était réels, elle se posait énormément de questions. « What if… It feels that I’m… shock or something and then… Something bad happen and it’s going to be my fault… You’re going to hate me… I’ll hate myself too…. What if I don’t get use to it and never know what to do… What if I’m not perfect at it.. then it’s going to hate me… » Vin l'attrapa dans ses bras et la serra fort. Il souleva son visage pour la regarder dans les yeux. « Hey amor. Ecoute, je suis là, rien de mal ne va arriver à notre enfant. Et personne n'est parfait au début, ça s'apprend, et tu es tellement... perfectionniste que je sais que tu seras juste parfaite, comme pour tout. Et l'enfant ne va pas te détester... » murmura alors Vin en déposant son front sur celui de la jeune femme. Vincenzo câlina alors la jeune femme un instant et elle se laissa faire, il finit par lui proposer des vacances, elle en avait besoin, il le savait et c'était le minimum qu'il pouvait lui offrir. « Really? That’s what I had to do, all this time, to get you take vacation? Get pregnant. Gee… I wish I had known that. » il rigola légèrement avant de se pencher vers Azula pour l'embrasser avec profondeur. « Tu sais, en fait, pour obtenir quelque chose de moi il suffit de me le demander, je suis incapable de te refuser quoique se soit aux dernières nouvelles » mais ils se demandaient rarement quoique se soit l'un et l'autre. Trop fiers ou un truc du genre. Habitué à ne compter que sur eux-mêmes. « We could go in the Seychelle and then Italia… » Vin ne dit rien quelques secondes, ses pensées se dirigèrent vers ses parents et son frère... son petit frère, sa dernière famille... leur relation était si spéciale, si... ils étaient frères mais avaient été séparés, cassant leur lien fraternel à tout jamais, il considérait son oncle et sa tante comme une famille plus proche, pour sa part, Léo était plus proche de leur grand-mère... c'était... étrange. Mais s'il avait une personne à annoncer qu'il allait être père bientôt, son frère serait dans la liste des gens à prévenir, ce serait la moindre des choses. « D'accord, et quand on reviendra, on parlera de tout ça, mais en attendant, on va aller là, juste pour... se vider l'esprit, profiter de ce moment à deux, d'accord ? » demanda Vin avec calme. Il savait que c'était Azula qui en avait le plus besoin, lui s'adapterait.

« Je ne veux pas te perdre... » Un peu émue sur le coup, Azula soupira légèrement et s’avança vers Vin, collant son front contre sa joue pendant quelques seconde. « Nor do I… I’m not going anywhere. » Elle avait l’impression de dire que ça depuis un moment. Mais elle était jamais partie, même si parfois, elle en avait presque eu envie. Mais l’idée de perde Vin pour de bon lui était insuportable, vraiment, elle pouvait endurer l’espace et le froid pendant un moment encore, s’il se battait aussi de son côté. Mais déjà, elle était capable de voir que si elle se montrait dos à lui dans cette histoire… Elle n’était pas certaine qu’il sache la pardonner. Au début peut-être, puis il s’en voudrais lui et commençerais à la détester elle. Elle n’avait aucunement envie que ça se produise. Et ce n’était pas comme si l’idée d’un bébé lui était complètement misérable. C’était simplement… La situation qui la faisait passer par tout les émotions possible. Elle était pas seulement enceinte dans un couple en difficulter, elle était avancé de cinq mois. Tout allait beaucoup trop vite et elle se sentait dépasser, par son corps, par la réaction de Vin, par le médecin, tout le monde semblait s’être fait à l’idée alors que c’était en elle que sa se passait avant tout. La panique pris sur le dessus pendant un moment et elle se mit à visualiser les pires scénarios dans sa tête. Elle n’était pas dupe, elle ferait des cauchemar jusqu’à ce que ce bébé soit dans ses bras. « Hey amor. Ecoute, je suis là, rien de mal ne va arriver à notre enfant. Et personne n'est parfait au début, ça s'apprend, et tu es tellement... perfectionniste que je sais que tu seras juste parfaite, comme pour tout. Et l'enfant ne va pas te détester... » Elle avait accrocher son regard au sien tout le long qui lui avait parler, et à la manière d’un enfant en crise, elle hocha la tête doucement quand il eut finie. ‘Notre bébé’ sonnait déjà mieux dans sa bouche que dans la sienne. Ses peurs ne se calmèrent pas pour autant, mais elle décida de les garder pour elle pendant un moment encore. Puis Vin pris les devant et leurs proposa des vacances, pendant quelques temps. Et pendant quelque seconde, elle fut presque certaine d’être tomber dans les pommes et s’être mit à halluciner, parce que c’était rarement des mots qu’elle s’attendait à voir sortir de sa bouche. « Tu sais, en fait, pour obtenir quelque chose de moi il suffit de me le demander, je suis incapable de te refuser quoique se soit aux dernières nouvelles » La Seychellaise sourie. Il avait du mal à lire entre les lignes dans ce cas, parce qu’elle avait l’impression d’attendre à ce qu’il lui propose ça depuis des mois. « I’ll make sure to remember that then. » Mais bon, elle n’était pas certaine de s’en servir vraiment. Elle ne voudrais pas voir qu’elle le dérangeait sur son visage. « D'accord, et quand on reviendra, on parlera de tout ça, mais en attendant, on va aller là, juste pour... se vider l'esprit, profiter de ce moment à deux, d'accord ? » La brune hocha la tête, de bonne augure cette fois. « Sound perfect. » Enfin, dans la mesure qu’elle puisse prendre l’avion, elle allait devoir parler au médecin avant… Et puis s’arrurer qu’elle ait tout ses vaccins… Et gosh, elle allait devoir se racheter tout une garde-robe, et le reste. Elle dégonfla assez rapidement et s’espaca de son homme en se passant une main sur le visage. « Why everything we try to do is so complicated hm? » À se demander si c’était un signe de la vie ou quelques chose.

« Nor do I… I’m not going anywhere. » Vin se sentit sourire et il frotta doucement son nez contre la joue d'Azula, il avait juste besoin d'un contact avec sa peau pour se sentir apaiser, ses mots avaient calmé les battements de son coeur, ils marchaient sur des oeufs depuis si longtemps que l'entendre dire ça le rassurait. Il n'était pas prêt à la perdre, il avait encore tant de chose à lui dire, ils avaient encore tant de choses à vivre et c'était avec elle et personne d'autre qu'il voulait vivre ses aventures et construire son futur. Certains couples passaient par des moments difficiles pour en ressortir plus fort, Vin le savait et quelque part, il espérait que ce serait le cas pour eux, ils le méritaient. Sa vie avant Azula avait juste été... Vin avait toujours été un gars à relation, sérieusement, depuis qu'il avait 15 ans, il ne se rappelait pas ne pas avoir été célibataire plus d'un mois, il enchainait les relations à long terme sans jamais se soucier d'être réellement heureux ou de rendre l'autre personne heureuse. Il était égoïste, ce qu'il avait toujours voulu, c'était un semblant de famille et se mettre en couple l'aidait à réaliser ce voeux égoïste... mais avec Azula, il avait trouvé un équilibre, la paix intérieure, il avait arrêté de regarder ailleurs pour trouver mieux. Il n'y avait rien de mieux pour lui qu'Azula, il avait suffit d'un regard posé sur elle pour qu'il le comprenne, elle était différente parce qu'elle était la première femme qu'il faisait passer avant sa petite personne, lui qui avait toujours été si égoïste et orgueilleux pliait à chacun de ses caprices sans la moindre hésitation. Et aussi malsain que cela puisse paraître, elle était la seule qu'il n'avait jamais comparée à Serena, l'idée ne lui était même jamais venue à l'esprit, alors que toutes les autres avaient dû subir cette comparaison naturelle chez l'italien.

Puis comprenant qu'Azula avait besoin de recule, Vin lui proposa naturellement des vacances, ils pouvaient le faire sans trop de soucis ça, ils le méritaient vraiment l'un et l'autre. Puis honnêtement, si c'était ce dont elle avait besoin, il aurait suffi qu'elle lui demande, Vin n'était pas très... il aimait Azula, mais il n'était pas devin, il ne lisait pas dans les esprits, si on ne lui demandait pas directement les choses, le brun avait tendance à ne pas comprendre les sous-entendu, il était trop pragmatique pour distinguer les allusions. « I’ll make sure to remember that then. » il hocha la tête avant de se pencher vers elle pour l'embrasser avec un sourire aux lèvres. Quand il se détacha, il fit part qu'ils parleraient des diverses décisions à prendre à leur retour, ils méritaient de se vider l'esprit un temps, profiter des vacances pour doucement mais sûrement avaler la nouvelle. Enfin, c'était surtout pour Azula ça. « Sound perfect. » mais son visage finit par s'assombrir et Vin fronça les sourcils alors que sa main caressait le visage de la jeune femme. Il ne comprenait pas son air si... accablé. « Why everything we try to do is so complicated hm? » Vin s'approcha d'elle et il colla son corps à celui d'Azula, il l'entoura de ses bras avec affection et il lui embrassa délicatement le front. « I don't know. Mais je sais que ça en vaut la peine, tu en vaux la peine... et tu sais... malgré toutes nos difficultés, si j'avais une machine à remonter le temps, je ne changerai pas une virgule de notre histoire, parce que je sais que si je vis tout ça avec toi, au final, ça en vaut le détour. Même si on n'emprunte pas le chemin conventionnelle, au fond je sais que ce qu'on vit ça a toujours été dans mes projets. Vivre avec toi, avoir un enfant de toi, un jour t'épouser. Peu importe l'ordre tant que tu es dans tous les chapitres de ma vie » murmura Vin à l'oreille d'Azula alors que sa main caressait le dos de sa petite-amie.

Ils allaient garder le bébé. Est-ce qu’il avait déjà été question du contraire? Azula avait l’impression que l’idée de Vin était faite depuis l’autre soir, tandis qu’elle avait encore peine à réaliser ce qui se passait. Comme si elle regardait un film sur la vie d’une autre, ça ne pouvait tout simplement pas arrivée à elle. Pas dans cette situation, pas de cette façon. Elle était loin d’être du genre de précipité quoi que se soit, elle prenait son temps, elle refaisait tout une bonne demi-douzaine de fois pour être certaine que tout était parfait à son goût. Elle avait le vertige de savoir que maintenant, elle devrait se lancer sans filet. Elle voulait une famille. Encore mieux, elle voulait une famille avec Vin. Elle allait aimer ce bébé plus que la terre pourrait supporter, mais elle était tout simplement paralysée par les émotions. Vin, le bébé, les vacances, elle ne savait plus trop ou donner de la tête, elle voyait la liste de chose à faire s’allonger de plus en plus, des trucs anodins comme trouvez leurs passeports, acheter les billets en allant jusqu’au truc le plus sérieux comme prendre ses congés, faire une chambre pour le bébé, trouver tout un tas de cours, etc. Tout ça s’annonçait compliquer, et en ce moment, la brune ne pouvait pas se rappeler d’un aspect de leur vie qui n’avait pas été compliquée. « I don't know. Mais je sais que ça en vaut la peine, tu en vaux la peine... et tu sais... malgré toutes nos difficultés, si j'avais une machine à remonter le temps, je ne changerais pas une virgule de notre histoire, parce que je sais que si je vis tout ça avec toi, au final, ça en vaut le détour. Même si on n'emprunte pas le chemin conventionnel, au fond je sais que ce qu'on vit ça a toujours été dans mes projets. Vivre avec toi, avoir un enfant de toi, un jour t'épouser. Peu importe l'ordre tant que tu es dans tous les chapitres de ma vie » Son visage contre le corps de son homme, la jeune femme se mordit la lèvre doucement. Elle aurait aimé pouvoir dire que le sentiment était réciproque. Enfin, une grande partie l’était, mais elle, elle changerait beaucoup de chose de leurs histoires. Du moins de ses derniers mois. Elles ne les laisseraient pas prendre autant de distances, elles ne les laisseraient pas autant se tenir pour acquis et meubler leurs appartements dans le silence. Elle se donnerait une chance à une vie plus facile. « I love you. » Elle leva la tête et embrassa Vin doucement sur le coin des lèvres avant de serrer ses bras autour de lui, encore plus fort. Il méritait sans doute quelqu’un de plus patient à ses côtés, de moins stresser et qui saurait accepter leur vie à deux comme elle était, mais Azula était trop égoïste pour l’avouer et laisser sa place. Elle glissa ses doigts entre les siens un moment avant de les déplacer sur son ventre, sous son t-shirt. Elle eut un long soupire de résignation et baissa le regard vers son abdomen. « Do you think it’s a boy or a girl? » Elle essaya de sourire doucement. Peut-être qu’en imaginant le truc comme une personne au lieu d’une chose, elle pourrait plus facilement se faire à l’idée.