Sujet: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mar 25 Fév - 21:54
Le jour J était arrivé. Libérée de cette cage froide et sombre dans laquelle Hayden était venu me rendre visite avant de disparaitre pour ne plus jamais avoir de ses nouvelles, cette fois je disais adieu à cet accoutrement orange vif très peu élégant au profit de mes vêtements civils. Cela devait faire deux semaines que j'étais enfermée dans cette cellule sans beaucoup d'intimité. Le regard des autres femmes de la prison me faisaient culpabiliser un peu plus. Certaines m'insultaient pour provoquer une bagarre mais je restais bien insensible à ses paroles bien qu'elles me blessaient. En deux semaines, je n'avais rien mangé de plus que quelques crèmes, étant bien incapable de manger plus. La fonte musculaire et adipeuse se voyait largement sur mon corps, désormais que mes os étaient saillants. Les joues légèrement creusées, je perdais mon pantalon à tel point que je du mettre une corde en guise de ceinture de fortune. Libérée de la prison, de l'autre coté des barreaux, je respirais enfin une véritable bouffée d'oxygène avant d'emprunter le taxi qui me ramena dans mon petit appartement, encore retourné par Jay et ses acolytes. Après un petit rangement, je retomba sur un mot d'Hayden, un mot d'amour griffonné sur un morceau de papier dont le Je t'aime souligné me rendait affreusement malade. Les regrets encore des regrets. C'était évident qu'il me détestait désormais, et pourtant je l'aimais de toute mon âme. La simple pensée que ses blessures découlaient de mon erreur me donnait la nausée et me faisait tomber sous mon propre poids que mes jambes seules ne parvenaient plus à garder debout. Assise au sol, recroquevillée sur mon corps frêle, je versa toutes les larmes de mon corps durant une bonne heure et demi avant de finir à court de larmes. Fatiguée et perdue, je me retrouvais seule dans un monde qui me détestait, sans possibilité de retrouver un jour l'homme que j'aimais. Une seule solution à mon malheur s'offrait à moi. Une solution longuement envisagée durant ma relation avec Jay mais dont je n'avais jamais eu aussi envie qu'aujourd'hui. Trouvant la force de me lever, je m'aggripa au lavabo avant d'attraper toutes les pillules que je possédais dans ma minuscule pharmacie de fortune. Antidépresseurs, antidouleurs, dérivés morphiniques, tout pour faire un mélange explosif qui m'oterait enfin la vie à laquelle je ne tenais plus. Un verre d'eau à la main, j'avalais les quatres antidépresseurs, les six antidouleurs et les deux dérivés morphiniques qui me restaient. Allongée dans mon lit, mes boites vides à la main, je perdais peu à peu conscience , le monde tournait autour de moi avant que je ne ferme définitivement les yeux, sentant mon souffle raccourcir et mon coeur ralentir. Black Out. Mes yeux papillonnèrent, fatigués, irrités et troublés. Allongée dans une chambre blanche et bleue, reliée à divers appareils, monitorings, et autres. Ma gorge me faisait mal, sans doute avais-je été intubée puis extubée une fois mes paramètres revenus à la normale. Le regard attiré par une présence, je reconnus sans problème Hayden, dont l'atèle maintenait encore son bras blessé. Ses yeux papillonnèrent à leur tour preuve de son réveil. Ouvrant la bouche pour lui parler, aucun son ne sortit de ma gorge endolorie, seul quelques sifflements s'échappaient encore de mes lèvres mais mon regard embué de larmes en disait long..
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mar 25 Fév - 22:56
Trois longs jours, croyez moi cela pouvait représenter une éternité à vos yeux surtout lorsque vous parcourriez inlassablement ces couloirs à l'odeur médicamenteuse, aux murs immaculés et aux lumières bien trop crues. Lorsque vous attendiez anxieux le diagnostic de médecins, voyant l'un d'entre eux s'avancer dans la salle d'attente avec espoir. Je ne vous parlais guère de ces chaises en plastiques au bas mot inconfortable, de la nourriture des distributeurs infectes que vous n'aviez toute manière guère envie de vous payez par manque cruel d'appétit. Trois jours que je survivais grâce aux cafés, par sieste et que je veillais intransigeant. Je me souviens qu'au début on avait tenté de me faire sortir une fois les visites terminées, mais ma détermination et mon métier avait fait que j'étais en droit de rester. Je soupçonnais aussi ces derniers être inquiet pour moi à la fois. Le pire étant les souvenirs qui emplissaient ma tête et me laissait un gout amer en bouche. Je me sentais coupable, coupable que tu sois allongée dans ce lit, fatiguée, amaigrie et le teint pale. Coupable de n'avoir sû arriver plus tôt, t’empêcher de prendre tous ces médicaments. J'étais tout autant responsable que toi dans cette histoire, néanmoins ma douleur avait tellement été intense que je n'avais guère perçu ta propre détresse. J'ai vu les larmes sur tes yeux, mais jamais je n'aurais cru que tu serais passée à l'acte. Assoupi sur ce fauteuil inconfortable je somnolais alors que les souvenirs défilaient devant mes yeux, faisant une mise au point de ces derniers jours.
Le procès, j'avais du m'y préparer mais pas seulement. J'étais déjà venu en ces murs pour faire le point sur mon état de santé, rien de bien inquiétait mais assez pour me mettre en arrêt plusieurs semaines durant. Un atèle au bras gauche réduisant ma mobilité, des ecchymoses encore présente. Seule l'arcade ne souffrait plus de cette rencontre douloureuse avec l'ex de Analys. Et puis il y avait le psychologue, trois, quatre séances, avant que je ne parvienne à m'ouvrir. A extérioriser mes peines et ma souffrance. Puis à la dernière séance d'un air sérieux et compatissant le professionnel s'était penché vers moi et avait murmuré "Hayden je ne suis guère sur que ça soit cela que vous voulez. Vous même vous savez très bien que vous avez déjà presque pardonné n'est-ce pas ?". Cette phrase m'avais taraudée toute la nuit et je m'étais aperçu que la vérité était frappante. Néanmoins guère le moment de se poser davantage de question. Avec difficulté je m'habillais d'un costume pour faire bonne augure à la cours. Mon avocat, un ami, attendait en bas, l'heure était venue de juger les crimes et pour une fois j'étais témoin principal. Étrange de se sentir à cette place. Néanmoins les aiguilles avaient fait un tour complet et la jeune femme demeurait injoignable. L'instinct m'avais poussé à prendre un taxi, adresse en main je m'étais rendu sur place et là se fut le début du cauchemar. Me précipitant, oubliant notre histoire, j'avais pris son pouls. Bien trop faible j'avais appelé à l'aide, un voisin avait eu la décence de prévenir les secours.
Un léger mouvement me fis revenir à moi alors que j'ouvrais mes yeux cernés, ma barbe guère taillée. La douche je la prenais ici on m'y autorisais, je vivais sur ce fauteuil en somme. Le sifflement me fis comprendre que Ana' venait de revenir à elle et soulager je demandais un médecin. Je pris la peine de la réconforter d'une voix rauque et basse : Chut n'essaie pas de parler, pas tout de suite, on doit t'examiner avant. Très vite une blouse blanche fit son apparition, les procédures furent habituelles et se fut avec un hochement de tête approbateur qu'un immense poids s'enlevaient de mes épaules. Attendant que notre intimité fut retrouvée, lorsque ces derniers partirent, je servis un verre d'eau à la brunette. Heureusement ils l'avaient redressée durant l'examen, car pour le coup j'en aurais été incapable. Mes yeux se tintèrent de douloureux et de peine alors que je ne parvenais qu'à demander encore une fois : Pourquoi ? Se juxtaposant à celle de la cellule.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 26 Fév - 17:36
J'aurais préféré ne jamais me réveiller, ne jamais ouvrir les yeux sur cet homme à mes côtés. La vision de son corps blessé ne faisait qu'accroitre un peu plus ma douleur et ma culpabilité. Allongée à ses côtés, je ne savais absolument rien dire pour le moment, tant l'intubation que je portais encore ce matin m'avait irritée la gorge. Je ne savais pas pourquoi il était dans ma chambre, endormis en ce moment. Que me voulait il de plus ? Des explications ? A quoi bon, il m'en voulait déjà à mort, pourquoi compliquer encore les choses ? Le regard dans le vide, rivé sur la fenêtre, j'évitais le regard d'Hayden en attendant la visite du médecin tout en gardant le silence comme Hayden me l'avait conseillé. L'homme faisant sortir Hayden pour quelques soins, je me laissais faire sans broncher tout en discutant d'une voix voilée et faible avec le médecin. Discutant de cette extrême maigreur, il me conseilla de reprendre un peu de poids pour éviter tout problèmes de santé, et de remanger petit à petit, mon estomac n'étant plus habitué à manger depuis des semaines déjà. Après une prise de sang, le médecin laissa Hayden rentrer, tandis que j'enfilais un pantalon de Jogging bien trop grand pour moi et un t-shirt trop large. A nouveau allongée, j'accepta le verre qu'Hayden me proposait avec plaisir. Ma bouche étant pâteuse et mes lèvres gercées, je bus un verre complet d'une traite avant de reposer le verre sur la table de nuit. Le regard levé vers Hayden à sa question, je garda le silence un moment avant de baisser la tête et de répondre d'une voix aussi faible qu'avant. Pourquoi je t'ai menti, je te l'ai déjà dis... Pourquoi j'ai voulu en finir, simplement je n'ai pas eu besoin d'aller devant un tribunal pour décider de la peine que je voulais m'infliger. Le médecin m'a dit que c'était toi qui m'avait emmené... Pourquoi tu ne m'as pas laissé faire ?! Demandais-je en le regardant dans les yeux. Interrompu par l'arrivée de l'infirmière, elle me donna des papiers pour mon retour. Est-ce que vous avez de la famille à contacter pour rentrer ? Je n'ai pas de famille. Des amis peut-être ? Je n'en ai plus ...Oh.. Ou allez vous aller ? Chez moi. Je pense que vous auriez besoin d'une aide psychologique .. Pas besoin. Je suis une grande fille. Je rentrerai chez moi. Très bien.. Retrouvant ma solitude aux cotés d'Hayden après son départ, je me leva pour faire refaire ma valise avec faiblesse avant d'être interrompue par Hayden. Laisse moi Hayden.. Tu ne devrais même pas être ici. Pourquoi tu es resté .. ? Demandais-je en le regardant avant de sentir les larmes inonder mes yeux Pourquoi tu me laisses espérer alors que tout est terminé ? Tu ne me crois toujours pas quand je te dis que j'ai été sincère ... ?
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 26 Fév - 19:10
Savais-tu ce que cela faisait ? Savais-tu à quel point mon cœur s’était déchiré lorsque je m’étais élancé vers toi dans cet appartement. Lorsque j’avais entrevu ton corps reposé sur le sol, la respiration à peine audible. J’en avais oublié tes mensonges, j’en avais oublié cette séparation douloureuse. Mon cœur menaçant d’exploser, mes yeux menaçant de pleurer, je n’avais pu empêcher ton nom sortir de ma bouche sous un cri. Puis dans des murmures suppliant que tu te réveilles, que tu ne m’abandonne pas. J’avais mis en place ces cours de secourisme poussé appris durant mes heures de travail, de manière mécanique, dans l’empressement de vouloir te sauver. Laisse-moi croiser ton regard, laisse-moi m’assurer que tu es bien de retour parmi nous. Je craignais qu’une fois sortie de ces murs tu ne recommence, que cette fois je n’arrive pas à temps pour t’empêcher d’avaler ces médicaments, t’empêcher de sauter de ce toit ou de t’ouvrir les veines. En vue de tes mots tu étais capable de ceci, tu te jugeais toi-même. Oui je t’en voulais mais coupable à ce point, impossible ! La prochaine fois je redoutais de venir te rendre visite alors que ton corps froid reposerait sur cette table métallique que je connaissais déjà bien trop à mon goût. Tu osais me demander pourquoi je ne t’avais pas laissé mourir dans mes bras, sérieusement ?! Etais-je un tel monstre pour toi, rempli de rancœur à ton sujet au point où tu crois que cela me laisserais indifférent. J’écoutais d’une oreille distraite les questions réponses et ceci m’aidais à prendre ma décision, peut-être étais-je inconscient mais qu’importait. Ni famille, ni ami, à cause de ce type ! Je contractais ma mâchoire cherchant à m’apaiser, avant de lancer un regard désolé à l’infirmière un peu malmenée au bas mot par les réponses froide de sa patiente. L’obstination était parait-il un de mes défaut et aujourd’hui tu allais pouvoir en mesurer toute l’importance.
Attrapant ton poignet de ma main libre, avec douceur, veillant à ne pas te faire du mal comme lui. J’eux le regret de constater ta maigreur, je voulais que tu retrouves tes formes, que les cernes disparaissent de ton visage et qu’à la place un sourire s’épanouisse sur ton visage. Tout ceci prenait le pas, gommant un peu ma rancœur, cette sensation de trahison. Doucement je te fis installer sur le lit, alors que je rangeais tes affaires dans ta valise. Reconnais-tu ces vêtements que je t’avais achetés ? Dos à toi les emballant avec précaution je pris la parole. La voix bourrue, encore cassée par le surplus d’émotion et toutes ces nuits sans sommeil. Pourquoi je t’ai pas laissé faire hein. Imagine-toi à ma place Analys, imagine-toi te précipitant dans cet appartement découvrant mon corps inanimé au sol. Imagine-toi posant les doigts sur mon cou pour chercher la trace de mon pouls. Imagine-toi impuissante devant de spectacle. Imagine toi tout ça. On parle de la mort ! On parle de ton corps inanimé dans mes bras ! De la fin d’une vie, la tienne ! Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas comme lui, ce que je souhaite c’est te voir heureuse et en forme malgré tout, malgré cette histoire, même si il me faudra du temps pour oublier… Une larme traitresse s’était échappée de mes yeux, dos à elle je fermais les yeux interrompant mon rangement, alors que ma main libre tremblait. J’essuyais le vestige de ma tristesse et reprit d’une voix plus contrôlée cette fois-ci. Je te laisse déduire la réponse à tes questions car au fond tu les connais, tout comme moi. En attendant tu viens dans mon appartement. Ce n’est pas une question, pas non plus de la pitié certainement pas. Sur ces paroles je refermais la valise.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 26 Fév - 21:19
Je supportais difficilement la présence de Hayden à mes côtés. Le voir blessé était un véritable supplice. Je ne savais même pas pourquoi il était présent, avait il oublié tout ce que je lui avais fais ? M'avait il pardonné comme si je n'avais fais qu'une erreur humaine ? Impossible. Pourquoi me pardonnerait il maintenant alors qu'il ne m'écoutait pas la fois où il m'avait rendu visite dans ma cellule de fortune. Je revois encore son visage trahissant sa rancœur à mon égard, son dégout profond de s'être laissé "Berner" alors que tout n'était que pure vérité. Je n'avais qu'omis de lui dire une chose, une chose capitale pour le bon déroulement de notre relation. Combien de fois lui avais-je dis Je t'aime ? Combien de fois nous étions nous embrassés ? Combien de fois avons nous couché ensemble par pur amour ? Nous étions si amoureux l'un de l'autre, cela crevait littéralement les yeux et lui osait en douter, tout comme de mon amour pour lui. Douter, comme si j'étais capable d'offrir mon corps à un inconnu, deux jours à peine après être arrivée chez lui. Je ne supportais plus mon propre corps, je ne me trouvais même plus belle, alors comment accepter d'offrir mon corps à un inconnu, comme une vulgaire prostituée. Hayden était un coup de foudre. Nous avions couché ensemble de façon totalement consentie et cette première fois c'était passée à la perfection, alors que je craignais ce moment, de peur d'être trop crispée, comme à chaque fois que Jay abusait de moi.. Sa main posée sur mon avant bras me donna une décharge électrique. Je le regarda sans broncher, baissant à nouveau les yeux pour ne pas croiser son regard rempli d'émotion indéchiffrables. Suivant son mouvement, je m'installa dans le lit en le regardant faire ma valise. Arrête. T'as qu'un bras. J'en ai deux.. Laisse moi faire, je suis pas mourante, bien au contraire. J'ai juste une voix d'outre tombe, mais ça va revenir. Dis-je avant de lui reprendre le sac en soupirant. Je le laissa sur le lit avant de prendre mon visage dans mes mains. Je n'avais plus que la peaux sur les os. Moi qui me trouvais déjà peu attirante, je me trouvais désormais abominable à regarder... Ca ne servait à rien de revenir Hayden. Tu aurais juste pu me laisser crever dans mon lit et oublier toute cette histoire, ça aurait été beaucoup plus facile aussi bien pour toi que pour moi. Tu m'aurais oublié parce que tu n'aurais pas eu à me revoir. Tu sais Hayden quand tu te fais battre et violer, tous les jours pendant deux ans, tu n'as plus peur de la mort, tu l'attends avec impatience. T'étais ma bouée de sauvetage sans toi, j'ai coulé. C'est tout. Répondis-je avant d'enfiler mes baskets. Refusant catégoriquement sa proposition je répondis à nouveau Non. Je rentre chez moi. Je ne veux plus aller chez toi. Tu reprends ta vie, je reprends la mienne. Ce sera comme si rien ne c'était passé. Ca vaut mieux, tu le sais. Je vais souffrir encore et j'en ai assez de souffrir. Je veux avoir la paix, reprendre une vie normale malgré les regards méprisants posés sur moi. Je veux respirer à nouveau et ne plus penser à rien. Si je pouvais m'effacer la mémoire ce serait parfait ... Dis-je avant de me lever et d'appeler l'infirmière pour retirer ma perfusion. Rentre chez toi et reprends ta vie Hayden. Trouve toi une femme normale qui ne te blessera pas inutilement même par erreur.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 26 Fév - 22:28
Je me douterais que les choses ne seraient pas facile, qui avait dit que de toute manière l'amour était chose aisée ? Je pensais que comme tous il se méritait, il valait la peine que l'on se batte pour lui. Bien des guerres malheureusement avait été menée pour lui, un simple mot qui reflétait tant de chose. Une boite de Pandore en quelques sorte, qui a elle pouvait contenir tous les maux du monde et les transformer en douce euphorie ou à l'inverse transformer tes doux rêves en atroces cauchemars. Dans mon cas depuis quelques jours j'avais basculés dans la second optique. Lorsque vous aviez connu le premier cas auprès de cette même personne, la chute se révélait vertigineuse. Âme écorchée et cœur blessé, j'avais trainé mon carcasse en ce bas monde tel un zombie. Chaque pièce renfermait ta présence, chaque pièces de ce maudis appartement refermait comme cette même boite des souvenirs communs. Ils étaient peu nombreux mais fort. Je me haïssais, je me haïssais de n'avoir rien su voir. de n'avoir vu tes mensonges, de n'avoir pas put modifier l'histoire qui était notre. Je me détestais que face à une histoire forte je m'étais révélé si faible. Lorsque je me croisais dans le miroir c'est à peine si j'osais me regarder, ces blessures me signifiant que je ne serais jamais le preux chevalier sur son destrier blanc que tu attendais. Tous ces moments tournaient en boucle dans ma tête, m'avais empêché d'avoir une bonne nuit depuis cette histoire. Depuis que je me glissais dans ces draps froids et vides de ta présence.
Ne pas montrer que ce contact m'avais soulagé, sentir que Analys était présente et belle et bien vivante. J'ignorais si elle avait put voir la lueur s'allumer dans mon regard, j'en doutais en vu du sien. J'avais une autre femme devant moi, dans un état encore plus déplorable que lorsque la brunette s'était présentée à ma porte. Des mots aussi assurés que des poignards, j'étais de ceux qui pensait que la parole pouvait être une arme des plus redoutables. D'un pas en arrière je laissais passer l'infirmière alors que mon regard fixait obstinément celui de la blessée, puis lorsque la blouse blanche sortait sans un mot je repoussais mon interlocutrice en position assise sur le lit. Cette fois mon ton se faisant intransigeant, dur, révélant mes jours de souffrance. On pouvait être deux dans cette histoire à reprocher des tords à l'autre. Maintenant Analys Cameron Riverside tu ouvres grand tes oreilles et tu arrêtes de faire ta tête de mule surtout en vu d'ou ça nous à mené ! De un : la facilité tu l'apprendra pour moi est synonyme de lâcheté ! Ceux qui refusent de se confronter aux difficultés non aucunes valeurs ! De deux : L'oublie ? Tu pense vraiment que je t'aurais oublié ?! Je pensais qu'en quelques jours tu aurais au moins appris deux ou trois choses de moi, y compris que je ne suis pas ce genre de mec ! Pas comme lui ! Tertio : Tu pourra t'effacer de la société, te reclure chez toi autant que possible rien n'effacera ces moments là, mais j'ignorais qu'ils te rebutaient à ce point là ! Des mots durs, sans équivoque marquant ma colère, ma frustration de la voir ainsi réagir. Et à présent le mot de la fin : Une femme normale, ni toutes autres c'est hors de question ! Compris ?! Si il faut je te séquestrerais, si ça peut t'ouvrir les yeux ! Fin du monologue, j'étais un peu essoufflé et une de mes cotes me laissait douloureux, reprenant appui sur le mur, ma main libre vint comprimer ma cote dans l'espoir de la soulager.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Jeu 27 Fév - 19:46
L'entendre prononcer mon nom complet d'une voix dure rauque et tintée d'émotion me faisait frissonner, non pas par plaisir au contraire. Lui qui avait l'habitude de me susurrer des mots doux à l'oreilles, de murmurer mon second prénom dans un état de bien-être total s'était subitement transformé en un homme dénué de sentiments et dur tout en conservant une timide douceur très peu visible. Je regrettais cet homme que j'avais tellement aimé. Hayden semblait métamorphosé, après ce que je lui avais fais ou ce que je m'étais infligée ? Je n'en sais rien, mais une chose est sure, je ne reconnaissais pas l'homme que j'avais embrassé avec autant de plaisir autrefois. Sans un mot, je le regarda dans les yeux, forçant son regard sans oser broncher. Bien sur que dans cet état, il me faisait peur. Non pas que je craignais qu'il me frappe - avec un bras, il aurait du mal et puis ce n'était pas ce genre d'homme - mais simplement parce que j'étais beaucoup plus fragile qu'autrefois, et que voir cet homme élever la voix sur moi ne me faisait que regretter les moments perdus avec lui. Le pire dans ses paroles, restaient sa façon de penser que j'avais oublié nos moments. Comme si ces instants me rebutaient, je ne rêvais que d'une chose, les retrouver. Mais je n'avais d'autres choix que de le repousser pour ne pas souffrir. Je ne connaissais pas Hayden si borné, mais visiblement il ne comptait pas lâcher le morceau et me laisser rentrer sans surveillance. Je redoutais déjà mon arrivée chez lui, la vague d'émotion qui me submergerait, impossible que je dorme à nouveau dans son lit, je me contenterait de la minuscule chambre d'amis pour mon corps frêle, tant que j'avais chaud, je n'espérais pas dormir de sitôt .. Dégageant ma main de son emprise, posant mes doigts d'une extrême maigreur sur sa main, je déserra son poing avant de mettre un gilet sans mot dire. Le papier de sortie enfin entre mes doigts, je suivis le jeune homme sans un mot, sous le regard surpris des gens, avant de rejoindre sa voiture pour rejoindre sa maison. Je tenais à peine sur mes jambes, mais je refusais de montrer ma fragilité. Il portait déjà mon sac, me porter moi en plus était impossible. Arrivés à destination, je jeta un regard peiné à la maison avant de descendre de la voiture, dans laquelle je n'avais pas dis un mot, et je m'étais contentée de regarder par la fenêtre. Posant mon sac dans l'entrée, je le repris des mains d'Hayden. Je me contenterai de la chambre d'amis. Va te reposer. Je connais le chemin. Dis-je d'une voix légère avant de monter les marches doucement et de fermer la porte de la chambre pour m'isoler. Passer devant celle où nous avions fais l'amour, dans cette cuisine ou nous avions si peu mangé et tant joué. Les larmes inondant mes yeux, je m'allongea sous la lourde couette, enfoncant mon visage dans mon oreiller pour laisser couler ma peine sur mes joues. Tremblante, je m'étranglais prèsque avec mes larmes. Une bonne heure passée à pleurer, j'entendis un faible coup sur la porte avant qu'Hayden ne l'ouvre sans autorisation, après tout il était chez lui. Je n'ai pas faim... lui répondis-je à sa question concernant mes envies pour le repas du soir. Une bouteille de jus d'orange suffira. Répondis-je.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 16:29
Je m'étais emporté, je n'aurais pas dû et puis en même temps c'était libérateur. T'entendre prononcer de tels mots me mettais une rage tellement folle. Pas seulement envers toi et ton incapacité à te raccrocher à la vie mais aussi vis à vis de moi même. Je regrettais tellement, j'avais clairement été trop dur avec toi et regarde où cela nous avais mené à cet instant. Dans une chambre d’hôpital à parler du fait que oui tu avais tenté de t'enlever ta propre vie. De plus la douceur ne semblait guère fonctionner sur toi, plus maintenant. Je détestais me voir dans le rôle du parfait connard comme je venais de savoir le revêtir, mais si cela pouvait te secouer rien qu'un peu je me devais de le faire. Pour toi et voir peut-être pour nous. Restait-il quelque chose de ce "nous" ? Moi qui au début de ces deux semaines souhaitait qu'il n'y ait plus rien voilà qu'à présent je souhaitais détruire pour mieux reconstruire. Maintenant que j'avais enfin toutes les cartes en main. Comme tu l'avais si bien dit, tu t'étais déjà suffisamment punie. Qui étais-je pour pouvoir te juger ? Ma respiration se calmait et la douleur un peu aussi, mais si elle était sans cesse là pour me remémorer cette histoire. Dans le fond je m'y complaisais à la subir.
Un frémissement lorsque tes doigts vinrent desserrer ma poigne alors que de manière inconsciente je me laissais faire. Hésitant sur la manière de faire alors qu'en apparence j'étais sur de moi. Je me retenais de ne pas trop t'aider, je ne souhaitais pas que tu prennes ça pour de la pitié. Tu semblais vouloir afficher une telle indépendance et un tel détachement... Le voyage fut pour le moins surréaliste, tendu et silencieux au possible. Arrivant à destination je pénétrais en ces lieux chargés d'une histoire passée commune. Mon regard t'accompagnais alors que tu gravissais ces escaliers, tu n'y voyais guère la tristesse et la douleur me faisant dos. Je restais encore de longues minutes debout avant de m'installer prêt de la fenêtre, attrapant ma boite de calmant en passant. Me reposer ? Au contraire mon cerveau carburait et je trouvais par ailleurs un prétexte bidon pour te rejoindre. Frappant à la porte avec légèreté et l'ouvrant, je te trouvais là. Yeux rougis, joues marquées, je ne pus me contenir davantage. Quelques enjambées suffirent à ce que je rejoigne le bord du lit. Qu'étais-je en train de faire ? Te pardonner certainement, te prouver que l'on pouvait réinventer d'autres souvenirs. Doucement j'enlevais ce qui maintenant mon bras contre moi, laissant tomber la bande au sol ne conservant que mon atèle. En t'observant je me glissais sur ce lit, sur la couette et s'en réfléchir je passais mon bras valide autour de toi. Je te fixais silencieux, de longues secondes puis je repris la parole, plus doux, moins tempéré, plus moi même, plus Hayden. On va passer un deal Ana'. Tu restes ici le temps de ta convalescence, tu manges, bois, prend soin de toi en sommes et à la fin de ce séjour tu décides ce que tu souhaites vraiment. Et quoi que tu choisisse, je m'y plierais. Quelques jours où on hisse le drapeau blanc et on voit où cela mène, qu'en penses-tu ? Le coeur avait ses raisons que la raison même ignorait. Toujours ce besoin de te protéger, de vouloir faire au mieux pour toi même si je devais en souffrir. Je tiens encore à veiller sur toi, me demande pas pourquoi, moi même je suis encore perdu. Mais dans le fond si je suis là et toi aussi c'est bien que quelque chose nous retiens...
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 19:03
Le drap de la chambre d'amis portait la même odeur que celui de la chambre dans laquelle j'avais eu la chance de dormir, je parvenais encore à les sentir, même dans mes plus lointains souvenirs. La seule différence restait l'absence de note masculine du parfum d'Hayden que j'aimais tant, un parfait qui le rendait viril tout en contrastant sur sa douceur. En ce moment, cet instant, je me maudissais de refuser mon corps à Hayden. Je ne désirais que lui même si mes os risquaient de se briser sous son poids tant mes muscles avaient fondus. Ma chaleur d'autrefois avait disparu, j'avais la vague impression d'avoir pris vingt ans en quelques semaines à peine. Mon corps ne m'avait jamais vraiment plu, mais cette fois c'était une véritable torture que de me regarder dans une glace. Je ne pouvais juste plus m'observer en m'habillant, au risque de fondre en larmes pour une jeunesse insouciante perdue à cause de l'amour porté au mauvais homme. En fin de compte, je me demandais si j'avais rencontré Hayden à ce moment là, si nous aurions aussi bien flashé l'un pour l'autre où si le fait d'être battue n'avait pas largement joué dans notre rapprochement. Quoi qu'il en soit, je me sentais plus que jamais seule au monde et perdue. J'aurais simplement voulu remonter le temps et expliquer tout à Hayden, dès la première seconde de notre rencontre. En entendant la porte de la chambre grincer, je remercia le seigneur qu'il n'ai pas graissé les écrous, ce qui m'avait permis de sécher les larmes que je tenais à lui cacher, sans grand succès puisque de toute façon, il les avait remarquées sans grosses difficultés. Assumant finalement d'avoir pleuré, je le laissa s'approcher, bien que j'ai refusé le dîner qu'il me proposait. De toute façon, je le voyais mal cuisiner pour deux à un bras et je n'en avais pas la force moi même. A moins de commander, je nous voyais jeuner de la soirée. Allongée sous l'épaisse couverture, je te regardais te coucher avec douceur pour ne pas provoquer plus de douleurs à tes côtes et ton bras. Sa façon de prononcer mon prénom montrait moins de dégout et était plus douce que la dernière fois qu'il était venu me voir en prison. Le laissant parler, je pris parole une minute après lui, le temps de réfléchir Et combien de temps dure ce "séjour" ? Je ne veux pas t'empoisonner la vie, Hayden. Je ne comprends même pas comment tu peux encore m'accueillir dans ta maison après tout ce que je t'ai fais.. Comment peux-tu encore éprouver de l'amour ou de la compassion, quoi que ce soit, envers moi après tout ce que j'ai fais.. J'ai ruiné nos deux vies et notre histoire d'amour à laquelle je tenais plus qu'à ma propre vie.. C'est pour ça que j'ai voulu en finir. Je t'ai perdu, j'ai perdu l'homme de ma vie et ma seule façon de tenir encore debout. Répondis-je en le regardant dans les yeux avant de nouveaux verser quelques larmes de tristesse profonde. Acquiesçant , je frotta mes yeux Sans doute.. Mais probablement pas la même chose. Moi je t'aime, toi au meilleur des cas tu ne dois que m'adorer, et encore, c'est un très grand mot après tout ça.. Mais je vais faire un effort, voir ce que ça donne, en espérant qu'à défaut, notre amitié en survive.. J'ai envie d'une pizza.. Mais je dois manger petit à petit pour ne pas prendre que de la graisse. Donc une demi pizza me suffirait. Posant ma main sur la sienne, je glissa mes doigts le long de son bras avant de poser ma main sur sa joue Ca me tue de te voir dans cet état.. J'ai l'impression de t'avoir tué.. Dis-je en frôlant ses joues, dessinant les traits de sa barbe. Baissant mon regard sur son bras, j'appercu son pansement taché de sang. Ton pansement a percé, sans doute quand tu t'es emporté.. On devrait le refaire pour ne pas que tu attrapes une crasse, tu as assez donné.. Je vais te le refaire.. Allonge toi. Dis-je en lui donnant un léger ordre, le temps de retrouver mes marques et de retomber sur sa trousse de secours.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 20:12
C'était pour l'instant ma manière de te dire que je tenais encore à toi. Néanmoins je n'avais pas encore le courage, ou plutôt j'avais encore le réflexe de me protéger. Même si deux semaines, qui ont été les plus longues de mon existence, étaient passées. Et bien ma raison demeurait prudente et avançait à petits pas vers toi. J'étais pas une personne pour le moins vindicative, sauf lorsque cela concernait les peines de cœur assurément. Mon coeur tu avais sû le conquérir, y inscrire ton nom par la force de mes sentiments pour toi, et ce en à peine quelques jours. Bouleversant, je souhaitais donc qu'on prenne notre temps. Mais d'un côté le coeur hurlait que deux semaines c'était tant bien que assez de temps. Que la séparation n'avais que trop durée alors pourquoi se punir encore ?! Douce balance à l'équilibre précaire, de quel côté basculerait elle ? Raison ou coeur ? Sempiternelle question de l'homme. En tout cas je t'observais, même si tes traits étaient tirés, même si tu avais perdu du poids et que tes joues s'étaient creusées, tu parvenais d'un simple regard à augmenter mon rythme cardiaque. Tu parvenais à me tirer de la léthargie dans laquelle je m'étais plongé ces quatorze jours durant. La seule personne avait qui je m'étais ouverte étant le psychologue pour te dire, moi d'habitude si joviale et rieur, je m'étais montré renfermé. J'avais fais de cette maison une prison semblable à la tienne où je m'étais enfermé.
Tête posée sur l'oreiller je t'observais, je t'écoutais plus calme que dans cet hôpital. Ton parfum me parvenais et même si l'odeur medimanteuse y étais lié, il restait un tant soit peu apaisant. Moi même j'aurais du prendre une douche pour m'en débarrasser, mais je n'avais pas la force. Fermant les yeux pour écouter, au fur et à mesure que je comprenais le message que tu me faisais passé, une nouvelle lueur s'allumait en moi. Ouvrant de nouveau les yeux je n'osais t'interrompre, mon coeur se serrant à la nouvelle vue de tes larmes. Comment faisais-tu donc pour me faire oublier si aisément ? Pour effacer presque toutes cette épreuve ? Au mot pizza l'ébauche d'un sourire naquit sur mes lèvres. Depuis ton départ je n'avais même pas osé en manger une de nouveau. Savourant ces pseudo retrouvailles et ta main caressant ma joue, je retins de nouveau mon corps de réagir. Te fixant quelques secondes je ne pus empêcher un rire léger s'échapper de mes lèvres, j'avais l'impression de retrouver une partie de toi lorsque tu me donnais ces ordres, puis le plus sérieusement du monde attrapant ton poignet pour te conserver un peu auprès de moi je repris : C'est vraiment ce que tu crois ? Que tu as gachée ma vie ? Que encore aujourd'hui tu l'empoissonne ? J'ai... J'ai réagis moi même de manière excessive dans cette histoire. Je t'ai reproché mont et merveilles mais au final j'ai réfléchis, j'ai fais taire ma colère et j'ai juste pensé. Je me suis mis à ta place, quelques instants. Je conçois que pour toi ça n'a guère été simple. Je me suis demandé "Et si elle disait la vérité". On a tous le droit à une seconde chance que se soit en amitié et en amour. Dans notre cas aussi. Je ne t'ai pas retrouvée au lit avec un autre loin de là, tu as au contraire tenté de me protéger à ta manière. Naturellement mon pouce s'était mis à caresser l'intérieur de son poignet. Par jeu, par habitude passée comme je le faisais autrefois. Me penchant je vins déposer avec douceur et tendresse un baiser sur ton front et annonçais : Cesse de te pourrir l'existence, cesse de te punir, fais ça pour moi s'il te plait. Si je te demande une chose c'est ça, parce que pour ma part, je crois qu je t'ai déjà pardonné Relâchant doucement l’étreinte je me rallongeais avec un sourire en coin prêt à me faire soigner. Tu ne m'as pas tué, bien au contraire, tu m'as montré ce qu'était la vie, la vrai. Et ce séjour durera le temps que tu le souhaitera, tu as ta place en ces murs, sans toi cette habitation est vide...
Dernière édition par Hayden Anderson le Ven 28 Fév - 21:11, édité 1 fois
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 20:42
Moi qui m'étais imaginée qu'il se reculerait subitement à ce contact peut-être trop rapide à son gout, j'étais plutôt surprise qu'il ferme les yeux sous la caresse de ma main froide sur sa joue. Ce simple geste signifiait beaucoup à mes yeux, laissant une lueur d'espoir en moi qui ne croyais plus en l'amour depuis notre séparation. Depuis mon emprisonnement, j'avais eu le temps de culpabiliser, à tel point que j'avais bien failli perdre la vie s'il n'était pas arrivé à temps pour me sauver. Je lui devais la vie, je lui devais l'amour .. Je lui devais tout ce que j'avais de plus cher, un coeur qui bat et des sentiments plus qu'exacerbés pour cet homme qui avait souffert sans rien demander. A mon tour je l'avais violenté sans le vouloir, comme quoi entre Jay et moi, il n'y a qu'un pas .. Retrouvant sa voix douce et posée, presque ressemblante à celle qui me murmurait des mots coquins sous la douche et me murmurait des je t'aimes dans le sofa, mon coeur se calmait peu à peu apaisé par cette proximité, ces retrouvailles timides. Ce sourire sur ses lèvres, ce rire m'avait manqué. A mon tour, bien que fatiguée, un léger sourire s'immisça sur mes lèvres. Sa caresse au creux de mon poignet me faisait frissonner légèrement à tel point que je lui transmis l'influx électrique ayant traversé mon corps. Je le laissa faire sans daigner supprimer ce doux contact entre nous. Je l'écoutais attentivement, commençant peu à peu à me déculpabiliser mais regrettant malgré tout. Peut-être .. Mais si je t'avais tout dis, si je t'avais dis ce qu'il comptait faire, on ne serait pas là, tu m'aurais protégée.. Mais j'avais trop peur qu'il te fasse du mal. Quoi qu'il t'en a quand même fait... Je suis désolée Hayden, profondément désolée, je regrette amèrement.. Mais j'ai trouvé la force de fuir pour alerter la police par amour pour toi. Je refusais de te voir mourir de ma faute. J'ai mérité ce séjour en prison. Ca m'a fait réfléchir, bien que tout le monde me regarde avec dégout désormais. Je suis heureuse que tu sois vivant, malgré tes blessures. Fermant les yeux à ce baiser sur mon front, je ne pus m'empêcher d'aggriper son t-shirt pour maintenir notre contact un peu plus longtemps. Le visage dans son cou, je restais dans ses bras, avant de murmurer faiblement Tu crois ou tu es sur de m'avoir pardonné ? Je ne veux pas que tu t'obliges, parce que j'ai des tendances suicidaires ces derniers temps.. Je vais remonter la pente et me goinfrer pour récupérer un poids normal, parce que je me trouve tellement moche à regarder que je me demande comment tu arrives encore à me regarder sans te bruler les yeux.. J'ai jamais vraiment aimé mon corps, mais là je m'auto-déteste. Relevant les yeux vers lui, je caressa sa joue avant de déposer un très léger baiser au coin de ses lèvres avant de me lever pour prendre le matériel nécessaire à son pansement. Le tout posé sur le lit, je l'aida à retirer son haut, pour admirer son torse amaigri mais toujours aussi sexy. Rougissant légèrement, je me remémorais toutes les choses que nous avions faites, nus. Un peu comme ma vie sans ta présence.. Répondis-je en souriant légèrement. Je t'aimerai toujours, Hayden. Va falloir qu'on fasse avec.. Et c'est de la torture de faire ton pansement avec cette vision de ton torse qui m'a manqué.. Dis-je en riant légèrement virant au rouge pivoine comme une adolescente. Son pansement refait, je l'admira un moment avant de m'approcher pour l'embrasser, juste une fois, peut-être la dernière. Il fallait que je le fasse, comme une question de vie ou de mort. Malgré tout, je ne voulais pas le brusquer, c'est pourquoi je me recula après ce doux baiser pour m'allonger de nouveau, posant mon visage contre son torse resté nu.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 21:42
Je t'observais et malgré la maigreur et la fatigue, ainsi que la culpabilité je ne t'en trouvais pas moins belle. La beauté était abstraite, la beauté et subjective. Ceci ramenait à mes souvenirs cette nuit lorsque tu avais frappée à ma porte, cette soirée où la pluie frappait les carreaux de mon habitation. Tu étais venue me demander mon aide et dans le fond c'était véridique parce que tu t'étais tout de même ouverte à moi, sachant la menace qu'il planait sur toi, sur non. Que celui qui n'avais jamais pêché, te jette la première pierre. Je doute que qui que se soit puisse le faire. Au cours de notre vie on avait tous menti, enfant après avoir cassé ce vase auquel tes parents tenaient tant ou à ce jeu face à tes mais. Nous avions tous commis des erreurs dont nous étions guère fier, c'était la vie c'était ainsi. Personnellement je n'offrais mon pardon qu'en conséquence de la culpabilité ressentie par celui qui m'avais trahit. Celui qui ne culpabilisait, demeurait indifférent et donc ne regrettait en rien son geste. Toi tu le regrettais, tous tes pores suintaient que tu te sentais coupable, c'était inscrit dans tes yeux, dans tes gestes et peut-être même ta respiration. Je ne fus guère étonné de ton premier discours. Tout cela j'y avais réfléchi, un sourire accompagnait donc tes mots. Durant ces trois jours d'hospitalisation j'avais tenté de comprendre. Comprendre comment tu étais parvenue à une telle extrémité. Se ne fut guère compliqué en vu de tous les vecteurs. Surpris que tu te raccroche à mon tee shirt je te laissais faire, profitant moi aussi sans vouloir l'admettre de cette proximité. Réfléchissant à tes mots je me posais moi même la question, t'avais-je déjà complètement pardonné ou restait il une part de moi qui ressentait encore un peu de colère ? Je fronças les sourcils à l'évocation du fait que tu ne souhaitais pas que je fasse ça en claire par pitié, n'avais-je pas été assez clair ?! Je ne trouvais pas tout de suite les mots, j'avais l'impression que quoique je dise je ne parvenais à te faire comprendre que tu n'étais pas si horrible physiquement et psychologiquement que tu tendais à le croire. Attendant le moment propice, avec précaution j'enlevais le tee shirt serrant les dents sous la douleur. Le rouge à ta joue je me tilté et naître une idée, ce n'était guère innocent et surtout pas sage mais peu m'importais aux grands maux les grands moyens. Le baiser je ne l'avais pas vu venir, mais cela m'avais électrisé, fait oublié la douleur. Se fut d'abord mes doigts qui se faufilèrent sur les hanches de la jeune femme les caressant avec douceur et sensualité, puis doucement sans prévenir je nous fis pivoter prenant appuis sur mon bras valide. Mon corps recouvrait toujours sans peine ton corps, la proximité me rendait audacieux. Mon regard accrochant le tiens, je prononçais d'une voix rauque : Cette fameuse nuit, tu es arrivée. Amaigrie, tendue, blessée tout comme aujourd'hui. Pourtant cela ne m'a empêcher de te trouver belle. Bien sûr que quelques kilos en plus t'irais mieux, mais oser prétendre que tu es un monstre non. Dois-je te rappeler que déjà le lendemain on s'unissait ? Que je te désirais à en perdre la tête ? Nos moments sous cette douche, dans cette chambre, cette cuisine, dans presque tous les pièces d'ici ? Il semblerait qu'une piqûre de rappel serait en effet de mise. Et si il faut s'acharner des mois durant je le ferais pour que tu t'accepte enfin ! Ma bouche si fis inquisitrice et possessive de la tienne, la chaleur se propageais dans mon corps et je savais que je me devrais de la calmer car je n'étais peut-être pas en état de faire davantage, néanmoins je voulais profiter. Rien n'avais changé de ce côté là, j'étais toujours ivre de toi. Je ne pris soin de détacher mes lèvres que pour respirer, bien que ma bouche migrais dans ton cou avant que je me repose sagement à tes cotés, j'étais frustré mais la cause était juste.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 22:10
Me rabaisser était une question d'habitude. Chaque jour Jay le faisait, depuis notre séparation, j'avais pris le relais, bêtement, au lieux d'être satisfaite d'être loin de lui et protégée. Perdue avec toute cette histoire de blessures, de culpabilité et autre, je n'avais pas pensé à ma propre sécurité. J'avais mis ma vie en danger, sans savoir qu'Hayden tenait encore à moi. C'était impensable et pourtant totalement vrai, moi qui doutais toujours de moi, je me retrouvais surprise par le jeune homme et ses paroles douces. J'étais touchée, bien plus qu'autrefois lorsqu'il me complimentait. Hayden me redonnait espoir en notre histoire, tout n'était peut-être pas terminé, tout allait peut-être reprendre de plus belle. Il nous fallait juste du temps, du temps qu'on avait pas pris auparavant. Nous avions complètement flashé l'un sur l'autre, du jour au lendemain nous avions commencé à partager le même lit, nos corps enlacés l'un contre l'autre. Sortie de l'hôpital, je reprenais soudainement vie, moi qui pensais cela impossible et qui avait pensé à la possibilité de retenter un suicide. Désormais cette hypothèse était loin derrière moi. Séparant nos deux visages pour ne pas prolonger notre baiser trop longtemps, je fus surprise qu'il reprenne mon visage entre ses doigts pour me réembrasser à nouveau. Ma main glissée dans sa nuque, nos baisers se faisaient plus fougueux à mesure que les secondes passaient. Glissant subitement sur le dos, Hayden se retrouva au dessus de mon corps. Constamment en train de le protéger, je repris Ton bras, ton bras, ton bras.. Attention.. Hayden, ne te blesse pas tu veux. Dis-je avant de caresser sa joue après ses mots doux. Déposant un nouveau baiser sur ses lèvres, je le laissa se recoucher doucement avant de me tourner vers lui, les yeux pétillants de bonheur. Et si on effaçait tout, et qu'on reprenait à zéro ? Tous nos mots doux, tous nos baisers.. Et pour le reste ça attendra que ton bras se remette. Dis-je en souriant avant de me relever et de l'aider à se rhabiller. Et la pizza ? Dis-je en souriant je vais la commander, on aura qu'à la manger ici, devant la télé comme avant ? Tu penses pas ? Demandais-je en souriant légèrement, caressant doucement son visage. Descendant les marches seule, j'attrapa son téléphone pour commander deux pizzas pour nous manger. Encore toute retournée par ce baiser, je restais adossée à la porte du frigo, souriant comme une enfant avant de réceptionner les pizzas et de les payer pour rejoindre Hayden. Je t'ai pris ta pizza préférée, du moins si tu n'as pas changé depuis la dernière fois.. DIs-je en souriant
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 22:41
En cet instant je maudissais plus que tout le fait d'être blessé, ou du moins à ce bras ce qui limitait grandement les échanges. Mais je saurais me satisfaire de ce que déjà tu m'offrais. Te retrouver entre ces murs, pouvoir te voir, sentir ton odeur si délicate, que tu sois là était déjà irréaliste. Je ne pouvais être trop gourmand, trop en demander. Pour le moment ce qui m'importait le plus c'était que tu reprennes des couleurs, que tu te nourrisse, prenne une bonne douche et qu'on se pose. Nous avions grandement mérité tout deux de prendre du repos. Une voix me soufflais que cette nuit, j'allais pouvoir enfin dormir d'une manière plus paisible, espérons juste que la douleur ne se fasse pas trop grande. Poussant un soupir à fendre l'âme lorsque je me fis réprimandé comme un gosse vis à vis de ma blessure, je pris plusieurs inspiration pour calmer mes quelques ardeurs. Je demeurais bel et bien humain, et l'attirance que j'avais pour Analys ne c'état pas atténuée avec le temps. Bien au contraire j'avais aussi besoin de la retrouver d'une telle manière. Seulement voir ses yeux pétillant, me fis un peu oublier ma frustration, je n'avais guère le temps de répondre que déjà la belle s'était envolée. Un rire léger me pris, me redressant doucement je grimaçais. Avant de me diriger d'un pas tranquille vers ma chambre, délaissant mon tee shirt par flemme de le remettre. Debout contre la fenêtre éclairé par la pleine lune j'attirais mon "invitée" à moi. L'avoir contre moi était important, mon bras valide venant se placer en bas de son dos. J'avais attrapé les pizza pour les placer sur le lit, déjà allécher par l'odeur mais davantage préoccupé par sa présence. Toujours la même, je n'en ai pas mangé depuis... Longtemps. J'ai meêm pas eu le temps de dire ouf, tu es une rapide. Son dos contre mon torse suffisait à mon bonheur, bien que mes lèvres vinrent déposer quelques baiser dans son cou. Je redevais le hayden d'avant à une différence prêt j'étais encore plus séducteur. J'ai souvenir aussi de pâtisseries et d'une certaine promesse. J'étais taquin, je retrouvais l'envie de rire, le gout à la vie tout simplement. Caressant tranquillement sa peau par dessous son haut je m'entendis proposer : On mange puis je propose une bonne douche et ensuite un film, qu'en penses-tu ? J'aimerais franchement je débarrasser de l'odeur hôpital. Avec toi cela va s'en dire. Juste profiter de se retrouver.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 28 Fév - 23:19
L'odeur de la pizza me chatouillait les narines et me donnait une faim de loup. Depuis le temps que je n'avais plus mangé, je craignais qu'elle ne me semble trop délicieuse et que je ne mange de trop bon coeur pour finir malade. Il fallait donc que je mange petit à petit pour ne pas finir dans les toilettes et rater une première nuit avec Hayden. Montant les escaliers avec précaution pour ne pas tomber, je repartis dans la chambre d'amis, la retrouvant vide, avant de retrouver Hayden dans sa chambre. Son parfum embaumait la pièce et fit battre mon coeur plus vite. Posant les pizzas, je sentis son bras se refermer sur moi pour me serrer contre lui. Les yeux fermés, je savourais ses baisers avant de tourner la tête vers lui pour l'embrasser avec amour. Caressant sa nuque, je lui souris tendrement. Mmh oui, des pâtisseries.. J'en ferai demain, histoire de vérifier que je n'ai pas perdu la main. Tu pourras me regarder, puisque tu es en arrêt. C'est pas plus mal, toi qui est overbooké, quelques vacances gratuites couvert de pâtisseries de baisers et de pleins d'autres choses encore. Dis-je en riant légèrement avant de déposer un doux baiser dans son cou. J'avoue que je ne dois pas sentir super bon..A vrai dire j'ai encore le gout du lavage gastrique en bouche. C'est désagréable. Un petit récurage et brossage de dent, je suis pour ! Avec toi, biensur. Mais tu feras attention à ton bras, toi qui a les mains baladeuses.. Ajoutais-je avant de m'installer à ses cotés dans le lit. Mangeant avec plaisir ma pizza, je bloqua à la moitié, tandis qu'Hayden retrouvait tout son appétit, affamé depuis des jours. Après avoir descendu la vaisselle, je remonta, me dirigeant vers la salle de bain où je retrouva Hayden, en simple boxer, terriblement sexy. Appuyée contre le chambranle de la porte, j'émis un petit rire qui attira son attention Tiens.. Cette vue m'avait manqué.. Dis-je avant de l'aider pour retirer son atèle. Glissant un doigts sous son boxer, je le lui ota pour l'aider tandis qu'il maintenait son bras. Ne t'habitue pas trop à être servis comme un roi ! Dis-je de façon ironique avant de me déshabiller moi même. Croisant mon reflet dans le miroir, je me regarda, seins nu avec dégout avant de soupirer , les yeux fermés et de tourner le dos à mon horrible reflet. Pénétrant dans la douche après Hayden, je soupira de plaisir sous les jets d'eau chaude, avant d'enlacer Hayden et de déposer un chemin de baisers le long de son épaule jusque son cou. Les mains caressant ses abdominaux le faisaient réagir au quart de tour. Attrapant un gant et le savon, je me mis à lui laver le dos pour l'aider, l'un de ses bras étant inutilisable. Riant sous la douche, je le taquinais avec plaisir, son rire m'avait manqué. Tournant vers moi, je compris en un regard qu'il se vengerait à sa façon de l'avoir titillé. Une main sur sa nuque, je l'embrassa, subissant avec plaisir sa vengeance. Rapidement à court d'haleine, il ne nous fallut pas bien longtemps à retrouver nos habitudes d'autrefois, le désir et le plaisir d'antan.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Lun 3 Mar - 8:55
C’était tellement bon de te retrouver, j’avais le besoin d’être davantage tactile encore, pour être ainsi sûr que je ne me réveillerais pas en pleine nuit découvrant que tout ceci n’avait pas eu lieu. Si ça avait été le cas, j’aurais certainement foncé vers ton appartement soit en assurée. J’avais eu l’orgueil de t’ignorer durant des jours, je n’aurais certainement pas eu celui de te rejeter après un pareil songe. Néanmoins je ne les rêvais pas hein, tes lèvres contre les miennes, j’espérais sincèrement que non. Frémissement doucement aux caresses sur ma nuque je les savourais. Tu sais personne n’avais le droit de pareils gestes, pas celle qui autrefois avait partagé ma vie. Je comprenais à présent en partie pourquoi elle avait été voir ailleurs. Moi-même je n’avais pas joué le jeu, je ne m’étais pas autant ouvert qu’avec toi. Enfin celui ne lui donnais pas raison dans son acte loin de là. Au mot pâtisserie et vacances mon regard s’illuminait davantage encore, on retrouvait nos habitudes là où elles s’étaient arrêtées pour mon plus grand plaisir. Esquissant une grimace face au gout du lavage gastrique je pris tout de suite un air innocent à propos de mes mains baladeuses, était-ce ma faute si ta peau agissait tel un aimant sur moi hein ? Appétit retrouvé je savourais la pizza avec entrain, je me devais de reprendre des forces pour plus vite guérir et ainsi m’occuper de toi. Otant mon jean en ton absence, je bataillais ferme avant qui ne se décide à enfin glisser au sol, poussant un énième soupir de frustration. Avant qu’un rire, le tien, ne m’interpelle et ne m’adoucisse encore une fois. Dieu dans un sens je bénissais ces blessures en vue de la douceur que tu employais à mon égard avant de me raviser car cela m’empêchais de moi-même te déshabiller.
Comment pouvais-tu ainsi te percevoir hein ? Pourquoi pousser un tel soupir de dégout. Même amaigrie, tu n’en restais pas moins attrayante à mes yeux et je te promettais que je ferais mon possible pour te prouver mes dires. Quelques caresses et mon corps réagissait au quart de tour, je n’en avais guère honte. L’heure était à la vengeance des taquineries que tu venais de m’infliger. Mes lèvres dévorant les tiennes je me fis force puis me détacher quelques instants, glissant ma main sur ta joue. Je voulais que tu lises dans mes yeux la véracité de mes propos, que tu y puisses les preuves qui allaient étayer mes dires. Je murmurais sensuellement mes paroles : Tu m’as manqué aussi Ana’, TOUT m’as manqué en toi. Je suis un roi parce que j’ai la chance d’avoir une reine à mes côtés. Ne doute jamais de toi, ne doute jamais de l’effet que tu me fais. Pour moi-même avec des kilos en moins tu resteras la plus belle qui soit. Tu te souviens dans cette cabine, si j’étais si émerveillé c’est parce que je voyais l’assurance que tu dégageais et qu’il n’y a pas femme plus belle que celle qui croit en soit. Moi je crois en toi et je ferais mon possible pour que tu entrevois celle que tu es vraiment. Ma bouche parcourrais ta peau, redécouvrais ton cou, remontait à ta mâchoire avec un plaisir non contenu. Peut-être que j’étais fou, fou de toi, fou de vouloir te prouver mes dires en étant blessé, peu m’importais. Je voulais que tes gémissements, que le murmure de mon prénom dans ta bouche soit la démonstration de ta beauté. Ma bouche revenait vers la tienne comme aimantée et avec douceur cette fois-ci nos corps fusionnaient au sein de cette douche qui avait déjà accueillie pareil évènement. Je n’étais jamais rassasié de toi et j’espérais que tu allais le comprendre.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Lun 3 Mar - 11:51
Autrefois très tactile, j'avais perdu cette qualité qui pouvait parfois devenir un défaut. Aux côtés de Jay durant deux ans, je m'étais peu à peu renfermée sur moi même jusqu'à en perdre famille et amis. Jay m'avait tout pris. Mes parents de qui j'étais horriblement proches autrefois pensaient avoir perdu leur fille, mais ne perdaient jamais espoirs car chaque année, chaque noel, chaque anniversaire, je recevais leur carte, aux timides mots gravés qui suffisaient à me faire pleurer Tu nous manques. On t'aime. Si seulement je pouvais les revoir, leur dire que moi aussi je les aime, que je les aimerais toute ma vie et que je suis désolée, désolée d'avoir été si amoureusement naïve de croire que Jay finirait par changer par amour pour moi. Finalement c'était bien tout le contraire. Plus il m'aimait, et plus je souffrais. La roulette russe. Pas même une lettre, un appel ou un texto ne m'était accordé. J'étais SA chose à lui et personne d'autre. Mais désormais en prison, lui devenait une chose tandis que moi j'étais libre. Si j'étais persuadée de ne jamais parvenir à retrouver une vie normale, je m'étais bien trompée. Je n'avais pas imaginé qu'Hayden m'aimerait encore après toute cette histoire, lui qui avait souffert encore plus que moi, mais il était toujours présent, toujours aussi amoureux qu'auparavant, et cette fois, nous allions avancer ensemble et oublier les erreurs du passé. Amusée par sa façon de se débattre avec ses vêtements, je le sentis soudainement frustré par son incapacité de se vêtir et se dévêtir. Approchant doucement, je l'aida à retirer ses vêtements en souriant Ne t'énerve pas, tu veux.. Je suis là pour t'aider, mon amour.. Murmurais-je avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Rejoignant le jeune homme sous la douche, je caressa son dos, déposant des baisers dans sa nuque avant de le regarder sourire en se retournant pour capturer mes lèvres. Vengeant mes caresses, il en profita pour un baiser passionné, glissant sa main sur ma joue. Le regard dans le sien, je l'écoutais en souriant, caressant ses doigts sur ma joue. Touchée par ses paroles, je me promis intérieurement de retrouver la sensualité que je dégageais dans cette cabine d'essayage, je me promis de me reprendre en main à la fois pour moi et surtout pour Hayden qui méritait de retrouver le bonheur d'autrefois. Emue, je le réembrassa longuement, rassurée qu'il me trouve toujours aussi belle. Je t'aime Hayden, je t'aime plus que tout. Je te promets qu'on va reprendre sur de bonnes bases, que tout ce qui s'est passé sera bel et bien enterré sous notre nouvelle histoire. Je ne serai plus jamais la même, tu m'as complètement bouleversée. Fini les larmes, le replis sur soi, les mensonges et les tendances suicidaires. Je me reprends en main, pour toi, pour nous. Laissant Hayden parcourir mon corps de baisers, je lâchais déjà prise, tant ce contact m'avait manqué. Cela se voyait comme le nez au beau milieu du visage, nous étions fous l'un de l'autre, fou du contact de l'autre, fou qu'il tente ce contact charnel malgré ses blessures. Tentant de mon mieux de protéger son épaule, je lui laissais néanmoins libre accès à mes courbes pour retrouver le plaisir d'autrefois, gémissant son prénom tandis que je prenais plaisir à l'entendre gémir le mien, non pas Cameron, mais Analys, si facilement que j'avais l'impressions qu'il l'avait appris par coeur. Ce moment charnel sous la douche, dura deux bonnes heures comparés aux quinze minutes normales que prenaient une douche. Tous les deux séchés, je l'aida enfiler son bas de pyjama, enfilant le mien avant de rejoindre le lit, rapidement emportés l'un comme l'autre par un sommeil bénéfique. En trois jours de coma, j'avais eu le temps de dormir contrairement à Hayden qui n'avait pas dormi depuis des jours. Réveillée aux aurores bien avant lui, je pris la décision de lui faire une large surprise. Quittant le lit doucement, je partis enfiler des vêtements de fortunes avant de partir en ville pour la première fois, sans m'attarder sur le regard que les gens me portaient. Quitte à me reprendre en main, je voulais marquer l'occasion en m'achetant des vêtements à ma tailles, et quelques uns plus grands pour acceuillir les quelques kilos qu'il me manquaient, tout en restant terriblement sensuelle. A peine achetés, à peine enfilés, dans ces vêtements, je me sentais femme comme jamais. Passant au supermarché chercher quelques courses pour faire un bon dessert à Hayden, je fila ensuite au boulanger chercher de quoi déjeuner. Retrouvant le chemin de la maison les bras chargés, je me lanca dans la préparation d'un déjeuné de rois qui nous ferait grossir tous les deux rien qu'à regarder nos assiettes. Croissants, pains au chocolats, confiture, jus d'orange, café, chocolat chaud, bacon et oeufs chauds... Tout ce qu'il nous fallait pour nous retrouver autour d'un déjeuné. Une demi heure après mon retour, j'eu le plaisir de retrouvé Hayden presque affolé, dévalant les escaliers, cherchant désespérément quelque chose ou plutôt.. Quelqu'un ? Moi ? Rassuré de voir que je n'étais ni partie ni un doux rêve, il ne semblait pas avoir remarqué la transformation opérée du matin jusqu'à ce que je ne quitte l'arrière du comptoir de la cuisine pour me retrouver face à lui, maquillée, coiffée et aussi belle qu'autrefois malgré mes kilos manquant. Esquissant un large sourire, je le regarda dans les yeux, rehaussée par mes talons qui rendaient mes jambes fines et sexy sous ce jean légèrement moulant et ce t-shirt à moitié transparent , laissant mon soutient gorge apparaitre au dessous. Bonjour mon amour... Surprise ... ! Dis-je en souriant, remarquant son visage changer soudainement pour afficher un large sourire de bonheur. Quittant soudainement le sol soulevée par son bras valide, je l'embrassa avec amour. Attention à ton bras ! Repose moi, fais pas de bêtises Dis-je en riant. Allez, mange ! Mange, dévore tout sauf moi. Je reste le dessert !
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 5 Mar - 16:55
La vie plaçait des épreuves sur votre chemin, parfois elle n'était qu'une succession de mauvaises surprises. Mais à d'autres instants elle pouvait vous dévoilez des cadeaux que jamais dans vos rêves les plus fou vous n'auriez put espérer. L'amour, j'avais plutôt eut grand mal avec les histoires amoureuses. Ce n'était pas pourtant faute d'avoir essayé. J'avais eu quelques relations plus ou moins longues, je n'étais pas un homme d'une nuit. La dernière en date j'avais retrouver ma soit disante petite amie au lit avec mon partenaire de choc. De choc au point ou il se tapait ma "dulcinée". Ses affaires à lui avait volées à travers la fenêtre alors que j'avais affiché un calme olympien, et je me souviens avoir claquer calmement à la jeune femme un truc du genre : "Tu as 24h, lorsque je reviendrais tu seras partie." J'avais eu le droit à son coup de fil, un mois plus tard ou cette dernière en larme s'excusait. Entre temps l'affaire avait fait le tour du poste de police et mon cher coéquipier avait ramasser avant de demander sa mutation. Il fut comme mon frère, à défaut aujourd'hui il n'était qu'un traître. Résultat au final le duo n'était même pas demeuré ensemble. J'avais permis à Stacy de passer prendre le reste de ses affaires, je n'étais tout de même pas un monstre et j'avais laissé le loisir à la blonde de s'expliquer. J'avais eu le droit au "je t'aime encore". Néanmoins j'avais eu cette tendance à me méfier des relations amoureuses depuis cette histoire et puis il avait suffit que toi tu arrives. Trempée jusqu'au os, la détresse dans tes yeux. Que tu fasse écroule mes forteresse comme si elles ne furent qu'un vulgaire chateau de carte. Si je le regrettais aujourd'hui ? Certainement pas. Si j'avais peur ? Plus maintenant.
Sous cette douche se fus le point final de nos retrouvailles autant émotionnelles que physiques. Touché par ton "je t'aime", je t'offris un sourire doux et sincère. J'étais dans le fond rassuré, rassuré que tu prenne conscience que mettre fin à ta vie n'était pas la solution aucunement. Que tu méritais amplement de vivre et que je serais là pour te tenir la main, toujours. Deux heures à te prouver combien tu m'avais manqué, combien je t'avais dans la peau. Alors que je m'endormais contre toi, caressant distraitement ta peau douce alors que Morphée m'emportais vers d'autres contrée ou tu serais encore une fois reine de mon coeur. Combien de temps je me reposais ? Je l'ignorais, se fut les rayonnement sur soleil sur ma peau et l'effet de vide au creux de mes bras qui me mit en alerte. Me redressant brusquement, je constatais ton absence. Ni une ni deux tout à faire réveillé, je descendis sur lit et d'un pas vif allait inspecter les pièces de l'étage avant de dévaler les escaliers. Un soupir de soulagement jusqu'à ce que mon coeur parte faire les montagnes russe. Dieu que tu étais encore plus belle. Etait-il possible de retomber amoureux ? OUI ! Complètement ! Te soulevant contre moi une joie indescriptible parcourait mon être alors qu'un rire sortait de ma bouche. Te déposant sur le plan de travail, je vins t'embrasser avec amour et passion de longues secondes, avant de murmurer taquin jusqu'au bout: Bonjour, mademoiselle. Excusez moi mais je cherche ma chérie, une certaine Analys, brune, magnifique et qui fait vibrer mon coeur. Ho mais attendez vous lui ressemblez étrangement. T'offrant un sourire et un baise main je te fis descendre avec douceur mais te gardais contre moi pour t'installer à même mes genoux afin que nous mangions l'un contre l'autre avec la résolution de ne pas te quitter aujourd'hui. Tu sembles plus reposée c'est une bonne chose et ces vêtements te vont à ravir. Je vais être jaloux de ce médecin qui osera poser ses yeux sur toi alors qu'il doit m'ausculter. Tu te sens prête à y retourner ? Déposant quelques baisers dans ton cou je mangeais tranquillement vidant peu à peu mon assiette avec un plaisir manifeste. Puis glissant à ton oreille : A mon retour je m'occupe de toi. Finissant le petit déjeuner je te gardais encore auprès de moi avant de m'échapper vers la salle de bain, insistant sur le fait que ça irait je saurais me débrouiller seul. Cela me pris du temps mais je fus satisfait de voir ma barbe taillée, alors que j'étais parvenu à enfiler des vêtements décents seul, sans oublier de m'être lavé.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 5 Mar - 18:55
La surprise était de mise ce matin. J'avais vraiment envie de lui faire cette surprise, de lui montrer que je me prenais vraiment en main. Au fond, Hayden le méritait, il m'avait pardonné mes erreurs, sans vraiment les oublier mais au fond qui oublierait en gardant les cicatrices sur le corps ? Pour la première fois depuis notre séparation brutale, je retrouvais le plaisir ressentis dans cette cabine d'essayage, où à sa façon, il m'avait fait comprendre que j'étais parfaite malgré mes blessures. Hier encore, sous cette douche brulante, il m'avait fait comprendre que peu importe mon physique, mon poids ou les blessures qui parsemaient mon corps, il m'aimerait toujours, comme s'il était amoureux de moi, de mon âme plutôt que de mon corps faible. L'un comme l'autre, nous manquions de force, qui serait probablement compensée par ce repas de roi que je venais de nous préparer et qui nous rendrait à coup sur la forme pour cette journée très "Médicalisée". Amusée par cette réaction purement amoureuse de l'homme à la recherche désespérée de sa dulcinée, je déposa un doux baiser sur ses lèvres lorsqu'il me souleva d'un bras pour me déposer sur le plan de travail, suffisamment haute pour atteindre ses lèvres et refermer mes fines jambes autour de sa taille. Faites attention, jeune homme, elle est très jalouse et complimenter une autre demoiselle ne va pas vous aider. Répondis-je avant de répondre à son baiser, par un peu plus de fougue encore. Résister à la tentation n'était pas chose aisée.. Surtout en présence de cet homme que j'aimais follement, au point d'avoir quelques envie de viol devant ce torse nu. Descendant aussi doucement du comptoir qu'il m'y avait posée, je restais assise sur ses genoux, en prenant un plaisir fou à lui donner à manger tout en mangeant moi même. Une bouchée, un baiser, cette douce routine me plaisait énormément. Le visage posé sur son épaule, je souris légèrement à ses paroles. Reposée ? J'étais bien plus que reposée, je revivais grâce à lui. Disons qu'après trois jours de coma, j'étais suffisamment reposée comparé à toi qui s'est endormi comme un bébé dans mes bras... J'ai pris plaisir à te regarder dormir, tu étais si beau.. Tu semblais apaisé, heureux. Te revoir sourire dans ton sommeil m'a presque fait pleurer. J'espérais que cette surprise te plairait. Tu vois, on dirait que je suis presque normale. Dis-je en riant avant de l'embrasser pour le faire taire Ne dis pas de bêtise. Tu n'as pas à être jaloux, je suis amoureuse de toi, c'est toi que j'aime et tu seras le seul à poser tes petites mains douces et baladeuses sur mon corps fragile, mon amour. Dis-je, les lèvres posées sur les siennes. Je me sens prête oui. Après tout, c'est toi qui va te faire torturer, pas moi. J'espère qu'il te retirera cette stupide atèle qui nous empêche de profiter pleinement de nos câlins.. Je considère que je n'ai toujours pas retrouvé ton corps, il va falloir remédier à ça ! Ajoutais-je d'un air coquin avant de débarrasser la table. Accueillant son baiser sur ma joue, je lui souris légèrement avant de le laisser partir à la salle de bain, m'occupant à mon tour de la vaisselle. Retrouvant le jeune homme peu après, habillé à la perfection comme toujours, je ne pus réprimer un sourire. Eh bien.. Je me demande lequel de nous deux va faire tourner la tête des infirmiers en premier.. Tu es parfait.. Dis-je avant d'enfiler ma veste pour monter en voiture et rejoindre l'hôpital, quitté deux jours plus tôt. Le chemin fut beaucoup plus détendu que lors de mon retour chez Hayden. Nos doigts enlacés par dessus le frein à mains, j'avais l'impression de ne jamais l'avoir quitté. Rejoignant la salle de consultations mains dans la mains, on s'installa l'un à coté de l'autre, ma main caressant sa cuisse avant que le médecin le fasse rentrer. Allez, va te faire charcuter, je vais à mon rendez vous. N'en profite pas pour partir avec une infirmière, ou j'aggraverai tes blessures. Je t'ai à l'oeil. Je t'aime. Dis-je avant de lui voler un rapide baiser pour me diriger vers ma propre consultation. D'abord surpris, le médecin esquissa un rapide sourire lorsque j'énonça les raisons de ce changement radical. Je suis ravi de voir que vous avez retrouvé ce qui vous manquait. Je vous souhaite tout le bonheur qu'il soit. Ayant terminé bien avant Hayden, je me permis une balade dans le service de néonatalogie où une vingtaines de bébés gigotaient dans leur berceau. Les mains d'Hayden refermées sur mes hanches, je lui souris légèrement avant de le regarder, son visage par dessus mon épaule. C'est mignon, les bébés.. Je me demande à quoi ressemblerait ton enfant.. Dis-je en riant avant d'embrasser sa joue Allez.. Rentrons à la maison. Il me semble que tu dois t'occuper de moi, non ?
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Mer 5 Mar - 22:41
Il me suffisait de t'observer pour comprendre pourquoi j'étais tombé amoureux de toi aussi rapidement. Tu étais vraiment radieuse dans ces vêtements, ce sourire qui illuminait ton visage me donnais l'envie de déplacer des montagnes et de décrocher la lune juste pour le voir fleurir chaque jours sur ton visage. Il semblait sincère et c'était ça qui me réchauffais le plus le coeur. Tu étais à présent débarrassée de lui et je promettais de te protéger. Vraiment quel con il avait été de ne pas voir la femme qu'il avait à ces côtés. Je n'avais pas la prétention de te mériter mais celle au moins de t'aimer d'un amour vrai. Ce rayon de soleil te mettais à merveille en valeur, j'aurais souhaité prendre une photo à l'instant présent. Néanmoins je n'étais même pas sur qu'un appareil puisse capturer la beauté de cet instant néanmoins ceci fis naitre une idée en moi que je me promis de conserver pour plus tard. Pour le moment je m'évertuais à te résister sous peine d'être en retard à notre rendez-vous. Dur tentation que de te voir ainsi habillée, bon sang tu te plaisais vraiment à me rendre fou. C'est donc à contre coeur je me voyais dans l'obligation de te descendre du plan de travail avant de ne plus tenir mes engagements. "Presque normale" grand dieu jamais tu le serais, tu étais trop... Parfaite pour l'être, non pas parfaite car la perfection serait bien monotone. Tu étais juste toi et rien que ça te rendait exceptionnelle. Un doux grognement pour te manifester mon accord sur tout ce que tu disais, jamais je ne t'avais connue aussi bavarde mais cela me plaisais. M'eclipsant je me préparais, comptant te faire un minimum honneur même si je grimaçais un peu face au miroir. Le résultat n'était pas encore comme je l'escomptais, étant limité dans mes mouvements à cause de cette atèle. Un trajet à parler de tout et de rien, à ne se soucier de rien, cela faisait grand bien. T'adressant un clin d'oeil en suivant le médecin qui était une vieille connaissance. Une fois dans son cabinet je me laissais faire. La douleur transperçais dans mes gestes mais au fur et à mesure que je fis travailler comme demandé mon bras, la douleur semblait s'échapper. Se fut donc de meilleure humeur encore que je la rejoignais, la surprenant observer des nourrissons, me glissant tendrement contre elle. Main posée sur ton ventre alors que j'indiquais à ton oreille : Notre enfant, je compte pas avoir quelqu'un d'autre auprès de moi. Toi et seulement toi que j'aime et j'aimerais, et peut-être un petit bout mais avant... Cette phrase je l'avais dis avec tant de sérieux pour te faire comprendre que je n'étais pas de nature à aller voir ailleurs et à encore moins te perdre une seconde fois. Puis sourire espiègle je remontais ma manche de veste te montrant cette liberté fraîchement retrouvée. Avant de t'attirer contre mon torse partageant dans un murmure ce qui semblait être un secret. Il parait que mon corps à su se reconstruire à merveille mais qu'il faut que je le bouge de nouveau comme autrefois pour retrouver ma forme d'antan, et on sait tout deux ce que cela veux dire. Que j'ai besoin d'un entrainement particulier. Alors rentrons qu'en effet je prenne soin de toi. T’entraînais à ma suite dans un rire, je me fis un point d'honneur à rejoindre rapidement la voiture avec toi. Prenant un raccourcis je m'employais à me changer les idées, main caressant ta cuisse. Et le verdict pour toi chérie ? Le surnom était sorti avec aisance de ma bouche et je comptais l'employer encore et encore. Puis soudainement sans préavis je posais la question suivante. Quelle est ta couleur préférée ? Je sais, cela peut paraître assez puérile comme question mais je veux tout savoir de toi. Absolument tout. Jusqu'au moindre détail Embrassant le creux de ton poignet, je du le relâcher pour pouvoir me garer en bas de chez nous. Sortant rapidement je vins t'ouvrir la porte, le tendant la main pour que tu t'en saisisse avant que l'on s'engouffre ensemble, seuls, dans cet ascenseurs alors que je faisais reculer contre ce mur pour t'embrasser à ma guise. Te soufflant : Grand dieu ces vêtements sur toi ont un effet dévastateurs sur moi mais tu sais ce qui serait encore mieux ? Te les retirer un par un.
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 7 Mar - 12:56
J’avais moi aussi eu le droit au passage devant un psychologue en prémisse à celui que j’allais devoir affronter en plus des tests physiques dans quelques jours pour s’assurer de la possibilité de me réintégrer dans une équipe. J’avais sentis son regard scrutateur que j’avais alors maintenu sans hésitation lui affirmant calmement que dorénavant tout irait bien car je n’étais plus seul, plus maintenant. Que j’avais su te pardonner et que j’étais à présent apte à dissocier travail et vie privée. J’avais alors perçu l’esquisse d’un sourire sur le visage du professionnel qui m’avait alors rendu à toi. Un bébé, un enfant, le nôtre. Je n’avais jamais réellement pensé à cela pour tout avouer tant les choses s’étaient précipitées entre nous. Néanmoins si à l’heure actuelle tu en venais à m’avouer qu’un petit être avait trouvé sa place dans ton ventre, je serais prêt à lui faire une place dans notre existence. Beaucoup murmureraient que nous allions trop vide, que c’était trop tôt. A quoi bon attendre quand on était sûr que la personne qui vous accompagnait était la « bonne » ? A quoi bon attendre encore, alors que cela faisait plus de vingt ans que je te recherchais. Ton rire fit faire à mon cœur des cabrioles, le mien se mêla vite au tien tant la perspective d’un tel après-midi me faisais languir. Dans cette voiture j’apprenais à te connaitre. Le vert, les chiens et les chats qui me firent sourire tendrement. Un rire amusé lorsque tu me contais les exploits de ta perruche face à ton félin. Je me visualisais tout ce que tu me disais, ayant l’impression de combler tous ces mois où je ne t’avais connu, du moins en partie. Pour cela il nous resterait beaucoup de choses à rattraper et compte sur moi pour ça. Me crispant à son nom, m’avouant qu’il t’avait enfermé je ne pus empêcher un éclat de rage naitre quelques secondes durant dans mes yeux. Je promettais que si je le trouvais sur mon chemin, je ne donnais pas cher de sa peau. Seulement en attendant je promettais de prendre soin de toi, toujours. Suivant le chemin que tu m’imposais j’étais déterminé à m’occuper de toi. Te laissant quelques instants me dominer, gémissant doucement avant de pivoter avec une fluidité retrouvée, te gardant contre moi. Mes doigts caressaient ta peau avec volupté et douceur, ravis de voir la chair de poule naitre à leur passage. Je te promets de faire mon possible pour te rendre heureuse. Je ne peux prétendre tendre à la perfection et parfois peut-être que je te taperais sur le système comme dans tout couple mais n’oublie jamais une chose. Je t’aime Ana’. Me penchant je laissais mes lèvres partir à l’exploration de ta peau de velours, explorant quelques endroits sensibles. Te regardant avec une lueur espiègle dans les yeux, continuant à te maintenir sur ce lit je lançais : Tu as raison c’est à mon tour de prendre soin de toi et ce pour au minimum les dix ans à venir. Un froissement d’étoffe et tu te retrouvais en tenue d’Eve alors que je venais embrasser chacune de tes courbes. M’attardant sur ta féminité, jouant de mes lèvres et ma langue dessus, je fus ravi d’entendre la chambre s’emplir de tes gémissements. Me stoppant à la limite du 7ème ciel pour toi, jouant ainsi sur tes nerfs, se fut quelques secondes plus tard que nos deux corps se mêlaient à la perfection. Une énergie retrouvée, alors que les draps nous accueillirent de longues minutes durant jusqu’à cette apothéose tant convoitée. Me rallongeant te gardant contre moi, un rire léger m’échappait. Tu as parlé de toute une après-midi, je pense donc que se rhabiller serait fort inutile. On pourrait se contenter du minimum et d’un bain. J’ai aussi un autre domaine dans lequel je me débrouille, il me semble que ce sont les massages, que dirais-tu de me servir de « cobaye » ?
Sujet: Re: ANALYS&HAYDEN ◭ And if we only die once,I wanna die with you Ven 7 Mar - 23:10
Impulsivité. J'étais ainsi lorsque cela concernés certains sujets je pouvais sortir de mes gonds. Jamais je n'avais levé la main sur une quelconque femme, quand à user de la violence il fallait vraiment me pousser à bout. J'étais homme qui pensait que les mots pouvaient être une arme redoutable. Pourtant un simple prénom, une simple allusion à ce qu'il t'avait fait subir et mon sang ne faisait qu'un tour. Cependant tu avais un effet apaisant incroyable sur moi, un simple frôlement, tes lèvres sur les miennes, quelques mots et je redevenais doux comme un agneau. Aucuns doutes que tu avais un effet terrible sur moi, autant charnel et sentimental. Saluant la voisine de ma main libre et d'un grand sourire, je cru la voir piquer un fard. Il faudrait que les gens s'habitue au fait qu'à présent j'étais en couple et donc à croiser souvent Analys dans les parages. Embrassant ton doigt avant de constater avec surprise que tu me marquais à ta manière j'eux un sourire en coin glissant à ton oreille : Tout à toi, je te savais pas possessive, tu me plais décidément de plus en plus. On remédiera à tout ceci en temps et en heure pour l'instant je veux te dévorer toi. Accès direct au septième ciel à deux, tu allais me tuer. Bon sang j'étais accro, devais répondre positif lorsqu'on me demandait si je consommais de la drogue dans les papiers médicaux policiers ? Reprenant mon souffle, je riais doucement. Tu avais raison nous allions de surprise en surprise. Mon instinct me soufflait que les massages dériveraient très rapidement. Me glissant avec délectation dans l'eau et d'autant plus lorsque je sentis ton contact, ta question me surprenais. Ni une ni deux d'un mouvement je te fis basculer pour que tu te retrouve devant moi, ton dos contre mon torse. Me penchant vers toi je t'embrassais avec une douceur et un amour inconditionnel. Avant de murmurer: Bien sur plus que tout. Ton absence était terrible. Je fermais les yeux inspirant profondément avant de reprendre la voix un peu rauque. Je m'en voulais à moi aussi de n'avoir su rien voir venir, de n'avoir su te protéger. La vérité c'était que je tombais fou, seul entre ces murs alors que tu me rappelais à toi, à nous. Dans le fond je t'avais déjà pardonné. Ça m'effrayais car je me dis que je suis prêt à tout pour toi. J'ai déjà vécu une histoire difficile, basée sur la confiance avant de retrouver la dite personne au lit avec mon partenaire, mon meilleur ami à l'époque, j'ai fais le parallèle. Puis je t'ai vu, sur ce sol, j'ai compris, j'avais peur qu'il soit trop tard... Je fourrais mon nez dans ton cou pour respirer ton odeur, me rassurer de ta présence avant d'attraper de quoi te savonner avec douceur. Passant encore de longue minute à discuter, à se laver mutuellement tout en se câlinant et à se rincer je t'aidais à sortir t'enroulant dans mon peignoir. Attrapant un boxer propre je me mis en quête de me promener au travers l'appartement ainsi, jusqu'à ce qu'on en achète un aussi pour moi. Un peu fatigué j'attrapais une boite sur le comptoir avant de te rejoindre dans la cuisine lunette sur le nez. Te prenant par les hanches j'énonçais : Besoin d'un commis de cuisine ?