Noah grogna de frustration en lançant un de ses tournevis contre le mur. Elle avait beau être penchée sous le capot depuis des heures, elles ne comprenaient pas qu’est-ce qui faisait tout rater. Ses nouvelles pièces devraient être capable de la faire monter jusqu’à 250 au moins, mais à chaque fois que la voiture atteignait les 200, elle se mettait à perde du jus et c’était une histoire de secondes avant qu’elle ne s’arrête complètement. Du foutage de gueule, on lui avait vendu un citron. Encore. Elle allait devoir retourner à la ferraille de merde avant la prochaine course, elle ne pourrait pas se représenter avec une voiture dans cet état, elle était déjà la risée de tout le monde depuis un temps. Elle referma le capot avec force, dans un soupir. Ce n’est pas comme si elle n’avait pas autre chose à faire, d’autres clients et sa vraie voiture de course à s’occuper tient. La brune essuya vaguement ses mains plein d’huile, habituées depuis le temps et traversa son garage désert pour trouver le tiroir caisse. . . Vide, évidemment. La jeune femme donna un coup de pied dans la chaise à côté d’elle et jura en serrant les dents. Vraiment, si cette journée pouvait finir… Puis, elle se rappela qu’elle était sa propre patronne – ici du moins – et pouvait partir à l’heure qu’elle voulait. Tant mieux. Elle réglerait le reste demain. Elle attrapa ses clefs sur le comptoir et se retourna pour aller fermer les lumières. Elle ne fut pas vraiment surprise en voyant l’homme se tenir droit devant elle. Non parce que ça avait déjà été une journée de merde, il fallait bien une cerise sur le sundea. Et quelle cerise quand même, la mafia à ses pieds. Géniale. « I don’t have your money. I told your guy I still needed a couple of days… » Et un gros morceau de chance aussi, parce qu’elle se doutait qu’elle n’allait pas trouver ce montant sous son matelas. « Or you can just go and take it from the one who sold me this piece of crap » Elle montra sa voiture de course, d’un coup de tête. « Works for me. »