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Never, let me go. + Suile

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MessageSujet: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyDim 2 Fév - 18:47

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Et voilà une semaine que je suis sortie de l’hôpital. Une semaine que je suis en convalescence. Et une semaine qu’avec Suile on évite le sujet qui fâche. Et une semaine que je ne supporte pas ça, j’essayais désespérément de trouver le bon moment pour entamer la discussion. Ce n’est pas qu’il fuyait ou quoique ce soit d’autres, non. De même pour moi. C’est juste qu’avec notre quotidien, ma future reprise du travail, ses boulots. Tout cela fait que le soir nous sommes épuisés. Alors le fait d’aborder un sujet aussi délicat avec la fatigue était tout simplement impossible. Et puis, notre équilibre était encore trop instable pour que je le malmène une énième fois. Je préférais renforcer nos liens, renforcer ce qu’on avait construit tout au long de ses années, oui je préférais nettement le garder plutôt que de le perdre. Et puis, j’étais certaine que l’on en parlerait un jour, on se l’était dit. Et généralement on revient rarement sur nos paroles, ça met juste du temps à se mettre en place, c’est tout.

Mais aujourd’hui je n’en pouvais plus, vraiment. J’avais besoin de lui parler, de savoir. Parce que ne pas savoir, c’était encore pire que de se faire rejeter je crois. J’analysais chacun de ses gestes, un jour croyant que lui aussi ressentait quelque chose d’autre aussi, et le lendemain je croyais tout le contraire. Et ça m’épuisait, parce que je ne voulais pas lui en parler. Je ne voulais pas qu’il croit que je puisse douter de lui, puisque ce n’était pas le cas. Je soupira en arrivant au bar où je l’avais invité. J’étais en avance, mais je trainais depuis le début d’après midi dans le coin, et j’avais fais quelques achat. J’avais notamment trouvé un petit présent pour Suile. Une gourmette assez simple mais dès que je l’ai vu, j’ai pensé à lui, donc voilà. Je m’installa sur une table libre en sortant mon portable que je posa sur la table. Je commanda deux cafés, sachant qu’il prendrait certainement la même chose que moi.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyMar 4 Fév - 21:17

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


Ce n'était pas que je fuyais Orf ... Simplement, j'étais gêné quand je me retrouvais seul avec elle, parce que je craignais qu'elle n'aborde le sujet fâcheux, d'elle même. Et en même temps, je savais qu'il le faudrait bien tôt ou tard. Il était peut-être même plus que temps, vu que ça faisait déjà une semaine qu'elle était sortie de l'hôpital. Or, nous avions justement faillis en parler alors qu'elle s'y trouvait encore. Enfin, pas véritablement non plus. Parce que je savais à ce moment là, qu'elle n'était pas en assez bonne état physique, pour pouvoir faire face à une conversation aussi tordue et compliquée. Et je ne tenais vraiment pas à l'épuiser plus qu'elle ne l'était déjà à ce moment là. Je m'inquiétais encore et toujours, bien trop, pour elle. De toute évidence, rien ne pourrait jamais changer cela. En tout cas, il était vraiment temps que nous prenions la peine d'en discuter elle et moi. Et c'était elle qui avait prit les devants, en m'invitant dans un café. J'avais eus quelques minutes d'hésitation, avant de lui répondre, je devais bien le reconnaître. Et puis j'avais songé que c'était con d'hésiter de la sorte. Malgré tout, elle resterait à cette place presque honteusement importante, dans ma vie et dans mon coeur.

Une relation comme la notre, ne pouvait connaître de fin ... D'aucune sorte que ce soit. Même si j'étais effrayé par tout ce qui était en train de nous arriver, je continuais de le penser sérieusement. Et rien ne pourrait venir changer ça, à n'en pas douter. Ce fut donc d'un pas rapide -comme une façon de précipiter les choses pour que ce soit enfin fait et qu'on n'en parle 'plus'-, que j'entrai dans le bar où l'on devait se trouver, pour la rejoindre à la table qu'elle avait choisit. Je souriais et tentais de donner l'impression d'être ouvert à la discussion et de bonne humeur. La vérité, c'était que j'étais stressé et même gêné à l'idée de la conversation à venir. Nous étions là pour parler sérieusement, et non pas pour échanger des insanités ! « Orf ! Comment ça va ? »  Demandai-je sur le ton de la conversation, en prenant place sur la chaise en face de la sienne. Le temps que je prenne la parole et le serveur débarquait avec deux cafés. Je souris en songeant qu'Orf ne me connaissait vraiment que trop bien. Et sans pouvoir m'en empêcher, lui adressai un regard complice.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyMer 5 Fév - 18:01

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
C’était le grand jour. Enfin, Suile avait accepté qu’on parle ensemble. Parce que même si on évitait les situations gênantes, la gêne était quand même bien présente. Il avait, comme prévu passé la semaine dans mon appartement. Tout s’était bien passé dans l’ensemble. Il avait été aussi attentif que d’habitude, voire même encore plus prévenant. Mais, le côté tactile avait disparu, bon de son côté il n’y avait rien d’étrange parce qu’il était loin d’être tactile, mais moi, je n’osais plus faire quoique ce soit. J’avais peur de déraper, de faire quelque chose que je pourrais regretter. Et je ne voulais pas faire quoique ce soit à Suile avant que je sache clairement ce qu’il en est pour lui. Sentant que j’allais déraper, je l’avais invité à boire un verre, comme il l’avait lui-même proposé. Je lui avait proposé, ne sachant pas s’il allait accepter ou pas. Mais j’espérais que oui. Ce qui avait finit par arriver alors qu’il avait hésité, ce ne m’avait pas plus dérangé que cela. Parce que je sais très bien qu’il craint autant que moi cette discussion. Nous avions tous les deux beaucoup à craindre de l’avenir, mais une chose est certaine, je ne le laisserais jamais s’éloigner de moi, jamais. J4avais trop besoin de lui pour vivre.

J’étais certaine que, malgré mes sentiments qui dépassaient l’amitié, des sentiments, que je ne peux plus cacher, en tout cas je n’essaie même plus depuis qu’il est au courant, qu’on n’abandonnerait jamais l’autre, malgré les épreuves ou tout autre chose. Car on ce l’était promis, et je tiens toujours mes promesses. J’étais arrivée en avance, même trop en avance, mais j’avais besoin de me retrouver seule pour réfléchir à ce que j’allais dire, à comment j’allais engager la conversation. Et puis, j’étais surtout très stressée, il faut bien l’avouer. Je n’avais vraiment pas envie, mais pas du tout envie de revivre ce dernier mois. Je le vois entrer dans le bar. Je lui souris avant d’afficher un visage plutôt amusée. « Depuis ce matin ? Toujours aussi bien, enfin je crois. ». Je me mordillais la lèvre inférieure tout en souriant. Alors que nos deux cafés arrivaient, je ne pouvais m’empêcher de poser sur lui un regard doux, protecteur... Comme si je voulais le protéger de cette conversation. Je pris une inspiration, regardant s’il n’y avait pas trop d’oreilles qui pouvait nous entendre. « Je crois qu’il faut qu’on parle... » Je souffle, rassemblant mes mains autour du café. « Parce que je ne supporte pas, j’ai l’impression de devenir folle parfois...»

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyJeu 6 Fév - 17:44

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


J'éprouvais ce stresse intense que l'on ressentait quand on allait chez le médecin pour faire un vaccin. Ou chez le dentiste pour soigner une carie de rien du tout. Un stresse intense qui n'avait pourtant pas lieu d'être. Parce que ce n'était pas un truc si terrible que cela qui nous attendait. Vraiment trois fois rien. Malgré tout, j'étais stressé. Et rien ne parviendrait à m'ôter ce stresse là. Ce fut tout juste si je parvins à sourire et à garder un ton détaché, quand je pris place en face de ma meilleure amie, dans le bar. Je tentais de ne rien lui montrer. Parce qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète pour moi, entre autres. En tout cas, je ne le souhaitais pas. Je souris quand elle répondit qu'elle allait bien, à ma question. Bien, c'était donc une bonne chose. Et ça semblait vrai. Elle n'avait pas du tout l'air d'aller mal. Ni même de stresser stupidement, contrairement à moi. Je ne fis pourtant pas de commentaire à ce sujet et continuais de ne rien afficher. Même quand elle reprit la parole. Elle ne tournait pas autour du pot, c'était le moins que je puisse dire. Elle y allait même franchement.

« Je sais ... Je sais qu'on doit parler. Mais je ne sais pas que dire ... » Soupirai-je doucement, en évitant son regard durant d'interminables secondes. Avant de l'affronter de nouveau, en silence. Au moins le temps de chercher mes mots. Mais bon sang, ils ne venaient pas aussi facilement que ça. Ce qui était un comble pour un homme passionné des lettres et habitué à manier les mots comme peut de gens savaient le faire. Mais la conversation était tout de même hautement importante, pour nous. En dépendait une relation amicale, vieille de plus de vingt ans ! « J'ai envie de ... Tu sais ... Nous donner une chance ... » Commençai-je maladroitement. « Mais en même temps, ça me semble tellement étrange. Comment s'y prendre ? Comment passer de meilleur ami à ... A ... Petit ami ? » J'eus une légère grimace à cet adjectif pour me qualifier. C'était tellement étrange. « On devrait sans doute commencer par faire des sorties tous les deux. Comme ceux qui apprennent à se connaître ... » Songeai-je à voix haute, avant de plisser les paupières. « Je peux te poser une question intime ? » Et du genre intime, c'était vraiment très intime. Mais depuis le temps qu'on se connaissait, on n'était pas censé éprouver la moindre gêne l'un envers l'autre. Enfin je ne pensais pas. Et pourtant, j'étais gêné à l'idée de ce que j'allais lui demander.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyJeu 6 Fév - 23:28

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Je le sentais bien qu’il devait être stressé, ça se voyait rien qu’à son visage et à ses gestes. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir réellement. Mais j’avais décidé de ne pas relever, de peur de le brusquer. Et ça le renfermerait plus qu’autre chose. Alors si on pouvait éviter, ça m’arrangerait. Moi, j’avais accepter que quoiqu’i arrive on sera toujours là l’un pour l’autre, et c’est tout ce qui comptait. Alors, autant y aller franchement, et mettre le sujet rapidement sur le tapis, ça ne servait à rien de tourner autour du pot.

« Euh.. Je ne sais pas... Laisse parler ton coeur... » Je me mordille la lèvre, ça avait marché avec moi, pourquoi pas avec lui. en tout cas je sais qu’après on se sent mieux. Mais je sais combien c’est difficile pour lui de se livrer, alors je patiente, j’attends qu’il fasse le premier pas. Cependant, j’ose glisser ma main dans la sienne, afin de la serrer entre mes doigts. Comme une promesse silencieuse de ne pas le laisser tomber, d’être là quoiqu’il arrive. Je pose un regard protecteur sur lui, qui semblait tellement tiraillé par tout ce qu’il vivait intérieurement. Et rien qu’à ses mots, je ne peux pas empêcher mes yeux de briller. Alors je n’avais pas rêvé, j’avais bien fait d’y croire. Même si le chemin était encore long, il ne ferait pas ça s’il n’avait vraiment pas de sentiments, il ne serait pas aussi cruel, je le sais. « On.. On prendra le temps qu’il faudra, qu’il te faudra. » Je lui souris, resserrant ma main autour de la sienne. « Suile, jamais je n’irais plus vite que tu ne le veuilles, jamais. Je ne te forcerais jamais à faire quoique ce soit que tu n’as pas envie. » J’opine de la tête quand il évoque des sorties. « Pourquoi pas, ça peut être une bonne idée. Tu sais, je t’attendrais, j’attendrais que tu sois prêt... » Je souffle, je n’aurais vraiment pas cru que ça pourrait prendre cette tournure, en fait je venais de comprendre que tout ce dont j’avais espéré dans ma vie était en train de se produire, et que j’avais en face de moi la seule personne qui détenait mon plus beau bonheur, celui qui comblerait tous les vides. « Bien sûr, tu as tous les droits. » Je lui souris pour l’encourager, même si au fond, je craignais la réponse, mais je serais franche, autant que je pourrais me le permettre. Je tairait peut-être certaines choses, mais je ne camouflerais pas la vérité en quelque chose de faux. J’avais un petit doute à ce qu’il pouvait me demander.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyVen 7 Fév - 20:23

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


C'était toujours aussi bizarre pour moi, de m'imaginer vivre une relation amicale avec Orfhlaith. Mais je devais me faire une raison sur au moins une chose : elle était la seule femme à laquelle je parvenais à me confier sans la moindre difficulté. Et la seule avec laquelle j'avais envie de le faire à vrai dire. Jamais je n'avais éprouvé la moindre envie de me confier à qui que ce soit d'autre qu'à elle. Pas même un peu. Et j'envisageais enfin l'idée qu'elle était peut-être juste la femme faite pour moi, ni plus ni moins. Même si ça me semblait toujours aussi dingue, je devais bien l'admettre. Je n'arrivais toujours pas à la voir comme une éventuelle petite amie. C'était juste ... Tellement soudain. Même si ça faisait quelques semaines qu'il en était question. Peut-être que je me ferais enfin à l'idée, quand on commencerait à se voir dans le but de devenir plus que de "simples" amis. Parce que c'était bien ce que nous allions faire. Selon moi, c'était le mieux. Que l'on dîne ensemble, que l'on boive d'autres cafés ensemble ... Et que ça monte crescendo. Que nous .. Nous embrassions. Mon Dieu, cette idée me semblait encore tellement étrange. Même maintenant. Et à cette pensée, mon regard erra en direction de sa bouche.

Heureusement, je fus arraché à cette étrange contemplation, par le contact de sa main qui se glissait doucement dans la mienne. Un contact doux et réconfortant, qui me fit le plus grand bien. « On devrait commencer à sortir dîner ensemble, de temps en temps, tous les deux ... » Proposai-je doucement, en l'observant d'un air songeur. Oui, ça me semblait encore être la meilleure idée qui soit. Je n'en voyais même tout simplement pas d'autre en fait. Comme de lui poser quelques questions vraiment intimes. Parce que j'avais besoin de savoir certaines choses avant de commencer à la voir en tant qu'autre chose que meilleur ami. Mais alors qu'elle me donnait l'autorisation de lui poser cette question hautement intime, je me sentis effroyablement gêné. Pire encore que lors de mon premier rancard, avec mon amour de jeunesse. Stacia, cette fille qui avait déjà eut plein de petits amis alors qu'elle était ma première. D'ailleurs, si j'étais encore avec elle aujourd'hui, sans doute serais-je le plus grand cocu de l'histoire. A moins qu'elle n'ait changé. Mais à l'époque, elle changeait de mec comme de chemise. Ce qui n'était clairement pas le cas d'Orf. Et c'était là un peu le sujet de mes questionnements et doutes. « Est-ce que tu as déjà eus ... Des petits amis ? Je veux dire .. Au delà du premier rancard ? » Tentai-je sans savoir comment tourner autrement la question. Ce que je voulais savoir, principalement, c'était si elle était au moins aller jusqu'au baiser ? Voir coucher avec un homme ? Gof était certain que non, affirmant qu'elle n'avait d'yeux que pour moi depuis des lustres et ajoutant qu'elle était, de toute façon, souvent trop prise par le travail.


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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyVen 7 Fév - 23:42

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Je n’avais jamais imaginé que ça pouvait être réciproque, non jamais. J’étais tellement certaine que jamais mes sentiments pourrait être rendus. Non, je n’avais pas pensé même qu’il puisse y songer. Oui, je m’étais vraiment préparée à avoir un râteau en beauté. Parce que même si on avait une relation assez exceptionnelle. Je pourrais me vanter sans grande difficulté d’être la seule à savoir les moindres secrets de Suile, la seule vers qui il se tourne quand il ne va pas bien. Je sais que cette place ne changera jamais, et je ne la laisserais pas changer. Il n’y à que Gof qui peut se vanter d’avoir la même place que lui. ce qui pourrait sembler étrange que je sois au même niveau de son frère alors que l’étendue de mes sentiments dépassait la simple admiration, la simple amitié. Je vivais un rêve éveillé, je n’arrivais pas à y croire. Mais tout était bien réel.

Le contact que je cherche avec sa main me le prouve. Je resserre ma main autour de la sienne, la caressant de mon pouce. Ca faisait du bien de pouvoir le toucher sans craindre qu’il n’interprète mal mes gestes. « J’attends ton invitation alors. Mais ça serait avec plaisir. » Ca me faisait sourire de sa voir qu’il voulait faire les choses bien. J’avais les papillons qui secouaient mon ventre. Je sais, par ses récits, qu’il ne faisait pas forcément cela avec les autres filles. Et le fait qu’iil veut y aller doucement me conforte dans l’idée que j’ai. Je ne gâcherais pas tout, et je suis qu’il ne gâchera rien non plus. Non on allait tout faire pour que l’on réussisse, même si je sais que je serais capable de pousser des montagnes, tout simplement parce que je crois que jamais je ne pourrais aimer quelqu’un d’autre aussi fort que je l’aime, lui. Et j’en prenais conscience, enfin réellement conscience. Rien qu’en le regardant, je sais pourquoi je n’ai jamais eu de petits amis ou quoique ce soit d’autre. Je n’arrivais pas à trouver quelqu’un d’autre d’aussi magnifique, d’aussi intelligent. Enfin bref, j’avais remarqué que je le mettais sur un piédestal sur lequel personne ne pourrait rivaliser. Alors quand il me pose la question je ne suis guère étonnée. Mais c’était plus délicat de lui dire la vérité. Je ne sais pas comment lui dire. Lui dire que je n’avais jamais eu de petit amis ou quoique ce soit d’autre. Je grimace avant de lui répondre, franchement. « Franchement ? Non. Je crois que ... que je laissais le boulot prendre le dessus. Et... Qu’inconsciemment, c’était déjà toi ou personne... » Ca pouvait paraître idiot, vraiment. Mais je ne contrôlais pas cela. C’était une évidence, je n’avais trouvé quelqu’un parce qu’il était là.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptySam 8 Fév - 15:27

Orf & Suil ₰ Never let me go.

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C'était vraiment très étrange pour moi, d'envisager une relation amoureuse avec ma meilleure amie depuis plus de vingt ans. Ne plus la voir comme une soeur, mais comme une éventuelle compagne ... Oui, ça c'était vraiment très bizarre pour moi. Et je ne savais pas comment j'allais m'y prendre pour la voir de la sorte. Mais il le faudrait. Parce que j'étais vraiment décidé à lui accorder une chance réelle. Ce n'était pas du tout une proposition en l'air, qu'on se le dise. Je ne ferais jamais un truc pareille à la personne qui comptait le plus au monde pour moi, à égalité avec mon frère jumeau. Je souris quelque peu quand elle me fit par du fait qu'elle attendrait donc mon invitation à dîner. Ca ne saurait donc tarder. Parce que j'avais réellement envie de la retrouver pour un dîner. Même si ce serait ce coup ci comme étant une éventuelle petite amie. Ce qui changeait absolument tout. Et puis nous n'avions jamais fait un dîner vraiment de ce genre. Manger ensemble, oui, des tas de fois. Mais plus au macdo, dans une cafét' ou plus souvent encore, chez l'un ou chez l'autre. Mais jamais dans un bon restaurant bien chic. Ce qui allait donc devoir changer pour fêter un début de changement de relation.

Mais en attendant de penser plus sérieusement et de façon plus approfondie à tout cela, je ne pu m'empêcher de lui poser une question hautement intime mais que j'avais besoin de savoir. Gof m'avait bien fait comprendre que notre chère meilleure amie, n'avait, selon ses propres dires "jamais vu le loup". Une façon de dire que je trouvais vraiment vulgaire pour ma part. Mais ça m'avait fait tilter. Raison pour laquelle je lui posais maintenant la question. Lui demandant cela de façon plus détourner pour ne pas carrément lui demander si elle était vierge. Mais sa réponse était bien assez claire de toute façon. Elle n'était jamais allée plus loin qu'un simple rendez vous. Donc, sans doute pas même de premier baiser. Oh mon Dieu. Le stresse que je ressentais devant tout cela, monta d'un cran énorme encore. J'en ouvris grands les yeux, sourcils haussés de surprise. « Ok. Ca rend les choses nettement plus compliquées encore. Je ne sais pas comment je vais faire pour ... Gérer ces paramètres là. » Avouai-je dans un souffle léger, regard rivé sur elle. Et si le fait de passer à l'acte, la stressait ? Je n'étais pas le genre d'homme fait pour apaiser une femme dans un tel cas de figure. Je ne savais pas faire. Même avec elle. Enfin j'en doutais beaucoup.


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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptySam 8 Fév - 21:29

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Je cherchais toujours le déclic, le moment où j’ai compris qu’il était plus que mon meilleur ami, plus qu’un simple frère pour moi. Mais je n’arrive pas à savoir quand est-ce que tout cela a commencé. C’était comme si tout était naturel, évident que ça deviendrait ainsi entre nous. Alors que rien n’avait prédit que l’on pourrait finir ensemble, non vraiment rien. Mais je dois bien avouer que mon incapacité à faire confiance à quelqu’un d’autre que les jumeaux a certainement bien aidé à cette situation. Pas que je m’en plaigne maintenant, au contraire. Si c’était à refaire, je crois que je le referais sans hésiter. Non, je ne changerais rien à ce que je suis actuellement, à ce que j’ai pu sacrifier pour eux, ou même je ne rajouterais rien. Je n’avais rien prémédité, les sentiments avaient évolués naturellement. Même si au départ j’avais voulu les refluer, les oublier, j’avais fini par les accepter. Et le fait qu’il veuille vraiment bien faire les choses, en commençant par l’invitation au restaurant. Pourtant on le faisait couramment, de manger ensemble. Mais là, la portée était tout autre, je n’allais certainement me pointer en débardeur et en jean, comme je le faisais souvent. non, là je sais que je me vêtirais de ma plus jolie tenue, voulant lui en mettre plein les yeux, je voulais lui paraître encore plus belle que je pouvais l’être. Et peut-être même que j’utilisais, pour une des rares fois, du maquillage.

Cette question, je m’y attendais un peu à vrai dire. Mais je ne pensais pas qu’il la poserait aussi... Abruptement. Au moins il y avait été aussi franchement que moi j’étais entré dans le sujet, on était quitte au moins. Et puis de toute façon, un jour ou l’autre j’aurais bien été obligé de lui avouer, alors autant le faire de suite, même si je trouvais que ça ferait beaucoup à encaisser pour lui. Mais bon vu qu’il le demandait. Sa réaction ne me surpris guère. Je resserre sa main entre la mienne, je vois qu’il se tend, et je comprends bien le pourquoi. Mais pour moi il n’avait aucune raison de s’en faire. tout simplement parce que j’avais une confiance aveugle en lui, et que je sais qu’il ne me ferait jamais de mal, du moins pas intentionnellement. Je lui envoie un sourire que j’essaie de rendre rassurant. « Tssht.. Laisse-moi gérer ces paramètres Suile. D’accord ? » Je caresse sa main, haussant les épaules, il craignait des choses que moi-même je ne craignais pas, alors que je n’y connaissais rien. « Tu sais, ça ne me fait même pas peur, tant que tu es là. Tu n’as vraiment pas besoin de t’en faire. » Repensant soudain à son cadeau, je me redresse, retirant ma main de la sienne. « Attends ! ». Fouillant dans mon sac, j’en sors une boîte rectangulaire bleue que je lui tends. « Pour toi. »

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptySam 8 Fév - 23:41

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


Si j'avais fini par accepter l'idée que ma meilleure amie pourrait bien devenir plus que ça d'ici à quelques temps, je n'avais pas encore pensé à ... Tout. Et par "tout" j'entendais surtout le côté physique qu'impliquerait notre changement de relation. Etre tactile avec elle ne m'avait jamais posé le moindre problème. Mais l'idée de l'embrasser. L'idée ... De coucher avec elle ... Tout ça me semblait tellement étrange. Tellement ... J'allais avoir besoin de temps pour me faire à l'idée. Encore plus maintenant que j'étais parfaitement au courant du fait qu'elle était, aussi étrange que ça puisse sembler, encore vierge. Du haut de ses vingt huit ans, elle n'avait jamais eut de petit ami. C'était quand même dur à croire, compte tenu de sa beauté frappante. Et puis, des rencontres, elle avait du en faire des lustres tout au long de sa vie tout de même. Et maintenant, j'étais quelque peu angoissé à l'idée d'être son premier ... Son premier tout. Premier petit ami, premier baiser, premier rapport sexuel. Ca allait être ... Encore plus étrange pour moi. Mais je voulais croire que j'étais capable de ça. Elle tentait de me rassurer en plus. Alors pourquoi avoir encore peur de tout ça, si elle même n'était pas le moins du monde effrayée ? C'était elle qui aurait du avoir le plus peur, et non pas moi. Mais de toute évidence, non, ce n'était pas ainsi que ça se passait entre nous.

« Hm. On verra bien au moment venu, si tu n'as toujours pas peur ... » Me moquai-je l'air de rien. Enfin, j'allais quand même faire un minimum d'effort pour qu'elle soit toujours à l'aise en ma compagnie, quoi que l'on soit en train ou sur le point de faire. Et puis, merde, je ne suis pas une brute non plus hein. Je suis même loin de l'être. Mais soit ... De toute façon, nous n'y étions vraiment pas. Et ce n'était pas encore prêt d'arriver tout ça. Déjà faudrait-il que l'on prenne le temps de se voir pour un dîner rien que tous les deux, dans un endroit chic et sympathique. Ce qui changerait sensiblement des endroits où nous avions pour habitude d'aller manger ensemble d'ordinaire. Nous n'étions pas forcément fast food non plus. Mais une cafét' c'était pas non plus l'endroit le plus romantique de la terre. Romantique ? Je ne l'étais pas pour un sou. Mais elle méritait ça. Un minimum. Alors je ferais l'effort. J'en étais capable tout de même ! « Un cadeau ? En quel honneur ? » Demandai-je avec surprise, en m'emparant de la boîte qu'elle venait de me tendre. Je l'ouvris et récupérai la fine gourmette qui se trouvait dedans, affichant un léger sourire attendri.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyDim 9 Fév - 10:44

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
On avait franchi un cap, un nouveau pas vers cette relation. L’idée que lui aussi avait cheminé vers cette évolution me prouvait que l’on tenait plus à l’autre qu’on ne le croyait réellement. Même si pour l’instant, je ne suis pas certain que ses sentiments soient à la hauteur des miens, le fait qu’il veut essayer me donne un certain espoir. J’avais tellement confiance en lui que ses propos sur ma virginité ne m’avait aucunement choqué. Il n’y avait aucun jugement, comme beaucoup auraient pu le faire, non il y avait juste une constatation, et une certaine appréhension de sa part, qui n’avais pas lieu d’être pour moi. Déjà parce que l’on n’était pas encre à ce stade de la relation, que l’on avait besoin de temps, de flirter avant d’y arriver. Mais aussi parce que je n’étais pas encore prête, pas maintenant. Ca m’effleurais simplement l’esprit, je ne voulais pas encore y penser pleinement, je voulais déjà vivre l’instant présent. J’avais fait quelques rencontres, très brèves, mais ça n’allait jamais très loin, je n’avais jamais eu de réel baiser, en tout cas, j’estimais ne jamais en avoir eu. Les hommes qui m’avaient accosté semblaient tellement platonique, inintéressant, et pressant que je mettais vite fin au rendez-vous. Mais, on m’a toujours dit que la première relation était quelque chose de magique, mais aussi de terriblement stressant, car on ne sait pas comment s’y prendre ! Mais, avec lui, tout est différent, j’ai l’impression de le connaître mieux que je me connais...

« On verra, pour l’instant on n’en est pas encore là... » Je lui tire la langue, boudeuse. Mais je n’empêchais de sourire. Et puis, de toute façon, je voulais le faire que si lui était également amoureux de moi, et non pas encore dans cette certitude. Je ne veux pas qu’après être passé à l’acte, simplement pour me faire plaisir, il se rende compte qu’il ne ressent rien. Car, je ne pourrais garantir de ne pas souffrir s’il me fait ça. Même si je le sais un minimum intelligent pour ne pas m’infliger cela. Je voulais juste qu’il soit certain de s’engager sur ce chemin là avec moi, c’est tout ce qu’il me ferait pour que je me sente bien. Mais je verrais déjà comment se passe notre premier rendez-vous. Même si on irait certainement dans un endroit où je n’ai jamais mis les pieds, je n’ai jamais été une grande cliente des restaurants chics, préférant nettement les brasseries ou même les cafétérias. Et je sais que Suile non plus, on n’en parlait jamais vraiment de ses conquêtes, de une parce qu’il n’abordait jamais le sujet, et de deux, le peu de fois où il l’avait fait, la jalousie avait envahi mon corps. Lui tendant le cadeau je souris en haussant les épaules. « Comme ça. Quand je l’ai vu, j’ai directement pensé à toi alors... Voilà. » J’attrape la gourmette pour l’attacher à son poignet, laissant délibérément mes doigts frôler sa peau.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyDim 9 Fév - 17:44

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


Ma réaction, face à son tirage de langue, fut évidemment celle de rire de façon réellement amusée. Elle était parfois tellement enfantine ! Et j'aimais beaucoup cela. Parce qu'elle avait le don de me faire sourire, voir rire, sans avoir grand chose à faire pour cela. Et j'aimais évidemment beaucoup. Surtout en sachant qu'au départ, je n'étais pas du tout une personne très sociable et surtout pas souriante. J'étais toujours blasé. Blasé de tout. De la vie. Des gens. Oui, de vraiment tout. Sauf de mon frère et de ma meilleure amie. Meilleure amie qui était en passe de devenir plus que ça, certes. Mais le penser trop haut me dérangeait encore un peu alors je tentais de ne pas trop y penser, tout simplement. « Certes, mais tu sais quand même que ça pourra pas durer éternellement ? Tu es vierge, oui, mais moi pas. Je ne vais pas pouvoir te... » Je m'arrêtai net, regard fixé sur elle et silencieux durant un long moment. Finalement, je posai un coude sur le table et vins tapoter ma bouche de mon index, d'un air songeur. Pas de stresse. Pas de crise de panique. « Ok, on dirait un gros pervers. Mais je suppose que tu comprends. » Oui j'espérais qu'elle n'avait pas besoin d'un dessin et qu'elle comprenait que sur le plan ... Sexuel, comme tout homme, j'avais une durée limitée dans le temps. Sans pour autant avoir le besoin de cumuler les aventures non plus. Mais j'étais et resterais un homme. Ce qu'il ne fallait pas oublier.

Alors que le sujet de conversation était en train de se tasser, elle me tendit une boîte dans laquelle je découvris une gourmette. J'étais surpris de recevoir un cadeau et ne manquai pas d'en faire la remarque à voix haute. « Mais moi je n'ai rien pour toi ... » Remarquai-je sur un ton quelque peu frustré, en la laissant placer la gourmette autour de mon poignet. Je souris quelque peu alors qu'elle conservait ses doigts sur ma peau, et tournai la main pour m'emparer à nouveau de la sienne, avec douceur. « Je suis toujours à l'ouest avec les cadeaux. C'est comme la fois où on t'a préparé une super fête surprise pour tes 25 ans, avec Gof, et que j'ai été assez idiot pour t'en parler, avant de réaliser que je venais de foutre en l'air la surprise. » Remarquai-je en roulant des yeux. J'étais vraiment doué dans mon genre, il fallait bien le dire. Je ne comprenais moi même pas comment je pouvais autant gaffer. Même si parfois Orf me disait que c'était attendrissant ... J'avais du mal à la croire. La frustration que je ressentais ensuite, était vraiment là pour me rappeler que j'étais parfois trop idiot. C'était le côté associable qui ressortait et me rappelait que je ne savais réellement pas vivre en communauté, sans doute.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyDim 9 Fév - 23:38

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
C’était si simple de le faire rire, je n’avais pas besoin de faire grand chose pour le faire sourire. Et j’adorais le voir sourire, c’était quelque chose que je qualifiais de magique. Et de bien trop rare à mon goût. Il devrait le faire plus souvent, parce qu’il était encore plus parfait quand il souriait. Ouais, je ne suis pas du tout objective, parce que même s’il tire la pire des tronches, il sera toujours magnifique à mes yeux. Sa réponse me fit sourire, décidément, je ne savais plus quoi faire pour le rassurer. « Mais arrête d’y penser loulou. Qui te dit que je ne suis pas prête ? » Bon ok, je ne l’étais pas totalement. Mais j’étais prête à passer à l’acte purement dit. La seule chose que je n’étais pas prête, c’est que l’on joue avec mes sentiments. « Je... Je suis prête à beaucoup de choses ... Avec toi. Mais pas à ce que tu joues avec mes sentiments, je te demande ça comme une faveur. » Parce que cela me détruirait, et cela détruirait certainement notre amitié. Je soupire, sachant que j’allais abordais un sujet sensible. « Je n’ai pas envie d’espérer si tu n’es pas certain de tes sentiments. Je préfère que tu n’ailles pas plus loin si tu n’es pas sûr et certain de ressentir vraiment quelque chose pour moi... » Je mordille ma lèvre, avant de baisser la tête. « Enfin ce que je veux dire, je veux pas que tu crois que tu ai des sentiments parce que moi j’en ai... » C’était surtout cela ma peur.

Je hausse simplement les épaules, j’étais heureuse de lui faire plaisir, et je n’aimais pas avoir de raison ou d’évènements spéciaux pour lui offrir quelque chose. Je le regarde et secoue la tête « Tu as bien plus que ça pour moi. » Je lui souris, ça sentait la guimauve à plein nez. Vraiment, ça allait finir pathétique. Je frissonne alors qu’il reprend ma main. Je regarde nos mains enlacées. Je souris, pensive alors qu’il parlait de souvenirs, de vieux souvenirs dont je n’oublierais rien. Cette fête, il y a trois ans. Fête qui était censée être une surprise et qui s’est révélée être tout sauf cela, puisque Suile avait lâché le morceau. Mais la fête avait été parfaite, et je n’en avais jamais voulu à Suile, cela lui arrivait bien trop souvent. D’ailleurs j’adorais toutes ses frasques, ça le rendait plus... Attirant encore. « Arrête, j’ai adoré cette fête. Qui n’était pas une totale surprise, mais je n’ai pas tout su non plus. » Je rigole, penchant ma tête sur le côté tout en le regardant. Je laisse mes doigts caresser sa main. Décidant d’aller sur une conversation plus légère, je décide de demander des nouvelles de gof’, que je n’avais pas vu depuis un certain moment. «  Et gof’, comment il va ? Il n’a plus le temps de passer me voir ? » Je souris, assez amusée, et encore plus à voir la tête de Suile.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyLun 10 Fév - 17:43

Orf & Suil ₰ Never let me go.

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C'était plus fort que moi. Alors que je réalisais la virginité de ma meilleure amie, je ne pouvais m'empêcher de penser au côté sexuel de notre relation. Parce que ça finirait bien par arriver à un moment ou à un autre, si les choses continuaient de la sorte. Mais je pensais au fait qu'il lui faudrait du temps avant d'être prête à passer cette étape. Tout comme moi j'aurais besoin de temps pour ça. Même si, contrairement à elle, j'avais de l'expérience dans le domaine. Mais le fait était que je la voyais encore comme ma meilleure amie et forcément, ça me perturbait beaucoup. Mais le fait était que je demeurais un mec. Et comme tout homme qui se respecte, j'avais des envies qui se réveilleraient bien à un moment ou à un autre. Je finis par sourire de façon plus attendrie qu'autre chose, quand Orf m'apprit ses réelles craintes. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter de toute évidence. Parce qu'autant le dire tout de suite, il ne me viendrait jamais à l'idée de me foutre d'elle, de la faire tourner en bourrique ou de la blesser d'aucune façon que ce soit. C'était tout bonnement impensable pour moi. Qu'elle ait peur à ce sujet, me surprenait même tant ça me semblait juste impossible ! « Orf, tu penses vraiment que je pourrais prendre tout ça à la légère et prendrais le risque de te blesser ? » Lui demandai-je d'une voix douce, tout de même légèrement surpris à l'idée qu'elle ait pu se mettre une chose pareille en tête.

« Le fait est que, pour le moment, je n'arrive même pas à imaginer ... Ca, entre nous. Alors je ne risque pas de me précipiter. Il faut juste ... Que ça se débloque. Ou un truc comme ça. » Difficile d'expliquer ce qui me passait par la tête. Pourtant, mes pensées étaient très claires. Je n'arrivais tout simplement pas à m'exprimer. Ce qui était assez ironique, puisque j'étais tout de même un homme de lettres. Mais soit, ça avait toujours été ainsi. Ma vision des choses était très claire en tout cas. J'éprouvais des sentiments amicaux très forts pour Orf. Et je ne doutais pas que quand le désir s'y mêlerait, ils évolueraient avec. Mais comment éprouver du désir pour une femme que l'on est habitué à voir comme une soeur ? C'était là que se trouvait toute la difficulté. Je ne pouvais pas forcer ça. Il faudrait que ça vienne ... Et ça viendrait, bien sûr ! Main glissée dans la sienne, je me remémorai un épisode plutôt très marrant de notre passé. Son vingt cinquième anniversaire. Et je levai les yeux au ciel pour toute réponse, quand elle m'assura que malgré le manque de surprise parce que j'avais gaffé, il avait été merveilleux. Et quand elle mentionna Gof, je haussai les épaules. « Je crois que c'est une façon de s'effacer pour nous laisser nous rapprocher. Enfin c'est un truc de ce genre qu'il a tenté de m'expliquer. A vrai dire, je n'ai rien compris. Je ne comprends pas mon propre jumeau, la plupart du temps ... »
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyMar 11 Fév - 9:15

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
À vrai dire les choses qui me tracassaient relevaient plus des broutilles qu’autre chose. J’avais vraiment eu le temps de me préparer, et j’étais certaine que c’était avec lui que je passerais le cap. Ca peut paraître bizarre, mais ça m’est paru comme une évidence. Comme si le destin avait décidé cela et que ça devrait arriver. Parce qu’il ne faut pas se leurrer cela arrivera bien un jour. Mais voilà, mon naturel revenait au galop, voire même au triple galop. La peur de le perdre était encore et toujours là. Si je lui demandais tout cela, au fond c’était tout simplement pour me rassurer sur des choses dont je savais déjà la réponses, mais qui étaient surpassées par cette fichue peur. Je le souris avant de secouer la tête négativement. Il n’avait pourtant pas répondu à mes questions, et en avait même posé une autre, mais j’avais vaincu cette peur, il suffisait juste qu’il ouvre la bouche, et toute mon angoisse s’envolait. C’était bien un de mes problèmes majeurs, j’avais constamment le besoin d’être rassurée, sur ce que je ressentais, faisais ou même, dans les cas extrêmes, pensais. Et il n’y avait que les jumeaux pour me rassurer, entièrement. Bien sûr, parfois ils n’étaient pas disponible, et je me tournais dans ce cas vers d’autres amis. Mais ce n’était jamais pareil, je ne me sentais que pleinement rassurée que quand ils étaient dans la proximité. « Je.. J’avais juste besoin de le dire. tu m’connais... Moi et mon éternelle peur... » Je souris, à la longue j’avais fini par prendre cela un peu à la légère, même si je ne contrôlais pas du tout mes émotions.

« On a tout le temps, laissons les choses se faire, je suis certaine que ça arrivera naturellement, et c’est ce qui est le mieux pour nous. » Je ne pouvais même pas imaginer une seule seconde que l’on anticipe quoique ce soit, et que l’on gâche le naturel qu’il y a habituellement entre nous. J’aimerais juste qu’on ne laisse pas le superficiel prendre le dessus, je déteste cela et je sais que lui aussi déteste cela. Peut-être que ça mettrait un certain temps à venir, mais j’étais prête à attendre, le temps qu’il faudra. Je sais qu’il a envie de tenter, et de réussir également. J’espère juste qu’il ne se leurre pas avec ses sentiments. Peut-être faudrait-il au moins un coup de pouce, que je soigne peut-être un peu plus mon apparence, qui sait tout pleins de petites choses qui pourraient nous faire avancer. Mais nous en étions pas encore là. Je lui souris, vraiment, mais je ne réagis pas à sa réaction. Il n’allait jamais lâcher du zeste quand au minime ratage de cette fête. Fête qui avait été vraiment splendide, je n’avais jamais été aussi émue, les jumeaux avait vraiment réussi des prouesses, dont je me souviendrais pendant encore longtemps. Je reconnais bien gof’ là. « N’empêche qu’un texto lui ferait pas de mal, tu lui passeras le message, je ne ferais pas le premier pas ce coup-là. Le jour où vous vous comprendrez tous les deux... Prévenez-moi ! ». Parce qu’il neigerait certainement, mais ils étaient à la fois si complémentaires et si différents, que ça pouvait vraiment être électrique entre eux. Remarquant nos deux tasses vides, je regarde Suile « Tu veux un autre café ? Ou l’on va ailleurs ? »

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyMar 11 Fév - 17:54

Orf & Suil ₰ Never let me go.

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Evidemment, je connaissais suffisamment ma meilleure amie pour savoir que ses craintes n'étaient pas très importantes. Dans le sens où il suffisait de quelques mots de ma part, pour qu'elle soit pleinement rassurée. Et ce fut bel et bien le cas. Il ne fallut guère longtemps avant qu'elle ne retrouve le sourire, après avoir annoncé ses craintes à voix haute. Je n'avais pourtant rien fais de fantastique pour la rassurer à ce sujet. Ca se faisait juste naturellement de toute évidence. Et c'était évidemment tant mieux ! C'était nettement préférable ça, que de la voir s'inquiéter plus que de raison pour rien de vraiment grave. « Je ne peux pas t'en vouloir alors que j'éprouve moi même quelques craintes face à tout cela ... » Lui fis-je remarquer d'une voix douce, en souriant quelque peu. Après tout, c'était moi qui avais commencé en mettant sur le tapis un sujet plutôt difficile. Il n'y avait donc aucune raison qu'elle s'inquiète du fait qu'elle même avait été prise d'une légère panique, à propos de deux trois fois rien. Ou alors il faudrait que moi aussi je culpabilise. Or, je n'en ressentais ni l'envie, ni le besoin. Ce n'était pas vraiment mon genre de toute façon. Même s'il fallait reconnaître que la plupart des choses que je faisais en compagnie d'Orf ou tout simplement pour elle, n'étaient pas mon genre non plus. Mais ça se faisait comme ça, tout naturellement. Allez savoir pourquoi. Je ne me posais maintenant plus la moindre question. A quoi bon ? Ca ne servait strictement à rien d'autre que se prendre inutilement la tête.

Je levai les yeux au ciel quand, alors qu'il était question de mon frère, Orf insista sur le fait que nous ne nous comprenions vraiment pas tous les deux. Heureusement que ça ne nous empêchait pas d'avoir une relation très fusionnelle. Dans le fond, nous étions complémentaires plutôt que d'être une copie conforme l'un de l'autre. Et pour ma part, je trouvais ça nettement plus intéressant. Mais ce n'était que mon avis. Orf avait très souvent du faire l'éponge entre nous deux, pour tenter de comprendre tout ce qui arrivait parfois régler quelques conflits sans réelle gravité. « Toi pas faire le premier pas ... Allez. Dans deux jours tu craques. » Me moquai-je ouvertement. Même si, un mois plus tôt, elle n'avait pas fait le premier pas avec moi. Mais il y avait une raison très forte à cela. Et je savais que sans raison importante, elle finissait toujours par craquer. C'était assez drôle d'ailleurs, je devais bien le reconnaître. « On se comprend parfois ! Quand il est question de ... Hm ... Non, jamais en fait, c'est vrai. » Avouai-je en haussant les épaules. Ce n'était pas bien grave non plus. Nous n'étions pas pareils tous les deux, mais ce n'était pas pour autant la fin du monde. « Sortons un peu prendre l'air, pour une fois qu'il ne fait pas trop froid. » Lui répondis-je avant de me lever, m'éloigner de la table et m'arrêter dans mon élan. Elle était toujours à la table. Cette manie de foncer sans me poser de question. Fallait-il que j'ajoute "qui m'aime me suive" ? Un regard dans sa direction et je grimaçai, avant de la rejoindre. « C'est moi qui invite. » Déclarai-je avant de poser un billet sur la table puis tendre une main vers elle pour l'inviter à la prendre.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyMer 12 Fév - 9:10

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Un rien suffisait de sa part pour que j’aille mieux, beaucoup mieux ! À chaque fois, il tempêtait sur le fait qu’il ne faisait strictement rien. Il n’y avait pas de petits gestes pour moi, en tout cas, le moindre geste était important à mes yeux. Et aujourd’hui encore, ce fût le cas. En moins de deux minutes, j’avais retrouvé mon sourire. C’est parfois idiot mais il suffisait qu’il me sourit, qu’il pose ce regard unique pour que je me sente tellement mieux. Je hausse les épaules, je comprenais tout à fait qu’il puisse avoir les mêmes craintes que moi, voire même encore plus. « Je sais, que c’est pareil pour toi.. Mais je tenais à te le dire. » Je lui rends son sourire. J’étais réellement heureuse de la tournure des choses, après ce mois si difficile pour nous, nous retrouvions ce lien si unique qui nous liés, et cela devenait encore plus fort.

Je souris alors qu’on entamait un sujet de conversation très intéressant. Celui de son frère jumeau. Rien que de repenser à Gof, et donc à sa relation à Suile. Si liés et pourtant si différents. Combien de fois j’avais eu à faire l’intermédiaire entre les deux parce qu’ils n’arrivaient pas à trouver un accord sur un sujet quelconque. Bon ce n’était jamais de très grandes disputes non plus. Et si jamais un jour cela arrivait, cela deviendrait très certainement problématique. Comme le dirait une expression, j’aurais le cul entre deux chaises. Je soulève un sourcil, il osait remettre en question ma détermination. Mais, j’étais cette fois-ci bien déterminée à ne pas faire le premier pas. « Tu verras, mais je ne céderais pas cette fois-ci ». Je relevais ma tête bien décidée à relever le défi, avec un grand sourire, prête à défier les préjugés, pourtant bien fondés de mon meilleur ami. Mais lui de son côté n’est guère mieux, il tente, en vain, de me convaincre qu’ils arrivent à s’entendre, mais je les connaissait trop pour me dire qu’ils pouvaient vraiment s’entendre parfaitement sur un point. « Je m’en doutais, je vous connais que trop bien, de toute façon. ». Je lui demande alors s’il souhaite prendre un nouveau café ou plutôt se promener, il choisit plutôt la seconde option.Mais à peine a-t-il répondu qu’il se lève et commence à partir, sans même me laisser le temps de prendre mes affaires. Je secoue la tête, amusée, il ne changerait jamais. J’attrape ma veste et l’enfile tandis qu’il revient. Je lui souris et va pour protester au moment où il me tend la main. Et voilà qu’il me prends par les sentiments, comment je suis censée résister ? J’attrape sa main, liant nos doigts ensemble, comme si c’était naturel avant de sortir du bar. Je frissonne sous la fraîcheur de l’extérieur.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyMer 12 Fév - 20:16

Orf & Suil ₰ Never let me go.

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Avant toute chose, il allait falloir que nous apprenions à faire face à nos peurs, pour ensuite pouvoir les dissiper lentement mais sûrement. Parce qu'assurément, nous avions peur, l'un comme l'autre. Et sans doute pour les mêmes raisons. A commencer par cette incroyable crainte de voir notre amitié gâchée, à cause d'une relation qui, peut-être, était vouée à l'échec. Rien ne venait nous faire clairement comprendre que nous étions faits l'un pour l'autre. Ce n'était peut-être pas le cas le moins du monde. Mais il y avait quand même une chance quelque part, je ne pouvais pas le nier. Et rien que parce qu'elle était peut-être là, il fallait tenter le coup. Je voulais croire que nous ne serions pas déçus tous les deux. Qu'il ne pourrait que nous arriver de bonnes choses. L'espoir n'avait jamais tué personne après tout. Du moins, pas que je sache. A moins que je ne me trompe lourdement. Mais j'en doutais quelque peu. Je hochai simplement la tête à ses mots, confirmant le fait que je comprenais parfaitement son envie et son besoin de me faire part de ses craintes. Maintenant, elle était sans doute rassurée. Ne serait-ce que parce que, tout comme elle, je n'étais pas des plus à l'aise face à tout ça. Je ne savais toujours pas comment j'étais supposé faire pour gérer les choses. Sans doute en les laissant simplement se faire sans se poser la moindre question ... Même si ce n'était vraiment pas dans mes habitudes ça. J'allais devoir faire un effort...

Je finis par me moquer ouvertement d'Orf, quand elle insista sur le fait qu'elle ne ferait pas le premier pas vers mon frère. « Je pense qu'il n'a vraiment aucune conscience du fait que son silence commence à te poser problème. » Lui fis-je remarquer en souriant légèrement. Moi même je n'aurais peut-être pas réagit si je ne m'étais pas rendu quand elle en était carrément arrivée à me fuir comme la peste. Jusque là, je pensais juste qu'elle était trop prise par le boulot. Même si en temps normal, boulot ou pas boulot, elle trouvait toujours un minimum de temps pour moi. Pour qu'on passe un peu de temps ensemble. Quitte à juste se faire un plateau télé devant un film, avant d'aller se coucher. Soit ensemble, soit l'un chez l'autre. Mais toujours avec la parfaite conscience du fait que nous nous reverrions bien assez vite. Je haussai finalement les épaules à sa répartie. Oui, bon, certes, elle nous connaissait assez pour savoir qu'on avait un mal fou à se comprendre lui et moi. Mais tout de même ! Ca finirait bien par changer ! Mais, certes, il serait quand même temps. Bref, là n'était plus la question. Pour l'instant, c'était juste Orf et moi. Qui étions maintenant en train de quitter le bar pour sortir faire une petite balade. Et à peine fûmes-nous au dehors, que je la vis frissonner. Je levai les yeux au ciel. « Tu as froid ? Pour une fois que les températures sont au dessus des dix degrés ! » Me moquai-je, l'air de rien.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyJeu 13 Fév - 8:14

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Contrôler mes peurs. encore un bien grand projet pour ma petite personne. Mais, je suis bien décidée à y arriver, même si je réussis quand je suis avec Suile ou même Gof’, mais comme le dit ma tante, ils ne seront pas toujours là pour sauver mes fesses. Ouais, mais là encore la question état franchement discutable vu que je faisais tout pour qu’ils soient dans ma proximité, et encore plus quand il s’agit de Suile. Et de ce côté, les choses allaient dans ce sens, même si je ne contrôlais pas mes sentiments, je commençais réellement à comprendre comment j’ai pu tomber amoureuse de Suile. J’avais toujours eu besoin d’être rassurée, de me sentir aimée, et cela depuis la perte de mes parents, ma tante et mon oncle n’ayant pas réussi à combler ce manque. Mais les jumeaux y ont réussi, et tout particulièrement Suile. Mais ce n’est pas par dépit que je suis tombée amoureuse, pas vu la force de mes sentiments. Mais même si tout avait dit, si l’on se donnait une chose une chose était encore incertaine de mon côté, je ne savais pas si je devais être encore plus proche de lui et provoquer certaine choses, ou est-ce que je laisse faire le temps, et voir comment on se rapproche. Car je connais assez Suile pour savoir que si parfois on ne provoque pas les choses, il ne se passera strictement rien. Mais en même temps le sujet était tellement gros que pour l’instant il était hors de question que je fasse quoique ce soit.

Je le regarde et hausse les épaules, je me doute bien qu’il ne pense pas à une seule seconde que son manque de nouvelles ne puisse m’inquiéter. Mais je sais bien qu’un moment ou à un autre il se bougera. «  Peut-être mais ça ne change rien au fait que je ne ferait pas le premier pas ! » Je restais très têtue, et il sait bien que même si les concernant, je suis assez faible, quand j’ai décidé quelque chose je peux me révéler très tête de mule. Et c’ était le cas, fini de me montrer faible envers les jumeaux, même si c’était bien pmus facile à dire qu’à faire, car j’espérais néanmoins que Gof se bouge assez rapidement les fesses pour passer un appel ou même débarquer dans mon appartement, ce que je suppose il n’a pas voulu faire ces derniers temps car Suile squattait chez moi. Arrivant à l’extérieur j’en frissonna, le changement de température était assez important avec la chaleur du bar, et je me suis toujours montrée plus frileuse que la moyenne des gens. Je lui tire la langue tout en lui donnant un coup de coude. « Pas de ma faute si le bar est surchauffé ! Et puis ne restons pas planté là, sinon je ne risque pas de me réchauffer. » Je souris tout en commençant à marcher tranquillement, ma main toujours dans la sienne. Il n’y avait pas franchement grand monde dans les rues, assez pour que je puisse observer les visages, j’aimais bien regarder les autres, discrètement, voire leurs émotions du moment, parfois ça m’inspirait pour mon boulot, me donnait des idées de thème. Mais un visage attira mon attention, j’avais cette impression de déjà-vu mais en même temps je n’arrivais pas à savoir d’où je le connaissais, je détestais cette sensation. Ce n’est que, quand à son tour il me fixa, que le lien se fit. Je me figea directement, arrêtant par la même occasion Suile qui avait continué à avancer, ne se doutant pas de la tempête qui fit soudainement rage dans on esprit. Je resserre sa main, pour me raccrocher à la réalité, et à Suile. Le gars passe son chemin, mais je n’arrive toujours pas à bouger, je n’avais pas pensé, recroiser parmi cette énorme ville, un de mes agresseurs, j’avais, depuis quelques jours, accepté qu’on ne les coincerait jamais, la police n’ayant pas assez de preuve contre eux... Mais je dois bien dire que le revoir ravive ma douleur que j’avais bien caché.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyJeu 13 Fév - 22:14

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


J'étais tout de même assez surpris de voir Orf aussi sûre d'elle sur le fait qu'elle ne ferait pas le premier pas avec mon frère. Qu'elle attendrait tranquillement et sans intervenir à aucun moment, qu'il daigne revenir vers elle pour prendre de ses nouvelles et tout simplement reprendre contact. J'étais surpris, parce que d'ordinaire elle finissait toujours pas craquer, quoi qu'elle en dise et quoi qu'elle en pense au départ. Mais ce coup ci, elle semblait véritablement prête à tenir le coup. Ce qui ne semblait pas être dans ses habitudes, pour sûr. Mais soit. Peut-être qu'elle allait vraiment tenir le coup cette fois ci. Et si c'était le cas ? ce serait donc à mon tour de me trouver entre eux deux et de devoir faire le lien entre eux pour qu'ils renouent enfin contact ? Je ne m'étais jamais trouvé dans une telle situation et je ne savais pas comment j'étais supposé gérer. En général, c'était Orf elle même qui se retrouvait entre nous deux. Puisque c'était nous qui ne parvenions pas du tout à nous comprendre la plupart du temps. Pas elle et lui. Ni elle et moi. Non non, bel et bien lui et moi, alors même que nous étions jumeaux. Comme quoi, ça ne voulait vraiment rien dire dans le fond, notre lien pourtant supposé être si fort. Mais ça ne nous empêchait vraiment pas d'être très proches l'un de l'autre et réellement fusionnels, après tout. « Alors je dois le lui dire, ça ? » La questionnai-je en haussant quelque peu les sourcils. Je ne voyais pas bien comment j'allais pouvoir aborder la question.

Mais pour l'instant, la question ne se posait pas réellement. Puisque nous étions juste tous les deux et que nous finîmes par quitter le bar main dans la main, prêts à affronter le froid de l'hiver. Enfin ... Elle, moins que moi. Puisqu'elle ne tarda pas à frissonner franchement, dès la première petite brise soufflée. « Le bar n'était absolument pas surchauffé ! » Lui fis-je remarquer en lui adressant un regard franchement amusé. Ah, parfois, elle était vraiment irrécupérable. Elle avait quand même la fâcheuse tendance à être dans l'exagération complète. Mais c'était plus marrant qu'autre chose, pour sûr. Et je ne pouvais donc pas lui en vouloir pour tout ça. Mais mon amusement fut de courte durée. Assez brutalement, Orf s'arrêta de marcher. Et comme elle tenait toujours ma main, elle m'arrêta par le même coup. Je me stoppai donc et posai un regard surpris sur son visage. Pour constater qu'elle ne semblait pas bien du tout. Comme ... Effrayée. Ou choquée. Ou les deux ! En tout cas, je m'approchai et lui fis face, pour tenter de plonger mon regard dans le sien et attirer toute son attention. « Orf, ça va ? On dirait que tu as vu un fantôme ... » Remarquai-je d'une voix douce, en posant une main sur l'une de ses épaules pour m'assurer qu'elle était consciente de ma présence et de mes mots. Je n'aimais vraiment pas cette expression sur son visage. Elle avait l'air réellement mal.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyVen 14 Fév - 14:21

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Motivation, motivation, des paroles dont je n’étais pas certaine d’arriver à le tenir jusqu’au bout, mais j’étais motivée à y arriver. Après tout, j’en avais assez de toujours revenir vers eux, et de passer toujours pour la plus gentille, chacun son tour de faire des efforts. Je les aimais beaucoup, énormément même, mais bon, ils allaient savoir ce que ça fait que d’être frustré par ces meilleurs amis. Et ce que ça fait que d’être entre deux chaises. D’être au milieu de deux personnes à rabibocher, même si je sais que, la minute suivante où Gif sera devant moi, je ne lui refuserais plus rien. Il était encore pire que Suile de ce côté-là, il sait très bien comment me faire craquer. Je soupire tout en haussant les épaules. « À toi de voir. » Mais assez parler de lui, j’avais envie de profiter de cette journée en sa compagnie.

Etant dehors, il faisait quand même froid, puis il faut bien dire que mon manteau n’est pas super épais non plus. Tout cela combiné fait que je frissonne, mais je devrais me réchauffer en marchant. Cependant ça n’empêche pas suile de me taquiner. Je lui tire la langue à sa réponse. « Si, sinon je n’aurais pas si froid maintenant. » Je faisais preuve de mauvaise foi, c’était tellement évident que ça me faisait sourire. Je renchérissais, juste parce que Suile s’en amusait presqu’autant de mois, et puis je dois bien le dire, j’aime le voir ainsi. Alors que je vais pour me rapprocher de suile mon regard se pose sur cette silhouette. Silhouette que je ne reconnais pas immédiatement mais qui m’intrigue. Ce n’est que lorsque je croise ce regard que je fais le lien avec mon agression. Ca me terrifie, parce que même si je m’étais faite à l’idée qu’il ne sera jamais arrêté ni même condamné, je ne pensais pas me retrouver presque nez à nez avec lui. Mon sourire avait disparu, mon visage se fermant. Je n’arrivais pas à retirer mes yeux de cette silhouette, j’avais comme l’impression qu’elle me narguait. Mais j’étais incapable de détacher mon regard de cette silhouette, jusqu’au moment où Suile se plaça devant moi. Je sursauta, reposant mon regard sur son visage. « Hein... » .. J’avais comme cette impression de sortir d’un cauchemar. Mes yeux se remplirent de larmes tandis que je me mettais à trembler légèrement. « Il.. Il était là... »

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyDim 16 Fév - 14:55

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


Tant pis si notre situation actuelle, à Orf et à moi même, était loin d'être simple. Tant pis, également, si mon frère s'amusait à ne plus donner de nouvelle de notre meilleure amie ou même d'en prendre. Il faisait bien comme il en avait envie après tout. Quoi que je savais que ça froissait un peu Orfhlaith et je n'aimais pas la voir ainsi. Peu de temps plus tôt, j'aurais sans doute été jaloux de réaliser qu'elle s'inquiétait autant de son silence, au point d'en parler encore et encore. Mais depuis que je connaissais véritablement ses sentiments pour moi, je devais bien reconnaître que ça changeait sensiblement la donne. Je ne saurais trop expliquer la raison toutefois. Sans doute parce que ça prouvait bien, d'un côté, qu'elle était bien plus proche de moi que de mon frère, d'une certaine façon. Et forcément, ça me rassurait sur le fait que je ne risquais pas d'être véritablement mis de côté par eux. Ni maintenant ni jamais. Quoi que si je changeais d'avis et abandonnais l'idée d'une relation avec Orf, peut être que notre amitié en prendrait un sacré coup et qu'elle finirait donc par être plus proche de mon jumeau que de moi.

Autant dire que c'était là une pensée bien douloureuse pour moi. Mais je tentais de ne pas trop la garder en tête et de continuer sur notre lancée. Qui, d'ailleurs, fini par nous pousser à quitter le bar, pour une petite balade. Et le naturel et la simplicité de notre relation, finirent par reprendre le dessus, puisque j'en vins à la taquiner sur le fait qu'elle semblait frigorifiée. Elle insista sur le fait qu'il faisait trop chaud dans le bar à contrario de la température extérieure. « Ou alors il est temps que tu t'achètes un véritable manteau d'hiver. » La taquinai-je l'air de rien, en faisant référence à cette fine veste qu'elle portait ce jour là. J'ignorais si c'était parce qu'elle trouvait qu'un véritable manteau serait moche sur elle ou si elle n'aimait vraiment pas ça. Un court instant plus tard, les rires laissèrent place à quelque chose que je n'étais pas en mesure de comprendre. Orf semblait tout à coup aller plutôt mal. Comme si elle était en état de choc. Je tentai de la faire revenir pleinement là, en me plaçant devant elle. « Qui ? Qui était là ? » Demandai-je, toujours aussi incapable de comprendre ce qui arrivait. Et en réalisant que ses yeux brillaient de larmes et qu'elle tremblait, j'enroulai mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi avec force, logeant sa tête contre mon torse et mon visage dans ses cheveux.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyDim 16 Fév - 19:58

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Je laissais tomber le sujet de Gof, on resterait campé sur nos positions, et puis après tout, ce n’est pas comme si j’avais pu faire quelque chose de mal pour que Gof ne daigne vraiment plus me parler. Suile l’avait indiqué, il faisait surtout cela pour laisser de l’espace à Suile, c’était louable après tout. Mais bon un petit SMS ne faisait de mal à personne. On verra s’i est aussi têtu et obstiné que moi, ce que je doute. Je sais bien qu’il sera tout aussi pressé de savoir comment cela a évolué entre Suile et moi, et je sais bien que Suile n’en lâchera pas forcément un mot, donc ça serait forcément vers moi qu’il se tournera. C’était clair comme de l’eau de roche. Tellement limpide, que je ne m’en inquiétais pas vraiment. Après tout, on n’avait aucune raison de s’éloigner les uns des autres. Ils étaient comme ma famille, et la famille a toujours été très importante pour moi. Et même si la relation entre Suile et moi ne prenait pas la tournure espérée, je sais que je ne pourrais guère m’éloigner. On a besoin d’air pour respirer, et moi j’ai besoin de suile et de Gof pour vivre, ils sont mon oxygène.

Mais nous en étions pas encore là. À vrai dire, je n’ose même pas y penser, rien que d’y penser c’est effroyablement douloureux. Mais nous voilà dehors, ce qui est parfait pour s’aérer l’esprit et éviter de penser à des mauvaises choses. Et de me concentrer exclusivement à suile, enfin pas totalement exclusif malheureusement, le froid prenant une partie de mon attention. Mais Suile en arrivait à me taquiner, et j’aimais cela. Je lui tire la langue, de manière puérile. « Pour ressembler à un esquimau qui revient de russie ? Non merci ! » Je rigole en haussant les épaules, je n’avais jamais été friande de ce genre de veste, et a contrario il en aurait bien fallu une, mais généralement je mettais plusieurs *couches et quelques bonnes écharpes bien chaude et tout se passait bien. Quoique là je n’aurais pas rechigné contre quelque chose qui pourrait me camoufler. Mon moral avait fait demi-tour, ma bonne humeur s’était évanouie, tout cela parce que j’avais eu le malheur de croiser mon agresseur. « Ce...celui... Celui qui m’a... » Je n’arrivais même pas à terminer ma phrase, mais je sais que j’en ai dis assez pour qu’il comprenne. Me retrouvant le visage enfoui dans son torse, j’attrape sa veste avec mes mains, que je referme en deux poings, agrippant sa veste de toutes mes forces, l’empêchant ainsi de s’éloigner.

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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptyLun 17 Fév - 0:05

Orf & Suil ₰ Never let me go.

And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? This could be the end of everything. So why don't we go somewhere only we know ? ▲ Keane


Du plus loin que je me souvienne, Orf n'avait jamais porté de gros manteau d'hiver. Je devais bien reconnaître que jusqu'à maintenant, je n'avais jamais vraiment fais super attention à sa façon de se vêtir. Pourquoi aurais-je prêté attention à ses vêtements de toute façon ? Elle s'habillait bien comme elle le souhaitait. Mais pour le coup, alors que je réalisais ça au sujet de son manteau qui n'en étais même pas un réalité puisque c'était juste une petite veste, je ne pu m'empêcher de la taquiner quelque peu. C'était étrange de ne pas vouloir porter un truc plus chaud tout de même. Et sa réponse m'arracha d'ailleurs un rire. Un esquimau. Non mais n'importe quoi. « N'importe quoi ... Regarde mon manteau. Il est en feutre et tient vraiment très chaud. Est-ce que je ressemble pour autant à un esquimau ? » Demandai-je sur un ton quelque peu narquois. Mon manteau ressemblait à tout sauf à un manteau d'esquimau. Et il tenait pourtant parfaitement chaud. C'était juste elle qui se faisait des préjugés par croyables en fait. Et après ça, elle osait se plaindre du froid. Ce qu'il ne fallait pas entendre tout de même. Si elle n'était pas ma meilleure amie, je pourrais presque penser qu'elle était cruche. Mais évidemment, je ne le pensais pas du tout ...

Mais notre bonne humeur fut vite entachée par un événement que je ne fus pas tout de suite en mesure de comprendre. Bien vite, Orf se retrouva dans mes bras, visage enfouit contre mon torse tandis que je la serrais fermement contre moi pour lui assurer que j'étais bel et bien là. Je n'aimais vraiment pas la voir dans cet état. Parce que pour qu'elle soit ainsi, c'était forcément qu'elle était super chamboulée. Et elle fini d'ailleurs par me faire enfin part de ce qu'elle venait de voir. Et contre toute attente, même si elle continuait de bégayer et se montrait incapable de terminer une phrase pour la rendre cohérente, je finis par comprendre. Elle aurait pu hululer, que j'aurais fini par comprendre. L'un de ses agresseurs. Voilà ce qu'elle venait de voir. Et à cette idée, je me crispai quelque peu, redressant la tête pour tenter de l'apercevoir dans la foule. Mais il était sans doute déjà loin. Et puis il y avait trop de monde. Sans compter que j'ignorais totalement à quoi il ressemblait. Raison pour laquelle je soupirai et reposai mon menton sur son crâne, en continuant de la serrer contre moi. « Tout va bien Orf. Il n'est plus là. Mais moi si. Tout va bien. Je t'assure, tout va bien. » Tentai-je de la rassurer.
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MessageSujet: Re: Never, let me go. + Suile Never, let me go. + Suile EmptySam 22 Fév - 15:11

Suile & Orf
Qu'est-ce qui est pire que d'aimer ? Ne pas être aimé en retour.
Je n’avais été jamais été très attirée par les gros manteaux, préférant m’emmitoufler dans des écharpes bien chaudes. Et avec une bonne veste en cuir, je n’avais pas froid. Généralement je n’étais pas très frileuse ! Mais j’avais pris une veste bien trop fine pour les températures extérieures, surtout que, depuis une ou deux heures le temps s’était nettement raffraichi. Mais, même s’il me taquinais, je ne me vexais pas, j’en avais l’habitude, et cela faisait bien trop longtemps que l’on ne s’était plus taquiné de la sorte. Comme quoi le naturel entre nous revenait au galop. Je ne peux pas m’empêcher de rire avec lui. J’avais parfois le don de sortir des conneries pour ne rien dire. Je laisse mon regard descendre sur son corps, je ne peux m’empêcher de le dévorer des yeux, littéralement. Je souris cependant, un grain de malice passant dans mes yeux. « Hum.. Un peu quand même ! » Je ne peux m’empêcher de rire, surtout en voyant sa tête. Me collant un peu plus contre lui, je frotte mes bras pour me réchauffer.

Il fallait toujours qu’il y ait quelque chose pour gâcher le bonheur que j’étais en train de vivre. Je ne dis pas que je suis constamment malheureuse, ce n’est pas vrai, mais j’avoue enchaîner les mouises en ce moment et ça ne me plaisait pas vraiment. Moi qui trouvait du positif dans chaque situation, je n’arrivais pas à trouver du positif du fait que l’on s’en était pris à moi simplement parce que j’étais seule. Je trouvais cela petit, lâche... Soupirant, et me détendant légèrement dans ses bras, reprenant peu à peu pied avec la réalité. Mais le mal était fait. Je tentais, en vain, de lui expliquer clairement ce qui se passait. Mais il fini par comprendre, je le sentis dans son étreinte, qui se fit plus dure, plus possessive. Je souffle doucement, respirant son parfum. Je resserrais moi-même mon étreinte, je ne voulais pas qu’il parte à la recherche de celui que j’avais vu. Je resserre l’emprise sur son manteau, enfouissant encore plus ma tête sur son épaule. Je soupire doucement, fermant un instant les yeux. Je savourais l’étreinte. Il était là, comme toujours, là dans les meilleurs moments mais aussi dans les pires. Là quand j’avais le plus besoin de lui. « Toujours. Toujours là. Que ferais-je sans toi ? » Je souris tout contre son cou. Il n’y avait que lui qui réussissait à me faire oublier mes pires cauchemars.



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