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B&L ~ Esclavage

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MessageSujet: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyLun 29 Sep - 15:55


BAILEY & LHOA
esclavage




J’avais besoin d’argent, voilà le pourquoi du comment je m’étais retrouvée à bosser pour ce type, Bailey. Enfin, ça ne me dérangeait pas tant que ça dans le fond. Tant qu’il me payait, c’est tout ce qui comptait. Faire le ménage et tout ça chez lui, n’était pas réellement une corvée pour moi. Bien au contraire. Puis ça me permettait de ne pas constamment être à la maison. Alors j’y allais avec un petit sourire aux lèvres. Mais bon, une fois que j’arrivais chez lui c’était toujours catastrophique… Et je m’attendais au pire cette fois. Une bombe nucléaire avait peut-être explosé dans son appartement… Bon j’exagérais… Mais c’était limite ça avec lui en fait… Alors bon… Je pouvais réellement m’attendre à tout. En chemin, sous une pluie torrentielle, j’essayais de retenir mon parapluie car bien sûr, il y avait un vent de fou. Et je me demandais si retenir mon parapluie valait la peine. J’étais aussi trempe que si je prenais une douche. Pressant le pas, j’essayais aussi de ne pas glisser et tomber, il ne manquerait plus que ça. Avec ma chance c’était tout à fait possible… Désastreux. La pluie se mettant à tomber bien plus fort cette fois le ciel grondant comme si c’était la fin du monde, je me mis à courir, adieux le parapluie avant de foncer dans la rue ou il habitait. Quel idée d’habiter si loin de Chinatown ! Entrant dans son immeuble je soufflais en tirant mes cheveux en arrière avant de grelotter faiblement. Montant à son appartement, je donnais des coups de pieds à sa porte en guise de signe comme quoi j’étais là. Qu’il vienne m’ouvrir avant que je ne choppe la crève.


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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyMer 1 Oct - 14:55


Esclavage
AVEC S. LHOÀ NIRINA MAKINO

1er octobre, 15h20 Ah, quel beau temps ! La pluie, c'était vraiment un temps magnifique, selon moi. Le nez collé à la vitre et une cigarette à la bouche, je ricanais en observant ces pauvres new-yorkais se hâter dans la rue. Il n'avait pas la pluie, c'était la pluie qui les avait. Il avait fait beau, ce matin. Mais là, le temps faisait son sadique et ruinait tous les espoirs de ces pauvres personnes forcées d'aller travailler pour avoir de l'argent. Ces pauvres petits choux qui étaient trempés alors qu'ils rentraient chez eux. Ah, là, là... qu'est-ce que j'aimais regarder par la fenêtre. C'était encore mieux avec la musique à fond. Arcadia, de Jupiter. Une vraie tuerie cette chanson. Darkness, la seconde chanson du single, était elle aussi merveilleuse. Une autre chose fantastique, c'était le départ de ce rabat-joie de voisin. J'avais sortis le champagne quand j'avais appris qu'il déménageait. Ben quoi ? Toutes les occasions sont bonnes, pour boire... Prenons Yûko, de xxxHolic. Elle pense exactement comme moi ! Je soupirai, un sourire aux lèvres, avant de partir vers la cuisine. C'était le bordel, dans l'appartement. Il n'y avait pas d'autres mots. Comme à chaque fois que cette fille venait, Lhoà. Au fil d'une discussion, j'avais appris qu'elle avait besoin d'argent... je lui avais proposé de venir faire le ménage et les courses. Mais, comme avec une maniaque du ménage du genre d'April l'appartement était toujours nickel, je me débrouillais toujours pour mettre un désordre pas possible afin de donner du travail à Lhoà. J'aimais pouvoir aider les autres, alors si j'avais l'occasion de lui faire gagner de l'argent autrement qu'en vendant son corps... autant en profiter. D'ailleurs, elle était en retard. Je me mis à fouiller dans les placards de la cuisine, et dû me rendre à l'évidence : il fallait vraiment faire les courses ! Il ne restait que dalle. Je partis voir dans le congélateur et, ô merveille, je vis qu'il restait de la glace au thé vert. Je sortis le bac à glace, retirai le couvercle et découvrit avec stupeur qu'il ne restait rien. Et ce n'était sûrement pas Billy qui l'avait bêtement rangé vide, puisqu'elle avait disparue depuis plusieurs semaines. Ha, ha. Mais ça, je préférais ne pas y penser. Je jetai le pot vide, puis repartit à l'exploration des placards. Je finis par trouver un paquet de... ah non, il ne restait pas le moindre brownie dedans. Il me sembla ouïr des coups de pieds dans ma porte. Je mis en pause ma musique et tendis l'oreille. Ah, Lhoà était arrivée ! Je partis ouvrir. « J'ai une très bonne nouvelle pour toi ! », annonçai-je avec un grand sourire, sans même dire bonjour. J'enfilai mes baskets puis ma cape, dans les poches de laquelle je mis mon porte-feuille, mon portable et ma PSP avec le jeu Togainu no Chi à l'intérieur. On ne me changera jamais. « Le ménage attendra, tu vas faire les courses. Et je t'accompagne, parce que j'ai creusé mes tombes au soleil, ce matin, et que du coup je me demande s'il cette pluie mouille, comme la pluie en général. Mais sait-on jamais, peut-être que celle-là non ! » Je lui attrapai le bras, ma cigarette toujours à la bouche, refermai la porte de l'appartement à clé et la tirai dans le couloir, vers le rez-de-chaussée, vers cette magnifique pluie. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait le tour d'un supermarché dans le caddie... Moi, gamin ? Comment ça ?

©️ EKKINOX

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Dernière édition par Bailey T. Hollande le Lun 27 Oct - 17:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyMar 7 Oct - 13:53


BAILEY & LHOA
esclavage




« J'ai une très bonne nouvelle pour toi ! » Quoi ? Quoi ? Je n’avais même pas le temps d’enlever mes chaussures, que je le vis s’habiller pour sortir. Non. Non, il pleuvait comme vache qui pisse dehors, et plus jamais je ne voulais prendre la saucée comme je venais de me la prendre là. Manquant de m’effondrer, comme dans un manga, pour faire la morte par terre, je soupirais en simple guise de mécontentement. « Le ménage attendra, tu vas faire les courses. Et je t'accompagne, parce que j'ai creusé mes tombes au soleil, ce matin, et que du coup je me demande s'il cette pluie mouille, comme la pluie en général. Mais sait-on jamais, peut-être que celle-là non ! » Il se foutait de moi ? Il ne voyait pas que j’étais trempée comme si je sortais d’une douche ? Il le faisait exprès. Provocation, il méritait le bucher ! M’attrapant par le bras, il me tirait hors de son appart m’empêchant alors de me réchauffer. Adieux la chaleur, bonjour l’air glacial. Me tournant vers lui je le fusillais du regard avant de lui donner un coup de pied. « BAKA ! » Criais-je en attrapant sa clope pour l’écraser par terre. Il était clair que ce n’est pas lui qui me ferait juter. Non. Vraiment pas. L’abandonnant là, j’enfonçais mes mains dans mes poches avant de partir dehors et me mettre devant la porte. Un coup de tonnerre retentit dehors assez puissant et fort alors qu’un éclair fendit le ciel noir. L’eau se mit alors à tomber laissant place à un rideau de flotte devant moi. Hors de question que j’aille là-dessous moi. Je l’avais fait tout à l’heure. Je ne voulais pas le refaire. J’allais choper la crève du siècle moi. « Après toi, Vas-y. tu pourras voir si cette pluie mouille ou pas. » Dis-je d’un ton sarcastique. Bien sûr qu’elle mouillait. Ça se saurait sinon. Mais fallait croire qu’il était débile, ou alors il …. Non il était débile. « Je te donne 5 dollars, si cette pluie ne te mouille pas. Bien sûr, sans utiliser de parapluie. » Et puis avec le vent qu’il y avait, un parapluie ne servait à rien.




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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyDim 19 Oct - 10:04


Esclavage
AVEC S. LHOÀ NIRINA MAKINO

Je n'eus le temps de traîner ma chère petite Lhoà-à-tout-faire dehors qu'elle me donna un coup de pied, me cria un ''baka'' puis attrapa ma cigarette pour l'écraser par terre et partit l'air de mauvaise humeur vers la porte. Ah, là, là. Les jeunes, aujourd'hui, ils ne savent même plus à quoi sert une poubelle. Une cigarette ne se jette pas par terre. Quelle bande de mal-élevés ! Moi, j'étais exemplaire, contrairement à d'autres. Je n'avais jamais touché à l'alcool de ma vie, et encore moi à la drogue. Je n'étais pas bourré presque tous les soirs et je ne m'étais jamais retrouvé dans le lit d'un ou d'une inconnu(e), voir plusieurs inconnues, à mon réveil. J'utilisais toujours un language très correct et... Mes pensées furent soudain interrompues par un bruyant et inattendu coup de tonnerre. Bon, et bien... comme cela va être amusant ! Je remarquai alors ue Lhoà était de l'autre côté de la porte. La folle ! Elle avait courru dehors, je n'étais pas devenu fou ? Mais, elle n'allait pas bien ou quoi ? Elle me foutait un coup de pied parce qu'elle ne voulait pas retourner sous la pluie mais elle se dépêchait d'y retourner ? Sans me poser plus de questions, je la rejoignis dehors. Et je commençai à regretter de l'y avoir traînée de force. « Gla-gla-gla. » J'en claquai des dents. Bon, fallait pas abuser non plus. Je refermai mon blouson et d'un coup, je n'avais plus autant froid. Toujours un peu, mais au moins le vent ne me traversait plus autant les os. Cette pluie me semblait très... mouillante. « Après toi, Vas-y. tu pourras voir si cette pluie mouille ou pas. » Tiens, elle s'essayait au sarcasme ? Le ton qu'elle avait employé me rappelait vaguement quelqu'un, quelqu'un adorant être sarcastique. « Je te donne 5 dollars, si cette pluie ne te mouille pas. Bien sûr, sans utiliser de parapluie. » Je la regardai en coin avant d'esquisser un sourire en coin lui aussi. « Mais voyons ma petite Lhoà, te rends-tu compte de ce que tu dis ? Dans l'hypothèse, je te l'accorde, peu probable où cette pluie ne mouillerait pas, pourquoi me donnerais-tu cinq dollars ? N'as-tu point besoin d'argent ? N'est-ce pas justement parce que tu dois une certaine somme à une certaine personne que tu te retrouves à travailler pour moi ? Oh, après, chacun ses passe-temps, c'est sûr. Si tu apprécie la prostitution, j'accepterai tes cins dollars avec plaisir... » Je fis un pas vers la pluie, puis deux. Et je me retrouvais dessous. Après avoir laissé s'échapper quelques jurons en français, je me retournai rapidement vers Lhoà. « Je confirme, cette pluie mouille. Je te l'avais bien dit, mais tu ne me croyais pas ! Sors un peu de chez toi, et tu sauras que la pluie mouille toujours », déclarai-je en criant bien fort. J'entendis un pouffement provenir d'un passant. Après tout, c'était mon but, de la faire paraître ridicule. Je repartis vers elle, à l'abri. « C'est pas une petite pluie qui va m'arrêter, tu sais. Je suis increvable, moi, je suis superman. J'ai survécu à un cyclone, à l'attentat au gaz sarin, au 11 septembre et à Fukushima, alors ce n'est pas une petite averse comme ça qui va m'avoir. » Mouahah. J'étais un dieu, voilà tout. Pourquoi chercher une autre explication ?

©️ EKKINOX

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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyLun 20 Oct - 18:55


BAILEY & LHOA
esclavage




T’as qu’une envie. C’est de le tuer. Tu te demandes même pourquoi tu n’as pas eu pour mission de le tuer lui. Il aurait très bien pu contracter un prêt envers Sota, et tu aurais pu le tuer si la dette n’avait pas été remboursée. Mais non, ce n’était pas le cas. Alors, ton fantasme ne restait que dans ta tête. Dommage pour toi Lhoà. T’es glacée, tu es trempée jusqu’aux os, et tu es là, sous cet abris, pas si abritant que ça en espérant pouvoir faire demi-tour. Mais tu le sais, que ce bridé, il voudra à tout prix faire les courses. Tu n’as pas le choix, pense à l’argent. « Mais voyons ma petite Lhoà, te rends-tu compte de ce que tu dis ? Dans l'hypothèse, je te l'accorde, peu probable où cette pluie ne mouillerait pas, pourquoi me donnerais-tu cinq dollars ? N'as-tu point besoin d'argent ? N'est-ce pas justement parce que tu dois une certaine somme à une certaine personne que tu te retrouves à travailler pour moi ? Oh, après, chacun ses passe-temps, c'est sûr. Si tu apprécie la prostitution, j'accepterai tes cins dollars avec plaisir... » Tu renifles un coup et tu te vois le pousser sous cette pluie battante pour l’achever. Oh oui, tu imagines bien tout dans ta tête. Si parfaitement, que tu pourrais crier de joie. Mais ça n’arrivera pas … Ne te fait pas de faux espoir. Tu le vois de tes propres yeux, il y va sous la pluie. Et bien évidemment l’eau ça mouille, il en a partout. Tu souris, niaisement. Puis ça devient même un sourire complètement faux et provocateur. « Je confirme, cette pluie mouille. Je te l'avais bien dit, mais tu ne me croyais pas ! Sors un peu de chez toi, et tu sauras que la pluie mouille toujours » Ton sourire s’efface, d’un coup, tes sourcils se froncent. Le passant qui rit te fait tourner la tête et tu n’as qu’une seule envie, lui assener un coup de poing pour qu’il cesse de rire comme une truie. « C'est pas une petite pluie qui va m'arrêter, tu sais. Je suis increvable, moi, je suis superman. J'ai survécu à un cyclone, à l'attentat au gaz sarin, au 11 septembre et à Fukushima, alors ce n'est pas une petite averse comme ça qui va m'avoir. » Tu l’avais compris, c’était superman. Ça c’est ce qu’il te disait. Toi dans ta tête, tu voyais ça comme de la simple chance. Mais est-ce que la chance dure éternellement ? Ça c’est autre chose. Tu souris amusé. « La chance tourne toujours tu sais. A mes yeux, tu n’es pas un superman ou je ne sais quoi. Tu es chanceux. C’est tout. » Tu le regardes vite fait avant de soupirer. « Et puis j’ai parié cinq dollars en sachant pertinemment que je ne les perdrais pas. T’es pas très intelligent en fait. » Tu te moques de lui, un sourire ironique au bout des lèvres et tu files sous cette pluie. Au point où tu en es, un peu plus ou un peu moins. Puis tu cours. Tu veux vite être au chaud dans le magasin. Une fois arrivée, tu rentres dedans et tu t’arrêtes devant les portes et tu secoues ta crinière franchement pour essayer d’enlever toute l’eau de tes cheveux. T’en a rien à foutre des clients dedans.


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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyMar 21 Oct - 16:21


Esclavage
AVEC S. LHOÀ NIRINA MAKINO

« La chance tourne toujours tu sais. A mes yeux, tu n’es pas un superman ou je ne sais quoi. Tu es chanceux. C’est tout. » Toi, chanceux ? Ah, cette fille te faisait bien rire. D'accord, d'accord, tu savais bien que beaucoup de gens étaient plus malchanceux que toi, ta filleule par exemple. Sans toi, elle n'aurait pas pu commencer à aller à l'école et peut-être même qu'avant, elle n'avait pas suffisament à manger pour être en bonne santé. Peut-être même qu'elle devait travailler pour aider sa famille. Il y a longtemps, quand tu étais encore au lycée, vous aviez étudié le travail des enfants, ça t'avait révolté, toi pour qui aider les autres est naturel. Alors, écouter pendant plusieurs heures le prof parler de cette horreur que les Hommes laissaient faire, c'était insupportable. Certes, certains essayaient de faire bouger les choses mais toi, du haut de tes seize ans, tu devais écouter, impuissant, le prof débiter son cours sans le moindre état d'âme. Le pire était sûrement de réaliser que ton prof semblait ne pas être choqué le moins du monde par ce scandale. Il t'avait même collé plusieurs fois parce que tu lui coupais la parole pour exprimer ton point de vue. Au bout de trois heures passées sur le sujet, il t'avait ordonné de ne pas assister à son cours ou bien de la fermer. Tu avais choisi la première option, sachant que te taire aurait été impossible. « Nop, je suis pas chanceux. Je suis Dieu, tout simplement. », que tu réponds comme si de rien n'était. Tu n'avais pas envie de t'apitoyer sur ton sort devant Lhoà, donc tu ne fis aucune remarque plus sérieuse sur ta soi-disant chance. « Et puis j’ai parié cinq dollars en sachant pertinemment que je ne les perdrais pas. T’es pas très intelligent en fait. » Bien sûr, c'était logique. Sauf que Lhoà semblait avoir oublié un détail, elle n'avait rien parié, donc pourquoi disait-elle le contraire ? Et elle se trompait en disant que tu n'étais pas très intelligent. Après tout, tu avais réussi à avoir un bac S, mention très bien. Bon, ce dont tu n'avais pas tout à fait conscience, c'était que la drogue et l'alcool que tu consommais en quantité bien souvent excessive avaient dégradé tes capacités mentales. Sûrement que maintenant, tu ne réussirais pas à avoir la même note à l'examen que tu avais passé il y avait dix ans. Même si tu ne t'en rendais pas sérieusement compte, tes addictions avaient des effets réellement néfastes sur toi. « Je suis toujours plus intelligent que toi, tu as vu avec quelle facilité j'ai réussi à te faire ressortir sous la pluie ? », lanças-tu d'un ton sarcastique. Rapidemment, Lhoà se met à courir, n'aimant sûrement pas la pluie. Comme toi non plus tu n'aimes pas spécialement ce temps, tu te mets à courir toi aussi. Vous arrivâtes en peu de temps au supermarché le plus proche. Tu rentras et au même moment, tu te prends des gouttes d'eau en plein figure. Surpris, tu tournas la tête et découvris que c'était Lhoà, qui secouait ses cheveux dans l'espoir de les sècher. Tu soupiras, exaspéré, tu avais déjà pris ta douche ce matin mais à cause d'elle tu étais à nouveau trempé. Car non, ce n'était pas surtout à cause de la pluie que tu étais mouillé, mais à cause de Lhoà, forcément ! « Bon, normalement y en a pas pour longtemps. J'ai surtout besoin d'un stock de biscuits, et pourquoi pas de la glace au thé vert si on en trouve. Ah, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas accompagné quelqu'un faire les courses ! Je suis ravie de savoir que je vais pouvoir à nouveau m'asseoir dans le caddie et te regarder faire les courses à ma place. » Oui, tu étais un vrai gamin, mais tu assumais complètement. La dernière fois que tu avais accompagné tes parents faire les courses, tu avais sept ans, et pour être sûr de ne pas te perdre, ils te demandaient d'aller dans le caddie. C'était amusant, donc tu avais envie de recommencer. C'était une occasion en or pour le faire, d’ailleurs.

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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyVen 24 Oct - 18:12


BAILEY & LHOA
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« Nop, je suis pas chanceux. Je suis Dieu, tout simplement. » choquée, tu te tournais vers lui, dans un infime espoir de voir de l’humour sur son visage, mais pas la moindre once d’humour sur celui-ci. Non. Il était foutrement sérieux le bougre. « Euh… Lol ? » voilà ta réaction. Bailey, un Dieu ? Mieux valait être sourd que d’entendre ça, mon dieu. T’en perdais déjà presque l’audition d’ailleurs. Ce mec était un phénomène. Anormal. Il ne venait pas de la terre. C’était un alien un truc du genre. Oui c’était surement ça, qui pourrait expliquer… Sa façon d’être. N’est-ce pas ? « Je suis toujours plus intelligent que toi, tu as vu avec quelle facilité j'ai réussi à te faire ressortir sous la pluie ? » un soupire s’échappe de tes lèvres, ton nez, lui, se plisse dans une sorte de mécontentement de ce que tu viens d’entendre. Oui, tu n’es pas du tout d’accord avec ce qu’il venait de dire. Tu aurais très bien pu rester dans l’appartement, t’affaler sur un canapé et ne plus en bouger. Mais il avait oublié une chose essentielle. Il te payait, et ça, ce n’était pas négligeable. T’en avais besoin de cet argent, alors tu te devais d’obéir malheureusement. Il serait parfaitement capable de te restreindre et de baisser ton salaire. Oui, il avait l’air tellement spécial, que tu préférais te méfier. C’était bien plus prudent pour toi. « L’argent ça motive n’importe qui. » Tu réponds d’un ton neutre, et t’ajoute même un haussement d’épaule, comme si tu t’en fichais. Mais tu ne t’en fichais pas. Oh non. Et puis tu as un peu autre chose à faire là. Tu dois courir, car t’en a un peu marre d’être mouillée, et surtout tu veux vite arriver au supermarché. Plus vite les courses seront faites, plus vite tu seras au chaud. En quelques minutes tu es enfin à l’abri. Même si malheureusement tu es trempée jusqu’aux os et que tu vas surement chopper la crève. Bailey te rejoint assez vite d’ailleurs. « Bon, normalement y en a pas pour longtemps. J'ai surtout besoin d'un stock de biscuits, et pourquoi pas de la glace au thé vert si on en trouve. Ah, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas accompagné quelqu'un faire les courses ! Je suis ravie de savoir que je vais pouvoir à nouveau m'asseoir dans le caddie et te regarder faire les courses à ma place. » What… ? voilà ce que tu te dis, avec tes yeux de merlan fris. Il se fichait surement de toi. Tu n’allais quand même pas… Devoir prendre un charriot et… Le pousser ? Il avait quoi ? Dans la trentaine ? C’était un vieux quoi. Et toi… tu te devais de le pousser comme un mioche d’un an ? T’avais envie de de taper le front dans un gros facepalm, et de partir. Oui, tu avais bizarrement honte tout à coup. Pourtant, tu ne partais pas. Tu pensais fortement à l’argent. T’approchant de lui, sans même lui demander la permission, tu plongeais ta main dans ses poches pour attraper son portefeuille. Fouillant dedans tu pris une pièce et l’abandonna là. Tu te devais d’aller chercher un charriot. Hors de question de mettre une de tes pièces. Il serait capable de la prendre en partant. Tu voyais le mal partout. Revenant avec le charriot, tu passais à côté de lui sans même t’arrêter. S’il voulait rentrer dedans, il allait devoir courir et sauter dedans. Ou autre. Hors de question que tu le laisses monter dedans en mode, je suis d’accord. JAMAIS. « T’as besoin de quoi ? Juste des biscuits et de la glace thé vert ? » Mais qui mangeait de la glace thé vert ? Encore un truc d’asiatique ça. S’il y a bien des gouts de glace bizarre que t’avait pu voir dans ta vie, c’était bien au Japon.


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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyLun 27 Oct - 17:43


Esclavage
AVEC S. LHOÀ NIRINA MAKINO

« Euh… Lol ? » Pourquoi cette réaction ? Visiblement, elle ne te croyait pas. Bon, fallait dire que toi non plus tu n'y croyais pas trop, mais tu préfèrais passer pour quelqu'un qui se surestime plutôt que pour la personne que tu étais réellement. La seule personne encore vivante à qui tu avais parlé de la façon dont tu te sous-estimait, c'était... le soir de la mort de ta femme, le soir où tu étais tellement déprimé que tu avais fait l'erreur de déballer tout ton passé à la personne qui était le mieux placé pour utiliser tes confessions afin de te faire plonger encore plus. Tu t'en voudrais sûrement toute ta vie. En tous cas, depuis ce jour, tu avais la confirmation de tes pensées. Contrairement à ce que Élisa te disait si souvent, il était indispensable de se forcer à paraître fort, de faire croire à tout le monde qu'on se prenait pour un dieu alors qu'en réalité, on avait l'impression de n'être qu'un pauvre type dont la mort arrangerait tout le monde. Tu continuas alors sur ta lancée après que Lhoà ait parlé, vantant désormais ta grande intelligence qui était en partie un souvenir, en réalité. « L’argent ça motive n’importe qui. » Tu pouffais en entendant sa remarque, dite sur un ton tellement indifférent, et en la voyant hausser les épaules. « Oui, peut-être que tu as raison... pour ma part, si je le voulais, je n'aurais pas besoin de travailler donc je peux pas te comprendre...! » Vas-y, continue sur ta lancée. Après tout, pourquoi s'arrêter si bien parti ? Tu savais très bien que Lhoà avait besoin d'argent, alors la narguer en évoquant les nombreux zéros de ton compte bancaire, c'était tellement facile. Cependant, les meilleures choses dans la vie sont les plus simples, comme on dit. Le plaisir de se retrouver dans un endroit chauffé et à l'abri après être resté sous cette pluie glaciale faisait partie des petits plaisirs de la vie et, avec du recul, ce genre de choses était encore mieux que des plaisirs plus grands mais bien plus rares. Une autre chose que tu trouvas très agréable, enfin, plutôt drôle, ce fut la tête qu'elle tira lorsque tu lui annonças tes projets. Tu comptais retourner dans le caddie comme lorsque tu avais quelques années. Après tout, tu la payais, elle devait t'obéir. Elle s'était engagée à te servir et, qu'elle le veuille ou non, elle avait accepté de faire tes courses, peu importe la situation. Pas en toute connaissance de cause, mais ça, on n'était pas obligé de le préciser, après tout. La pauvre, elle semblait tellement désespérée... mais toi, ça t'amusait, tu étais content, à la fois tu allais l'agacer et tu allais réaliser l'un de tes projets. Car oui, c'était carrément un projet de remonter dans un caddie et te faire pousser, tellement tu avais peu d'amis. Lhoà, elle, n'avait pas le choix si elle voulait voir la couleur de sa paye. Et ça tombait drôlement bien. Sans te laisser le temps de réagir, elle vint se servir dans la poche de ta cape puis dans ton porte-feuille. Elle prit une pièce et revint avec un caddie, mais passa à côté de toi sans s'arrêter. Qu'est-ce que les jeunes d'aujourd'hui étaient mal élevés... on doit obéir à ses aînés. Qui plus est lorsqu'il s'agissait d'un dieu. Et donc s'arrêter pour les laisser monter dans le caddie s'ils l'avaient demandé. Non mais oh. « T’as besoin de quoi ? Juste des biscuits et de la glace thé vert ? » Tu courus un peu afin de la rattraper et te hissas dans le caddie, face à elle. « Voilà, c'est ça. Le reste ça peut encore attendre, c'est juste histoire d'avoir de quoi avoir un goûter ou un dessert. », répondis-tu, avant d'allumer ta PSP. Pas de chance, tu avais oublié de la recharger. Tu relevas la tête et observas Lhoà quelques instants. Elle respirait la joie de vivre, dites-donc ! Pas le moindre doute là-dessus, la situation la ravissait. « Allez, arrête de faire la tête, montre-moi ta joie d'être ici ! », lanças-tu d'un ton joyeux et avec un sourire sarcastique sur les lèvres.

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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyDim 9 Nov - 15:22


BAILEY & LHOA
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« Oui, peut-être que tu as raison... pour ma part, si je le voulais, je n'aurais pas besoin de travailler donc je peux pas te comprendre...! » Connard. Voilà ce que t’avais envie de lui dire. Vraiment. C’est la première chose qui t’étais passé par la tête. Mais bon là aussi, tu ne pouvais pas faire grand-chose. Plus tu allais travailler pour lui et plus tu sentais que t’allais en avoir des situations de ce genre. Tu soupires alors tout en ruminant. « Tsss. Alors pourquoi tu bosses ? » Car tu savais qu’il bossait. Si monsieur pouvait se permettre de ne pas bosser, pourquoi il le faisait ? Tu ne pouvais pas le comprendre à ton tour. Si tu étais riche, tu ne prendrais même pas la peine de te casser le cul à bosser pour avoir de l’argent en plus. Mais ça, c’était ta conception de la vie. Prenant un charriot t’essayais d’aller vite afin que monsieur ne rentre pas dedans, mais bien vite, il se positionna devant toi t’obligeant à t’arrêter pour le voir monter dedans. Voilà. Super. T’étais tellement ravi. Ironie du soir bonsoir. « Voilà, c'est ça. Le reste ça peut encore attendre, c'est juste histoire d'avoir de quoi avoir un goûter ou un dessert. » Ouais, tout ça pour te faire chier en somme. T’avais qu’une envie c’était de lui donner un coup sur la tête ou de courir tout en poussant le charriot puis de le lâcher pour qu’il se prenne un rayon de bouteille. C’est cool les bouteilles quand ça explose. Surtout sur une personne qu’on en envie de voir souffrir. « Allez, arrête de faire la tête, montre-moi ta joie d'être ici ! » T’as envie de lui faire un gentil fuck, avec ton doigt tout mignon, mais tu t’abstiens. Il serait encore capable de te virer, ou de te pénaliser niveau argent. Et ça, non, t’en avais cruellement besoin. Parce que t’as beau tapiner l’argent que tu ramènes il n’est pas pour toi. Il est pour Sota. Comme toujours. Toi t’as de l’argent, quand il daigne t’en donner un peu. Ce qui est très rare. Voilà pourquoi tu cumules des petits jobs sans qu’il ne le sache. Il serait là, aussi capable de te le prendre cet argent. Alors tu souris, ironiquement. Un sourire totalement faux, fourbes, un peu. Dans ce sens-là. Et tu lui fourrages même les cheveux. Ça c’est pour le faire chier. « Voilà, content ? T’es content hein. » Tu dis avant de courir vers le rayon des gâteaux. Il voulait la guerre, et bien à la guerre comme à la guerre. Tu cours, tu zigzagues entre les gens, tu fais tourner le charriot brusquement à chaque fois. Si ça ne le rendait pas malade c’est qu’il n’était pas normal. Puis tout à coup t’as une idée. Tu cours plus vite, vite, très vite et tu fais tourner le charriot avant de poser tes pieds sur les barres au-dessus des roues et le charriot tourne en faisant des ronds dans la grande allée. Yolo. Puis tu l’arrêtes avant de filer dans le rayon. « Tu veux quel gâteau ? » Tu demandes l’air de rien.


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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyMer 19 Nov - 19:27


Esclavage
AVEC S. LHOÀ NIRINA MAKINO

« Tsss. Alors pourquoi tu bosses ? » Ça, c'était une bonne question. Pourquoi travailler avec tous ces zéros sur ton compte bancaire ? Peut-être parce que tu avais grandi avec deux parents qui travaillaient malgré l'argent de ton père et de sa famille. Tu savais désormais que c'était aussi et surtout une couverture à cause de leurs activités de yakuzas, mais vu l'âge auquel tu l'as appris, il était de toutes façons trop tard pour que tu te dises que puisque toi tu étais en dehors de tout ça, tu n'avais pas à travailler pour couvrir des activités pas très légales. Il y avait aussi le fait que ton premier emploi, c'était ton rêve de gosse. Si tu avais été encore policier à l'heure actuelle, tu n'aurais pas eu de mal à répondre à la question de Lhoà, la réponse étant plus que simple : aider les autres étant très important pour toi, il était évident que tu travaillerais. À bien y réfléchir, aussi bizarre cela pouvait paraître... l'explication était la même pour ton métier actuel. La mort était quelque chose qui te fascinait depuis que tu avais failli y passer, et par la même occasion tu pouvais toujours aider les autres. Parfois, tu proposais aux proches des défunts en train de pleurer sur leur tombe de parler, s'ils en avaient besoin. Et quand tu étais de bonne humeur, c'était toujours que tu leur proposais. « Par passion, ma petite Lhoà. Sûrement pas pour avoir encore plus d'argent sur mon compte en tous cas. C'est pas avec ce que je gagne que je deviendrait encore plus riche... on ne gagne pas tant que ce que tout le monde pense, dans le funéraire. » En tous cas, tu ne gagnerai sûrement pas assez pour couvrir, en plus des dépenses quotidiennes, les dépenses pour les jeux vidéos et mangas... mais surtout jeux vidéos. Et les cds aussi. Tu étais l'une des rares personnes à toujours acheter les cds des musiques que tu téléchargeais... et vu le nombre d'albums sur ton portable, cette dépense était très importante. Plus la participation aux frais des courses, aux factures, le salaire de Lhoà... ça faisait une somme assez élevée. En attendant, c'était l'heure de faire les courses, car sinon, pas de goûter. Mais bon, ça allait, tu allais pouvoir tranquillement jouer avec ta psp, dans le caddie, tandis que Lhoà ferait tout. Que demander de plus ? Ah, de la batterie dans la console peut-être. Et une Lhoà plus souriante ? La voilà qui t'obéit et affiche un sourire. Bon, c'était plus que visible qu'elle se forçait mais bon... lorsqu'elle osa poser sa main sur ta tête, dans le but, à coup sûr, de te les emmêler, tu lui attrapas sa main, la leva et l'éloigna le plus possible de toi. « Voilà, content ? T’es content hein. » Tu la regardas d'un air indifférent. « Touche pas à mes cheveux. T'es une fille, tu devrais savoir combien de temps ça prend à lisser le matin. La pluie, plus toi qui t'amuse à les emmêler... » À la fin de la journée, tu allais à nouveau ressembler à un mouton si ça continuait comme ça. Tu jouais avec ton alliance, que tu venais de retirer, lorsque Lhoà se mit à filer à toute allure vers le rayon des biscuits. Elle avait l'air de s'amuser à essayer de te donner le mal des transports... pendant ce temps, tu continuais de jouer avec ton alliance, en dévisageant Lhoà d'un air blasé, bien qu'elle t'amusait. Elle finit par arrêter de jouer avec le caddie en plein milieu de l'allée principale, et partit vers le rayon des gâteaux. « Tu veux quel gâteau ? » Tu regardas rapidement les différentes sortes de biscuits vendues. Tu n'avais jamais mis les pieds dans un supermarché depuis presque vingt ans, c'était assez surprenant de voir la variété disponible. En tous cas, maintenant, tu comprenais mieux pourquoi Billy mettait autant de temps à revenir des courses. Le choix était tellement... impossible. « Je te dirais bien de tout prendre, mais ça risquerait d'être compliqué à ramener. Alors prends-moi des cookies chocolat blanc, des BN et des brownies. » Dommage qu'ils ne vendaient pas de taiyaki... Tu allais continuer de jouer avec ton alliance, n'ayant d'autre occupation, lorsque tu réalisas qu'elle n'était plus dans ta main. Tu levas alors le regard vers Lhoà et l'applaudit doucement. « Bravo, Lhoà. À cause de tes gamineries, j'ai perdu l'alliance avec laquelle je jouais. Tu vas retourner sur tes pas et me la retrouver, sinon, je ne te paye pas. », déclaras-tu. Et tu étais entièrement sérieux. Cette alliance était toujours importante pour toi.

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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyMer 26 Nov - 12:03


BAILEY & LHOA
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« Par passion, ma petite Lhoà. Sûrement pas pour avoir encore plus d'argent sur mon compte en tous cas. C'est pas avec ce que je gagne que je deviendrais encore plus riche... on ne gagne pas tant que ce que tout le monde pense, dans le funéraire. » Surement. Tu n’y connaissais rien dans ce métier alors tu ne pouvais pas trop juger non plus. « Encore heureux. Ça serait bizarre de se faire autant de fric sur le dos des morts. » Enfin… C’est ce que tu pensais mais bon. Tout le monde ne pensait pas forcément comme toi. Tu le savais très bien d’ailleurs. Mais tu avais le droit de dire ce que tu pensais. Voilà. Ebouriffant ses cheveux, tu te mis à filer à toute allure dans les rayons des gâteaux. « Touche pas à mes cheveux. T'es une fille, tu devrais savoir combien de temps ça prend à lisser le matin. La pluie, plus toi qui t'amuse à les emmêler... » « Pourquoi tu te lisses les cheveux ? Tu ressembles à un mouton en vrai ? » Tu pouvais pas t’empêcher de demander. Haha. Bailey en mode mouton, fallait l’avouer, ça te faisais foutrement rire. Et t’avait bien envie de voir ça pour le coup, mais tu ne ferais rien. Il avait l’air de ne pas apprécier. Une autre fois. Quand il ne s’’y attendra pas du tout. « Je te dirais bien de tout prendre, mais ça risquerait d'être compliqué à ramener. Alors prends-moi des cookies chocolat blanc, des BN et des brownies. » Encore heureux qu’il ne te demande pas de tout prendre. Manquerait plus que ça sérieux. Avec toutes les sortes de gâteaux qu’il y avait, impossible de tout mettre dans le chariot, lui y compris d’ailleurs. Ce fainéant. Il avait été élevé comme un prince ou quoi ? Il s’en passait des choses dans ta tête. Tu pourrais passer la journée entière même à l’insulter et le rabaisser, parce que ça égayé ta journée pardi ! Attrapant ce qu’il te demandait, tu repris le chariot en main avant de partir à toute vitesse. Plus vite tu aurais fini, plus vite tu seras au chaud et surtout au sec. « Bravo, Lhoà. À cause de tes gamineries, j'ai perdu l'alliance avec laquelle je jouais. Tu vas retourner sur tes pas et me la retrouver, sinon, je ne te paye pas. » Quelle alliance ? De quoi il parlait ? En plus il parlait d’une alliance ? Quoi ? Il était marié ? Choquée, voilà ce que tu étais. Lui, avoir une nana à ses côtés ? Sérieusement ? Non, pas possible, comment faisait-elle ? Tu te demandais s’il ne se foutait pas de toi. Mais il avait tout de même l’air très sérieux. Soupirant, tu stoppais le chariot avant de lui lancer un regard assez froid. Faisant demi-tour, tu te mis alors à chercher sur le sol. Elle n’avait pas dû aller bien loin de toute façon. Quoi que, une bague ça roule. E penchant, tu fixais le sol, à la recherche d’une bague, marchant alors doucement et surtout évitant de l’écraser. Manquerait plus que ça tiens. Il serait capable de te tuer en plus. Soupirant, tu continuais de chercher avant de la trouver et la ramasser. Plissant le nez, tu retournais vers lui avant de la lui tendre. « Arrête de jouer avec ! T’es dans un lieu public, et deuxio dans un chariot ! T’es complètement à la masse de jouer avec dans un moment pareil. » Oui, parce que forcément, tu avais raison, depuis quand on s’amuse avec son alliance en public ? Trop de risque de la perdre. Sans attendre de réponse de sa part, tu pris le chariot et filait au prochain rayon. T’en avais déjà marre de ces courses. Déjà que t’aimais pas les faire pour toi-même. Alors pour les autres c’était bien pire.


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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptySam 6 Déc - 21:41


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AVEC S. LHOÀ NIRINA MAKINO

« Encore heureux. Ça serait bizarre de se faire autant de fric sur le dos des morts. » Sa remarque était totalement stupide. Certes, elle reflétait la pensée de la globalité des personnes, mais tu n'étais pas d'accord. Tu la regardas en haussant un sourcil. « Les prostituées se font de l'argent sur le dos des pauvres types en manque. », commenças-tu. Tu avais fait exprès de commencer par un exemple ciblant directement Lhoà, afin de bien l'impliquer. Tu continuas : « Les flics et pompiers se font de l'argent avec les problèmes des autres. Mais ce ne sont pas eux les pires. Les psys se font de l'argent grâce aux problèmes de leurs patients. Et en plus, au lieu de t'aider à surmonter l'évènement à cause duquel tu vas les voir, ils te trouvent un trouble de la personnalité alors que tu ne leur as jamais demandé de faire ça. » Non non, tu n'avais strictement rien contre les psys. Bande d'incapables, abrutis complets, personnes inutiles. « Les médecins et toutes les personnes travaillant en hôpital se font du fric sur le dos des malades, ayant parfois une maladie grave, comme par exemple une maladie pulmonaire, et quand leur patient est bon pour le cimetière, ils oublient de prévenir que l'épouse est décédée et donc annoncent la nouvelle à la première personne à prévenir plusieurs heures après la famille. » Depuis, tu essayais toujours de te débrouiller seul quand tu tombais malade. Hors de question d'être une source d'argent pour les médecins. C'était comme ça que tu étais resté deux semaines et demies avec une grosse grippe, que ta mère avait débarqué à New York car elle n'arrivait pas à te joindre depuis une semaine, et qu'elle t'avait trouvé affalé sur le canapé, avec un tome de The Tyrant who Fall in Love bien en vue sur la table basse, à, bien évidemment, un passage à ne pas laisser entre toutes les mains, au milieu d'un tome de Say I Love You et d'un tome de Kilari. Tu avais beau dire, tu adorais les shôjo, mais pas le shôjo comme Switch Girl avant que ça ne tourne niais, non. Le shôjo atrocement niais. Tu disais détester ce genre d'histoires mais tu étais capable de pleurer en lisant Kilari, tu l'avais d'ailleurs fait. Le fond sonore ? Du Debussy. Pour dire à quel point tu étais malade. De la musique classique. Jamais, jamais, jamais. C'était horrible la musique classique. Sauf quand tu es tellement défoncé par les médocs – et non la coke – et malade que tu es incapable de faire quoi que ce soit de cohérent. Akane s'était bien foutue de toi en voyant le Kilari sur la table basse. Mais ce dont tu te souvenais surtout, c'était que tu avais utilisé tes dernières forces pour hurler qu'il était hors de question que tu ailles chez le médecin, que tu refusais de remplir les poches d'un incapable. « Mais malgré ça, y a que dans le funéraire qu'on se fait de l'argent grâce au malheur des autres. », terminas-tu, d'un ton sarcastique. Selon un de tes collègues, il n'y avait rien de plus beau que les remerciements d'une famille satisfaite par la cérémonie funéraire, et tu étais tout à fait d'accord avec lui. En attendant, tu étais arrivé à destination : le rayon des gâteaux. Lhoà arrêterait de chercher comment t'agacer, ça serait parfait. « Pourquoi tu te lisses les cheveux ? Tu ressembles à un mouton en vrai ? » Un mouton ? Quoi ? Non, pas du tout. Quelle drôle d'idée. Bon, maintenant que tu avais parlé sans réfléchir, il allait falloir trouver une autre explication. Car sinon, connaissant Lhoà, elle allait chercher un moyen pour que ton lissage parte complètement. Te renverser un seau d'eau sur la tête ? Ça marchait bien ça. « Réfléchis un peu, tu crois que je me lisserais les cheveux si au naturel ils étaient déjà lisses ? » Fallait juste espérer qu'elle ne tente rien. Tu avais avoué, donc à elle de faire un geste pour te remercier de ton honnêteté. C'était le minimum. Tu réalisas ensuite et soudainement que à force de jouer avec ton alliance, tu l'avais perdue. Mettant cela sur la faute de Lhoà, car elle est allée volontairement à une vitesse excessive vers le rayon des biscuits, tu l'obligeas à retrouver l'objet. Elle te regardas d'un air froid, et c'était bien parce que tu n'avais pas la tête à ça sinon tu aurais fait une remarque sarcastique sur le fait qu'elle ferait mieux d'apprendre à avoir un air froid avant d'essayer d'en afficher un. Elle partit et, assez rapidement, elle revint avec la bague dans la main. Merveilleux. « Arrête de jouer avec ! T’es dans un lieu public, et deuxio dans un chariot ! T’es complètement à la masse de jouer avec dans un moment pareil. » Sitôt tu eus attrapé l'objet, elle se remit en route. Tu vérifias qu'il s'agissait bien de ton alliance et non d'une fausse que Lhoà aurait dans sa poche ou quelque chose comme ça. Élisa Catherine Hollande. C'était bien la tienne. Tu la remis à ton annulaire gauche et posai le regard sur Lhoà. « Merci. » Autant dire que c'était un mot que tu ne disais quasiment jamais sincèrement à Lhoà. « Pour la peine je te paierais le double, aujourd'hui. », ajoutas-tu. Et c'était vrai ce que tu comptais faire. Tu n'ajoutas rien sur le fait que si tu jouais avec ton alliance, c'était parce que tu n'avais rien d'autre à faire, trop content d'avoir retrouvé ton alliance pour râler. Après avoir passé plusieurs rayons, tu te souvins : C'est bon, je n'ai besoin de rien d'autre. On peux aller payer. » Il y aurait bien eu une ou deux bouteilles d'alcool, mais bon... si tu avais envie de boire, tu irais dans un bar et puis c'est tout.

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MessageSujet: Re: B&L ~ Esclavage B&L ~ Esclavage EmptyDim 21 Déc - 12:35


BAILEY & LHOA
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« Les prostituées se font de l'argent sur le dos des pauvres types en manque. » Plissant le nez, tu lui lançais un regard noir pour le coup. Bon ça va. T’avais compris. « Les flics et pompiers se font de l'argent avec les problèmes des autres. Mais ce ne sont pas eux les pires. Les psys se font de l'argent grâce aux problèmes de leurs patients. Et en plus, au lieu de t'aider à surmonter l'évènement à cause duquel tu vas les voir, ils te trouvent un trouble de la personnalité alors que tu ne leur as jamais demandé de faire ça. » Euh… Mais de quoi il parlait là ? T’étais un tout petit peu perdu pour le coup… « Les médecins et toutes les personnes travaillant en hôpital se font du fric sur le dos des malades, ayant parfois une maladie grave, comme par exemple une maladie pulmonaire, et quand leur patient est bon pour le cimetière, ils oublient de prévenir que l'épouse est décédée et donc annoncent la nouvelle à la première personne à prévenir plusieurs heures après la famille. » Il était en train de parler de lui ? C’était ta pensée. Il ne pouvait parler que de lui là non ? T’avais un peu de mal à comprendre tout son flot de paroles, mais t’avais une réelle impression qu’il parlait bien de lui et ça te peinait pour le coup. Etait-ce sa vraie histoire ? Après tout, même si tu en savais long sur lui, tu ne le connaissais pas assez pour le savoir non plus. « Mais malgré ça, y a que dans le funéraire qu'on se fait de l'argent grâce au malheur des autres. » Soupirant, tu te mordis les lèvres, sans trop savoir quoi dire. Dans le fond, il avait raison, mais… Il aurait pu annoncer cela de façon différente. Maintenant tu culpabilisais. Bravo Bailey quoi. Secouant la tête tu avançais un peu plus en poussant le charriot. « Tu as raison. Mais tu as été juste plus malchanceux que les autres, désolée. » Que pouvais-tu dire d’autre ? Tu doutais fortement qu’il se mette à faire la causette sur ses problèmes. Il avait surement parlé sur le coup de la colère, pas dans une quelconque intention de se confier à toi. Du moins, c’était ce que tu ressentais. Alors que t’avançais dans le magasin en faisant la folle, il te stoppa pour te dire qu’il avait perdu son alliance et que c’était ta faute. Comme si s’amusait avec son alliance dans un lieu public était la chose à faire. La retrouvant assez rapidement, tu la lui rendis, avant de le gronder, un peu comme on gronde un enfant. « Merci. Pour la peine je te paierais le double, aujourd'hui. » Wouha ! Vraiment ? T’osais l’espérer ! C’est que t’en avais besoin de cet argent, alors s’il pouvait en effet te payer le double, ça serait juste superbe ! Surtout que ça te ferait bien plus de côté. Même si dans le fond ce n’était pas grand-chose, c’était toujours mieux que rien. Un sourire s’élargissait déjà sur ton visage. « C'est bon, je n'ai besoin de rien d'autre. On peut aller payer. » Fixant le charriot, t’hochais la tête enfin contente de pouvoir partir de là. Ce fut tout de même bien plus rapide que ce que tu ne l’avais imaginé. Tant mieux. « Okai ! Et y’a plutôt intérêt pour le paiement. Maintenant que c’est dit, impossible de revenir en arrière. » Tu préférais prendre tes précautions. Sait-on jamais. Filant à la caisse, tu mis le tout sur le tapis roulant avant de passer le charriot, la caissière vous regardant comme si vous étiez fou. Haussant les épaules tu remis les articles dans le charriot avant de fouiller sans aucune gêne, les poches de Bailey. Lui prenant son portefeuille, tu payas avant de le lui rendre. Arrivant à l’entrée du magasin, tu te stoppas avant de le fixer. « Allez, faut descendre. On ne va pas voler le charriot tout de même. » Manquerait plus que ça tiens.


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B&L ~ Esclavage

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