It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Livia & Ava ❝ A lady with a gun ❞

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MessageSujet: Livia & Ava ❝ A lady with a gun ❞ Livia & Ava ❝ A lady with a gun ❞ EmptyDim 9 Nov - 21:18


i wanna be a cowboy baby
Livia & Ava
Thanksgiving. Fête familiale par excellence, jour de célébration, de liesse, de grâces. Bref une journée à passer en famille avec les siens. Sauf lorsque l’on venait de rejoindre une brigade prestigieuse, qui ne s’arrêtait jamais, avec un coéquipier exigeant qui attendait que vous fassiez vos preuves. Et qui ne prenait pas de congés pour rentrer dans sa famille, vous coinçant de ce fait à New York. Si encore il n’y avait que cela. Elle aurait pu supporter de rester à New York pour les actions de grâces. Non le pire étant qu’elle se trouvait, la veille de Thanksgiving, avec le dit partenaire, une charlotte en plastique sur la tête, un tablier plein de gras ceint autour des hanches, pour « créer des liens et faire acte de charité » pour le citer, ah oui j’oubliais qu’il avait également lancé « ça te changera, princesse ». Sale con. C’était le message inscrit en lettres lumineuses dans ses yeux et qui pourtant n’avait pas franchi ses lèvres. Après tout c’était de Warren que dépendait son éventuelle implication dans des missions d’infiltrations ou de « gros bonnets » pour le moment elle n’était que la « bleue » on lui confiait des missions sans grands risques ou des règlements de compte sur lesquels enquêter. On la testait. Warren la testait. Et si elle devait se ridiculiser avec cette toque en papier sur la tête et ce tablier dégueu elle le ferait et avec le sourire. Elle servait les sans-abris sans rechigner, même si ses mâchoires commençaient à lui faire mal et que l’attitude de son partenaire l’agaçait de plus en plus. La louche pleine de sauce qu’elle tenait à la fin du service la démangeait franchement tandis qu’elle jetait un regard assassin à son coéquipier qui prenait des photos d’elle pour les poster sur le fil « Pinterest » privé de leur équipe. Elle fit mine de reposer la louche avant d’envoyer violement son contenu sur la tête de son collègue noyant par la même son téléphone dans la sauce aux airelles. L’air hébété de son coéquipier valait toutes les humiliations du monde dans un tablier de cuisinière avec une charlotte sur la tête. Otant tablier et bonnet en papier elle s’approcha de lui pour récupérer du bout de l’index un peu de sauce sur sa joue, qu’elle porta ensuite à ses lèvres. « C’est bien meilleur ainsi... » commenta-t-elle en léchant la sauce sur son doigt. « Bonne soirée Warren. »

La veille de Thanksgiving, elle aurait pu décider de trouver une épicerie ouverte pour acheter de quoi préparer un petit festin le lendemain, enfin plutôt trouver des surgelés adaptés à l’occasion mais franchement, après avoir passé la soirée debout... Elle n’aspirait qu’à une chose. Un verre. Et elle n’avait pas franchement envie de trouver un taxi pour aller boire une bonne bière dans un bar branchouille de Tribeca, ce qu’il lui fallait s’était retrouver l’ambiance des bars dans lesquels elle traînait lorsqu’elle étudiait le droit. Et Harlem, quartier dans lequel l’avait traîné Warren pour la « bonne cause » était l’endroit idéal pour ça. Elle aurait bien assez le temps de trouver un taxi plus tard. Elle poussa la porte d’un bar typique de l’écosse « The Little Glasgow » l’ambiance était festive, chaleureuse. Exactement ce qu’il lui fallait pour oublier qu’elle passait ses premières fêtes loin de sa famille exubérante, envahissante mais aimante. Elle avait l’air fine avec ses talons aiguilles, sa robe de soirée dans cette soupe populaire, imbécile d’américain. Oui elle était américaine, ça n’empêchait qu’elle avait du sang français imaginaire dans ses veines d’après sa mère, elle pouvait donc râler quand ça la chantait sur ses yankees débiles. Avant de se rappeler que sa mère avait sans doute inventé de toute pièce son affiliation à la France. N’empêche que son entrée fit son petit effet. Elle s’installa au bar. Commandant un whiskey sec et une bière. « J’peux voir vo’te ID mademoiselle ? » sérieux, il en avait déjà vu des nanas qui se baladaient en robe de grand couturier dans ce quartier ? Des nanas mineures ? Elle ouvrit sa petite pochette et repêcha dans son sac sa plaque et son permis de conduire. « Pour vous excuser de m’avoir pris pour une prépubère, vous pourriez m’offrir un torchon avec de la glace. Ses chaussures font un cul sublime, mais un mal de chien. » Marmonna-t-elle en enlevant ses chaussures qui lui matraquaient la plante des pieds depuis des heures. Elle allait tuer Warren c’était certain. Lui faire croire qu’il l’invitait à une fête de charité. Sale con. Son whiskey et sa bière se matérialisèrent devant elle sur l’instant. Ainsi qu’un torchon remplit de glace. « Ok, le jour où vous avez des PV à faire sauter ou qu’on vous arrête pour meurtre, appelez-moi, je vous en dois une. » Toujours dans la nuance et la subtilité la petite. Toujours. « J’ai eu pitié de votre cul sublime. » Elle rit, parce qu’il était rare qu’on réponde franchement à son insolence mordante et à son franc parlé détonant avec son style vestimentaire. « Je bois à l’écosse. Et à la soupe populaire qui fait mal au c... aux pieds. » Annonça-t-elle en buvant lentement une gorgée de whiskey. Son père avait beau être amateur, elle ne s’habituerait jamais à la brûlure de l’alcool dans sa gorge mais savourait la chaleur dans son estomac. « Vous connaissez un taxi qui roule ce soir, jusqu’à Tribeca ? » Le barman haussa un sourcil surprit. « J’ai un coéquipier qui pense drôle de faire tomber la princesse flic de son trône. Humour de New Yorkais je suppose. Il a du bol que je n’aime pas me ramener mes origines juives à tout bout de champ, quoi que là je joue bien les opprimées pour l’emmerder un peu... Alors, un taxi ? » Demanda-t-elle en terminant son premier verre. « Vous n’appréciez pas la compagnie ? » Elle rit, un rire de gorge, féminin, qu’elle n’avait pas utilisé depuis un moment à New York. « Oh si, la vue est sympa ici ... Mais j’ai un frère envahissant et armé qui m’attends surement à la maison alors ... Ce taxi ? »

Le taxi n’avait pas pu aller plus loin que Midtown. La parade se préparait. Bloquant la circulation sur plusieurs blocks. Talons remis aux pieds elle arpentait donc les rues qui la séparait de son appartement de grand standing. La foule était nombreuse dans certaines rues, inexistante dans d’autres. Elle soupira en s’arrêtant à l’entrée d’une ruelle, ôtant la bride d’une de ses chaussures pour se masser le talon. Si elle ne s’était pas arrêtée pour masser son pied endolori elle n’aurait sans doute pas prêtée attention à la petite scène se déroulant dans la ruelle. Aux ombres au fond de l’allée et à la voix d’une jeune femme, parlant rapidement en ... espagnol ? Portugais ? Sa voix semblait paniquée. Par contre elle comprenait très bien ce que lui demandait les deux hommes qui la « travaillait au corps ». Maudissant par avance ce qui allait se produire elle s’avança dans la ruelle, s’enfonçant dans l’ombre. « Messieurs, je peux vous aider ? Vous indiquez surement à la jeune demoiselle le moyen le plus sûr de se débarrasser de deux lourdauds comme vous, je vais prendre le relai .... Maintenant. »
electric bird.
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