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Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon.

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MessageSujet: Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. EmptyDim 8 Mar - 18:54


Il faut bien que ça arrive, même si je ne l'avais pas vu venir du tout. Déjà, j'étais agacé d'être revenu aux États-Unis après mes vacances en Europe – je précise, uniquement la partie en « tête-à-tête » avec Nathanaël – ensuite j'avais appris que son stage allait finir d'ici peu et qu'il devrait être expédié je-ne-sais-où dans le monde, puis il m'a avoué – enfin, je l'ai obligé quoi – que la meilleure amie de ma fiancée était venue lui parler et là, là je venais de me faire mal de la façon la plus conne au monde. Et mon putain de mariage approchait à grand pas ! BORDEL. Donc, après un réveil fastidieux en compagnie d'Aliénor, j'avais voulu descendre les escaliers de chez mes parents. Comme tous les jours quoi. Sauf que, cette première marche de merde avait décidé de bouger au dernier moment et du coup, je m'étais mangé toutes les marches. Ma fierté en a pris un coup et j'avais atrocement mal. Heureusement, ma très chère fiancée n'avait pas été réveillée et ma mère était absente. C'était mon père qui m'avait amené à l'hôpital alors que je serrais les dents pour ne pas hurler de douleur. Autant dire que cette journée était tout bonnement horrible et que j'avais hâte d'être à demain. Avec ma chance légendaire, un truc pire allait bientôt arriver. Je priais que ce ne soit pas vis-à-vis de mon amant, sinon j'allais faire un meurtre dans la seconde.

Arrivé devant le bâtiment, je refusais clairement l'aide de mon père pour y entrer. Ok, je venais de l'insulter pour qu'il me foute la paix et ça marchait. J'allais le payer cher mais je n'en avais rien à foutre. Je voulais juste être seul. Accueillis comme une merde à l'accueil, j'étais vraiment à deux doigts de m'en prendre à tout le monde. J'attendais -im-patiemment sur ma chaise alors que c'était ENFIN à mon tour. La douleur me lançait et je ne savais même pas comment j'arrivais jusqu'à la salle prévue pour moi. M'asseyant sur le divan, je me retrouvais seul. Je prenais vraiment sur moi pour ne pas hurler que j'avais mal et que j'avais besoin d'un médecin au plus vite. La porte s'ouvrait enfin et.. « Manquais plus que ça » grinçais-je en voyant Dolce, la meilleure amie de ma fiancée entrer dans la pièce. « T'as fait exprès ou bien ? » raillais-je en sentant une pic de douleur me prendre dans l'épaule. Déjà qu'en temps habituel, je n'étais pas très sympathique avec elle, mais alors là, elle allait déguster. Surtout qu'en sachant qu'elle était venue discuter avec Nathanaël, elle allait prendre cher. Je n'allais pas la louper et autant dire qu'elle avait intérêt à être efficace pour faire calmer ma douleur autant qu'essayer d'avoir un brin de répondant. Sinon j'allais la démonter du début à la fin sans une once de pitié.
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MessageSujet: Re: Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. EmptyDim 8 Mar - 22:12



ETHAN & DOLCE
❝ Quand une journée
commence à être pourrie,
elle continue de la même façon. ❞

Je détestais lorsque je devais aller en trauma. Sérieusement. Soit les cas étaient inintéressants au possible, soit ils mourraient avant même de pouvoir atteindre la salle de chirurgie. C’était toujours comme ça. Mais bon, il fallait bien faire quelques gardes. Ce n’était pas comme si j’avais réellement le choix. Mais vivement que je ne sois plus résidente et que je devienne titulaire. Il me restait un peu moins de trois ans. Trois ans, et j’aurais déjà choisi ma spécialité. Je ne savais pas encore laquelle j’allais prendre. J’hésitais toujours. J’avais encore un peu de temps devant moi, avant de passer mon dernier examen, qui déciderait si, oui ou non, je serais véritablement chirurgienne un jour. Mais oui, entre la chirurgie pédiatrique, la neurochirugie ou la cardiochirurgie, mon cœur balançait. Il penchait un peu plus vers la chirurgie pédiatrique, je devais bien l’avouer. Mais avec ce qu’il s’était passé entre le docteur Fitzgerald et moi … Disons-le franchement, j’avais tendance à l’éviter le plus possible. Et si je n’avais pas tant aimé cette spécialité, autant dire que je l’aurais abandonnée à l’instant même où il avait quitté cette salle de repos. Mais pour l’heure, place à la trauma. Depuis que j’avais mis les pieds aux urgences, trois patients étaient déjà morts, un autre était en chirurgie mais un autre résident avait été plus rapide que moi et me l’avait piqué, et les cinq derniers n’avaient rien, ou presque. Bref, je devais me transformer en médecin généraliste diagnostiquant les rhumes, maintenant. Clairement, ce n’était pas mon métier.

Je lâchais un long soupir alors que l’on me parlait à présent d’une chute dans les escaliers et d’un probable membre cassé. Sérieusement ? J’étais chirurgienne ! Je soufflais longuement, avant de rejoindre mon patient. Sans lever la tête, j’attrapais son dossier et commençais à le lire. Ethan Moore … Je fronçais les sourcils, avant de lever la tête. Oh, Ethan. Je forçais un petit sourire, avant de m’assoir à sur le tabouret à côté de lui. « Manquais plus que ça » grommela-t-il. Bon, au moins, il était de la même humeur que moi. J’aimais bien Ethan, hein. Enfin, à l’exception du fait qu’il s’était moqué de moi pendant des années, lorsque nous étions à l’école ensemble, n’hésitant pas à m’appeler le monstre … J’avais réussi à lui pardonner lorsque j’avais commencé à sortir avec Joshua et à me rapprocher d’Aliénor. « T'as fait exprès ou bien ? »  reprit-il, me faisant lâcher un petit rire – pas le moins du monde importunée par le ton qu’il prenait. « Oui … Parce que je rêve de passer mon temps aux urgences à m’occuper de rhumes, de grippes et de membres cassés. » lâchais-je, réellement amusée qu’il puisse croire ça. « Donc, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » lui demandais-je dans un soupir. « Où est-ce que tu as mal ? »  Une partie de moi espérait qu’il ait besoin de chirurgie, il fallait bien l’avouer. Mais l’autre culpabilisa immédiatement, comme à chaque fois que cela m’arrivait.

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MessageSujet: Re: Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. EmptySam 21 Mar - 19:39


Cette journée était vraiment des plus désagréables. Le simple fait de me manger dans les escaliers avait annoncé la couleur pour le reste. Je n'étais pas d'une humeur très calme et sympathique en ce moment, alors cela ne faisait qu'augmenter mon agacement. Après ces vacances, je me sentais.. Changé. Il fallait bien l'avouer, après tout. J'essayais de ne rien montrer, en particulier à Aliénor, mais.. Putain, elle me tapait de plus en plus sur les nerfs. Je venais à ne plus du tout la supporter alors que cela faisait environ dix ans que j'y arrivais. Je ne pensais pas que j'en arriverais au point de vouloir la jeter de ma vie. Malheureusement pour moi, ce n'était plus possible. Retourner ma veste en la larguant à quelques mois du mariage, je pense que mes parents m'assassineraient sur place. Et les siens aussi ainsi qu'elle, histoire de me donner le coup de grâce. Il n'y en aurait qu'un heureux dans l'affaire : Nathanaël. Enfin, non. Moi aussi. Soit, je ne devais même pas y penser car cela n'arriverait pas. J'avais fait assez de faux espoirs à mon amant – plus jeune et lors de la nouvelle année – pour ne pas en rajouter encore. Il était éperdument amoureux de moi, pas besoin d'en faire plus. La douleur me coupait dans mes pensées au moment où je vis Dolce rentrer dans la pièce. Vraiment, j'aurais préféré même tomber sur un stagiaire plutôt qu'elle. Je ne saurais dire pourquoi, mais je ne l'avais jamais aimé. Adolescent, je n'avais pas été tendre avec elle et je ne regrette pas. Sincèrement, je la trouvais étrange. Elle était toujours gentille, même quand je lui envoyais le pire à sa tronche. Le pire était arrivé quand elle avait commencé à sympathiser avec Aliénor, pour finir en temps que meilleures amies. Résultat, je devais la voir plus souvent que je ne voudrais. Autant dire que je savais qu'elle était en tête de liste pour le mariage du côté d'Aliénor. Comme Nathanaël l'était de mon côté.

Son ton amusé m'énervait grandement. Elle pensait que j'allais rire ou bien ? J'avais mal et putain, ça commençait à me saouler d'être dans ce putain d'hôpital de merde ! Alors je lui offrais un sourire hypocrite, me retenant – parce que j'ai MAL – de lui dire un truc encore plus horrible ou carrément de lui en mettre une. Soufflant sans me retenir d'être un tout petit peu silencieux, je la regardais, blasé. « Sérieux ? J'l'ai dit à l'accueil, elles sont incompétentes les autres connes ou bien ? » Oui, pour une question de fierté, répéter ce qu'il m'est arrivé me gave carrément. Essayant de prendre sur moi, je soupirais longuement, tout en sachant très bien qu'il fallait que je le dise encore une fois. Tous des incapables, c'est grave. « Je suis tombé dans l'escalier chez mes parents. J'ai mal à l'épaule » lui dis-je, agacé en regardant ailleurs avant de braquer mon regard sur elle. « Rigole ou répète le à qui que ce soit, je te démonte » C'est sous le coup de la douleur. De toute façon, si je touchais à Dolce, Aliénor me tomberait dessus. Tout comme si Aliénor touchait à Nathanaël, elle aurait le droit à ma pire fureur de tous les temps. Certes, la relation entre ma fiancée et la femme en face de moi n'est pas la même qu'avec mon voisin, mais bon. On s'en fout, ça revient quand même au même. C'est les personnes dont on est le plus proches et ça, ça n'a pas de prix.
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MessageSujet: Re: Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. EmptyDim 29 Mar - 22:06



ETHAN & DOLCE
❝ Quand une journée
commence à être pourrie,
elle continue de la même façon. ❞

Cette journée ne semblait pas vouloir s’en finir. J’enchainais les patients, les uns après les autres, et tous étaient plus ennuyeux que le précédent. Rhume. Grippe. Gastro. Jambe cassée. Est-ce qu’ils ne pouvaient pas aller voir un médecin, plutôt que d’aller aux urgences ? Croyaient-ils réellement qu’un nez qui coule était une urgence ? Okay, avec les séries médicales diffusées à la télévision, les patients s’inquiétaient de plus en plus, jusqu’à en devenir hypocondriaques. Mais pourquoi, dans ce cas-là, nous, les chirurgiens, devions nous en occuper ? Pourquoi devions-nous faire des heures dans ce service qui, clairement, ne servait à rien lorsqu’il n’y avait pas de carambolages ou de tempêtes ? Oui, je ne le comprendrais jamais, c’était certain. Mais je n’avais pas vraiment le choix. Et puis, au moins, cela m’évitait de penser au docteur Fitzgerald et à ce qu’il s’était passé entre nous dans cette salle de repos. Je revoyais la scène défiler devant mes yeux, comme à chaque fois que j’y pensais. Et rapidement, j’en fus de nouveau troublée. A croire que je ne croyais moi-même pas à ce que j’avais bien pu faire. Mais alors qu’une infirmière me donnait un dossier et m’indiquait une salle. Ils ne semblaient réellement pas savoir quel était mon métier, ici. Pourvu, qu’au moins, il y ait une possibilité de chirurgie dans cette affaire. Je regardais le nom et souris vaguement en voyant celui du fiancé de ma meilleure amie. Pas que je l’appréciais plus que de raison, mais c’était toujours mieux que rien, et je pourrais parler du mariage si je n’avais rien d’autre qui me passait par la tête.

Je m’amusais alors qu’il me demandait si je l’avais fait exprès. Sérieusement ? Croyait-il vraiment que je me faisais une joie de m’occuper de sa personne alors que je pourrais être en train de sauver une vie, à l’instant-même ? « Sérieux ? J'l'ai dit à l'accueil, elles sont incompétentes les autres connes ou bien ? » s’agaça-t-il lorsque je lui demandais ce qu’il s’était passé. « J’enchaîne les patients depuis ce matin,  j’ai pas vraiment le temps de parler avec les infirmières. »  soufflais-je, avant de hausser une épaule. « Je suis tombé dans l'escalier chez mes parents. J'ai mal à l'épaule. »  Je regardais rapidement son épaule, avant de poser mes yeux sur son dossier et de froncer des sourcils. On ne lui avait même pas fait passer un radio ? Sérieusement ? Je lâchais un soupir las, avant d’enfiler une paire de gants pour commencer à l’ausculter. « Rigole ou répète le à qui que ce soit, je te démonte. »  J’écarquillais des yeux, avant de lâcher un petit rire. « De nous deux, c’est pas vraiment moi qui avais l’habitude de me moquer de toi. »  Oh, ce n’était pas un reproche, mais simplement l’énoncé d’un fait. Il avait passé une bonne partie de notre adolescence à se moquer de moi, de ma mémoire, à me traiter de monstre et d’autres noms tout autant sympathiques. Je grimaçais alors que je touchais son épaule douloureuse. « Je crois qu’elle est simplement fêlée. Mais il faudrait que tu passes une radio pour qu’on en soit sûrs. » reprenais-je dans un sourire que je voulais rassurant. Il n’avait probablement rien de bien méchant, de toute façon.

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MessageSujet: Re: Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. Dolce # Quand une journée commence à être pourrie, elle continue de la même façon. EmptyLun 13 Avr - 16:08


Il faudrait vraiment que je me calme, mais avec cette douleur violente à l'épaule, c'était juste impossible. En plus, être avec la meilleure amie de ma fiancée qui me prend la tête depuis quelques mois n'est pas le scénario que j'aurais apprécié pour ce jour. Apparemment, les infirmières de l'accueil n'étaient pas capable de parler avec celle qui doit s'occuper de moi. C'est dingue. Je priais pour ne jamais revenir à l'hôpital. En supposant que la prochaine fois serait quand Aliénor serait enceinte me donnait des sueurs froides. Je crois que j'y retournerais avant, finalement, pour x ou y raisons. Soupirant grandement, je préférais me taire au lieu de lui sortir encore une vacherie. Il faut dire qu'elle avait le don pour ne pas s'énerver, alors que j'avais toujours été le pire des connards avec elle. Pas physiquement, mais verbalement, je lui avais toujours mis plein la gueule. Si j'étais fier ? Pas vraiment. Aujourd'hui était tout de même une exception, c'était le tiraillement à l'épaule qui me rendait aussi froid. Sinon.. Je l'ignorais, tout simplement. Aliénor n'avait jamais réussi à me faire l'aimer et ça ne changerait pas de mon côté. Mon dossier n'avait pas l'air de lui plaire, mais j'attendais juste qu'elle dise un truc. Comme ça n'avait pas l'air d'être le cas, je lui avais fait comprendre que si elle parlait de cette situation à qui que ce soit, elle aurait à faire à moi. J'étais complètement sérieux. La surprise dans ses yeux ne me faisait ni chaud ni froid. Ce fut son rire qui m'agaçait et la suite n'arrangeait rien. Il est certain qu'elle est muette comme une tombe pour ce genre de choses, je suppose. Il n'empêche qu'il vaut prévenir que guérir. Le fait qu'il n'y ait aucun reproche dans sa voix m'agaçait. Normalement, une fille, c'est rancunière alors.. Pourquoi pas elle ?!

Son effleurement sur mon épaule me fit serre les dents. Putain, ça faisait un mal de chien et je me retenais de toutes mes forces pour ne pas crier de douleur. Son « simplement fêlé » aurait pu me faire rire, mais ma souffrance surpassait tout. Son sourire me calmait légèrement. « J'aimerais juste ne pas passer la journée dans cet endroit » lui dis-je, posément. En clair, plus vite je passais la radio, mieux je me porterais. Me relevant doucement, me tenir sur mes deux bras fut une terrible erreur. « Putain ! » hurlais-je. J'allais devenir dingue avec tout ça. « Tu peux dire à Aliénor que je vais bien ? » demandais-je brusquement. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pour rien au monde qu'elle foute ses pieds ici pour me dire que ça irait, que ce n'est rien ou ce genre de conneries féminines. Sortant mon portable, j'attendais que ma charmante infirmière me trouve une place pour faire une radio tout en envoyant un sms à Nathanaël afin de lui dire que l'on ne se verrait pas comme convenu. S'il arrivait là et que ma fiancée n'était pas là, je sentais que Dolce pourrait trop poser de questions énervantes. Maintenant que je tentais de ne pas trop m'en prendre à elle, autant ne pas lui donner de raisons de me faire chier. « Après le stage « simplement fêlé » c'est le « totalement cassé » ? » demandais-je à tout hasard. Autant être au courant si j'avais une « chance » d'être opérée. Auquel cas, je sentais que les prochains jours devraient trèès long. Mon adorable petite amie pourrait me bassiner H24 de notre mariage et je serais obligé de l'écouter, en convalescence. Ok, je prie pour que cela n'arrive vraiment, mais vraiment pas !
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