It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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little girls became womens - fee ♥

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MessageSujet: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyDim 30 Aoû - 22:29

      little girls became womens - fee ♥ 148hoxx

      little girls became womens - fee ♥ 2yl61dv

        « we were kids and now look at you ! »
        RETROUVAILLES ENSOLEILLÉES, FELICITY & WHISKEY.



    « bip bip — ce matin, un magnifique soleil sur tout New York vous attend, et on se réveille tranquillement avec une douce mélodie, California ... »

    Whiskey sourit en entrant dans sa chambre. Elle était toujours pile à l'heure — elle avait pour habitude de se lever à six heures quarante-deux à chaque jour de cours, et prenait le temps de se doucher et de prendre un rapide petit-déjeuner avant de retourner s'habiller dans sa chambre à l'instant même où sept heures sonnaient. Le pire, c'est qu'elle avait beau adorer les musiques que cette radio passait, la voix du présentateur ne lui revenait vraiment, vraiment pas. Elle était rauque et enjôleuse, elle aurait détestée être vraiment réveillée par un mec qui parlait comme ça. Elle préférait de loin l'enthousiasme. D'ailleurs, ce matin, elle en était remplie, et c'est avec un sourire satisfait qu'elle admira le soleil levant se refléter sur l'eau lisse de la côte. Finalement, elle se dirigea vers son placard — plutôt une immense buanderie où robes du soir et short déchiré se côtoyaient. Tout était néanmoins parfaitement bien rangé. Whiskey était une jeune fille soigneuse et perfectionniste qui ne supportait pas que quelque chose dépasse, et elle le prouvait à chaque occasion. Écoutant l'insupportable voix lui annoncer qu'il ferait chaud aujourd'hui, au moment même où elle le pensait — vraiment trop perfectionniste — , elle se décida pour le short en jean susdit, un tee-shirt blanc cintré inspiré du fameux « Karl Who ? » et des bottes de cowboy marron clair aux talons en bois de huit centimètres — elle savait parfaitement que ça agaçait tout le monde lorsque le bruit de ces bottes raisonnaient dans les couloirs de Columbia, mais elle aimait tellement ces bottes qu'elle songeait à inscrire dans les notes de son iPhone de se faire enterrer avec ces dernières si un accident survenait. Ses copines étaient de vraies fouineuses, de toute façon, elles la trouveraient bien. Whiskey secoua la tête, sourit de son idiotie et enfila de fines soquettes, puis ses bottes. Un passage très rapide dans la salle de bain suffit à la maquiller légèrement et à la coiffer, puis elle fourra son iPhone, son iPod — Apple quand tu nous tiens —, ses cours du jours, ses clefs, vérifia qu'elle possédait toujours ses bombes lacrymo, son désinfectant, son gloss, ses mouchoirs, et sortit finalement de chez elle en verrouillant — et en vérifiant deux fois — la porte.

    Un taxi la conduisit rapidement jusqu'à Columbia, où elle entra fièrement. Elle devait absolument parler à Hector D., comme elle l'appelait. Même après cinq ans et demi à le cotoyer, Whiskey admirait toujours autant le professeur Davidson, qui lui avait permis d'entreprendre des études d'astrophysique, comme elle le rêvait depuis sa plus tendre enfance — ou du moins depuis le jour où elle avait appris qu'il existait une quelconque astrophysique —. Bien que sa grand-mère ai toujours voulu qu'elle fasse des études de droit pour reprendre le flambeau de son grand-père, ce dernier lui avait permis de fuir à New York pour vivre sa propre vie et « devenir quelqu'un », comme il l'avait si bien dit. D'ailleurs, si elle en croyait le message que lui avait laissé prof D. à six heures cinquante-trois — il connaissait ses habitudes, depuis le temps —, elle était en passe de devenir quelqu'un dans un avenir de plus en plus certain. (...) Lorsqu'elle sortit du bureau de Davidson, la jeune fille sautillait carrément. Elle venait de passer cinq heures dans le bureau de Hector, et ça avait été fantastique. Il lui avait d'abord annoncé qu'elle avait été retenue en tant qu'assistante du professeur de structure et évolution stellaire pour les élèves en rattrapage de cinquième année, ce qui était tout de même l'une des matières les moins importantes du programme, mais quand même ! Elle avait adoré ses cours, et le professeur qu'elle secondait et qui n'était d'ailleurs que remplaçant était ce même bon vieux prof D. L'extase, donc. Ensuite, ils avaient commencé à mettre au point leur premier cours, qui avait rapidement dérivé en gros « on se fait des films de malade sur le fait que des agents du gouvernement en vêtements de combat entrent au milieu du cours pour nous demander de l'aide pour sauver la planète, qu'ils nous emmènent à Washington en hélicoptère avant de filer au Népal pour arrêter un astéroïde à distance ». C'était inenvisageable, mais elle avait tellement ri qu'elle en sentait encore de légères crampes aux joues. Ils avaient finalement commandé chinois et avaient dégusté leurs mets en débattant de la taille de l'astéroïde susdit.

    C'était finalement à Morningside Park que Whiskey s'était dirigée. Une promenade ne pourrait lui faire que le plus grand bien après toutes ces émotions. Car oui, la jeune fille était particulièrement émotive, et ça se voyait. Le parc était grand, et la chaleur en ce début d'après-midi était presque pesante, mais restait terriblement agréable. Un léger vent faisait parfois bouger les feuilles des nombreux arbres qui bordaient les escaliers et les bancs du parc. Whiskey marcha pendant environ trente minutes, le sourire au lèvres, le regard déviant d'une personne à l'autre. Lorsque ses yeux croisaient ceux de celui qu'elle regardait, son sourire était la plupart du temps communicatif, et ça la rendait plus heureuse encore. Elle en sentait presque son coeur se gonfler — eh oui, ça faisait mal parfois, d'être tout le temps et trop heureuse. Son regard s'accrocha à la chevelure flamboyante d'une jeune fille qui passait devant elle, en direction opposée à celle qu'elle prenait. Un instant, elle se serait presque sentie de retour six ans en arrière, à l'un de ces nombreux galas qu'organisaient ses grands-parents, en compagnie de celle qui faisait partie de chacun de ses souvenirs liés à ce genre de festivités : Felicity Doyle. A cette époque, elle n'était pas encore mariée, puis divorcée, et elle ne s'était pas encore enfuie... Le regard de Whiskey descendit sur le visage de l'inconnue rousse, et son sourire s'effaça aussitôt. C'était elle. Comment étais-ce possible ? Elle ?! VRAIMENT, C'ÉTAIT ELLE ! La jeune fille marchait droit devant, le regard fixé sur les marches qu'elle descendait, sûrement pour ne pas trébucher sur ces petites taquines pleines de trous et de mousse glissante même en temps de sécheresse, et ne semblait pas remarquer Whiskey. La jeune fille — impulsive et excitée — réagit donc immédiatement.

    « Fee ? Oh mon dieu, Felicity, c'est bien toi ?! Oh mon dieu c'est toi ! C'est toi ! OH - MON - DIEU ! »

    Whiskey s'était remise à sautiller dans tous les sens, et elle attendait impatiemment que Felicity la reconnaisse. Le fait que ce ne soit pas le cas semblait mineur dans l'esprit de la scientifique qui n'avait pas changé tant que ça physiquement — à part les vêtements, bien sûr, ce genre d'accoutrement n'aurait jamais été accepté par les Anciens — en cinq ans et demi, depuis son départ, bien que ça ne fasse bien que six ans qu'elle ne se fussent parlées, les derniers mois de Whiskey s'étant déroulés entre la maison familiale de son mari et les passages express et terriblement tendus dans sa propre demeure. Un sourire encourageant naquit sur les lèvres de la jeune française de naissance alors que ses yeux s'illuminaient. Elle avait retrouvé Felicity à New York ! N'était-t-elle pas en train de rêver ? D'abord, Davidson et ensuite Fee !


Dernière édition par Whiskey Hogan le Dim 13 Sep - 16:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyLun 31 Aoû - 3:26

little girls became womens - fee ♥ 28lgizqEley Kishimoto - Sundress, Cutout Shoe Bootie,
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    Il était 8 h 30, Felicity avait déjà appuyé sur 'snooze', 3 fois, se promettant vaguement qu'à la prochaine sonnerie, elle sortirait du lit. Son lit moelleux, doux, frais, se levé relevait du sacrifice... Allez... Elle allait sortir du lit à la prochaine sonnerie.
    Quand Fee ouvrit les yeux une fois pour tout, il était 9 h 20. Non... Il ne pouvait être 9 h 20... Elle devait être à Barney's à 10 heures pile.
    Fee sauta du lit et courra dans la salle de bain, comme si elle venait de recevoir une décharge électrique, breff, entre le lit et la douche, son orteil rencontra des meubles, des murs, des objets pas tout à fait identifiés, mais elle arriva vivante dans la salle de bain.

    Elle revient dans sa chambre, après la plus rapide douche de l'histoire, son cadran indiquait maintenant ; 9 h 33.
    9 h 33... Okay... OK. Elle mettait 10 minutes précises en taxis pour se rendre chez Barney's, trouvé un taxi, à cette heure, un jour de semaine, ne devra pas être un problème.
    Il lui restait donc 12 minutes pour s'habiller.

    ...


    D'accord, c'était officiellement peine perdue. Elle allait arriver en retard... Tant pis, de toute façon, sa première cliente n'arrivait pas avant 10 h 30.
    Elle alluma la télévision et se dirigea vers son walk-in, ses cheveux encore affreusement mouillés laissaient des flaques un peu partout sur le plancher.
    La miss météo du jour, annonça, sans surprise, une journée chaude, humide, typique de l'été new-yorkais.
    Elle fouilla parmi ses robes, neuves, vieilles, déjà portées ou non... Elle devait l'admettre, elle avait l'embarras du choix. Le fait qu'elle devait se rendre au travail, ne changeait pas grand-chose, elle avait toujours eu un style un peu plus habillé que la moyenne, ses plus proches amis, sa mère, pouvait compté les jours où ils l'avaient vue en pantalon sur le bout des doigts, avec elle, c'était robe par dessus robe, elle portait toujours des collants sous ses jupes, peut importe la température, même sa grand-mère n'aurait rien à lui reprocher côté vestimentaire et dieux sait que sa grand-mère trouvait toujours quelque chose à dire.
    Breff, une robe. Elle choisit une robe d'été, légère, beaucoup de rose, un peu de noir, un peu de blanc, un léger jaune. Elle trouva une boite de soulier qu'elle avait fait venir d'Italie, noir avec des talons de 5 pouces, choisi un minuscule sac à main noir, toute juste assez grand pour glisser son Iphone, un gloss et ses clefs et pour terminé, elle ramassa un bracelet en argent qui trainait sur le plancher de sa chambre - la femme de ménage passait dans 3 jours - et voilà, elle était prête.
    10 h 5. Chouette. Plus tôt qu'elle avait espéré. Elle se fit tout de même la promesse de ne plus jamais utiliser l'option 'snooze' du réveil.

    Elle arriva chez Barney's à 10 h 20, sous le regard menaçant de Laure, sa patronne, elle s'excusa en bredouillant et alla se cacher dans son bureau en attendant sa première cliente. Elle ronchonnant en voyant le nom de Mrs. Ross sur sa liste, cette femme devait faire du 42, sinon plus, mais refusait de porté quelque chose en haut de 36. Le cauchemar.
    Donc, Mrs Ross arriva, puis Mr. Dickens et ensuite... Ensuite elle eut un coup de fil. Une de ses clientes, Miss. Mantle, avait une urgence, une réunion important dans l'après-midi et elle avait besoin de Felicity pour l'aider à trouver une tenue appropriée. Une urgence quoi.

    Felicity sortie donc de Barney's, se glissa dans le premier taxi venu se dirigea vers Morningside Heights. Ça lui prit une vingtaine de minutes, et l'urgence était réglée.

    Felicity avait son après-midi libre devant elle, et comme elle n'avait jamais mis les pieds dans Morningside Heights avant, elle décida d'explorer les alentour, commençant par le parc. Mais bon voilà, un parc regorgeait de danger pour les demoiselles fragiles comme Felicity.
    Numéro un ; les marches et les talons ne faisaient pas bon ménage.
    Non, mais c'est vrai quoi? Toutes pleines de trous, et aussi chauds qu'il faisait, les traites semblaient rester toujours aussi glissantes.
    Avec des souliers comme les siens, sans oublier qu'elle portait une robe, elle se devait de faire doublement attention. Elle se tenait fermement sur la rampe, regardant ses pieds, déviant à tout pris les roches, les feuilles ou n'importe qu'elle objet qui rendrait la chute humiliante et douloureuse.
    Puis elle entendu;

    « Fee ? Oh mon dieu, Felicity, c'est bien toi ?! Oh mon dieu c'est toi ! C'est toi ! OH - MON - DIEU ! »


    Non seulement, Felicity risqua une crise cardiaque, mais elle sursauta, ce qui failli donner victoire à l’escalier. Elle releva la tête pour voir une jeune femme, l'origine du cri, sursauter sur place. L'Anglaise prit quelque seconde pour reconnaitre....

    - WHISKEY!!! OH MY GOD! WHISKEY?! Je N’ARRIVE PAS À Y CROIRE !!!


    Et vlan ! Fee se retrouvait des années en arrière, durant toute son adolescence, ça mère, sous les ordres de ses grands parents, bien sûr, l'avait trainé à toute sorte de soirées mondaines; bal de charité, gala quel conte, l'enfer du bal de débutante.. En gros, des soirées pleines de gens snob, riche à craquer, qui intéressaient autant Felicity qu'un discours sur la reproduction des vers de terre néo-zélandais.
    C'est là qu'elle avait rencontré Whiskey! Aussi trainée par ses parents, elle avait été un vent de fraicheur pour Felicity et ensemble, elle avait affronté les pires soirées londoniennes. Jusqu'à ce que Whiskey déménage pour les États-Unis, elle devait avoir 17/18 ans.

    Felicity n'arrivait simplement pas à croire que Whiskey se retrouvait devant elle! Sans pouvoir se retenir, elle sauta dans les bras de son amie qu'elle n'avait pas vue depuis au moins 6 ans.

    - Comment tu vas? Qu'est-ce que tu fais ici? Oh mon dieu! Je suis trop contente de te revoir!
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MessageSujet: Re: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyLun 31 Aoû - 18:10


    « WHISKEY !!! OH MY GOD ! WHISKEY ?! Je N’ARRIVE PAS À Y CROIRE !!! »

    En son for intérieur, Whiskey fut tout de même rassurée lorsque le visage de sa Felicity s'éclaira pour enfin laisser échapper son prénom. L'enthousiasme dans sa voix était contagieux, et elle reçut bientôt sa vieille amie dans les bras, dans lesquels elle l'accueillit chaleureusement. Fee n'arrivait pas à y croire ? Whiskey non plus, elle était complètement déboussolée, pour le coup.

    « Comment tu vas ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Oh mon dieu ! Je suis trop contente de te revoir ! »

    Whiskey ouvrit la bouche pour répondre, mais se ravisa. Elle ne savait pas vraiment par où commencer. Lorsque les deux jeunes filles s'étaient quittées, Whiskey n'était qu'une jeune fille follement amoureuse de son petit-ami qui laissait les évènements de la vie la porter. Qui eut cru que ce dernier les porteraient, Fee et elle, à New York !? En plus de ça, les derniers mois que la française avait passé à Londres avaient été difficiles, et elle n'avait jamais averti Fee — ni personne d'autre outre les Anciens — de son mariage. Finalement, elle opta pour la sécurité d'abord et, tout en agrippant son amie par le bras, elle l'entraîna dans les escaliers qu'elle commença à descendre tout en répondant à la question.

    « Oh, ça va bien, très bien même, je suis tellement heureuse de t'avoir retrouvée ! La raison de ma présence ici c'est... une très longue histoire, parle-moi plutôt de toi, qu'est-ce que tu fais ici ? »

    Certes, elle avait l'intention de parler à Felicity de toute cette histoire, mais comme elle l'avait dit, elle n'était pas si simple. Les temps avaient changés, six ans étaient passés depuis qu'elle s'était entraînée dans sa folle aventure personnelle, elle-même avait parfois du mal à reconnaître en elle celle qu'elle avait été, adolescente. Ce qui avait le plus changé, c'était sa maturité. Les épreuves de la vie semblent forger une partie du caractère ; et bien qu'elle puisse être complètement gamine parfois, elle savait se gérer lors de décisions importantes à prendre.

    Ses pas la menèrent jusqu'à un vendeur de casse-croûte ambulant dans sa petite roulotte, et elle se commanda une canette fraîche de coca-cola light, avant de se tourner vers Felicity qui, Whiskey l'imaginait, devait aller mieux maintenant que le sol était plus stable. La jeune fille était elle-même perchée sur huit centimètres de bois, et elle avait presque craint sur sa vie en descendant les dernières marches.

    « Tu veux boire quelque chose ? Je t'invite, oh mon dieu je t'inviterais des milliers de fois pour pouvoir être avec toi, ça fait tellement longtemps ! Est-ce que je suis en train de rêver ? Non, parce que cette journée est particulièrement bonne, ça ne m'arrive pas très souvent, et la plupart du temps ce ne sont que des fantasmes alors ne me brise pas le coeur, dis-moi que je ne suis pas dans mon lit et que je ne vais pas me réveiller dans dix secondes à cause de la voix de ce mec insupportable à la radio — je n'ai jamais réussi à capter son nom, mais il craint vraiment si tu veux mon avis. »

    La jeune fille s'arrêta brusquement, ouvrit de gros yeux en s'étonnant d'elle-même — pas tant que ça, en fait — et de son défaut bien trop dominant à son goût, le fait qu'elle soit si bavarde. Parfois, elle se détestait, elle était vraiment insupportable elle aussi ! Fee la connaissait pourtant trop bien pour savoir qu'elle avait toujours été ainsi, et Whiskey se souvenait des nombreuses fois où la jeune fille lui intimait de parler moins vite, moins tout court aussi, et elle sourit mélancoliquement.

    « Désolée, je parle vraiment trop. Allons nous asseoir, je veux absolument tout savoir de ton arrivée ici. Depuis quand est-ce que tu es là ?! Où vis-tu, que fais-tu ? »

    Whiskey désigna un banc non loin, paya les canettes et s'y installa en décapsulant la sienne. Son regard se posa sur son amie toute nouvellement retrouvée, et elle se demandait déjà comment elle avait pu tenir six ans sans elle.
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MessageSujet: Re: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyMar 1 Sep - 6:01

« Oh, ça va bien, très bien même, je suis tellement heureuse de t'avoir retrouvée ! La raison de ma présence, ici c'est... une très longue histoire, parle-moi plutôt de toi, qu'est-ce que tu fais ici ? »


    Félicity n'eut pas le temps de répondre que Whiskey lui agrippa le bras pour descende les escaliers.

    La tornade Whiskey, Felicity connaissait trop bien. En 6 ans, son amie n'avait pas changé d'un poils, un enthousiasme à toute épreuve, 5'4 de blablabla- avec un débit plus rapide que n'importe qu'elle être humain -, de cris de joies et de rire qui n'en finissait jamais. Bref, Whiskey (ou Hug.), déplaçait de l'air comme jamais. Revivre tout ça fit naitre un peu de mélancholie chez Felicity, mais la fit surtout éclater de rire.

    Elles croisèrent rapidement un vendeur ambulant et Hug s'arrêta pour acheté un coke diète.


« Tu veux boire quelque chose ? Je t'invite, oh mon dieu je t'inviterais des milliers de fois pour pouvoir être avec toi, ça fait tellement longtemps ! Est-ce que je suis en train de rêver ? Non, parce que cette journée est particulièrement bonne, ça ne m'arrive pas très souvent, et la plupart du temps ce ne sont que des fantasmes alors ne me brise pas le coeur, dis-moi que je ne suis pas dans mon lit et que je ne vais pas me réveiller dans dix secondes à cause de la voix de ce mec insupportable à la radio — je n'ai jamais réussi à capter son nom, mais il craint vraiment si tu veux mon avis. »


    Felicity éclata de rire au même moment que Whiskey arrêta de parler subitement, prenant conscience de l'effet 'moulin à paroles'. La tête qu'elle faisait d'ailleurs, continuait de faire rire Fee. C'était la même chose à chaque fois, quand Whiskey parlait, on jurait qu'elle n'avait pas besoin d'oxygène pour vivre, ça pouvait durer des heures. - Ce qui, Felicity devait l'admètre, était bien pratique quand on a 15 ans et dois endurer une soirée en l'honneur d'une roche volcanique en vois de disparition - , mais au bout d'un moment, POUF. La jeune femme arrêtait toujours son monologue, prenant conscience qu'aucun humain n'était capable de survivre à ce débit.
    Fee en profita pour lui pincer le coude, signe qu'elle ne rêvait pas, ni l'une ni l'autre.


« Désolée, je parle vraiment trop. Allons nous asseoir, je veux absolument tout savoir de ton arrivée ici. Depuis quand est-ce que tu es là ?! Où vis-tu, que fais-tu ? »


- Parlé trop? Depuis quand trop parler te dérange haha!


    Tandis qu'elles s'assoyaient sur un banc, Fee chercha par où commencé. . . Elle n'était pas à New York depuis longtemps, pas du tout en fait, mais sa vie à Londres semblait tellement loin, un autre monde, elle avait l'impression que tellement de choses, c'était passé. Elle était même surprise quand les gens lui rapellait son trop fort accent britannique.


- J'ai déménagé il y a environs un an, tout juste après mon 21ième anniversaire. . . Je suis arrivée j'avais que le strique minimum ; 4 valises, 4 boites remplies de vêtements, 2 remplie de souliers et mon compte en banque... - Merci grans' - ... J'étais complètement perdue haha! M'enfin, je suis resté chez une amie un mois, environ, à peine deux... Je ne pourrais même pas te dire où son appartement était... Et puis j'ai trouvé un emploi chez Barney's, emploi qui m'a amenée ici d'ailleurs, et j'ai un appartement dans l'Upper East Side, avec mes deux chats. . . Et tu peux être certaine, je me tiens très loin de toute activité mondaine. . .


    Voilà, c'était un résumé de sa vie à New-York... C'était vide, comme s'il manquait l'essentiel, les gens qu'elles avaient rencontrés, les soirées folles aux quelles elle avait participé - et que ses grands-parents aurait désapprouvé jusqu'aux moindres détails -, les courses en taxis qui lui avait fait découvrir tout les recoins de la ville, en fait, tous les petits détails qui faisaient que Fee se sentait plus vivante ici que nulle part ailleurs. Mais elle aurait bien le temps de partager tout ça plus tard.
    Fee arrêta de parlé d'elle et leva les yeux de son sodapop pour regarder Whiskey.


- C'est fou comment tu m'as manqué! Je ne réalise toujours pas que t'es devant moi! Les dernières nouvelles de toi.... En fait, je n’ai jamais eu de dernières nouvelles de toi! Mes grands parents m'ont simplement dit que tu étais partie à l'étranger et que je devais pas posé de question et lalala...., elle fit un signe vague de la main, Et toi? Tu étudies à l'université?
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MessageSujet: Re: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyMer 2 Sep - 0:42


    « Parler trop ? Depuis quand trop parler te dérange haha ! »

    Whiskey partit dans un grand éclat de rire, prenant conscience qu'effectivement, parler ne lui posait jamais de problèmes. Elle parlait tout le temps, très vite, à tout le monde. Elle adorait croiser un inconnu dans la rue et lui adresser la parole juste parce que sa démarche lui avait tapé dans l'oeil, ou réconforter une fille dans un café qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam juste parce qu'elle avait une mine triste — ce qu'elle avait déjà fait, et qui lui avait valu une bonne centaine de mouchoirs et une amitié en promotion. Néanmoins, aujourd'hui, l'occasion était particulière et la jeune fille le fit remarquer à Fee.

    « Ca me dérange depuis que je préfère largement le son de ta voix que la mienne, je te jure, à force ça devient d'une monotonie monstre, et à force tu y trouves tous les défauts, je trouve que je parle trop aigu, j'ai essayé de me faire une voix plus grave mais tu vois — tu vois, je peux pas m'en empêcher ! »

    La jeune Hogan rit de nouveau en entendant la définition de strict minimum qu'avait son amie. Néanmoins, elle n'aurait pas pu se moquer. En vérité, Whiskey était un vrai paradoxe vivant. Elle avait toujours clamé son indépendance et son détachement des traditions de la haute, mais elle avait été incapable de se détacher de sa manie de profiter de son argent en vêtements, chaussures et accessoires hors de prix. Elle ne releva donc pas et continua d'écouter son amie qui lui contait ses périples à New York, lors de son arrivée. Elle sourit à l'idée des deux chats de Fee, se souvenant qu'elle avait toujours eu une envie monstre d'avoir un animal de compagnie et qu'elle n'en avait jamais eu l'occasion ni la permission.

    « Je te comprends tellement, je ne supporte plus ça moi non plus. Et puis, les soirées mondaines sans toi, ce n'est vraiment plus aussi amusant. Mais je trouve ça beaucoup trop court, et je tiens à en savoir beaucoup plus ! Est-ce qu'il y a un garçon ? Une fille ?! Enfin, tu sais, il peut tout se passer ici, je l'ai appris bien à mes dépens parfois, enfin, je n'ai rien contre ça, je serais ravie de rencontrer ta petite amie — ou ton petit ami, si c'est un garçon ça me va aussi. »

    Et blah, blah, blah, je parle, je parle, je parle, je n'arrête pas, je passe du coq à l'âne. Insupportable !

    « C'est fou comment tu m'as manqué ! Je ne réalise toujours pas que t'es devant mo i! Les dernières nouvelles de toi.... En fait, je n’ai jamais eu de dernières nouvelles de toi ! Mes grands parents m'ont simplement dit que tu étais partie à l'étranger et que je devais pas posé de question et lalala....Et toi ? Tu étudies à l'université ? »

    Le visage de Whiskey s'assombrit, son sourire se fana alors qu'elle baissait les yeux en se mordant la lèvre inférieure. Ses doigts, comme à chaque fois qu'elle était gênée, cherchèrent le bout de son tee-shirt pour s'y emmêler.

    « A propos de ça, Fee... Je suis désolée. Je sais que j'aurais dû t'avertir de mon départ et même sûrement avant, tu étais vraiment comme ma meilleure amie mais... »

    Whiskey était affreusement gênée. Comment expliquer rapidement tout ce qu'il s'était passé ces six dernières années ? Sa vie avait changé du tout au tout, et elle craignait de devoir tout expliquer, ressentant le besoin de se sentir pardonnée pour avoir failli à sa tâche d'amie.

    « Un peu avant mes dix-huit ans, je me suis disputée assez violemment avec ma grand-mère, et je suis partie vivre chez Julian. C'était juste pour quelques jours, le temps de me calmer, mais il m'a fait une proposition et j'ai accepté sans savoir où je m'embarquais. Je me suis mariée, Fee, le jour de mon anniversaire, à Paris, et j'ai fait une grosse bêtise. »

    Elle ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas aimé Julian de tout son cœur et de toute son âme, qu'elle n'avait pas été sincère en prononçant le fameux oui, que son corps n'avait pas frissonné lorsque lui-même l'avait dit. Felicity elle-même avait déjà eu l'occasion de partager quelques soirées avec eux, et leur façon d'être ensemble était plus qu'équivoque. Ses mains quittèrent son tee-shirt et elle les remua tout en parlant, au rythme de la conversation.

    « Après, mon grand-père est tombé malade et je me suis rapprochée de lui plus que jamais en six ans à vivre sous son toit. Il... Il m'a fait prendre conscience que j'étais faite pour beaucoup plus que pour être la femme d'un milliardaire, son ombre. Mais c'était impensable pour moi de faire ce que les Anciens voulaient pour moi, être avocate, alors mon grand-père nous a trouvé un arrangement et je suis partie à New York sans dire au revoir. C'était en février 2005 je crois. »

    En fait, ce n'était pas tout à fait vrai. Elle avait dit au revoir à Julian. Elle préférait passer cet épisode sous silence, car il avait été particulièrement douloureux. Elle avait eu les papiers du divorce, que Julian n'avait signé et envoyé que six mois plus tard. Il n'avait pas voulu la laisser partir, et dans le désespoir elle lui avait craché qu'elle ne l'aimait pas et que l'épouser avait été la plus stupide chose qu'elle ai jamais faite. Elle était toujours convaincue de la seconde réplique, mais la première ne restait qu'un mensonge effronté. Elle crut bien sentir une larme perler au coin de son cil, et elle releva brusquement la tête en ravalant ses larmes.

    « Je suis arrivée avec un appartement à ma disposition à Brooklyn et le nom d'un prof de Columbia. Il m'a aidé à entrer en deuxième année d'astrophysique, et je l'étudie depuis, je suis en dernière année, il me reste ensuite une année d'étude pratique, et je deviendrais officiellement une astrophysicienne. »

    La peine l'avait quittée et son coeur se gonfla lorsqu'elle prit conscience que son plus grand rêve était à portée de main. Bon, finalement, ça n'avait pas été si long que ça. Elle avait l'impression de tout oublier, les six mois passés à vivre en tant que madame McGordon chez Julian, les difficultés de la quatrième année, ...

    « A croire que New York est une bien belle ville, pour nous permettre de vivre notre seconde vie côte à côte comme nous l'avons fait dans la première. »

    Elle avait fini en souriant, les yeux pétillants. Jusqu'à présent, et excepté avec Marlon qui lui faisait tant penser à Julian mais à qui elle s'était également beaucoup trop attaché, elle n'avait jamais été confrontée à son passé, et c'était même la première fois que ce passé — Fee, donc — était si heureux.


Dernière édition par Whiskey Hogan le Jeu 3 Sep - 20:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyJeu 3 Sep - 4:13

« Je te comprends tellement, je ne supporte plus ça moi non plus. Et puis, les soirées mondaines sans toi, ce n'est vraiment plus aussi amusant. Mais je trouve ça beaucoup trop court, et je tiens à en savoir beaucoup plus ! Est-ce qu'il y a un garçon ? Une fille ?! Enfin, tu sais, il peut tout se passer ici, je l'ai appris bien à mes dépens parfois, enfin, je n'ai rien contre ça, je serais ravie de rencontrer ta petite amie — ou ton petit ami, si c'est un garçon ça me va aussi. »


    Felicity éclata de rire, éclaboussant le plancher avec son sodapop.


- Non, non, il n’a personne, et je peux t'assurer que s'il avait quelqu'un, ça serais bien un homme. Mais non, en ce moment c'est vide, j'ai des amis géniaux et tout, mais bon. . .


    La vie amoureuse de Felicity n'avait pas du tout changé depuis son arrivée à New York. À New York ou à Londres, elle n'avait jamais eu de relation sérieuse, elle se demandait même si elle avait déjà été en amour . . . Jeune, sa mère n'aimait pas trop qu'elle tourne autour des garçons de peur que sa fille unique fasse la même chose qu'elle et tombe très jeune assez tôt, d'un garçon qu'elle connaissait à peine, alors ça avait pris du temps avant que la jeune fille commence à ramener des garçons à la maison.
    Puis elle eu 16 ans, les garçons s'intéressaient à elle, mais surtout à son nom de famille et le compte en banque qui venait avec.
    Ses quelques relations qui avait marché n'avaient jamais duré plus de quelques mois, les garçons la trouvaient généralement trop indépendante et allaient voir ailleurs.
    Depuis qu'elle était rendue à New York, ses relations n'avaient pas dépassé le stade d'une soirée, elle s'amusait sans plus, mais n'avait rencontré encore personne de solde pour elle.

    Felicity écouta Whiskey lui racontée la raison pour laquelle elle avait disparu du jour au lendemain sans laissé de trace et plus elle écoutait, plus l'Anglaisse se sentait mal d'avoir amenée le sujet. Le sujet semblait encore douloureux pour Whiskey, en fait ça se voyait tellement que Fee ne put résister à la serrer dans ses bras de nouveau. Elle n'aurait jamais imaginé quelque chose du genre. Quand elle avait cessé d'avoir des nouvelles d'Hog, elle avait - osée - demandée aux grands parents Doyle s'ils savaient quoi que ce soit, après tout être mondain impliquait connaitre tous les ragots de la haute. Mais elle avait seulement eu le droit à un - Felicity, ce genre de choses ne te concerne pas, n'embarrasse personne.
    - qui ne voulait absolument rien dire.


« A croire que New York est une bien belle ville, pour nous permettre de vivre notre seconde vie côte à côte comme nous l'avons fait dans la première. »


- T'as raison, Fee sourie puis regarda autour d'elle comme si elle prenait quelques secondes pour apprécier la ville, j'ai déménagée ici parce que je ne savais plus quoi faire à Angleterre, j'avais fini le collège, travaillait pour la boutique de ma mère, et j'avais besoin de changé. . . Je regardais la telly un soir et j'ai décidé de déménager ici . . . Et j'ai tellement l'impression de ... Respirer mieux, on dirait. Pourtant j'ai pas si changé, je travaille toujours entourée de vêtements - Je suis styliste personnelle chez Barney's - mais je ne sais pas... On dirait que tout peut arriver, j'adore New York... Promets-moi une chose par contre? Si quelque commence à mal tourné, tu vas m'en parlé hm?, ajouta'-elle, poussant légèrement Hog avec son épaule.


    Felicity devait l'admettre; Londres lui manquait parfois et avoir un souvenir d'Angleterre avec elle en Amérique lui faisait plus que plaisir. Elle allait s'arranger pour le garder et être une meilleure amie qu'elle avait été là-bas.
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MessageSujet: Re: little girls became womens - fee ♥ little girls became womens - fee ♥ EmptyDim 6 Sep - 17:00


    « Non, non, il n’y a personne, et je peux t'assurer que s'il avait quelqu'un, ça serait bien un homme. Mais non, en ce moment c'est vide, j'ai des amis géniaux et tout, mais bon. . . »

    Whiskey hocha pensivement la tête. Elle non plus n'avait pas trouvé de « quelqu'un » à New York. Elle avait eu quelques aventures, certes, mais ça n'avait jamais dépassé les quelques nuits. Excepté avec celui qui était à la fois son confident et son "jouet", mais ça, c'était une autre histoire. Non, elle sentait bien que quelque chose la bloquait et l'empêchait de se construire une relation à long terme. Déjà, les garçons n'étaient jamais "assez bien". Ou plutôt, c'était elle qui ne se considérait pas assez bien pour eux. Elle savait que les gens la trouvaient souvent bizarre, trop extravertie et beaucoup trop bavarde. Et puis, comment imaginer une autre relation à long terme que celle qu'elle avait eu avec Julian ? Même si ils ne s'étaient mis ensemble qu'aux dix-sept ans de Whiskey, ils s'étaient aimés depuis leurs douze ans et n'avaient jamais cessé jusqu'à leur divorce. Et encore maintenant, elle ignorait si elle ressentait encore quelque chose pour lui, tout comme elle ignorait si lui-même pensait encore à elle. C'était l'inconvénient d'être partie sans laisser d'adresse où la joindre.

    « T'en fais pas ma Fee, je suis sûre qu'en fait tu les fais tous craquer mais qu'ils ont peur de toi parce que tu es définitivement plus classe que toutes les autres petites pestes qui se baladent dans les rues de New York. »

    Whiskey fut particulièrement touchée par l'impulsion qu'eut Felicity en la prenant dans ses bras, et elle failli presque lâcher une larme lorsqu'elle sentit son odeur, la même que six ans auparavant, si rassurante. La jeune fille se sentait tellement bien, maintenant qu'elle avait retrouvée son amie !

    « T'as raison, j'ai déménagée ici parce que je ne savais plus quoi faire en Angleterre, j'avais fini le collège, travaillait pour la boutique de ma mère, et j'avais besoin de changer . . . Je regardais la télé un soir et j'ai décidé de déménager ici . . . Et j'ai tellement l'impression de ... Respirer mieux, on dirait. Pourtant j'ai pas si changé, je travaille toujours entourée de vêtements - Je suis styliste personnelle chez Barney's - mais je ne sais pas... On dirait que tout peut arriver, j'adore New York... »

    Whiskey hocha de nouveau la tête, particulièrement d'accord avec son amie. New York avait été un nouveau souffle pour toutes les deux, et si on lui avait demandé sept ans auparavant où elle s'imaginait avec son amie sept ans plus tard, vivre à New York comme de parfaites new-yorkaises n'aurait pas été sa première hypothèse. Elle but une longue gorgée de coca avant d'argumenter à son tour sur la ville.

    « Styliste personnelle ? Mais c'est génial ! Wow, Fee, c'est vraiment.. Je suis vraiment fière de toi. Barney's ! Mais je te comprends tellement, pour New York... Maintenant que je suis ici, ça me semble évident, j'aurais pas pu vivre en Angleterre toute ma vie, à me coltiner soirée mondaine sur soirée mondaine, faire six enfants et les appeler Charles-Edouard I, II, III, Marie-Madeleine I, II, III. Là-bas et ici, ce sont deux mondes complètement opposés. »

    Whiskey termina sa phrase par un rire, qu'elle agrémenta d'un sourire et de son habituel regard pétillant et malicieux. Non, la jeune fille n'était définitivement pas faite pour vivre dans ce genre de vie, il lui fallait de la liberté et de l'indépendance. Elle l'avait longtemps cherchée et maintenant qu'elle l'avait, elle ne l'abandonnerait pour rien au monde.

    « Promets-moi une chose par contre ? Si quelque commence à mal tourné, tu vas m'en parlé hm ? »

    Whiskey sentit son coeur se gonfler en entendant Fee. Elle ignorait si autant de bonheur était possible en une seule journée, en une seule heure, simplement en retrouvant un visage qui n'avait jamais été oublié. Elle prit à nouveau Fee dans ses bras avant de s'exclamer, la voix légèrement perturbée par l'émotion.

    « Evidemment ! A partir de maintenant, tu sauras absolument tout — je sais pas si c'est vraiment quelque chose de bon, quand tu vois mon débit de parole à la minute mais —, mais à condition que toi aussi, tu me racontes tout et que tu viennes me voir dès que quelque chose dérape dans ta vie. »

    Whiskey sourit encore et jeta sa canette de coca vide dans la poubelle près d'elle.

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